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Pasteur : Vincent TONNON Rue de la Colline, 280 4100 SERAING Tél. : 04/337.24.83 E-mail : [email protected] Comptes bancaires : Communauté Protestante de Liège-LLB IBAN : BE73 0682 0889 2860 BIC : GKCCBEBB Foyer Lambert-le-Bègue IBAN: BE42 0680 1541 6054 BIC : GKCCBEBB Site: www.lambert-le-begue.be Editeur responsable : William MALHERBE Rue Lambert-le-Bègue, 8 4000 Liège Tél. : 04/286.19.04 E-mail : [email protected] Mensuel mars 2013 (sauf juillet - août) Périodique de la paroisse et du Foyer Lambert-le-Bègue Centre Foi et Culture N° Agréation : 35/322/11 Église Protestante Unie de Belgique Paroisse de Liège Lambert-le-Bègue Rue Lambert-le-Bègue, 6-8 4000 Liège BELGIQUE - BELGIE P.P. - P.B. 4620 FLERON 008615 Bureau de dépôt Fléron L'équipe de rédaction vous propose dans ce numéro : Page Éditorial Rapport moral 2 Billet du consistoire, 3 Assemblée d’Église 4 Semaine sainte 6 La Bible (suite) 7 Souvenez-vous 11 Cela coule de source 13 Dans la Famille 14 Entr’Aide 15 Agenda 16

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Pasteur :

Vincent TONNON

Rue de la Colline, 280

4100 SERAING

Tél. : 04/337.24.83

E-mail : [email protected]

Comptes bancaires :

Communauté Protestante de Liège-LLB IBAN : BE73 0682 0889 2860 BIC : GKCCBEBB

Foyer Lambert-le-Bègue IBAN: BE42 0680 1541 6054 BIC : GKCCBEBB

Site: www.lambert-le-begue.be

Editeur responsable :

William MALHERBE

Rue Lambert-le-Bègue, 8 4000 Liège

Tél. : 04/286.19.04

E-mail : [email protected]

Mensuel mars 2013 (sauf juillet - août)

Périodique de la paroisse

et du

Foyer Lambert-le-Bègue

Centre Foi et Culture N° Agréation : 35/322/11

Rue Lambert-le-Bègue, 6/8

4000 Liège

Église Protestante Unie de Belgique

Paroisse de Liège Lambert-le-Bègue

Rue Lambert-le-Bègue, 6-8 4000 Liège

BELGIQUE - BELGIE

P.P. - P.B.

4620 FLERON

008615

Bureau de dépôt Fléron

L'équipe de rédaction vous propose

dans ce numéro :

Page

Éditorial – Rapport moral 2

Billet du consistoire, 3

Assemblée d’Église 4

Semaine sainte 6

La Bible (suite) 7

Souvenez-vous 11

Cela coule de source 13

Dans la Famille 14

Entr’Aide 15

Agenda 16

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Le Protestant Liégeois mars 2013 Page 2

Éditorial

Le mois du temps de la Passion qui nous prépare à célébrer dans l’allégresse le matin de Pâques nous invite au recentrement sur l’essentiel, à la consécration envers Celui qui veut faire de nous ses disciples, et à l’introspection quant à notre manière d’être et vivre l’Église ensemble pour la plus grande gloire de Dieu. C’est donc tout naturellement que je m’efface devant le rapport moral du consistoire qui nous est proposé en vue de nous préparer à notre prochaine assemblée d’Église ordinaire du 10 mars. Je forme le vœu que sa lecture vous réjouisse, vous interpelle et suscite en vous des désirs d’engagements et de fidélité renouvelés. Et surtout, que ce temps offert soit pour chacun(e) et pour notre communauté, un temps riche en bénédictions.

Votre pasteur

Rapport Moral

Que retiendrons-nous de cette année académique écoulée ? Quels sont nos sujets de joie, de reconnaissance

ou de satisfaction, et quels sont les aspects de notre vie communautaire qui nous semblent plus arides ?

Commençons par les sujets de joie :

- Le renforcement du consistoire par la présence fidèle de Chantal Fisher

- La naissance du groupe de Louange conduit par Aurore, la fille de Chantal, qui a demandé et obtenu

l'aval et les encouragements de son pasteur pour venir guider notre groupe qui à grand plaisir à se réunir

et espère prospérer.

- L'engagement de Gérald et Amélie Minet dans l'envoi du PL, tâche ingrate qu'ils effectuent

avec fidélité et bonne humeur.

- La nouvelle sono et son nouveau responsable

- Les nombreuses activités organisées et jamais boudées

- Le nombre croissant de membres

- Les multiples naissances au sein de notre communauté

- Les nombreuses personnes investies dans des tâches pas toujours gratifiantes

- La chaleureuse convivialité qui règne dans nos réunions

- La joie d'avoir gardé notre pasteur et le dynamisme avec lequel il abat son travail au sein de la

communauté comme dans le district et ailleurs

- L'accompagnement musical de nos cultes par nos organistes fidèles

- La diaconie qui continue à faire le lien entre les membres, les anciens ou les malades

- La bonne humeur qui règne durant les après-cultes toujours aussi fréquentés et appréciés

- La régularité et la fidélité des ados qui sont même allés visiter des églises sœurs durant les vacances

d'été... Pour trouver que LLB c'est quand même mieux.

- La constance de notre prédicateur du 2ème dimanche du mois, Charles Lejeune

Pour tout cela et plus encore, nous devons être reconnaissants à ceux qui ont investi leur temps, leur énergie,

à ceux qui ont prié pour soutenir toutes ces activités, à l’Espérance et la Grâce qui sont nos moteurs et ne

nous ont pas fait défaut.

Des sujets de moindre satisfaction existent néanmoins.

- L'année écoulée à été perturbée par la charge qu'a représentée nos bâtiments et leurs entretiens. Le CA et

le consistoire ont eu leur lot de soucis, de démarches à effectuer, de décisions à prendre... Et ce n'est pas

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Le Protestant Liégeois mars 2013 Page 3

fini.

- Nous devons aussi reconnaître que nous avons bien du mal à mettre en œuvre ce que nous décidons en

assemblée ou durant les W-E communautaires, et nous pensons plus particulièrement à l'axe

"rayonnement" que nous n'arrivons pas à lancer réellement... Or, qu'est ce qu'une communauté qui se

suffit à elle même et ne relève pas les défis de sa présence au monde ?

- Ou encore à tous ces postes qui ne trouvent toujours pas de volontaires comme l'équipe de rédaction du

PL qui voudrait tant être épaulée !

- L'école du Dimanche à été fortement perturbée par le manque de régularité des enfants. Or nous avons la

joie d'avoir beaucoup d'enfants. Peut-être faut-il revoir la formule, changer le jour, la question mérite

d'être posée.

- Le service sacristain n'est toujours pas assuré, pourtant une petite équipe ne croulerait pas sous la tâche...

Déjà lors de l'Assemblée de Mars dernier nous sommes tombés d'accord en faisant l'inventaire de nos forces

vives : nous avons assez de ressources pour faire face aux défis que nous nous efforçons de relever.

Nous sommes au bénéfice d'une bénédiction : on croit qu'il y a trop peu mais en fin de compte on se rend à

l'évidence il y a surabondance (en référence au récit de la multiplication des pains) !

Alors ne restons pas frileusement dans nos habitudes, sortons de nos murs et de nos certitudes. Donnons-

nous les moyens d'être des témoins ‘engagés’, pas seulement auprès de nos frères mais surtout dans notre

cité qui continue à en avoir besoin.

Avec l'aide de Dieu, notre Père et de son Fils Jésus Christ, faisons profiter le monde de notre surabondance...

de Grâce et d'Amour.

Le Consistoire

Billet du Consistoire Séances des 5 et 18 Février 2013 Présents : tous et nous avons bénéficié du renfort de Ch. Fisher, invitée.

Le P.V. de la rencontre de Janvier est approuvé.

Méditation et prière par le pasteur avant de nous atteler à l'ordre du jour, assez chargé

1. Souper de l' E.P.L.

Il aura lieu le 9 Mars à 19h00 en remplacement du concert prévu et pour renflouer les finances de l'Entraide

Protestante Liégeoise.

2. Demande pour devenir membre

Guy-Constant NJEME NJANJO a introduit une demande pour devenir membre de la communauté.

3. Action Grands Froids Il semble que les horaires que nous proposons ne rencontrent pas une réelle demande donc nous ne

persistons pas tout en restant vigilants et attentifs.

4. W.E. communautaire

Faute de lieu disponible, le w.-e. est transformé en journée communautaire où nous nous efforcerons de

prendre particulièrement en compte les enfants et les ados.

Pour 2014 on retient les dates des samedi 17 et dimanche 18 Mai.

Léon Wéris est chargé de contacter le gîte de Palogne.

5. Finances

Collectes Le 13-01-2013 107 €

Le 27-01-2013 122 €

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Le Protestant Liégeois mars 2013 Page 4

Le 03-02-2013 242 €

L'offrande spéciale pour les travaux dans le temple s'élève à 125 € pour le mois de janvier.

Remarque : quand nous décidons d'effectuer un achat, nous devons mandater une personne précise pour le

faire.

6. Préparation de la prochaine assemblée d'église (en deux séances)

Long débat autour des comptes et budget.

Préparation du rapport moral.

Élections : Ch. Fisher sera présentée à l'élection au consistoire et S. Haguma est sortant et rééligible au C.A.

Mise à jour de la liste des membres.

Il faudra joindre une procuration à la convocation.

Pour ces deux réunions nous avons été très gâtés par Chantal et Mady, infatigables cuistots, talentueuses et

généreuses. Merci à elles !

Guillemette Courdesse

Invitation à l’assemblée d’Église

Chers membres et forces vives de notre communauté, vous êtes cordialement invités à participer à notre

assemblée d'église ordinaire qui aura lieu le dimanche 10 Mars 2013, à 15H00, dans le temple.

Pour rappel, IL N'Y A PAS DE CULTE LE MATIN ce jour-là.

Notre assemblée débutera pas un moment méditatif et de louange conduit par notre pasteur V. Tonnon.

L'ordre du jour est le suivant :

Méditation

Appel des membres

Approbation du P.-v. de l’A.E. 2012

Lecture et approbation du rapport moral

Élection au consistoire => Chantal Fisher

Élection au CA => Samuel Haguma

Comptes et budget

Rapport du CA

Rapports des groupes

Points ajoutés en début de séance et divers

Nous vous proposons de finir à 17h30 au plus tard. Cette invitation tient lieu de convocation.

Au plaisir de vous retrouver pour ce moment clef de notre vie communautaire.

Le consistoire.

----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- ---------

Procuration

Par la présente, je soussigné(e)………………………………………………………………………………………………. membre électeur/trice de la paroisse de Liège Lambert-le-Bègue, déclare donner procuration à M……………………………………………………………………………… afin qu’il/elle effectue en mon nom tout vote nécessaire lors de l’assemblée d’Église du dimanche 10 mars 2013.

Fait à --------------------, le -----------------------------

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Le Protestant Liégeois mars 2013 Page 5

Écrire “Bon pour pouvoir” et signer.

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Le Protestant Liégeois mars 2013 Page 6

Pendant qu'ils mangeaient, Jésus

prit du pain et, après avoir rendu

grâce, il le rompit ….

Mat 26 - 26 ...

Pilate leur dit :

Que ferai-je donc de Jésus qu'on appelle

Christ ?

Tous répondent : qu'il soit crucifié

( Mat 27, v 22 et suivants)

L'ange prit la parole et dit aux femmes : Pour

vous ne craignez pas; car je sais que vous

cherchez Jésus qui a été crucifié.

Il n'est pas ici :

il est ressuscité Mat 28 - 5

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Le Protestant Liégeois mars 2013 Page 7

Dès 9h00

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Le Protestant Liégeois mars 2013 Page 8

La Bible : le livre le plus vendu

au monde… le moins lu... le

moins compris ! (3)

3. Le royaume unique et la division

en deux royaumes.

Le passage d’une organisation tribale, tenue en

mains par des Juges, à la formation d’un royaume

s’est effectué vers l’an 1030 avant notre ère d’une

manière apparemment sage. Elle a été rendue

absolument indispensable par un nouveau danger

qui menace les tribus et exige un renforcement de

l’unité nationale.

Ce nouveau danger est constitué par

les Philistins, peuple qui joue un

grand rôle dans les récits dramatiques

contenus dans le livre des Juges et

dans 1 et 2 Samuel.

Ils appartiennent à ce que les

historiens ont appelé les peuples de la

mer. Ils s’établissent sur la plaine

côtière au sud-ouest de la Palestine et viennent de

l’Asie Mineure et des îles de la Mer Égée. Au début,

ils se concentrent dans 5 villes sur ou à proximité de

la Méditerranée : Gath, Gaza, Askelon, Ekron et

Ashdod, chacune d’elles possédant son propre

dirigeant.

C’est un peuple énergique qui se glorifie d’une

culture et d’un art militaire très supérieurs à ceux

des Israélites. Ils effectuent bientôt des poussées

vers le Nord, dans les collines, où ils entrent en

conflit avec les tribus Israelites.

Ils ont dans leurs rangs des géants tels que Goliath ;

ils possèdent des chars de guerre et des cavaliers,

des armes modernes et des forgerons pour les

fabriquer. Ils sont surtout dotés d’une précision et

d’une organisation militaire avec lesquelles Israël ne

peut rivaliser.

Irrésistiblement victorieux dans leurs premières

incursions dans la région des collines, ils ont détruit

les sanctuaires et les temples des Israélites et, insulte

suprême, ont emporté l’Arche de l’Alliance en guise

de trophée de guerre.

Cette tragédie a eu pour effet immédiat de

déclencher, au sein des tribus, un réveil religieux et

une détermination fanatique de résister à ces

ennemis d’Israël et de son Dieu à n’importe quel

prix.

Dans leur détresse, ils se sont adressés au Juge et

prophète Samuel qui vit à Rama, à 8 kilomètres au

nord de Jérusalem, et est bien connu comme

prêtre et sage.

À cause de sa bonne connaissance du gouvernement

des peuples voisins, et bien qu’en principe

adversaire de la royauté, il en reconnaît les

avantages. Elle consoliderait les liens fort lâches qui

unissent les tribus et les familles. Sur les conseils de

l’Éternel, il choisit un homme : Saül, fils de Kish

du village de Gibeah de la tribu de Benjamin et

l’oint comme premier roi d’Israël. La description de

son règne figure en 1 Samuel 1-16 et 28.

Nous allons nous étendre sur l’histoire de Saül qui a

été l’une des plus grandes et ironiques tragédies de

la littérature biblique.

Nous l’examinerons d’abord sous l’angle du premier

roi de son peuple. Ce n’est pas un homme jeune

lorsqu’il monte sur le trône d’Israël, puisque nous

savons qu’il a déjà un fils capable de combattre. Il

est, semble-t-il, de haute stature comme nous le

rapporte la Bible.

C’est un homme doté d’un grand enthousiasme et il

entre dans la grande tâche de combattre les Philistins

avec plein d’héroïsme et d’audace.

Bientôt, toutefois, sa nature impétueuse s’enflamme

de jalousie et de colère contre un jeune homme :

David, le fils de Jessé, un fermier et possesseur de

troupeaux dans le village de Bethléem.

La Bible nous enseigne que Dieu se lasse de

l’attitude de Saül. Toutefois, ce dernier ignore que

Samuel, sur les conseils de

l’Éternel, a choisi David pour

lui succéder et l’a oint

clandestinement comme roi. À

ce moment, le jeune homme n’a

que 12 ans et garde les

troupeaux de son père.

David semble être entré dans la

vie de Saül parce qu’il excelle

dans la musique et surtout dans l’art de jouer de la

harpe. Il est d’ailleurs l’auteur d’un grand nombre de

psaumes que nous trouvons dans nos bibles. Ce don

musical ravit le roi et l’aide à surmonter ses crises

de dépression et de mélancolie. En effet, selon les

termes bibliques, Saül est frappé d’un « esprit

mauvais » qui ressemble fortement à de la

schizophrénie.

Le roi David (1 Samuel

16 à 2 Rois 2) se fait

surtout remarquer lors de

la guerre contre les

Philistins, quand il

terrasse le géant Goliath,

muni seulement de sa

fronde.

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Le Protestant Liégeois mars 2013 Page 9

En âge de porter les armes, David est aussi devenu,

dans les premières années d’association avec le roi,

son porteur d’armure, l’ami intime de son fils

Jonathan, et enfin le mari de Mical, la fille de Saül

que le roi lui a donné en mariage après la victoire

sur Goliath.

Mais, pendant 10 ans - la moitié de la durée du

règne de Saül – les soupçons et la haine de Saül

envers soin gendre n’ont pas connu de limites.

L’histoire amère de son règne est marquée par cet

antagonisme viscéral contre la popularité croissante

de David en tant que figure nationale et les multiples

tentatives d’attenter à sa vie de son rival. Cette

histoire s’est terminée tragiquement par le suicide de

Saül sur le mont Guilboa après une désastreuse

défaite contre l’armée des Philistins.

David, par nature un diplomate, un artiste et un

romantique, a été prompt à saisir l’avantage qui lui

est offert. Avec l’approbation des Philistins, et peut

être même en sa qualité de vassal, il établit une

petite principauté qui a pour centre la ville

d’Hébron à 16 kilomètres au sud de Jérusalem. Il y

résiste à l’attaque d’Abner, le commandant de

l’armée de Saül et du faible fils du roi qui avait

succédé à son père.

Dans les combats qui se sont ensuivis entre les

maisons de David et de Saül, celle de David devient

extrêmement populaire et, enfin, aux environs de

l’an1000 av. JC, à l’âge de 37 ans, David devient

roi d’Israël, car toutes les

tribus d’Israël ont fini par se

rallier à sa cause.

En dépit d’inévitables faiblesses

humaines, il a été un grand roi

pour son peuple et son

importance dans l’histoire des

Hébreux est incommensurable.

Son premier acte, en tant que

roi, a été de conquérir la ville de Jérusalem ou

Jébus (comme la dénommait la tribu cananéenne

qui l’habitait auparavant) et d’en faire sa capitale.

C’est à Jérusalem que David apporte, au cours d’une

grande cérémonie, l’Arche de l’Alliance qu’il place

dans sa nouvelle citadelle sur la colline qui

deviendra plus tard le site du premier Temple.

Alarmés par l’union de la nation Israélite, les

Philistins, auprès desquels David avait joué un rôle

indéniable, tentent, mais trop tard de le soumettre.

Le nouveau roi réduit à néant leur pouvoir et, à son

tour, les réduit à l’état de servitude.

Par après, il soumet à son pouvoir les tribus

sémitiques récalcitrantes dont les Moabites, les

Ammonites et quelques autres qui ne peuvent

résister à la force de l’armée de David.

En quelques années, il a construit un royaume qui

s’étend de l’Euphrate dans le nord au désert

jusqu’au sud où, deux siècles auparavant ses

ancêtres avaient vécu dans des tentes à Kadesh.

Grâce au tribut payé en argent par les peuples

soumis de Palestine, David devient bientôt un

homme riche comme Israël n’en avait jamais connu

auparavant. Sa cour et son harem respirent le luxe et

la splendeur.

Il conclut une alliance avec Hiram, le roi de Tyr en

Phénicie qui lui procure artisans et matériaux pour

la construction de son palais et la réparation des

murailles de Jérusalem.

Il se pourrait, néanmoins, que les premières victimes

de cette prospérité royale aient été ses propres fils

issus de plusieurs épouses du harem royal. Si nous

nous fions sur l’histoire de leurs excès et intrigues

telles qu’elles sont racontées dans le livre de 2

Samuel, ils ne semblent pas avoir hérité des

indubitables vertus de leur père ni s’être comportés

de manière à réagir face à l’indulgence et au manque

de discipline de la famille.

En tout cas, les dernières années du règne de David

ont été assombries par le comportement de ses fils :

par le meurtre d’Ammon par Absalon, par la révolte

d’Absalon et par la trahison d’Adonija.

Nul ne peut lire avec attention ces chapitres pleins

de vie du livre de 2 Samuel qui décrivent le règne du

roi David sans être frappé par ses manquements en

tant qu’homme et souverain.

Nous devons pourtant nous rappeler qu’il était, à un

certain point de vue, un roi ancien dans une période

primitive et barbare. S’il s’avérait capable de

trahison envers le roi Philistin de Gath qu’il avait

incontestablement utilisé pour ses intérêts propres,

nous devons nous souvenir du fait que la trahison,

en l’an 1000 avant notre ère, n’est pas considérée de

la même façon qu’à notre époque. Il en va de même

pour sa dureté envers Mical, sa première épouse, et

sa cruauté envers ses prisonniers de guerre.

Le règne de Salomon.

Nous ne connaissons pas aussi bien le roi Salomon

que son père, le roi David. Le

récit qui le concerne, dans les

premiers chapitres du

Premier Livre des Rois, ne

nous livre pas un portrait d’une

intensité humaine aussi forte

que celle de David tout au long

de sa vie. Le biographe qui a

écrit ces chapitres est

apparemment plus

impressionné par la royauté en

tant qu’institution que par le roi en tant qu’homme.

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Le Protestant Liégeois mars 2013 Page 10

Le souverain est donc décrit comme une figure

magnifique, aimant le luxe, se déplaçant avec des

chevaux et de beaux chars, buvant dans de la

vaisselle d’or, envoyant des navires au loin pour

acheter ivoire, singes et paons, construisant des

demeures luxueuses pour ses nombreuses épouses

étrangères et des autels pour

leurs dieux qu’il a lui-même

adorés. Il a également été

visité par des souverains

étrangers comme la Reine de

Saba et dirigeait, d’après la

Bible, la plus luxueuse et la

plus extravagante des cours

royales.

Dans un compte-rendu

tellement plein de naïveté qu’il en devient presque

hagiographique (ce qui signifie une biographie

excessivement embellie), il est fort malaisé de

découvrir la vérité sur Salomon et sur son règne. La

sagesse qu’il aurait possédée apparaît un peu fausse

et creuse dans l’histoire de ses quarante années de

règne sur le peuple d’Israël. Il ne fait aucun doute

que de nombreuses légendes se sont greffées et, en

dépit du fait qu’il aurait impressionné « toute la

terre » par sa sagesse et ses richesses, écrit des

quantités de proverbes et de chants, l’histoire de son

règne ne s’est pas avérée comme très glorieuse.

La recherche de la vérité, dans les écrits bibliques

sur son règne et les écrits de divers historiens, révèle

toutefois des conclusions évidentes.

Salomon n’est pas un soldat et encore moins un chef

militaire. Preuve nous en est donnée par le fait qu’il

autorise, sur sa frontière nord, l’établissement d’un

royaume Syrien susceptible de menacer la sécurité

d’Israël.

Sa réputation de bâtisseur se révèle non seulement

dans les récits bibliques, mais aussi par les fouilles

archéologiques qui ont, en plus, découvert que ses

activités commerciales étaient nombreuses et

florissantes.

La conclusion, qui s’établit d’elle-même, est que le

règne du troisième roi d’Israël a été largement

inspiré par l’ambition personnelle du souverain.

Lorsqu’il est un jeune roi, il demande à Dieu « un

cœur rempli de sagesse », mais est sûrement très

satisfait lorsque Dieu lui accorde en plus richesses et

gloire. Il peut avoir désiré par-dessus tout la sagesse,

mais un manque de conscience ne lui a pas fait

prévoir la misère et le mécontentement du peuple

provoqués par les nombreux impôts du roi.

Le moment suprême de sa vie a probablement été la

construction du Temple de Jérusalem avec ses

colonnes et ses portiques, ses motifs décoratifs et ses

bassins en or, et par-dessus

tout, sa dédicace et

l’installation de l’Arche de

l’Alliance sous les ailes

déployées des chérubins.

Mais, toute médaille ayant

son revers, Salomon a dû

tellement dépenser pendant

les sept années de la

construction du Temple qu’il s’est vu forcé

d’emprunter de plus en plus d’argent à Hiram le roi

de Tyr, comme l’avait d’ailleurs fait David. Pour le

rembourser, Salomon s’est même vu forcé de céder

à son créancier principal 20 villes et leur

population !

Une des premières fautes graves du roi David avait

été sa relation adultère avec Bethsabée. David était,

sans conteste, un homme à femmes, mais, sur ce

point, il a été largement dépassé par son fils. Le

harem de Salomon est légendaire avec ses sept cents

femmes et ses trois cents concubines ! Or, derrière

bon nombre de ces femmes, il y a des clans

politiques, des puissances étrangères et des religions

païennes.

Les alliances avec d’autres pays et l’importation de

divers cultes étrangers et leur adoration par le

souverain ont plus que certainement déforcé

le sort d’Israël vis-à-vis des peuples voisins, mais

elles ont malheureusement affaibli l’élément

principal qu’il aurait dû donner au monde : sa foi

dans son Dieu national.

Israël est bien trop petit pour supporter les

grandioses projets du roi et leur coût exorbitant finit

par irriter et mécontenter la population qui devient

de plus en plus pauvre. Lorsque Salomon décède

aux environs de l’an – 936, il aurait pu dire, comme

un certain roi de France, beaucoup plus récemment :

« Après moi le déluge » !

Roboam et la scission du pays.

Le déluge se produit bientôt. Roboam, le fils de

Salomon et son successeur, est un jeune doté de peu

de force et encore moins de sagacité. Au lieu de

prendre des mesures efficaces pour apaiser le

mécontentement général soulevé par l’extravagant

programme de construction de son père et d’alléger

le « joug pesant » dont le peuple se plaint, il refuse

péremptoirement tout adoucissement du régime,

conseillé par les jeunes gens de son entourage. Cette

demande d’adoucissement est effectuée par

Jéroboam au nom du peuple et par les vieillards

consultés par le roi pour demander leur avis.

Jéroboam est un homme fabriqué par le pouvoir.

D’humble condition, il est élevé en dignité par

Salomon qui a reconnu en lui un homme de valeur.

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Le Protestant Liégeois mars 2013 Page 11

C’est aussi un être très lucide. Sa condition première

lui a ouvert les yeux sur le sort des plus humbles.

Devenu surveillant des corvées civiles, il constate la

corruption qui règne sur les chantiers royaux et s’en

indigne profondément. Il ose proclamer son

indignation. Salomon n’accepte pas ses critiques ;

Jéroboam est contrait à l’exil pour éviter la mort et

se réfugie en Égypte. Dès la mort de Salomon, il

revient à Jérusalem, conduit une révolte contre

Roboam et rallie à sa cause dix des douze tribus du

nord qui le proclament roi d’Israël.

Roboam ne règne donc plus que sur le royaume de

Juda au sud qui regroupe les tribus de Juda et celle

de Benjamin.

Suivre l’histoire compliquée de ces deux royaumes

prendrait beaucoup trop de place dans l’espace qui

m’est imparti. Chaque royaume a continué à exister,

sous l’autorité de ses propres souverains, tantôt

bons, tantôt mauvais comme nous le rapportent les

Livres des Rois et les Livres des Chroniques.

Le royaume du Nord, celui d’Israël a trouvé un

puissant et dangereux rival dans le royaume voisin

de Syrie. De plus, à cause de l’environnement du

pays et sa proximité avec l’empire d’Assyrie en

pleine croissance, il se trouve dans une situation

bien plus périlleuse que le royaume du sud, celui de

Juda.

Il est aussi indubitable que la population du royaume

du Nord est beaucoup plus hétérogène que celle du

Sud. Les traditions et les rites religieux des peuples

voisins constituent donc un danger beaucoup plus

imminent. Nous réalisons pleinement cela en lisant

l’histoire terrible et bouleversante de la reine

Jézabel, l’épouse du roi Achab, sa dévotion

fanatique à Baal et à Melkart, le dieu de Sidon,

allant jusqu’à faire assassiner les prophètes de

YHWH.

C‘est dans ces circonstances tumultueuses que s’est

levé Elie, le Tishbite avec son successeur Élisée, les

grands « prophètes-orateurs » d’Israël qui ont scellé

le destin de la méchante reine et qui, à eux deux,

nous fournissent un des récits les plus fascinants de

l’Ancien Testament.

Ces « prophètes-orateurs » sont suivis, un siècle

plus tard par le premier des « prophètes-écrivains’,

Amos. En - 750, il fait irruption dans le sanctuaire

de YHWH à Béthel au nord du pays. Il a des choses

de première importance à dire au peuple rassemblé

là pour une fête.

Amos est un homme du sud, un Judéen, qui garde

ses troupeaux et veille sur ses sycomores dans le

désert de Tekoa au bord de la Mer Morte.

Amos comme ceux qui viendront après lui : Osée,

Michée, Esaïe et Jérémie ne sont pas seulement

préoccupés par la condition d’Israël et de Juda en

termes de comportement social et religieux et par les

menaces des grands empires du nord et de l’est.

En effet, dans leurs vies de réflexions et de prières,

ils ont découvert une nouvelle conception du monde,

de Dieu et de la relation de l’homme avec Lui. Nous

traiterons plus tard de ce sujet.

Israël a rencontré son destin deux siècles avant

Juda. En - 722, l’Assyrie, sous la conduite de

Sargon II, déferle sur lui et met fin à son existence

en tant que nation. Il déporte vers son pays des

milliers de personnes appartenant aux classes

supérieures et, suivant sa politique de conquête, il

déporte en Israël un grand nombre de colons

étrangers.

Juda, plus assuré sur ses frontières qu’Israël et

possédant, en la maison de David, une dynastie plus

stable continue son existence en tant que royaume

Israélite, avec des fortunes diverses, jusqu’en -586.

Certains de ses rois comme Ézéchias et Josias, plus

forts que ceux d’Israël ont consacré leur vie au bien-

être de leur pays, renforcé sa vie religieuse, nettoyé

le temple de l’idolâtrie, mis en avant ses rites et son

service, institué des réformes sociales et

économiques D’autres comme Manassé ont été

hostiles à toute réforme.

Pendant ces années troublées, les grands prophètes

de Juda : Esaïe et Jérémie ont joué le double rôle de

prophète et d’homme d’État. Ce sont eux qui ont

entrevu la noirceur du futur, eux qui, pendant leur

longue vie de serviteurs de leur peuple ont prévenu

les rois successifs de leurs erreurs politiques envers

les pouvoirs extérieurs qui menacent d’anéantir

l’existence de Juda, comme ils l’on fait envers

Israël.

Face au pouvoir croissant de Babylone, le grand

empire d’Assyrie a cédé la place. Ninive, sa capitale

est tombée en – 612, un événement prophétisé dans

un des plus grands poèmes bibliques écrit par

Nahum. En – 597, la chute de Juda était dans les

mains de Nabuchodonosor, Roi de Babylone qui met

le siège devant Jérusalem et la force à se rendre.

En cette année, parfois dénommée l’année de la

Première Captivité, les citoyens les plus éminents

de Jérusalem ont été emmenés prisonniers et exilés.

Onze ans plus tard, en – 586, le siège se termine par

la destruction et la ruine.

Un plus grand nombre de Juifs sont emmenés en

captivité, et ainsi se termine l’existence du royaume

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Le Protestant Liégeois mars 2013 Page 12

de Juda, autrefois si prospère, pierre d’angle et

centre de l’empire de David.

(A suivre) René Giltay

Souvenez-vous…

Suite du récit des 50 premières années de la communauté

Chapitre III - L'Église s'organise. 1850 - 1887

A l'époque de fondation et de croissance rapide devait

suivre la période d'affermissement de l'œuvre, de son organisation intérieure et extérieure, de sa purification

progressive. Ce n'est plus le temps du premier réveil,

de la course triomphante; c'est celui de la marche calme, de l'accroissement insensible et souvent aussi

de l'épreuve et du triage.

La fondation des Églises de Lize (1850) et de

Grivegnée (1859) enlève à l'auditoire de Liège une partie des fidèles assistants ; l'établissement de cultes à

Cheratte ou ailleurs vient encore réduire le nombre des

auditeurs du culte.

D'un autre côté, l'ennemi sème l'ivraie : ce sera

l'irwingisme, plus tard le spiritisme. La vie intérieure de l'Église sera ainsi exposée à des dangers nouveaux;

la charité parfois se refroidira.

Et cependant, aucun rapport de ces 36 années ne se termine sans actions de grâces.

L'Esprit Saint veille sur l'Église et agit sur elle; les

morts paisibles, les retours à la foi et à la concorde, l'activité d'un grand nombre, le développement de la

libéralité, les adhésions nouvelles, le chiffre croissant

des membres communiants, l' œuvre secrète de l'école,

la fondation de réunions fraternelles ou d'évangélisation, surtout de réunions de prières,

prouveront que, pour employer une image banale, si le

torrent n'a plus son impétuosité enchanteresse, il a trouvé son lit où le limon se déposera et où les ondes

pourront doucement féconder la rive.

Ministère de M. AUBERJONOIS

(Février 1851 - avril 1856)

L'Église fut d'abord à peu près huit mois sans pasteur.

Elle avait appelé, par un vote unanime, M. DURAND, alors placé à La Bouverie; celui-ci refusa pour aller

occuper à Bruxelles le poste de Secrétaire du Comité.

Enfin en février 1851 arriva M. James AUBERJONOIS,

élève de l'école préparatoire de Genève, originaire d'Yverdon (Vaud); son installation était d'abord

provisoire, mais au bout de 9 mois, le 12 octobre 1851,

il est appelé par le troupeau dont il avait gagné

l'affection. Huit jours auparavant, le 6 octobre, il avait

été consacré au saint ministère par M. le pasteur

CORNET-AUQUIER dans la chapelle de Liège.

Si le troupeau s'était attaché à M. AUBERJONOIS, celui-

ci avait également éprouvé une vive joie en arrivant à

Liège; déjà un mois après son arrivée, il écrit : "j'ai trouvé le troupeau dans un état très réjouissant pour le

cœur chrétien ..." (19 mars 1851) et plus tard (4 juin

1851) : "un grand esprit de prosélytisme règne parmi les membres affermis ; plusieurs s'en vont vers leurs

connaissances attachées aux croyances de l'Église

Romaine et leur disent comme autrefois Philippe : Viens et Vois! ".

Dès ses débuts comme pasteur, M. AUBERJONOIS établit des registres de baptêmes et mariages, et il

organise des réunions mensuelles où les membres

communiants pouvaient se rencontrer familièrement. Il

est en lutte avec deux apôtres irwingiens qui visitent le troupeau sans réussir toutefois à enlever plus de deux

membres. Deux ans plus tard, un pasteur irwingien fut

placé à Liège. Les cultes de Cheratte, suspendus à la suite d'une

opposition violente qui devait aboutir à la

condamnation des plus turbulents, purent être repris dans un local privé (la salle louée, parait-il, plus

exposée au tapage).

Enfin nous voyons en 1853 que Jupille est évangélisé

régulièrement par un frère du troupeau.

Parmi les événements de cette époque, le procès-verbal

relate la première visite d'Église faite, le 8 juin 1852, par M. le pasteur L. ANET.

Aux questions posées, il fut répondu qu'il y avait 3

cultes à Liège: 2 le dimanche (10h du matin et 17 heures) et un le jeudi soir, et un culte le lundi soir

alternativement à Huy et à Cheratte. On comptait

toujours à peu près 200 auditeurs à chaque culte du dimanche et 40 le jeudi. Il y avait 40 membres

communiants inscrits et 3 nouvelles familles avaient

été reçues. L'école du Dimanche n'existait plus, mais

l'école de la semaine dirigée par Mme GIROD avait satisfait M. ANET au point de lui faire dire: "qu'aucune

école de la Société n'était tenue comme celle de

Liège". Une trentaine d'enfants la fréquentaient (avril 1854).

Deux ou trois autres traits de cette époque me paraissent dignes d'être notés. Le Consistoire décide

(31 janvier 1853) que les anciens devront visiter les

quartiers où ils demeurent. Une instruction religieuse est commencée le lundi soir (juillet 1853), et une

troisième communion est établie, avec celles de Noël

et de Pâques, et célébrée le premier dimanche d'août

(7 avril 1856). Au point de vue de la libéralité, il y a progrès dans les dons qui s'élèvent jusqu'à 946 francs

en 1855-1856, tandis que le nombre des donateurs

baisse de 59 qu'il était en 1851 à 22 en 1854, pour

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Le Protestant Liégeois mars 2013 Page 13

remonter à 46 en 1856. Le nombre des membres

communiants s'était élevé de 40 à 58 et les élèves de

l'école étaient au nombre de 45.

Malheureusement l'état maladif du pasteur l'empêchait

toujours plus d'accomplir toutes ses fonctions.

Le 14 avril 1856, le Consistoire, réuni autour de son lit, devait enregistrer avec douleur sa démission. Il

quitta Liège sitôt après et le 18 août suivant, le

consistoire reçut connaissance de sa mort survenue à Yverdon où il s'était retiré. M. ANET résumant ses

impressions sur M. AUBERJONOIS, dans son histoire

des 30 premières années (p. 230) : " Il possédait une

instruction solide, une piété vivante. Il était dévoué à son ministère et à ses devoirs en général. Doué d'un

caractère bienveillant, pacifique et aimable, il avait

gagné l'affection et la confiance du troupeau et de tous ses collègues dans le ministère".

Nous trouvons mentionnée la présence, comme pasteur intérimaire, de M. LORRIAUX qui ne passa du reste que

quelques dimanches à Liège.

Ministère de M. Louis DURAND

Quoi qu'il en soit, la vacance ne fut pas longue. Le 25

mai 1856, l'Église appelait par un vote unanime et "enthousiaste" (nous disent les actes) M. le pasteur

Louis DURAND secrétaire du Comité, et alors

momentanément à Genève. Le 3 juin suivant, M. DURAND acceptait l'appel de

Liège et M. Léon ANET l'installait dans sa charge le 3

août 1856.

Le ministère de M. DURAND remplit à lui seul plus de

la moitié de l'existence de l'Église de Liège. Il a passé 26 ans dans cette œuvre (jusqu'au 20 août 1882)

secondé d'abord par M. COURVOISIER, ministre du

Saint Évangile (du 16 octobre 1858 jusqu'au printemps

de 1860), puis par M. Louis NICOLET (depuis octobre 1861 au 10 septembre 1882).

Il a donné à la cause de l'Évangile un relief très grand

dans notre ville par ses conférences retentissantes contre la superstition, le spiritisme et l'incrédulité.

Nous en trouvons une trentaine mentionnées dans les

procès-verbaux du consistoire.

A l'intérieur, son œuvre, pour autant qu'elle peut être évaluée en chiffres, élève le nombre des membres

communiants de 58 (en 1856) à 150 environ en 1864,

et le montant des collectes de 946 frs à 4558 ! Enfin, elle laisse une trace matérielle, qui nous apparaît

comme le symbole visible de la position ferme acquise

à l'Église par le travail de M. DURAND au dehors comme au dedans : notre chapelle, élevée au milieu de

difficultés sans nombre et au prix d'admirables efforts.

Il y a cependant une ombre à ce brillant tableau; si

l'Évangile gagne de l'opinion publique, l'Église ne s'étend pas en proportion; bien des membres la

quittent, quelques-uns entraînés par le spiritisme,

d'autres irrités à tort par la fondation de la Caisse des

Veuves, plusieurs enfin par le refroidissement de la foi.

L'activité missionnaire du troupeau semble également se ralentir, peut-être parce qu'on attend tout du pasteur

éloquent, peut-être aussi parce que le premier amour

s'est refroidi. Ce qui est certain, et M. DURAND le reconnaît lui-

même dans ses rapports, c'est que ses nombreuses

conférences ont pu écarter des préjugés mais elles n'ont amené que peu d'âmes à Christ. Visiblement les

réunions tenues rue Bonne-Nouvelle ou à St Gilles, à

La Préalle, à Lantin ou à Vivegnis, pendant cette

époque ont, sous ce rapport, fait plus de bien. Il n'en reste pas moins que catholiques, libres-penseurs

et spirites ont appris, par M. DURAND, à connaître la

puissance de l'Évangile; s'ils ne se sont pas rapprochés, ce n'est pas la faute du pasteur qui donnait toute son

âme et la meilleure partie de ses forces.

Cela n'empêcha pas M. DURAND de se consacrer aussi au travail plus humble de sa vocation; sans parler

maintenant de ses pénibles tournées de collecte pour la

chapelle, mentionnons son œuvre auprès de 1100

internés français qu'il va évangéliser le dimanche, soit à la Citadelle, soit au fort de la Chartreuse, pendant les

cinq mois d'hiver 1870 à 1871; mentionnons surtout

son dévouement admirable pendant l'épidémie si grave de choléra en 1866, alors que, jour et nuit sur pieds, il

apporte, au péril de sa vie, deux fois menacée, des

remèdes corporels et les consolations spirituelles, non seulement aux membres de la congrégation, mais à

tous ceux qui le réclament, jusqu'au fond des plus

obscures ruelles de Liège. Les rapports n'en parlent

pas, mais que de maisons de notre ville où le nom de M. DURAND n'est encore maintenant rappelé qu'avec

reconnaissance, et combien qui auraient aimé voir son

dévouement récompensé publiquement ! Il ne nous est pas permis de dire ici ce que M.

DURAND a accompli par sa générosité; ce serait

offenser l'humilité de cet homme si puissant dans la dialectique, mais plus puissant encore par le cœur.

Signalons maintenant quelques faits qui doivent préciser les impressions de cette époque de la vie de

notre Église.

Dès son arrivée, M. DURAND organise un registre des

membres; il introduit une quatrième célébration de la Sainte Cène (janvier 1857). L'Église adjoint (15

février) trois diaconesses aux diacres, pour la visite des

malades et des pauvres.

Le 13 mai 1858, séance du consistoire pour prendre

congé de M. BARTELS qui retourne à Nuremberg, et que M. DURAND salue comme celui qui "en quelque

manière, sous la bénédiction de Dieu, a été le père du

troupeau, c'est à dire celui à qui il doit en grande

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Le Protestant Liégeois mars 2013 Page 14

partie son existence et son développement".

Le 16 octobre 1858, M. Louis COURVOISIER, ancien

pasteur de l'Église libre vaudoise, est placé à Liège

comme évangéliste. Forcé, vers la fin de 1859 de prendre un long congé pour se remettre, M.

COURVOISIER refusa en juin 1860 de revenir occuper

son poste définitivement. ( à suivre)

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Le Protestant Liégeois mars 2013 Page 15

CELA COULE DE SOURCE

Des kilomètres de journaux sont noircis de récits

de conflits provoqués par la soif de pouvoir,

l’intolérance religieuse, l’appât du gain, la lutte

pour des ressources minérales ou autres. Lutte

pour l’uranium, le diamant, l’or, le pétrole, le

coltan… Guerres autour de champs de pavots ou

de coke… Drames sociaux provoqués par l’appât

du gain d’industriels programmés pour ne gagner

que du fric, que ce soit du fait de leur caste, de

leur formation, de leur ego, du dieu argent qu’ils

adorent.

Il est une guerre silencieuse, dont on ne parle pas

trop et qui nous concerne tous, celle de l’eau. On

peut vivre sans or, même sans pétrole, je suppose,

mais notre corps ne peut se passer de ce breuvage

basique et vital. On l’appelle, à juste titre, l’or

bleu. De la femme africaine, ou de ses enfants, qui

consacrent des heures d’une énergie folle à aller

chercher une eau précieuse aux Néo-Zélandais qui

mènent une politique tellement écolo que vous

pouvez vous mirer dans l’onde pure des rivières et

des bords de mer, l’eau fait vivre. Vous pouvez

faire la grève de la faim pendant plusieurs

semaines, vous ne survivrez pas longtemps sans

boire. Le corps d’un enfant est composé à 80%

d’eau. Cela devrait nous faire réfléchir et nous

mettre en résonnance avec ce bien si précieux qui

nous est donné.

Depuis l’antiquité, l’eau a suscité des luttes de

tribus pour la suprématie des puits et, dans le

désert, ensabler le puits d’un ennemi ou d’un rival,

consistait en une déclaration de guerre et le

condamnait sans doute à la mort s’il ne se

défendait pas. Dans un autre domaine ; pensez à

l’énergie déployée par les Romains pour amener

l’aqua fontis au cœur des villes, au moyen

d’aqueducs majestueux et impressionnants.

Nous sommes tellement habitués à ouvrir le

robinet, à voir couler ce liquide précieux, à

l’utiliser de façon banale, chaud ou froid, que nous

ne le respectons plus comme il se doit. Nous

faisons les fines bouches : il nous faut de l’eau en

bouteille, dans nos pays occidentaux où l’eau est

potable partout. Nous y consacrons un budget non

négligeable, alors que, par solidarité, nous

pourrions consacrer cet argent à aider des

Africains à creuser des puits pour que leurs

enfants ne meurent plus de maladies provoquées

l’ingestion d’eau des flaques, des rivières

polluées. Vous leur donneriez de l’eau des

flaques, vous, à vos petits enfants ?

L’accès (gratuit dans certains cas) à l’eau, un droit

humain...Ce n’est certainement pas la politique du

géant Nestlé – et quelques autres ne sont pas en

reste, du style : Coca Cola - qui colonise

d’innombrables sources pour mieux nous servir de

l’eau de qualité. Prendre l’eau dans les pays en

développement pour la commercialiser, pensez-y

lorsque vous méprisez l’eau du robinet.

Ne me dites pas que cela profite aussi aux

autochtones : ils n’ont pas toujours les moyens de

s’offrir une bouteille d’un cru Nestlé ! De plus,

cette multinationale possède un nombre infini de

marques et vous ne vous rendez même plus

compte que vous participez à leur politique

« aquatique ».

L’appât du gain, sans scrupule, de politiques là-

bas, d’industriels ici, assoiffent une partie de la

population mondiale.

Chaque fois que l’humain se prend pour Dieu et

dispose de l’avenir et de la vie des autres, ici ou

ailleurs, on aboutit à des catastrophes,

humanitaires ou autres. Je peux très bien imaginer

une révolte des pauvres ; d’ailleurs, elle a déjà

commencé, car ces populations peuvent devenir la

proie des extrémismes de tous bords : elles n’ont

plus rien à perdre et sont prêtes à faire confiance

au moindre message d’espoir, fallacieux ou non.

Une vraie solidarité pour inverser la vapeur ! Ce

ne sont pas les canons qui feront taire les cris de

ceux qui réclament une voix au chapitre, mais la

justice. Chaque humain a le droit de vivre dans

des conditions correctes. Je ne dis rien de

nouveau : le prophète Amos, entre autres, le

clamait déjà ! Dieu hait nos sacrifices s’ils ne

s’accompagnent pas de justice… Pensez-y au

moment d’acheter de l’eau en bouteille !

Un peu simpliste, mais tellement à notre portée.

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Yvette Vanescote

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Dans la famille

Nouvelles réjouissantes dans la « grande famille » de la paroisse :

Nos amis Vincent et Anne GEENEN-SOUBEYRAN sont les heureux parents d’un petit Roman, attendu aussi

avec impatience par son grand frère Johann et sa grande sœur Aïnhoa. Roman était d’ailleurs présent à l’un

des cultes de février et on ne l’a pas entendu !

Chez Nathalie et Alain GARNIER-RENARD c’est une petite Éléonore qui est venue réjouir leur foyer le 27

janvier dernier. Et puis, une petite Julia fait le bonheur de ses parents Arnaud et Tifany MINET et de sa

grand-mère Chantal MINET-FICHER.

Bienvenue à ces charmants bébés et félicitations à leurs parents et grands-parents.

Une grande tristesse pour notre ami Claude FRANKIGNOULLE ; il vient de perdre sa maman âgée de 95 ans.

Depuis plusieurs années, Claude veillait et prenait soin de sa maman.

Nous pensons à toi, Claude et t’assurons de notre sympathie chrétienne.

Après une très longue période de maladie, le Seigneur a repris Lisou MARILLER, épouse de notre ancien

organiste Jean DAWIRS et maman de Roland qui vit en Suisse depuis de nombreuses années.

Nos pensées accompagnent les membres de la famille.

Quelques amis malades ont aussi besoin de nos prières, nos pensées, nos contacts.

L’épouse de Henri WÉRIS, « Sissine » comme on l’appelle, hospitalisée suite à une chute, retrouve peu à peu

sa mobilité et attend avec impatience (et Henri aussi) son retour « chez elle ».

Notre chère amie Eliane ROYER-SMET est toujours hospitalisée et subit, avec courage et patience, examens

et soins divers.

Leila ROLAND a pu rejoindre son foyer où elle respecte sérieusement les consignes médicales.

Élisabeth BALANGA est soignée à domicile et supporte vaillamment cette situation.

Nous souhaitons à tous ces amis malades, opérés, qu’ils retrouvent force et santé, les jours meilleurs

reviendront.

Nous n’oublions pas les personnes qui s’occupent régulièrement de chacun d’eux : ceux-ci, « hors circuit »

actuellement ont besoin de vous, nos pensées fraternelles vous accompagnent tous.

L’équipe diaconale

ENTR’AIDE PROTESTANTE LIEGEOISE

Chaque année, Camille Oppliger organise à notre profit un concert donné par ses élèves de l’école de musique

de Jupille. Cette année c’était le 3 février à l’église du Saint-Sacrement à Liège.

Programme : des œuvres de Bach, Jay Stewart, H. Heumann, Rota, Debussy, Poper, Mendelssohn,

Mozart, Schubert, Chopin, Manuel De Falla, Haydn, Haendel, Beethoven, George Hue.

Une variété d’instruments : orgue, piano, flûte, clarinette, violon !

Quand vous assistez à un tel programme, la musique a ce pouvoir de vous transporter dans un monde irréel !

Les enfants commencent leur prestation par un grand sourire doublé d’un grand salut vers l’assemblée.

Oui, Camille, tu peux être fière de tes élèves, des élèves au déjà grand talent !

Un immense merci pour tout le travail nécessaire afin d’obtenir un tel résultat !

Un immense merci, à tous, pour ces heures de bonheur !

Un seul regret : que l’annonce discrète de l’événement n’ait pas suscité la présence de plus d’auditeurs ! Rendez-vous l’année prochaine !

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Le Protestant Liégeois mars 2013 Page 18

Pour l’équipe, Colette Malherbe

INVITATION au

Souper-solidarité

Le samedi 9 mars dès 19h Au Foyer rue Lambert-le-Bègue à Liège

Au menu : Apéritif, couscous, dessert

PAF : adultes : 12€ ; enfants de 6 à 12 ans : 4€

Inscriptions souhaitées avant le 6 mars auprès de

Mady Wéris : 04/3693857 Anne-Marie Paradowski : 0479/859316

N° compte : BE52 7805 9004 0909

Le mot du trésorier

Nous avons commencé l’année dans le froid (comme toujours), ce qui n’a pas été facile pour

beaucoup d’entre-nous de pouvoir assister régulièrement aux cultes à Lambert-Le-Bègue.

Des fois, parmi les annonces faites, les montants des collectes des dimanches antérieurs étaient donnés pour

vous informer, vous les fidèles, sur l’état de santé financière de notre communauté. Je sais que ce n’est pas

facile de retenir par cœur des chiffres énoncés comme ça. Les mots passent mais les écrits restent et c’est

pourquoi je vous donne, dans ce numéro de PL, les chiffres pour la période de janvier au 17 février 2013.

■ En ce qui concerne les collectes, à la date du 17 février 2013, nous avons recueilli 1.114,67 € sur six

dimanches (le 20 janvier 2013 il n’y a pas eu de culte à Lambert-Le-Bègue, nous sommes allés chez nos

frères les Salésiens). L’attendu au 17/02/2013 était de 1560,00 € si nous prenons la référence du budget

2012. A la même période de l’année passée, c.-à-d. de janvier au dimanche 19 février 2012, les collectes

s’élevaient à 1.531,73 €. Vous voyez que nous sommes très bas par rapport à la même période de l’année

passée.

■ Pour ce qui est des dons, de janvier au 17 février 2013, nous avons reçu 1.013,59 €, l’attendu étant de

1.517,00 € en faisant la règle de trois par rapport au budget de l’année passée. En passant, je vous signale

qu’à la même période de l’année passée, nous avions reçu 1.062,69 €. Ici, il y a une légère différence.

Voilà les chiffres qui parlent d’eux-mêmes. Prions Dieu qu’il continue à nous aider à trouver les moyens

matériels pour faire vivre notre communauté et la faire rayonner autour de nous.

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Le Protestant Liégeois mars 2013 Page 19

Votre Trésorier

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Le Protestant Liégeois mars 2013 Page 20

Mars 2013

Vendredi 1 mars 19h30 Les amis de la pensée réformée, café Tchantches

Samedi 2 mars 18h Répétition du groupe de Louange

Dimanche 3 mars 10h00 Réunion de prière

10h30 Culte, Cène, Garderie

Mardi 5 mars 19h00 Consistoire

Samedi 9 mars 19h00 Souper de solidarité au profit de l'Entr'Aide

Dimanche 10 mars 10h30 Pas de Culte le matin !!!

15h00 Culte et assemblée d'Église, cf. p. 4

Mercredi 13 mars 09h30 Pastorale à Ans-Alleur

Jeudi 14 mars 14h30 Étude biblique I

20h00 Étude biblique II

Dimanche 17 mars 10h30 Culte, École du Dimanche, Garderie, PréK

Dimanche 24 mars 10h30 Culte, École du Dimanche, Garderie, PréK

Jeudi 28 mars 19h30 Culte du jeudi saint et agapes à Marcellis, cf. p. 5

Vendredi 29 mars 20h00 Culte du vendredi saint à Ans-Alleur, cf. p. 5

Dimanche 31 mars 09h00 Petit-déjeuner de Pâques, cf. p. 6

10h30 Culte de Pâques, Cène, Garderie

Samedi 6 avril 18h00 Répétition groupe de louange

Le lundi dès 14 H Services de “l’Entr'Aide protestante liégeoise”.

Compte : IBAN BE52 7805 9004 0909 – BIC GKCCBEBB

Présence protestante

Samedi à 19h35

sur la UNE (96,4 FM)

RCF-Liège (98,3 FM)

Emissions œcuméniques

le lundi à 11h30, le mardi à 16h00 le vendredi à 17h03

Une foi pour toutes

Chaque deuxième mercredi du mois à 16h03

et chaque deuxième dimanche du mois à 17h00

Regards croisés