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piano Classical - Shostakovic

piano Classical - Shostakovich J’aurais aussi pu appeler cet article la pauvreté cachée de la Grossse Pomme ou le ver est dans le fruit… Car il s’agit

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J’aurais aussi pu appeler cet article la pauvreté cachée de la Grossse Pomme ou le ver est dans le fruit… Car il s’agit ici d’une réalité à la fois dramatique et presque inévitable eu

égard à la violence dont les sans abris sont victimes, tant de la part d’une municipalité qui ne veut pas d’une partie de la société qui les considère comme des défouloirs humains.

New York est comme certaines autres grandes métropoles mondiale bâtie sur un gruyère, une deuxième cité, souterraine celle ci existe en parallèle de celle de la surface avec ses

lumières, son perpétuel mouvement.Le titre vient d’un livre, publié en 1993,écrit par Jennifer Toth et intitulé  » les Taupes

«  (The Mole People) consacré à cette société parallèle.Historiquement le sous sol de New York est percé de galeries faites par les ouvriers

chinois du XIXe siècle qui cherchent à la fois un endroit « à eux », mais aussi un lieu de trafic pour les triades, c’est la même époque qui voit le développement à la fois du premier système d’égouts mais aussi du premier aqueduc qui amène de l’eau potable en quantité

suffisante dans la ville qui se développe alors. Ces premières galeries vont au fur à mesure du temps se doubler d’une myriade de lignes de métro et de stations dans les années 3O,

dont certains seront abandonnées au fur à mesure du temps.. La bonne société de l’époque avait même fait construire ses propres lignes, avec lustres en cristal et brocards, lignes qui furent submergées par une montée de l’Hudson deux ans plus tard.. Des voies

hydrauliques, des projets qui faute de financements ne sont jamais terminés, bref, sous les gratte ciels une cité en négatif s’est construite au fur à mesure du temps, dont on ne sait

pas trop aujourd’hui encore quelle est l’étendue réelle. Ces tunnels s’entrecroisent jusqu’à parfois 7 niveaux ou l’équivalent d’un immeuble de 30 étages.

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Dans ces galeries abandonnées, dans ces stations de métro oubliées, une vie, une société parallèle s’est développée, victimes des crises

économiques, précaires, sans abris qui sont venus chercher là asile et protection. A New York, les sans abris ne sont pas les bienvenus.

Bancs de plus en plus rares, le risque d’être molesté par des bandes de jeunes, risque malheureusement bien réel, le « nettoyage » des

quartiers par Giulliani, tout cela à contribué à la migration progressive des plus faibles et des plus pauvres vers un monde souterrain dont il

est bien difficile de sortir. La violence, la drogue, n’y sont pas absents, la maladie non plus, mais pour beaucoup d’entre eux, revenir à la

surface n’est plus possible… à la fois parce qu’ils n’y trouvent pas une vie meilleure, mais aussi parce qu’il leur est devenu

psychologiquement quasi impossible à supporter. Des « coursiers » montent en surface faire des courses, on communique en tapant sur les tuyaux, on se branche sur l’électricité disponible sous terre, l’une

des communautés qui fonctionne ainsi a même sa propre école.Entre les stations de métro abandonnées, les locaux techniques, voir des galeries ou tout simplement des grottes dans le granit qui soutient

la ville, on évalue à environ 30 000 le nombre de personnes vivant sous terre à New York, chiffre impossible à évaluer, et dont il faut bien avouer que l’administration n’est pas très intéressée d’en prendre la

charge

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Pour certains, la lumière du jour est devenue anxiogène, l’extérieur insupportable et d’un côté comme de l’autre des fantasme se sont créés entre ceux habitués à la nuit perpétuelle et aux lumières artificielles  et ceux de la

surface qui doivent y descendre: « Si les  » taupes  » se sentent plus en sécurité sous terre, enveloppées dans l’obscurité ambiante, les New-Yorkais sont

littéralement pétrifiés par ce monde souterrain qu’ils perçoivent comme un univers irrationnel et maléfique, peuplé de fous furieux qui se nourrissent de rats. Pas

question, donc, de descendre désarmé.  » Les travailleurs souterrains sont tous munis d’une arme. On appelle ça un « égalisateur » « , explique un employé du

métro new-yorkais qui descend fréquemment dans ses entrailles. Car les tunnels représentent plus qu’une existence aux confins de la société. Ils forment un autre monde directement en opposition à celui d’en haut. Ce monde, qui glace d’effroi

les New-Yorkais, rappelle étrangement l’univers obscur que Victor Hugo opposait à celui des nantis de la planète.  » Parfois, je ne sortais pas du tunnel pendant un mois entier. Je demandais à des amis de m’apporter ce dont j’avais besoin. Je ne

voulais pas affronter le monde extérieur. En haut, c’était la guerre, j’étais en danger. Le quai du métro était un territoire neutre et, en bas, j’étais en sécurité « , explique Harry qui ajoute que la majorité des habitants du tunnel adoptent cette

logique. » Article consacré aux ‘taupes’ du journal l’Humanité, Février 2002.

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