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Comité Central d'Entreprise SNECMA N° 590 – Juillet-Août 2015 Bulletin du Groupement Philatélique SNECMA PHILATELIE Page 1 EDITO Info philatélique Une lettre affranchie à l'effigie de Pétain a été postée en Bretagne début juin. Non, la lettre interceptée par une factrice d’Orléans, ne date pas des années 1940 et elle ne s’est pas perdue pendant plus de 70 ans. Elle a bien été postée à Crozon, dans le Finistère, et affranchie avec cinq timbres à l’effigie du Maréchal Pétain. Mais ces timbres, émis entre 1941 et 1943, sont interdits depuis la Libération, en raison de la condamnation de Philippe Pétain et de la mesure d’indignité nationale prononcée à son encontre. L'expéditeur de la lettre, cinq fois coupable pour avoir collé cinq timbres, s'expose à des poursuites judiciaires. Mais la Poste ne semble pas envisager de saisir les tribunaux. Le courrier a été transmis au service juridique à Libourne (33), là où échouent en temps normal les courriers égarés. Son destinataire ne le recevra donc jamais. Cerise sur le gâteau, malgré ses cinq timbres, la lettre n'était pas assez affranchie. J.-L. Olmedilla Source : ladepeche.fr et le figaro Les Timbre démonétisés En France, très peu de timbres ont été démonétisés. Donc la quasi-totalité des timbres peut encore être utilisée maintenant (la validité des timbres en francs a été conservée après le passage à l'euro). Les premiers timbres commémoratifs ou à surtaxe ont été démonétisés. Il s'agit le plus souvent de séries émises à la demande et sur le financement d'organismes extérieurs à la poste (la Caisse d'Amortissement, les comités d'organisation des Jeux Olympiques et de l'exposition des Arts Décoratifs de 1925). Les seuls plis réellement intéressants (au sens non prémédités par un philatéliste) avec des timbres démonétisés sont ceux du 1F50 Pétain au type Bersier et 5F rose Marianne de Gandon : dans ces 2 cas, le timbre est celui de la lettre simple intérieure et la démonétisation a lieu quelques mois au maximum après le retrait du timbre. Les autres démonétisations sont dues à des circonstances exceptionnelles. Les timbres locaux de Poste Aérienne du paquebot "Ile de France" (les 90c Berthelod et 1F50 Pasteur surchargés 10Fr.) ont été immédiatement démonétisés à la fin du voyage de ce paquebot. Ce sont donc des timbres "locaux", dans le sens où ils n'ont eu cours qu'à un seul endroit. L'agent postal à bord de l'Ile de France, en manque de timbres à 10 francs (qui correspondent à la surtaxe pour l'envoi du courrier par l'avion catapulté du paquebot), a procédé au milieu de l'Atlantique à cette surcharge en 1928. Malgré des circonstances douteuses (sans doute préméditées à des fins spéculatives) et mise devant le fait accompli, l'administration a dû accepter la validité de ces 2 timbres, actuellement fort bien cotés ! Il était hors de question de laisser valides des timbres à la surcharge très facilement imitable : la règle pour éviter les contrefaçons est de toujours surcharger un timbre de faciale supérieure, ce qui n'est pas le cas ici. Les timbres à l'effigie du Maréchal Pétain (aussi bien les timbres en taille-douce commémoratifs ou d'usage courant, que les petits formats typographiés), ainsi que la bande portant la mention "ETAT FRANCAIS", émis entre 1941 et 1944 ont été démonétisés le 01/11/1944 à la Libération. De plus, ils sont interdits sur le courrier : le courrier est inadmis (c'est-à-dire retourné à son expéditeur), au lieu d'être juste taxé. Cette obligation a été respectée, les timbres "Pétain" utilisés après cette date n'ont pu l'être que dans les zones encore occupées comme la Poche de Saint Nazaire. Suite page 2 Les membres du bureau vous souhaitent de Bonnes Vacances

PHILATELIE - ccesafranaircraftengines.comccesafranaircraftengines.com/philatelie/Bulletin_GPS_590.pdf · condamnation de Philippe Pétain et de la mesure d’indignité nationale

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Comité Central d'Entreprise SNECMA N° 590 – Juillet-Août 2015Bulletin du Groupement Philatélique SNECMA

PHILATELIE

Page 1

EDITOInfo philatélique

Une lettre affranchie à l'effigie de Pétain a étépostée en Bretagne début juin.

Non, la lettre interceptée par une factriced’Orléans, ne date pas des années 1940 et elle ne s’estpas perdue pendant plus de 70 ans. Elle a bien étépostée à Crozon, dans le Finistère, et affranchie aveccinq timbres à l’effigie du Maréchal Pétain.

Mais ces timbres, émis entre 1941 et 1943, sontinterdits depuis la Libération, en raison de lacondamnation de Philippe Pétain et de la mesured’indignité nationale prononcée à son encontre.

L'expéditeur de la lettre, cinq fois coupable pouravoir collé cinq timbres, s'expose à des poursuitesjudiciaires. Mais la Poste ne semble pas envisager desaisir les tribunaux. Le courrier a été transmis auservice juridique à Libourne (33), là où échouent entemps normal les courriers égarés. Son destinataire ne lerecevra donc jamais.

Cerise sur le gâteau, malgré ses cinq timbres, lalettre n'était pas assez affranchie.

J.-L. OlmedillaSource : ladepeche.fr et le figaro

Les Timbre démonétisés

En France, très peu de timbres ont étédémonétisés. Donc la quasi-totalité des timbres peutencore être utilisée maintenant (la validité des timbresen francs a été conservée après le passage à l'euro).

Les premiers timbres commémoratifs ou à surtaxeont été démonétisés. Il s'agit le plus souvent de sériesémises à la demande et sur le financement d'organis mesextérieurs à la poste (la Caisse d'Amortissement, lescomités d'organisation des Jeux Olympiques et del'exposition des Arts Décoratifs de 1925).

Les seuls plis réellement intéressants (au sensnon prémédités par un philatéliste) avec des timbresdémonétisés sont ceux du 1F50 Pétain au type Bersieret 5F rose Marianne de Gandon : dans ces 2 cas, letimbre est celui de la lettre simple intérieure et ladémonétisation a lieu quelques mois au maximumaprès le retrait du timbre.

Les autres démonétisations sont dues à descirconstances exceptionnelles.

Les timbres locaux de PosteAérienne du paquebot "Ile deFrance" (les 90c Berthelod et 1F50Pasteur surchargés 10Fr.) ont étéimmédiatement démonétisés à la findu voyage de ce paquebot.

Ce sont donc des timbres "locaux", dans le sens où ilsn'ont eu cours qu'à un seul endroit.

L'agent postal à bord de l'Ile de France, enmanque de timbres à 10 francs (qui correspondent à lasurtaxe pour l'envoi du courrier par l'avion catapulté dupaquebot), a procédé au milieu de l'Atlantique à cettesurcharge en 1928. Malgré des circonstances douteuses(sans doute préméditées à des fins spéculatives) etmise devant le fait accompli, l'administration a dûaccepter la validité de ces 2 timbres, actuellement fortbien cotés !

Il était hors de question de laisser valides destimbres à la surcharge très facilement imitable : larègle pour éviter les contrefaçons est de toujourssurcharger un timbre de faciale supérieure, ce qui n'estpas le cas ici.

Les timbres à l'effigie du Maréchal Pétain (aussibien les timbres en taille-douce commémoratifs oud'usage courant, que les petits formats typographiés),ainsi que la bande portant la mention "ETATFRANCAIS", émis entre 1941 et 1944 ont étédémonétisés le 01/11/1944 à la Libération. De plus, ilssont interdits sur le courrier : le courrier est inadmis(c'est-à-dire retourné à son expéditeur), au lieu d'êtrejuste taxé.Cette obligation a été respectée, les timbres "Pétain"utilisés après cette date n'ont pu l'être que dans leszones encore occupées comme la Poche de SaintNazaire.

Suite page 2

Les membres du bureau vous souhaitent de Bonnes Vacances

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Page 2

Le 5F rose Marianne de Gandon, émisle 01/01/1947 à l'occasion du tarifavorté à cette même date, a été retiré etdémonétisé le 01/01/1947. En effet,l'augmentation tarifaire provoque untollé, le coût de la lettre passe à 4F50dans la journée du 02/02/1947.

Le temps d'imprimer les timbres à cette faciale, cetimbre à 5F n'est vendu que 4f50 et ne vaut donc quepour cette valeur d'affranchissement. Cette situationinédite a donc été provisoire.

J.-L. OlmedillaSource : Timbre-poste.com

Il y a cent ans....

Création graphique de Jame's Prunier, Gravé par André LavergneMis en page par Bruno Ghiringhelli

Les frères CaudronDans la famille Caudron, Gaston né en 1882 et

René en 1884 sont fils d'agriculteurs de la Somme.C’est peut-être en voyant voler le planeur du capitaineFerdinand Ferber à Berck (Pas-de-Calais) en 1903 qu’ilsse prennent de passion pour les aéroplanes.Adolescents, ils entreprennent la construction d’unpremier planeur.

En 1908, après le service militaire de René, ilsentendent parler des exploits des frères Wright au campsd’Auvours près du Mans (72), invités en France parl’Armée. Gaston et René décident de construire unaéroplane biplan de 60 m2 de surface portante à deuxmoteurs.

Dès 1909, au Crotoy (80), ils fondent leurpremière société qui deviendra la Société des avionsCaudron. Gaston trace les plans, René construit etassemble.

En 1910, René décroche son brevet de pilote del'Aéro-club de France (n° 180) ; Gaston obtient le sienen 1911 (n°434). Ils fondent la première école depilotage du monde attirant dans la Somme les futurs« as » de l’aviation française venus y passer leur brevetde pilotage dont Adrienne Bolland. Dès ses débuts,l’école de pilotage du Crotoy est l’une des plus réputéesde France.

En 1912, les frères Caudron construisent le1er hydravion de l’histoire aéronautique.

Dans une ambiance politique internationale tenduequi se prépare à la guerre, l'école Caudron se double

d’une école militaire de pilotage en 1913.Et la même année, l’audacieux Gaston crée en

Chine la première école de pilotage de ce pays. Il est lepremier pilote à survoler et à photographier la Citéinterdite lors de la livraison de 12 biplans G3 commandéspar la Chine.

Appareil de reconnaissance optimal, le Caudron G3 fut utilisé intensivement pendant la Grande guerre.

Au début de la Grande Guerre, la proximité duFront oblige à transférer leur usine à Issy-les-Moulineaux(92) dirigée par René et à Lyon (69) dirigée par Gaston.

Mais quand le 12 décembre 1915 à Lyon-Bron,Gaston Caudron décide d’essayer un nouvel appareil, ils’envole pour la dernière fois. En effet, un accidentmécanique provoque la chute brutale de l’avion tuant sonpilote, le mécanicien Jaumes et le dessinateur Des marais .

Malgré la mort de Gaston et le chagrin de son frère,les usines Caudron dirigées par René, produisent descentaines d’avions pour équiper 56 escadrilles . Et en1916/1917, 1256 machines sortent des usines Caudron. En 1919, c’est à bord d’un Caudron que JulesVédrines atterrit sur le toit des Galeries Lafayette à Paris .

Les frères Caudron sont liés à de nombreux recordsen 1913 : 1er et 2e prix de biplan ; 1er prix de vitesse dutour de piste et 2e prix de lenteur, et à de nombreusesinventions, dont le premier avion amphibie.

Ils sont à l'origine de grands événements del'histoire de l'aviation : 1921, Adrienne Bolland, engagéecomme pilote d'essai, traverse, à bord d'un Caudron G-3,la cordillère des Andes.En 1934, Hélène Boucher, en contrat avec la nouvellesociété Caudron-Renault, remporte la Coupe de vitessesur un Caudron Rafale, à 409 km/h.

J.-L. OlmedillaSource : http://www.hydroretro.net/ , Phil@poste

Hélène Boucher avec un Caudron Rafale

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Les conseils de Jean-François Brun N° 225c sur 30c semeuse bleu – n°217 et 25c sur 35c semeuse violet – n°218

De tous temps, les collectionneurs se méfient des surcharges. Mais, paradoxalement, ils sont friands de variétés.Surcharges décalées, renversées, doubles etc., font leurs délices.

Surchargé tenant à non surchargé, voila une belle variété.Elle peut s’expliquer par le repliement de la feuille au moment de lasurcharge ou par un décalage.

Ce genre de pièce est souvent proposé. L’acheteur ne peut se fier qu’à la compétence et à l’honnêteté du vendeur.Malheureusement, il y a beaucoup de déconvenues. Rien n’est plus facile que de faussement surcharger un timbre, enlaissant celui attenant dans son état d’origine.

Les timbres ordinaires sont faciles à se procurer.Ils peuvent aisément servir pour comparer les surcharges.Attention, il est prudent de se munir de la pièce de comparaison auprès d’une autre source.

Un examen attentif montre les différences entre les deux surcharges

← surcharge authentique

surcharge fausse →

La couleur des fonds a été atténuéepour mettre en évidence les surcharges.

Même falsification que pour le n° 217 Une des deux surcharges est fausse Surcharge authentique

← agrandissement des deux surcharges, celle du dessous est fausse.

La couleur du fond a étéatténuée pour mettre enévidence les surcharges.

© JF. BrunSource : brunphilatelie.fr

Pour déceler ce genre de falsification, deplus en plus fréquente, il suffit d’utiliserune loupe de qualité (grossissement x 6)et de faire preuve d’un peu de bon sens…

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Les produits en rouge ne sont pas fournis dans l'abonnement aux nouveautés

Décision du 24 juin 2006, sauf demande exceptionnelle.

Sont parus :En mai 2015Le 4 8,16€ Carnet ''Bouquets de fleurs''

0,95€ Europa : les jouets anciensLe 9 0,76€ 70e anniversaire du 8 Mai 1945Le 15 8,16€ Carnet ord. "Envie d'en savoir plus sur un

timbre''Le 16 7,44€ Carnet Croix-RougeLe 18 0,76€ Jacques II de Chabannes, 1470-1525Le 26 0,68€ Congrès de la FFAP – Mâcon

En juin 2015Le 1 0,76€ Lyon Roses 2015 (diptyque)

1,20€ Lyon Roses 2015 (diptyque)6,20€ Souvenirs – Lyon Roses 2015

Le 8 1,25€ 50 ans – Service central d'état civilLe 15 4,56€ Bloc : Les années 60

15,20€ Carnet ord. ''Émission des timbres AndorreLe 16 4,10€ P.A : Gaston Caudron 1882-1915Le 17 8,16€ Carnet ord. ''Site www.laposte.fr/boutique ''Le 22 0,95€ Monument National du Hartmannswillerkopf

Le 29 0,68€ Église Saint-Martial de Lestards – CorrèzeLe 30 8,16€ Carnet : ''Vacances''

Sont prévus :En juillet 2015Le 6 0,68€ Fondation de Haguenau 1115-2015

0,68€ Martin Nadaud 1815-1898Le 15 9,12€ Carnet ord. ''Vous aimez les beaux timbres?''Le 16 0,76€ Émission France-Mexique (diptyque)

1,20€ Émission France-Mexique (diptyque)

En août 2015Le 3 9,12€ Carnet : les animaux nous regardentLe 17 8,16€ Carnet ord. ''Je collectionne, je m'abonne!''Le 29 8,16€ Carnet : ''Prendre le taureau par les cornes''Le 31 1,20€ Bloc : Bicentenaire de la bataille de

Huningue

En octobre 2015Le 13 0,68€ Le Tango

1,15€ Bloc : ''Ballet Preljocaj''

Retrouvez les derniers bulletins du G.P.S. sur le site internet duCC E, consultable par tous. http://cce-snecma.com/

Créé par Stéphane Humbert-Basset , Gravé par Claude JumeletD´après une photo de Maison Martin Nadaud

« Quand le bâtiment va tout va ».C'est le 7 mai 1850 que cette fameuse phrase a été

prononcée à la tribune de la Chambre des Députés par leplus célèbre des maçons creusois : Martin Nadaud, alorsdéputé de la Creuse.

Il monte à Paris en 1830 et sera ouvrier maçon sur leschantiers parisiens pendant près de 20 ans, comme cesgénérations d'ouvriers du bât iment creusois qui ontparticipé à la construction de la France moderne (35 000migrants au milieu du XIXe siècle). Il fréquente PierreLeroux, Victor Hugo, Louis Blanc.

Cet autodidacte a su, par ses seuls mérites, acquérir unvéritable savoir. Il sera député en mai 1849, puis banni en1852 sous le second Empire, il s'exile en Angleterre etdevient professeur de français à Winbledon en 1855.

Préfet de la Creuse en 1870, il sera représentant dupeuple pendant 20 ans, 5 ans au Conseil municipal de laville de Paris et 15 ans en qualité de député de la Creuse, etluttera pour l'instauration de la IIIe République.

Lors de ses mandats de députés, il s'impliquera dans lesecteur de la construction et des travaux publics ainsi quedans la défense des classes ouvrières et la protectionsociale, avec des lois sur l'enseignement technique, lesaccidents du travail...

Martin NADAUD, témoin de son siècle, est né et mortà la Martinèche commune de Soubrebost dans la Creuse.

Source : l'association des "Amis de Martin NADAUD"Dʹaprès le communiqué de presse de Phil@Poste

C HRONIQ UE DE SNOUVEA UTE S DE FRA NC Ec o nnue s au jo ur d e l’é d itio n

Prochaines réunions:

26 septembre, 24 octobre et 28 novembre

- de remise technique des nouveautés :24 octobre 2015

dans la salle de réunion du CCE60 allée des Champs Élysées

Courcouronnes, Evry

Tel : 01 69 11 04 65 pour vous ouvrir

RER D Gare Evry CourcouronnesÀ 5 minutes à pied