Giron 2015: C’est à Bex que

ça se passe

Bilan positif pour l’épicerie

Caritas

Festival Aigl’In Music, c’est reparti pour

une nouvelle édition!

Le Rallye du Chablais

passera bientôt par le Châtel

L’abattage des loups

sera légalisé

Toute l’actualité d’Aigle, Bex et environs

N° 80 Mai 2015 CHF 3.80

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Fête

de la nature

Un nouveau tenancier à la Pinte du Paradis

Paysages d’Islande aux Mines de Sel

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événements à Bex

La Tsalounâ remet ça! 6

Exposition Mines de Sel 7

Giron 2015 8

Un Atout au Temple 8

Epicerie Caritas 9

événements à Aigle

Pinte du Paradis 10

Soirée vigneronne 10

Grande Lunetterie 11

Aigl’In Music 12

Cirque Starlight 12

sPort

Trophées du Muveran 13

Rallye du Chablais 13

Fête cantonale de lutte 14

Grand Prix villes sportives 14

Tournoi de la Saline 15

Fugue chablaisienne 15

Dossiers sPéciAux

Vacances en famille 16

Patrick Hufschmid 17

Les loups 18

Snick le clown 19

Caves ouvertes vaudoises 20 - 21

le coin Détente

Concours - Point salé 22

Recette - Cinéma 23

Nouvelle - Abonnement 24

ÉDITO

Si en marge de la Fête des voisins, qui se dé-roule chaque année au mois de mai, on orga-nisait l’élection de «La meilleure voisine», il y a peu de chance que j’arrive dans le trio final, voire même que je passe les présélections! Il faut l’avouer, je n’ai pas du tout le profil. Ici, on ne juge pas sur la taille, le tour de poitrine (mince, j’aurai perdu aussi) ou l’assiduité avec laquelle on veut sauver le monde, non, les cri-tères sont beaucoup plus drastiques que ceux pour être élue reine de beauté. D’abord, il faut faire preuve de sociabilité, de civisme et d’en-gagement envers sa communauté. Il faut être disponible et disposée, connaître chacun de ses futurs électeurs par son petit nom et avoir toujours en réserve du sel de Bex. Pour ma part, j’ai le potentiel de dévotion d’un poulpe. Je ne fais partie d’aucune association, d’aucun parti. Je ne fréquente ni Eglises, ni club de tri-cot et je n’ai aucune idée du prénom de ma voisine de droite. De plus ma sonnette est en panne, donc pour le sel, visez la porte d’à côté. Mon rêve de défiler lors de la Nuit du Bex-Lier, écharpe de miss au vent, gratifiant le pu-blic d’un souverain signe de la main, s’étiole un peu plus quand je pense à mes magni-fiques enfants et à mes adorables animaux

3

c’est moi qui l’ai fait!de compagnie qui rendent mon quartier tel-lement... vivant. Si je perds l’élection, c’est un peu par ma faute et beaucoup par la leur. La voisine parfaite a des gosses qui savent que le dimanche après-midi, Michel Drucker se sa-voure dans le calme et que le foot peut se pra-tiquer sans forcément reproduire l’ambiance d’une finale de Coupe du Monde. Elle a aussi un mignon petit chien qui n’aboie jamais et un lapin super sympa qui ne se prend pas pour David Copperfield. Quand la voisine parfaite vous invite à prendre le thé, Nadine de Rothschild applaudit des deux mains en fai-sant en salto avant (je sais, c’est difficile à ima-giner) tant tout est parfait. Mignardises faites maison, dix-huit sortes de thé toutes exposées dans de petites boîtes trop mignonnes, le tout servi dans une vaisselle coordonnée. Son inté-rieur est joliment décoré, ça sent le bonheur, le hors-série de Maison & Travaux et la page 3 du journal de Betty Bossi. Il fut un temps où j’aurai pu régater, où j’avais donné un prénom à mon aspirateur tant nous étions proches lui et moi, un temps où j’aurai décroché une étoile au Michelin les doigts dans le nez et que faire des abécédaires en points de croix me rendait euphorique. Mais ça c’était avant. Aujourd’hui, je ne cherche plus l’excellence,

je me complais dans mon imperfection, et, si je viens à croiser le regard désappro-bateur de mon fer à repas-ser, j’enfile sans amertume, mon jeans froissé.

Pour le titre de «La meil-leure voisine» c’est fichu, mais je peux me conso-ler le 29 mai prochain en me joignant à mes conci-toyens histoire de partager avec eux potins et taboulé. Comme le but est de pas-ser un bon moment autour d’un buffet canadien, je confectionnerai un gâteau. Je ne suis pas la reine des tartes (au premier et au second degré) mais je sais encore comment faire un quatre-quarts. Et quoi de plus gratifiant que de lancer un tonitruant «c’est moi qui l’ai fait» à une assemblée ébahie par vos prouesses culinaires.

Texte: S. Ceccon-Renevey

1,2,3 nature!

Mars 2013 · N°54DOSSIER DU MOIS4

le retour du soleil, les oiseaux entament leur doux chant du printemps, c’est donc bientôt l’heure... mais l’heure de quoi? De la Fête de la nature pardi! rendez-vous du 29 au 31 mai pour chanter en cœur cette nature qui s’éveille.

Dès qu’on a l’occasion de faire la fête on n’hésite pas. Toutes les raisons sont bonnes, et avec un esprit écologique de plus en plus envahissant on ne pou-vait que fêter également notre chère nature pour qui on se bat. Mais qu’on ne se méprenne pas, durant ces journées romandes, on n’agit pas en faveur de cette dernière mais pour la découvrir. C’est aussi par la connaissance qu’on peut ensuite protéger. Cette fête, au départ née en France en 2007, a été exportée en Suisse par «La Salamandre», avant de devenir une associa-tion en 2013. Elle regroupe des partenaires tels que parcs natu-rels régionaux, associations, services cantonaux, musées, jar-dins botaniques. Ils sont cette année plus de 90 à créer et à rendre possible cette nouvelle édition de la Fête de la nature, avec notamment le soutien de la Coop, sponsor principal de l’événement. A ces initiatives s’ajoutent celles des particuliers, qui depuis l’année passée, enri-chissent le programme de leurs magnifiques initiatives.

la fête prend de l’ampleur

Cette année, c’est la 5e édition de la Fête de la nature. Avec le temps, cette manifestation a pris de l’ampleur et propose doréna-vant quelque 200 animations nature proposées gratuitement dans l’ensemble des cantons romands. Cette édition fera la part belle aux activités à vivre en famille: nuit à la belle étoile, randonnées nature, chants d’oiseaux au petit matin, cui-sine avec des plantes sauvages, photographie macro, dessin en plein air, Land art, explora-tion du monde des abeilles, des araignées, des batraciens, soins aux animaux blessés, création d’un jardin sauvage, récolte de champignons ou de petits fruits des bois… et beaucoup d’autres surprises attendent les curieux tout près de chez eux! En nou-veauté, le public partira à la découverte du monde étonnant qui se trouve sous nos pieds, en écho à «l’année internationale des sols» de l’ONU. L’idée est donc de sensibiliser le public à l’importance et à la fragilité

des sols, microcosmes indispen-sables à toute vie. Programme aiglon

Les communes aiglonne et bel-lerine seront, comme toujours, de la partie. Ainsi pour Aigle, une rencontre est au rendez-vous. Il s’agit d’une décou-verte des oiseaux du Chablais. Les participants sont conviés le dimanche 31 mai sur le quai ASD (Aigle - Sépey - Diablerets). Il est prévu de prendre le train de 8 h 19 pour se rendre à Vers-chiez. Une belle marche attend les participants qui monteront jusqu’à Panex afin de décou-vrir la richesse ornithologique de cette région chablaisienne. Ce sera l’occasion d’améliorer ses connaissances sur les as-pects botanique et écologique des lieux traversés. L’excursion de poursuivra par la visite du Creux de l’Enfer, doline très impressionnante. Après un bon pique-nique que les partici-pants devront prévoir (ainsi que le billet de train pour Verschiez), il sera temps de descendre sur Ollon ou sur Aigle selon la mé-téo et les humeurs de chacun. Le retour est prévu aux alen-tours de 15 heures. Programme bellerin

Si la commune d’Aigle n’a pas un programme très varié, celui de la Cité du sel est tout autre. Au total, quatre animations sont prévues, dont trois propo-sées par la garderie en forêt A Fleur de Terre. Tout d’abord, le 29 mai, de 16 h 30 à 19 heures, A Fleur de Terre donc, invite les intéressés à profiter du plein air tout en découvrant les joies de cette dernière. Rendez-vous au pied de la colline du Mon-tet, non loin de la piste vita. Il sera notamment possible d’apprendre à fabriquer des ins-truments de musique simples et naturels. Un jeu de voyage musical est également au pro-gramme. Il y aura aussi la pos-

sibilité de manger sur place au-tour d’un feu. Les participants devront tout de même apporter eux-mêmes leur goûter. Le prochain événement, pein-ture à la source végétale, éga-lement organisé par A Fleur de Terre, nous plonge au cœur de la forêt pour de la fabrication de peintures faites à base de légumes et de plantes. Les par-ticipants s’essaieront ensuite à un atelier de peinture ou l’idée sera d’explorer l’univers mysté-rieux des couleurs, sans oublier la magie des différentes poudres de perlimpinpin. Cette anima-tion est prévue le 30 mai de 14 à 16 heures au parking situé au pied de la colline du Montet. Une dernière rencontre est prévue avec cette garderie, il s’agit du modelage en terre et éléments naturels. Toujours au même endroit, au pied de la col-line du Montet, dès 10 h, il est prévu de réaliser des modelages d’animaux en terre avec des éléments naturels. Il s’agit de créations éphémères. Dès midi, une pause pique-nique sera pré-vue. Comme toujours, le goûter sera à apporter par les partici-pants qui visiteront ensuite le royaume de la forêt tout en dé-couvrant cette garderie en forêt qu’est A Fleur de Terre. Place ensuite à la faune et à la flore du Marais. Comme chaque année depuis la Fête de la na-ture, Martial Pot, naturaliste et grand spécialiste de la faune et de la flore du marais, fait décou-vrir le Grand-Marais de Bex, ce coin encore inconnu pour beau-coup de Chablaisiens. Caché au milieu des arbres, il n’est pas difficile de passer à côté sans le voir. Mais, si l’on y prête at-tention, c’est un endroit calme plein de vie et qui ne demande qu’à être préservé, ce que fait Martial Pot avec passion depuis plus de trente ans. La rencontre est prévue au 30 mai de 9 à 11 h et de 13 h 30 à 15 h 30 et le

DOSSIER DU MOIS 5

rendez-vous est donné devant le Grand-Marais de Bex (chemin de Vauvrise). conclusion

Plusieurs animations sont donc prévues dans le Chablais, mais toute la Suisse romande accueil-lera cette fête à bras ouverts, et il est possible de trouver tout un panel d’activités aussi diverses et intéressantes les unes que les autres. Ces journées sont l’occa-sion de vivre des expériences privilégiées et insolites en com-pagnie de guides passionnés. C’est également un moyen de sensibilisation exceptionnel à la richesse de son environne-ment de proximité, mais égale-ment au travail des associations actives tout au long de l’année. Toutes les activités sont ouvertes à tous, habitués ou non des acti-vités en nature. La plupart des activités sont accessibles aux grands comme aux plus jeunes. Actuellement, quelque 33 000 personnes de tout âge ont par-

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Découverte des oiseaux du Chablais

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La musique au naturel

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Faune et flore du Marais079 523 97 57

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ticipé aux quatre premières édi-tions de la manifestation; serez-vous le prochain?

Texte: Z. Gallarotti - Photo: B. Gallarotti

Mars 2013 · N°54ÉVÉNEMENTS À BEX6

la tsalounâ remet ça!Ça va swinguer aux Plans-sur-Bex, enfin, l’ambiance sera au rendez-vous avec des concerts prévus chaque mois jusqu’à novembre à la salle l’Annexe de la tsa-lounâ.

La Tsalounâ c’est un endroit convivial comprenant six chambres d’hôtes et un dor-toir de neuf places dans un chalet de 1900 et situé dans un endroit calme et reposant aux Plans-sur-Bex, plus préci-sément à proximité du Muve-ran. Un soir par mois, le calme de La Tsalounâ laisse place à l’Annexe, une salle de spec-tacle où des groupes de tous horizons viennent jouer leur musique. Cette salle polyva-lente, équipée de cinquante places, accueille tant des groupes de musique que des chœurs, des stages de théâtre, des séminaires, des journées au vert ou encore une rési-dence pour musiciens. les concerts de 2015

En termes de concerts, cette année, bon nombres de musi-ciens vont fouler les planches de l’Annexe, pour cette deu-xième saison musicale pleine de surprises. Si les groupes de blues, The Two et The Z’Bro sont déjà passés au début de l’année, c’est un tout autre style qui prendra le relais avec Viocalin. Ce groupe suisse viendra interpréter des musiques du monde le 22 mai prochain.

Le 12 juin, c’est le groupe Le Sirop d’la rue qui viendra revisiter les grands standards de la chanson française qui ne semblent pas vouloir vieillir, tout en les inscrivant dans notre temps en modernisant arrangements et intentions.Après la crème de la chanson française, petit voyage en Eu-rope de l’ouest avec le groupe Raggle Taggle Gypsies qui viendra jouer de la musique irlandaise le 10 juillet.Place ensuite au Rock’N Roll avec une soirée dédiée à cette

musique enivrante qui aura lieu le 22 août prochain.C’est ensuite un groupe venu tout droit du Canada pour nous faire découvrir du flo-klore canadien revisité le 25 septembre. Il s’agit de Ten Strings And A Goat Skin, un jeune trio acadien de musique traditionnelle et folk-fusion originaire de l’Ile du Prince-Edouard. Cette formation bilingue est reconnue pour sa célébration de la musique tra-ditionnelle des nations celtes et acadiennes ainsi que des cultures maritimes, qu’ils in-fusent de rythmes modernes, créant ainsi un dynamisme et une énergie contagieuse qui suscite systématiquement l’intérêt de tous leurs publics, et ce dès la première note.Le groupe Elynn The Green est également au programme. Leur concert, prévu le 16 octobre, emmènera le public au travers d’un voyage ampli d’émotion. Des montagnes de Belassitsa aux portes du désert du Sahara, il y a un monde; mais c’est ici, loin de leurs terres d’origine, entre une ligne de chemin de fer perdue et une route esseu-lée menant à l’église de leur village, qu’Irina et Stépha-nie se rencontrent. C’est un univers de terres lointaines, de personnages atypiques et de légendes qui leur inspire ces histoires qu’elles nous content au travers d’Elynn.Le programme 2015 se ter-minera en beauté le 13 no-vembre avec un concert punk de Fabien Tharin. Rigoureux comme un expert comptable, pour faire faux, exactement, le Bobo d’Yverdon s’est attaché à déconstruire une à une toutes les fondations de la chanson telle qu’on la pratique. Des featurings improbables à la production en carton-pâte,

des lignes mélodiques à cette plume si particulière qui fait sa marque de fabrique, des rythmiques hip hop au visuel glossy de la pochette, chaque étape a été pensée comme un acte poétique posé à la pelle mécanique. Si les concerts sont gratuits, un chapeau attend tout de même le public à la sortie. «La totalité de l’argent donné est ensuite reversé aux musi-ciens», assure Cécile Kro-nauer. Durant les concerts, une buvette est prévue dans l’Annexe, de quoi boire et gri-gnoter quelques planchettes de charcuteries ou des pâtis-series. En résumé, l’Annexe, c’est LE lieu où passer du bon temps, découvrir ou redécouvrir des artistes venant de tous les horizons et aux styles de

musique totalement variés. Il y en a pour tous les goûts et ceux qui restent ensuite dor-mir à La Tsalounâ, auront certainement la chance de pouvoir parler aux musiciens dans un cadre très intimiste et convivial.

Texte: Z. Gallarotti

informations

Chalet LA TSâLOUN Cécile et Philippe Kronauer

Chemin des Jorats 71880 Les Plans-sur-Bex

024 498 15 60

ÉVÉNEMENTS À BEX 7

chaque année, les mines de sel exposent le travail de di-vers artistes. cette fois-ci c’est le tour du photographe Alain Deppen de venir présenter ses œuvres issues de plusieurs voyages en islande.

Jusqu’au 18 décembre pro-chain, les roches de la Taverne du Dessaloir seront dorénavant habillées par vingt-neuf pho-tographies d’Alain Deppen, pédopsychiatre de profession et photographe durant son temps libre. Agé de 36 ans et habitant actuellement Rivaz, l’artiste, originaire de Chessel, aura pourtant grandi sur la région lausannoise. La passion pour la photographie, c’est de famille! «Mon papa faisait de la photo, d’abord en argentique, puis en numérique», confie-t-il. C’est donc en regardant faire qu’il a pris goût à cet art qu’il a débuté à l’adolescence avec un appareil argentique. En 2005, il s’achète son premier numérique et c’est ainsi que commence l’aventure. Autodidacte, c’est seul qu’il a ap-pris le maniement des appareils photo ainsi que l’art de prendre

Paysages d’islande aux mines de sel

informations

www.frostflowers photography.com

des clichés. C’est en potassant des bouquins et des magazines qu’il s’est formé, et, apparem-ment, ça a bien fonctionné. son art

«J’aime les grands espaces, les endroits un peu sauvages et les éléments bruts», explique Alain Deppen qui a une préférence pour les destinations où il ne fait pas trop chaud. C’est ainsi qu’il a réalisé quatre voyages en Islande, dont trois entre 2011 et 2014 et au cours desquels il a réalisé une partie des photos qui sont exposées au Mines durant cette année. «Les trois derniers voyages en Islande, je suis par-ti durant la saison froide. La lumière hivernale est un vrai bonheur pour les yeux et le capteur. Rase, bleutée ou plus tiède en milieu de journée, elle

enveloppe doucement forma-tions rocheuses parfois étranges, eaux, glaces, végétaux qui s’ac-crochent à la vie, tandis que la

nuit dansent, pour les chanceux, les aurores boréales.» Alain Dep-pen est attiré par toutes les beau-tés du monde. Ainsi, il expose sur son site Internet les œuvres de ses différents voyages, tant des photos paysages que des portraits ou autres. «Je regarde constamment les couleurs qui m’entourent, les lumières et leurs contrastes, un réflexe que je garde même dans la vie de tous les jours», ajoute-t-il.Ce sont donc vingt-neuf pho-tographies d’Islande qui sont exposées aux Mines, dont la plupart son en couleur. De plus, des informations sur le maté-riel et les techniques de prise de vue sont également visibles dans un catalogue d’exposition situé dans la Taverne du Dessa-loir. Ainsi, l’artiste explique, par exemple, le temps de pause pris pour certaines photos. Cela peut

donner des effets assez spectacu-laires, notamment sur les pho-tos de chutes d’eau. «Certains ont même cru que j’avais peint,

voire même sprayé par-dessus mes images», relate Alain. Projets

Alain Deppen, qui a déjà réalisé de nombreux voyages dans les pays nordiques ainsi qu’en Asie, vient de devenir papa d’une petite fille nommée Eyja, un prénom islandais voulant dire l’île. «Je souhaite continuer à voyager, mais avec un bébé, ma compagne et moi avons décidé, pour l’instant, de privilégier des destinations plus simples. Ainsi, nous devrions prochainement partir aux Pouilles, en Italie.» En attendant, Alain Deppen reste modeste; si ses photos sont en vente, il ne veut pas que sont travail devienne une démarche commerciale, mais plutôt le par-tage d’une passion.

Texte: Z. Gallarotti - Photo: Alain Deppen

Plage du Jökulsárlón, un lac glaciaire dans le sud-est de l’Islande

Aurores boréales au-dessus du Hvítserkur

Mars 2013 · N°54ÉVÉNEMENTS À BEX8

giron 2015: c’est à Bex que ça se passe!

un Atout au temple

cette année, le 60e giron des musiques sera organisé à Bex par l’union instrumentale. rendez-vous les 13 et 14 juin pour deux journées sous le signe des fanfares.

le 31 mai prochain, le temple accueillera un concert du chœur mixte Atout. Au programme, une soirée aux styles variés et un chœur accompagné de musiciens professionnels.

Durant ce week-end, douze fanfares du district d’Aigle, une de Château-d’Oex et deux de Montreux sont attendues dans la Cité du sel pour participer à cet événement important. Au total, cela représente quelque 400 musiciens, sans oublier les nombreux jeunes venant pour le concours des solistes. Programme

C’est le samedi que le coup d’envoi sera donné avec le concours des solistes qui dé-butera à 8 heures à la salle de musique du Collège du Pré-de-la-Cible. Ouvert au public, ce concours est destiné à des jeunes de 8 à 20 ans qui se pré-senteront seuls devant un jury. Les participants sont classés dans diverses catégories selon leur âge. Dès midi, il sera pos-sible de profiter d’un bon repas au réfectoire des écoles, et, le soir, au parc de la Grande Salle, la fête continuera de battre son plein avec le groupe les Yellow Dogs suivi de Planet Dj.

Le dimanche, ce sont les fan-fares qui seront à l’honneur avec, le matin dès 8 heures,

C’est le 31 mai que le chœur mixte Atout viendra donner de la voix. Si les choristes sont déjà venus réaliser leur concert annuel à l’église catholique bellerine, c’est la première fois qu’ils s’arrê-teront au Temple. Mais ils seront aussi à Chavannes la veille, le 30 mai, et à Clarens le 7 juin. Le chœur Atout a vu le jour il y a près de dix-huit ans. Initialement, cette société est née de l’animation jeunesse catholique. Aujourd’hui, le chœur est devenu œcumé-nique, il comprend une tren-taine de membres de toutes religions et âgés de 15 à 40 ans. le programme

Dirigé par François Rouiller, le chœur proposera un réper-toire varié avec, comme pièce majeure, une messe jazz. Des chants plus classiques seront également au programme et les amateurs de gospel ne seront pas déçus. Pour accom-pagner les choristes, trois mu-siciens professionnels seront de la partie: Raoul Baumann au piano, Sébastien Pittet à la guitare et à la basse et Vincent Baselgia à la batterie. L’entrée

le concours en salle. «Il s’agit d’un concours amical sans classement, mais tout de même très intéressant car le jury est présent pour donner des conseils et relever ce qui a été ou non dans les prestations réalisées», note la présidente de l’Instrum, Patricia Cherix. En revanche, dès 11 heures, les fan-fares participeront au concours de marche dans les rues de Bex, partant du parc Ausset, passant par la place du Marché jusqu’à la Grande Salle. C’est dans ce dernier endroit que se dérou-lera la partie officielle avec un morceau d’ensemble joué par les 400 musiciens. Il s’agit d’une marche, «Grain d’Sel», composée par Jean-Pierre Hartmann à l’occasion du der-nier Giron organisé à Bex, soit en l’an 2000. La fête continuera ensuite jusqu’en fin d’après-midi, où, aux environs des 17 heures, sera organisée la remise des prix. Les trois meilleurs jeunes solistes de chaque caté-gorie participeront ensuite à la finale vaudoise en novembre.

Texte: Z. Gallarotti Photo: www.graphystick.com

Plus de 400 musiciens sont attendus à Bex pour le Giron 2015

de leurs concerts est libre, avec, toutefois, un chapeau à la sortie. «Tous les dons sont ensuite reversés, chaque année, à une œuvre caritative locale», explique François Rouiller. Trois soirées sous le signe de l’Atout, un moment, pour sûr, convivial à ne pas man-quer. Et si vous souhaitez passer de l’autre côté de la scène, le chœur recherche des chanteurs pour compléter les rangs.

Texte: Z. Gallarotti

informations

Concert au Temple de Bex31 mai – 20 h 30François Rouiller

076 369 24 27

ÉVÉNEMENTS À BEX 9

En Suisse, la pauvreté ne fait pas d’exception. Elle touche de nombreuses personnes. Dans le canton de Vaud, 160 000 personnes ont droit aux prestations de l’épicerie de Cartias. Parmi ces ayants droit, 55% se trouvent en dehors des grandes villes. Comme ils n’ont pas accès aux épiceries de Caritas Vaud, c’est Caritas qui a dé-cidé de se rendre accessible, grâce à un bus-épicerie. Pour profiter de cette offre, il faut être bénéficiaire du subside à l’assurance maladie. Tout ayant droit peut comman-der la carte auprès de l’épi-cerie mobile ou auprès du Centre social régional. Les contrôles s’effectuent auprès

Bilan positif pour l’épicerie de caritascaritas a mis en place, depuis le début de l’année, une épicerie mobile destinée aux personnes vivant en des-sous du minimum vital. chaque vendredi elle s’arrête à Bex et à Aigle et permet d’économiser entre 30 et 50% par rapport aux produits que l’on trouve dans les grandes surfaces.

de l’OVAM (Office vaudois de l’assurance maladie). Des épiceries pour les plus démunis

Au total, Caritas compte vingt-quatre épiceries fixes en Suisse dont quatre dans le canton de Vaud et une mobile (un bus, également pour le canton de Vaud). Le bus réalise une tournée hebdomadaire dans dix villes (Cossonay, Echallens, Gland, Moudon, Nyon, Orbe, Payerne, Sainte-Croix ainsi qu’à Aigle le vendredi matin et à Bex le vendredi après-midi). Comme dans les épice-ries fixes, les produits vendus sont frais, consommables et

vendus jusqu’à 50% moins cher par rapport au prix du marché. Le bus emploie un chauffeur et deux personnes en réinsertion profession-nelle pour accueillir les bénéficiaires. Caritas pense donc à tout, même aux pro-duits qui ne peuvent plus être vendus: «Aucune nour-riture n’est gâchée. Ce que nous ne pouvons pas vendre est donné à des associations comme les Cartons du Cœur ou autres», assure Françoise Crausaz de Caritas. Des statistiques positives

La tournée du bus est active depuis maintenant quatre mois. Les chiffres sont posi-tifs, chaque mois, de plus en plus de personnes profitent de cette offre. Si Moudon et Payerne sont les deux villes qui profitent le plus du bus, vient ensuite la commune de

Bex, suivie d’Aigle et dont les chiffres des ventes ont d’ail-leurs quasiment doublé entre février et mars. L’épicerie mobile est un pro-jet encore testé actuellement par Caritas, qui, à terme, aimerait élargir son champ d’action. C’est grâce au sou-tien d’entreprises comme Denner, Coop, Manor Food et beaucoup d’autres encore que l’épicerie peut subvenir aux besoins des plus dému-nis.

Texte et photo: Z. Gallarotti

informations

Vendredi 9 h – 12 h - Place du Marché - Aigle

Vendredi 13 h 30 – 16 h 30 - Parc Bellevue - Bex

Des produits frais et vendus jusqu’à 50% moins cher

Un bus équipé spécialement pour ce projet

la Pinte du Paradis, située en face du château d’Aigle dans la maison de la Dîme, a rouvert ses portes le 1er avril dernier. carlos Da graça en est le nouveau tenan-cier.

Fort de leur succès, la Pinte communale continue de proposer leurs soirées vigneronnes dont la dernière a eu lieu le 30 avril dernier.

Accords mets et vins, voilà ce que propose la Pinte Commu-nale. Elle mêle ainsi sa subtile cuisine aux crus de différents vignerons de la région. Des vins il en existe à la pelle, mais faut-il encore connaître ceux de sa ré-gion. C’est pourquoi Ana Ronc et Alexandre Luquet, tenanciers associés du restaurant aiglon, ne s’associent qu’avec des pro-ducteurs locaux afin de les faire découvrir ou redécouvrir auprès des habitants.La dernière rencontre entre le res-taurant et un vigneron date du 30 avril, et la collaboration s’est faite avec le vigneron d’Yvorne: Philippe Gex (Domaine de la Pierre Latine). Son charme latin a fait mouche durant cette soirée

Mars 2013 · N°54ÉVÉNEMENTS À AIGLE10

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www.lapinteduparadis.ch024 466 18 44

une pinte qui porte bien son nom!

Accords mets et vins à la Pinte communale

Le château, les vignobles alen-tour baignés de soleil, voilà le nouveau cadre qu’a choisi Car-los Da Graça pour nourrir son art, pour développer sa passion

pour le beau, pour partager son goût des mets savamment apprêtés; une mise en éveil des sens, un plaisir partagé. son parcours

C’est très jeune que Carlos Da Graça se met à l’ouvrage. Il s’engage d’abord dans la bou-langerie-pâtisserie, puis, après quelques années, se dirige vers la restauration. C’est au Train Bleu, célèbre restaurant de la Gare de Lyon à Paris que Carlos fait ses premières armes, tout en suivant une formation à l’Ecole française de gastronomie de Paris. Il y apprend la rigueur, l’art du travail bien exécuté, le plaisir. On le retrouve quelques années plus tard à Montreux

au Buffet de la Gare, puis dans les voitures Belle Epoque du Montreux-Oberland Bernois. Il effectue ensuite une saison du côté de Zermatt. Il revient à Montreux et rencontre le pro-priétaire du Château d’Ouchy qui lui demande d’ouvrir une brasserie parisienne. Durant quatre années, Carlos Da Graça devient le directeur du restau-rant et de l’hôtel du Château d’Ouchy. Une nouvelle aventure s’offre à lui avec la réouverture du Grand Café du Casino de Montbenon à Lausanne, aven-ture qui va durer 16 ans. Carlos s’offre alors une année sabba-tique pour découvrir d’autres horizons, d’autres cuisines, à Bruxelles, Londres, Lisbonne, aux Etats-Unis.

En rentrant, il découvre un nou-veau lieu chargé d’histoire, le Château d’Aigle, une nouvelle occasion d’exprimer ses talents, un nouveau cadre chaleureux, la Pinte du Paradis. C’est là que vous pouvez le retrouver pour

qu’il a dirigée avec toute l’énergie et la jovialité qu’on lui connaît. L’apéritif s’est donc déroulé dans sa cave avant de passer au repas servi, bien sûr, à la Pinte Com-munale. C’est donc un menu très fin qui a été proposé, mêlant foie gras poêlé, rhubarbe et betterave en entrée, brochet du lac et ho-mard ou caille farcie et lentilles en plat, sans oublier le fromage et le dessert, le tout, subtilement accompagné par les vins de Phi-lippe Gex. La Pinte Communale va continuer sur sa lancée et compte organiser d’autres ren-contres de ce type. La prochaine étant prévue à la fin de l’année. La date exacte sera communi-quée sur le site internet du res-taurant. La soirée est au prix de

Fr. 150.- et sur réservation, car les places sont limitées.

Texte: T. Morier-Genoud et Z. Gallarotti Photo: B. Gallarotti

déguster, apprécier. Une carte qui met les papilles en alerte, généreuse, variée, des prix sym-pathiques. La nourriture, le vin sont sélectionnés chez les meil-leurs artisans de la région. De la gastronomie à la portée de toutes les bourses, de quoi satis-faire tous les appétits. A noter, pour les plus voraces, le Surf & Turf: une côte de bœuf de 450 gr. sur ardoise accompagnée d’un ½ homard canadien. On vous le dit, c’est le paradis!

Carlos Da Graça est aussi le cofondateur du Festival de BD de Lausanne. Il est en train de mettre sur pied le premier Fes-tival de BD du Château d’Aigle qui aura lieu l’année prochaine au mois de février. Qu’on se le dise!

Texte: V.V - Photo: B. Gallarotti

informations

www.pinte-communale.ch

Carlos Da Graça reprend les reines de la Pinte du Paradis

Alaxandre Luquet et Ana Ronc, tenanciers de la Pinte Communale

ÉVÉNEMENTS À AIGLE 11

nouvelle collaboration pour la grande lunetterie d’AigleDepuis le mois de septembre 2013, l’opticien optomé-triste diplômé Joël Pasquier, créateur il y a douze ans de la grande lunetterie à monthey, accueille ses clients dans sa première succursale située au numéro 9 de la célèbre rue du Bourg à Aigle. Depuis peu, il compte un nouveau partenaire: optic 2ooo, prenant ainsi une nouvelle raison sociale, optic 2ooo - Joël Pasquier.

Cette nouvelle collaboration permet à l’entreprise de gagner en dynamique et en notoriété. Largement connue sur Mon-they, la Grande Lunetterie s’est très bien implantée sur la commune d’Aigle, mais nul n’est prophète dans son pays et la concurrence est féroce. Ainsi, Joël Pasquier a décidé de s’associer avec Optic 2ooo dont l’enseigne n’était pas pré-sente dans le Chablais vau-dois et valaisan. «Avec Optic 2ooo nous avons le même état d’esprit. Ils ont aussi des offres avantageuses et pas au détri-ment de la qualité, un point essentiel dans notre branche», se réjouit Joël Pasquier avant d’ajouter: «Optic 2ooo est une grande enseigne, et, ensemble, nous continuerons de proposer des offres compétitives comme nous l’avons toujours fait.» Une

nouvelle raison sociale, mais l’âme de la Grande Lunetterie perdure. Pas de perte d’identité pour l’entreprise, au contraire, un nouveau vent de fraîcheur et toujours autant de profession-nalisme. services

Joël Pasquier se classe comme l’opticien spécialisé pour le Chablais, secondé par un per-sonnel qualifié et diplômé. Il est spécialisé dans toutes les dé-terminations visuelles ainsi que dans la prescription des verres de lunettes. Il gère également tout ce qui concerne les len-tilles de contact et l’adaptation de ces dernières, des lentilles jetables aux modèles plus spé-cifiques comme des correcteurs pour traiter des problèmes visuels tels que myopie, astig-

matisme ou presbytie, ainsi que des lentilles postopératoires ou à la suite de greffes de cornée. Il faut tout de même prévoir un examen de la vue, avec, en avantage, des délais très rapides pour une consultation.

Produits

En plus de proposer des ins-truments d’optique du style des jumelles Steiner ou d’autres marques sur commande, Joël Pasquier met en avant ses lu-nettes originales et avec une certaine forme d’exclusivité. Des modèles de marque comme Prada, Gucci ou encore Marc Jacobs. Toujours dans l’idée de se démarquer par rapport à ce qui se fait ailleurs, il travaille avec la marque Varilux, qui crée des verres de très haut de gamme, notamment en terme de définition car ces verres respectent le fonctionnement naturel de l’œil pour une vision fluide, nette, large et confor-table, et ce à toutes distances. Joël Pasquier marie donc sub-tilement produits de marque et de qualité, le tout avec des prix

pour toutes les bourses et égale-ment des produits 100% suisses portant fièrement le made in Switzerland qui est aussi un gage de qualité supérieure.

offres

Toujours à l’écoute de sa clien-tèle, Joël Pasquier n’hésite pas à proposer, encore et toujours, des offres attractives. Ainsi, il propose toujours un examen de la vue complet pour pres-cription visuelle ainsi que la 2e paire pour tous à partir de Fr. 1.-. Différents packs attractifs sont aussi à disposition comme le progressif à Fr. 599.- avec des verres Essilor et celui pour les enfants à seulement Fr. 180.-, une offre comprenant verres et monture.

Texte: Z. Gallarotti - Photo: B. Gallarotti

informations

Optic 2ooo – J.PasquierRue du Bourg 9

1860 Aigle024 466 66 36

www.optic2ooo.ch

Mars 2013 · N°54ÉVÉNEMENTS À AIGLE12

Autant de visiteurs qu’en 2014

Au terme de la première édi-tion, les organisateurs avaient donné rendez-vous en 2015. Ils ont donc tenu parole en organisant une deuxième édition qui contribue gran-dement à la vie culturelle de toute une région. Un objectif: recevoir autant de visiteurs qu’en 2014, soit plus de 3000 personnes lors de cet événe-ment convivial et de qualité qui contribue à mettre en

On y rencontre un groupe d’ex-plorateurs sans but, quelques touristes perdus et une tribu particulière à la recherche d’un sommet. Starlight sera de pas-sage à Aigle le 27 mai prochain. Comme chaque année, le plus grand des petits cirques suisses propose un rendez-vous sous chapiteau, sans animaux mais avec une vraie histoire, dans le silence de l’éternel Grand Nord. Chaque représentation est une fenêtre ouverte sur l’imaginaire. Avec «Vue d’ail-leurs», la famille Gasser vous entraîne une fois de plus dans un voyage empreint de poésie. Emiliano Sanchez Alessi, le metteur en scène et ses aco-lytes - les 12 artistes venus des quatre coins du monde - vous feront faire un saut dans le rêve et vivre un moment ma-gique. Dans ce spectacle très aérien, acrobates en tout genre et talentueuses trapézistes se

Festival Aigl’in music, c’est reparti!

starlight: un voyage vers l’imaginaire

Après le succès de la première édition du Aigl’in music Festival 2014, le comité d’organisation n’avait pas d’autre choix que de relever un nouveau défi en mettant sur pied l’édition 2015 qui aura lieu les 12 et 13 juin.

Fidèle à sa ligne contemporaine, le nouveau spectacle du cirque starlight «vue d’ailleurs» emmène les spec-tateurs dans un monde qui navigue entre le réel et l’imaginaire.

avant la richesse musicale régionale soutenue par des musiciens reconnus. le 2e Aigl’in Festival

Aigl’In Music se déroulera à nouveau dans la cour du Collège des Ormonts à Aigle. Les stands de boissons et de nourriture seront exclusive-ment animés par des sociétés locales. Cette nouvelle édi-tion en pleine préparation proposera des têtes d’affiche suisses évoluant sur la scène

internationale: Stevans et The Rambling Wheels, mais aussi des artistes régionaux sélec-tionnés par un jury, qui parta-geront la scène avec ces deux groupes pour le plus grand bonheur du public. Comme en 2014, des ateliers pour les enfants seront reconduits. En juin dernier, une quinzaine d’enfants avaient participé aux workshops avec deux musiciens professionnels. Changement important par rapport à 2014: les concerts se dérouleront en soirée uni-quement. L’expérience d’une compilation des artistes par-ticipant au Festival sera re-nouvelée en 2015 après le suc-cès du CD de l’édition 2014.

un Festival gratuit

«Nous tenons à offrir ce fes-tival à la population» clame Marc-Olivier Drapel, prési-dent du comité d’organisa-tion. C’est pourquoi la gra-tuité restera de mise, afin de rendre cet échange culturel accessible à tous. Gageons que cette manifestation mu-sicale offerte au public sur deux jours sera une très belle carte de visite pour l’image de la ville d’Aigle.

Texte: R. Thomazic

informations

informations

www.aiglinmusic.ch

Réservation: StarticketPoints de prélocation: Gare

CFF, bureaux de poste, Manor, Coop CityTel. 0900 325 326 (Fr. 1.19 la minute

depuis un réseau fixe)via l’application iPhone

Starticketwww.starticket.chwww.starlight-ch

mêlent à l’art clownesque et aux chorégraphies séduisantes, le tout soutenu par une mu-sique subtile.Ne manquez ce rendez-vous sous aucun prétexte et laissez-vous surprendre une fois de plus par cette nouvelle création du Cirque Starlight!

Texte: R. GrobPhoto: Zenzel Giannesini et Jon Pertwee

Clowns d'Argentine, les explorateurs

Corde à sauter, troupe de Mongolie

Vue d’ailleurs: le nouveau spectacle du Cirque Starlight

SPORT 13

De la neige, du soleil et un nombre record de partici-pants, voici les ingrédients de la 68e édition des tro-phées du muveran qui s’est tenue le dimanche 12 avril dernier.

record de participation aux trophées du muveran

«Une journée extraordinaire», confient les organisateurs au petit matin de la course. En effet, la neige était parfaite, la température idéale et le soleil au rendez-vous. Pas moins de 850 concurrents ont pris le départ de cette édition, un record, notamment pour une année sans Patrouille des Gla-ciers. Comme toujours, trois parcours étaient à l’honneur: le Trophée de Plan-Névé, une course populaire comprenant 1300 m de dénivelé pour 38 km effort, le Trophée du Muveran, toujours autant attendu avec ses 2300 m de dénivelé pour 58 km effort, et, enfin, le dernier, le Super-Trophée, une course

réunissant l’élite avec 2800 m de dénivelé pour 69 km effort. résultats de l’élite

Si les premiers concurrents se sont élancés à 4 h 30 sur l’un ou l’autre des trophées, l’élite a, quant à elle, pris le départ à 8 heures pour le plus grand plaisir du public venu l’admi-rer. Parmi les têtes d’affiche, les patrouilles du Swiss Team n’ont rien lâché. C’est notamment le cas du duo formé par Yannick Ecoeur et Vincent Mabboux qui ont, pour la seconde année consécutive, remporté le Tro-phée du Muveran dans la caté-gorie senior avec un temps de

2 h 53. La victoire n’a pas été aisée puisqu’ils ont du se battre jusqu’à la dernière minute pour devancer leurs adversaires allemands Toni Lautenbacher et Philipp Schädler de moins d’une minute seulement. Ils n’étaient pas loin de battre le re-cord de ce trophée qui est de 2 h 48, un temps établi en 2013 par un duo du Swiss Team (Marcel Theux et Alan Tissières).Tho-mas Corthay était lui aussi at-tendu, mais, cette fois-ci, pour le Trophée de Plan-Névé qu’il a remporté en duo avec Arnaud Gasser dans la catégorie junior. Ils devancent l’équipe Maxime Brodard et Romain Guillet ainsi que Yohan Jaton et Florian Ulrich, respectivement deuxième et troisième.

La coureuse Séverine Pont Combe faisait également partie des têtes d’affiche de cette édi-tion, représentant ainsi la gent féminine. Détentrice du titre 2014 du Trophée du Muveran, cette année, c’est au Super-Tro-phée qu’elle s’est attaquée avec son mari Nicolas. C’est avec brio qu’elle a, une nouvelle fois, terminé sur la première marche du podium. résultats locaux

La commune de Bex était aus-si représentée par un certain

nombre de coureurs. Ainsi, on retrouve Alec Käser, aux côtés du Gryonnais Théo Amiguet, à la quatrième place du Tro-phée du Muveran dans la caté-gorie espoir. Toujours pour le Trophée du Muveran, Chris-tophe Gétaz et son collègue d’Yvonand, Bernard Binggeli, se sont classés 52es chez les se-niors, ainsi que le Bellerin Jean-François Rochat accompagné de Jean-Michel Gallandat ter-minant 11es chez les seniors 2. Les deux frères Fontannaz, Isaac et Ismael, ont, dans la catégorie populaire, décroché la seconde place du Trophée de Plan-Névé, loupant de peu la première place avec moins de deux minutes d’écart par rapport aux vainqueurs. Fina-lement, toujours pour la même course et la même catégorie, Pierre Zürcher s’est classé 44e avec son collège d’Arzier, Jean Delacrétaz.Quelques Aiglons étaient aussi de la partie: Maurice Passello et Claude-Alain Hennard; ils se classent 49es pour le Tro-phée du Muveran chez les se-niors ainsi que l’Aiglon Jérôme Henchoz qui termine, avec Fré-déric Maillard, 29es du Super-Trophée en populaire.

Texte: Z. Gallarotti - Photo: B. Gallarotti

Aigle accueillera la Fête cantonale de luttecette année, c’est sur le sol aiglon que la Fête cantonale de lutte sera organisée les 6 et 7 juin prochain. ren-dez-vous aux glariers pour admirer ce sport de combat vieux de plusieurs centaines d’années.

Organisée par le Club des lut-teurs d’Aigle et environs, cette fête cantonale réunira, pour la première fois sur un seul week-end, les jeunes lutteurs et les hommes. Au total, plus de trois cents participants venant d’en-viron vingt-cinq clubs romans ainsi qu’un club invité, celui de Berne (Herzogenbuchsee), sont

attendus, dont quelque deux cents enfants le samedi pour la Fête cantonale des jeunes lutteurs et espoirs. Ces jeunes de moins de 18 ans se départa-geront à travers huit catégories d’âges. Le lendemain, ce seront les hommes qui s’affronteront dans une seule et même caté-gorie.

Que ce soit le samedi ou le di-manche, les lutteurs participe-ront tous à six passes. Celui qui décrochera le plus de points durant ces passes se verra attri-buer un titre et 20% des sui-vants remporteront une palme. La compétition commencera dès 9 h et se terminera avec l’annonce des résultats aux alentours des 17 h, et ce pour les deux jours. Le Club des lutteurs d’Aigle et environs, fort d’une cinquan-

taine de membres dont une vingtaine d’actifs, a été créé en 1946. Il fêtera ses 70 ans l’an prochain. C’est aussi en 2016 que le club organisera la Fête romande de lutte qui se dérou-lera sur la commune aiglonne. Pour rappel, cela fait plus de quarante ans que cette fête n’a pas eu lieu en cette commune.

Texte: Z. Gallarotti

Départ de l’élite

Mars 2013 · N°54SPORT14

l’édition 2015 du grand Prix des villes sportives aura lieu le samedi 30 mai 2015 aux glariers à Aigle. la ville hôte promet une manifestation magnifique dans un cadre idyllique au cœur d’infrastructures sportives modernes.

grand Prix des villes sportives 2015

véritable marathon sportif

Ce Grand Prix est une com-pétition de plein air qui se déroule sur une journée, où chaque équipe défend âpre-ment les couleurs de sa loca-lité dans un esprit de convivia-lité et de fair-play. Les localités participantes sont représentées par 6 à 9 concurrents, dont un chef de délégation et au minimum une femme. Les concurrents prennent part à plusieurs épreuves inscrites au pro-gramme dans une journée qui s’assimile à un véritable marathon sportif, puisque les concurrents effectuent plu-sieurs épreuves. Les villes participantes au Grand Prix des villes sportives 2015 proviennent de toute la Suisse romande. Chaque concurrent rêve ainsi de repré-senter fièrement sa localité et de succéder au dernier vain-queur de l’édition 2014: Bex. Autour de la compéti-tion

Un village du Grand Prix sera créé pour offrir un espace convivial avec des stands de boissons et petite restauration et accueillir les participants, le public et les partenaires de l’événement.Les sponsors de la manifes-tation peuvent, s’ils le sou-haitent, bénéficier d’un espace au sein de ce village pour aug-menter leur visibilité. C’est dans cet espace qu’auront lieu l’apéritif officiel et la soirée de clôture qui s’annonce festive et musicale.

informations

www.gpvs.chinfo@gpvs.ch

soutien à l’Aide spor-tive suisse

L’objectif de cette compéti-tion est de récolter des fonds en faveur des jeunes sportifs soutenus par l’Aide sportive. Ces fonds seront réunis par les contributions des sponsors, auxquelles viennent s’ajouter les cotisations annuelles des villes participantes.L’organisateur est à la re-cherche de bénévoles. Si vous êtes intéressés à venir aider, n’hésitez pas à écrire aux or-ganisateurs. Venez nombreux encourager les participants (entrée libre).

Texte: R. Thomazic

le rallye du chablais passera bientôt par le châtelles amateurs de vitesse l’attendent déjà avec impa-tience, c’est bientôt l’heure de la 12e édition du rallye du chablais qui se déroulera du 21 au 23 mai prochain.

Le centre névralgique de la course est toujours situé à Lavey-Village. Cette manche du championnat suisse comp-tera sept épreuves différentes réparties de part et d’autre du Rhône, avec, notamment, la tant attendue spéciale Lavey-Bex que les Chablaisiens at-tendent déjà avec impatience et qui aura lieu le samedi après-midi. Au total, il s’agit d’un parcours de 460 km dont 160 km d’épreuves chro-nométrées.

Les premiers départs auront lieu le 22 mai dès 11 heures et la course se poursuivra jusqu’au lendemain, jour auquel, dès 23 heures, les résultats seront proclamés à la salle polyvalente de Lavey-Village.

Yvan muller attendu au rallye

Yvan Muller, multiple cham-pion du monde de WTCC et pilote officiel Citroën, sera au départ du Rallye du Chablais. Il y affrontera les ténors du Championnat de Suisse au volant d’une Citroën DS3 R5, accompagné aux notes par la Valaisanne Sandra Arlettaz. Sébastien Loeb, parrain du Rallye du Chablais et vain-queur en 2012 et 2013, avait

prévu de participer à l’édition 2015. Malheureusement, rete-nu par son team personnel - le Sébastien Loeb Racing - il ne pourra se libérer. Pour le remplacer, les organisateurs du Rallye du Chablais ont invité Yvan Muller, qui n’est autre que le coéquipier de Sébastien Loeb chez Citroën en WTCC.

un geste pour l’environnement

C’est la grande mode de faire un geste pour la planète dès qu’on en a l’occasion. Le Ral-lye du Chablais ne fait pas exception, l’organisation a elle aussi voulu s’y mettre. Elle a donc calculé toutes les sources à effet de serre qu’elle produisait lors de sa manifes-tation, elle en a conclu que ce sont les déplacements du public qui représentent la majorité des émissions. Des chiffres largement en dessous par rapport à une seule jour-née du mondial de football. Mais le Rallye du Chablais a tout de même décidé d’agir, en proposant un système de navette pour la super spéciale de Collonges afin d’éviter que chacun ne se déplace avec sa propre voiture.

Texte: Z. Gallarotti - Photo: B. Gallarotti

Edition 2013 du Rallye du Chablais

SPORT 15

c’est du 21 mars au 8 avril que s’est tenu la troisième édition du tournoi de la saline de Bex.

la Fugue chablaisienne, dans sa cinquième édition, se déroulera le dimanche 14 juin 2015. elle commencera à 10 h pour prendre fin à 17 h.

les Bellerins font mouche au tournoi du tennis-club

un petit air de Fugue

Cette compétition de tennis organisée par le club bellerin a réuni pas moins de 177 joueurs, dont la plupart venaient du Cha-blais. Au terme de ces 15 jours de compétitions, dont les finales ont dû être déplacées à cause du temps, les résultats ont pu être annoncés, et l’espoir bellerin ne s’est pas démonté. Au contraire, parmi les vainqueurs des diffé-rentes catégories, Patrice Bour-ret, membre du club bellerin et figurant dans la catégorie R5, a battu Mario Da Silva (6/4 - 7/5), dans cette finale 100% bellerine.

Ce ne sont pas les seuls habi-tants de la Cité du sel à s’être affrontés durant les finales (voir classement); des finales large-ment appréciées des spectateurs qui étaient une soixantaine le dernier soir, de quoi encourager les joueurs comme il se doit.

Texte et photo: Z. Gallarotti

Son tracé long de 30 km sera doublé cette année en raison du bicentenaire du Valais. Cette commémoration fera que la Fugue connaisse une extension jusqu’au lac Lé-man. De la sorte, trois com-munes valaisannes (Vionnaz, Vouvry, Port-Valais) seront ajoutées au tracé initial. Ce-lui-ci traversera ainsi les neuf communes partenaires du Chablais vaudois et celles du Chablais valaisan. Côté vaudois, Aigle, Ollon, Bex, figurent sur le parcours tan-dis que Vouvry, Massongex, Monthey, Collombey-Muraz, Vionnaz et Port-Valais sont

du côté valaisan. Les parti-cipants à la course attendus entre 10 000 et 12 000 vont concourir sur un parcours ba-lisé et sécurisé soit à vélo, soit en roller ou à trottinette. Il n’y a pas de points de départ et d’arrivée, le parcours peut être rejoint à tout moment. un concept qui marche

Mise en place depuis 2009, la Fugue chablaisienne est une manifestation de mobilité douce ouverte à tous. Mobi-lité douce? Parce que les par-ticipants doivent utiliser pour se déplacer sur le tracé leurs

mollets ou leurs bras pour avancer au moyen d’un vélo, d’une trottinette, d’un roller ou encore du ski à roulette. L’accès à la manifestation est gratuit. Son objectif est double: pro-poser aux participants de découvrir autrement le Cha-blais de manière douce et impliquer les entreprises de la région pour animer son par-cours. En effet, au fil des aires d’animation qui jalonnent le parcours de la course, les or-ganisateurs convient les cou-reurs à rencontrer les acteurs et les lieux qui font vivre le Chablais. La Fugue chablaisienne est organisée par Chablais

Région, en association avec les neuf communes du Cha-blais vaudois et valaisan, les Polices municipales et canto-nales, sans oublier la Fonda-tion pour le développement durable des régions de mon-tagne (FDDM).

Texte: R. Lussamaki

résultats

HommesR2-R5 Gyger Killian bat Gehin Clément (Bex) 6/2 - 3/6 - 6/2

R6-R9 Cortigo Maxime bat Flamur Ramolaj 6/2 - 6/1

R4-R6 Bourret Patrice (Bex) bat Da Silva Mario (Bex) 6/4 - 7/5

R7-R9 Wackernagel Fe-lix (Bex) bat Vandertol Koen (Bex) 5/7 - 6/1 - 6/1

FemmesR4-R6 Von Roten San-drine bat Chambovey Céline 6/0 - 6/3

R7-R9 Roduit Thais bat Biselx Cyndia 6/4 - 5/7 - 6/1

Yannick Delitroz en demi-finale contre Maxime Cortigo

Maxime Cortigo a remporté le match en 6/4 - 6/4

DOSSIERS SPÉCIAUX Les Bons Plans16

Quelques adresses…

Agence club med

lausanne

Place Benjamin-Constant 2

1003 Lausanne

Tél.0844 855 966

www.clubmed.ch

ranch des maragnènes

Route d’Hérens

1950 Sion

Tél. 027 203 13 13

www.ranch.ch

restaurant et gorges

du Durnand

Route de Champex 14

1932 Bovernier

Tél. 027 722 20 77

www.gorgesdudurnand.ch

swiss vapeur Parc

1897 Le Bouveret

Tél. 024 481 44 10

www.swissvapeur.ch

tropiquarium de servion

Route des Cullayes 7

1077 Servion

Tél. 021 903 52 28

www.tropiquarium.ch

golf club villars

Route du Col-de-la-Croix

1884 Villars-sur-Ollon

Tél. 024 495 42 14

www.golf-villars.ch

Je trottine dans ma ville

Chemin de Fontenay 4

1007 Lausanne

Tél. 021 616 00 49

www.jetrottinedansmaville.ch

longtemps attendues, les retrouvailles en famille sont un moment privilégié d’échange. Profiter de rela-tions sans nuage ni grain de sable demande cependant quelques efforts.

vacances en famille, case repos?

Dis papa, c’est encore loin? Dès les premiers kilomètres, des signes d’impatience ap-paraissent. La route des va-cances est parfois éloignée de la carte postale. «Entre des enfants en bas âge ou des ados qui contrecarrent les envies des parents, ça peut être assez fatigant», juge Anne Jeger, psychologue clinicienne à Lausanne. Même si l’idée de se retrouver ensemble est séduisante, il faut donc du temps quand tout au long de l’année, on ne fait que se croiser, chacun ayant son em-ploi du temps. «Et pour bien en profiter, mieux vaut pré-parer à l’avance son voyage, remarque Mme Jeger. En leur demandant s’ils veulent na-ger, s’ils ont envie de randon-née, on écoute leurs besoins pour que chacun puisse y trouver son compte.» Avant de boucler les valises, il faut donc prévoir, organiser son séjour pour ensuite lâcher prise, une fois sur place. les enfants d’abord?

De l’âge des enfants dépen-dra le rythme des parents. «Pour les petits, il faut respec-ter leur cadence mais aussi prévoir des temps d’aération pour les parents», conseille Anne Jeger. Les inscrire à un mini-club en journée, les confier à une baby-sitter le temps d’une soirée, sont des occasions de se retrouver en couple. L’équilibre, l’harmo-nie passent par une adapta-tion en douceur à son envi-ronnement. «En premier, les vacances, c’est du repos, du plaisir, se changer les idées, faire les choses plus lente-ment», souligne Anne Jeger. Pour des enfants hyperactifs, cela ressemble à des vacances mortelles… d’ennui. Pour

peu qu’il n’y ait pas de wifi, ça peut être la goutte d’eau qui fait déborder l’océan. «Se déconnecter des écrans est sa-lutaire pendant les vacances, juge la psychologue. Si l’on ne s’ennuie pas un peu, on ne va pas aller chercher les res-sources en soi et développer sa créativité.» Adieu natel, console, ordi et télé, il faut réapprendre à lire, à se par-ler, à se recentrer. L’été, après une année bien remplie, trois semaines sont généralement nécessaires pour relâcher les tensions et remettre à flot, corps et esprit. retour à soi

Trouver des activités en com-mun est un défi. Une famille, c’est un assemblage de per-sonnalités, d’envies diffé-rentes. Pour certains, rester allongé sur la plage ressemble à une revanche sur un monde pressé quand pour d’autres, détente rime avec découverte, visite culturelle ou pratique d’un sport. «L’important est de ne pas imposer les choses et d’être souple, relève Anne Jeger. Les adultes mais aussi les ados à l’école ont beau-coup de pression.» Se dé-faire des contraintes oblige un autre rapport au temps et aux autres. «Lâcher prise,

c’est manger à trois heures de l’après-midi si l’on en a envie, note Mme Jeger. C’est retrouver un rythme naturel quand toute l’année on est pressurisé.» Ralentir, relâ-cher la pression du quotidien semble être la première fonc-tion des vacances. Pour y par-venir, se préserver un peu de temps pour soi est essentiel. «Le parent doit se ressourcer pour être présent avec ses enfants, analyse la psycho-logue. L’homme et la femme aussi pour se retrouver en couple.» Ressouder le col-lectif familial passe ainsi par l’épanouissement personnel, l’écoute de ses propres désirs. En vacances, les seules obli-gations sont de se faire plai-sir et de briser les habitudes.

Texte: F. Jeand’Heur

Rue du Bourg 91860 AigleT 024 466.66.36www.optic2000.ch

Joël Pasquier optométriste et opticien dipl.Spécialiste lentillesExamen de la vue

DOSSIERS SPÉCIAUX personnalité du mois 17

Artiste dans l’âme, passionné de guitare dont il maî-trise parfaitement l’utilisation technique et mélodique, Patrick Hufschmid ne s’arrête pas là. Dans son esprit, qui ne s’arrête jamais, foisonnent moult étoiles d’ima-gination. sa dernière création: un étouffe-cordes.

Qui est-il?

Patrick, génétiquement par-lant, avait tout pour tom-ber dans la spirale musicale. Personnage emblématique, il exsude de lui comme des ondes positivement mysté-rieuses. On ressent le désir de le connaître, de le décortiquer, d’entrer dans son esprit afin de rencontrer son âme. A son contact, on reste ébahi en rai-son de sa capacité à passion-ner son interlocuteur dès qu’il parle de son art. Dès l’âge de quatorze ans, il joue de la gui-tare, et, en plus, répare celles de ses copains. Si ce n’est pas un clin d’œil du destin alors là, c’est à en perdre son latin. Après un apprentissage de luthier, il s’envole dans le ciel artisanal de sa créativité. Au fil des années, il a su perfec-tionner, à l’extrême, son talent grâce à son côté autodidacte. Comme une étoile gravitant autour de la planète terre, scintillant d’idées lumineuses, il fait naître, de ses mains ex-pertes autant qu’agiles, des instruments d’une beauté naturelle, dans son petit ate-lier sis à Aigle. Ses guitares en bois d’acajou, amplifiées de substances pastorales, in-ventent une nouvelle dimen-sion, une géométrie sympho-nique qui force l’enivrement. Peu connues en Suisse, elles trouvent acquéreurs dans les quatre coins du monde où elles sont plus qu’appréciées. On lui doit aussi la création d’un plectre étonnant, simple, agréable à utiliser même pour ceux qui souffrent de rhuma-tisme dans les doigts. Très vite, c’est un affolant succès que ses médiators remportent. Ils sont vendus, en grand nombre, dans le monde entier. Com-plémentariste convaincu, il

rencontre hors du temps

remarque que, dans certaines situations, comme dans des studios d’enregistrement, il se-rait approprié de trouver une solution susceptible d’étouf-fer, plus avant, les cordes de guitares ainsi que les désa-gréments parasitaires sonores y attenants. C’est alors qu’un beau jour, il peut s’écrier, et ce avec fierté: «Eurêka, j’ai trouvé!» De l’idée à la création

L’article existant déjà, il faut trouver comment l’améliorer autant dans le stylisme que dans la conception. La meil-leure façon de dénouer le problème, c’est de faire une chose à la fois. En premier lieu, trouver un nouveau design, puis la matière qui doit être agréablement innovante, sans oublier une vision moderniste et personnalisée de l’objet. En un deuxième temps, engen-drer une fabrication atypique comme unique. Grâce à la ténacité de l’artiste le projet prend forme. C’est avec une couturière exceptionnelle (Adelaide Couture), instal-lée elle aussi à Aigle, que son voyage, au cœur de sa nouvelle création, commence. Tous faits à la main, les étouffe-cordes naissent des doigts agiles d’une femme au cœur plein de romance. Un à un, avec une patience d’ange, elle découpe, mesure, pique à la machine ces joyaux originaux. Les tissus employés sont d’une rare beauté, d’une variété intelligemment pensée, d’une texture délicate. Ces étouffe-cordes habillent l’instrument d’apparats royaux, sans ou-blier leur efficacité qui n’est plus à légitimer. Lorsqu’on pense qu’il est l’unique repré-sentant de cet artisanat spé-

cifique en Suisse, c’est princi-palement à l’étranger que son talent se défend et se vend, pour le plus grand plaisir de ceux qui osent la découverte. conclusion évidente

Pour résumer ce parcours hors du commun, il faut relever la représentativité unique et régionale de cet artiste aux multiples facettes. Luthier, mais également le seul plec-trier suisse qui nous propose maintenant, pour la première

informations

www.hufschmidguitars.com

fois dans le monde de la gui-tare, des étouffe-cordes 100% bien de chez nous. Il nous offre de découvrir des réali-sations à son image, uniques en leur genre. Affectionnant l’utilisation de nobles maté-riaux, respectant la nature en relevant sa beauté première et non transformée, c’est avec délicatesse et respect qu’il use de ce qu’elle offre.

Texte: P. NicodPhoto: Patrick Hufschmid et J. Garcia

Patrick Hufschmid devant l’une de ses créations

DOSSIERS SPÉCIAUX Animaux18

A mort! verdict sans procès! Peut-être qu’incessamment sous peu, l’abattage des loups sera légalisé. radicale décision qui permet une tuerie ajustée à leur encontre.

De tout temps, ils font peur

Cette fois, on n’y est, l’épée de Damoclès est tombée dans la gueule du loup. A Berne, le Conseil national décide qu’ils resteront soute-nus, mais qu’il sera autorisé, dès juin 2015, d’user d’un abattage ajusté pour certains spécimens. Du côté WWF et Pro-Natura, l’accent est mis sur une meilleure cohabi-tation entre concitoyens et canidés, ce qui contrarie les défenseurs du tourisme et de l’agriculture de montagne. Si l’on considère que nous, les bipèdes et eux les qua-drupèdes, sommes égaux, importants et précieux, pourquoi vouloir supprimer une note de cette pertinence? Parce que l’être humain se voit en haut de la chaîne, il serait convaincu de parvenir à soutirer une absolution politicienne concernant sa volonté d’obtenir l’éradi-

les loups sont entrés sans frapper

cation de certaines espèces dites potentiellement dange-reuses? Sans vouloir extrapo-ler, n’y a-t-il pas une équiva-lence à respecter, d’un côté comme de l’autre? On com-prend la colère de certains moutonniers et leur intolé-rance. Depuis une vingtaine d’années, une seule meute a bravé nos frontières afin de fouler notre sol et de s’y installer. Quelle audace, Ils ont osé venir nous narguer, menacer nos ovidés, quelle insolence! Ce qui conduit à un débat animé entre par-tis de tous bords. D’un côté, ceux qui luttent pour la sau-vegarde de ces grands préda-teurs en défendant biodiver-sité et protection, ainsi que l’idée d’améliorer l’informa-tion offerte aux éleveurs et à la population. Et de l’autre, ceux qui appuient le concept d’un abattage ciblé dans les régions à risques où les mou-tons et la faune sauvage sont en danger. Ainsi que, sait-on

jamais, du moment qu’on nie que les loups ne s’attaquent pas à l’humain, si ce n’est que

pour se défendre, la survie de nos compatriotes. la bête et l’homme

Une meute, d’environ vingt individus, a décidé de s’éta-blir chez nous. Si l’on observe que notre pays peut accueillir une soixantaine de familles, ce qui donne quelque trois cents spécimens, on est en-core loin de passer de vie à trépas. La méconnaissance, des tenants et des aboutis-sants, quant à l’établissement sur nos terres entraîne, mal-heureusement, une psychose de la populace helvétique. Il est vraisemblable que le loup a la capacité d’apprendre. Donc, pourquoi ne pas déve-lopper une technique de po-litesse qui serait à même de les éduquer? Des efforts ont déjà été entrepris en ce sens, dans le Chablais vaudois. En 2012, aux Diablerets, le biologiste Jean-Marc Landry tente une expérience unique

en son genre. Il équipe un mouton d’un cardiofréquen-cemètre afin de définir les modifications de son rythme cardiaque et d’un appareil-pulser contenant un puissant répulsif. D’après ces varia-tions, un algorithme peut être défini et permettre le déclenchement du dispositif repoussant. Le loup appren-drait à se méfier, et, de ce fait, à assimiler que de s’attaquer aux troupeaux est interdit. Des solutions existent ou peuvent être trouvées, ce qui permettrait de ralentir, voire de stopper des agissements extrémistes. Les brebis éga-rées ne se trouvent pas que dans nos alpages comme les loups affamés de chair fraîche dans nos montagnes. A méditer… Du côté du WWF

Kurt Eichenberger explique que, bien que la technique de l’appareil-pulser paraisse être habile, il reste sceptique quant à sa validité concernant la situation présente, surtout en nos terres chablaisiennes. Pour lui, c’est un outil additionnel, par exemple dans les régions où une grande pression des loups existe clairement, qui n’apparaît pas être prioritaire chez nous. Il préconise, en priorité, une bonne protec-tion de nos troupeaux grâce à des chiens experts, des clô-tures, ainsi que de renforcer le tout par un concept d’élevage adapté. En Chablais, il serait adroit de réaliser une planifi-cation dans le sens de concen-trer les troupeaux afin de ren-forcer leur survie et penser à abandonner les alpages qui sont dangereux pour les ovins. Ceux-ci représentent 25% du territoire de haute montagne. Rien n’est facile lorsqu’on veut réellement éviter l’inévitable, mais, en unissant nos forces, tout reste possible.

Texte: P. Nicod - Photo: www.redorbit.com

DOSSIERS SPÉCIAUX Extra 19

Deux dates sont retenues pour ses productions dans le chablais vaudois de snick le clown. il s’agit du 26 mai pour l’étape bellerine et de 6 ainsi que 7 juin pour l’escale aiglonne.

Snick le clown égaiera le pu-blic à Bex sous le chapiteau du Cirque Starlight accom-pagné d’une délégation de l’Ecole du cirque. Il fera de même à Aigle dans la Salle de l’Aiglon. Deux des six spec-tacles de l’humoriste seront à l’honneur: «Voyage en Amé-rique» et «Professeur fou, fou, fou». Ils durent chacun 45 minutes. les spectacles de snick

Six spectacles constituent en fait l’ossature de base des pro-

Bex et Aigle accueilleront snick le clown

ductions de Snick le clown. Il s’agit de «Professeur fou, fou, fou», «Voyage en Amérique», «Le rêve d’un clown», «Ro-main», «Croco-co-dile», «Les Schtroumpfs volants». Cha-cun d’eux raconte une his-toire particulière, mais ils ont en lien commun: l’humour, la jonglerie et l’équilibrisme. Toutefois, le choix pour les étapes de Bex et d’Aigle, d’après Caroline Ranc-Leuba - elle joue le rôle du clown - est lié «au caractère fort inte-ractif de ces deux spectacles ainsi qu’au choix des organi-sateurs de la tournée». Elle

i n f o @ g r a f i k c h u a r d . c o m - 0 7 9 7 2 4 6 5 9 1 - w w w . g r a f i k c h u a r d . c o m

incarne sans discontinuer ce personnage depuis 1998. Snick le clown ne se produit pas seulement dans des salles. Il peut être invité aussi à un anniversaire ou exercer son art dans un festival. Son rayon d’activités ne s’arrête pas là. Il s’élargit aux hôpitaux, aux EMS et aux établissements pour personnes en situation de handicap. Il organise éga-lement des événements tout en s’occupant à la fois de la programmation de la mani-festation.

Les spectacles de Snick le clown sont parfois marqués par la présence d’acteurs fort jeunes. Ces derniers proviennent de l’Ecole du

cirque. Celle-ci existe depuis trois ans. Leurs principales activités dans cette école de-meurent la jonglerie, l’équi-librisme, les acrobaties et la voltige. Ces élèves sont là avant tout «pour le plaisir, pour s’amuser et pour avan-cer dans leur bonhomme de chemin d’artistes». Ces acti-vités sont entremêlées de jeux de clown et de jeu d’improvi-sation.

Texte: R. Lussamaki

Caves Ouvertes Vaudoises23 et 24 mai 2015 - 10h. à 18h.

Rendez-vous à la Grande Salle du Parc ainsi qu’à la Société vinicole de Bex qui accueillera les visiteurs directement dans ses locaux.

Plus d’information sur www.bex.ch

Bus navette gratuit à votre disposition entre Villeneuve et Bex (1 départ toutes les heures)Dégustations et un verre sésame pour les deux jours: Fr. 15.-

Programme du week-end :

Samedi dès 11h30 :Les P’tit Buhl de Monthey (école de guggenmusik)

Dimanche dès 11h30Les élèves d’Artscenik de Monthey (école de cirque)

Divers produits du terroir sont disponibles sur les stands des vignerons (fromage, miel, charcuterie)Restauration assurée par le Café Suisse et Plan B (planchettes, crêpes, grillades)

Rte des Bains1892 Lavey-Village024 485 33 05www.caveducourset.ch

1880 Le Chêne-sur-Bex 024 463 12 75

www.Chene.ch admin@chene.ch

Darbellay DavidRoute de Chiètres1880 Bex024 463 15 54

Nathalie et Willy Deladoëy - 1880 Bex024 463 44 49

www.luissalet.ch

Chemin du Perey1880 Bex024 463 34 72 www.rapazfreres.chinfo@rapazfreres.ch

SOCIETE COOPERATIVE VINICOLE DE BEX Ch. du Pré-de-la-Cible 4

1880 Bex024 463 25 25

.

DOSSIERS SPÉCIAUX20

DOSSIERS SPÉCIAUX Extra 21

Balade entre les vignes et les caves du chablaiscette année encore, le vin chablaisien sera à l’honneur avec la 6e édition des caves ouvertes vaudoises qui se déroulera dans tout le canton les 23 et 24 mai prochain.

Du soleil, du vin, des produits du terroir et une ambiance convi-viale, voilà les ingrédients d’une recette qui ne manque pas de ra-vir, chaque année, la population. Enfin, pour le soleil, faudra-t-il encore croiser les doigts, mais les précédentes éditions des Caves ouvertes ont habitué les ama-teurs à un temps plus ou moins radieux. De Bonvillars au Cha-blais, en passant par les Côtes de l’Orbe, la Côte, Lavaux et le Vully, cette sixième édition mettra à l’honneur les vins de plus de 300 caves. «Six régions, six climats, six ambiances, six destinations tou-ristiques.» une organisation au top

Comme toujours, le passeport sera vendu au prix de Fr. 15.-. A ce prix, les participants disposent d’un verre qui permet la dégusta-

tion dans n’importe quelle cave liée au projet, qui, d’ailleurs, ne manquera pas de faire dégus-ter des produits du terroir. Des navettes gratuites, depuis toutes les gares principales du canton, dont Aigle et Bex, feront la liaison entre les différentes villes. De plus, un rabais de 20% sera offert sur le passeport des Caves ouvertes et le voyage aller-retour en train depuis toutes les gares de Suisse jusqu’aux gares principales du canton de Vaud, y compris dans la zone Mobilis. et dans le chablais?

Du côté d’Aigle, c’est en plein cœur des vignes de la commune, soit dans le quartier du Cloître que se dérouleront ces deux jour-nées. Sous l’impulsion du grou-pement de promotion des vins d’Aigle, quatorze caves seront présentes pour faire déguster

Participants pour la ville de Bex:

Cave Rapaz Frères, Le Domaine du Chêne SA, La Cave du Courset, Le Domaine le Luissalet, la Cave du Scex et la Société Coopérative Vinicole de Bex Participants pour la ville d’Aigle:

Badan Frères Vins, Commune d’Aigle, Domaine de la Bau-delière, Cave Borloz, Cave Alain Emery, Cave des Hospices cantonaux, Testuz SA, Propriété Veillon, Domaine Baud-Bel, Badoux Vins, Domaine des Afforêts, Les Celliers du Chablais, Raoul Moret, Clos Aimond.

informations

10 h – 18 h samedi et dimanche 23 et 24 mai

Achat du verre Fr.15.- pour les deux jours, valable

dans tout le canton.Bus navette gratuit entre

Villeneuve et Bex (un départ toutes les heures)

leurs millésimes. Côté animation, la Fanfare municipale d’aigle, les Tambours de la Jeunesse de la Fontaine d’Aigle, un groupe de Jazz et une chorale régionale seront présents le samedi. Tandis que les sonneurs de cloches, un groupe de Jazz et une chorale régionale animeront la journée du dimanche. En ce qui concerne la restauration, Badan Frères Vins, le Domaine de la Baude-lière, Clos Aimond, le Caveau du Cloître, la Taverne du Château et la Pinte du Paradis assureront la restauration durant les deux jours. Pour la Cité du sel, c’est la Grande Salle qui accueillera six caves qui proposeront la dégus-tation de plus de cinquante de leurs meilleurs crus. Cinq des caves seront à la Grande Salle. La Vinicole, quant à elle, accueillera les visiteurs directement dans ses locaux situés en face du lieu de la manifestation. Durant les deux jours, diverses animations seront prévues: le samedi, dès 11 h 30,

les P’TIIT BULH de Monthey (école de guggenmusik) mettront le feu, ambiance garantie, percu-tions, costumes et surtout bonne humeur. Le dimanche, dès 11 h 30, les élèves d’ARTSCENIK (école de cirque de Monthey) ébloui-ront par leurs démonstrations et leurs prouesses. La restauration sera assurée par le Restaurant le Café Suisse & Plan Bex. Grillades, planchettes et crêpes seront au menu, ainsi que des produits du terroir à chaque stand des vigne-rons.

Texte: Z. Gallarotti - Photo: B. Gallarotti

Vins d’Yvorne, Ollon et Bex AOC

Cave : Margeiron, 1867 Ollon

Domicile : Fontanney 13, 1860 Aigle

Tél : 024/466.53.52 Fax : 024/466.53.32

Mobile : 079/447.40.85

st.borter@bluewin.ch @@@ www.borter-vins.ch

Présent aux

Caves ouvertes vaudoises

Une journée pour éveiller nos papilles aux produits de notre terroir

Je suis un élément d’un tout, sans qui je ne pourrais exister. En re-vanche, cet élément peut très bien se passer de moi, avec, toutefois, un temps d’adaptation. Mais, reconnaissons tout de même mon utilité. Je suis présent chez l’homme, le cheval et même chez les organismes euca-ryotes. Dans cet état d’esprit je me révèle important, voire vital. Tout le monde me connaît et me collectionne, et ce dans toutes sortes de domaines. Présent dans chaque demeure, je suis un élément incon-tournable de certains meubles, objets ou même instruments. Je suis également à l’honneur de différentes expressions, je suis principale-ment le résultat d’un bonheur intense ou d’une manière d’avouer son attirance pour quelqu’un. Dans un autre domaine, j’évoque un étalon d’un peu plus de trente cen-timètres. Une mesure pouvant être aussi effectuée avec une autre partie du corps humain, plus petite et dépassant les deux centimètres; une unité de mesure datant du Moyen Age. Toujours par deux, à moins que le sort en aie décidé autrement, j’ai servi de moyen de transport durant des millénaires avant l’invention de la roue. Si l’on y réfléchit, dans un sens ou dans l’autre, je sers avant tout à avancer. Je peux également reculer, bifurquer, bref, aller où bon me semble, enfin presque. Disons que je suis relié à un système beaucoup plus complexe qui décidera du bon chemin à emprunter, mais ensuite, c’est moi qui entre en action.

Texte: Z. Gallarotti

En ce frais matin d’avril,Levant les yeux sur le Montet,

«Comment cela se peut-il?Il n’y a plus ce machin laid.»

Il reste bien l’autre dorure,Pour massacrer le joli mur,

Demain peut-être rejoindra-t-elleSon jumeau blanc à la poubelle?

Mais hélas, ce n’est qu’un rêve

«Le tacon» blanc est toujours là.L’aurore seule marqua la trêve

Et de nos avis, pas de cas!

Texte: une brebis galeuse (journaliste de «La Salière»)

De quoi parle l’histoireVotre réponse:...................................................

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Comment participer à ce concours? En renvoyant le coupon dûment rempli à LE POINT CHABLAIS / Zoé GallarottiRte d’Aigle 3A / 1880 Bex. Ou en répondant sur notre site internet: www.pointchablais.chLe tirage au sort aura lieu le 31 mai 2015Réponse du concours précédent: la parole

À GAGNER

2 ENTRÉESPOUR LE PROCHAIN SPECTACLE DE

LA JENNy DANCE SCHOOL LE 20 JUIN À AIGLE

LE COIN DÉTENTE

LE COIN DÉTENTE

Concours

Je suis, mais qui suis-je?

encore le mur des vignes(d’après «Le Rideau de ma voisine» de Musset,

poème imité lui-même de Goethe)

22

Le Point Salé

Points De vente Aigle

Le kiosque de l’Hôtel de Ville

Tea-Room L’EchappéeCentre et Planchette

Daily Shop - Gare

Points De vente Bex

Discount des Barmottes

Kiosque Isabelle

Kiosque du Centre

Kiosque du Glarey

Kiosque de la Migros

Stock Jeans

Tea-Room Schmid

Direction-PublicitéZoé Gallarotti079 269 12 59

Route d’Aigle 3A, 1880 Bex

rédactionDamien VernierMyriam BerneyNorma AlonzoPascalle Nicod

Rémy ThomazicRoselyne Grob

Roger LussamakiStephan Schneider

Stéphanie Ceccon-Renevey Tanya Morier-Genoud

Véronique V.Zoé Gallarotti

PhotographiesAlexandre Gallarotti

077 422 11 15Bernard Gallarotti

079 683 81 44José Garcia

079 327 55 80

graphismeAntoine Chuard

079 724 65 91

impression - WebCipa Bex

079 835 72 07

correctionAnonyme

POCHOUSE D’OMBLE CHEVALIER DU LAC LéMAN

SAUCE TIO PEPE ET LéGUMES CONFITS

La sauce

• Réduire dans une casserole 1dl de Tio Pepe (vermouth espagnol), ajouter ensuite 5 dl de crème,

• 100gr de beurre et réduire de nouveau de moitié.• Assaisonner ensuite de poivre du moulin et de fleur de sel.

Légumes confits

• Envelopper un fenouil dans du papier aluminium, • faire de même avec une carotte.• Cuisson au four à 200 degrés pendant 1 heure.• Pour finir couper en brunoise (petits dés) les deux légumes, • les mélanger et les assaisonner d’huile • d’olive, de fleur de sel, de zeste de citron et de persil plat haché.

Cuisson du poisson

• Plonger le filet d’omble chevalier dans une eau salée juste frémissante pendant 10 minutes.

Ensuite dresser dans l’assiette.

Recette proposée par Alexandre Luquet, chef cuisinier de la Pinte Communale

un mois De mAi Au mAx

Outre le festival cannois qui se déroulera comme chaque année sur la croisette, le mois de mai verra un autre événement cher au cœur des cinéphiles en herbe qui ont usé leurs pupilles sur les cassettes VHS des années huitante: le retour du héros post-apocalyptique Max Rockatansky, personnage central de la trilogie MAD MAX!

Pour rappel, le premier opus MAD MAX était sorti en 1979, MAD MAX: LE DEFI en 1981 et MAD MAX: AU-DELA DU DOME DU TONNERE en 1985. Max, poli-cier de la route, tente de faire régner l’ordre dans un futur apocalyptique, face à des bandes de délinquants qui sillonnent les routes.

Grand succès d’alors, c’est tout naturellement qu’un projet de rebot a vu le jour ces dernières années. Première bonne nouvelle, et c’est assez rare pour le signaler, c’est le même réalisateur, Georges Miller, qui s’est attelé au projet. A la vue des premières images de la bande annonce, on peut parier que M. Miller a fait comme le vin, il s’est bonifié avec l’âge! Une esthétique léchée, un

monde coloré dans les jaunes/oranges criards, des personnages tous plus barrés les uns que les autres… Les fans apprécieront.

MAD MAX FURY ROAD, qui sort exceptionnellement un jeudi (le film est sous embargo pour l’ouverture du festival de Cannes le mercredi soir) sera en salle le 14 mai, et fera l’objet d’une soirée «Fin du Monde» au Cinéma Hollywood de Montreux vendredi 15 mai!

«WHAt A lovelY DAY!»

LE COIN DÉTENTE Recette

Cinéma

23

cosmopolis à Aigle

chapitre 4La rumeur s’amplifie

12 numérosdu «Point Chablais»pour Fr.59.90*

ABONNEMENT ANNUELToute l’information de votre région d’Aigle et Bex

Frais d’envoi compris (Fr.14.30)

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A envoyer au «Point Chablais», Zoé Gallarotti, route d’Aigle 3A, 1880 BEX*Une facture vous sera envoyée et vous recevrez le 1er numéro de votre abonnement dès réception de votre paiement.

La malédiction de VaudaiLa seconde nouvelle du «Point Chablais»

Un chapitre publié chaque mois, de février 2015 à janvier 2016

Le Vaudai et son fils préparaient quelques baumes et autres potions afin de compléter leur réserve de remèdes amassée sur une grande étagère en bois.- Passe-moi les pissenlits, Félix.- Oui père, dit-il en s’exécutant.Le Vaudai mettait du cœur à l’ouvrage, répétant, lentement et méticuleusement les mêmes gestes qu’il connaissait depuis des décennies. De son pilon, il broyait les fleurs d’anthyllides fraîchement récoltées dans les champs et qui allaient faire une excellente pommade vulnéraire. Cette flore à la magni-fique nuance de jaunes tapissait le fond du mortier fait de céramique.- Quelles sont les vertus de cette fleur ? demanda Félix, curieux.- Après toutes ces années, mon fils, tu devrais le savoir, hein ? répondit-il en ricanant.- Attends, euh... si je devine, comme c’est un onguent, et si c’est pas pour les douleurs des membres, ça pourrait être cicatrisant, c’est juste ?- Exact ! Ah ça fait plaisir t’es bien mon fils ! Une question plus difficile maintenant : et le pissenlit, a quoi peut-il servir d’autre ?Après quelques longues secondes de réflexion, et devant la mine impatiente de son père, Félix leva les mains en l’air mar-quant ainsi son ignorance. Le Vaudai décida de lui venir en aide afin de compléter cette formation qui dure depuis son plus jeune âge.- On peut l’utiliser comme dépuratif, en tisane.- C’est dingue. Depuis toutes ces années que je te regarde sélectionner, cueillir et préparer tes remèdes avec passion, j’ai remarqué que beaucoup des plantes que tu trouvais durant

chaque saison servaient à guérir les maladies liées à ces pé-riodes de l’année.Vaudai, était fasciné par la réflexion précoce de son fils, qui avait encore beaucoup à apprendre, malgré toutes les connais-sances qu’il avait déjà. Devant un tel intérêt, le Vaudai décida de donner quelques exemples supplémentaires.- Bien vu mon fils. Je suis fier de toi. Comme les plantes qu’on prépare aujourd’hui, il y en a, comme le bouleau, qui nettoie le corps au printemps, l’argousier qui le renforce avant l’hiver et la reine des prés qui guérit les maladies des temps froids. Il y en a d’autres, comme l’euphraise, qui pousse toute l’année et fait un excellent remède pour les affections des yeux, qui, entre autres, devrait toucher les mineurs de par leur ouvrage. Je peux encore t’en citer une qui me vient à l’esprit, la genti-ane jaune qui sert notamment, dans mon cas, à soigner ceux qui passent leur journée à boire des coups.Félix regardait dans le vide, il ne semblait plus concentré.- Félix ? Tu m’as entendu ?- Oui père. Pardon, en fait, je suis pensif. Ton passage sur les mineurs m’a fait me souvenir de cette légende contée l’autre jour à l’auberge d’Antoinette.- Qui était le conteur ?- Le vieux Barnabé.- Mais bien sûr ! J’en connais beaucoup des légendes mais je te mets ma main à couper qu’il s’agit de ces fariboles qu’on se racontait étant petits au sujet des mystères qui entourent les Dévins.Félix ne cacha pas sa surprise. Il en apprenait toujours plus sur le savoir de son paternel qui ne se livrait que très peu.- Oui c’est bien ça, comment le sais-tu ?

Texte : D. Vernier - Z. Gallarotti