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Lycée Clemenceau PCSI 1 - Physique Lycée Clemenceau PCSI 1 (O.Granier) Olivier GRANIER Régime sinusoïdal forcé Impédances – Lois fondamentales - Puissance

PCSI 1 (O.Granier) Lycée Clemenceauressources.unisciel.fr/sillages/physique/electricite_electronique_1a... · R = 10 ΩΩΩ et de coefficient d'auto-inductance L = 0,3 H, d'un générateur

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Lycée ClemenceauPCSI 1 - Physique

LycéeClemenceau

PCSI 1 (O.Granier)

Olivier GRANIER

Régime sinusoïdal forcé

Impédances – Lois

fondamentales - Puissance

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Intérêt des courants sinusoïdaux :

Exemple de tensions sinusoïdales : tension du secteur (50 Hz – 220 V) – Leslignes à haute tension – L’émission et la réception des signaux de radio et detélévision font intervenir des courants qui varient sinusoïdalement dans le temps,….

Olivier GRANIER

Analyse de Fourier : elle montre que toute tension périodique est une somme defonctions sinusoïdales ; ainsi, si on sait comment réagit un circuit à uneexcitation sinusoïdale, alors on connaîtra (par superposition) la réponse de cecircuit à n’importe quelle tension périodique.

Simulation Java sur l’analyse de Fourier :

Simulation Synchronie sur l’analyse de Fourier :

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Equation différentielle du circuit (RLC) :i

e(t) R uR

L

uL)(

1teq

CRi

dt

diLuuu CRL =++=++

tEtEte effm ωω cos2cos)( ==

Notations :

Olivier GRANIER

qC

uC

tEtEte effm ωω cos2cos)( ==

)cos(2)cos()( ϕωϕω +=+= tItIti effm

L’intensité i(t) possède (une fois le régime transitoire disparu) la même pulsation que l’excitation (le GBF) :

Résolution numérique de l’équation :

tEudt

du

dt

udmC

CC ωωωσω cos22

02

002

2

=++

Avec Regressi :

Avec Maple :

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i

e(t) R uR

L

uL

)cos(2)cos()( ϕωϕω +=+= tItIti effm

ϕ est le déphasage de i(t) par rapport à la tension excitatrice e(t) du GBF :

Olivier GRANIER

qC

uC

e(t)

ϕ ϕ ϕ ϕ > 0 : i(t) est en avance sur e(t)

ϕ ϕ ϕ ϕ < 0 : i(t) est en retard sur e(t)

Animation Cabri (déphasage)

Animation Cabri (somme de 2 tensions)

Animation Regressi (déphasage et somme de deux tensions)

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Quelques rappels sur les nombres complexes :

===

+=+==

−=+=

bbet

a

jeetbazavecezz

jjbaz

jj

θθθ

θθθθ

tansincos

sincos

)1(

22

2

Olivier GRANIER

=

+=

+=

a

b

ba

bet

ba

aθθθ tansincos

2222

Le nombre complexe j joue le rôle de i, afin de ne pas confondre avec l’intensité i.

12

1

2

1

2

2211 ;; 21

θθθ

θθθ

−==

====

etz

zz

ezz

zzezzezz

jjj

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Notation complexe en électricité, impédances complexes :

Tension complexe du GBF :

)cos))(Re()((2)( tEteteeEeEte mtj

efftj

m ωωω ====

Intensité complexe :

Olivier GRANIER

Intensité complexe :

))cos())(Re()((2)()()( ϕωϕωϕω +==== ++

tItitieIeIti mtj

efftj

m

Tension complexe aux bornes d’une résistance :

R

uRR

iiRu

R=

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( ) ( ) ijLeejILeeIdt

dL

dt

idLu

tjjm

tjjmL

ωω ωϕωϕ ====

Tension complexe aux bornes d’une bobine d’auto-induction :

Li

uLωjLzavecizu LLL

==

z est appelée impédance complexe de la bobine (homogène à une résistance) ;

Animation Cabri sur L

Olivier GRANIER

C

uC

zL est appelée impédance complexe de la bobine (homogène à une résistance) ; l’équation précédente « généralise » la loi d’ohm en notation complexe.

i

Tension complexe aux bornes d’un condensateur :

( )C

tjmC

C ujCeUdt

dC

dt

udCi ωψω === + )(

,

ωjCzavecizu CCC

1==

zC est appelée impédance complexe du condensateur.

Animation Cabri sur C

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Conclusion :

L’utilisation de la notation complexe permet d’obtenir une relation deproportionnalité entre la tension complexe aux bornes d’un dipôle u et l’intensité iqui le traverse :

izu =

Olivier GRANIER

C’est, en quelque sorte, une loi d’ohm généralisée.

Remarque :

Opérateurs « dérivée » et « intégrale » en notation complexe :

uj

dtuujdt

ud

ωω

1;

)(== ∫

ωω jpardivisionIntégralejparproduitDérivée ⇔⇔

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Associations d’impédances :

En série :21 zLzz

uuu +=

( ) izizzu éqz=+= 21 21 zzzéq +=

z1i

uz1

z2

uz2

uz

i

Avec :

Olivier GRANIER

En parallèle : le raisonnement est identique à celui effectué avec les résistances. Par conséquent :

uz

z1i1

z2i2

i

21

111

zzzavecizu

éq

éqz+==

Soit y = 1/z l’admittance, alors : 21

yyyéq

+=

Condensateur : Bobine : ωjCyC

=ωjL

yL

1=

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« Résolution » du circuit série (RLC) :

L’écriture de la loi des mailles dans le circuit série RLC, en notation complexe, devient alors :

eijC

ijLiRuuuCLR

=++=++ω

ω1 i jLωωωω

u

Olivier GRANIER

jCω

1/jCωωωω

uC

e(t) R uR

uL

−+==

−+

=

++

=

ωω

ωω

ωω

CLjRzavec

z

ei

CLjR

e

jCjLR

ei

1

11

où z est l’impédance du circuit série (RLC), somme des impédances de chacun de ses constituants.

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On rappelle les notations :

tjm

tjm eEeeteIi

ωϕω == + )(

Ainsi :

−+

=

−+

=+

ωω

ωω

ϕω

ϕω

CLjR

EeIsoit

CLjR

eEeI mj

m

tjmtj

m11

)(

Olivier GRANIER

−+

−+ω

ωω

ωC

LjRC

LjR

Si on note , alors : θθ

ωω jj

ZeezC

LjRz ==

−+=

1

θ

θ

ϕ jm

j

mjm e

Z

E

Ze

EeI

−== soit Z

EIet m

m =−= θϕ

L’intensité maximale vaut donc :2

2 1

−+

=

ωω

CLR

EI m

m

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L’argument θθθθ de l’impédance complexe z vérifie :

R

CL

Z

CL

Z

R ωω

θωω

θθ

1

tan;

1

sin;cos

=

==

Le déphasage ϕϕϕϕ = = = = −−−−θθθθ est donc connu par les relations :

1

Olivier GRANIER

0coscos

1

tan >=

−= θϕωω

ϕ etR

CL

On pose la pulsation pour laquelle ϕϕϕϕ = 0 (e(t) et i(t) sont en phase) :

* Si ωωωω < ωωωω0 : le circuit est capacitif et ϕϕϕϕ > 0 (i(t) est en avance sur e(t))

* Si ω ω ω ω > ωωωω0 : le circuit est inductif et ϕϕϕϕ < 0 (i(t) est en retard sur e(t), on retrouve bien l’effet de la loi de Lenz).

LC/10 =ω

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« Résoudre » un circuit en régime sinusoïdal :

En notation complexe, on peut écrire :

• Aux bornes d’un dipôle d’impédance z (d’admittance y) : u = z i ou i = y u

• Aux bornes d’un générateur de fém complexe e et d’impédance interne complexezG :

uG = e – zG i

Olivier GRANIER

uG = e – zG i

• Aux bornes d’un générateur de courant de courant de court-circuit icc etd’admittance interne complexe yG :

i = icc – yG u

Ainsi, on obtient pour un réseau linéaire en régime sinusoïdal forcé, desexpressions identiques à celles obtenues en régime continu : les impédances (etadmittances) prennent la place des résistances (et des conductances).

On pourra utiliser : les lois de Kirchhoff (loi des nœuds et des mailles), lesrègles des diviseurs de tension et de courant, les associations série et parallèlede dipôles, les passages de représentations de Thévenin à celle de Norton.

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« Résoudre » un circuit en régime sinusoïdal :

Calculs d’impédances (ex n°1) :

R R'

BA

Olivier GRANIER

i

C

BA

u

CL

Calculer R et R' pour que u et i soient en phase pour toute valeur de la pulsation.

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« Résoudre » un circuit en régime sinusoïdal :

Détermination d’intensité instantanée (ex n°2) :

Le dipôle AB est alimenté en courant alternatif sous la tension .

Donner l'expression de l'intensité instantanée i(t) dans le circuit principal en

fonction du temps.

)sin(100 tVV BA ω=−

Olivier GRANIER

fonction du temps.

uAB

1/Cω=5Ω

2,5 Ω

10 Ω

A B

Lω=5Ωi

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« Résoudre » un circuit en régime sinusoïdal :

Etude d’un circuit (RLC) (ex n°3) :

On dispose d'un condensateur de capacité C = 20 µµµµF, d'une bobine de résistanceR = 10 ΩΩΩΩ et de coefficient d'auto-inductance L = 0,3 H, d'un générateur BFdélivrant une tension sinusoïdale de valeur efficace 100 V et de fréquencef = 50 Hz.

Olivier GRANIER

f = 50 Hz.

Calculer l'intensité du courant et son déphasage par rapport à la tension quand onapplique la tension successivement :

a) Aux bornes du condensateur.

b) Aux bornes de la bobine.

c) A l'ensemble condensateur-bobine en série.

d) A l'ensemble condensateur-bobine en parallèle.

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« Résoudre » un circuit en régime sinusoïdal :

Diviseurs de tension et de courant (ex n°5) :

a) Calculer le rapport u / e du circuit (a). Quelles sont ses valeurs limites quand

ωωωω −−−−>>>> 0 et ωωωω -> ∞ ? Quelle relation doivent vérifier R1, R2, C1 et C2 pour que ceslimites soient identiques ? Que devient alors l'expression de u / e ?

Olivier GRANIER

b) Transformer le générateur de tension (e,r) du schéma (b) en un générateur decourant puis calculer le courant iR. Que valent iR et ϕϕϕϕR (déphasage de iR par rapportà e) pour ?ω

01= / LC

C2

C1

e

R1

R2 u

u

iR

e L C

r

R

Circuit (a) Circuit (b)

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« Résoudre » un circuit en régime sinusoïdal :

Représentations de Thévenin et de Norton (ex n°6) :

Pour quelle valeur de la pulsation l'intensité traversant R est-elle indépendante deR ? On remplacera le dipôle situé à gauche de AB par sa représentation deNorton.

Olivier GRANIER

i

e(t)

R

C

L

A

B

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« Résoudre » un circuit en régime sinusoïdal :

Pont de Maxwell et Pont de Sauty :

Olivier GRANIER

Pont de Maxwell: animation JAVA (JJ.Rousseau)

Pont de Sauty: animation JAVA (JJ.Rousseau)

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« Résoudre » un circuit en régime sinusoïdal :

Retour sur les valeurs moyennes et valeurs efficaces (ex n°4) :

Courant en dents de scie : on considère i = f(t) donnée par la courbe ci-dessous.

Calculer l'intensité moyenne et l'intensité efficace de ce courant en dents de scie.

QT

∫1

Olivier GRANIER

T 2T 3T t

i(t)

I0

-I0

O

T

Qdtti

TtiI

T

moy === ∫0 )(1

)(

∫==T

eff dttiT

tiI0

222)(

1)(TRIdttRiP eff

T2

0

2)( == ∫

L’intensité efficace est l’intensité d’uncourant continu qui dissiperait dans unerésistance R, en une période, la mêmeénergie que le courant alternatif :

D’où

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Puissance moyenne en régime sinusoïdal permanent :

Puissance instantanée : la puissance instantanée reçue par le dipôle AB est (en convention récepteur) :

)cos(cos)( ϕωω +== ttm

Im

UuitpD

iA B

Olivier GRANIER

Ainsi p(t) est une fonction sinusoïdale de pulsation 2ωωωω et donc de période T/2.

)cos(cos2)( ϕωω += tteff

Ieff

UtpD

u

A B

Rappel : ( ))cos()cos(2

1cos.cos bababa −++=

Donc : [ ])cos()2cos()( ϕϕω ++= teff

Ieff

Utp

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Puissance moyenne : ∫=T

dttpT

P0

)(1

++= ∫∫

TT

effeff dtdttIUT

P00

)cos()2cos(1

ϕϕω

Intérêt ?

Olivier GRANIER

++= ∫∫effeff dtdttIUT

P00

)cos()2cos( ϕϕω

)cos(ϕeffeff IUP =

Facteur de puissance : il dépend de

l’impédance du dipôle AB.

Animation Cabri sur le facteur de

puissance

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Cas particuliers de dipôles :

* Pour une résistance :

* Pour une bobine parfaite :

* Pour un condensateur :

* Pour un circuit série (RLC) :

)1(cos2 === ϕeffeffeff RIIUP

)2/0(cos0 πϕϕ −=== carP

)2/0(cos0 πϕϕ === carP

)()(cosR

IZIPdoncZIUetR

===ϕ

Olivier GRANIER

)()(cosZ

RIZIPdoncZIUet

Z

Reffeffeffeff ===ϕ

2effRIPSoit =

On vérifie bien que la puissance est entièrement dissipée dans la résistance.

* Pour un dipôle d’impédance complexe :jSRz +=

2')()( eff

jeffeff RIPoùdeIjSRUsoitijSRu =+=+= ϕ

Seule la partie réelle de l’impédance (nécessairement positive) intervient.

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* Pour un dipôle d’admittance complexe :jBGy +=

2')()( effeff

jeff GUPoùdUjAGeIsoitujAGi =+=+= ϕ

Seule la partie réelle de l’admittance (nécessairement positive) intervient.

Exercice n°7 : C1 L1 La figure donne la composition d'un dipôle tel que :

Olivier GRANIER

B

C3

C1 L1

R3

R2 A

La figure donne la composition d'un dipôle tel que :

C1 = 2 µµµµF ; L1 = 40 µµµµH ; R2 = 5 ΩΩΩΩ ; C3 = 4 µµµµF ;R3 = 0,2 ΩΩΩΩ

Il est alimenté par un courant sinusoïdal defréquence f = 120 kHz et la tension efficace auxbornes A et B du dipôle est Ueff = 12 V. Ondemande de calculer :

a) L'admittance complexe Y du dipôle (i.e. l'inverse de l'impédance complexe dudipôle).

b) Les valeurs efficaces des intensités dans les trois branches.

c) La puissance dissipée dans le dipôle.

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Importance du facteur de puissance :

Le facteur de puissance est le terme cosϕϕϕϕ ; à ddp imposée, l’intensité efficace Ieff

nécessaire pour obtenir une puissance donnée dans un dipôle, soit :

ϕcoseff

effU

PI =

Olivier GRANIER

sera d’autant plus faible que le facteur de puissance sera proche de 1.

Or diminuer l’intensité, c’est diminuer les pertes par effet Joule dans les filsd’arrivée du courant, des générateurs aux circuits utilisateurs ; d’où l’importancepour EDF à n’alimenter que des circuits de facteur de puissance élevé(généralement, cosϕϕϕϕ > 0,9).

eff

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Relèvement d’un facteur de puissance (ex n°8) :

Une installation électrique est alimentée sous une tension efficace Ueff = 200 V.Elle consomme une puissance P = 12 kW. La fréquence est f = 50 Hz et l'intensitéefficace 80 A.

a) Sachant que cette installation est du type inductif, calculer la résistance R et

Olivier GRANIER

a) Sachant que cette installation est du type inductif, calculer la résistance R etl'inductance propre L qui, placées en série et avec la même alimentation, seraientéquivalentes à l'installation.

b) Calculer la capacité C à placer en parallèle sur l'installation pour relever lefacteur de puissance à la valeur 0,9.

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Adaptation des impédances :

zu(eG,zG)

iUne chaîne HI-FI (le générateur) est branchée àdes enceintes (d’impédance zu)

Comment choisir l’impédance des enceintes pourque la puissance reçue par celles-ci soientmaximale ? Dans ce cas, on dit qu’il y aadaptation des impédances.

Olivier GRANIER

adaptation des impédances.

On pose :

La puissance moyenne reçue par le dipôle utilisateur est :

uuuGGG jARzetjARz +=+=

22

2,

22

,2

)()(:

)()(

GuGu

effgu

u

GuGu

effg

effeffuu

AARR

ERPSoit

AARR

EIavecIRP

+++=

+++

==

Dipôle utilisateur

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Comment rendre Pu maximale, avec Eeff, RG et AG fixés ?

On a montré que RG et Ru étaient nécessairement positifs, alors que AG et Au

peuvent être a priori < 0 (circuit capacitif) ou > 0 (circuit inductif).

On choisit alors Au = - AG. L’expression de la puissance devient :

2,effgu ER

Olivier GRANIER

2

,

)( Gu

effgu

uRR

ERP

+=

Elle sera maximale si :

Gu

u

u RRsoitdR

dP== 0

Les impédances sont alors conjuguées :

GGGuuu zjARjARz =−=+=