Petites méditations pour les enfants

Dès 3 ans

30 histoires pour s'initier à la méditation

+ 60 minutesde sons

de la nature

L’enfant a besoin de moments où son apprentissage sera consacré à la culture de l’apaisement, du calme, où il sera centré sur ses véritables besoins et sur le fait de se connaître. Cette rencontre avec lui-même favorise l’éveil de tous ses « potentiels ressources » et leur mise en place dans le quo-tidien, pas à pas. Le recul émotionnel qu’apporte ce type d’activité est indispensable pour grandir en développant une autonomie d’être et de pensée. C’est une approche du monde beaucoup plus portée sur le collectif que l’individuel. L’émergence de la méditation enfantine à l’heure actuelle correspond au fait que l’enfant a un véritable besoin de prendre du temps pour « décompresser » de toutes les infos qu’il capte en permanence, sans en avoir vraiment conscience. Entre celles que nous, adultes, voulons leur transmettre, celles du monde extérieur et celles du monde numérique (téléphone, télévision, etc.), le cerveau se retrouve incapable de gérer ce qui devient un véritable mille-feuille d’informations, de stimuli, d’obligations… qui s’empilent les uns sur les autres, sans que les enfants aient le temps de les digérer. Dans ce jeune âge, méditer signifie arrêter de fonctionner sur un mode « éponge » mais aussi « laisser retomber la pression » – les anciens disaient « poser les crayons ». On peut traduire tout cela par « inspirer, souffler et intégrer ». La méditation est donc une véritable aubaine pour créer des « zones tampons » entre activités et découverte de soi et du monde. C’est se poser, prendre le temps d’observer, éviter d’être « embarqué » par tous les microévénements du quotidien ou ses propres pulsions. L’enfant respire, puis prend le temps de choisir comment agir. En fait, ce n’est que le retour du « bon sens » ! Et surtout, ce n’est pas « ne rien faire », bien au contraire. C’est faire dans le moment présent, ce qui est nécessaire ou pas.

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Pourquoi l’apprentissage de la méditation chez les plus jeunes est important

Une pratique simplissime d’observation de la vie

L’enfant apprend déjà à se rendre disponible à tout ce qui se vit dans l’instant. Cela sera, comme ici dans les activités, par certaines pratiques assez formelles telles que la posture et la respiration, mais aussi par des tas de petites activités qui s’in-séreront dans le quotidien d’une manière amusante et néanmoins efficace ; et cela peut se dérouler aussi bien dans le salon que dans le jardin ou le centre commercial ! C’est une manière de comprendre que chacun peut et doit apprendre partout dans son quotidien. Pour vous, parents, c’est une manière de pouvoir utiliser les événements journaliers d’une manière constructive mais aussi de répondre dans l’instant à des traits de caractère à rectifier ou à des humeurs « débordantes » qu’il faut apaiser !

L’idée d’être attentif autorise l’écoute de soi et des autres

Dans son apprentissage de la méditation, l’enfant commence tout simplement à observer en silence le monde qui l’entoure, puis à se mettre en écoute intérieure, et enfin à faire le pont entre ces 2 mondes. Ces 2 mondes symboliques, intérieur et extérieur, ne sont que les 2 faces d’une même pièce, ce que

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vit l’enfant à chaque instant. Dans ces moments, les émotions, les sens ou envies, les rêveries… – tout ce qu’il expérimente comme étant « habituel » pour tous – vont alors prendre un visage différent. À force de pratiquer régulièrement (si possible 3 fois par semaine), l’enfant perçoit mieux les causes de ce qui parfois l’agite, le tourmente et aussi, bien sûr, le met en joie ou « en amour » ! Étant alors en harmonie avec lui-même, il lui est plus facile d’intégrer et comprendre ce que vivent les autres autour de lui.

Commencer à comprendre les interdépendances

Trouver sa place dans la marche du monde, la famille, l’école, la société : le quotidien oblige à gérer des tas de stimuli très variés. Comprendre rapidement les interdépendances qui amènent à des événements ancre l’enfant dans les choix qu’il a à faire. Il devient plus rapidement responsable de ses actes, il en définit mieux les conséquences avant de faire. Notamment quant à sa compréhension de ses propres émotions et de celles qu’éprouvent les autres. Être en empathie sera alors plus facile, et la tolérance et la tempérance plus simples à faire comprendre.

La notion de recul autorise à créer la confiance en soi

En pratiquant la méditation pas à pas, un recul naturel et béné-fique dans l’instant va se créer. C’est là que le sens « d’observa-tion et d’attention » est très important : apprendre à ne pas participer sans réfléchir évite bien des déconvenues et construit une véritable maturité d’esprit, une vision plus large que

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et au quotidien autour de lui dans le monde des adultes, il voit bien que c’est une réalité, tout change très vite… Méditer sert donc aussi de prévention et d’aide au changement.

La méditation pour soi, les autres, l’environnement

Ce qui est appris, par exemple comprendre comment apaiser ses pensées ou ses humeurs, faire le silence et observer, tout cela va et doit se traduire dans la méditation en action. La méditation en action, c’est mettre en application et continuer à développer intérieurement et extérieurement une vision du monde axée sur l’échange, le collectif, l’environnement. Cela n’enlève en rien l’envie d’accomplir des performances, d’at-teindre des buts précis, de se construire en utilisant tout son potentiel, bien au contraire. C’est savoir aussi comment gérer sa propre énergie et celle provenant des autres. Car le monde bouge, n’est pas forcément rassurant, et il sera fait plus souvent appel, dans l’avenir, à des gens sensés, raisonnables mais performants pour accéder à des buts bien précis ! C’est ce que propose la méditation en action. Pas à pas, l’enfant apprend à aller et va à l’essence des choses, il synthétise, avec comme référence l’équilibre pour tous. Il échange plus facilement, il comprend ce qu’est le collectif, il sait qu’il doit prendre en compte son environnement, et l’environnement global. L’enfant qui médite prépare l’avenir.

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Les parents et la méditation

enfantine

Cet échange enfant-parents va favoriser des moments de complicité intense. Puis l’enfant va s’emparer de ces techniques pour se les approprier, et les adapter à ses besoins. Un enfant qui sent que ce qu’il entreprend lui apporte des satisfactions va de lui-même refaire, pratiquer. En revanche, votre regard, votre miroir restera toujours primordial pour lui. Son assurance viendra aussi du fait qu’il obtient plus de confiance de votre part. Autant quand cela ne va pas que quand tout « baigne ». Il n’y a pas de notion d’échec dans la méditation. C’est un processus qui justement se construit entre les hauts et les bas de la vie, au centre ! C’est une des plus grandes leçons de la méditation enfantine, et ce sont ces joies et ces peines qui alimentent ce qui devient dans le temps un vrai chemin de réalisation personnelle. Parfois vous serez surpris de la patience que développe votre enfant, vous le mettrez alors en valeur, parfois ce sera l’inverse ! Qu’importe, encouragez-le quand même, pas d’échec, il faut du temps pour se construire, le chemin est toujours présent pour autant !

Au départ : votre accompagnement est souhaitable pour la mise en pratique des activités. C’est une chance pour vous aussi, soit de prolonger ce que vous pratiquez déjà, soit de découvrir à travers ces « miniméditations » tous les bienfaits possibles de ces expérimentations qui utilisent aussi bien la sophrologie que la relaxation, l’autohypnose, la méditation guidée ou la méditation

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plus formelle ( juste dans l’observation et en silence). Vous pourrez d’ailleurs en adapter les principes pour vous ensuite.

Vous aurez à « encadrer » d’une manière chaleureuse ces activités : ce ne sont pas des devoirs supplémentaires ni des obligations drastiques, pour l’enfant comme pour vous. Tout est suggéré, disponible à volonté, n’hésitez pas aussi à ajouter du texte inspiré des traits de caractère de votre enfant ou d’un proche, amusez-vous tous les deux. Les suggestions sont indiquées entre parenthèses et en couleur, à vous de les modifier à votre guise. Les 6 points de suspension colorés indiquent le temps laissé à l’enfant pour répondre à haute voix aux questions. Prolongez ce temps avec les observations que vous aurez vous-mêmes faites ou celles de votre enfant, personnalisez un lieu en le détaillant encore plus. Certaines méditations fonctionneront tout de suite, il y aura comme une symbiose entre le ressenti profond de votre enfant et ce qu’amène l’activité, puis il faudra passer à autre chose pour aller plus loin. D’autres ne l’attireront pas, il faudra tester, tâtonner un peu au début, et vous diriger vers ce qui vous semble nécessaire à pratiquer en priorité, bien sûr. Des activités sont tout à fait désignées dans des cas de symptômes précis, genre anxiété, difficultés d’endormissement, mémoire en berne à cause de trop de confusion mentale… mais le principe général, c’est la régularité. Si vous arrivez à 3 fois par semaine, week-end compris, ce sera déjà très bien. S’il faut commencer par 1 fois le week-end à cause d’un emploi du temps chargé, pas de soucis. Mais essayez de continuer le week-end d’après.

Pensez bien à prolonger dans le quotidien : beaucoup d’activités sont prévues pour être réalisées à des moments clés de la journée, aussi bien chez vous qu’à l’extérieur. En fait, vous verrez, quelques activités sont fondées sur une posture stricte (assis, dos droit, etc.), mais la plupart permettent de pratiquer ce que l’on appelle la « méditation en action »,

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Concept du choix d’un rituelAprès un moment de silence et de respiration, l’enfant prend le jeu de carte et « se laisse attirer » par l’une d’elles. Son inconscient influera sur un choix afin de permettre une expres-sion de vie particulière. C’est souvent très révélateur de ce que vit l’enfant et autorise, une fois la pratique effectuée, à un petit questionnement sur le choix même. D’autres fois, l’enfant veut l’une plutôt que l’autre, c’est une question prati-quement d’obligation ou d’autorité. Et puis bien sûr, c’est vous aussi qui choisirez parce qu’il y aura nécessité du moment – un enfant triste, colérique, jaloux… Le rituel fluidifiera cela, vous le sentirez. Pensez aussi de manière préventive : le dentiste le lendemain, ça se prépare avec une mise en condi-tion ; une semaine alternée délicate à venir (famille recomposée) aussi… Pensez en termes d’outil de mieux-être, vous verrez, même votre enfant adoptera des rituels dont le but sera détourné, simplement parce qu’il sent qu’avec il va pouvoir influer sur ses humeurs. Cela prouvera qu’il a tout compris : l’important, c’est l’adaptation, le changement positif !

Le temps n’est pas forcément important, mieux vaut 5 minutes totalement vécues en étant disponible que 20 ou 30 minutes où l’enfant reste brouillon et sans conviction ! Restez proche, amical, c’est un moment de loisir !

Vous pouvez instaurer un endroit précis pour pratiquer, mais vous verrez qu’après une première fois vous pourrez adapter ces rituels un peu partout !

Quatre thèmes de base sont proposés. Ces 4 thèmes repré-sentent bien les enjeux que vivent les enfants d’aujourd’hui, et les prédisposeront à savoir agir et réagir dans l’instant. L’idée est de mettre à disposition des outils très directs.

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> Méditation pour faire s’envoler la tristesse

La pluie d’amour

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Votre enfant a sa part de tristesse, le monde lui paraît un peu gris. L’ouverture du cœur l’aidera à reprendre espoir. Pratiquez cela avec lui, en dirigeant cette petite méditation. Asseyez-vous par terre en lotus, ou au moins dos droit, face à face.

Tous les deux, nous fermons les yeux. Imagine : au milieu du ciel se trouve un grand soleil en forme de cœur ! C’est un « cœur soleil », il est haut dans le ciel et, en fait, placé juste au-dessus de notre maison. Prenons quelques instants pour imaginer cela, en faisant le calme en nous. On respire quelques instants tranquillement…

Maintenant, du cœur soleil juste au-dessus de la maison s’envolent plein de petits cœurs, comme des ballons… Imagine-les, comme ils sont légers… Certains ont la forme de nounours, d’autres de koalas… Ils s’envolent et viennent vers notre maison… On respire quelques instants tranquillement…

Les petits cœurs soleils entrent dans la maison en rigolant, en jouant, en fait ce sont des cœurs bisous… Imagine cela, nous sommes entourés de petits bisous qui viennent dans notre cou faire de gros baisers… Il y en a des doux, d’autres qui chatouillent… On respire quelques instants tranquillement…

Nous faisons le silence complet quelques instants et profitons de ce moment d’amour, de partage, de douceur… Je te propose de devenir un cœur soleil… Imagine que tu rayonnes, que tu envoies plein de chaleur autour de toi… Pense à quelqu’un que tu apprécies, et va lui donner des bisous !… Voilà, ouvre tes yeux, tu vois tout l’amour qu’on peut échanger !

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> Méditation de valorisation personnelle

Le jardin fleuri

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> Méditation pour mieux maîtriser ses émotions

Le moulin

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Un enfant peut faire l’expérience de passer rapidement d’une émotion à l’autre, il en devient brouillon et souvent irritable ! Ici vous allez lui en faire prendre conscience, et l’aider à y apporter une réponse constructive. Placez-vous debout face à lui, jambes écartées, bras le long du corps.

Tu as vu comme depuis quelque temps tu es agité ! Tu passes du rire aux larmes, à la colère, à la gentillesse… ça n’arrête pas. Pour mieux gérer tout cela, faisons ensemble le moulin. Prends la même position que moi.

D’abord, observe ton état, comment te sens-tu en cet instant ? ..... Maintenant, fais l’imitation de toi quand tu es en colère dans la journée, comment tu t’exprimes alors ! Pour cela, ferme les yeux, et observe comment sont alors tes gestes, ton visage, ton énergie… Bien, pour changer et passer de colère à apaisement, voici comment tu feras quand une mauvaise humeur arrive : fais comme un moulin. Comme lui, tu lèves les bras sur les côtés du corps en inspirant de l’air par le nez, jusqu’à hauteur d’épaules, et tu souffles lentement en les redescendant. Déjà ta colère est moins vive.

Ensuite, comme le moulin, tu lèves les bras sur les côtés du corps en inspirant de l’air par le nez, jusqu’à hauteur d’épaules, et tu souffles lentement en les redescendant. Imite quand tu es joyeux !… Bien, ferme les yeux, tranquillement retiens bien comment sont alors tes gestes, ton visage, ton énergie. Chaque fois que tu sentiras venir une colère, rappelle- toi ce moment de bien-être que tu sais construire, et fais-le de nouveau. Ainsi, tu pourras toujours t’apaiser dès que tu le désires.Et vous continuez avec la tristesse, le dégoût, le mépris, l’excitation, la peur… et les émotions issues des émotions principales que vous avez peut-être remarquées : anxiété, surprise, honte… Vous terminerez toujours par ce conseil : « Tu as vu comme dès que tu prends conscience de ce que tu vis, tu peux agir et maîtriser en faisant le moulin ? »

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13,50 € - MDS : MN23583

Petites méditations pour les enfants

> 30 méditations aux illustrations inspirantes, parfaitement adaptées aux tout-petits.

> 4 thématiques et un code couleur très clair pour que parent et enfant s’approprient les histoires de façon ludique.

> Un livret expliquant comment la méditation aide les enfants à comprendre et accepter leurs propres émotions, tout en les initiant dès leur plus jeune âge aux techniques de relaxation.

Gilles Diederichs est sophro-relaxoloque et musicologue. Il travaille au quotidien avec des enfants, forme des enseignants et le personnel des PMI, leur apprenant les techniques de relaxation, de méditation et de concentra-tion. Il est l’auteur de nombreux ouvrages sur le sujet.

Apprenez à votre enfant

à se ressourcer et se détendre !

+ 60 minutes de sons de la nature pour accompagner les méditations et faciliter la détente, l’observation et la concentration. à écouter