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Pascal Dusapin O Mensch! Samedi 17 février 2018 – 18h Dimanche 18 février 2018 – 15h LE STUDIO – PHILHARMONIE

Pascal Dusapin O Mensch!...entre 1974 et 1978. Également marqué par Franco Donatoni et influencé par le jazz, il développe un style affranchi de toute obédience, caractérisé

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Pascal DusapinO Mensch!

Samedi 17 février 2018 – 18h

Dimanche 18 février 2018 – 15h

LE STUDIO – PHILHARMONIE

Samedi 17 février - 18hDimanche 18 février - 15h

RÉCITAL VOCAL

O MENSCH!GEORG NIGL, BARYTON

SÉBASTIEN VICHARD, PIANO

Le concert du samedi 17 février est précédé d’une rencontre avec Pascal Dusapin animée par Laurent Bayle à 16h30 en Salle de conférence - Philharmonie. Entrée libre.

Dimanche 18 février

11H SPECTACLE EN FAMILLE

MOMORICHARD DUBELSKI, RÉCITANT

MARINA MOTH, CLARINETTE

ALEXANDRA GREFFIN-KLEIN, VIOLON

FLORENTINO CALVO, MANDOLINE, GUITARE

RENAUD MALAURY, VIOLONCELLE

Ce concert est précédé d’un atelier de préparation à 9h30 dans les Espaces éducatifs - Philharmonie.

15H MUSIQUE DE CHAMBRE

MELANCHOLIA MUSICIENS DE L’ORCHESTRE DE PARIS

SOLISTES DE L’ENSEMBLE INTERCONTEMPORAIN

RAQUEL CAMARINHA, SOPRANO

PASCAL DUSAPIN, LECTURES

16H30 CONCERT SYMPHONIQUE

MORNING IN LONG ISLANDORCHESTRE PHILHARMONIQUE DE STRASBOURG

MARKO LETONJA, DIRECTION

NINA STEMME, SOPRANO

FALK STRUCKMANN, BARYTON-BASSE

Une récréation musicale est proposée à 16haux enfants de 3 à 10 ans dont les parents assistent au concert. 8€ par enfant, réservation conseillée.

ACTIVITÉS CE WEEK-END

SAMEDI Visite-atelier du Musée à 14h30 L’ORCHESTRE SYMPHONIQUE

DIMANCHECafé-musique à 11hPASCAL DUSAPIN, UNE VOIX SINGULIÈRE

ET AUSSI

Enfants et famillesConcerts, ateliers, activités au Musée…AdultesAteliers, conférences, visites guidées du Musée…

WEEK-END PASCAL DUSAPIN

Attaché à sa liberté de pensée, Pascal Dusapin s’est toujours tenu à l’écart du moindre courant esthétique – ce qui ne l’a pas empêché d’emprunter parfois, à l’un ou à l’autre, de quoi servir sa musique. Cela tient certainement à sa person-nalité, mais aussi à la manière dont il est venu à la musique. Car la composition n’a pas été d’emblée une évidence pour lui. Au cours de ses années d’études, les arts plastiques et la littérature l’occupent au moins aussi intensément. Élève à la Schola Cantorum, c’est la découverte d’Arcana d’Edgard Varèse qui le fait irrémé-diablement basculer, et il suit dès lors assidûment les séminaires de Iannis Xenakis entre 1974 et 1978. Également marqué par Franco Donatoni et influencé par le jazz, il développe un style affranchi de toute obédience, caractérisé par une microtonalité subtile et une polyphonie intense.

Mais on aurait tort de penser que les passions de jeunesse de Pascal Dusapin ont cessé de l’accompagner et de l’inspirer. Ses inclinations extra-musicales infusent toute son œuvre, parcourue par Samuel Beckett, Gilles Deleuze, sans oublier les romantiques allemands, dont il se plaît à revisiter les pages, des plus grandioses aux plus modestes. Cela le conduit à approfondir la relation de la musique au texte ainsi que l’étendue expressive de la voix, notamment via une approche charnelle de la vocalité –, laquelle se manifeste également dans son écriture instrumentale.

Ce week-end ne suffira sans doute pas à se plonger dans un si vaste imagi-naire musical, mais il permettra, en déclinant quelques-unes des obsessions du compositeur, d’avoir un aperçu de son étendue et de sa variété. Avec O Mensch! (donné le samedi et le dimanche), créé en 2013 par Georg Nigl, on verra Pascal Dusapin, à l’instar de ses héros romantiques, se frotter à l’exercice du cycle de lieder, sur des textes de Nietzsche. Avec Momo, c’est au théâtre musical qu’il s’essaie, avec un hommage doux et plein d’humour au monde du cirque. Pascal Dusapin sera lui-même sur scène pour le concert Melancholia, petit portrait brossé par quelques-uns de ses amis musiciens, solistes de l’Orchestre de Paris et de l’Ensemble intercontemporain : autour de lui flotteront en musique les spectres de ses héros et ses modèles, les Beckett, Schubert, Goethe, Shakespeare… Enfin, Morning in Long Island (2010), inter-prété par l’Orchestre Philharmonique de Strasbourg, apportera la preuve que le Nouveau Monde peut l’inspirer autant que l’Ancien…

PROGRAMME

Pascal DusapinO Mensch!

Georg Nigl, barytonSébastien Vichard, piano

Ce concert est surtitré.

DURÉE DU CONCERT (SANS ENTRACTE) : ENVIRON 1H20.

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L’ŒUVRE

Pascal Dusapin (1955)O Mensch! – Inventaire musical non raisonné de quelques passions nietzschéennes

I. O Mensch! Gib acht!

II. Ein Spiegel ist das Leben

III. Ehrgeiz

IV. Der Wanderer

V. Das eherne Schweigen

VI. Zürnt mir nicht

VII. Premier interlude

VIII. Heiterkeit

IX. Was geschieht?

X. Auf Höhen

XI. Ehrgeiz (2)

XII. Deuxième interlude

XIII. Das Nachtlied

XIV. Das Wort

XV. Desperat

XVI. Troisième interlude

XVII. Das nächtliche Geheimnis

XVIII. Lied des Ziegenhirten

XIX. Quatrième interlude

XX. An Richard Wagner

XXI. Ehrgeiz (3)

XXII. „Die fröhliche Wissenschaft”

XXIII. Wer hier nicht lachen kann…

XXIV. Seine Gesellschaft zu finden wissen

XXV. Aus der Tonne des Diogenes

XXVI. Ruhm und Ewigkeit

XXVII. Still!

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Textes : Friedrich Nietzsche.

Composition : 2008-2009.

Commande : Théâtre des Bouffes du Nord.

Création : le 15 novembre 2011 au Théâtre des Bouffes du Nord (Paris)

par Georg Nigl (baryton) et Vanessa Wagner (piano).

Éditeur : Salabert.

Durée : environ 70 minutes.

C’est sous l’égide de cette photographie en noir et blanc prise un soir d’hiver en 1994 à Barcelone que Pascal Dusapin composa presque inté-gralement son O Mensch!. Terré dans l’ombre, l’appareil photo au poing, se peut-il qu’il poursuivît ce soir-là un double de lui-même, la forme mystérieuse et inconnue de son destin ? Car cette silhouette tronquée qui s’éloigne vers le point de fuite, le long de la rue bordée d’une flaque, c’est probablement lui : l’homme qui marche, le Wanderer dont les errances solitaires enfanteraient bientôt des chants mélancoliques.

Lorsque le baryton Georg Nigl demanda à Pascal Dusapin de lui écrire quelques lieder pour ses récitals, le compositeur accepta derechef. Nombreux sont les artistes lyriques à lui proposer régulièrement des com-mandes, mais avec Georg Nigl, dire quelque chose, c’est le faire. D’abord parce que leur récente collaboration sur les opéras Faustus, the Last Night (2006) et Passion (2008) avait déjà scellé entre eux une amitié artistique incroyable. Et puis il y a la question fondamentale du désir : « Georg est de ces chanteurs qui produisent en vous une inspiration artistique telle qu’il vous donne envie de passer à l’acte par le geste créatif », explique le compositeur. C’est alors en lecteur assidu de Nietzsche qu’il compose, déambulant à travers les poèmes du philosophe allemand qu’il choisit au hasard de ses lectures, sans but précis. Au lieu des « quelques » lieder dont la durée ne devait pas dépasser huit minutes, il écrira finalement plus d’une heure de musique : O Mensch! était né.

Comment qualifier cette œuvre au demeurant si singulière ? O Mensch! semble être de celles qui échappent par bonheur à toute espèce de catégorisation. Un cycle de lieder ? Un opéra de chambre ? Un oratorio ? Un peu et rien de tout cela au fond. Pour comprendre, il suffit de lire le sous-titre de l’œuvre, indicatrice de son essence : O Mensch! est un

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© Pascal Dusapin

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« inventaire musical non raisonné de quelques passions nietzschéennes ». Il n’y a qu’un fou de littérature pour écrire un pareil titre… Pascal Dusapin s’amuse ici avec goût à faire son propre inventaire à la Perec, en réfère à l’écriture fleuve d’une Gertrude Stein (qui lui inspira To Be Sung en 1992-1993), convoque encore l’esprit des jeux de mots oulipiens.

Il y a aussi les « passions nietzschéennes » – histoire d’un homme traversé par des sentiments contraires allant de la mélancolie la plus sombre à la bouffonnerie la plus caricaturale. Pascal Dusapin a insufflé dans O Mensch! la question de sa propre mélancolie, mais aussi celle, direc-tement liée, du corps. Victime de « crises de corps » dans sa jeunesse épileptique, la composition est aussi pour lui une tentative de réappro-priation d’un corps jadis dérobé à soi. Avec Georg Nigl, il va donc cher-cher à faire revivre ce corps, à le faire parler à nouveau, à le décharger de la maladie pour mieux le charger d’affects : « Georg m’inspire parce qu’il est habité par des forces contradictoires. Il est un peu comme la sphère armillaire de Ptolémée avec ses sept anneaux concentriques qui tournent continuellement dans des sens contraires. C’est quelque chose que je ressens moi-même en permanence et c’est pourquoi Georg est pour moi un corps expérimental. Il est mon corps. »

Organique, viscérale, la musique va ainsi chercher le geste qui doit en quelque sorte la parachever. Pascal Dusapin poursuivra l’écriture de son œuvre sur la scène du Théâtre des Bouffes du Nord, au moment de la création d’O Mensch! en 2011. Continuant d’expérimenter le corps, il poussera Georg Nigl à chercher constamment l’inconfort de la posture, de sorte que le mouvement contraire à la position naturelle soit vecteur de tension, et donc d’invention.

« Composer de la musique, c’est gérer des espaces de sens », nous dit Pascal Dusapin. La musique d’O Mensch! est ainsi fondamentalement dramatique, au sens premier du terme. Elle ouvre un espace rendant pos-sible le théâtre dans sa forme même. L’écriture s’auto-réverbère, les notes se font écho les unes aux autres, les valeurs longues dilatent le temps… Et puis il y a les silences, la voix qui suspend son souffle, comme si l’écriture crépusculaire de Nietzsche s’était transmuée ici en un chant du fragment. Mais chacun de ces fragments demeure la partie d’un tout

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dont la construction est absolument consciente. Pascal Dusapin a beau être un Wanderer, il n’en reste pas moins un architecte qui pense struc-ture et espace. Ses errances poétiques restent solidement charpentées.

Le 29 juin 2009, un mois jour pour jour après que Pascal Dusapin com-mença d’écrire O Mensch!, naquit Anton, son dernier enfant. Il avait seulement deux jours lorsque, veillant dans la chambre d’hôpital, le com-positeur le prit dans ses bras pour calmer ses pleurs et lui improvisa une berceuse, la première musique qu’il ait jamais entendue hors du ventre de sa mère. À ce moment-là, sans le savoir, Pascal Dusapin était en train de lui chanter ce qui allait devenir la dernière mélodie d’O Mensch!, achevé quelques mois plus tard. Soufflées dans un murmure par le Wanderer installé au piano, ces quelques notes ont les tendres accents d’une quié-tude retrouvée. Un silence profond entoure enfin l’homme et son chant intra-utérin comme un son mutique de l’espace, une enveloppe sourde propice à la gestation, à la germination. Et lentement, tandis que nous redevenons enfants, la berceuse d’Anton nous enfonce dans la nuit, comme cet homme qui marche sur la photographie.

Sonia Hossein-Pour

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Pascal DusapinC’est à l’âge de dix-huit ans que Pascal Dusapin découvre Arcana d’Edgard Varèse. Il sait désormais que sa vie se confondra avec la composition musicale. De 1974 à 1978, il suit les cours de Iannis Xenakis, qu’il perçoit comme le dépositaire contemporain de Varèse. Ses premières pièces, Souvenir du silence (1975) et Timée (1978) trouvent l’écoute et le soutien des compositeurs Franco Donatoni et Hugues Dufourt. En 1977, il remporte le prix de la Fondation de la Vocation et en 1981 celui de la Villa Médicis où il écrira Tre Scalini, Fist et Niobé. Il écrit ensuite Assaï pour le ballet de Dominique Bagouet, grande rencontre humaine et artistique. En 1986, il s’en-gage dans l’aventure de son premier opéra, écrit en étroite collaboration avec l’écrivain Olivier Cadiot, Roméo & Juliette. La création aura lieu simulta-nément à l’Opéra de Montpellier et au Festival d’Avignon, suivie d’une tournée à l’étranger. Pascal Dusapin relie dès lors sa passion littéraire à ses œuvres lyriques. Ainsi naîtront Medeamaterial d’après Heiner Müller, créé à la Monnaie de Bruxelles en 1991, To be sung d’après Gertrude Stein, créé en 1994 au Théâtre des Amandiers à Nanterre, et en 2003 Perelà, Uomo di fumo, d’après Aldo Palazzeschi, à l’Opéra Bastille. Il écrit le livret de ses deux opéras suivants, Faustus, The Last Night, créé

à la Staatsoper de Berlin en 2006, et Passion, inspiré par le mythe d’Orphée, créé au Festival d’Aix-en-Provence en 2008 et repris à la Monnaie en 2012. Suivra le cycle de lieder sur des textes de Nietzsche O Mensch!. Poursuivant sa mise en abyme des héros antiques, Pascal Dusapin s’attaque au livre réfé-rence de Heinrich von Kleist pour son dernier opéra, Penthesilea, créé en mars 2015 au Théâtre de la Monnaie à Bruxelles et dont la création fran-çaise a eu lieu à l’Opéra du Rhin en septembre 2015, dont il tire également une suite pour soprano et orchestre, Wenn du dem Wind…, créée au Suntory Hall de Tokyo en août 2014 et reprise à la Philharmonie de Paris en mars 2015. Entrelacées dans l’écriture de ses opéras, de nombreuses pièces ont vu le jour dont sept quatuors à cordes, d’autres partitions vocales – La Melancholia, Granum Sinapis, Dona Eis –, Sept Études pour piano, À Quia – concerto pour piano –, sept solos pour orchestre – Go, Extenso, Apex, Clam, Exeo, Reverso et Uncut. Un nouveau cycle pour orchestre est en cours, inspiré par la nature. Morning in Long Island en sera le premier élé-ment, suggéré par les formes du vent. Il a été créé en 2010 par l’Orchestre philharmonique de Radio France sous la direction de Myung-Whun Chung. Parmi les dernières créations de Pascal Dusapin, on peut aussi citer un concerto

LE COMPOSITEUR

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pour violon, Aufgang, commandé par le violoniste Renaud Capuçon, et une pièce pour piano et six instruments, Jetzt genau!. Son concerto pour vio-loncelle, Outscape, écrit pour Alisa Weilerstein, a été créé en mai 2015 par le Chicago Symphony Orchestra. Son double concerto At Swim-two-birds, écrit pour la violoniste Viktoria Mullova et le violoncelliste Matthew Barley, a été créé le 30 septembre 2017 par l’Orchestre philharmonique de la Radio des Pays-Bas avant d’être repris par l’Orchestre du Gewandhaus de Leipzig, l’Orchestre National de France, le London Philharmonic Orchestra et le Seattle Symphony Orchestra. Pascal Dusapin est distingué par de nombreux prix, honneurs et récompenses, dont

le titre de commandeur dans l’ordre des Arts et des Lettres en 2003, le Prix Cino del Duca en 2005, le Dan David Price en 2007 et le titre d’Académicien à la Bayerische Akademie der Schönen Künste la même année, qui le voit aussi occuper le fauteuil de la Chaire artistique au Collège de France, second compositeur après Pierre Boulez à accéder à cette institution. Il tirera de cette expérience et de ses conférences un livre, Une musique en train de se faire (édité au Seuil). En 2010 et 2011, il est professeur invité à la Musikhochschule de Munich. Les œuvres de Pascal Dusapin sont publiées aux Éditions Salabert (Universal Music Publishing Classical).

LES INTERPRÈTES

Georg NiglQue ce soit dans le rôle de Wozzeck à la Scala de Milan ou dans des cantates de Bach avec Luca Pianca, Georg Nigl charme immanquablement le public comme la presse par sa présence sin-cère et passionnée. Sa compréhension profonde de la partition, sa familiarité avec l’univers théâtral, ses talents rhé-toriques et son jeu particulièrement expressif font de lui l’un des barytons les plus recherchés de la scène inter-

nationale. Plongé dès l’enfance dans l’univers musical, Georg Nigl se pro-duit sur des scènes prestigieuses en tant que soprano solo des Wiener Sängerknaben. Ses études avec Hilde Zadek nourrissent alors largement son inspiration et préparent sa future carrière. L’interprétation sensible qu’il donne de ses rôles et sa palette vocale aussi riche qu’expressive lui valent d’être engagé par les meilleures maisons d’opéra : Bolchoï de Moscou, Li

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Staatsoper de Berlin, Bayerische Staatsoper de Munich, Théâtre des Champs-Élysées, Niederlandse Opera d’Amsterdam, festivals de Salzbourg, d’Aix-en-Provence, Triennale de la Ruhr ou Wiener Festwochen. Il collabore avec d’éminents chefs d’orchestre, parmi lesquels Daniel Barenboim, Michael Boder, Teodor Currentzis, Daniele Gatti, Daniel Harding, Nikolaus Harnoncourt, Thomas Hengelbrock, René Jacobs et Kent Nagano, ainsi qu’avec les met-teurs en scène Andrea Breth, Frank Castorf, Hans Neuenfels, Johan Simons, Dmitri Tcherniakov, Sasha Waltz et Robert Wilson. Interprète remarqué de nombreuses créations mondiales, Georg Nigl joue également un rôle d’inspirateur ou de moteur dans la com-position et la publication d’œuvres d’artistes tels que Friedrich Cerha, Pascal Dusapin, Georg Friedrich Haas, Wolfgang Mitterer, Olga Neuwirth et Wolfgang Rihm. Son répertoire de musique de chambre couvre un large spectre allant du baroque au contem-porain en passant par le classicisme viennois. Il se produit régulièrement avec Alexander Melnikov, Andreas Staier et Gérard Wyss. Son dernier enre-gistrement, Bach privat, a obtenu un Diapason d’or en novembre 2017. Cette saison, il chante entre autres Wozzeck à la Staatsoper de Hambourg sous la direction de Kent Nagano, le rôle-titre d’Il Prigioniero mis en scène par Andrea Breth au Théâtre de la Monnaie de Bruxelles et à la Staatsoper de Stuttgart, ainsi que O Mensch! de

Pascal Dusapin à la Philharmonie de Paris et à Strasbourg. De nombreux récitals et concerts le conduisent dans des villes comme Vienne, Cologne et Barcelone. Georg Nigl enseigne à la Musikhochshule de Stuttgart depuis 2014. Le magazine Opernwelt l’a nommé chanteur de l’année 2015.

Sébastien VichardSébastien Vichard a étudié le piano et le pianoforte au Conservatoire de Paris (CNSMDP). Membre de l’Ensemble intercontemporain, il est profondément engagé dans l’interprétation et la diffu-sion de la musique contemporaine, se produisant en soliste au Royal Festival Hall de Londres, au Concertgebouw d’Amsterdam, au Festival de Berlin, à la Philharmonie de Cologne, au Suginami Kôkaidô à Tokyo ou encore à la Cité de la musique-Philharmonie de Paris. Il est professeur de piano au CNSM de Lyon. Le disque distribué par Harmonia mundi dans lequel il accom-pagne Alexis Descharmes dans les œuvres pour violoncelle et piano de Franz Liszt a été élu Diapason d’or de l’année 2007.

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Un musée pour vivre la musique.E X P O S I T I O N S • C O N C E R T S Q U O T I D I E N S • A C T I V I T É S E N F A M I L L E

M U S É E D E L A M U S I Q U E

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