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-arrivant à Cannes ù /j h. 55, g'arrêtant a Gagnes, Anlihcs et Golfe-Juan. Un truiu partant de Nice à 6 li. soir, arrivant à Cannes à 7 h. 01, s'arrêtant a 'toutes les gares. Un train partant de Nico à y h. 3. r >soir ( arrivant a Giinnes a 10 h. :<o soir, s'arre- tant à Cannes, Anlibes cl Golfe-Juan. Un train partant de Nice à 11 li- 10 B ° ir - arrivant à Cannes à minuit 1^ mat., s ar- rêtant a toutes les gares. # Un train partant de Niée à minuit 3J mat., arrivant à Cannes à 1 h. 17, s arrê- tant à Anliln's et Golfe-Juan. K«(n: Canm's et les Arcs Un train partant de Cannes à 10 h. 29 soir, arrivant aux Arcs à n h. 55, s arrê- tant à Saint-Raphaël et Fréjus. Entre Cannes et Grasse * Un train partant de Grasse à midi 10 -goir, arrivant à Cannes à midi 46, s'arrt- tant a toutt'H les gares, (sauf à la Boeca). Suicide d'un ouvrier peintre Le nommé Jacques Tagliano, 34 ans, peintre décorateur, actuellement sans travail et ayant épuisé ses ressources, s'est donné'la mort, hier soir, vers 8 heures et demie, dans la modeste chambre qu'il occupait au n° 5 de la rue des Jardins, en se tirant un coup de revolver à la tempe droite. Au bruit de la détonation, les voisins sont accourus et ont trouvé l'infortuné étendu sur lesol, tenant encore dans sa main droite crispée, le revolver dont il s'était servi pour accomplir sa fata- le détermination. Tous les soins qui lui -ont été donnés ont été inutiles. Tagliano était mort sur le coup. M. Ségur, commissaire de police du deuxième arrondissement, et son secré- taire, M. Vidal, avisés, accompagnés du doclour Véniel, médecin légiste, se sont rendus sur les lieux pour procéder à l'enquête réglementaire. L'homme de l'art n'a pu que constater le décès. Le cadavre a été transporté à la mor- gue de l'hôpital, aux fins d'inhumation. Une réflexion d'un étranger. Cocher, vite chez un marchand de vins 1 ' Le cocher moule lestement sur son siè- ge, met en marche son attelage, qui lon- ge la rue d'Antil>es et s'engage eu-suile dans une nie transversale. Le marchand de vins est là, la voilure s'arrête, le monsieur descend et enlre, dans le magasin. 11 donne un coup d'oeil et on comprend qu'il est satisfail. C'est f qu'il trouvera de quoi régaler ses amis parisiens venus à Cannes pour assister aux fêtes du Carnaval. Son choix fait il remonte en voiture et, s'adressant au bon aulomédon, il dit : II n'v a que les rochers qui connaissent les lionnes adresses. 11 faut dire que le marchand do vins n'était autre que la Maison « Aux Vins d'Italie », nie Macé. Le jus de tabac pour les horticul- teurs. M. A. ïluramly, président de la Cham- bre de Commerce de Nice, a reçu du mi- nistre du Commerce le télégramme sui- vant 1 « En réponse à la dépêche que vous avez bien voulu m'adresser relativement aux réclamations des horticulteurs de la région qui n'ont pas encore pu obtenir délivrance jus tnbac de Manufacture de Nifce, ai *>nisi immédiatement de vos ré- clamations le ministre des Finances, qui m'a avisé qu'ayant approuvé la nouvelle réglementation "du la vente de ce produit, expéditions nicotine partiront commence- ment semaine prochaine. » Pareil télégramme a élé envoyé par M. l Maurice Uouvier, sénateur des Alpes-Ma- ritimes, confirmant le fait cr dessus. Casino de Cannes, T, me. liusw. Demain dimanche, à l'occasion des fê- tes du Carna\al cl de suite après la re- traite aux llarnbeaux, représentation de gala. Troupe formidable composée de : Fauvette, la reine de la diction; Les Sil- vas, 'inmpiers portugais; 1 lie lierais, acrobates sauteurs; Tabler, comique typi- que; $pa)ding>J)un, dames sur patins; Lola Solïères, chanteuse à voix; Morel, chanteur de genre el la troupe lyrique. lin cas de mauvais temps, matinée: à 2 heures i, avec le même spectacle. Certificat d'aptitude pédagogique. M. Asquicr, iiHiluteur à Cannes, cl Mme Hobin, institutrice priVée- à Cannes, ont subi, avec succès, les épreuves écri- tes au cerlilicat d'aptitude pédagogique. Yachting. Le joli (•leain-yuclil Rannudi est arri- au port avant-hier, el B'est amarré à la jetée AlbcrL-lùlouard pour y faire un long séjour. Blessés en travaillant. Hier, nous avons relevé les accidents suivants parmi tes travailleurs : i° Trigann: Adrien, employé, contu- sions au pied gauche par chute de. voiture. 3 0 Grinialdi Jean-Baptiste, menuisier, blessé à l'index gauche par chute sur une vitre. 3° Kmeh'na François, garçon de maga- sin, blessé avi pouce gauche en heurtant un clou. /j° Raymond Marceliin, chef de cuisine, contusion h l'épaule droite par glissade dans l'escnlicr de la cuisine. L'incapacité de travail sera de lu jours à un moi? pour chacun deces ouvriers. . T Dimanche AVKKIVK \ Tripe mode de Caen KOYALE J Ecrcvisses eu Buisson Après le Véglione, Soupers Péché d'Eve II faut croire que le besoin de se pur- ger, de si; d*':lerger les entrailles, est sin- gulièrement impérieux, car, partout, et toujours, depuis qu'il a pris conscience de lui-inc'mc, L'homme s'est évertué, de mil- le façons diverses, à le satisfaire. Et ce qui est vrai dans lVspace est éga- lement vrai dans le temps — en ce sens que l'usage de purgatifs date de la plus liante antiquité. Un papyrus du quatorzième siècle avant Jésus-Christ, déposé au Musée de Berlin, atteste que les Êypliens de l'époque des Pharaons n'avaient rien, de ce chef, a en- vier aux Parisiens de l'époque de Chanle- cler. Quant aux Chinois, deux mille ans avant l'rrc chrétienne, ils employaient dé- jà, pour le môme office, en outre de la rhubarbe el de cerlaines herbes exotiques, l'éponge grillée, dont la partie non diges- tive servait a réveiller la torpeur de l'in- testin, tandis que l'iode, à l'étal de com- binaison organique, jouait le rôle de dé- puratif. Ce n'était pas déjà si bôle. Mais — (( plus fort que- ca », comme dit Gavroche la « purge » remonte peut- iHrc au Paradis terrestre. Une légende ano- nyme el burlesque du moyen Age préten- dail, en tout cas, que le fruit défendu, la fameuse pomme payée si cher par notre grand'mère Eve, n'était autre chose qu'un drastique violent. Jéhovah avait tendu un piège à ses créatures, aqui, naturellement, une fois lii faille commise, i) fui impossi- ble dVn dissimuler les malodorantes con- séquences (Docteur Iîerlhe, « Histoire de la Purgation ») ! Tel aurait été le premier exemple. « his- torique » des suites funestes que coirvpor- \o l'abus des purgatifs. Ce nedevait pas, hélas 1 être le dernier. Il devait me 1 me ar- river un moment où cet abus allait être dé- noncé comme un u danger social ». Lisez plu In t le troublant réquisitoire publié par un maître autorisé entre tous, par le doc- teur Burlureaux, professeur au Val-dc- Grace (1) ! Kn dépit de l'intransigeance peut-ûtre un peu excessive de ses conclusions, le docteur Burlureaux n'a pas tout à fait tort. Qu'il soit utile, parfois même nécessai- re, de récurer l'intestin et de ne pas lais- ser s'accumuler dans ce cloaque un trop fort stock de, matières encombrantes, toxi- ques ou même infectieuses, c'est la une vérité de bon sens, sur laquelle il paraît inutile d'insister. Point n'est besoin d'être ferré sur lii physiologie pour comprendre qu'il est du plus haut intérêt de ne pas lai^.-er indéfiniment en contact avec de tel- les « horreuj-s » un organe vivant, dont les parois, également vivantes, perméables et vulnérables, sont nécessairement solidaires du reste de l'organisme, auquel les relie le double réseau des vaisseaux sanguins et du système nerveux. Il faut à tout prix « to be or not to be I » — se débarrasser de celle lie, de peur qu'elle nefinissepar altérer le calice. Cela même est si vrai que la Nature a préventivement tout disposé au sein de l'économie, pour que l'élimination du poison s'opère régulièrement, au fur et à mesure que, en raison même du jeu de la nutrition, il s'élabore. Tout un sys- tème de muscles et de glandes exerce si- multanément, à cet effet, sur les résidus inutiles du bol alimentaire, une action mé- canique et une action chimique qui doi- vent aboutir à leur évacuation : par ici la sorliel Seulement, ce n'est qu'à la condition que l'organisme fonctionne normalement et qu'un ordre irréprochable y règne. Or, l'or- giiaismc est en équilibre instable a la mer- ci du inoindre accident. Il suffit d'un rien d'un coup defroid, d'un écart ou d'une erreur de régime, d'un ralentissement de la nutrition, d'une intoxication bénigne, d'une faute vénielle contre l'hygiène, pour que l'appareil gastro-intestinal, provisoi- rement détraqué ou paralysé, refuse ses services. Alors, c'est la constipation cette ma- lencontreuse infirmité dont tous, jusques et y compris les poètes eux-mêmes, qui se flatteraient en vain d'être de « purs esprits» e! les petite dames éthérées, nous sommes, avons été ou serons, peu ou prou les vic- times. Quant aux conséquences de la constipa- tion, elles sont trop connues pour qu'il soit nécessaire d'en évoquer le lamentable tableau. Qu'il me suffise de rappeler qu'el- les sont, depuis les hémorroïdes, l'érythe- me polymorphe, toute la gamme des érup- tions cutanées, en passant par la dysespsie la migraine, l'hépatite, etc. jusqu'à la grande névrose et à la lypémanie sans parler de cette complication, la plus fré- quente, mais non pas la moins fâcheuse, <|iii s'appelle l'entérite. Voyez-vous maintenant, pourquoi, en tout temps el en tout lieu, les hommes, s'înspirant d'ailleurs (le. l'exemple des ani- maux, qui logent à la même enseigne, ont été hantés par l'Apre souci de In purge li- bératrice ? Le malheur est que la plupart des pur- gatifs, sans en excepter (bien au contrai- re) les purgatifs à la mode, sont des [mi- sons ou des quasi-poisons. Presque tous, jusques et y compris ceux qui se dissimu- lent, sous de rassurants pseudonymes bal- néaires ou végétaux, sont des drastiques terribles, et font sur 1rs muqueuses l'effet t (1) Un danger Social La l'vrgation. d'un vésicatoirc. Cen'est même presque ja- mais, en fin de compte, que cette causti- cité qu'on exploite. Autant dire que cha- que purgation est un commencement d'empoisonnement, qui, sans danger en soi, finit, quand il se répète souvent, par jouer un vilain tour au patient. Neuf fois sur dix, par exemple, l'enté- rite muco-membraneuse, qui est si souvent une conséquence de la constipation, s'en- gendre de l'abus de purgatifs, destinés à combattre laconstipation. C'est un cercle vicieux. Comment en sortir ? Longtemps le problème parut insoluble. Il n'a pas fallu, pour tourner la difficulté, moins de la science et de l'ingéniosité de M. Châtelain, h; savant spécialiste, auquel nous devions déjà l'Urodonal, cette in- comparable panacée du rhumatisme. M. Châtelain a créé le Jubol, dont il est à peine question de signaler les vertus, à la fois si originales et si merveilleuses, aux lecteurs du Littoral, de Cannes. D'où provient la constipation ? s'est de- mandé M. Châtelain. De la paresse de l'in- testin. D'où provient la paresse de l'intes- tin ? De l'insuffisance ou de l'altération des sécrétions qui commandent normale- ment ses réaction?. Il doit donc être possible de relever l'in- testin du péché de paresse, de réamorcer ses fonctions, de le <i rééduquer », en 1111 mot, suivant le terme dont s'est servi le docteur Frankel, en présentant le Jubol à l'Académie des Sciences de Paris, soit en lui fournissant artificiellement les stimu- lants qui lui font défaut, et dont les prin- cipaux sont l'extrait biliaire et les extraits des diverses glandes dont les sucs coopèrent à l'achèvement du travail digestif, soit en excitant les mouvements péristaltiques el vermiculaires, soit en précipitant la dé- composition des excréta. Tel est précisément le rôle du Jubol, qui contient, je le répète, en outre de l'ex- trait biliaire, une quantité proportîonnelle- j ment tirée, de tous les extraits glandulai- j res gastro-intestinaux (autrement dit la ! quintessence de l'énergie digestive inlégra- j le), associés à l'agar-agar, mucilages, iner- : te tiré des algues marines, dont l'action lé- : nilive et lubrifiante suffirait à elle seule, dans la plupaarL des cas, à vaincre sans 1 douleur la résistance des entrailles les plus indisciplinées. C est une simple remise des choses en l'état, un simple rétablissement de l'ordre du for intérieur, accidentellement pertur- bé. C'est un fuit d'une telle évidence que dans l'entérite elle-même, le Jubol fait merveille par simple rééducation de l'in- testin. La communication à l'Académie de médecine du docteur Thibonneau en a ap- porté la preuve absolue. Voilà l'antinomie résolue I Voilà l'huma- nité nantie en lin du médicament idéal, après lequel elle courait vainement... de- puis IKden, où le perfide serpent (qui n'est pas pour rien l'emblème des apothicaires) l'avait si méchamment induite en erreur I Tout cela, je l'ai dit déjà dix fois. Mais ces choses-là méritent d'être répétées à sa- tiété pour que nul n'en ignore ! EMILE GAUTIER. P. S. — Le Jubol est en vente dans tou- tes les bonnes pharmacies et aux Labora- toires du Jubol, 207, boulevard Pereire, Paris. La boîte, franco, 5 francs ; la cure de rééducation de l'intestin (traitement complet de six mois de la constipation la plus tenace et de l'entérite), 27 francs, franco ; union postale et colonies, franco 5 fr. 5o et 3o fr. Refuser toute imita- tion inefficace. Seul le Jubol a servi aux expériences cliniques citées dans les com- munications aux sociétés savantes. Dépôts à CANNÉS : Crozet, 11 place de l'Hôtel de Ville. ATTIRES : Cuillin. ; Hégina Hôtel Bernascon ; 500 chambrrs avec eau chaude et froide. 150 salles de bains Dernier luxe et confort. J. M. UKRNASCON, propriétaire. MX-I.FS-BAINS 7731 A NICE La pente fatale Quelques pus sur la pente fatale et, si une action énergique ne vous arrête, c'est la course rapide vers l'irréparable. Le -x!\ juillet 190I), Mme Savel, villa du Clésio, 20, Avenue Mirabeau, à Nice, nous disait : « II y a trois ans, à la suite de cou- ches, j'ai commencé à ressentir des dou- leurs dans tout le corps ; en me levant, j'étais raide, courbaturée, j'avais le jam- bes faibles. La nuit je ne pouvais faire un mouvement sans souffrir et souvent j'a- vais des cauchemars ; j'avais des maux de tète, des étourdisemesnts, des maux d'es- tomac. Quand j'esayais de faire mon mé- nage, j'étais tout de suite fatiguée. J'étais désolée et je n'ai repris courage qu'après avoir pris des Pilules Fosler pendant quel- ques jours ; je sentais mes douleurs deve- nir plus supportables, j'étais plus forte. J':ii continué le traitement et en peu de temps, j'étais aussi bien portante que pos- sible. » Le 5 janvier 1910, Mme Savel ajoute : K C'est toujours avec plaisir que je parle des Pilules Fosler, car je leur dois de ne plus souffrir des terribles maux de reins qui m'avaient torturée pendant trois ans. » Le mal de dos, le gonflement des articula- tions, la sensation de pesanteur dans les côtés, la faiblesse et l'abattement général, souvent accompagnés d'urines troubles et difficiles, indiquent que les reins sont at- teinls. Les Pilule Koster, rendant aux reins leur pouvoir dti débarrasser le sang de tou- tes les impuretés qui encombrent la cir- culation, ramènent tout l'organisme à son état normal. Toutes pharmacies. (Hxigcr la signature « James Fosler »). 3 fr. 5Q. la boîte, 19 fr. les si\ ou franco contre mandat : Spécia- lités Fosler, IL Binac, pharmacien, 25, rue Saint-Ferdinand, Paris. Cyclistes... NE PAYEZ PAS UNE ENVELOPPE VÉLO QUELCONQUE DE 14 A 20 FRANCS QUAND L'ENVELOPPE A TRINGLES MICHELIN SE TROUVE CHEZ TOUS LES BONS AGENTS ET NE SE VEND QUE DIX FRANCS MICHELIN NE FABRIQUE QU'UNE SEULE QUALITÉ BULLETIN FINANCIEB Ce a3 févrie iyi 1. A part les valeurs industrielles russes toujours en vedette, le marché dans son ensemble çst calme, surtout dans !a se- conde partie de la séance. Les avis de Londres et de New-York sont sans gran- de signification. Clôture plus lourde. Notons donc la Maltzof à i855 et 1870. Hartmann à 765. Toula à /176, et au Par- quet la Sosnowice à i/|34 et Bakou à 7/1'!. Les autres groupes sont moins agités. Fonds d'Ktals sans changements apprécia- bles afnsi que les Sociétés de Crédit. Bon- ne tenue, de nos Chemins de Fer qui con- servent leurs dernières avances. Aux transporta, cours à peu près stationnai res, faiblesse de la Tbomson-Houston à 81/1. Le Rio est lourd à 1728. En Banque, endehors des industrielles russes, il n'y a à noter qu'une nouvelle avance du Platine à 7/iii. Cours station- nai n<9 dans les autres groupes. Au sujet de l'emprunt Extérieur â % or ifjio de la République d'Haïti. Les rond Liions de la répartition montrent quel brillant accueil le public a réservé à ces obligations. Au surplus ce n'a été une surprise pour personne. Ces obli- gations apparaissent, en effet, comme un placement très avantageux. Garanties par des taxes dont le recouvrement est confié à la Banque Nationale de la République d'Haïti, elles donnent un revenu qui, au taux d'émission de !\!\o. frs 5n atteint 5.65 pour cent. Elles doivent donc se classer dans les portefeuilles non seulement en raison <lu ce rendement élevé mais aussi en prévision de la plus-value que com- porte la marge laissée par le taux d'émis- sion. Suivant avis de la Chambre. Syndicale | des Agents de Change de Paris, les obli 1 - | gâtions /( ^ % de la Caisse Hypothécaire ; Argentine, émises le 3i janvier dernier | avec le succès que nous avons constaté, i sont, à parlilr du a/j courant, admises à j la cote officielle. On sait que ces titres émis à 48ofrs rapportent aa<i.5o nets d'impôts, paya- j blés par semestre les 1er janvier et 1er ! juillet et sont remboursables au pair en ; 5o ans. ' Nous apprenons d'autre part que les opérations foncières de la Caisse Hypo- thécaire, favorisée par la situation privi- légiée que cel Etablissement a su acqué- : rïr dans la République Argentine, y ont i déjà pris un remarquable développement. ; Les Obligations Hypothécaires 5 % de la Compagnie de Chemins de Fer du Sml du Brésil continuent à jouir cîe la faveur qui les a accueillies. Grâce aux monopoles d'éclairage, de j force et d'énergie électrique qu'elle pos- sède, la Compagnie a vu ses recettes bru- tes de la section des voies ferrées urbai- nes et suburbaines s'augmenter de 3o *>', I depuis le 1er janvier 1910, en même temps celles de la section Lumière aug- mentaient de i5 %. Avec son revenu an- nuel de 25 francs net (payables endeux coupons semestriels les 1er avril et 1er octobre) l'obligation Chemins de Fer du Sud du Brésil rapportant 5.43 % est donc vraiment très séduisante. La Compagnie va procéder à l'échange des certificats provisoires contre les titres définitifs fin courant. La faveur justifiée dont jouissent les valeurs industrielles russes a poussé la plupart d'entre elles à des chiffres qui ré- duisent leur capitalisation à des taux gé- néralement, au-dessous de fi %. On com- prend, dans ces conditions l'mtérèl qu'ont les capitalistes à porter leur attention sur des valeurs nouvellement introduites sur le marché, comme les actions des Usines Smieloff, qui n'ont pas encore participé à cette hausse et qui. bien qu'elles aient derrtt're elles un passé de prospérité qui garantît l'avenir, se capitalisent au cours du jour dans les environs de 8 %. L'action Smieloff détachera un coupon de. ia.5o [acompte de dividende) en Avril prochain. L'Informateur Financier, îfi, rue Drmiol, Paris. SPECTACLES & C0NCE1ÏÏ Casino de Cannât, 5, rue Bonn, Ton- les soire, Concert, Spectnclf. Ce soir, et jours suivants : Fauvette, la reine de la diction; Les Silvas, 1 pompiers portugais; The Herms, acrobates sauteurs; Tabler, comique ty- •ie,; Spalding-Duo, danses sur patins; Lola Solières, chanteuse à voix; M. Morel, chanteur de çenre: T •«" Stellv, Diabolct- tc, Myldor, chanteuses. Vendredi 3 mars, De IAIO, la grande étoile parisienne. Musique Municipale Samedi, 25 Février 1911 Square Brougham à 2 heures du soi»' 1. Fontainebleau, allegro. . . Brunet 2. Fra Diavolo, ouverture. . Aubor 3. Les Noces de Jeannette, f. V. Massé 4- Babillage GMet 5-Coppélia, ballet L. Delibes 6. Les jolies Viennoises, valse Zichrer Banque Populaire de Canatê iu, me de la Gare. - Ch»nf ., EitaapU Ltlinm de (.redit.— Comptei chèqati t iatérltt — Oidru '""* _^MSI Comptoir National d'Escompte de P&rli Société Aaoo^me ta Capital ••• «Iflltaf eaîlérement vtuér 51, rat d'A.tlk.i. Etcompte. Dépit* t »n«. — Bon h 4 ( *!•*•• lie. - ChèfjQc. Lcttrci de Crédit >t HoUM de VIT «ce. Cbanie. Aiaaeci ,*t tltiet -* pôu de tititi. Location de toirc*-Urt». i-. Qt*4* de colli. >IH CREDIT LYONNAJ» 3V tu* d'AHiibu. - Banque - Chaos* - &-">** Bureau .pécii! pour Ici Etrai|iti DéplUt de iondi i v«i BONS A ECHEANCE de .1 moii i i moi. i % ; de I mil. à ,, Mo i, ,„,-«. ' • Uenent « %; i HDU .t iv-dilt t \ . £41Q M me rl'Amirn la céI6bre vo >-ante et U nilllUU, cartomancienne Italien- ne reçoit tous les jours de 8 h. du matlo è 8 h. du soir. 7, rue Hoche (1er étage) Canoë* 8432 OBJETS FUNÉRAIRES Plantai stérilisai - Fluuri utlleltllu Maison Rue Au Chemin de fer (Maison Oferges Travaai ini PRIX MODÈRES REGENERATEUR DES CHEVEUX AVEZ-VOUS DES CHEVEUX GRIS'. AVEZ-VOUS DES PELUCULEST VOS CHEVEUX TOMBENMLSÎ XM OU1> EMPLOYEZ LE ROYAL WINDSOR Ce produit par txert- Itnce rend aux Cheveux ris louri couleur «< ur beauté naturelles, rête 1? chute do&CJis t l i t di arrête 1? chute do&CJi veux et lai t disparaîtra les Pellicules. Résultats Inespérés. Exiger BUT l e s l l a c o n s les mots ROVAL WINDSOR, »-'<* les CoiSwn- l'arfiiiiicors.t.'nflaconset uVmi-nji-oi».-. Envol franco du p r o s - p e c t u s s u r demande. EuttpOt: 26. Rua d'Etiflhlen, PARIS, Dépositaire: VUoiwmt.Coiffcur-Parfumeur FABRIÇtTB DB ARTICLES FUNÉRAIRES 18, Rue de Châtaaudun, tt MAISON DB CONFIANOI ANTOINE JIAM Grmd AjsottlmeDt de Couronne* an MIIM et en met si. CoaroaDe» en fléau ullfidtl- le«. — fantaisies eu loas Kenraa. — Là UKIMI dd SANTE des DAMES ^v • • • « • MH mm w w w • • • • « ^H ^^ Lea accidents critiquca qu'on observo che* la îtiiumo a l'époque uo la formation, on du retour d'Age tels quo : Hémorragies, irrégu- Itirtlta, coups do eang, bouffas ilo chaleurs, vertiges, étouttomonta.palpilntions, anRoJsHM, pastrnlgies, dyspepsies, constipation, doulours >t névralgies diverses, ftiusi quo les varicos, hémorroïdes et phlébites, sont prévenus ou pnéria pur l'Elixir de Virginio-Nyrdahl. n'a qu'à (U'coupor cette annonce( JJO3 )et l'adresser : h Produits Nyrdahl, 20, ruade IA. HwhrfuucauU, l'aris, pour vecovuir franco la brochure uxplicaLivo do 148 pages, ainsi qu'un petit échantillon réduit au dixième, qui ncrmoltra d'amiri'cior lo pont délicieux du roituil. Lo flacon : 4 fr. KO franco. Pour évi- ter Jcs innombrables imitations déco produit, exiger la signature do garantit) Nyrdahl. Le (jérant : JUAN BEJOT Société Anonyme d'Imnrimerica et Jour- naux du Littoral. Société au capital de a5o.ooo francs, a<S, rue Hoche, Cannes.

Péché d'Evearchivesjournaux.ville-cannes.fr/dossiers/littoral/1911/Jx5_Littoral... · rue des Jardins, en se tirant un coup de revolver à la tempe droite. Au bruit de la détonation,

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Page 1: Péché d'Evearchivesjournaux.ville-cannes.fr/dossiers/littoral/1911/Jx5_Littoral... · rue des Jardins, en se tirant un coup de revolver à la tempe droite. Au bruit de la détonation,

-arrivant à Cannes ù /j h. 55, g'arrêtant aGagnes, Anlihcs et Golfe-Juan.

Un truiu partant de Nice à 6 li. soir,arrivant à Cannes à 7 h. 01, s'arrêtant a'toutes les gares.

Un train partant de Nico à y h. 3.r>soir(arrivant a Giinnes a 10 h. :<o soir, s'arre-tant à Cannes, Anlibes cl Golfe-Juan.

Un train partant de Nice à 11 li- 10 B° i r-arrivant à Cannes à minuit 1 mat., s ar-rêtant a toutes les gares. #

Un train partant de Niée à minuit 3 Jmat., arrivant à Cannes à 1 h. 17, s arrê-tant à Anliln's et Golfe-Juan.

K«(n: Canm's et les ArcsUn train partant de Cannes à 10 h. 29

soir, arrivant aux Arcs à n h. 55, s arrê-tant à Saint-Raphaël et Fréjus.

Entre Cannes et Grasse* Un train partant de Grasse à midi 10

-goir, arrivant à Cannes à midi 46, s'arrt-tant a toutt'H les gares, (sauf à la Boeca).

Suicide d'un ouvrier peintreLe nommé Jacques Tagliano, 34 ans,

peintre décorateur, actuellement sanstravail et ayant épuisé ses ressources,s'est donné'la mort, hier soir, vers 8heures et demie, dans la modestechambre qu'il occupait au n° 5 de larue des Jardins, en se tirant un coup derevolver à la tempe droite.

Au bruit de la détonation, les voisinssont accourus et ont trouvé l'infortunéétendu sur le sol, tenant encore danssa main droite crispée, le revolver dontil s'était servi pour accomplir sa fata-le détermination. Tous les soins qui lui

-ont été donnés ont été inutiles. Taglianoétait mort sur le coup.

M. Ségur, commissaire de police dudeuxième arrondissement, et son secré-taire, M. Vidal, avisés, accompagnés dudoclour Véniel, médecin légiste, se sontrendus sur les lieux pour procéder àl'enquête réglementaire. L'homme del'art n'a pu que constater le décès.

Le cadavre a été transporté à la mor-gue de l'hôpital, aux fins d'inhumation.

Une réflexion d'un étranger.Cocher, vite chez un marchand de

vins 1 'Le cocher moule lestement sur son siè-

ge, met en marche son attelage, qui lon-ge la rue d'Antil>es et s'engage eu-suiledans une nie transversale.

Le marchand de vins est là, la voilures'arrête, le monsieur descend et enlre,dans le magasin. 11 donne un coup d'œilet on comprend qu'il est satisfail. C'est

f qu'il trouvera là de quoi régaler ses amisparisiens venus à Cannes pour assisteraux fêtes du Carnaval.

Son choix fait il remonte en voiture et,s'adressant au bon aulomédon, il dit :II n'v a que les rochers qui connaissentles lionnes adresses. 11 faut dire que lemarchand do vins n'était autre que laMaison « Aux Vins d'Italie », nie Macé.

Le jus de tabac pour les horticul-teurs.

M. A. ïluramly, président de la Cham-bre de Commerce de Nice, a reçu du mi-nistre du Commerce le télégramme sui-vant 1

« En réponse à la dépêche que vousavez bien voulu m'adresser relativementaux réclamations des horticulteurs de larégion qui n'ont pas encore pu obtenirdélivrance jus tnbac de Manufacture deNifce, ai *>nisi immédiatement de vos ré-clamations le ministre des Finances, quim'a avisé qu'ayant approuvé la nouvelleréglementation "du la vente de ce produit,expéditions nicotine partiront commence-ment semaine prochaine. »

Pareil télégramme a élé envoyé par M.l Maurice Uouvier, sénateur des Alpes-Ma-

ritimes, confirmant le fait cr dessus.

Casino de Cannes, T, me. liusw.Demain dimanche, à l'occasion des fê-

tes du Carna\al cl de suite après la re-traite aux llarnbeaux, représentation degala. Troupe formidable composée de :

Fauvette, la reine de la diction; Les Sil-vas, 'inmpiers portugais; 1 lie lierais,acrobates sauteurs; Tabler, comique typi-que; $pa)ding>J)un, dames sur patins;Lola Solïères, chanteuse à voix; Morel,chanteur de genre el la troupe lyrique.

lin cas de mauvais temps, matinée: à2 heures i, avec le même spectacle.

Certificat d'aptitude pédagogique.M. Asquicr, iiHiluteur à Cannes, cl

Mme Hobin, institutrice priVée- à Cannes,ont subi, avec succès, les épreuves écri-tes au cerlilicat d'aptitude pédagogique.

Yachting.Le joli (•leain-yuclil Rannudi est arri-

vé au port avant-hier, el B'est amarré à lajetée AlbcrL-lùlouard pour y faire un longséjour.

Blessés en travaillant.Hier, nous avons relevé les accidents

suivants parmi tes travailleurs :i° Trigann: Adrien, employé, contu-

sions au pied gauche par chute de. voiture.30 Grinialdi Jean-Baptiste, menuisier,

blessé à l'index gauche par chute sur unevitre.

3° Kmeh'na François, garçon de maga-sin, blessé avi pouce gauche en heurtantun clou.

/j° Raymond Marceliin, chef de cuisine,contusion h l'épaule droite par glissadedans l'escnlicr de la cuisine.

L'incapacité de travail sera de lu joursà un moi? pour chacun de ces ouvriers. .

TDimanche

AVKKIVK \ Tripe mode de CaenK O Y A L E J Ecrcvisses eu Buisson

Après le Véglione, Soupers

Péché d'EveII faut croire que le besoin de se pur-

ger, de si; d*':lerger les entrailles, est sin-gulièrement impérieux, car, partout, ettoujours, depuis qu'il a pris conscience delui-inc'mc, L'homme s'est évertué, de mil-le façons diverses, à le satisfaire.

Et ce qui est vrai dans lVspace est éga-lement vrai dans le temps — en ce sensque l'usage de purgatifs date de la plusliante antiquité.

Un papyrus du quatorzième siècle avantJésus-Christ, déposé au Musée de Berlin,atteste que les Êypliens de l'époque desPharaons n'avaient rien, de ce chef, a en-vier aux Parisiens de l'époque de Chanle-cler. Quant aux Chinois, deux mille ansavant l'rrc chrétienne, ils employaient dé-jà, pour le môme office, en outre de larhubarbe el de cerlaines herbes exotiques,l'éponge grillée, dont la partie non diges-tive servait a réveiller la torpeur de l'in-testin, tandis que l'iode, à l'étal de com-binaison organique, jouait le rôle de dé-puratif. Ce n'était pas déjà si bôle.

Mais — (( plus fort que- ca », comme ditGavroche — la « purge » remonte peut-iHrc au Paradis terrestre. Une légende ano-nyme el burlesque du moyen Age préten-dail, en tout cas, que le fruit défendu, lafameuse pomme payée si cher par notregrand'mère Eve, n'était autre chose qu'undrastique violent. Jéhovah avait tendu unpiège à ses créatures, a qui, naturellement,une fois lii faille commise, i) fui impossi-ble dVn dissimuler les malodorantes con-séquences (Docteur Iîerlhe, « Histoire de laPurgation ») !

Tel aurait été le premier exemple. « his-torique » des suites funestes que coirvpor-\o l'abus des purgatifs. Ce ne devait pas,hélas 1 être le dernier. Il devait me1 me ar-river un moment où cet abus allait être dé-noncé comme un u danger social ». Lisezplu In t le troublant réquisitoire publié parun maître autorisé entre tous, par le doc-teur Burlureaux, professeur au Val-dc-Grace (1) !

Kn dépit de l'intransigeance peut-ûtreun peu excessive de ses conclusions, ledocteur Burlureaux n'a pas tout à fait tort.

Qu'il soit utile, parfois même nécessai-re, de récurer l'intestin et de ne pas lais-ser s'accumuler dans ce cloaque un tropfort stock de, matières encombrantes, toxi-ques ou même infectieuses, c'est la unevérité de bon sens, sur laquelle il paraîtinutile d'insister. Point n'est besoin d'êtreferré sur lii physiologie pour comprendrequ'il est du plus haut intérêt de ne paslai .-er indéfiniment en contact avec de tel-les « horreuj-s » un organe vivant, dont lesparois, également vivantes, perméables etvulnérables, sont nécessairement solidairesdu reste de l'organisme, auquel les relie ledouble réseau des vaisseaux sanguins etdu système nerveux. Il faut à tout prix —« to be or not to be I » — se débarrasserde celle lie, de peur qu'elle ne finisse paraltérer le calice. Cela même est si vrai quela Nature a préventivement tout disposé ausein de l'économie, pour que l'éliminationdu poison s'opère régulièrement, au furet à mesure que, en raison même du jeude la nutrition, il s'élabore. Tout un sys-tème de muscles et de glandes exerce si-multanément, à cet effet, sur les résidusinutiles du bol alimentaire, une action mé-canique et une action chimique qui doi-vent aboutir à leur évacuation : par icila sorliel

Seulement, ce n'est qu'à la condition quel'organisme fonctionne normalement etqu'un ordre irréprochable y règne. Or, l'or-giiaismc est en équilibre instable a la mer-ci du inoindre accident. Il suffit d'un riend'un coup de froid, d'un écart ou d'uneerreur de régime, d'un ralentissement dela nutrition, d'une intoxication bénigne,d'une faute vénielle contre l'hygiène, pourque l'appareil gastro-intestinal, provisoi-rement détraqué ou paralysé, refuse sesservices.

Alors, c'est la constipation — cette ma-lencontreuse infirmité dont tous, jusqueset y compris les poètes eux-mêmes, qui seflatteraient en vain d'être de « purs esprits»e! les petite dames éthérées, nous sommes,avons été ou serons, peu ou prou les vic-times.

Quant aux conséquences de la constipa-tion, elles sont trop connues pour qu'ilsoit nécessaire d'en évoquer le lamentabletableau. Qu'il me suffise de rappeler qu'el-les sont, depuis les hémorroïdes, l'érythe-me polymorphe, toute la gamme des érup-tions cutanées, en passant par la dysespsiela migraine, l'hépatite, etc. jusqu'à lagrande névrose et à la lypémanie — sansparler de cette complication, la plus fré-quente, mais non pas la moins fâcheuse,<|iii s'appelle l'entérite.

Voyez-vous maintenant, pourquoi, entout temps el en tout lieu, les hommes,s'înspirant d'ailleurs (le. l'exemple des ani-maux, qui logent à la même enseigne, ontété hantés par l'Apre souci de In purge li-bératrice ?

Le malheur est que la plupart des pur-gatifs, sans en excepter (bien au contrai-re) les purgatifs à la mode, sont des [mi-sons ou des quasi-poisons. Presque tous,jusques et y compris ceux qui se dissimu-lent, sous de rassurants pseudonymes bal-néaires ou végétaux, sont des drastiquesterribles, et font sur 1rs muqueuses l'effet t

(1) Un danger Social — La l'vrgation.

d'un vésicatoirc. Ce n'est même presque ja-mais, en fin de compte, que cette causti-cité qu'on exploite. Autant dire que cha-que purgation est un commencementd'empoisonnement, qui, sans danger ensoi, finit, quand il se répète souvent, parjouer un vilain tour au patient.

Neuf fois sur dix, par exemple, l'enté-rite muco-membraneuse, qui est si souventune conséquence de la constipation, s'en-gendre de l'abus de purgatifs, destinés àcombattre la constipation. C'est un cerclevicieux. Comment en sortir ?

Longtemps le problème parut insoluble.Il n'a pas fallu, pour tourner la difficulté,moins de la science et de l'ingéniosité deM. Châtelain, h; savant spécialiste, auquelnous devions déjà l'Urodonal, cette in-comparable panacée du rhumatisme.

M. Châtelain a créé le Jubol, dont il està peine question de signaler les vertus, àla fois si originales et si merveilleuses, auxlecteurs du Littoral, de Cannes.

D'où provient la constipation ? s'est de-mandé M. Châtelain. De la paresse de l'in-testin. D'où provient la paresse de l'intes-tin ? De l'insuffisance ou de l'altérationdes sécrétions qui commandent normale-ment ses réaction?.

Il doit donc être possible de relever l'in-testin du péché de paresse, de réamorcerses fonctions, de le <i rééduquer », en 1111mot, suivant le terme dont s'est servi ledocteur Frankel, en présentant le Jubol àl'Académie des Sciences de Paris, soit enlui fournissant artificiellement les stimu-lants qui lui font défaut, et dont les prin-cipaux sont l'extrait biliaire et les extraitsdes diverses glandes dont les sucs coopèrentà l'achèvement du travail digestif, soit enexcitant les mouvements péristaltiques elvermiculaires, soit en précipitant la dé-composition des excréta.

Tel est précisément le rôle du Jubol,qui contient, je le répète, en outre de l'ex-trait biliaire, une quantité proportîonnelle-

j ment tirée, de tous les extraits glandulai-j res gastro-intestinaux (autrement dit la! quintessence de l'énergie digestive inlégra-j le), associés à l'agar-agar, mucilages, iner-: te tiré des algues marines, dont l'action lé-: nilive et lubrifiante suffirait à elle seule,

dans la plupaarL des cas, à vaincre sans1 douleur la résistance des entrailles les

plus indisciplinées.C est une simple remise des choses en

l'état, un simple rétablissement de l'ordredu for intérieur, accidentellement pertur-bé.

C'est un fuit d'une telle évidence quedans l'entérite elle-même, le Jubol faitmerveille par simple rééducation de l'in-testin. La communication à l'Académie demédecine du docteur Thibonneau en a ap-porté la preuve absolue.

Voilà l'antinomie résolue I Voilà l'huma-nité nantie en lin du médicament idéal,après lequel elle courait vainement... de-puis IKden, où le perfide serpent (qui n'estpas pour rien l'emblème des apothicaires)l'avait si méchamment induite en erreur I

Tout cela, je l'ai dit déjà dix fois. Maisces choses-là méritent d'être répétées à sa-tiété — pour que nul n'en ignore !

EMILE GAUTIER.

P. S. — Le Jubol est en vente dans tou-tes les bonnes pharmacies et aux Labora-toires du Jubol, 207, boulevard Pereire,Paris. La boîte, franco, 5 francs ; la curede rééducation de l'intestin (traitementcomplet de six mois de la constipation laplus tenace et de l'entérite), 27 francs,franco ; union postale et colonies, franco5 fr. 5o et 3o fr. — Refuser toute imita-tion inefficace. Seul le Jubol a servi auxexpériences cliniques citées dans les com-munications aux sociétés savantes.

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A NICELa pente fatale

Quelques pus sur la pente fatale et, siune action énergique ne vous arrête, c'estla course rapide vers l'irréparable.

Le -x!\ juillet 190I), Mme Savel, villa duClésio, 20, Avenue Mirabeau, à Nice, nousdisait : « II y a trois ans, à la suite de cou-ches, j'ai commencé à ressentir des dou-leurs dans tout le corps ; en me levant,j'étais raide, courbaturée, j'avais le jam-bes faibles. La nuit je ne pouvais faire unmouvement sans souffrir et souvent j'a-vais des cauchemars ; j'avais des maux detète, des étourdisemesnts, des maux d'es-tomac. Quand j'esayais de faire mon mé-nage, j'étais tout de suite fatiguée. J'étaisdésolée et je n'ai repris courage qu'aprèsavoir pris des Pilules Fosler pendant quel-ques jours ; je sentais mes douleurs deve-nir plus supportables, j'étais plus forte.J':ii continué le traitement et en peu detemps, j'étais aussi bien portante que pos-sible. »

Le 5 janvier 1910, Mme Savel ajoute :K C'est toujours avec plaisir que je parledes Pilules Fosler, car je leur dois de neplus souffrir des terribles maux de reinsqui m'avaient torturée pendant trois ans. »Le mal de dos, le gonflement des articula-tions, la sensation de pesanteur dans lescôtés, la faiblesse et l'abattement général,souvent accompagnés d'urines troubles etdifficiles, indiquent que les reins sont at-teinls. Les Pilule Koster, rendant aux reinsleur pouvoir dti débarrasser le sang de tou-tes les impuretés qui encombrent la cir-culation, ramènent tout l'organisme à sonétat normal.

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BULLETIN FINANCIEB

Ce a3 févrie i y i 1 .

A part les valeurs industrielles russestoujours en vedette, le marché dans sonensemble çst calme, surtout dans !a se-conde partie de la séance. Les avis deLondres et de New-York sont sans gran-de signification. Clôture plus lourde.

Notons donc la Maltzof à i855 et 1870.Hartmann à 765. Toula à /176, et au Par-quet la Sosnowice à i/|34 et Bakou à 7/1'!.

Les autres groupes sont moins agités.Fonds d'Ktals sans changements apprécia-bles afnsi que les Sociétés de Crédit. Bon-ne tenue, de nos Chemins de Fer qui con-servent leurs dernières avances. Auxtransporta, cours à peu près stationnai res,faiblesse de la Tbomson-Houston à 81/1.Le Rio est lourd à 1728.

En Banque, en dehors des industriellesrusses, il n'y a à noter qu'une nouvelleavance du Platine à 7/iii. Cours station-nai n<9 dans les autres groupes.

Au sujet de l'emprunt Extérieur â %or ifjio de la République d'Haïti. Lesrond Liions de la répartition montrentquel brillant accueil le public a réservéà ces obligations. Au surplus ce n'a étélà une surprise pour personne. Ces obli-gations apparaissent, en effet, comme unplacement très avantageux. Garanties pardes taxes dont le recouvrement est confiéà la Banque Nationale de la Républiqued'Haïti, elles donnent un revenu qui, autaux d'émission de !\!\o. frs 5n atteint 5.65pour cent. Elles doivent donc se classerdans les portefeuilles non seulement enraison <lu ce rendement élevé mais aussien prévision de la plus-value que com-porte la marge laissée par le taux d'émis-sion.

Suivant avis de la Chambre. Syndicale| des Agents de Change de Paris, les obli1-| gâtions /( % de la Caisse Hypothécaire; Argentine, émises le 3i janvier dernier| avec le succès que nous avons constaté,i sont, à parlilr du a/j courant, admises àj la cote officielle.

On sait que ces titres émis à 48o frsrapportent aa<i.5o nets d'impôts, paya-

j blés par semestre les 1er janvier et 1er! juillet et sont remboursables au pair en; 5o ans.' Nous apprenons d'autre part que les

opérations foncières de la Caisse Hypo-thécaire, favorisée par la situation privi-légiée que cel Etablissement a su acqué-

: rïr dans la République Argentine, y onti déjà pris un remarquable développement.; Les Obligations Hypothécaires 5 % de

la Compagnie de Chemins de Fer du Smldu Brésil continuent à jouir cîe la faveurqui les a accueillies.

• Grâce aux monopoles d'éclairage, dej force et d'énergie électrique qu'elle pos-

sède, la Compagnie a vu ses recettes bru-tes de la section des voies ferrées urbai-nes et suburbaines s'augmenter de 3o *>',

I depuis le 1er janvier 1910, en mêmetemps celles de la section Lumière aug-mentaient de i5 %. Avec son revenu an-nuel de 25 francs net (payables en deuxcoupons semestriels les 1er avril et 1eroctobre) l'obligation Chemins de Fer duSud du Brésil rapportant 5.43 % est doncvraiment très séduisante.

La Compagnie va procéder à l'échangedes certificats provisoires contre les titresdéfinitifs fin courant.

La faveur justifiée dont jouissent lesvaleurs industrielles russes a poussé laplupart d'entre elles à des chiffres qui ré-duisent leur capitalisation à des taux gé-néralement, au-dessous de fi %. On com-prend, dans ces conditions l'mtérèl qu'ontles capitalistes à porter leur attention surdes valeurs nouvellement introduites surle marché, comme les actions des UsinesSmieloff, qui n'ont pas encore participéà cette hausse et qui. bien qu'elles aientderrtt're elles un passé de prospérité quigarantît l'avenir, se capitalisent au coursdu jour dans les environs de 8 %.

L'action Smieloff détachera un couponde. ia.5o [acompte de dividende) en Avrilprochain.

L'Informateur Financier,îfi, rue Drmiol, Paris.

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Ton- les soire, Concert, Spectnclf.Ce soir, et jours suivants :Fauvette, la reine de la diction; Les

Silvas,1 pompiers portugais; The Herms,acrobates sauteurs; Tabler, comique ty-

•ie,; Spalding-Duo, danses sur patins;Lola Solières, chanteuse à voix; M. Morel,chanteur de çenre: T •«" Stellv, Diabolct-tc, Myldor, chanteuses.

Vendredi 3 mars, De IAIO, la grandeétoile parisienne.

Musique MunicipaleSamedi, 25 Février 1911

Square Brougham à 2 heures du soi»'1. Fontainebleau, allegro. . . Brunet2. Fra Diavolo, ouverture. . Aubor3. Les Noces de Jeannette, f. V. Massé4- Babillage G Met5-Coppélia, ballet L. Delibes6. Les jolies Viennoises, valse Zichrer

Banque Populaire de Canatêiu, me de la Gare. - Ch»n f . , EitaapU Ltlinm

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