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Patrimoine

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Présentation du patrimoine haut-saintongeais

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Le patrimoine suscite un intérêt tout particulier depuis quelques années. Notion figée, il est devenu un élément vivant de notre existence et l’on se sent redevable en le préservant.Témoin de notre passé, il nous permet de donner un sens à notre présent. Inépuisable, il peut être archéologique, rural, maritime, ethnologique, naturel, oral ou vestimentaire.Plus de 130 églises et chapelles, des châteaux, des lavoirs, des puits, des fontaines, des objets mobiliers d’autrefois, vous attendent en Haute-Saintonge…

PATRIMOINE

LE PATRIMOINE RELIGIEUX

GERMIGNAC

ST-MÉDARD

ST-GEORGES-DES-AGOÛTS CLÉRAC

Le patrimoine saintongeais est varié : des belles fermes saintongeaises aux maisons à pans de bois, la diversité ne manque pas, à l’image de son paysage. Mais il est un élément commun à l’ensemble du territoire, l’art roman.Chaque village possède son église, nichée au cœur des maisons sur lesquelles elle semble veiller. De destructions en reconstructions, d’agrandissements en restaurations, elles nous sont parvenues jusqu’au XXIe siècle, plus belles de leur histoire. Nous rappelant parfois, par les marques de pierre, que cette terre paisible de Haute-Saintonge a été mise à mal par les guerres et les conflits et qu’elles sont alors devenues refuges.Erigées par des artisans anonymes, décorées par des artistes inconnus, elles gardent jalousement leurs secrets. Cependant laissez-vous guider sur ces promenades romanes, vous découvrirez au cours d’un voyage de neuf circuits en Haute-Saintonge, certains de leurs mystères.

L’art du vitrail se révèle dans cette brochure. Vous apprendrez un métier passionnant, où se mêlent le fer, le feu et la lumière.

Pour compléter votre découverte du patrimoine roman de Haute-Saintonge, vous pouvez vous procurer cinq autres brochures thématiques, disponibles gratuitement dans tous les offices de tourisme de Haute-Saintonge :

Promenades Romanes

Invitation à visiter un patrimoine artistique souvent inconnu mais pourtant séduisant. Ce document vous emmène également sur la route des retables.

Brochure qui vous permettra de trouver les clefs d’interprétation des graffiti de l’église de Moings, datant vraisemblablement de 1130-1140.

Laissez-vous guider dans un itinéraire de messages mystérieux, de traces discrètes que des anonymes ont gravé dans la pierre.

Carnet de route des graffiti

Les chemins de l’art sacréLes vitraux

Les graffiti de l’église de Moings

HÔPITAL DES PÈLERINS - PONS

Chapiteaux et ModillonsInvitation au voyage à travers le temps, à la réflexion sur l’histoire humaine et une facette originale de nos églises, à découvrir absolument.

BUSSAC-FORÊT

PATRIMOINE

Des énigmes entraîneront les enfants sur les traces de l’art roman. Accompagnés des deux mascottes, Pierre et Archi, les plus jeunes emboîteront les pas des bâtisseurs médiévaux et découvriront les mystères cachés d’édifices romans de la Haute-Saintonge : Allas-Bocage, Boresse-et-Martron, Bussac-Forêt, Champagnolles, Marignac, Moings, Rouffignac et St-Eugène

AVENTURE ROMANE

Voici un jeu familial à pratiquer sur place grâce aux fiches-jeux :Pour jouer sur place et découvrir les secrets des églises, des fiches-jeux sont disponibles dans tous les offices de tourisme de Haute-Saintonge.

Des informations permettent de découvrir les trésors et les activités à pratiquer aux alentours des édifices et de mettre en place de véritables circuits.

Pour jouer à Aventure Romane, retrouvezPierre et Archi sur : www.aventure-romane.fr

Le réseau des villages de pierres et d’eau a pour vocation de faire découvrir la richesse du patrimoine avec les bâtis remarquables et l’eau dans les villages de Charente-Maritime. L’eau sous toutes ses formes : océan, estuaires, fleuves, marais, sources, étangs...

Un village de Haute-Saintonge a obtenu cette distinction : Clion

LABEL VILLAGES DE PIERRES & D’EAU

Parmi les curiosités du village : l’église st-André, le Pont des Ânes, le lavoir communal, le petit hameau de St-Paul avec sa chapelle et sa source qui alimente la fontaine st-Fort, le four à pain et le pigeonnier à la Métairie de Lansac (privée), les ponts de pierre à Fontaine, à Garreau et dans le bourg, le pont de Tende, le Château de Lussac (privé), la Métairie du Breuillet (privée), le vieux logis du bourg, le logis du Maine Breuil (privé), le chemin du marais, le Pré Douzin et le Musée artisanal et rural.....

Pour vous aider à partir à la découverte du village, munissez-vous des brochures suivantes

:

ST-PAUL MUSÉE ARTISANAL ET RURAL

Brochure du label «À la découverte de la Charente-Maritime intime»

Brochure communale «Clion-sur-Seugne»

Brochure «Musée artisanal et rural»

TABLES, PUPITRES ET TOTEMS DE LECTURE

Depuis plusieurs années, la Haute-Saintonge a implanté devant ses églises des pupitres de lecture pour les personnes qui n’auraient pas en leur possession, lors de leur visite, les brochures présentées un peu plus haut. Ces éléments de lecture vous permettront de compléter une découverte architecturale des lieux. La Haute-Saintonge a aussi maillé son territoire de tables de lecture ou d’orientation, qui vous donnent les clefs d’interprétation de sites exceptionnels de Haute-Saintonge : à la Maison de la Forêt de Haute-Saintonge à Montlieu-la-Garde, au château de Montguyon, sur la voie romaine à la limite des communes de Neulles et Neuillac, à Port-Maubert et à Beaumont à St-Fort-sur-Gironde, à Port-Vitrezay à St-Sorlin-de-Conac, à l’église de St-Eugène, aux pieds des moulins à vent sur la colline des Sept Moulins à St-Germain-de-Vibrac, sur la butte de Jauriac à Expiremont, au moulin d’Arthus à Ste-Lheurine, à Léoville au-dessus de l’aire de loisirs, dans le jardin archéologique à Chadenac, le parvis de l’église de Jonzac....

MONTGUYON MAUBERT - ST-FORT-SUR-GIRONDEEXPIREMONT

PATRIMOINE

LE PATRIMOINE CIVIL

La Haute-Saintonge compte presque autant de châteaux, manoirs et logis que d’églises. On l’ignore trop souvent, car nombre d’entre eux sont cachés, blottis dans un bois ou dans un repli de terrain et très souvent ce sont des propriétés privées. Ils témoignent d’un passé riche et de la situation frontalière de la Haute-Saintonge avec l’Aquitaine, pendant la guerre de Cent Ans et les guerres de Religion.Une légende raconte que Dieu avait ordonné à Saint-Pierre de disposer les châteaux en France. Il en avait un plein sac. Il posa d’abord les châteaux autour de Paris, les châteaux de la Loire, les manoirs bretons... À la fin de la journée, il était épuisé, mais il en restait un plein fond de sac, alors il déversa le tout sur la Saintonge.

DONJON DE PONS

Au détour de villages chaleureux, cette route bucolique vous entraînera sur les lieux qui ont fait l’art de vivre, l’histoire et le prestige de la Saintonge : châteaux, abbayes, villes, musées...

CHÂTEAU DE JONZAC CHÂTEAU DE BEAULON

Envie d’escapades champêtres... Désir d’inattendu...

Poussez une des portes des sites d’exception de la Route des Trésors de Saintonge.

En Haute-Saintonge, trois sites sont sur la route des Trésors de Saintonge et d’Aunis :Le donjon de Pons

Le château de JonzacLe château de Beaulon et ses fontaines bleues à St-Dizant-du-Gua

Laissez-vous surprendre par la magie des Trésors de Saintonge et d’Aunis.

Pour vous guider dans la découverte du château de Montendre :

la nouvelle brochure gratuite

vous pouvez la trouver dans tous les offices de tourisme de Haute-Saintonge

FOCUS SUR : LA CARRIÈRE ST-GEORGES - LE-FOUILOUX Site de lecture du paysage, mémoire du patrimoine économique

Bienvenue sur le site de lecture du paysage de la Carrière Saint-Georges !Aménagé par la Communauté de Communes de la Haute-Saintonge en 2015, ce sentier de découverte offre différentes clés de lecture d’un paysage pour le moins surprenant qui est aussi un lieu de mémoire économique, marqueur important de notre territoire.Situé en pleine nature, il a été largement façonné par la main de l’homme du fait de l’exploitation de deux richesses locales : la forêt et l’argile.Nous sommes ici au cœur du massif forestier de la Double Saintongeaise qui couvre le canton des trois monts (Montendre, Montlieu-la-Garde et Montguyon). Peuplé essentiellement de pins maritimes, il s’étale sur 30 000 hectares.Nous sommes aussi dans le bassin argilier des Charentes, délimité au nord par Barbezieux (16), au sud par Coutras (33), à l’ouest par Montendre et à l’Est par Chalais (16). Partie intégrante du vaste bassin argilier d’Aquitaine, il se caractérise par la présence d’argile kaolinique d’une grande pureté minéralogique, très fine, riche en alumine, un produit rare et de qualité offrant de nombreux débouchés industriels.

Pour vous guider dans la découverte du site de lecture du paysage de la Carrière Saint-Georges vous pouvez vous procurer dans tous les offices de tourisme de Haute-Saintonge la plaquette «À la découverte des carrières d’argile : Saint-Georges, Touvérac, Guizengeard» et «Terre Blanche».

PATRIMOINE

LE PATRIMOINE DE PAYS

Constitué de constructions souvent modestes, parfois remarquables, mais toujours de charme, le patrimoine de pays offre aux regards attentifs un témoignage sur la vie quotidienne et le savoir-faire des anciens…Ce qui constitue l’attrait d’une région, c’est la manière de construire, les matériaux employés respectant les traditions anciennes lorsqu’il s’agit de patrimoine de pays.Puits, fontaines, lavoirs, moulins à eau et à vent, ponts, halles, fours à pain, de potiers, de tuiliers, maisons à pans de bois et torchis, pigeonniers, dépendances des maisons, petites cabanes, chapelles, musées des métiers anciens, tout cela compose des itinéraires au cours desquels vous allez vous familiariser avec la Haute-Saintonge.

ST-GEORGES-ANTIGNAC

FONTAINES-D’OZILLAC

MOULINARD - NEUVICQ

HALLES DE JONZAC

Leur fût cylindrique, construit en pierre et moellons, repose sur une motte qui constitue une terrasse. Percée de deux portes opposées et d’une petite baie, la tour enferme un escalier permettant d’accéder aux meules.La toiture conique, couverte de bardeaux de châtaignier, est l’ensemble qui abrite l’arbre moteur. Celui-ci, porteur des ailes et du grand rouet, permet l’action de rotation à l’intérieur du moulin. Cette rotation permet à son tour d’actionner les meules. De la petite baie que vous apercevrez sur la partie conique de la toiture, surgit «le guivre», la grande perche en chêne qui descend jusqu’au sol et qui sert à faire tourner le toit et à mettre ainsi les ailes au vent. Les ailes, lorsqu’elles sont déployées, sont également légèrement inclinées, afin d’obtenir une prise au vent maximale. Les moulins à vent ne sont jamais isolés dans le paysage, vous pouvez les admirer sur toutes les collines, les crêtes de coteaux bordant à l’ouest l’estuaire de la Gironde.Typologiquement, ils appartiennent à la génération des moulins-tours, dont peu sont encore en état de marche. Depuis plusieurs années, un regain d’intérêt pour les moulins est apparu, ce qui a permis à la Haute-Saintonge de voir ses moulins faire l’objet de restauration grâce à des initiatives privées, communales ou intercommunales.

LES MOULINS À VENT

LES MOULINS À EAUComme l’indique leur nom, ces moulins étaient entraînés par la force de l’eau. Un bras artificiel de rivière, appelé bief ou biau, en saintongeais, passait sous la bâtisse et actionnait la roue à aubes qui entraînait l’ensemble du mécanisme. La bâtisse, toujours située dans un environnement remarquable et bien entretenu, est constituée en moellons avec des ouvertures petites et rares. L’intérieur, lui, est curieux : le mécanisme réglé, comme une horloge, obéissait au doigt et à l’oeil du meunier affairé, qui ne cessait de contrôler l’approvisionnement du grain, la qualité de la farine, la vitesse de la rotation et ainsi de suite, dans une ambiance de poussière, de bruit et d’odeur que l’on ne rencontre plus.Les moulins à eau de Haute-Saintonge n’avaient pas pour seule vocation la fabrication de farine, mais aussi d’huile et d’électricité.

LES HALLES

Pôles de vie communautaire, les halles jouaient un rôle important dans les bourgs et les villages, où s’effectuaient les échanges de toutes sortes de marchandises. Elles avaient un rôle social et économique manifeste. De vastes halles à la charpente portée par des poteaux en bois ou des piliers en pierre occupaient jadis le centre de certains bourgs.Il ne subsiste aujourd’hui que très peu d’exemples de ces marchés couverts typiques du patrimoine de Haute-Saintonge. Souvent détruites ou abandonnées, ces halles furent parfois remplacées au XIXe siècle par une architecture de fer de style Baltard ou Eiffel.

LES LAVOIRS ET LES FONTAINES

Selon la richesse des communes, on rencontre différents types de lavoirs. Ils peuvent être couverts, agrémentés de pans de bois ou de murs maçonnés de forme rectangulaire ou ovale.Le lavoir est un lieu traversé par l’eau vive d’une fontaine ou d’une rivière, couvert ou non, avec quelques marches de pierre ou un bassin rectangulaire.La plupart des lavoirs de Haute-Saintonge ont été construits vers la fin du XIXe siècle. Les femmes, souvent isolées dans leurs foyers, se retrouvaient pour accomplir la besogne fastidieuse : le rinçage du linge. L’eau, bien entendu, n’alimentait pas encore les maisons. Les lavoirs résonnent encore de leurs échanges verbaux et de leurs plaisanteries qui donnaient à la «bughée» (lessive en saintongeais) son atmosphère récréative.

PONTS MÉDIÉVAUX ET PASSAGES À GUÉAfin de faire traverser leurs marchandises et leurs animaux, les Anciens ont construit de multiples passerelles enjambant les différents cours d’eau de Haute-Saintonge. Édifiées à l’aide de dalles verticales et horizontales, elles sont le plus souvent datées du Moyen-Âge.

PATRIMOINE

MAISON DE LA FORÊT FOUR À PAIN - COULONGES

BOIS

CERCOUX

BOIS - PONT DE JAGOINE

LES PUITS

Jadis, toutes les maisons rurales possédaient un puits, seul moyen de s’approvisionner en eau potable. Il était tantôt commun à plusieurs habitations et dès lors placé sur un dégagement de la voie publique, tantôt rattaché à une exploitation. Tout d’abord, on appelait le sourcier, afin de localiser la source. Le puisatier pouvait alors commencer son travail. La construction de forme ronde était maçonnée pratiquement jusqu’à la nappe phréatique, qui pouvait se trouver à une vingtaine de mètres, avec des encoches sur les côtés pour y descendre. L’orifice du puits était surmonté d’un mur construit en moellons, coiffé d’une margelle sur laquelle reposait un système de pompage rudimentaire, le bonhomme, poulie suspendue à un treuil et protégée par un petit toit. Les puits des fermes allongées, simples dans leur conception, n’étaient jamais très éloignés de la maison. On les trouve parfois adossés au bâtiment. Certains sont placés à l’intérieur d’édicules en pierre, soigneusement appareillés et couverts de maçonneries en forme de dôme.

LES FOURSQue ce soit pour la fabrication du pain, de tuiles ou de briques, vous pourrez découvrir en Haute-Saintonge un grand nombre de fours. Jusqu’au début du XXe siècle, on trouve un four à pain pratiquement dans tous les foyers. C’est un lieu de vie où l’on se rassemble une fois par semaine, à plusieurs familles parfois, pour pétrir et cuire le pain si précieux. Selon les nombreux matériaux trouvés sur place, briques, tuilleaux, moellons et pierres de taille, les fours n’ont pas tous le même aspect, mais ils gardent toujours un fonctionnement identique.

LES HABITATIONSLa richesse patrimoniale de la Haute-Saintonge est telle que l’on peut retrouver sur son territoire plusieurs types d’habitations.Typiques des Charentes, la ferme allongée et la ferme carrée protégée par son portail, sont visibles dans toute la campagne saintongeaise. Durant l’âge d’or du cognac au XIXe siècle, de nombreuses maisons bourgeoises en pierre de taille ont été construites. De cette époque datent aussi la plupart des constructions administratives (mairies, écoles publiques...) ou d’ouvrages de voiries (ponts).Les maisons à pans de bois et torchis, sont présentes dans le sud de la Haute-Saintonge (forêt de la Double Saintongeaise) : au village des «Bonnins» à La-Barde et une reconstitution de maisons à la Maison de la Forêt de Haute-Saintonge à Montlieu-la-Garde.Il faut aussi savoir parfois pousser les portes de ces habitations, car elles disposent d’éléments architecturaux plus humbles, mais qui font tout le charme de ces constructions et réhaussent l’intérêt de l’ensemble : fenêtres, portes, charpentes, épis de faîtages, corniches, girouettes....

Pour vous guider dans la découverte du petit patrimoine de pays de Haute-Saintonge, vous pouvez retrouver dans tous les offices de tourisme de Haute-

Saintonge la brochure gratuite :

«Son patrimoine et ses jardins»

OZILLAC - PONT GUINGAN

MONTGUYON

PATRIMOINEPATRIMOINE

LE PATRIMOINE ARCHÉOLOGIQUE

MONTGUYON MONTENDREJardin archéologique - CHADENAC

À travers de nombreuses études, il apparaît clairement que la présence humaine est fort ancienne en Haute-Saintonge, remontant au Paléolithique inférieur, et qu’elle est d’envergure. En effet, l’abondance des vestiges mis au jour prouve l’importance de cette implantation humaine largement favorisée, semble-t-il, par des caractères naturels attractifs et une richesse du sous-sol.Région de basses terres légèrement ondulées, la Haute-Saintonge offre des terrains calcaires riches en grottes et abris et un important réseau hydrographique, avec la Seugne, mais aussi les innombrables rivières et ruisseaux qui serpentent au fond des petites vallées. Ces éléments ont fait de la Haute-Saintonge un endroit privilégié pour l’habitat de l’homme préhistorique, ce qui explique les nombreux vestiges remontant aux époques lointaines de la Préhistoire.

VILLA GALLO-ROMAINE - JONZAC VOIE ROMAINE - NEULLES-NEUILLAC

Conquise par Jules César en -58/50, la Gaule est maintenue sous l’autorité romaine jusqu’au milieu du Vème siècle après Jésus-Christ. La Paix Romaine va donner naissance à la civilisation gallo-romaine. Celle-ci se traduit par la mise en place d’un réseau routier renforcé, reliant les anciennes villes aux nouvelles agglomérations, irriguant l’ensemble du territoire et notamment les villae, véritables domaines d’exploitations ruraux. À Jonzac, l’un de ces établissements est fouillé depuis 2003, sous l’égide du Service d’archéologie départementale, et permet de comprendre la vie quotidienne à la campagne ainsi que l’activité économique qui en découle grâce aux productions agricoles et viticoles. Peu à peu, l’architecture romaine remplace les constructions de terre et de bois. Dans notre département, les voies principales traversent Saintes ( Mediolanum santonum).

- À la brochure en vente au moulin à eau de chez Bret à Jonzac, dans les Offices de Tourisme de Jonzac, de Mirambeau, de Montendre, de Montguyon, de Pons, de St-Genis-de-Saintonge, à la Maison de la Vigne et des Saveurs à Archiac, à la Maison de la Forêt de Haute-Saintonge à Montlieu-la-Garde et au Pôle-Nature de Vitrezay à St-Sorlin-de-Conac.

Au Moyen-Âge, la Haute-Saintonge fait partie intégrante de la Saintonge. De nombreux vestiges et plus particulièrement des cimetières mérovingiens ont été mis au jour sur l’ensemble du territoire.

BORNE ROUTIÈRE - CONSAC

LUTRIN EXPLICATIF - JONZAC

Les récents travaux d’aménagements du parvis de l’église st-Gervais et st-Protais de Jonzac en témoignent avec la découverte de sarcophages. C’est plus d’une centaine d’entre eux qui ont fait l’objet d’une fouille en 2009, conduite par le Service d’archéologie départementale du Conseil Général de la Charente-Maritime. Cette nécropole, datée des XIIème-XIIIème siècles, est une découverte importante sur le plan historique et culturel, et permet de tisser un lien chronologique entre la villa gallo-romaine du Moulin de chez Bret et le château de Jonzac.

Trois lutrins explicatifs sont installés sur le parvis afin de vous éclairer sur les découvertes des fouilles.

«La Villa gallo-romaine de Jonzac»Partir à la découverte de la Villa gallo-romaine de Jonzac grâce :

- À l’exposition permanente ‘’La villa gallo-romaine de Jonzac : un domaine agricole et viticole du Ier au VIIème siècle’’ Au moulin de chez Bret - Visite libre et gratuite - Renseignements : 05 46 48 49 29

- Aux visites gratuites tous les mardis et jeudis à 10h30, du mardi 5 juillet au mardi 30 août (sauf mardi 14 juillet).

En vente : 4€- Aux visites gratuites lors des 33ème Journées Européennes du Patrimoine, sur le thème “Patrimoine et citoyenneté», le samedi 17 et le dimanche 18 septembre de 10h à 12h et de 14h à 18h.

PATRIMOINE

CHANTIERS D’INSERTION RESTAURATION DU PETIT PATRIMOINE

Les chantiers d’insertion restauration du petit patrimoine existent depuis sept ans. Ils sont soumis à l’approbation et aux prescriptions des Bâtiments de France qui apportent appui et conseils pour la réalisation des travaux. De plus, cette action est validée et soutenue par la Direction Départementale du Travail de l’Emploi et de la Formation Professionnelle. En Haute-Saintonge, les commissions Patrimoine-Culture et Économie sociale de la Communauté des Communes de la Haute-Saintonge travaillent en collaboration pour accompagner le projet dans la partie technique et le suivi socio-professionnel. Il a ainsi permis à plusieurs personnes en difficulté, hommes et femmes, de participer à des activités intéressantes et valorisantes, tout en bénéficiant d’une formation complémentaire et d’un accompagnement social. C’est aussi l’occasion de révéler des vocations pour certains. Ces personnes sont actuellement divisées en deux équipes et ont effectué de nombreux chantiers sur tout le territoire de la Haute-Saintonge. Un lavoir, un mur, un presbytère, un monument aux morts etc… ont ainsi pu retrouver leur état d’origine.

EXEMPLE D’UN CHANTIER D’INSERTION RESTAURATION DU PETIT PATRIMOINE : RECONSTRUCTION DE LA FAÇADE DU LOGIS AU CHÂTEAU DE MONTENDRE

CHANTIERS INTERNATIONAUX DE JEUNES VOLONTAIRES

Depuis 1996, différents chantiers internationaux de jeunes volontaires voient le jour en Haute-Saintonge durant tout l’été. Organisés en collaboration avec l’association Solidarités Jeunesses, leur but est de remettre en valeur et en l’état le patrimoine naturel ou bâti. Ces chantiers regroupent en général 12 à 15 personnes ayant entre 18 et 25 ans et venant potentiellement de 60 pays.Durant 2 à 3 semaines, ils vont faire l’apprentissage de la vie collective (menée en autogestion), le groupe choisit lui-même l’organisation du travail, des loisirs, des tâches quotidiennes. C’est un travail d’utilité locale, d’environ 30 heures par semaine, ayant trait le plus souvent à de la maçonnerie sur du petit patrimoine bâti (puits, lavoir etc…) ou des travaux d’environnement (entretien de sentiers, de rivières etc…). C’est aussi l’expression d’une citoyenneté active à travers la démarche volontaire de chacun des participants, la mise en pratique de solidarités, l’utilisation du dialogue et de l’évaluation comme mode de résolution des conflits. C’est enfin et surtout, un espace d’échanges et de rencontres, entre les jeunes du chantier et la population locale, qui apporte à chacun une richesse d’ouverture, de découverte de soi et des autres, de régions, de coutumes et cultures. Renseignements : 05 46 49 08 34

Si vous désirez avoir connaissance de la liste des chantiers d’insertion restauration 2016, afin d’y faire un petit tour, veuillez, téléphoner au 05 46 48 12 11, les membres des équipes ainsi que leurs encadrants se feront une joie de vous accueillir pour vous donner des explications sur la nature et la réalisation des travaux.