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Perigord Entreprendre juin-juillet 2012

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Perigord Entreprendre, économie, périgord

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MONUMENT

HISTORIQUE

Halte pour le promeneur d’un jour, cette baronniecharmera l’amateur d’art et d’histoire. Deux châteauxd’époques différentes, bâtis sur une terrasse rocheuserehaussée d’un rempart, surplombent la Dronne.

Renseignements : Tél. 05 53 03 73 36

Audioguides

Animations estivales : Visite nocturne insolite : Tous les jeudi à 21 h 30 entre le 19 juillet et le 23 août (réservation conseillée)Animations familles : atelier héraldique (blason)ou cuisine médiévale (réservation conseillée)

Renseignements :Château de BourdeillesTél. / Fax : 05 53 03 73 36Semitour Périgord (Siège) : Tél. 05 53 05 65 [email protected] : lat 45.32 / long 0.59

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Perigord Entreprendre 3 | Juin-juillet 2012 | 3

ÉconomieL’ÉTÉ MEURTRIERbimestriel

� Directeur de la publication André ADDED.

� Rédacteur en chef André ADDED.

� Coordinatrice de rédaction Valérie DESFRANÇOIS, [email protected]

� Responsable production Arnaud MORAND, [email protected]

� Responsable développement Violaine BARILLER, [email protected]

� Gestion - Comptabilité Corinne COUSSEMACQ, [email protected]

� Responsable clientèle Mélanie GUEIT, Port. : 06 85 30 27 15 [email protected]

� Commerciale Valérie DELABOULLAYE, [email protected]

� Commerciale junior Cécilia MAURY, [email protected]

� Ont collaboré à ce numéro Titia CARRISEY-JAZICK, Éric LANDUYT, Stéphane LARUE, Gilles LEVY, Michel LIONNET, Claude-Hélène YVARD.

Tous droits de reproduction réservés

dépôt légal 3e trimestre 2012

La rédaction n’est pas responsable de la

perte ou de la détérioration des documents ou

photos qui lui sont adressés pour appréciation.

La reproduction, même partielle, de tout matériel

publié dans le magazine est interdite.Crédit photos : sauf mention particulière toutes les

photos et illustrations sont la propriété de l’auteur.

Photo de couverture : © Jean-Michel Pericat

Abonnements : FRANCE 6 numéros : 21 s

Imprimé par : Korus Édition - Bordeaux

Périgord Entreprendre éditions IFIE - MediapressRédaction-publicité- Administration78 rue Victor-Hugo24000 PERIGUEUXTél. 05 53 53 96 83 - Fax 05 35 54 13 10.e. mail : [email protected] 532 425 204 00023 RCS Périgueux

www.perigordentreprendre.fr

Pas un jour sans ouvrir les journaux, sans allumer la télé, sans écou-ter la radio, sans que l’on nous parle de liquidations judiciaires, de vagues de licenciements à l’approche de l’été, près de 45 000 emplois seraient menacés en France. Le chômage atteint aujourd’hui la barre

fatidique des 10 %. La crise n’est donc pas derrière nous, est-ce l’effet post-électoral ? Notre économie souffre, les entrepreneurs et les salariés aussi. Il y a toutefois des raisons d’espérer un avenir meilleur. Nous avons notamment en Dordogne, tout un réseau de PME, PMI actives, d’artisans, de commerçants et d’agriculteurs dynamiques, et de structures privées ou publiques, notamment Medef, CGPME, Chambre de Commerce et d’Industrie, Chambre d’Agriculture, Chambre de Métiers… qui œuvrent pour le développement des entreprises et de l’emploi. A feuilleter Périgord Entreprendre on découvre un vivier de belles réussites économiques de quoi redonner du baume au cœur et une dose d’opti-misme dans ce pessimisme ambiant.

ANDRÉ ADDED

“ “À méditer

C’est étrange parce qu’il semble que sous la surface des combats de notre

époque, des guerres fratricides, des antagonismes tribaux, de l’intolérance

religieuse, de la violence raciale, des inégalités entre hommes et femmes,

nous attend toujours la découverte la plus banale qui soit, que nous sommes

humains et que la vie est sacrée.

Nous n’avons toujours pas découvert ce que signifie « ÊTRE HUMAIN » et

il semble que cette découverte banale soit la plus extraordinaire qui puisse

être faite, car lorsque nous aurons appris ce que c’est que d’être humain

nous saurons ce que signifie « ÊTRE LIBRE » et nous saurons que la liberté

est réellement le commencement de notre avenir commun.

Ben Okri, écrivain nigérien

L’équipe d’IFIE - Mediapress vous souhaite un bel été en DordogneSéminaire à l’Auberge de la Truffe à Sorges

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Sommaire

La Dordogne fait son show à Montmartre

Une nouvelle zone d’activités pour doper l’économie de Trélissac

Le parc d’activités économiques de Borie Porte, situé à proximité de la route de Limoges, est le dernier-né de la Communauté d’Agglomération Périgourdine. La commercialisation des 45 lots débute actuellement, autour d’entreprises déjà installées qui sont liées au secteur automobile.

Marché immobilier, vers une plus grande cohérence des prix

État des lieux du marché de l’im-mobilier en Dordogne, tendances et évolutions.

La seconde jeunesse d’Essendiéras

Le domaine d’Essendiéras, complexe touristique situé sur la commune de Saint- Médard-d’Excideuil domine la vallée de l’Isle.

page 11

4 En bref, toute l’actualité économique

12 Nouvelle zone d’activités à Trélissac

14 Le groupe SLS spécialiste de la livraison B2B

15 Jardiland au centre d’une zone dynamique

16 EGAP, sur le marché du bâtiment depuis 40 ans

17 À la Cigale Brodeuse, de la Provence à la Dordogne

18 Hôtellerie de plein air, la Dordogne bon élève

19 Les marchés de producteurs lancent la saison estivale

20 Fiscalité, finances, ce qu’il faut savoir en 2012

21 Périgord Mutualité devient Viasanté

22 Un EHPAD à Lanouaille

23 Alpéripub, une entreprise haute en couleur

24 Inaptitude au travail et visites médicales

25 Guyenne Papier renoue avec la croissance

26 La CGPME dans l’action

27 La rubrique du coach : comment s’enrichir de la critique

28 Dossier immobilier

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L’hôtellerie de plein air

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ZAC AUCHANAv. Louis Suder

24430 Marsac/Isle0 5 5 3 0 3 2 3 4 4

ZAC CARREFOURAv. Marcel Paul24750 Boulazac05 53 35 92 50

+ o Je souhaite m’abonner à Périgord Entreprendre et profiter de l’offre exceptionnelle : Un an d’abonnement soit 6 numéros au prix de 21 e + Invitation VIP à tous nos événementiels : conférences, petits-déjeuners, rencontres, concerts…

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BULLETIN À ADRESSER À IFIE - Mediapress | 78 rue Victor-Hugo | 24000 PERIGUEUX.ou Abonnement sur le site www.perigordentreprendre.fr

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Sommaire

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EN BREF

6 | Juin-juillet 2012 | Perigord Entreprendre 3

La Banque Tarneaud a inauguré ses nouveaux locaux, rue Yvon Delbos, face à l’ancienne agence, au coeur de la zone d’acti-vités de Boulazac.Destinée aux Particuliers et Professionnels, cette agence a connu un accrois-sement significatif du nombre de ses clients au fil des ans. L’agence compte près de 1100 clients

Particuliers et 135 clients Professionnels.D’une surface de 185 m2, l’agence a doublé sa surface. Les nouveaux locaux, plus spacieux et plus fonctionnels, sont dotés d’un distributeur automatique de billets et d’un dépôt jour/nuit externes.Les travaux, conduits par 9 entreprises locales, ont duré 3 mois (du 23 janvier au 26 avril 2012).L’équipe :Autour de Sylvie Bach sa directrice, Agnès Martial conseillère clientèle Particuliers, Gwladys Bousquet, conseillère commer-ciale accueillent les clients du lundi au vendredi de 8h45 à 12h15 et de 13h45 à 17h30.Téléphone : 05 53 45 54 40.A propos de la Banque Tarneaud :Fondée en 1809 à Limoges où demeure son siège social, la Banque Tarneaud compte 75 agences réparties sur15 départements du Centre Ouest Atlantique, et à Paris.Outre Boulazac, la Banque compte 8 autres agences Particuliers/Professionnels en Dordogne (Bergerac, Mareuil, Marsac, Nontron, Périgueux, Piégut, Ribérac et Thiviers) et une agence Entreprises à Périgueux.Banque à taille humaine, elle emploie 600 collaborateurs dont 59 en Dordogne.

Banque TarneaudNOUVEAUX LOCAUX À BOULAZAC

BNP ParibasVINCENT THIERY, NOUVEAU DIRECTEUR RÉGIONAL SUD OUEST

Vincent Thiery prend la responsabilité de la Direction régionale Sud Ouest de BNP Paribas.Il succède à Philippe Tartelin, qui est nommé, à Paris, Directeur Continent Afrique de la

Banque de Détail à l’international de BNP Paribas.Titulaire d’un DEA de Droit Economique et de Droit des Affaires, Vincent Thiery, 51 ans, a effectué l’ensemble de sa carrière professionnelle chez BNP Paribas au sein de la Banque de Détail en France. Depuis 2009, Vincent Thiery était Directeur du centre d’affaires BNP Paribas Bretagne Entreprises.Dans ses nouvelles fonctions, Vincent Thiery est notamment le représentant local de BNP Paribas au travers des 4 grandes régions dont il a la responsabilité pour le Groupe : l’Aquitaine, Midi-Pyrénées, Poitou-Charentes et le Limousin.« Evoluer au sein de ces régions aux ancrages identitaires, éco-nomiques et culturels forts est pour mes équipes et moi-même une réelle satisfaction. Plus que jamais, nous sommes mobilisés et engagés aux côtés de nos clients, particuliers, professionnels, entrepreneurs et entreprises qui sont les moteurs du dynamisme de leur région. C’est notre raison d’être quel que soit le contexte économique : gérer l’épargne des uns pour financer les projets des autres », précise Vincent Thiery.Pour être au plus près des clients du Sud-Ouest, BNP Paribas compte près de 2 500 collaborateurs qui les accueillent, guident et orientent à chaque étape de leur vie ou de leur projet. Un maillage complet de 300 agences, 45 implantations Banque Privée, 7 Maisons des Entrepreneurs et 2 centres d’affaires, permet de répondre à leurs besoins professionnels et/ou per-sonnels.

De gauche à droite : Agnès Martial, Conseiller Clientèle Particuliers, Gwladys Bousquet, Conseiller Com-mercial et Sylvie Bach, Directeur.

TrophéeCOBATYLe vendredi 4 mai à 11h au CFA BTP 24 de Périgueux a eu lieu la remise du Trophée Cobaty en présence de Michel Moyrand, Maire de Périgueux, de Bernard Mousnier, Président de Cobaty , de Philippe Bachmair, formateur en ferronnerie et meilleur ouvrier de France et de nombreux autres invités.C’est le jeune Sébastien Rogation de Savignac les Eglises qui a eu l’honneur de se voir remettre cette récompense ; une enclume créée par Philippe Bachmair.

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Perigord Entreprendre 3 | Juin-juillet 2012 | 7

Développement6E ÉDITION DU PÉRIGORD À MONTMARTRE

Paris, durant 4 jours, du 25 au 28 mai 2012, le Conseil général de la Dordogne a organisé à Paris, la 6e édition de l’opération « le Périgord à Montmartre ».Des producteurs péri-gourdins ont proposé de découvrir les spécialités gastronomiques de notre département, des vins, et d’autres productions typiques. Des confréries de producteurs étaient aussi présentes sur place pour des animations et une présentation de leurs produits, des animations culinaires et cours de cuisine étaient égale-ment proposés.Cette opération réalisée avec l’aimable collabo-

ration de la Mairie de Paris et de la Mairie du 18e arrondissement est une occasion exceptionnelle de toucher un grand nombre de clients et de visiteurs potentiels et d’installer pendant quelques jours un petit coin de Périgord au coeur de la capitale.

Banque Populaire Aquitaine Centre Atlantique1,8 MILLIARD D’EUROS DE CRÉDITS DISTRIBUÉS EN 2011La Banque Populaire Aquitaine Centre Atlantique, banque coo-pérative régionale, propriété de ses 185 000 sociétaires, compte 535 000 clients et regroupe 209 agences réparties sur 11 dépar-tements (Charente, Charente-Maritime, Corrèze, Creuse, Deux-Sèvres, Dordogne, Gironde, Landes, Pyrénées-Atlantiques, Haute-Vienne, Vienne). Elle emploie 2 115 collaborateurs et réalise un Produit Net Bancaire de 342,8 millions d’euros.

Aéroport Bergerac1,5 MILLION DE VOYAGEURS SUR RYANAIR

Ryanair, la seule compagnie ultra low cost en Europe, a franchi le 28 juin le cap des 1,5 million de passagers ayant voyagé de/vers l’aéroport de Bergerac depuis son lancement en 2003. Ryanair propose maintenant 5 destinations et transporte près de 200 000 passagers par an, permettant ainsi le maintien de 200 emplois locaux*. *Source (ACI Airport Council International)

Jet2.comDE BERGERAC À LEEDS, EN ANGLETERREJet2.com, la compagnie aérienne à bas prix la plus importante du nord de l’Angleterre, vient de relancer la ligne depuis l’aéro-port de Bergerac à destination de Leeds, au cœur du Yorkshire. Les premiers vols ont débuté le 26 mai 2012, au rythme de deux vols par semaine pendant la pleine saison d’été, le mardi et le samedi. Parfait pour faire une petite escapade. Le premier prix est à 47,99 euros TTC.

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EN BREF

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Foire Expo de BergeracL’ANNÉE DU CHANGEMENT

La nouvelle foire exposi-tion s’est installée, du 31 mai au 4 juin, à la plaine des jeux de Piquecailloux. La foire est désormais avancée sur le calendrier, plus courte, elle dure 5 jours, elle est gratuite, et des animations variées ont été proposées en journée. L’organisation de ce nou-veau rendez-vous commer-cial, à retrouver tous les ans, est désormais confiée au Parc des expositions du Périgord, un service de la Chambre de Commerce et d’Industrie de la Dordogne.

La nouvelle formule a accueilli 180 exposants, installés sur 4700 m2 de hall couvert et 9300 m2 de surface d’exposition

en plein air, et enregistré 35 283 visiteurs. Excellent cru pour cette nouvelle for-mule et vive la Foire 2013.

Chambre de Métiers de la DordognePRIX STARS & MÉTIERS

Quatre chefs d’en-treprise ont reçu le Prix « Stars & Métiers ». Organisé par la Chambre de Métiers et de l’Arti-

sanat Dordogne Périgord et la Banque Populaire Aquitaine Centre Atlantique en partenariat avec la Société de Caution Mutuelle Artisanale Centre Atlantique (socama), le prix Stars & Métiers récom-pense les chefs d’entreprises artisanales pour leur savoir-faire et leur réussite en matière d’innovation technologique, mana-gériale, commerciale et stratégique.

Prix Stars & Métiers « Innovation tech-nologique » à Rémi Becherel, respon-sable de La Maison dans les arbres à Sainte Sabine Born.

Prix Stars & Métiers « Stratégie glo-bale d’innovation» à Jean-Michel Ducos de l’entreprise Publitel à Lamonzie Saint Martin.

Prix Stars & Métiers « Dynamique ressources humaines » à Jérôme Chouly de l’entreprise Les Restaurateurs du Patrimoine à Milhac d’Auberauche.

Prix Stars & Métiers « Dynamique commerciale» à Serge Lafon, respon-sable de l’entreprise de plâtrerie peinture à Puygauthier.

Chambre Economique de la DordogneTOUTE L’INFORMATION ÉCONO-MIQUE TERRITORIALE EN LIGNELa Chambre Economique de la Dordogne, asso-ciation des 3 chambres consulaires (Agriculture, Commerce et Industrie, Métiers et Artisanat) lance un outil économique et géo-graphique des territoires de la Dordogne. Les entreprises, collec-tivités et associations pourront comparer des territoires, disposer d’indicateurs statistiques, accéder à des données géolocalisées, réaliser leurs propres représentations cartographiques ou encore consulter les études économiques. L’information économique de la Dordogne sur un seul accès : www.geopic.fr Pour plus de renseignements, contact : Chantal Caro 05 53 35 87 29

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Perigord Entreprendre 3 | Juin-juillet 2012 | 9

SportJE COURS POUR MA FORMEVoici un programme d’ini-tiation à la course à pied, réservé à tous les publics quel que soit leur niveau sportif.Cette formation débute du niveau zéro et ce pendant trois mois au rythme de 1, 2 ou 3 séances hebdoma-daires. Equipés de bonnes chaussures de course à pied, les sportifs en herbe ont ren-dez-vous à Marsac devant le magasin Endurance Shop et sont accompagnés d’un animateur qui adapte les séances en fonction de chaque participant.L’objectif de ce programme est simple : convivialité et bien-être pour tous à travers l’endurance.Informations et inscrip-tions : www.jecourspour-maforme.fr ou Endurance Shop au 05 53 13 31 15

HôtellerieHÔTEL DE CHARME AUX JARDINS DE BRANTÔME Florence et Christophe Dupuy, propriétaires du très renommé restaurant Les jardins de Brantôme dans la cité épo-nyme, viennent de concrétiser leur rêve en ouvrant 7 chambres de charme en totale osmose avec l’environnement, intégrant les préoccupations écologiques

et l’accueil des personnes à mobilité réduite. En passe d’ob-tenir un éco-label européen, les chambres offrent chacune une terrasse privative et exploitent intérieurement des matériaux nobles tels que: le jonc de mer, le fer forgé artisanal, des draps en lin et des parquets en châ-

taigner, le tout dans un décor verdoyant et des plus apaisants. www.lesjardinsdebrantome.com

L’artisanat périgourdin représente 9829 entreprises+ de 12 % en création/reprise

par rapport à 2011Emploi : 14000 salariés et 300 apprentis

Bilan économique et social 2011 • 576080 d’intérimaires

en équivalent temps plein.

• 45,3% dans l’industrie.• 33,9% dans le tertiaire.• 20,4% dans le BTP.• 36,4% d’ouvriers non

qualifiés.• 1,8% de cadres.• 8,1% de professions

intermédiaires.• 12,3% d’employés.• 41,4% d’ouvriers qua-

lifiés.Sources Prisme professionels de

l’intérim, services et métiers de

l’emploi

CCI DordogneCONCOURS CRÉONS ENSEMBLE 13E ÉDITION

Le concours Créons Ensemble organisé pour l’Education natio-nale, le Conseil régional d’Aqui-taine avec le Conseil Général de la Dordogne et les Chambres de Commerce et d’Industrie de la Région Aquitaine, est ouvert chaque année aux lycéens de la Dordogne. Il permet à de jeunes volontaires de se plonger dans le milieu de la vie active en montant un projet de création d’entreprise grandeur nature, complet et pro-fessionnel. Depuis le début de l’année scolaire, encadrés par leurs enseignants et les spécia-listes de la création d’entreprise, ils ont développé des capaci-tés de travail en groupe et de

prises de décisions au sein d’une équipe.« Ils ont manifesté leur volonté d’entreprendre par des exi-gences de motivation, de téna-cité et de rigueur. Qu’ils en soient aujourd’hui félicités. » a déclaré lors de la remise des prix Jacqueline Leymarie, élue de la CCI, représentant Christophe Fauvel le Président. Trois projets ont été concoc-tés par les élèves de l’Ecole de Commerce de la CCI Dordogne : Un Lounge Coffee ; Farell, une entreprise vendant des collants pour femme ; Vélo’Eco, un vélo taxi tripor-teur, servant aussi de support publicitaire.

Les 5 membres du jury : Nadia Ballet, responsable du service création/transmis-sion/reprise d’entreprise à la CCI Dordogne ; Philippe HUGUET, manager des lignes TER Dordogne ; Bertrand JARRIGE, inspecteur de l’Education Nationale, chargé de l’enseignement Technique ; Didier CASTEX, coordinateur régional du concours Créons et Acacio FILIPE, chargé de mission au sein de l’association Périgord Initiative ont attribué le 1er prix à : TRIOLO Dimitri et VABRE Julien, du CFA CCI Dordogne de Boulazac pour le projet : LOUNGE COFFEE (Café lounge boissons sans alcool). Le 2ème prix revient à DE ALMEIDA MOREIRA Jennifer, FUSIL Romain, HEFAIEDH Sara du lycée pro-fessionnel de Boulazac pour le projet Vél’Eco et le 3ème prix à ARIBAUD Anne, HORAYAN Gor, MARCILLAUD Malory et FREEMAN Xavier du CFA CCI Dordogne de Boulazac pour le projet Farell.

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EN BREF

10 | Juin-juillet 2012 | Perigord Entreprendre 3

Radio 103UNE PAGE S’EST TOURNÉECe n’est pas sans une cer-taine émotion que nous avons appris la disparition dans le paysage audiovi-suel périgourdin de Radio Périgueux 103, radio associative composée de salariés et bénévoles dévoués à cette radio libre. Mediapress avait pris le pari de créer, à la rentrée de septembre 2011, une émission hebdomadaire : Entreprendre en Périgord, animée par André Added, Violaine Bariller et Mélanie Gueit. En à peine 8 mois, 39 émissions en direct se sont déroulées, chaque mercredi, de 12h à 13h, dans les studios de Radio Périgueux 103 avec plus de 90 invités, des chefs d’entreprises, des créateurs, des président d’associations, des jeunes en apprentissages, des personnes à la recherche d’emploi…un formidable vivier de talents à réécou-ter sur le site de Périgord Entreprendre. Un grand merci aux invités et à l’équipe de Radio 103 qui a permis la réalisation de ces émissions.

PresseMEDIAPRESS À LA RENCONTRE DE SES LECTEURS

Chaque nouveau magazine est l’occasion pour l’équipe de Mediapress d’aller à la ren-contre de ses lecteurs, annon-ceurs, des élus et des proprié-taires ou chefs d’entreprises qui ont permis par leur disponibi-

lité la réalisation de reportages. Pour la sortie du Périgord Entreprendre dans sa nou-velle formule (nouveau format, nouvelle maquette, diffusion régionale), l’équipe attendue à Marsac était accueillie par

son maire Jean-Marie Rigaud et plusieurs élus. Un dossier avait été réalisé sur les Zones d’Activités économiques de Périgueux Ouest.Changement de lieu et de décor, pour le titre Journal du Périgord, direction le Pays des Bastides et la commune de Monpazier. L’Agence de développement touristique du Pays des Bastides, élus et responsables des communau-tés de communes, recevaient le personnel de Médiapress heureux de présenter la nou-velle maquette du magazine, et d’évoquer sa diffusion natio-nale.

Société GénéraleDES CARTES BUSINESS ENTREPRENEURS

La gamme des cartes Collection proposées aux clients professionnels, initiée en mars 2012 par le lancement de la carte haut de gamme Visa Gold Business class, s’enrichit des cartes business entrepreneurs. Société Générale offre la possibilité aux clients profes-sionnels de soutenir active-ment l’entrepreneuriat local et le développement écono-mique de leur région avec

l’option entrepreneurs, des cartes business aux cou-leurs de France Initiative. A chaque paiement réalisé avec la carte par le client, Société Générale verse 5 centimes d’euro à France Initiative. Cet organisme est le 1er réseau de finance-ment et d’accompagnement des créateurs et repreneurs d’entreprise, le plus large-ment implanté localement

en France, au travers de ses 238 plates-formes. Depuis sa création en 1985, ce réseau associatif accompagne les porteurs de projets en amont de la création et une fois l’en-treprise créée. Elle permet également de financer tout ou partie des fonds propres de l’entreprise sous forme de prêts d’honneur accordés à l’entrepreneur sans intérêts et sans garantie.

Intérim, perspectives 2012 au 1er semestre l’emploi intérimaire

recule de 9,5%,

Sur la même période, le nombre de recrutements

recule de 1%Sources Prisme professionels de l’intérim,

services et métiers de l’emploi

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Perigord Entreprendre 3 | Juin-juillet 2012 | 11

La seconde jeunesse d’EssendiérasLe domaine d’Essendiéras, complexe touristique situé sur la commune de Saint-Médard-d’Excideuil, s’étend sur 400 hectares, au sommet d’une colline qui domine la vallée de l’Isle.

Essendiéras est depuis 1999 la propriété d’El-len et Jeroen Bakker, Néerlandais tombés

amoureux de ce coin de France, un lieu chargé d’histoire.La propriété comprend une dizaine de maisons, deux châteaux, l’un du xvie et le second du xixe, des écuries, des granges, un grand parc et une orangerie. Des hôtes presti-gieux ont marqué par leur présence l’histoire du château : l’écrivain André Maurois y a passé toutes ses vacances avec sa seconde épouse Simone de Caillavet de 1926 à 1962 et l’homme d’affaires Sylvain Floirat a marqué de son empreinte ce lieu qu’il a habité à partir de 1962, pendant une trentaine d’an-nées. Il y a notamment créé 260 hectares de vergers le transformant en plus grand verger d’Europe. Les époux Bakker ont racheté les châteaux du domaine à son petit fils en 1999, pour en faire leur résidence secondaire de vacances : « nous avons été accueillis par la tempête de 1999, qui semblait nous dire bienvenus en France, plus d’une centaine d’arbres centenaires ont été déracinés, c’était un vrai

désastre » explique, philosophe, Jeroen Bakker

Un self made-manEllen, Jeroen et leurs 8 enfants vivent aujourd’hui et travaillent à Essendiéras, après avoir racheté en 2001 l’ensemble du domaine : la ferme avec le personnel qui pro-duisait 7.000 tonnes de pommes et les hameaux environnants, pour le dédier au tourisme. Ils ont quitté les Pays-Bas après avoir vendu leur entreprise ZeelandNet BV, l’un des premiers fournisseurs de fibre optique et d’accès à Internet haut-débit dans la région de Zélande, qui employait 120 personnes et réalisait un chiffre d’Affaires de 30 millions d’euros. Jeroen Bakker a commencé à travailler à 17 ans comme apprenti dans la construction navale, où il a fini par devenir un gestionnaire dans un port de plaisance. Il a alors appris avec des manuels la programmation informatique et a créé en 1984 une société de services informatiques, développement de logiciels et com-mercialisation de systèmes informa-tiques et de formations. En 1993 il l’étend à Internet.

De la maison de vacances au complexe touristiqueDepuis 2004, les époux Bakker ont pris le parti de restaurer l’en-semble des bâtiments du domaine dans la plus pure tradition péri-gourdine, tout en préservant leurs fonctionnalités initiales. Ils en ont fait un complexe touristique « gites de France » quatre étoiles, comprenant 30 gites (200 lits), 15 chambres d’hôtes, avec piscines, étang avec plage de sable pour la baignade ou la pêche, un golf de 9 trous construit de 2007 à 2009, un centre équestre, un club house, un restaurant, 13 places de camping de luxe. « On a redonné vie à chacun des bâtiments » précise J.Bakker qui a conservé 13 hec-tares de vergers. Le domaine est ouvert à tous, on peut y pratiquer de nombreuses activités de loisirs. Les projets ne manquent pas : golf 18 trous, hôtel de 90 chambres dans une ancienne grange en face du château du xixe… Essendiéras est devenue une entreprise qui emploie 26 personnes à temps plein à l’année et le double d’avril à octobre et enre-gistre une progression du nombre de résidents de l’ordre de 12 à 15 % chaque année pendant la période estivale. « Nous devons porter nos efforts sur la mi-saison et la basse saison » estime J. Bakker. La nou-velle vie d’Essendiéras ne fait que commencer.VALÉRIE DESFRANÇOIS

ClimatsdAndré Maurois, disponible en livre de poche

26 M e investis depuis

1999

CA 2011 :1,4 M e

26 employés sur le

domaine à l’année

250000arbres replantés

dont 7 hectares de marronniers

La propriété s’étend sur 400 hectares, dont 120 hectares de forêt, 11 hectares d’étang et 250 hectares de terres

agricoles

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DOSSIER TRÉLISSAC

12 | Juillet - Août 2012 | Perigord Entreprendre 3

Une nouvelle zone d’activités pour doper l’économie de Trélissac

Le parc d’activités économiques de Borie Porte, situé à proximité de la route de Limoges, est le dernier-né de la Communauté d’Agglomération Périgourdine. La commercialisation des 45 lots débute actuellement, autour d’entreprises déjà installées qui sont liées au secteur automobile.

Parmi les entreprises pré-sentes en bordure de la route de Limoges à la sor-tie de Trélissac, figurent

de nombreuses enseignes auto-mobiles : Volvo, Jaguar, Audi, Peugeot, Mercedes. Cette concen-tration de concessions semble être bénéfique pour chacune des marques. C’est un véritable village de l’automobile concentré sur une quinzaine d’hectares qui est peu à peu en train de naître avec d’autres sociétés comme Franck diesel, spé-

cialiste des systèmes d’injection au service des particuliers et des pro-fessionnels, ou encore une enseigne spécialisée dans le contrôle tech-nique. Cette zone réunit actuelle-ment 300 emplois et d’ici quelques années, elle pourrait atteindre le double. La Communauté d’Aggloméra-tion Périgourdine assure la maî-trise d’ouvrage dans la création de la zone d’activités économiques de Borie Porte pour un coût de 1,8 million d’euros H. T. « Nous

avons 45 lots à vendre, les surfaces varient de 2500 à 3000 m2. La commercialisation débute actuelle-ment. Le prix au mètre carré viabi-lisé va de 25 e H. T à 52 e pour les terrains se trouvant à proximité du rond-point de la RN 21 », détaille François Febvre, directeur du ser-vice économique de la CAP.

Un vrai succèsCette opération s’annonce déjà comme un véritable succès. Car avant même le lancement de la commercialisation, dix-huit lots ont été réservés. « Nous avons veillé à densifier le parcellaire en créant des parcelles ni trop grandes, ni trop petites. Les voies de circulation en cours d’achèvement prévoient des bandes cyclables et l’aménage-ment s’inscrit dans une logique de développement durable » précise François Febvre.La plupart des entreprises intéres-sées par la zone de Borie Porte appartiennent au secteur automo-bile. Il s’agit de sociétés implantées localement, soit sur Trélissac, ou Boulazac ou sur d’autres communes de l’agglomération. « Certaines

La grande surface Leclerc

occupe près de 2000 m2 et chaque

partie du magasin (fruits et légumes, électromé-

nager, boucherie,cave...) a son propre uni-vers et son propre code

décoratif. La grande surface emploie 390

salariés

La commune de Trélissac regroupe 111 entreprises arti-sanales dont 8 auto- entrepre-neurs. Le secteur des services est le plus représenté avec 44 % des entreprises, suivi par le bâtiment (27 %). Les créations repré-sentent 54 % et les reprises 46

%. 54 % des artisans ont opté pour le statut d’entreprises indi-viduelles. 81 % des entreprises artisanales ont plus de trois ans d’ancienneté. Les dirigeants sont plus jeunes que la moyenne départementale : la moitié est âgée de moins de 45 ans.

Les immatriculations au réper-toire des métiers ont enregis-tré une progression au cours de l’année 2011, après deux années consécutives de diminu-tion : 2009 et 2010. Au cours des deux dernières années, le solde des entreprises est positif : + 3 en 2011 et + 3 en 2010.

111 entreprises artisanales à Trélissac

Ci-dessus : la Feuilleraie, une galerie commerciale de 25 enseignes repré-sentant 493 emplois.

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Perigord Entreprendre 3 | Juin-juillet 2012 | 13

ont des projets de développement. Elles ne peuvent les mener à bien où elles sont situées actuellement. Nous avons été contactés par des artisans, un carrossier, un gara-giste » indique François Febvre. Ce site peut également accueillir des activités artisanales, des PME de négoce ou de services. Mais les activités commerciales sont dévo-lues aux autres zones économiques de Trélissac.CLAUDE–HÉLÈNE YVARD

«Nous avons mis 7 ans à voir aboutir

ce projet de parc d’activités éco-

nomiques à Borie Porte. Nous avons été

confrontés au rejet du PLU de Trélissac par le

tribunal administratif et aux fouilles archéolo-

giques. Aujourd’hui, je suis confiant : il y a une

dynamique autour de ce village automobile.

Au sein de la Communauté d’aggloméra-

tion périgourdine, la politique de créations

d’espaces à vocation industrielle, artisanale et

de services est une priorité. Nous n’avions rien

à proposer à l’Est de Périgueux. Cette spécia-

lisation des parcs d’activités est une bonne

chose, elle permet d’accompagner au mieux

les entrepreneurs. Concernant Borie Porte,

nous nous sommes dotés d’un cabinet conseil

en architecture bordelais pour qu’il y ait une

certaine homogénéité dans la conception des

futurs bâtiments.

UNE NOUVELLE RÉSIDENCE POUR SENIORS

L a future résidence de services voulue par la société La Girandière dans le quartier des Garennes sera composée de 87 logements, allant

du T1 au T3, destinés à des personnes de plus de 60 ans et/ou handicapées. Une sorte d’intermédiaire entre le foyer et la maison de retraite médicalisée. 20 % sont des loge-ments sociaux. Les trois quarts des acquisitions le sont par des locaux. La construction de la résidence pour seniors a débuté en octobre dernier pour une durée de seize mois envi-

ron. La livraison est attendue au premier trimestre 2013. L’opération coûte au total, 6,2 millions d’euros. Toutes les entreprises, à l’exception d’une seule sur les quinze rete-nues parce que son activité n’existe pas en Dordogne, sont implantées sur l’agglomération périgourdine. En plus des entrepreneurs qu’elle occupe en amont, l’ou-verture de cette structure devrait générer 35 emplois sur la résidence : de l’auxiliaire de vie à l’homme d’entretien, en passant par les agents d’animation ou de restauration. Un point essentiel pour l’économie locale.

POINT DE VUEJean-François Larenaudie vice-président de la CAP chargé du développement économique

Population :

6 798habitants

Actifs :

73%Taux

de chômage :

9%533

entreprises

12%entreprises de plus

de 10 salariés

7,1%Part de la

construction

69%Part des services et des commerces

LA FUTURE MAIRIE

Les travaux d’extension et de réno-vation de la mairie de Trélissac ont débuté à la mi juin par la

démolition d’un des bâtiments de services techniques. Les 19 lots du marché ont été attribués à des entreprises périgourdines après réunion de la commission d’appel d’offres pour 2,6 millions hors taxes. La mairie sera plus grande, environ 1500 mètres carrés. Ce projet comprend la construction d’une aile neuve abritant la salle des mariages et du conseil municipal. Les services tech-niques ont déménagé pour s’installer dans l’ancienne salle du temps libre où sont déjà le service social, ainsi que les sports et le périscolaire. La durée des travaux est prévue pour une période de seize mois environ.

Francis Colbac, maire de Trélissac depuis 1983.

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DOSSIER TRÉLISSAC

14 | Juin-juillet 2012 | Perigord Entreprendre 3

SLS CGI est spécialisé dans la livraison de transports volumineux, dangereux, ou fragiles. Dirigé par Jean-Christophe Rey, le groupe Commagnac Industrie conjugue développement durable, industrialisation et innovation. Il se positionne sur la chaîne logistique des produits à enjeux.

Le groupe SLS CGI est né en 2010 du regroupement de CGI (Commagnac Industries) et de l’entre-

prise SLS, implantée en région parisienne. Son siège national a été inauguré il y a tout juste un an, à Trélissac dans des locaux appar-tenant au transporteur Beaugier, racheté en 2006. Ce lieu est le centre névralgique d’un groupe rayonnant sur toute la France. 350 camions et quelque 750 collaborateurs sont répartis sur dix-huit sites à travers l’Hexa-gone. SLS CGI a deux principaux métiers : le transport entre entre-prises dont l’activité est en stagna-tion et le transport vers le consom-

mateur, secteur en plein dévelop-pement. La société mise sur la technolo-gie et l’innovation pour développer des services plus pointus pour les entreprises, comme pour les parti-culiers. Pour les uns, il s’agit de pouvoir livrer dans les meilleures condi-tions des objets volumineux, fra-giles, lourds ou convoités (ciga-rettes, timbres, matériel militaire). Pour les autres, SLS GCI mise sur le développement du commerce en ligne, qui nécessite de plus en plus de livraisons compliquées (avec rendez-vous, installation, reprise du vieux matériel…).Au sein du centre névralgique que constitue le site de Trélissac, une

véritable tour de contrôle informa-tique permet une gestion précise des commandes. La position des véhicules par rapport aux besoins de transport est contrôlée par géo-localisation.Cette optimisation des transports est une approche totalement nova-trice, dans un secteur réputé tradi-tionnel. Ce modèle est inspiré du transport aérien.

Solutions innovantesConstitué en dix-huit unités spé-cialisées et autonomes, le groupe développe des solutions innovantes sur le marché de la logistique. La principale s’appelle Apollo II : il s’agit d’un logiciel informatique ultra performant qui a coûté 1,8 million d’euros.Cette innovation est née d’une évi-dence : de plus en plus de consom-mateurs font leurs achats par Internet. Exemple un client achète sur le site d’une grande surface un canapé. Peu de temps après, il reçoit un mail du transporteur lui demandant précisément où il habite et le jour où il souhaite être livré. Cet échange de mail est géré par Apollo II. Le rendez-vous est ver-rouillé et le livreur passe à l’action. Il est équipé d’un PDA Personal Digital Assistant, assistant numé-rique personnel qui a enregistré toutes les informations recueillies. L’offre de services comprend la livraison à deux agents dans la pièce d’utilisation du client avec les options : montage des meubles, mise en service pour l’électromé-nager, reprise / échange et DEEE (Directive Européenne du 27 jan-vier 2003 relative aux Déchets d’Equipements Electriques et Electroniques). Le livreur muni d’un terminal de paiement peut facturer sur place les prestations de montage et de mise en service. Le groupe table sur un chiffre d’af-faires de 100 millions d’euros cette année. CLAUDE-HÉLÈNE YVARD

Le groupe SLS spécialiste de la livraison B2B

Les mémentos du transport logistique 78 fiches pour tout savoir sur le transport et la logistique.

CA 2012 :

100 M e(prévisionnel)

Effectif :750

collaborateursrépartis sur 18 sites et une flotte de 350

camions.

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Perigord Entreprendre 3 | Juin-juillet 2012 | 15

Jardiland, au centre d’une zone dynamiqueF

rançois Petit est le direc-teur du magasin Jardiland de Trélissac, situé sur la zone de la Feuilleraie, à

proximité du centre commercial depuis fin 2009, après avoir été à la tête de celui de Chancelade. « L’ouverture remonte à 1994, ce magasin fait déjà partie des anciens. Sa surface de 4500 m2 correspond aujourd’hui à une moyenne basse au sein des points de vente du groupe. Celui de Chancelade ouvert en 2004 a une superficie de 6000 m2, ce qui cor-respond davantage à ce qui se fait aujourd’hui. Pourtant, les seuils de rentabilités sont bons. » Avec un chiffre d’affaires de 4, 5 millions d’euros annuels, en pro-gression régulière, le spécialiste du végétal emploie sur Trélissac 26 personnes en équivalant temps plein. « Outre le service et le conseil que nous mettons quoti-diennement en avant, nous bénéfi-cions de la forte attractivité de la zone. C’est indiscutable. La mul-tiplication des enseignes au cours de ces dernières années crée une véritable dynamique. L’espace culturel du Leclerc a été un vrai plus. J’ai envie de dire que com-mercialement, c’est à l’Est de Périgueux que tout se passe », ana-lyse François Petit. Il a travaillé pendant plusieurs années sur la zone de Périgueux Ouest. « Si je peux me permettre, cela n’a rien de comparable. »Le magasin Jardiland enregistre une très bonne fréquentation les jours de semaine, principalement des retraités mais aussi des actifs

qui viennent de Périgueux centre. François Petit poursuit son ana-lyse : « le centre commercial a été entièrement relooké et réaménagé, je pense que les autres enseignes en ont bénéficié. Autre avantage, non négligeable, tout est facile au niveau des voies de circulation. On peut circuler à pied.»

Un projet de réorganisationSeul bémol, le magasin de Jardiland se sent un peu à l’étroit dans ses locaux. Les responsables de l’enseigne ont conscience que les possibilités d’agrandissement sont limitées. « Le végétal demeure notre cœur de métier, mais la déco-ration intérieure et extérieure a pris beaucoup d’ampleur au cours de ces dix dernières années. Le jar-din est devenu la cinquième pièce à vivre de la maison. Nous n’avons

pas toujours la possibilité de pré-senter convenablement l’étendu de la gamme, » précise François Petit. Ce secteur représente environ 15 % du chiffre d’affaires. L’animalerie est le troisième secteur, qui pré-sente l’avantage d’être linéaire au niveau des ventes toute l’année. « Ce secteur nous permet de passer les mois creux que sont janvier, février, juillet et août. Notre plus belle période c’est le printemps avec la fête des mères qui constitue notre meilleur jour de l’année », note François Petit. Pour mieux prendre en compte les attentes des clients, la saisonnalité, et ces divers éléments, un vaste projet de réim-plantation du magasin est à l’étude. Objectif : impulser un coup de jeune. « Nous attendons les retours de tests effectués sur d’autres points de vente. Pour l’instant, il n’y a pas de date fixée », note le directeur du Jardiland de Trélissac.CLAUDE HÉLÈNE YVARD

En dépit d’une superficie moyenne, le magasin Jardiland de Trélissac, situé à proximité de l’es-pace culturel et du centre commercial Leclerc, affiche un bon taux de rentabilité grâce à l’attractivité de la zone de la Feuilleraie.

François Petit, directeur du maga-sin de Trélissac.

CA 2011 :

811 M eSur l’ensemble de

l’enseigne (Magasins intégrés,

franchisés et affiliés).

Les secrets d’un jar-din écologique Edition Belin,320 pages.

Page 16: Perigord Entreprendre juin-juillet 2012

DOSSIER TRÉLISSAC

16 | Juin-juillet 2012 | Perigord Entreprendre 3

EGAP sur le marché du bâtiment depuis 40 ans

EGAP/Entreprise Générale d’Application de Peintures, c’est un logo très coloré que l’on voit flotter sur

de nombreux véhicules ou chantiers de l’agglomération. C’est une entre-prise familiale, installée sur Trélissac depuis 40 ans par son fondateur Michel Lavaud. Spécialisée dans les peintures intérieures décoratives, les ravalements et imperméabilisations de façades, l’isolation thermique pour l’extérieur, elle compte à son actif de nombreuses réalisations, des tra-vaux répondant à des marchés publics (20%) ou des commandes de par-ticuliers (80%). Elle gère une ving-taine de chantiers par mois. Elle vient par exemple de terminer l’Ephad de l’Hôpital de Périgueux, et intervient actuellement sur les chantiers de la clinique Francheville, de Via santé, du Théâtre de Périgueux ou des façades de copropriétés sur Périgueux ainsi que sur des logements à Atur… C’est aujourd’hui Jean-Michel Lavaud, 43 ans, qui en a pris les rênes, avec un associé Gilles Bariau, « après avoir appris le métier sur le tas, il y a

17 ans en commençant au bas de l’échelle à la production », puis son père lui a confié des responsabilités jusqu’à lui céder la direction en 2006. Le chef d’entreprise avait choisi une carrière tout autre puisqu’il a exer-cé pendant 7 années dans le sport de haut niveau comme footballeur. L’entreprise emploie 36 salariés (4 administratifs et 32 professionnels des métiers du bâtiment), elle dispose de locaux administratifs, de stoc-kage et de garage, soit 5000 m2, une flotte de 18 véhicules et du matériel adapté : échafaudages et nacelles. Elle réalise un chiffre d’affaires de 2 millions d’euros. La crise de 2009 s’est fait sentir dans le bâtiment. Si le

nombre de chantiers s’est maintenu, dans le neuf comme dans la restau-ration, les prix ont baissé, tirés par le bas. « Dans les métiers du bâtiment, on est dans la difficulté du prix de la main d’œuvre, du travail, ce qui peut poser à terme un souci au niveau de la rentabilité de l’entreprise » sou-ligne Jean-Michel Lavaud. Depuis 10 ans, avant même le Grenelle de l’Environnement, EGAP a mis en place le traitement de ses déchets, un coût supplémentaire qui n’est pas répercuté au client. Elle a innové dans la réalisation de bétons cirés profes-sionnels pour sols et murs, devenus en l’espace de quelques années, un effet déco très tendance. Quand on lui demande s’il ne regrette pas sa vie d’avant, le dirigeant remercie les « anciens » qui lui ont appris le métier : « j’étais un des plus jeunes, j’ai fait petit à petit mes gammes, ils m’ont donné confiance ». C’est ce qu’on appelle une reconversion réussie. VALÉRIE DESFRANÇOIS

Transmettre, reprendre et céder une entreprise, Gilles Lecointre , Cyril André, éd. Gualino.

Date de création :31 mars 1972

CA 2011 :2 M e Effectif : 26 salariés

Jean-Michel Lavaud a raccroché les crampons pour reprendre la direction de l’entreprise familiale spécialisée dans les métiers du bâtiment.

Jean-Michel Lavaud, p.d-g d’EGAP.

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Perigord Entreprendre 3 | Juin-juillet 2012 | 17

À la Cigale brodeuse de la Provence à la DordogneL

’aventure de la Cigale brodeuse a débuté en Provence avant de s’ins-taller en Dordogne.

Depuis bientôt cinq ans, cette petite entreprise artisanale de trois per-sonnes, installée à Trélissac connaît un fort développement. Son credo est celui du cadeau brodé et per-sonnalisé.« Ma maman a tenu pendant vingt ans une mercerie, elle a peu à peu orienté son activité vers le cadeau de naissance personnalisé et brodé. Un de mes amis m’a commandé un ensemble de linges de bain, marqué au prénom de son enfant. Il a été ravi. Je me suis dit pourquoi ne pas proposer ce type de cadeau aux comités d’entreprise. Suite à un licenciement, j’ai décidé de pour-suivre l’aventure en Dordogne et de reprendre l’entreprise de ma mèr », explique François Doucet. François Doucet travaille à élargir sa gamme de produits, réfléchit à la création de nouveaux modèles de broderies,

mise sur le commerce en ligne. « J’ai beaucoup travaillé sur le référencement de notre site Internet, créé par une entreprise locale. J’étais persuadé que les comités d’entreprises pouvaient constituer un bon potentiel ». Avec raison.

Cent comités d’entreprises clientsA la Cigale brodeuse travaille désor-mais avec une centaine de comités d’entreprises de grands groupes : Nouvelles Frontières, SNCF Paris, deux sites de production de Citroën, Botanic. « Les comités d’entreprises représentent 48 % de mon activité, la vente en ligne 48 %, le reste ce sont des particuliers qui viennent à l’atelier et le bouche à oreille, » précise François Doucet. Un regret : aucune société périgourdine n’a

souhaité faire confiance à l’atelier trélissacois pour ses cadeaux de fin d’année ou de naissance. « C’est dommage, nos retours clients sont excellents mais localement, on semble privilégier les chèques cadeaux. » La Cigale brodeuse s’est spécialisée dans le linge de bain. Elle peut répondre aux particuliers, associations et entreprises pour réaliser les brode-ries de logo et la personnalisation de sa collection (de la petite, moyenne ou grosse série). « Notre produit phare, c’est notre collection naissance. Et en particulier la cape de bain en 500 g, de grande taille, marquée au prénom de l’enfant », souligne Eliane Doucet, salariée de l’entreprise. Car la petite société se positionne sur le créneau du « Made in France » et de la fabri-cation française. Éliane et François Doucet conti-nuent d’aller de l’avant et pensent désormais au développement de leur entreprise. « Nous sommes trop à l’étroit dans l’actuel atelier. Nous envisageons dans un premier temps l’embauche d’un salarié supplémen-taire à la production en septembre puis un déménagement, sans doute en 2013. Nous travaillons en étroite collaboration sur ce dossier avec la chambre de métiers et de l’artisanat, qui au départ n’a pourtant pas cru en mon projet. » À la Cigale brodeuse envisage de res-ter sur l’agglomération périgourdine et regarde du côté de Borie porte. CLAUDE-HÉLÈNE YVARD

L’atelier À la Cigale brodeuse à Trélissac se positionne comme le spécialiste du cadeau de naissance brodé et personnalisé. Cette entre-prise artisanale travaille avec une centaine de comités d’entreprises de sociétés françaises, mais aucune n’est périgourdine.

Francois Doucet dirigeant de l’entreprise.

CA 2011 :380 000 e CA 2007 :

110 000 e Effectif :

3 salariés

Page 18: Perigord Entreprendre juin-juillet 2012

TOURISME

18 | Juillet - Août 2012 | Perigord Entreprendre 3

HÔTELLERIE DE PLEIN AIRla Dordogne bon élève

Le Syndicat Départemental de l’Hôtellerie de Plein Air de la Dordogne (SDHPA) compte 167

adhérents (sur 202 campings clas-sés en Dordogne). 95 % d’entre eux répondront désormais aux nou-velles normes (soit 160 campings), dont : 8 campings classés 5*, 31 classés 4*, 70 classés 3*, 45 classés 2*, et 6 classés 1*.Sensibilisation régulière aux enjeux du reclassement, séances de forma-tion auprès des adhérents, dévelop-pement d’un outil spécifique d’aide à l’audit, le SDHPA a fait preuve de dynamisme pour permettre au plus grand nombre de campings adhérents d’être reclassés avant la date butoir du 23 juillet 2012.

Rappel sur les nouvelles normesLe référentiel des campings a évo-lué : augmentation notamment du nombre d’étoiles à 5 contre 4 aupa-

Le département de la Dordogne marque sa différence en se positionnant comme un des meilleurs élèves de la France, avec plus de 95 % des campings qui seront reclassés selon les nouvelles normes dont l’entrée en vigueur est fixée au 23 juillet 2012.

ravant, durée d’attribution fixée à 5 ans. Les critères passent de 103 à 204. En plus des équipements, des aménagements et de l’accessibilité, ils prennent désormais en compte l’état de propreté, les services à la clientèle, leur qualité normée, le développement durable et l’acces-sibilité… L’inspection est réalisée par un cabinet de contrôle accrédité par le Cofrac, choisi par le camping qui en a le coût à sa charge. La démarche est volontaire.Ces nouvelles normes concernent plus de 8 600 campings aménagés en France.L’hôtellerie de plein air en Dordogne (chiffres 2011)L’hôtellerie de plein air en Dordogne représente 51 % des lits marchands du département et 18,61 % des nuitées marchandes (2,9 millions de nuitées en 2011). Le Périgord noir représente à lui seul, 75 % du total des nuitées et 66 % des lits en camping.Avec un taux d’occupation de 35,26 % (en augmentation de 1,

11 % par rapport à 2010), l’hôtel-lerie de plein air de la Dordogne accueille 43,5 % de clientèle étran-gère essentiellement néerlandaise (65 %), anglaise (19,7 %) et belge (7,8%). Avec environ 3 millions de touristes par an, la Dordogne est le 1er département touristique pour les nuitées françaises en envi-ronnement « campagne » grâce à la richesse de son offre cultu-relle, patrimoniale avec 190 sites touristiques ouverts au public, des châteaux en passant par les grottes, dont celle de Lascaux II, ses parcs et jardins, ses dix plus beaux vil-lages de France…ses villes d’Art et d’Histoire, Sarlat et Périgueux.Outre cette forte implication col-lective dans ce reclassement, les campings du territoire font aussi preuve d’innovation en proposant de nombreux hébergements inso-lites et animations destinées à toute la famille.

Une filière innovante qui se renouvelle chaque année !Dormir dans une cabane flottante au Domaine de l’Etang de BazangeSitué à Monfaucon près de Bergerac dans le Périgord Pourpre, le Domaine de l’Etang de Bazange propose depuis avril 2012 de dormir dans une cabane flottante, d’une capacité de 4 personnes baptisée

Campings et hôtel-leries de plein air, guide Michelin. La sélection Michelin des 2500 meilleurs terrains pour tous les budgets et tous les goûts.

SDHPA : 167

adhérents

95%répondant

aux nouvelles normes

2,9 millionsde nuitées

par an

Page 19: Perigord Entreprendre juin-juillet 2012

Perigord Entreprendre 3 | Juin-juillet 2012 | 19

LES MARCHÉS DE PRODUCTEURSlancent la saison estivale

Proposés par la Chambre d’Agriculture de la Dordogne, les marchés de producteurs de pays sont un outil d’animation et de développement des territoires.

40 marchés sont labellisés dans le département de la Dordogne. Ils offrent aux consommateurs la pos-

sibilité d’acheter et de déguster sur place des produits en direct, sans intermédiaire, avec en prime la convivialité et l’échange avec les producteurs. Réservés exclusi-vement aux producteurs fermiers ou artisans, les marchés de pro-ducteurs de Pays sont des lieux d’accueil chaleureux et colorés. Ils valorisent la richesse et la diver-sité de nos terroirs et l’authenticité des produits préparés à partir des savoir-faire traditionnels de chaque «pays». Suivant les cas, ces mar-chés sont saisonniers, annuels ou ponctuels. Ils ont lieu en journée ou en soirée. Ils sont gérés par une charte de bonne pratique. VALÉRIE DESFRANÇOIS

l’Aqualodge Nature©, hébergement sur-prenant en Dordogne. Dans un domaine boisé de 10 hectares, au cœur d’un étang de 3 hectares, l’Aqualodge Nature© permet des séjours à fleur d’eau favorisant une relation d’osmose avec la nature, ainsi qu’un lieu d’observation et de contempla-tion privilégié du plan d’eau. L’été, les familles profiteront des équipe-ments du camping (piscine panoramique,

toboggans aquatiques, jeux enfants....) Autre nouveauté proposée par le Domaine de l’Etang de Bazange, la Cotton Lodge Nature : une tente de bois et de toile ins-tallée sur un plancher en bois. Le Domaine en possède deux, entièrement meublées et équipées, faisant face à l’étang. Tél. 05 53 24 64 79 - www.camping-bazange-dordogne.com - [email protected]

Séjourner dans des cabanes perchées de JeanneCe camping situé à Saint-Amand-de-Coly, dans le Périgord Noir, a réussi à asso-cier équipements modernes et respect de l’environnement. Un an aura été néces-saire pour créer cinq magnifiques cabanes perchées disséminées sur 50 hectares de landes et forêts. Installées entre 3,5 m et 6 m de hauteur, elles peuvent accueillir de 2 à 6 personnes. Chaque cabane est équipée pour un confort maximal avec une décoration soignée, en partie conçue par le designer Ludovic Petit. Réalisées avec le bois issu de la propre forêt de la propriété, ces cabanes ont ouvert leurs portes fin mai 2012.L’espace camping a également été renou-velé afin de proposer aux touristes des emplacements plus spacieux pour y plan-ter leur tente. Tél. 05 53 51 60 64 - www.lescabanes-dejeanne.com – [email protected] VALÉRIE DESFRANÇOIS

Page 20: Perigord Entreprendre juin-juillet 2012

FISCALITÉ

20 | Juillet - Août 2012 | Perigord Entreprendre 3

Fiscalité, financesCE QU’IL FAUT

SAVOIR EN 2012

Cette réunion organisée en partenariat avec l’UMIH 24 (Union des Métiers et des l’Industries de l’Hôtel-lerie) et la CGPME de la Dordogne (Confédération Générale du Patronat des PME) a permis de faire le

point sur les nouveautés en terme de droit du travail et de fisca-lité dans ce secteur d’activité très fortement représenté dans le Bergeracois.Tour à tour, Nicolas Nadeau (expert conseil en droit social et en paie KPMG) et Stéphane Larue (expert comptable et commis-saire aux comptes, directeur des sites KPMG de Périgueux et de Bergerac) ont exposé les nouvelles conséquences législatives sur le coût du travail, les mesures en faveur des entreprises, la mise en œuvre de la mutuelle dans les hôtels cafés restaurants, la prime TVA, la prime tutorat, la nouvelle réforme de la réduction Fillon, etc… Un menu social assez lourd pour les restaurateurs et fortement relevé d’une sauce fiscale…Afin d’éviter l’indigestion, les plats ont été accompagnés d’expli-cations synthétiques et arrosés de conseils pratiques.Enfin pour le dessert, une présentation d’un outil technique sur le calcul du coût de revient dans l’assiette a permis aux invités de repartir avec les conseils nécessaires pour commencer la saison printanière et estivale.Nous revenons sur quelques informations évoquées lors de cette réunion et vous donnons des informations complémentaires d’actualités diverses relatives à ce secteur.

La prime TVA maintenueLa prime TVA promise aux salariés du secteur Hôtels, Café, Restauration était dépendante du taux de TVA à 5.5 %. L’augmentation de la TVA (7%) a donc remis en cause le verse-ment de la prime. Suite à un accord entre patronat et salariés, la prime est donc maintenue. Le versement sera fait sur la paie de juillet 2012 pour les salariés ayant 1 an d’ancienneté et à l’issue de la saison pour les saisonniers ayant un CDD de plus de 4 mois ou bien à l’expiration de la 2ème saison consécutive dans une même entreprise.

Les extrasLes extras doivent figurer sur le registre unique du personnel au même titre que les salariés permanents. Le registre doit comporter (dans l’ordre des embauches) les nom, prénom, nationalité, date de naissance, sexe, emploi, qualification, date d’entrée et de sor-tie, et pour les extras, il faut préciser la mention CDD (contrat à durée déterminée).

Internet : nouveaux noms de domaineLes noms de domaine sur Internet pourraient évoluer dans les mois à venir. L’organisme qui gère les noms de domaine sur le plan mondial l’ICANN a décidé d’ouvrir les extensions des noms de domaine. A savoir, les « .com », « .fr »… etc n’auraient plus le monopole et un « .hotel » pourrait faire son apparition, ce qui per-mettrait à l’internaute d’être sûr d’aller sur le bon site internet. De plus, la recherche par les moteurs de recherche en serait facilitée.

Taux de TVA applicable aux cours de cuisineCe marché très en vogue en ce moment mérite quelques préci-sions en terme de fiscalité applicable• Cours de cuisine seul : 19.6 % sur la totalité• Cours de cuisine, pas de dégustation sur place, mais emport

des plats préparés : 19.6 % sur la totalité• Cours de cuisine, repas sur place sans boisson alcoolisée :

Ventilation de la recette selon le taux de TVA de chaque prestation. Par exemple : cours de cuisine suivi de la dégustation du repas. Durée de la prestation 3 heures (2 heures de cours et 1 heure de dégustation). Méthode simple 2/3 de la recette à 19.6 %, 1/3 à 7 %

• Cours de cuisine, repas sur place avec boisson alcoolisée : Extraire la boisson alcoolisée du forfait qui sera taxée à 19.6 % selon le tarif à la carte. Ventilation du forfait moins la boisson alcoolisée selon la méthode exposée ci-dessus, à titre d’exemple

N’hésitez pas à recourir à un expert comptable pour analyser votre situation.

STÉPHANE LARUE

Le mois dernier, à Bergerac, le cabinet d’expertise comptable et de commissariat aux comptes KPMG a présenté aux dirigeants et partenaires des entre-prises du secteur de l’hôtellerie restauration, une synthèse de l’actualité sociale.

Page 21: Perigord Entreprendre juin-juillet 2012

Périgord Mutualite devient VIASANTÉ

Une nouvelle mutuelle est née de la fusion de 6 agences du grand Sud-Ouest.

Pour accompagner leurs adhérents tout au long de leur vie dans le domaine de la santé et maintenir leurs

acquis mutualistes, la Mutuelle Viasanté-La Roussillonnaise dans les Pyrénées Orientales, Viasanté Mutuelle de l’Aude, Viasanté-UDSMA présente sur l’Aveyron, le Lot, la Lozère et l’Ile de France, Viasanté-La MIC de Corrèze et Haute-Vienne, Viasanté-MC15 sur le Cantal et Viasanté-Périgord Mutualité en Dordogne ont décidé de fusionner et de devenir Viasanté.Forte désormais de plus de 400 000 adhérents, Viasanté atteint ainsi la taille qui lui permet de mieux défendre l’intérêt de ses adhérents

et peser plus fortement au niveau national.Les 65 000 adhérents de Dordogne voient le développement de ser-vices de qualité. La nouvelle Mutuelle constituée, qui s’engage à maintenir l’accessibilité à une complémentaire santé au plus grand nombre et au prix le plus juste, a enrichi son offre santé, prévoyance retraite et épargne et a développé de nouveaux services dans le domaine de la santé.Viasanté garde un véritable ancrage dans son département de la Dordogne avec la mise en place d’un Comité de Territoire opérationnel dès octobre prochain. Il est composé des 20 délégués

territoriaux siégeant à l’Assem-blée Générale de Viasanté et des anciens administrateurs et délé-gués de l’ex Viasanté-Périgord Mutualité.Ce sont tous des militants animés par un vrai esprit mutualiste qui permettent d’assurer un lien de proximité avec les adhérents et les partenaires locaux. Ils sont les ambassadeurs de Viasanté sur leur territoire et s’investissent dans la vie locale pour porter les valeurs de la Mutuelle : l’ancrage de ter-rain, la proximité, la recherche quotidienne du meilleur service aux adhérents.

De gauche à droite : Denis Saules, directeur général, Christine Vigne, directrice du développement, Jean-Jacques Elias, vice-président.

402500adhérents

4000entreprisesadhérentes

200 Meréinvestis dans

l’économie régionale

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SANTÉ

22 | Juillet - Août 2012 | Perigord Entreprendre 3

établissement a été rendue pos-sible par la décision du Conseil Général de la Dordogne de lever le moratoire sur la construction de nouvelles maisons de retraite publiques. Il faut savoir que le Conseil Général est engagé à hau-teur de 50% du financement de l’Etat (quand l’Etat donne 100 euros, le Conseil Général en donne 50), puis dans le budget de fonc-tionnement de l’EHPAD.Bruno Lamonerie, Président de la Communauté de Communes du Pays de Lanouaille, s’est investi totalement dans ce projet : de par sa fonction, il est le Maître d’ou-vrage, ce qui implique une pré-sence constante sur le chantier, des réunions avec les architectes, etc. Par ailleurs, il a initié une réflexion sur l’accueil et la formation du futur personnel de l’établissement : en effet, ce sont une cinquantaine de personnes qui doivent être recrutées d’ici l’été 2013, lorsque tous les lits seront occupés. Aussi, avec le soutien de la Région Aquitaine, une filière de formation au métier d’aide-soignant a été mise en place.La Maison de retraite offrira 82 lits répartis en 2 sections : Une soixan-taine de lits pour les personnes âgées dépendantes, 20 lits seront réservés à des personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer, avec un personnel spécialement formé, des aires d’activités dédiées en rez-de-chaussée.MICHEL LIONNET

UN EHPAD À LANOUAILLELa Communauté de Communes du Pays de Lanouaille entreprend la construction d’un EHPAD qui devrait ouvrir ses portes début 2013.

Ia population âgée de notre Département augmente for-tement et de plus en plus de personnes sont à la recherche

d’un hébergement dans un éta-blissement spécialisé à un coût supportable par elles-mêmes et/ou leurs familles. Le Nord-Est du département est plutôt dépourvu de structures publiques de ce type et le Conseil municipal de Lanouaille, son maire Jean-Pierre Cubertafon le premier, avait réfléchi à ce pro-jet tout en sachant qu’il ne pour-rait pas se réaliser dans ce seul cadre institutionnel. Le Conseil de la Communauté de Communes du Pays de Lanouaille a très vite compris l’intérêt d’une telle construction, qui allait apporter de nombreux emplois tout en offrant une solution de proximité à ce qui devient un réel problème de socié-té : l’accueil des personnes âgées dépendantes. Le Conseil commu-nautaire du Pays de Lanouaille a

défendu ce projet, d’autant que la commune de Lanouaille offrait – pour 1 euro - un terrain idéale-ment placé à proximité d’une zone pavillonnaire, proche du centre du bourg, offrant ainsi aux futurs résidents une facilité d’accès aux divers commerces et services, ce qui répondait à une des exigences de l’Agence Régionale de Santé en terme de localisation des établis-sements de ce type. En outre, le projet de construction d’une chauf-ferie bois mené par la commune de Lanouaille pour le chauffage des bâtiments communaux allait apporter une solution peu onéreuse au chauffage des bâtiments tout en allégeant le poids de l’investisse-ment de cette chaufferie.Enfin, la construction de ce nouvel

82 lits 50 emplois

créés d’ici 2013

Bruno Lamonerie, président de la CCPL.

Page 23: Perigord Entreprendre juin-juillet 2012

Perigord Entreprendre 3 | Juin-juillet 2012 | 23

ALPÉRIPUB Une entreprise haute en couleurC’est en 2007 qu’Alain Lemoine crée la SARL ALPERI-PUB. Il rachète l’entreprise bien connue Vergnaud Pub et s’installe en Z.A de Marsac.

Pour bénéficier d’un accès proche de l’autoroute la société déménage route de Bergerac à Périgueux

en 2011.Pas moins de 600 m2 de locaux séparés en 5 ateliers chacun, pré-vus pour les diverses activités de la société.Le cœur de métier d’Alpéri-Pub est la conception et la fabrication

d’enseignes de tous types, le reloo-king complet de façades commer-ciales et industrielles puis, la pose de films techniques (bâtiments et véhicules) et le covering décoratif de véhicules regroupés sous l’ap-

pellation « ALPERI-FILM ». La totalité des produits sont fabriqués dans ses ateliers, de la création gra-phique à la fabrication en passant par la conception, tout cela dans une démarche écologique.En 5 ans, l’entreprise n’a cessé de se moderniser. Equipée de logi-ciels à la pointe, d’une machine à impression numérique grand for-mat mais possédant également le savoir-faire traditionnel et les tech-niques qui ont fait leurs preuves, Alpéri-Pub compte aujourd’hui 7 salariés.http://[email protected] 53 08 07 47

MÉLANIE GUEIT

CA 2011 :600000e

Effectif : 7

salariés

Ci-contre : Alain Lemoine, directeur.

Page 24: Perigord Entreprendre juin-juillet 2012

XXXXXX XXXXXXXX

24 | Juin-juillet 2012 | Perigord Entreprendre 3

RESSOURCES HUMAINES

24 | Juillet - Août 2012 | Perigord Entreprendre 3

INAPTITUDE AU TRAVAILet visites médicales

Seul le médecin du travail au cours d’une visite médicale peut délivrer un avis d’inaptitude. C’est une décision lourde de conséquences, car le salarié se trouve alors dans l’incapacité d’exercer son métier et

risque de perdre son travail.Pour l’entreprise, c’est à la fois une situation délicate à gérer et une procédure complexe à mettre en œuvre.A l’issue d’une seconde visite espacée de 15 jours, le médecin doit réexaminer le salarié. S’il confirme l’inaptitude, il doit pré-coniser des pistes de reclassement et préciser les tâches que le salarié ne peut plus faire.Cette seconde visite ouvre le délai d’un mois pendant lequel l’employeur est tenu, à partir des conclusions du médecin du travail, de tout mettre en œuvre pour tenter de reclasser le salarié dans un emploi compatible avec son état de santé. Il n’est pas tenu de le payer pendant cette période.La consultation des délégués du personnel sur les possibilités de reclassement est obligatoire dans le cas d’une inaptitude d’origine professionnelle.Au terme de ce délai, deux hypothèses : • Le salarié accepte une proposition de reclassement et reste dans

l’entreprise à un nouveau poste ou à un poste aménagé.• Si le reclassement s’avère impossible, ou en cas de refus de la

proposition de reclassement par le salarié, le licenciement pour inaptitude peut être envisagé.

Il appartient à l’employeur de prouver qu’il a effectué des démarches pour parvenir au reclassement.Et si le salarié n’est pas licencié à l’issue du délai d’un mois, l’employeur doit reprendre le versement du salaire.Suite à la loi de simplification du droit, quelques changements s’opèrent au 1er juillet 2012.

Visite médicale de Pré-repriseUne demande de visite auprès du médecin du travail avant la fin de l’arrêt de travail ne concerne que les salariés en arrêt de travail d’une durée de plus de 3 mois. Elle semble, dans ce cas, systématique. En revanche, il ne semble plus possible d’effectuer une visite de pré-reprise pour les arrêts inférieurs à 3 mois.

La visite de pré-reprise ne dispense pas de l’obligation d’organi-ser une visite de reprise. Par contre, en cas d’inaptitude, elle dispense de l’exigence d’ef-fectuer une deuxième visite de reprise lorsqu’elle a eu lieu moins de 30 jours avant le premier examen de reprise.

Visite médicale de reprise Le salarié bénéficie toujours d’un examen de reprise du travail par le médecin du travail après un congé de maternité et une absence pour maladie professionnelle.La visite de reprise n’est obligatoire qu’après une absence d’au moins 30 jours pour cause d’accident du travail (au lieu de 8 jours) ou pour cause de maladie ou d’accident non professionnel (au lieu de 21 jours).Il n’y a plus de visite de reprise après des absences répétées.

Déclaration d’inaptitude Le principe de l’exigence de 2 visites de reprise espacées de 2 semaines est maintenu.Toutefois, 1 seule visite suffit non seulement en cas de danger immédiat mais aussi lorsqu’une visite de pré-reprise a eu lieu dans un délai de 30 jours au plus.

A noter aussi : Préavis et inaptitude physique du salarié d’origine non profes-sionnelle. Auparavant, le contrat de travail d’un salarié licencié pour inapti-tude physique consécutive à une maladie ou un accident non pro-fessionnel ne prenait juridiquement fin qu’au terme du préavis. Or le salarié, ne pouvant pas exécuter le préavis, ne percevait aucune rémunération durant cette période.Cette loi dispose désormais que la rupture effective du contrat de travail sera fixée à la date de notification du licenciement. Ainsi, il n’y a officiellement pas de préavis ni d’indemnité com-pensatrice. Toutefois, la durée du préavis non exécuté doit être prise en compte pour le calcul de l’indemnité de licenciement.

ÉRIC LANDUYT

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Perigord Entreprendre 3 | Juin-juillet 2012 | 25

Depuis 2007, la consommation de papier dans le monde est en diminution. Guyenne papier, à Nanthiat, dirigée par Céline Procop, fait figure d’exception.

GUYENNE PAPIER renoue avec la croissance

Cette entreprise de 42 salariés connaît depuis quelques années une pro-fonde mutation et renoue

désormais avec la croissance.Céline Procop, à 34 ans, à la tête de Guyenne papier, veut croire à l’ave-nir de son entreprise, héritière d’un moulin du xvie siècle. Avec ses 42 salariés, cette entreprise, implantée dans un site isolé, sur la commune de Nanthiat, produit 10 000 tonnes de produits par an et réalise un chiffre d’affaires de 10 millions d’euros.« Je suis arrivée dans l’entreprise en 2003 en tant que commerciale. À l’époque, le chiffre d’affaires avoisinait les trois millions d’euros. Mon père avait racheté la société en 1995. Nous avons connu des moments difficiles. Ce n’est qu’en 2005, que nous sommes parvenus à retrouver l’équilibre.» Devenue en 2008 directrice générale, puis il y a quelques mois PDG, Céline Procop poursuit la profonde mutation ini-tiée par son père.

Marché de niches«Le contexte international du mar-ché du papier n’est guère favorable. Nous avons opté pour des marchés de niches. À partir de 2004-2005, où nous étions jusqu’alors sur un mono produit, de l’emballage de parfum pour des grandes marques,

nous nous sommes beaucoup diver-sifiés. Nous réalisons des papiers jets d’encre pour les imprimantes de bureau, du papier photo. Nous avons développé une gamme de produits techniques destinés à l’em-ballage alimentaire. » Guyenne papier réalise également du cou-chage à façon selon le souhait de ses clients. Pour développer de nou-velles gammes, l’entreprise péri-gourdine s’appuie sur son service recherche et développement qui compte trois personnes. « Je crois à l’innovation et à la création de produits à haute valeur ajoutée. L’imprimerie tra-ditionnelle est en perte de vitesse. Vendre des produits ne suffit plus à notre époque, il faut en parallèle proposer des offres de services globales. » Ces dernières années, le papier fluo décliné en plusieurs couleurs et en plusieurs formats a contribué à la notoriété de Guyenne papier. Cela reste un produit phare, car il représente encore près de 40 % du chiffre d’affaires. Consciente qu’il ne constitue plus un produit d’avenir pour l’entreprise, Céline Procop réfléchit à d’autres projets, en n’omettant pas de prendre en compte les valeurs humaines de l’entreprise. « Notre usine a près de deux siècles d’histoire, des savoir-faire, des valeurs. On ne peut pas pro-gresser sans prendre en compte les

ressources humaines et en impliquant le personnel dans le projet d’entre-prise. »

40 % à l’exportGuyenne papier est situé sur un site industriel, enclavé dans la région de Thiviers. Pourtant, il y a tou-jours eu une tradition de travailler à l’export. L’entreprise périgourdine réalise désormais 40 % de son acti-vité à l’export actuellement grâce au recrutement il y a deux commer-ciaux. L’Europe représente 30 % de l’activité à l’internationale. « Nous commercialisons nos produits en Afrique du Sud, en Amérique latine ( Brésil, Colombie), en Chine. Une vingtaine de containers quitte les locaux de l’entreprise pour des acheminements par route et voie maritime. Cette volonté implique une sacrée logistique en termes de transports. Sur la France, nous livrons nos clients en moins de 48 heures. A l’international, nous veil-lons aux stricts respects des délais. Pour y arriver, nous travaillons en partenariat avec des transpor-teurs nationaux. Avant de faire mon choix, je les fais venir ici pour qu’ils nous proposent les options les plus adéquates. »

CLAUDE-HÉLÈNE YVARD

Céline Procop, Pdg de Guyenne Papier.

Production :10000 tonnespar an

CA 2011 :10 M e

Effectif : 42 salariés

Machines À Papier - Innovation Et Transformations De L’industrie Papetière En France. Louis André, Editions de l’Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales

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Page 26: Perigord Entreprendre juin-juillet 2012

PME-PMI

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LA CGPME DANS L’ACTIONLa CGPME est le syndicat des patrons de PME PMI. Elle compte en Dordogne plus de 500 adhérents directs qu’elle accompagne, représente et défend au quotidien. Les petites entreprises n’ont hélas pas été épargnées par la crise.

Depuis sa création en 1944 par Léon Gingembre, la Confédération Générale des Petites et Moyennes

Entreprises fait valoir la place de la P.M.E. dans le paysage français.La C.G.P.M.E. représente deux mil-lions de dirigeants de P.M.E., des femmes et des hommes propriétaires de leur entreprise, qui engagent leurs responsabilités, prennent des risques et mettent en jeu leur savoir et, le cas échéant, leur honneur.Au plan départemental, le syndicat départemental compte plus de 500 adhérents directs.La C.G.P.M.E. Dordogne a le statut d’association agréée. Elle est diri-gée par un Conseil d’Administration composé de 18 chefs d’entreprises locaux dont est issu son Président : Monsieur Alain BRETTES (diri-geant du groupe TALIS, organisme de formation).Les motivations des adhérents sont variées. Adhérer à la C.G.P.M.E. Dordogne c’est :• Rejoindre le principal syndicat

représentatif des patrons de P.M.E. (ceux qui sont propriétaires de leurs entreprises),

• Se donner la possibilité de faire entendre sa voix auprès des pou-voirs publics et organismes interve-nant dans le domaine économique ou social,

• Etre informé sur les mutations concernant l’environnement écono-mique et juridique des P.M.E,

• Etre accompagné dans la réalisation

de ses projets ou la recherche de solutions à ses difficultés,

• Accéder à un réseau de près de 500 chefs d’entreprises locaux de tous secteurs d’activités afin de se faire connaître,

• Avoir l’occasion d’échanger et de partager son expérience avec d’autres chefs d’entreprises dans un contexte décontracté et convivial.

L’action de la CGPME Dordogne s’articule autour de 3 missions : représenter et défendre, accompagner et fédérerReprésenter et défendre les P.M.E. grâce à l’engagement de plus de 100 dirigeants d’entreprises siégeant bénévolement au sein d’une qua-rantaine d’organismes en Dordogne (Chambres consulaires, Conseil des prudhommes, Tribunaux de com-merce, URSSAF, CPAM…)Le syndicat est une interface entre les entreprises et les pouvoirs publics (services de l’Etat et collectivités locales). Elle dispose de mandats dans la plupart des instances écono-miques et sociales afin de représenter et défendre les droits et intérêts des entreprises.Accompagner : La C.G.P.M.E. Dordogne est à l’écoute des besoins des entreprises, elle informe les diri-geants sur les évolutions de la légis-lation, les conseille et les oriente vers les spécialistes susceptibles de les aider. Fédérer : La C.G.P.M.E. contribue à rompre l’isolement des chefs d’entre-

prises en favorisant les échanges et la mise en réseau des entreprises d’un même territoire ou d’un même secteur d’activité : Des rencontres de chefs d’entreprise et d’experts sont organisées sur l’ensemble du département, ainsi que des réunions thématiques mensuelles.

La situation écono-mique en DordognePour le président Alain Brettes, la Dordogne souffre particulièrement des effets de la crise économique.Depuis 2008, notre département a perdu plus de 1 200 emplois dans le secteur privé. Le recul est particuliè-rement marqué dans les secteurs de l’industrie et du bâtiment. Aussi, mal-gré un dynamisme certain des secteurs du sanitaire et social et du tourisme, nous ne pouvons que déplorer une paupérisation de notre territoire.Cependant, le tissu économique départemental est composé prin-cipalement des petites entreprises très diversifiées. Cela représente un atout important pour notre territoire car beaucoup d’entre elles sont sus-ceptibles de développer des projets porteurs de création de richesse et d’emplois.La C.G.P.M.E. Dordogne, au travers de son rôle de facilitateur, s’efforce d’accompagner ces entreprises afin de les aider à s’adapter et à concréti-ser leurs projets.

VALÉRIE DESFRANÇOIS

La CGPME Dordogne ce sont :

500adhérents

65 %les services 25 %le commerce 10 %

l’industrie

Alain Brettes, Président de la CGPME Dordogne.

Les dispositifs publics de soutien aux entreprises. Des fiches pratiques présentant les point d’entrée de chaque dispositif.

Une assemblée générale en 2009 en présence de Jacques Marseille,

historien et essayiste.

Page 27: Perigord Entreprendre juin-juillet 2012

Quelle matière pouvons-nous en extraire, que nous puissions transformer en une source de dévelop-pement ? Comment procéder à cette extraction sans nous coller une migraine ou un stress proche

de l’apoplexie ?La grande difficulté réside, c’est une évidence mais ce n’est pas commode, à ne pas répondre à une critique par une agres-sion, à ne pas se justifier, mais au contraire à l’accueillir avec bienveillance. Autrement dit, éliminer l’écorce et ses piquants pour saisir sa matière. Si la critique est creuse ou à l’origine de mauvais sentiments, sans s’y attarder, il faut l’écarter. Si elle est, non pas objective, (est-ce qu’on attend vraiment des autres qu’ils soient objectifs ?), mais utile (même un peu douloureuse), alors il nous appartient d’engager un processus de changement et d’intégration de comportement. Celui-ci commence par un regard et une réflexion sans émotion sur le contenu de la critique, se poursuit par une question : comment en profiter et que dois-je changer ?, et aboutit à la décision de changement. Pour rendre ce processus opérationnel, il importe d’entrer rapidement dans le champ des exercices. Il s’agit d’appliquer systématiquement le changement décidé, jusqu’à ce que le réflexe prenne le relais.Un exemple concret : Jacques D., consultant d’une entreprise de Conseil, fait une présentation chez un client potentiel, en présence du directeur technique et du directeur commercial de son entreprise. L’enjeu est important, l’entreprise veut développer une nouvelle prestation. Le client est intéressé et demande un devis. Jacques D. a réussi sa présentation, mais dès la sortie des locaux du client, le responsable commercial lui reproche une présentation solitaire sans avoir profité de sa présence. Jacques D. est agacé par cette réflexion alors qu’il attendait seulement un retour positif. Il s’agace, se justifie et refuse la critique. Q u ’ a - t - i l manqué ? La frustration de

reconnaissance l’a rendu sourd. Le responsable

commercial lui a exprimé sa

Comment s’enrichir

DE LA CRITIQUEQui aime être critiqué ? Pas grand monde, certes, mais devons-nous simplement nous vexer d’un propos, éven-tuellement perçu comme désobligeant, surgi en public ou en privé, sur nos idées, nos valeurs, nos choix et qui nous renvoie, parfois, souvent, à nos doutes ? Par Gilles Levy

LA RUBRIQUE DU COACH

propre frustration, c’est l’écorce. Mais il lui a montré aussi, que plus confiant en lui-même, d’autant qu’il a bien maîtrisé son sujet, Jacques D. aurait pu renforcer sa démonstration par des apports extérieurs de ses deux accompagnants. Il aurait convain-cu le client de la qualité du travail et de la capacité des équipes de l’entreprise, il aurait optimisé l’efficience de sa prestation en rassurant le client sur la compétence et la culture de l’entreprise. Une explication et un débriefing ultérieurs ont permis à Jacques D. de repositionner la critique et d’en tirer un double enseigne-ment comportemental, réaction à la critique et ouverture de son mode de présentation, dont il s’inspirera utilement par la suite.Nous pouvons, sans effort, trouver dans notre quotidien des expériences de blocage à la critique. Ce qui importe est moins le « pourquoi » de ces réactions que le « comment » y remédier. De la critique émanent de nombreux enrichissements dont il est dommage de se priver. Que de stress éliminé, que d’humeurs écartées !En trois verbes, s’enrichir par la critique, c’est pou-voir l’apprivoiser, savoir en extraire un enseigne-ment, vouloir rendre cet enseigne-ment opé-rationnel.Essayez !

Perigord Entreprendre 3 | Juin-juillet 2012 | 27

Page 28: Perigord Entreprendre juin-juillet 2012

MARCHÉ DE L’IMMOBILIER

28 | Juillet - Août 2012 | Perigord Entreprendre 3

L’immobilier au cœur de la banque verte

et 4 %. Sur le 1er trimestre 2012, la banque a enregistré une baisse de 14 % en montants de nouveaux prêts par rapport à la même période de 2011. Un chiffre consécutif à la situation de crise qui perdure, au gel des projets avant toute élection. 76,5 millions d’euros de nouveaux crédits immobiliers ont été accor-dés sur les 4 premiers mois de l’année sur le seul département de la Dordogne (84,8 sur la même période en 2011). On note donc un léger tassement de la demande. 63 % de ces prêts concernent l’acqui-sition d’immobilier ancien, et 30 % la construction de neuf, et 7 % la réalisation de travaux. « Nous avions anticipé ce phénomène de ralentissement, les beaux jours devraient relancer l’activité » estime le financier.

Un savoir-faire adapté à l’immobilierAprès la banque et l’assurance, les transactions immobilières sont le 3e métier du Crédit Agricole qui a créé sa filiale Square Habitat en 2008, en pleine crise finan-cière. Un pari un peu audacieux,

d’autant que dans ce secteur, ils sont nombreux sur le marché : des indépendants, d’importants réseaux de franchise… La banque s’est ins-pirée de son savoir faire financier pour l’adapter au marché, en éta-blissant des actions sur la durée, une relation de confiance avec ses clients : « nous n’appliquons pas la méthode de vente « one shot », mais nous accompagnons nos clients sur un cycle de vie en leur offrant de nombreux services. Ainsi a été créée la Square Box, un mandat immobilier avec une batte-rie de services. La caisse régionale compte 3 agences en Dordogne : Périgueux, Bergerac et Terrasson et 22 collaborateurs tous formés à ce métier. Ces agences proposent de l’achat, de la vente, mais aussi la gestion de biens et le syndic pour les immeubles. Le 1er trimestre 2012, est plutôt bon en nombre de transactions, 25 nouveaux compro-mis ont été signés en Dordogne sur les 4 premiers mois de l’année 2012, en net progrès par rapport à 2011.La banque a créé une autre filiale immobilière (Sas Charente-Périgord Aménagement foncier) qui achète des terrains, les viabi-lise, et les vend. Elle continue à poursuivre sa stratégie qui consiste à aider ses clients à bien gérer leur patrimoine… et quand on sait que 70 % du patrimoine des Français est constitué d’immobilier, on comprend que la banque cherche à offrir de nouveaux services en matière immobilière.

VALÉRIE DESFRANÇOIS

«Contrairement à l’idée répandue, les banques d’une manière géné-

rale n’ont pas ralenti leur offre de crédits d’habitation en 2012» indique Yann de Roquefeuil, direc-teur marketing du Crédit Agricole Charente-Périgord, « Nous n’avons pas non plus durci nos conditions d’obtention, ni demandé un apport plus conséquent, le crédit habitat reste notre priorité, notre métier de base.»La banque verte a même innové et proposé de nouveaux prêts, des offres promotionnelles pour palier aux conditions plus drastiques d’ob-tention du prêt à taux zéro (réservé aux primo accédants pour du neuf). « On a plus que jamais envie de continuer à suivre les Périgourdins dans leurs projets d’habitat » souligne Yann de Roquefeuil. Concernant les crédits immobiliers, la part de marché sur la Dordogne est de 42 % des encours de crédit habitat du département (données Banque de France)Les taux, fixés selon la durée, le type d’emprunt et les modalités, sont plutôt attractifs se situant dans une fourchette comprise entre 3,50

Yann de Roquefeuil,, directeur marketing du Crédit Agricole Charente-Périgord.

L’immobilier est au centre des métiers du Crédit Agricole Charente-Périgord qui propose des crédits, des assurances, mais aussi différents services immo-biliers via sa filiale Square Habitat.

Le Crédit Agricole

Charente-Périgord :

54agences

bancaires

375conseillers

L’immobilier pour les nuls. First éditions

Page 29: Perigord Entreprendre juin-juillet 2012

Perigord Entreprendre 3 | Juin-juillet 2012 | 29

bilière, les transactions moyennes se situent autour de 100.000 à 120.000 euros. Avril et mai 2012 ont été les pires mois depuis une dizaine d’années. »Neuf ou ancien, ville ou cam-pagne : qui a la cote ?M a i t r e Barnérias : « Le produit qui se vend le mieux actuellement est le pavillon de plain pied des années 1990/2000. Sur des biens plus anciens, il y a de nombreux tra-

vaux de réhabilitation, de mise aux normes, d’agencement à faire qui peuvent doubler l’investissement initial. On note depuis ces dernières

années une baisse des ventes dans l’ancien. Les futurs acquéreurs recherchent plutôt un bien où il y a

très peu de travaux, ou la qualité de chauffage et d’isolation est plutôt

performante. Il y a aussi moins d’activité dans les ventes de

terrains à bâtir. Les étrangers n’achètent plus de propriété. Les biens qui se vendent le mieux sont ceux situés autour des axes princi-paux de circulation, notamment le long de l’autoroute. La maison à la campagne n’a plus la cote. Les achats se font plus en périphérie des villes centre. »Quels conseils donner à un futur acquéreur pour bien acheter ?Maitre Barnérias : « Les futurs propriétaires ont un choix très large entre l’ancien, le moderne…Ils peuvent faire des propositions. Le marché s’est recentré autour de prix plus cohérents. On était monté très haut. Il y a belles affaires à faire. »L’achat en viager, est-ce une pra-tique qui a toujours cours ?Maitre Barnérias : « Nous avons beaucoup de demandes de la part des vendeurs, une par semaine, cela leur permet d’assurer un complément de retraite, la fiscalité est faible mais peu d’acquéreurs sont enclins à franchir le pas. Ils jugent le mode opérateur trop risqué. »

propos recueillis par

VALÉRIE DESFRANÇOIS

Tout achat immobi-lier nécessite de passer devant notaire. Maître Barnérias, notaire, de

l’étude Nectous – Vaubourgoin , évoque les transactions immobi-lières en Dordogne. L’expert parle d’un marché plutôt tendu depuis ces derniers mois.Comment se porte le marché de l’immobilier en Dordogne ?Maitre Barnérias : « On note une certaine tension, avec de grosses difficultés pour des acquisitions au-delà de 150000 euros. On enre-gistre une baisse de la valeur immo-

Vers une plus grande cohérence des prix

CE QU’IL FAUT SAVOIR

L e taux global d’imposition des plus-

values immobilières pour les ventes réali-sées à compter du 1er juillet 2012 (seul l’acte définitif fait foi) sera relevé de deux points et passera de 32,5 % (19 % d’impôt sur le revenu + 13,5 % de CSG et autres prélèvements sociaux) à 34,5 % (19 % + 15,5 %).

Immobilier locatif, réussir son inves-tissement. Françoise Rey, éditions l’Express.

« Les futurs acquéreurs recherchent un bien où il y a très peu de travaux à

réaliser »

Page 30: Perigord Entreprendre juin-juillet 2012

MARCHÉ DE L’IMMOBILIER

30 | Juillet - Août 2012 | Perigord Entreprendre 3

La ville redémarre, la campagne recule

Vice-président départemental de la Fédération nationale des agents immobi-liers et à la tête des agences Century 21 de Périgueux et Brantôme, Philippe Florent fait l’état des lieux des marchés en Dordogne. Avec le constat d’un déséquilibre flagrant entre zones urbaines et secteurs ruraux. Rencontre…

Comme dans toute la France, l’immobilier périgourdin a connu ces derniers temps des

fluctuations importantes. Où en est-on aujourd’hui ? Philipe Florent : Après quatre ou cinq ans d’augmentation constante et des envolées plus ou moins incontrôlées en dehors des villes, nous sommes revenus à des prix de vente plus raisonnables. Côté urbain, on note une baisse limitée à 5%, qui se rapproche des esti-mations conseillées par les pro-fessionnels, avec des prix de vente conformes à la réalité du marché. Côté campagne, avec le départ des Anglais pénalisés par le cours de la Livre sterling, la crise économique et la raréfaction de la demande,

on constate des chutes de 20 à 30%. Sur une courte période, j’ai vu par exemple dernièrement en Sarladais des propriétés se négo-cier à 130 000 euros alors qu’elles avaient été acquises peu de temps auparavant à 200 000 euros…

Comment ce fossé entre la ville et la campagne s’est-il creusé ? P. F. : Nous étions arrivés à un constat aberrant : les résidences secondaires étaient devenues plus onéreuses que les résidences prin-cipales. Cette disproportion s’est effacée et le rapport est revenu à la logique. Il s’avère d’ailleurs qu’à Périgueux et dans les villes où se trouvent les emplois, le volume de transactions de ce printemps est identique à celui de la même période en 2011, avec peu d’effet concernant le ralentissement que l’on aurait pu attendre autour des échéances électorales. En zone urbaine, le Périgord bénéficie par ailleurs toujours d’une bonne image auprès d’une clientèle qui recherche la tranquillité, la dou-ceur du climat et un cadre de vie agréable. En campagne par contre, nous nous posons des questions : c’est très craintif… Le marché des

résidences secondaires subit un contexte économique difficile et on se demande toujours quand il va repartir.

Concrètement, quelles sont les biens qui se vendent bien ? P. F. : Ce sont les petits prix qui partent le plus rapidement. En secteur rural, une petite maison ancienne de 70 ou 80 m² avec une grange, sur 2 000 m² de terrain, se négocie autour de 130 000 euros. Les acheteurs peuvent trouver un pavillon de 120 m² habitables, par-fois avec une piscine, en proche banlieue de Périgueux, entre 180 et 200 000 euros. C’est également le prix d’un appartement de 95 m² refait (4 pièces) en centre-ville. A l’inverse, et en excluant la catégo-rie des propriétés de prestige, le haut de gamme souffre du contexte économique.

Est-ce alors le bon moment pour acheter ? P. F. : La situation est optimale : les loyers sont chers, les taux d’em-prunt n’ont jamais été aussi bas et ne devraient pas bouger, et enfin les prix de vente ont nettement baissé. C’est évidemment le bon moment : tous les paramètres sont là pour favoriser l’accession à la propriété.

propos recueillis par

TITIA CARRISEY-JAZICK

Philippe Florent, Vice-prédsident départemental de la FNAIM.

« Nous sommes

revenus à des prix de vente

raisonnables »

© D

R

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Perigord Entreprendre 3 | Juin-juillet 2012 | 31

Au pays des mille et un châteauxLe Périgord attire toujours

les acheteurs à la recherche de demeures de prestige. Le marché affiche un volume d’affaires constant.

Un château sur une falaise, une maison forte ou un manoir dans la vallée, une chartreuse à

l’écart d’un petit village tranquille, une gentilhommière au détour d’un bosquet boisé… La Dordogne reste un pays de Cocagne pour ceux qui possèdent les fonds en adéquation avec l’envie de devenir châtelain et assouvir souvent une vraie pas-sion pour le patrimoine architectural. Malgré la crise, les belles demeures du Périgord n’ont rien perdu de leur pouvoir attractif auprès de ceux qui, avec des motivations différentes, s’en portent acquéreurs. Mais qui sont ces derniers ? Ludovic Mons a pris la suite de son père il y a une dizaine d’années à la tête de Maisons en Périgord, qui compte une agence à Montignac et une autre aux Eyzies. Depuis toujours attachée aux négociations traitant des demeures de caractère, cette entreprise immobilière fami-liale s’est davantage spécialisée ces derniers temps dans les propriétés de prestige. Elle compte actuelle-ment à son catalogue* une soixan-taine de châteaux en Périgord noir et Périgord vert, ainsi qu’aux confins de la Corrèze et du Quercy, pour réaliser de 5 à 6 ventes par an.

Une clientèle hexago-nale internationale« Ce style de bien est mis en vente par des héritiers qui ont quitté le pays mais le marché est plus lar-gement alimenté par un turn-over régulier », explique Ludovic Mons. « Certains propriétaires, notam-ment les étrangers, sont excités par les projets de restauration. Quand ceux-ci sont accomplis, au terme de 10 ou 15 ans, ils passent par cycle à autre chose ou à une autre région. D’autres se rendent compte que le Périgord, c’est loin en venant de l’autre bout de la planète et qu’ils ne peuvent pas y venir aussi souvent qu’ils le pensaient. Côté acheteurs, nous sommes pratiquement toujours en face de coups de cœur, sans objectif de rentabilité commerciale avec par exemple la création de chambres d’hôtes. La grande majo-rité opte pour un nouveau cadre de vie et apprécie l’idée de posséder des pierres qui ont une âme, avec un passé historique. » Chez ces derniers, on recense beau-coup de parisiens, séduits par l’image du département. « Le gros déca-lage de la réalité immobilière fait qu’après avoir cédé leur patrimoine dans la capitale - environ 800 000 euros pour un 80 m² - ils disposent du pactole pour réaliser leur rêve d’enfant ou un projet familial inscrit dans le temps », poursuit l’agent

montignacois. « Encouragés par la présence de l’autoroute, des trains et de l’aéroport de Brive-Cressensac, ils se créent une demeure familiale. Au chapitre des étrangers, les britan-niques sont toujours très présents sur ce créneau, que ce soit en résidence secondaire ou en résidence perma-nente lorsqu’ils se sont retirés des affaires. Nous retrouvons également beaucoup de Belges, assoiffés d’es-pace, et trois ou quatre ressortissants d’Afrique du Sud par an, qui arrivent avec de très gros budgets. »

Combien ça coûte ?Les candidats à la vie de château restent toutefois lucides. Devenir propriétaire d’une grande propriété représente un réel investissement et certains critères sont déterminants. La nécessité de mettre en œuvre des travaux n’est pas forcément un obstacle (à condition bien sûr que le prix de vente prenne en compte l’état des lieux). « Avec la crise économique, beau-coup de nos clients ont sorti une partie de leurs placements des mar-chés financiers pour miser sur la pierre, valeur refuge », conclut L. Mons. « Ceci garantit une bonne stabilité du marché sur une région plébiscitée pour son image et son calme, pas bling-bling du tout et très abordable. » * www.chateauxenperigord.netTITIA CARRISEY-JAZICK

Ludovic Mons, directeur de Maisons en Périgord

« En Périgord noir, on peut

s’offrir un petit manoir de 3 à 400

m² habitables pour un

million d’eu-ros (500 000 euros s’il est

à rénover) ou encore un beau château Renaissance

avec une cinquantaine d’hectares pour 1,5

million. »

Page 32: Perigord Entreprendre juin-juillet 2012

DOSSIER LA FILIÈRE AUTOMOBILE

32 | Juillet - Août 2012 | Perigord Entreprendre 3

L a confiance de ses par-tenaires lui a permis de réaliser une centaine de logement par an, réha-

biliter un château du xixe siècle en Résidence de tourisme ***, rénover une structure EIFFEL, construire des bâtiments commer-ciaux, bureaux, Concession auto-mobile et Négoce de matériaux.Récemment Installée en Dordogne, elle souhaite délocaliser son acti-vité en poursuivant sa mission de coordination avec les entrepreneurs locaux. S’inscrire dans une nou-velle stratégie de développement de « Résidences Services Séniors », non médicalisées pour répondre au besoin de structures trans-généra-tionnelles.Elle vient de participer, avec le concours de plusieurs membres, à la création de l’associa-

tion « Compétences en Temps Partagé ». CTP 24, est une formule qui consiste à dépister les besoins des entreprises en Dordogne et leur proposer des compétences au juste temps, au juste coût.Depuis peu, et déjà adepte du « Club Dordogne Entrepreneurs », elle organise ses premiers rendez vous.Tél. : 06 38 30 22 [email protected]

L’immobilier d’entrepriseFAÇON ARTHUR LOYDArthur Loyd, s’attaque au marché de la Dordogne depuis maintenant 9 mois.

Raymond Lescot, le négociateur Périgord du Cabinet PLG basé à Angoulème, parcourt

le département et notamment ses nombreuses zones d’activités afin de repérer les biens immobiliers en vente ou en location (bureaux, commerces, entrepôts, locaux d’ac-tivités, terrains…), susceptibles d’intéresser les clients souhaitant s’implanter ou au contraire vendre ou louer leur bien. La Dordogne subit une forte concurrence de la Gironde en matière d’immobilier d’entreprise et la crise actuelle ne favorise pas les investissements. Néanmoins, Arthur Loyd et de fait, le Cabinet PLG, grâce à leur

forte notoriété et à leur parfaite connaissance des marchés locaux, connaissent l’intérêt croissant que suscite la Dordogne pour les créateurs d’entreprises. Qualité de l’environnement et tradition de bien vivre contrecarrent un mar-ché de l’immobilier assez peu actif et déséquilibré, mais prati-quement toutes les activités sont représentées avec des secteurs importants tels que le tourisme, l’industrie agro-alimentaire, la chimie, les bois-papiers-cartons et l’agriculture. Deux principales aires urbaines sont véritablement exploitées aujourd’hui : Périgueux et Bergerac. Mais une émergence non négligeable de nouvelles zones d’activités telles que Cré@

Vallée, un pôle tertiaire très inno-vant, est en cours. C’est grâce à ces attraits et ces déve-loppements en cours, que Patrick La Guerche, directeur, et son équipe ont choisi de se positionner sur la Dordogne pour offrir leurs conseils, leur savoir-être spécifique et leur savoir-faire reconnu en matière d’immobilier d’entreprise.Raymond LESCOT06 07 39 16 [email protected]

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fr, «Tout changer» par Philippe Duport vendredi et samedi.

Page 33: Perigord Entreprendre juin-juillet 2012

Perigord Entreprendre 3 | Juin-juillet 2012 | 33

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Page 34: Perigord Entreprendre juin-juillet 2012

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