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20/04/2015 1 Partie II : Les choix stratégiques Les choix stratégiques Plan de la partie 1- La segmentation stratégique 2- Les stratégies génériques 3- Les interactions stratégiques

Parties 2 et 3

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Partie II : Les choix stratégiques

Les choix stratégiques

Plan de la partie

1- La segmentation stratégique

2- Les stratégies génériques

3- Les interactions stratégiques

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La segmentation stratégique

� Un domaine d’activité stratégique est une sous-partie de

l’organisation dont il est possible d’allouer ou de retirer

des ressources de manière indépendante (Rappel)

� Beaucoup d’organisations sont composées de plusieurs

DAS :

� Interviennent sur des marchés distincts

�Nécessitent des capacités particulières

�Dont les clients ont des besoins différents

La segmentation stratégique

� La segmentation stratégique consiste à découper une

organisation en DAS

� Une petite entreprise focalisée sur un seul marché constitue

une seul DAS

� Une grande organisation diversifiée peut comprendre une

dizaine de DAS

� La segmentation stratégique est un préalable

obligatoire à la définition de la stratégie au niveau des

DAS

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La segmentation stratégique

� Réaliser une segmentation stratégique revient à prendre

en compte deux types de critères :

� Les critères de segmentation externes : Découper

l’organisation à partir d’éléments de l’environnement

concurrentiel

� Les critères de segmentation internes : Découper

l’organisation à partir d’éléments qui lui sont propres

La segmentation stratégique

� Les critères de segmentation externes :

� Pour appartenir à un même DAS, deux sous-parties del’organisation doivent s’adresser à la même clientèle

� Pour appartenir à un même DAS, deux sous-parties del’organisation doivent intervenir sur le même périmètregéographique

� Pour appartenir à un même DAS, deux sous-parties del’organisation doivent mobiliser le même réseau dedistribution

� Pour appartenir à un même DAS, deux sous-parties del’organisation doivent être confrontées aux mêmesconcurrents

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La segmentation stratégique

� Les critères de segmentation internes :

� Pour appartenir à un même DAS, deux sous-parties del’organisation doivent mobiliser les mêmes compétences

� Pour appartenir à un même DAS, deux sous-parties del’organisation doivent utiliser les mêmes technologies

� Pour appartenir à un même DAS, deux sous-parties de

l’organisation doivent développer de nombreuses

synergies

� Pour appartenir à un même DAS, deux sous-parties del’organisation doivent partager de nombreux coûts

La segmentation stratégique

� Le DAS correspond en quelques sortes à une chaine de

valeur spécifique

� Un critère de segmentation général qui permet de

définir un DAS est que chaque DAS pourrait être une

entreprise avec :

� Ses propres ressources

� Ses propres capacités

� Son propre marché

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La segmentation stratégique

La segmentation stratégique

� La segmentation stratégique n’est pas définitive

� Plusieurs DAS peuvent fusionner en un seul

� Un DAS peut être divisé en plusieurs DAS autonomes

� La segmentation stratégique concerne aussi bien les

entreprises que les administrations

� La segmentation stratégique est une tâche complexe

Les décisions qu’elles implique peuvent avoir des

conséquences considérables sur l’allocation des

ressources et le positionnement stratégique

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Quelles sont les stratégies qui peuvent être déployées au

niveau d’un DAS ?

Les stratégies génériques

Un DAS détient un avantage concurrentiel lorsque l’écart

entre la valeur qu’il créé pour ses clients et les coûts

engagés est supérieur à l’écart équivalent chez les

concurrents

Les stratégies génériques

� Pour obtenir un avantage concurrentiel, Mickael Porter

donne trois manières de faire :

� Proposer une offre de même valeur que les concurrents mais

en l’obtenant à un coût inférieur

� Proposer une offre différente :

� Supérieure mais plus couteuse

� Inférieure mais moins chère

� Se positionner quant à l’étendue du marché : large cible ou

segment étroit du marché

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Les stratégies génériques

Source : adapté de M. Porter, L’Avantage concurrentiel, InterÉditions, 1986.

Les stratégies génériques

� La stratégie de prix

Proposer une offre dont la valeur est comparable à celle des

offres concurrentes mais à un prix inférieur

Réduire le coût d’année en année sans que cela

n’impacte la qualité des prestations

L’entreprise peut agir sur 4 facteurs de coût

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Les stratégies génériques

� La stratégie de prix

� Localisation des sites de production près des sources

d’approvisionnement

� Capacité à renforcer les liens avec les fournisseurs

� Externalisation des fonctions qui peuvent être assurées

par des spécialistes

Les coûts d’approvisionnement

Les stratégies génériques

� La stratégie de prix

� Répartir les frais fixes sur un volume de production plus

élevé

� Surtout dans les industries caractérisées par des coûts

fixes considérables

� Mais aussi dans certains services

Les économies d’échelle

RISQUE DE DESECONOMIES D’ECHELLES

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Les stratégies génériques

� La stratégie de prix

� L’expérience résulte de :

� L’amélioration du savoir-faire de la main d’œuvre

� L’optimisation progressive des procédés de production

� L’expérience a 3 implications :

� Il est important d’être le premier à entrer sur une industrie

� Plus les volumes produits sont élevés meilleure est l’expérience

� Les gains générés sont plus important au début

L’expérience

Les stratégies génériques

� La stratégie de prix

� Une innovation de produit peut annuler l’effet de

l’expérience

� Les innovations de procédé peuvent améliorer la

productivité de la main d’oeuvre, le rendement des

actifs, l’utilisation de la capacité de production…

� Le design peut aussi influencer la rentabilité

L’innovation

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Les stratégies génériques

� La différenciation

Proposer une offre en agissant sur la valeur perçue par le client

Il existe deux types de différenciation :

- Différenciation vers le bas

- Différenciation vers le haut

Les stratégies génériques

� La différenciation vers le bas

� Proposer à un prix réduit une offre dont la valeur est

inférieure à celle des concurrents

� Offre qui s’adresse aux clients dont le principal critère

d’achat est le prix

� Il faut qu’il y ait suffisamment de clients qui ne vont pas

se diriger vers une offre de plus grande valeur

La stratégie d’épuration

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Les stratégies génériques

� La différenciation vers le haut

� Proposer un produit ou un service dont les

caractéristiques sont jugées supérieures à celles des

concurrents

� Le surcroit de valeur entraine une augmentation des

coûts qui doivent être compensés :

� Soit par une augmentation des prix

� Soit par une augmentation des volumes

La stratégie de sophistication

Les stratégies génériques

� La différenciation

� La réussite de cette stratégie dépend de 2 points

essentiels :

� Identifier les clients stratégiques

� Identifier les concurrents

Attention, les concurrents finissent toujours pas imiter

une différenciation réussie

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Les stratégies génériques

� La focalisation

Se limiter à un segment de marché très spécifique sur lequel une

entreprise espère être protégée de la concurrence

Proposer une offre très différenciée qui ne peut attirer qu’une

frange de la clientèle

Les stratégies génériques

� La focalisation

� La focalisation peut être sur une clientèle

particulièrement aisée en lui proposant un surcroit de

valeur et de prix considérable par rapport à l’offre de

concurrence

� La focalisation peut aussi concerner les moins fortunés

qui n’ont pas les moyens suffisants pour acquérir les

produits de concurrence

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Les stratégies génériques

� La focalisation

� La focalisation doit respecter certaines conditions pourêtre réussie :

� Le marché doit être de taille suffisamment réduite :pour ne pas attirer les concurrents les plus puissants

� Les actifs utilisés doivent être spécifiques : technologiesou machines spéciales, réseau de distribution dédié…

�Une niche doit être protégée des gros concurrents quisont sur le marché général mais peut être convoitée parplusieurs entreprises de petite taille

Les stratégies génériques

� Pour être pérennes, les stratégies génériques doivent

reposer sur un avantage concurrentiel inimitable

� Les stratégies sont pérennes si elles reposent sur des

capacités qui combinent les critères du VRIO

� Une autre manière pour pérenniser les stratégies

génériques est le verrouillage

Rendre les clients tellement dépendants de l’offre qu’ils

devront supporter des coûts de transfert élevés pour

changer de fournisseurs

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Les stratégies génériques

� Verrouiller le marché peut être envisagé de deux

façons :

�Contrôler des produits ou des services supplémentaires

: la stratégie « rasoir et lames »

�Créer un standard de l’industrie : les clients qui utilisent

des systèmes se basant sur ce standard sont réticents à

l’abandonner

Les interactions stratégiques

� Une stratégie générique doit être choisie en fonction de

celle des concurrents

� Supposons qu’une entreprise soit confrontée à un

concurrent à bas prix, 3 décisions doivent être évaluées :

� Evaluer la menace : est-elle réelle ou pas

�Renforcer la différenciation

�Réduire les coûts

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Les interactions stratégiques

Source : d’après N. Kumar, « Strategies to fight low-cost rivals », Harvard Business Review, vol. 84, n° 12 (2006), pp. 104-113.

Les interactions stratégiques

� La concurrence peut entrainer des escalades

dangereuses qui peuvent aboutir à une guerre des prix

� L’avantage concurrentiel ne résulte pas toujours

uniquement de l’affrontement

� La collaboration entre plusieurs organisations sur un

même marché peut leur donner un avantage sur les

autres concurrents ou les entrants potentiels

� Supposons deux entreprises concurrentes qui coopèrent

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Les interactions stratégiques

Source : adapté de M.E. Porter, Choix stratégiques et concurrence, Economica, 1982 (le rôle des pouvoirs publics a été ajouté).

Les interactions stratégiques

Suite du chapitre dans les présentations

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Partie III : Le déploiement

Le déploiement stratégique

Plan de la partie

1- L’évaluation des stratégies

2- Les critères d’évaluation

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L’évaluation des stratégies

� Les managers doivent déterminer quel est le niveau de

performance de leurs organisations et quels sont les

choix les plus appropriés

� Il existe plusieurs façons pour mesurer la performance

d’une organisation

� On peut distinguer deux approches fondamentales de

la performance

� La performance économique

� L’efficacité organisationnelle

L’évaluation des stratégies

� La performance économique

� Elle peut prendre 3 formes :

� La performance commerciale : croissance des ventes,

augmentation des parts de marché…

� La performance financière : Le taux de profits, le retour sur

capitaux engagés…

� La performance boursière : évolution du cours d’une action

Mesure directe du succès en termes économiques

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L’évaluation des stratégies

� La performance économique

� En 2012, BlackBerry avait nommé un nouveau directeur

général en raison d’une performance insuffisante

� Le prix de l’action avait chuté de 75 % en 12 mois

� Le nombre d’abonnés avait augmenté de 35%

Les 3 formes de performances semblent objectives

mais peuvent être contradictoires

Bonne performance commerciale mais performance

boursière médiocre

L’évaluation des stratégies

� L’efficacité organisationnelle

� Une autre façon de procéder est d’utiliser le triplerésultat qui s’intéresse à :

� La dimension économique : ventes, profits, cours del’action…

� La dimension sociale : formation, santé, sécurité…

� La dimension organisationnelle : pollution, recyclage,réduction des déchets…

Elle peut être mesurée par un tableau de bord prospectif qui

prend en compte le client, l’activité, l’innovation et la

perspective financière

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L’évaluation des stratégies

� Toute évaluation de la performance doit se faire sur la

base d’un référentiel

Par rapport à quoi évalue-t-on ?

Trois types de référentiels

L’évaluation des stratégies

� Les référentiels de performance

� Les objectifs organisationnels : les buts exprimés par uneorganisation sous forme d’une mission générale oud’objectifs particuliers

� L’évolution temporelle : comparer la performance àtravers le temps

� Les comparables : la performance peut être comparée à :

� La performance d’organisations concurrentes

� La performance d’organisations qui proposent des offres

équivalentes

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L’évaluation des stratégies

� Analyse de l’écart : on peut ainsi comparer la

performance réalisée ou prévue avec la performance

souhaitée :

L’évaluation des stratégies

� L’analyse de la performance est une démarche complexe :

� Les organisations manipulent leurs résultats

� Les organisations influencent la perceptions de leurs

performances

� Les indicateurs de performance évoluent au cours du

temps

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Les critères d’évaluation

� On peut mobiliser 3 critères d’évaluation des choix

stratégiques

� La pertinence

� L’acceptabilité

� La faisabilité

La stratégie répond-elle aux opportunités et aux

menaces auxquelles l’organisation est confrontée ?

La stratégie répond-elle aux attentes des

parties prenantes ?

La stratégie peut-elle fonctionner en pratique

?

Les critères d’évaluation

� La pertinence

� Il s’agit d’évaluer dans quelle mesure une stratégie :

� Exploite les opportunités de son environnement

�Capitalise sur les forces de l’organisation

�Corrige ses faiblesses

Représente l’adéquation entre une stratégie et les menaces et

opportunités auxquelles l’organisation est confrontée

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Les critères d’évaluation

� La pertinence

� Tous les outils vus dans la première partie de ce cours

peuvent être mobilisés pour évaluer la pertinence d’une

stratégie

� Le risque est de tomber sur un long listing de facteurs

� L’une des compétences majeures d’un stratège est sa

capacité à définir les véritables priorités

� Il existe un ensemble de techniques qui permettent

d’évaluer la pertinence d’une stratégie

Les critères d’évaluation

� La pertinence : le classement des options stratégiques

� Celui-ci peut se faire sur la base des facteurs clé

obtenus lors du diagnostic stratégique

� On peut aussi donner un poids plus important aux

facteurs qui ont un plus gros impact sur le contexte

stratégique

� Ceci permet d’éviter la subjectivité de l’évaluation

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Les critères d’évaluation

� La pertinence : la pertinence vis-à-vis des scénarios

� Les options stratégiques peuvent être évaluées en

fonction d’une série de scénarios futurs

� Cette approche est particulièrement utilisée lorsque le

degré d’incertitude est élevé

� La technique des scénarios permet aussi d’identifier les

options les plus pertinentes dans différents contexte

Les critères d’évaluation

� La pertinence : la pertinence par rapport à l’avantage

concurrentiel

� Un élément clé de l’évaluation d’une organisation est le

fait qu’elle s’appuie ou pas sur un avantage

concurrentiel

� Il convient donc de s’assurer que l’option stratégique

considérée est sous-tendue par des capacités

stratégiques qui cumulent les 4 critères du VRIO

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Les critères d’évaluation

� La pertinence : l’analyse du cycle de vie

� Technique qui permet de savoir si une stratégie

correspond au stade de développement de l’industrie

� Le cabinet de conseil Arthur D. Little propose une

matrice qui permet d’évaluer chaque stratégie en se

basant sur

� La position concurrentielle

� La phase du cycle de vie

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Les critères d’évaluation

� L’acceptabilité

� Cette performance peut être appréciée selon 3

dimensions :

� Le risque

� Les gains

� Les réactions des parties prenantes

Représente l’adéquation entre la performance attendue d’une

stratégie et les attentes des parties prenantes

Les critères d’évaluation

� L’acceptabilité : le risque

� Le risque désigne la probabilité et les conséquences de

l’échec d’une stratégie

� Le risque est d’autant plus élevé que :

� Les organisations mettent en place des programmes

d’innovation de long terme

� L’évolution de l’environnement est particulièrement incertaine

� La stratégie suscite des angoisses collectives majeures

�…

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Les critères d’évaluation

� L’acceptabilité : le risque

� L’analyse des risques ne doit pas se limiter aux risques

financiers mais doit inclure aussi ceux liés à la

réputation ou l’image de la marque

� Plusieurs techniques peuvent être utilisées dans ce sens

en plus de ceux relatives au diagnostic stratégique :

l’analyse de sensibilité, le risque financier, le calcul du

seuil de rentabilité…

Les critères d’évaluation

� L’acceptabilité : le risque

� Toute stratégie se base sur des hypothèses

� L’analyse de sensibilité consiste à se demander si la

stratégie choisie est toujours appropriée au cas où

l’hypothèse ne se réalise pas

� Il s’agit de répondre à des questions de type : « que se

passerait-il si… »

L’analyse de sensibilité

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Les critères d’évaluation

� L’acceptabilité : le risque

� Une estimation du risque serait de déterminer l’impact

d’une stratégie sur les principaux ratios financiers

� Exp :

Une stratégie qui implique un accroissement des emprunts

à long terme détériore le ratio d’endettement

Le risque financier

Les critères d’évaluation

� L’acceptabilité : le risque

� Le seuil de rentabilité est le niveau d’activité à partir

duquel l’entreprise commence à être rentable

� Il s’agit du montant du chiffre d’affaires qui permet de

couvrir les frais fixes et variables

� Ainsi, selon les hypothèses, on calcule différents seuils de

rentabilité

Le calcul du seuil de rentabilité

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Les critères d’évaluation

� L’acceptabilité : le gain

� Les gains sont les bénéfices que les parties prenantes

espèrent retirer d’une stratégie

� Le gain dépend de l’industrie, du pays, et des attentes

des parties prenantes

� Il n’y a donc pas de standard qui permet de dire qu’un

gain est élevé ou faible

� Il existe plusieurs approches qui permettent d’analyser

les gains

Les critères d’évaluation

� L’acceptabilité : le gain

� Les trois techniques les plus utilisées sont :

� Le retour sur capitaux engagés : mesure de la rentabilité

des ressources mobilisées pour déployer une stratégie

donnée

� Le délai de retour sur investissement : il s’agit du temps

nécessaire avant que le flux cumulé de liquidités devienne

positif

� La valeur actualisée nette

L’analyse de rentabilité

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Les critères d’évaluation

� L’acceptabilité : le gain

� Elle consiste à donner une valeur monétaire à tous lescoûts et tous les bénéfices liés à une stratégie, y comprisles répercussions tangibles et intangibles sur les individusou sur les organisations

� La valorisation monétaire est difficile à réaliser enpratique

� Elle permet cependant d’identifier les différents facteurscapables d’influencer une stratégie

L’analyse coût bénéfice

Les critères d’évaluation

� L’acceptabilité : le gain

� Méthode qui considère que le bénéfice d’une option

réside dans le fait qu’elle en génère d’autres

� Chaque étape permet d’envisager soit un abandon soit

un report soit une poursuite du projet

� La valeur du projet est ainsi plus grande puisqu’elle

ajoute le bénéfice potentiel des différentes options

Les options réelles

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Les critères d’évaluation

� L’acceptabilité : les réactions des parties prenantes

� Les propriétaires : l’acceptabilité d’une stratégie est

conditionnée par la prise en compte des attentes financières

des propriétaires

� Les banquiers : les prêteurs sont très attentifs au niveau de

risque de leur investissement et la compétence avec laquelle

leurs fond vont être gérés

� Les autorités de régulation : peuvent limiter certaines

orientations stratégiques

Les critères d’évaluation

� L’accessibilité : les réactions des parties prenantes

� Les employés et syndicats : peuvent s’opposer à certains

choix stratégiques qui se traduisent pas des pertes d’emploi

� Les autorités locales : peuvent freiner certaines options

stratégiques

� Les clients : peuvent refuser une stratégie en arrêtant

d’acheter les produits d’une entreprise

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Les critères d’évaluation

� La faisabilité

� Il s’agit pour une organisation de savoir si elle détient

ces ressources et compétences, si non, si elle peut les

obtenir

� Ces ressources sont de deux types : financières et

humaines

La faisabilité consiste à déterminer si l’organisation possède les

ressources et compétences nécessaires au déploiement de la stratégie

Les critères d’évaluation

� La faisabilité : les ressources financières

� Le type de besoin financier dépend de la phase de

maturité du projet

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Les critères d’évaluation

� La faisabilité : les ressources financières

� Ce modèle suppose que les ressources financières soient

disponibles sinon remise en cause de l’acceptabilité et la

faisabilité de la stratégie

� Modèle qui ne s’applique pas toujours : existence

d’exceptions

� Une entreprise qui innove constamment

� Une entreprise qui souhaite vendre des activités matures

Les critères d’évaluation

� La faisabilité : les ressources humaines

� Le succès d’une stratégie dépend de ceux qui

l’appliquent

� Plusieurs questions se posent :

� Les membres de l’organisation possèdent-il les compétences

nécessaires pour déployer une stratégie ?

� Les systèmes en place aident-ils au déploiement de cette

tâche ?

� Si ces compétences ne sont pas disponibles, peuvent-elle

être acquises ?

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Les critères d’évaluation

� La faisabilité : les ressources humaines

� S’interroger sur la faisabilité c’est aussi se poser des

questions sur :

� L’organisation du travail

� Le système d’incitations

� Les interactions

� La formation

� Les recrutements

Les critères d’évaluation

� Conclusions

� Ces différentes méthodes représentent une aide à la

décision mais ne se substituent pas au jugement du

manager

� En pratique, ce n’est qu’au moment du déploiement

effectif de la stratégie que l’on se rend compte de la

pertinence, l’acceptabilité et la faisabilité d’une

stratégie