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MARS 2017 De manière générale, le terme sérénade signifie musique du soir, par opposition à aubade musique de l’aube. Dans un sens plus strict, il s’agit d’un concert de voix et d’instrument donné la nuit sous la fenêtre d’une personne à qui on veut rendre hommage. C’est ainsi qu’il faut comprendre le mot serenata au XVIII e siècle. Au siècle suivant, dans le domaine instrumental, une oeuvre peut indistinctement être qualifiée de divertimento, nocturne ou sérénade. Mozart tend à appliquer plus particulièrement le titre de sérénade à des partitions de sept ou huit mouvements pour grand orchestre d’abord. La promotion de la symphonie devait barrer la route, à la fin du XVIII è siècle, au genre plus relâché de la sérénade qui deviendra une oeuvre plus confidentielle. Photo Pascal Dusapin PROGRAMME Mozartiana Wolfgang Amadeus MOZART (1756-1791) Petite musique de nuit Concerto pour violon n°5 Piotr Ilyitch TCHAIKOVSKI (1840-1893) Sérénade pour cordes Julien SZULMAN, violon et direction Durée des œuvres : Petite Musique de nuit (20’), Concerto (31’), Tchaïkovski (28’) Julien Szulman - Violon et Direction © Marc Roger / ONPL Espace culturel René Cassin SAMEDI 18 MARS 2017 20H30 FONTENAY-LE-COMTE www.onpl.fr Saison 2016 2017

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mars 2017

De manière générale, le terme sérénade signifie musique du soir, par opposition à aubade musique de l’aube.

Dans un sens plus strict, il s’agit d’un concert de voix et d’instrument donné la nuit sous la fenêtre d’une personne à qui on veut rendre hommage. C’est ainsi qu’il faut comprendre le mot serenata au XVIIIe siècle. Au siècle suivant, dans le domaine instrumental, une oeuvre peut indistinctement être qualifiée de divertimento, nocturne ou sérénade.Mozart tend à appliquer plus particulièrement le titre de sérénade à des partitions de sept ou huit mouvements pour grand orchestre d’abord. La promotion de la symphonie devait barrer la route, à la fin du XVIIIè siècle, au genre plus relâché de la sérénade qui deviendra une oeuvre plus confidentielle.

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PROGRAMME

Mozartiana

Wolfgang Amadeus MozArt (1756-1791)Petite musique de nuitConcerto pour violon n°5

Piotr Ilyitch tchAIkovskI (1840-1893)Sérénade pour cordes

Julien szulMAn, violon et direction

Durée des œuvres : Petite Musique de nuit (20’), Concerto (31’), Tchaïkovski (28’)Julien Szulman - Violon et Direction

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NPL

Espace culturel René CassinsamEdi 18 maRs 201720h30

FontenAy-le-coMte

www.onpl.fr

Saison2016 2017

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Wolfgang Amadeus MozartPetite Musique de nuit,

sérénade n°13 en sol majeur k.525Allegro - Romanze (Andante) - Menuetto

(Allegretto) - Rondo (Allegro)

De la genèse de cette célèbre sérénade pour deux violons, alto, violoncelle et contrebasse, on ignore tout. Datée du 10 août 1787, elle est exactement contemporaine de la Plaisanterie musicale en fa majeur KV 522, avec laquelle elle forme une paire. L’inscription Eine kleine Nachtmusik (litté-ralement « Une petite musique de nuit ») portée par Mozart sur son catalogue signifie à proprement parler « Un bref nocturne » ou « Une brève musique à jouer la nuit ». Cette inscription ne doit donc pas être considérée comme un titre, ce qu’elle n’a pas manqué de devenir. L’œuvre nous est parvenue en quatre mouvements, mais elle en avait à l’origine cinq, avec en deuxième position un premier menuet. Ce mouvement manquant n’a jamais été retrouvé, ou du moins identifié, et on ignore si c’est Mozart ou un autre qui le fit disparaître pour obtenir une sorte de symphonie miniature. De toute façon, on imagine mal cette œuvre autrement qu’en quatre mouvements. On la joue de nos jours soit avec un orchestre à cordes, soit avec un seul instrument par partie : Mozart avait probablement en tête la seconde solution. C’est une suite de petites pièces où l’on trouve toute la perfection du style de Mozart et qui contiennent d’exquises inventions notamment les modulations de l’Allegro et du Rondo. C’est une des œuvres les plus célèbres de Mozart. La Petite Musique de Nuit ne finit d’exhaler ses charmes. Pourquoi y résister ?

Wolfgang Amadeus Mozartconcerto pour violon et orchestre n°5

en la majeur k.219Allegro aperto - Adagio - Tempo di minuetto

Le Concerto en la majeur K.219 appartient à la série des concertos écrits en 1775.En 1773, revenu de trois voyages en Italie, Mozart était devenu maître de chapelle de l’archevêque de Salzbourg, Colloredo. Des commande diverses, comme l’opéra La Finta Giardiniera (La fausse Jardinière), des œuvres de circonstances sont écrites à cette époque. Au nombre des devoirs de sa charge, le jeune Konzertmeister devait remplir, outre les fonc-tions de compositeur et d’organiste, celle de violon solo. Voilà sans doute une des raisons de la profusion des concertos pour violon de 1775 dont ceux en sol, en la et en ré sont les plus populaires.Le Concerto en la, l’un des plus joués de Mo-zart, a été composé en décembre 1775. On y trouve à plusieurs endroits les traces du concerto grosso ou de la symphonie concer-tante avec instrument obligé, notamment dans certains tutti où le soliste - qui prend le nom de violon principal dans la partition - double les premiers violons.Daté du 20 décembre 1775, ce concerto combine l’expressivité de celui en sol n°3 avec la plénitude mélodique de celui en ré n°4, et s’impose par un dialogue soliste-orchestre et un travail thématique plus poussés que jamais. Comme pour les quatre précédents, on ignore à quelle occasion Mozart destina le Concerto n°5 en la majeur. Dans l’Allegro aperto initial, l’orchestre - avec ses énergiques arpèges ascendants débouchant sur de brusques décharges - réussit à créer dès l’abord un

double sentiment d’attente et de surprise qui se maintiendra par la suite : par exemple à l’entrée du soliste, qui commence non pas par une tournure mélodique, mais par une sorte d’improvisation en récitatif accompagné (Adagio de six mesures) pour ensuite revenir au tempo de base. Le soliste énonce alors une mélodie toute nouvelle, quoique non sans rapports rythmiques avec les premières mesures ! Suit un Adagio en mi majeur, chant intime se chargeant peu à peu de mélancolie avant de retrouver sa limpidité d’origine. D’au-cuns l’ont rapproché de l’air de Belmonte (Acte 1) de L’Enlèvement au sérail. Cette page est nettement plus étendue que les mouvements lents des quatre concertos précédents. Le vaste Tempo di Minuetto tenant lieu de finale a donné à l’ouvrage son surnom de “Concerto turc”. Il passe en son début, comme l’Allegro aperto initial, d’un sentiment de superbe nonchalance évoquant quelque attente à une succession de décharges incisives du soliste. Comme les mouvements correspondants des deux concertos antérieurs, ce finale est un rondo soudain interrompu par un épisode contrasté. Le refrain et les premiers épisodes adoptent un rythme élégant de menuet de cour. L’épisode central en mineur (l’interruption) est unique dans toute la production concertante mozartienne. Par sa fougue, sa véhémence, ses rythmes de

“czarda” hongroise et ses relents de musique tzigane, il tranche sur l’ampleur mélodique du concerto en la dans son ensemble. Elle-même de forme rondo, cette “interruption” est bien plus longue que celles des finales des concer-tos n°3 et n°4 : elle constitue ici un épisode à elle seule. Ses accents, et notamment ses sauts incisifs vers l’aigu, sont empruntés au style “turc” de l’époque, souvent pratiqué, non

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sans éléments parodiques, aussi bien par Gluck, les frères Haydn, Grétry et beaucoup d’autres que par Mozart lui-même. Il semble qu’en l’occurrence, Mozart se soit plus précisément inspiré du mouvement correspondant - dans la même tonalité de la majeur et mineur - de la Symphonie concertante pour violon, violoncelle et orchestre Wb. C 15 de Johann Christian Bach (1735-1782), tout juste publiée à Paris.

Piotr Iliytch tchaïkovskisérénade pour cordesen ut majeur op.48

1 Pezzo in forma di sonatina - 2 Valse - 3 Élégie - 4 Final : Tema russo

Au cours de la seconde moitié du xIxe siècle, le terme de “sérénade” fut repris par plusieurs compositeurs souhaitant ainsi rendre hommage à l’esprit classique, le style “galant”, tout en préservant une forme de liberté de composi-tion, entre musique de chambre et musique symphonique. Le divertissement redevint un genre noble à l’instar des partitions de Mozart et surtout des sinfonias italiennes. Dvorak, Brahms et Suk pour les sérénades les plus connues, mais aussi Sibelius, Novak, Bruch, Elgar, Wolf, Karlowicz et, du côté des musiciens russes, Balakirev, Kalinnikov, Glazounov, Glinka, entre autres, furent inspirés par l’idée de la sérénade. La partition en Ut majeur de Tchaïkovski entre dans ce cadre même si elle évoque davantage l’univers de la symphonie que celui du divertis-sement baroque. L’œuvre fut composée entre le 9 septembre et le 23 octobre 1880 en même temps que l’Ouverture 1812, une commande pour laquelle Tchaïkovski n’éprouva guère de plaisir. Il affirma que la Sérénade était un hommage à Mozart pour lequel il éprouvait une véritable vénération. Sept ans plus tard, en 1887, il composa d’ailleurs une Quatrième Suite pour orchestre qu’il dénomma « Mozartiana ». Tchaïkovski avait hésité avant de choisir la forme

définitive de la pièce. Dans un premier temps, il pensa à un quintette à cordes ou bien à une symphonie. Dans son esprit, le terme de séré-nade pouvait laisser croire qu’il s’agissait d’un pastiche alors que les emprunts spécifiques à la danse et au chant russes sont à la source même de l’écriture musicale. Le manuscrit porte une indication révélatrice de sa démarche : « Plus l’effectif de l’orchestre à cordes sera nombreux, plus cela correspondra au désir de l’auteur ». La Sérénade demeura l’une des partitions pré-férées de Tchaïkovski au point qu’il écrivit à sa protectrice Nadeshda von Meck : « Cette œuvre a surgi d’une profonde expérience émotionnelle, c’est pourquoi elle possède quelques vertus véritables […] Lorsque je compose, mes pen-sées vont vers vous surtout dans les passages puisés dans les profondeurs de mon cœur. Je sais que personne n’est susceptible d’y réagir avec autant de sensibilité que vous ».Le premier des quatre mouvements s’ouvre Pezzo in forma di Sonatina (Morceau en forme de sonatine) en ut majeur. Par la suite, il laisse place à un Andante non troppo puis à un Allegro moderato. Ce thème à la fois austère et solennel lancé par toute la puissance des cordes rappelle l’écriture brillante et dense du classicisme français. Trois autres thèmes sont développés dans la partie principale, Allegro moderato. Le mélange composite des styles, entre un hommage à la musique vénitienne baroque et à de discrets rappels de rythmes tziganes est surprenant.La Valse, tempo di moderato en sol majeur évoque les pas de danse du Lac des Cygnes, mais aussi de Casse-Noisette puis La Belle au bois dormant. Trois épisodes composent cette pièce d’une grande finesse d’écriture. Elle s’ouvre sur un Dolce e molto dont le premier temps est presque estompé, ce qui confère à l’ensemble du mouvement un charme étrange.L’Élégie en ré majeur s’ouvre à la manière d’une

méditation religieuse (Larghetto elegiaco). Son lyrisme et l’emploi si particulier du chromatisme dans les premières mesures pourraient être attribués à Wagner. Puis, c’est à nouveau l’esprit de la danse qui s’impose comme s’il s’agissait d’un adagio de ballet. La coda prend une ampleur symphonique, réunissant les deux premières idées thématiques du mouvement. Enfin, on assiste à un retour au premier climat méditatif.Le Final - Tema russo en sol puis en ut majeur, cite le thème du premier mouvement avant de présenter deux nouvelles idées au caractère russe plus affirmé, un Andante puis un Allegro con spirito. Tchaïkovski avait puisé son inspiration dans son propre recueil des Cinquante Chants populaires russes pour piano à quatre mains qu’il avait composés entre 1868 et 1869. Les 28e et 42e pièces servent de trame au finale. Le premier thème évoque par son rythme dense et syncopé la magnificence orchestrale de la Quatrième Symphonie (1878). Le second est une robuste danse paysanne dans laquelle le jeu des cordes fait allusion aux sonorités de la balalaïka. Tchaïkovski dédia la Sérénade pour cordes à l’un de ses amis, Ludwig-Karl Albrecht (1844-1899), violoncelliste et profes-seur au Conservatoire de Moscou. Créée le 21 novembre 1880 au Conservatoire de Moscou au cours d’une audition privée, la Sérénade fut donnée pour la première fois en public à Saint-Pétersbourg, le 18 octobre 1881 sous la direction du compositeur et chef d’orchestre tchèque Eduard Napravnik. En Russie, ce fut un triomphe. Ailleurs, l’œuvre ne connut le succès que beaucoup plus tardivement. À l’occasion de la création de la partition à Vienne, le célèbre critique Edouard Hanslick ne put résister à tremper sa plume dans le fiel : « Le final est une grossière danse paysanne russe dont le thème minuscule pirouette avec monotonie sur lui-même comme une toupie ». Stéphane Friédérich

Julien szulman Violon et DirectionLauréat de nombreux concours internationaux – en particulier celui de Genève et du Long-Thibaud, à seulement 20 ans - le jeune violoniste français Julien Szulman partage sa vie de musicien entre des concerts avec orchestre, en musique de chambre et son nou-veau poste de violon solo à l’Orchestre National des Pays de la Loire (ONPL) ainsi que l’enseignement (il a été assistant à la Hochschule Hanns Eisler à Berlin et est actuellement professeur à Paris).En soliste, il joue avec l’Orchestre National de France, l’Orchestre Philharmonique de Liège, l’Orchestre de Cannes, l’Orchestre Phil-harmonique du Théâtre San Carlo à Naples, la Camerata de France, l’Orchestre du CNSM de Paris, l’Orchestre National des Pays de Loire, l’Orchestre de Bretagne. Il se produit tant en France qu’à l’étranger : Théâtre des Champs-Elysées, Salle Gaveau, Auditorium de Radio France, Théâtre du Châtelet, Victoria Hall à Genève, à Shanghai, au Chamber Music Hall de Séoul. Il est l’invité de festivals réputés tels que Amadeus à Genève, l’Orangerie de Sceaux, Sully, Saint-Riquier, Sisteron, Festival de Pâques à Deauville, Festival de Cordes-sur-Ciel…

Passionné de musique de chambre, il joue régulièrement avec François Dumont (récemment, ils ont suivi ensemble un cursus de sonate dans la classe de Pierre-Laurent Aimard (mention TB à l’unanimité) et donne des concerts en compagnie de grands musiciens tels que Marielle Nordmann, Patrice Fontanarosa, Bruno Pasquier, Jean-Marc Phillips, Xavier Phillips, Anne Queffélec… Il participe aux master-classes de quatuors avec le Quatuor Julliard, Robert Mann, Nobuko Imai, Pamela Frank, Sadao Harada et, chaque année, depuis 2007, à l’International Music Academy – Switzerland dirigé par Seiji Ozawa.Révélation classique de l’ADAMI 2007, il a également été lauréat de la Fondation Groupe Banque Populaire, du Mécénat Musical Société Générale 2008-2009 et de la Fondation Oulmont.Julien Szulman débute le violon à l’âge de 5 ans et poursuit ses études musicales à Tours et à Paris avec Suzanne Gessner et Patrice Fontanarosa. Il obtient son DFS au CNSM de Paris mention Très bien à l’unanimité en juin 2006. Il poursuit ensuite ses études avec Jean-Jacques Kantorow et Pierre-Laurent Aimard en cycle de perfectionnement au CNSMDP. Après un Konzertexamen à la Hochschule Hanns Eisler de Berlin dans la classe de Stephan Picard, il suit actuellement un 3è cycle (DAI) au CNSMDP. Il s’est également enrichi au contact de violonistes de renom tels que Michèle Auclair, Laurent Korcia, Michaël Frischenschlager, Ana Chumachenco, Donald Weilerstein, Kolja Blacher, Pamela Frank.Il porte également un fort intérêt aux mathématiques : titulaire d’une licence, il a été lauréat des Olympiades académiques et du Concours Général..

© Jean-Baptiste Millot

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Le financement de l’Orchestre National des Pays de la Loire est assuré par :Le Conseil Régional des Pays de la Loire – Le Ministère de la Culture (Direction Régionale des Affaires Culturelles)

La Municipalité de Nantes - La Municipalité d’Angers – Le Conseil Général de la Loire-Atlantique Le Conseil Général du Maine-et-Loire – Le Conseil Général de la Vendée.

Saison2016 2017

En septembre 1971, l’Orchestre Philharmonique des Pays de la Loire donnait ses premiers concerts à Nantes et à Angers sous la direction de Pierre Dervaux. Créé à l’initiative de Marcel Landowski, directeur de la musique au Ministère de la Culture, cet orchestre original était constitué de la réunion de l’orchestre de l’opéra de Nantes et de l’orchestre de la Société des Concerts Populaires d’Angers. Ainsi, depuis l’origine, cet orchestre présente la particularité d’avoir son siège dans deux villes avec sa centaine de musiciens répartis par moitié à Angers et à Nantes.Pierre Dervaux fut son premier directeur musical. Il lui imprima d’emblée une « couleur française » marquée par les enregistrements de Vincent d’Indy, Henri Rabaud et Gabriel Pierné.Cette orientation fut poursuivie par Marc Soustrot qui lui succéda pendant dix-huit ans, de 1976 à 1994. Avec lui l’orchestre fit de nombreuses tournées ( USA, Pologne, Roumanie, Italie etc. ).Le Néerlandais Hubert Soudant, directeur musical de 1994 à 2004, donna à cet orchestre de nouvelles bases, privilégiant le répertoire classique viennois ( Mozart, Haydn, Beethoven ) et élargit son audience. L’orchestre devint « national » en 1996 et donna des concerts en Allemagne, en Hongrie, à Salzbourg et en Chine.Le Brésilien Isaac Karabtchevsky devient le quatrième directeur musical en septembre 2004. Dès son arrivée, il crée, à côté de l’orchestre, un chœur amateur afin d’élargir le répertoire aux grandes œuvres vocales et aux oratorios et de nouer un lien plus fort entre l’orchestre et le public.

Isaac Karabtchevsky privilégie le grand répertoire de la fin du xIxe siècle et du début du xxe siècle ( Tchaïkovski, Mahler, Stravinski, Bartók ).Sous sa direction, l’orchestre a effectué une tournée triomphale en Allemagne ( mars 2006 ). L’ONPL a donné en avril 2008 trois concerts en Chine sous la direction d’Alain Lombard suivis d’une dizaine de concerts au Japon dans le cadre de La Folle Journée de Tokyo.En septembre 2010, le chef d’orchestre américain John Axelrod est nommé directeur musical de l’Orchestre Na-tional des Pays de la Loire. Les programmes proposés par John Axelrod sont à son image : Ouverts sur le Monde ! En février 2011, sous sa direction, l’ONPL a animé la soirée des Victoires de la musique classique et du jazz à la Cité des congrès de Nantes et, en mai 2012, la soirée de gala des International Classical Music Awards (ICMA).En février 2013, Pascal Rophé est choisi pour succéder à John Axelrod. Pascal Rophé est directeur musical en titre depuis septembre 2014. Né à Paris, Pascal Rophé apporte depuis plusieurs années une contribution importante aux grandes œuvres du répertoire d’orchestre, de Wolfgang Amadeus Mozart à Claude Debussy en passant par Franz Schubert et Richard Wagner.Aujourd’hui, l’Orchestre National des Pays de la Loire est l’un des orchestres connaissant la plus forte audience en Europe. Il bénéficie du soutien financier du Conseil régional des Pays de la Loire, du Ministère de la Culture, des Villes de Nantes et d’Angers et des Départements de Loire-Atlantique, Maine-et-Loire et Vendée.

L’Orchestre National des Pays de la LoirePascal Rophé directeur musical

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