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le magazine de la ville
pl+s de Cluses
AccompAgner tout jeune dAns sA réussitescolAire
76sept./oct.2012
page 8
édito
pl+s de Cluses est un périodique d’information publié par la ville de Clu-ses. Mairie, place Charles de Gaulle BP 99 74300 CLUSES. www.cluses.frdirecteur de la publication : Jean-Claude Tavernier.Rédaction : service Communication, F. Poirier, C. Le Quesne, B.Zirnhelt.Crédits photos : Ville de Cluses, Cluses Images Numériques sauf mention spéciale.maquette : service Communication.Composition : Pagina communication.impression : Plancher SA, imprimé en 9000 exemplaires sur papier recyclé, avec des encres végétales.distribution : Mediapost.
vous ne recevez pas régulièrement plus de Cluses dans votre boîte aux lettres ? merci de nous le signaler en appelant le service Communication de la ville au 04 50 96 69 69 ou par courriel : [email protected]
é d i t o / s o m m A i r e
sommAire
infos prAtiquesMairie - hôtel de VilleDu lundi au vendredi :8h30-12h et 13h30-17h.samedi matin (état civiluniquement) : 9h-12h.tél. 04 50 96 69 00
Centre communald'action sociale (CCAS)8, avenue charles poncetDu lundi au vendredi :8h30-12h et 13h30-17h.tél. 04 50 98 78 22
Office de tourismeDu lundi au vendredi :9h-12h et 13h30-18h.samedi : 10h-12h et 13h30-17h30.tél. 04 50 96 69 69
Médiathèque des Allobrogestél. 04 50 98 89 98Médiathèque de l'Ateliertél. 04 50 98 97 63
Canal C TVtél. 04 50 96 20 [email protected]
Numéros d’urgencespolice : 04 50 98 00 04Gendarmerie : 17pompiers : 18 ou 112Urgences médicales (méde-cine de garde - clinique de cluses) : 0 810 74 73 74pharmacies de garde : 32 37Dentistes de garde :04 50 66 17 19
Déchetterie de la MaladièreAllée de la Maladière(horaires d'été)Lundi et samedi : 9h-19h.Mercredi et jeudi : 9h-12h30 et 13h30-19h.Dimanche : 9h30-12h.tél. 04 50 89 35 41
Ramassage des ordures(dès 18h)sardagne ouest / pressy / ZI des Grands prés : lundi.ewües : lundi et jeudi.Messy / Boquette / Gaccoz : mardi.centre-ville / sardagne est : mardi et vendredi.Villages : jeudi.Zi de la Maladière : vendredi..
Collecte des encombrants :Le dernier mercredi de chaque mois.Horaires ''bruits'' pour lestravaux, le bricolage et jardi-nage à domicile (arrêté pré-fectoral) :Du lundi au vendredi : 8h-20hsamedi : 9h-12h et 14h30-19hDimanche et fériés : 10h-12h
Marchés hebdomadairesen centre-ville, parking claude Anthoine : lundi matin.A la sardagne : jeudi après-midi.
ASSIJES (aide aux victimes)26, allée Ampère - 04 50 96 84 [email protected]
p.04 ActuAlitésp.06 Près de chez vousp.07 hoMMAGep.08 dossier du Moisp.11 couP de Projecteurp.12 trAit d'unionp.14 loisirs, sPorts, AssociAtionsp.15 rétrop.16 sortirp.18 Mieux connAître les services MuniciPAuxp.19 exPression Politique
AVIS Aux ASSOCIATIONSET ClubS
Vous souhaitez annoncer vos événements sur les supports de communication de la ville : pl+s de cluses, dépliant les Ren-dez-vous du mois, panneaux lumineux d’information ? N’hésitez pas à transmettre vos informations à l’office de tourisme ([email protected]) et au service communication ([email protected]) par courriel ainsi qu'à canal c ([email protected]).
peRmanenCe des élusjean-claude léger : du lundi au vendredi sur rdv.jean-claude tavernier (affaires générales, communication, sport) : sur rdv le lundi dès 11h.Pierre devant (gérontologie, handicap) : sur rdv le mercredi dès 18h.jean-louis Mivel (éducation, jeunesse) : sur rdv les mardis et samedis.nadine salou (famille, petite enfance) : le samedi de 9h à 12h sur rdv, et le vendredi de 14h à 17h sur rdv.Guy Métral (économie) : le samedi de 10h à 13h sur rdv.Marie-Pierre Baumont (proximité, vie des quartiers) : le vendredi dès 18h sur rdv, et le samedi de 10h à 12h sur rdv.Paul revereau (culture) : les mardis et mercredis de 9h à 12h sur rdv.Marie-Pierre Pasquier (environnement) : le jeudi de 14h à 17h sur rdv.Pour prendre rendez-vous, contactez l'accueil de la mairie au04 50 96 69 00.
DOIT-ON APPLIQUER LA TOLERANCE ZERO ?
Rappelons que la « tolérance zéro » est l'application d'un principe qui vise d'une part à punir les délinquants à la moindre infraction à la loi avec toute la sévérité autorisée par les textes et d'autre part à raccourcir au maximum le délai entre le délit et la réponse judiciaire.
Je ne vous cache pas que ce principe n'a pas bonne presse dans les milieux dits bien-pensants. J'ose espérer que notre nouveau gouvernement n'aura pas une oreille bienveillante aux sirènes du laxisme comme les intellectuels de gauche le poussaient à le faire il y a peu de temps encore.
pour ma part, je crois que les outils de médiation dans lesquels la ville a largement investi ont leur limite. Il reste des individus avec lesquels aucun dialogue n'est possible. Ils sont peu nombreux mais rendent la vie de mes concitoyens difficilement supportable.c'est en pensant à eux que j'attends aujourd'hui de l’État des réponses fermes et fortes avec les moyens en rapport.sans l'aide de l’État, l'élu local est impuissant sauf à être le réceptacle naturel de l'exaspération bien compréhensible de ses administrés.
et je le dis avec toute ma conviction : oui, je crois dans la tolérance zéro, seule garante du bien vivre ensemble pour les hommes et les femmes de bonne volonté.
Bien à vous,
Jean-Claude léger Maire de Cluses
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A c t u A l i t é s
MONOxyDE DE CARBONE
comment prévenir les intoxicAtionsL'été s'en allant et l'au-tomne arrivant avec ses températures plus fraîches, les chauffages d'intérieur seront sans doute remis à contribution. Attention donc aux émissions de mo-noxyde de carbone.Le monoxyde de carbone est un gaz toxique qui
touche chaque année plus d’un millier de foyers, cau-sant une centaine de décès par an. Il peut être émis par tous les appareils à combus-tion (chaudière, chauffage d’appoint, poêle, groupe électrogène, cheminée…). Le monoxyde de carbone est très difficile à détecter
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AFFIChAGE PUBLIC
des supports stAbles et fixes pour les bAnderolesc'est à la fin du printemps qu'ont été mises en place aux en-trées de ville des structures métalliques fixes pour la mise en place de banderoles de communication. en effet, les anciens dispositifs, sur barrière ou en accrochage sur bâtiments, n'étaient pas adaptés aux normes de sécurité actuelles et pouvaient, selon les conditions, se révéler dangereux. outils de communication très prisée par les associations (et des en-tités scolaires notamment), les banderoles disposent donc maintenant d'emplacements privilégiés, sûrs et encore plus visibles, donc plus efficaces. ce sont les services techniques municipaux qui assurent la mise en place des banderoles sur ces structures, après autorisation donnée par le service Vie associative (délai préalable : 1 mois).pour pl+s d'infos : service vie associative - 04 50 96 69 04
ELECTRICITé
contrôler sA consommAtion Avec voltAlisVoltalis, en partenariat avec le conseil général de Haute-savoie et prioriterre, vous propose d’installer un petit boîtier sur votre tableau électrique qui permet de mesurer vos consomma-tions électriques en temps réel via Internet, et de les moduler. cette procédure appelée "effacement diffus" permet de faire jusqu’à 12% d’économie d’énergie chez le consommateur tout en soulageant les consommations aux moments où le réseau électrique en a besoin. si vous êtes intéressés et que vous êtes chauffés à l'électricité, n'hésitez pas à prendre un rendez-vous pour une installation gratuite au 04 89 12 08 43 ou [email protected] pour pl+s d’infos : www.voltalis.com
car il est inodore, invisible et non irritant. Après avoir été respiré, il prend la place de l’oxygène dans le sang et provoque donc maux de têtes, nausées, fatigue, ma-laises ou encore paralysie musculaire. son action peut être rapide : dans les cas les plus graves, il peut entraî-ner en quelques minutes le coma, voire le décès. Les personnes intoxiquées gar-dent parfois des séquelles à vie.pour éviter les intoxications, des gestes simples existent :- Avant l’hiver, faites vérifier vos installations de chauf-fage et vos conduits de fumée par un professionnel qualifié. - Veillez toute l’année à une bonne aération et ventila-tion du logement et à une bonne utilisation des appa-reils à combustion.- N’utilisez jamais pour vous chauffer des appareils non destinés à cet usage (cuisi-nière, brasero, etc).- si vous devez installer des groupes électrogènes, placez-les impérativement à l’extérieur des bâtiments.
pour pl+s d'infos :
www.prevention-maison.fr
CONSOMMATION
permAnences de lA csfLa confédération syndicale des
familles (csF) est une associa-
tion de défense des consom-
mateurs et des locataires, à
représentation nationale, ré-
gionale et locale, et titulaire
d’agréments nationaux dans
les domaines de la consomma-
tion, du logement, de la santé,
de l'éducation et l'environne-
ment.
en Haute-savoie, principale-
ment implantée sur Annecy, la
csF tient également une per-
manence mensuelle à cluses
le 4e mercredi de chaque mois
de 17h à 19h au 24 avenue
Georges clemenceau.
pour pl+s d'infos :
confédération syndicale des
familles (csf)
06 30 29 74 26
MUSéE DE L'hORLOGERIE ET DU DéCOLLETAGE
nouveAux horAires etnouveAux tArifs
Après une période de fermeture de quelques semaines en raison de res-tructurations internes, le musée de l'Horlogerie et du Décolletage, nouvelle-ment municipalisé, a ré-ouvert ses portes au pu-blic en juin dernier, avec de nouveaux horaires et de nouveaux tarifs.Le musée reste ouvert toute l'année. D'octobre à mai, le musée est désor-mais ouvert du mercredi au dimanche de 13h30 à 18h. De juin à septembre, il est ouvert plus am-
plement, du lundi au di-manche de 10h à 12h et de 13h30 à 18h. Les visites peuvent être guidées (via un petit supplément) ou non.Les tarifs individuels et ceux pour les groupes ont évolué et, bonne surprise pour certains, ils ont bais-sé (le plein tarif adulte est à 5 €, l'entrée est gratuite pour les moins de 12 ans par exemple). Autre nou-veauté, des cartes d'accès annuel sont maintenant disponibles pour ceux qui souhaiteraient effectuer
plusieurs passages dans l'année, seul ou en famille.enfin, le musée ayant tou-jours une vocation péda-gogique, des ateliers pour les scolaires sont possibles sur place.pour connaître l'ensemble des tarifs pratiqués ou ré-server une visite pour un groupe, nous vous invi-tons à contacter l'équipe du musée ou à aller sur www.musee-cluses.fr.
pour pl+s d'infos :
musée de l'horlogerie
04 50 96 43 00
étAt-civilde mAi et juin 2012NAISSANCES (enfants nés dans le communes extérieures dont les parents sont domicilés à cluses) : 47.
MARIAGES (19 dont 2 publiés) : Allan tramontana et Noémie serra, Julien Vuarchex et sandra pareja Herrera.
DÉCÈS : Jacques Brenot, Yvonne Forestier ép. Bosson, Amana Foucha, patrick Hugard, Francesco Mennuti, Louis paccot, Jeanne peralta vve Martin, Georges Ruin, Bornia Bouchelig, Fernand tronçon, Luigia cirlincione ép. salamone, Lucien tarantola, Hossem Dharoui, Adélaïde percevault, Guy Audemar, André Favre, Jean-Marie Gervais, Francis péguet, Mohamed soufyane, serge cancian, Florent Bourgeois, Mohamed Aloui, Roland castella, Jean-Marie curé.
PRODUCTEURS LOCAUx
un dépliAnt à lA disposition du publicsuite au marché de produc-teurs du 18 juillet dernier, et toujours dans le but d'amé-liorer la communication autour des circuits courts lo-caux, un dépliant “agricole” est à votre disposition.ce dépliant recense les ex-ploitations agricoles locales, ouvertes au public. Vous y trouverez toutes sortes de productions : fromages de chèvre, de vache, de brebis,
mais aussi escargots, viande, vins, fleurs, miel...ce dépliant vous permettra également de découvrir les exploitations agricoles qui proposent des visites origi-nales : goûters à la ferme, chambres d'hôte... et le tout à deux pas de chez vous !Disponible en mairie, en office de tourisme et au bu-reau du cDDRA (12, rue du pré Bénévix).
A c t u A l i t é s
ACTION SOCIALE
des AssociAtions en Action Avec le ccAssaviez-vous que le centre communal d'action sociale de la ville subventionne des associations locales pour leur action sur le territoire de la ville ?
c'est le cas notamment de pLs/ADIL74 (pour le logement savoyard / Agence départementale d'information sur le logement). cette association a pour mission d'expliquer, conseiller, informer les particuliers gratuitement et en toute neutralité sur toutes questions d'ordre juridique, financier et fiscal en matière de logement. elle tient une permanence au ccAs tous les 4e lundis du mois.
Autre exemple : le cIDFF (centre d'information sur le droit des femmes et des familles). Le cIDFF de Haute-savoie informe, oriente et accompagne le public et en priorité les femmes et les familles dans les domaines de l'accès aux droits, de la lutte contre les violences sexistes, du soutien à la parentalité, de l'emploi, de la formation professionnelle, de la création d'entreprise, de la santé, de la mise en œuvre d'actions et de projets favorisant l'égalité des chances entre les femmes et les hommes. L'information est globale, confidentielle et gratuite. Le cIDFF tient également une permanence au ccAs une fois par mois sur rendez-vous, et le jeudi matin à l'antenne pluri-administrative des ewües.
pour pl+s d'infos :
pls/Adil 74
04 50 45 79 72 - www.adil74.org/74
cidff 74
04 50 09 52 40 - www.cidff74.fr
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p r è s d e c h e z v o u sp r e s d e c h e z v o u s
La dernière phase du chan-tier de mise en séparatif du réseau d’assainissement eaux usées/eaux pluviales s’achève maintenant avec l’intervention sous le che-min de l’Épinette. Durant l’été, un pont provisoire a
Des travaux ont été nécessaires pour permettre l’ouverture d’un accueil de loisirs complémentaire au groupe scolaire de Messy durant l’été. ces travaux classiques pour ce type d’utilisation (aménagement et mise en sécurité, protection des radiateurs, anti pince-doigt…) ont été assurés en régie par les services techniques.
De nouveaux aménagements ont été entrepris avenue de la Libération, aux angles avec les rues Marcellin Berthelot et Émile Favre, en vue de poursuivre la mise aux normes “personnes à mobilité réduite”. Il s’agit de l’abaissement des trottoirs, de la pose de bandes podotactiles et de potelets à boule blanche, pour lesquels la ville a budgété 50 000 €.
créAtion d’une clAssecomplémentAire Au noiret
fin du grAnd chAntierd’AssAinissement
rénovAtion des sAnitAires dAns deux écoles Les vacances scolaires permettent d’intervenir dans les écoles afin d’y réaliser des travaux d’envergure qu’il est plus compliqué de prévoir lorsque les élèves sont en classe. c’est ainsi que les sanitaires de l’école maternelle de Messy et de l’école élémentaire de la sardagne ont été refaits à neuf, avec pose de nouvelles faïences, intégration d’un Wc handicapé. Un local d’entretien a aussi été intégré pour faciliter le travail du personnel de ménage. 67 000 € ont été investis dans chaque école pour ces travaux.
Le hall d’entrée de l’école du Noiret, qui était très vaste, a été utilisé pour redistribuer les locaux de l’école en créant une classe. L’ancienne salle attribuée à la cLIs accueillera doréna-
vant une classe ordinaire, tandis que la cLIs sera transférée dans l’ex-salle des maîtres, elle-même déplacée dans la nouvelle pièce créée dans le hall. Un jeu de chaises musicales
qui permettra d’accueillir la nouvelle classe ouverte dans ce groupe scolaire.ces travaux ont été réali-sés par les services muni-cipaux pour un montant d’environ 10 000 €.
été placé sur l’englennaz entre le chemin de l’Épinette et l’extrémité du chemin des Lys afin d’assurer la conti-nuité de l’accès aux pro-priétés riveraines au fur et à mesure de l’avancement des travaux. Rappelons que
ces travaux d’envergure, qui ne sont plus apparents une fois réalisés, vont assurer un meilleur fonctionnement de la station d’épuration inter-communale de Marignier, en éliminant l’eau de pluie des rejets à traiter.
Accueil de loisirsà messy
poursuite des AménAgements pmr
06
h o m m A g e
André Favre était un clu-sien de souche. son père, qui s’occupait de l’harmo-nie de cluses (devenue au-jourd’hui l’orchestre d’har-monie), l’a rapidement initié à la musique et c’est à l’âge de 12 ans qu’il a commencé sa carrière, au pupitre de saxophone alto, pour sa première sortie à pâques 1934. ensuite, il joua réguliè-rement tous les jeudis soir d’été sous la grenette, près de l’actuelle poste. Les clu-siens étaient très nombreux à venir écouter l’orchestre, assis aux tables des cafés voisins.Après la guerre, il a com-mencé à donner des cours de solfège pour initier les nouvelles recrues - bénévo-lement, bien sûr ! Il a aussi assuré parfois la direction de la formation lors des pe-tites sorties sur cluses.Lorsque son père est tombé malade, André a assuré sa charge. puis, dès la fin des
années 50, il est entré dans les instances de l’Harmonie de cluses et de la fédération des musiques du Faucigny. Durant plus de 40 ans, il a successivement occupé les postes de trésorier, pré-sident, vice-président, en fonction des besoins de ces organismes. Il a aussi été président des “Vieilles cas-quettes”.en effet, André Favre était animé par un grand prin-cipe : le dévouement au service d’autrui. Il n’a jamais sollicité aucun des postes qu’il a occupés. Il a toujours été élu pour ses qualités, et il a accepté les responsabi-lités qu’on lui confiait par engagement. Il a toujours eu à cœur de préserver la cohésion des structures, et a su éviter – ou apaiser – les éventuelles tensions qui apparaissent inévita-blement dans tout groupe. De même, il joua alterna-tivement de plusieurs ins-
truments en fonction des nécessités de service, pour combler les manques de certains pupitres. Mais André Favre était aussi foncièrement orienté vers l’avenir, souhaitant avant tout vouloir que les jeunes puissent développer leur sens musical et progresser dans le plaisir de jouer.en 2003, une fête a célébré ses 68 ans de pratique mu-sicale, l’occasion pour les nombreux participants de lui témoigner leur recon-naissance. et surtout, la ville de cluses a voulu honorer ce grand monsieur de la musique en donnant son nom, de son vivant, en no-vembre 2009, à la salle de répétition de l’orchestre d’harmonie. Un hommage bien mérité qu’il a reçu avec fierté, mais aussi beaucoup d’humilité. parallèlement, il mena une vie professionnelle accom-plie dans le décolletage.
Un tel engagement n’aurait pas été possible sans le sou-tien permanent et discret de son épouse, Juliette, qui lui a permis de vivre pleine-ment sa passion, pour qu'il allie musique et vie fami-liale. ce qu’elle exprimait à sa manière en disant qu’“Il était avec la musique comme
un curé avec son église”. Le destin a d’ailleurs voulu qu’elle ne lui survive que quelques semaines, suc-combant elle aussi au mois de juillet.À leurs enfants et petits-en-fants, le magazine plus de cluses présente ses sincères condoléances.
DISPARITION D’ANDRé FAVRE
les musiciens clusiens sont tous un peu orphelinsc’est Avec BeAucouP de tristesse que nous Avons APPris lA Mort d’André FAvre le 9 juin dernier, à l’âGe de 90 Ans. “dédé”, PersonnAGe AttAchAnt s’il en est, AurA consAcré sA vie entière à lA Musique, en PArticulier à l’hArMonie Pour lAquelle il s’est investi sAns coMPter.
07
d o s s i e r
tout ce qui concerne l’en-seignement élémentaire (maternelle et primaire) relève de la commune, les collèges du département, les lycées de la région.A cluses, on recense six groupes scolaires publics : Laurent Molliex (centre-ville), la sardagne, les ewües 1, les ewües 2, le Noiret et
Messy, auxquels on peut ajouter l'école privée sous contrat sainte-Bernadette. en ce qui concerne le se-condaire, on dénombre deux collèges, le public Geneviève Antonioz-de Gaulle et le privé saint-Jean-Bosco, ainsi que trois lycées, le lycée charles pon-cet, le lycée professionnel
de la vallée de l’Arve et le lycée privé des cordeliers. La ville de cluses veille donc scrupuleusement à l’entre-tien et à l’équipement des groupes scolaires qu’elle a construits. elle investit dans les écoles (aménagement des locaux, fourniture du mobilier, équipement in-formatique, dont les tBI
- tableaux blancs interac-tifs) et en assure les frais de fonctionnement. Dès qu’elle en a la possibilité, ou en cas de besoin avéré, elle veille à ce que des amélio-rations y soient apportées ; ainsi, l’équipe éducative dispose d’un outil opéra-tionnel adéquat pour dis-penser son enseignement.
deux lois FondAMentAles ont encAdré le PrinciPe de l’école : lA loi Guizot de 1833 qui “iMPose Aux coMMunes d’entretenir une école PriMAire”, et les lois Ferry de 1881 et 1882 qui lA rendent GrAtuite et oBliGAtoire. MAis l’exPérience AidAnt, BeAucouP de collectivités vont Plus loin MAintenAnt, à l’iMAGe de lA ville de cluses qui AFFiche lA volonté d’AccoMPAGner chAque jeune dAns sA réussite scolAire.
AccompAgner tout jeune dAns sA réussite scolAire
des AménAgements obligAtoiresà lA chArge des communes
08
L’accueil périscolaire répond à un besoin des familles devant faire face aux contraintes de la vie professionnelle en dépo-sant leur enfant plus tôt le matin.La cuisine centrale assure une restauration de qualité, élabo-rant des repas équilibrés et variés avec des denrées de qua-lité, qu’elle livre dorénavant aux différents groupes scolaires, où un personnel attentif veille à ce que la pause méridienne soit un moment de détente dans la journée de l’enfant. La restauration ne consiste plus seulement à prendre un repas, c’est un lieu d’éducation au goût et à l’équilibre alimentaire.Le transport scolaire rapproche les enfants les plus éloignés et effectue les rotations nécessaires pour rejoindre les diffé-rentes activités.Les activités du soir permettent aux enfants de se détendre après les cours en attendant que les parents ne reviennent les chercher, parfois aussi en apprenant les leçons du len-demain.Les AtseM, ces agents incontournables en maternelle, as-sistent les professeurs des écoles (voir l’article qui leur est consacré p.18).cette liste non exhaustive présente l’étendue des services que la ville a mis en place au fur et à mesure des années pour répondre à la demande des familles.
Ne souhaitant pas se limiter à ses compétences obligatoires, la ville de cluses s’est engagée depuis de nombreuses années dans un processus qui lui permet de s’investir davantage dans l’éducation, en proposant des services complémentaires sans cesse en évolution, dans le domaine périscolaire. et là encore, la simplicité serait de se contenter d’un “service minimum” : on accueille, on occupe, on nourrit, on transporte, on documente… Mais les élus ont exprimé la volonté d’aller plus loin, d’apporter encore plus, de donner du sens à leur action éducative. cette volonté est traduite dans un document, le projet éducatif, élaboré au sein du
pôle Éducation-enfance-Jeunesse. tout d’abord, une impor-tante réflexion démarre entre les différents inter-venants à partir de leurs expériences passées, des besoins exprimés, des moyens financiers maté-riels et humains dont ils disposent. cela permet d'organiser les structures et d’apporter des offres les plus proches possible des besoins. L’ensemble est ensuite formalisé dans le projet éducatif, document public qui liste des objectifs à atteindre, met en rapport des programmes d’actions pour y parvenir et surtout décrit les résultats atten-dus. cependant, si tout est écrit, rien n’est figé. Lors de réunions intermédiaires qui
donnent l’occasion de faire un point précis, chacun es-saie d’améliorer ce qui peut l’être, car le document est constamment évolutif. ces réunions donnent aussi la possibilité aux partenaires financiers (direction jeu-nesse et sports, préfec-ture…) de venir juger sur le terrain de l’avancement des projets et de dialoguer avec les intervenants.Le projet éducatif est ainsi une sorte de référence utili-sée au quotidien par les dif-férents services du secteur enfance jeunesse pour offrir aux enfants une meilleure prestation ; il est ensuite décliné en projets pédago-giques sur chaque structure, décrivant les services indis-pensables et actions éduca-tives volontaristes.
des services indispensAbles
dAns le projet pédAgogique, des compétences fAcultAtives pour l’épAnouissement de l’enfAnt
QUELQUES ChIFFRES
en scolaire :
• 82 classes dans nos groupes scolaires (74 classes + 6 cLIs + 2
classes délocalisées de l'IMe).
• effectifs prévisionnels 2012-2013 : 1840 élèves.
• 25 AtseM maternelles
• 3 nouveaux tableaux blancs interactifs installés en 2012 - soit
7 installés depuis 2010.
• Renouvellement du matériel informatique : 3 imprimantes
couleur, 23 écrans plats, 24 unités centrales.
en périscolaire :
• 172 enfants pris en charge à 16h30 par la ville dans les écoles en :
• 11 groupes d'accompagnement scolaire,
• 8 ateliers du soir,
• 5 clubs “coup de pouce” lecture cp,
• 4 clubs lecture ce1.
• 150 enfants accueillis en moyenne tous les soirs dans les ac-
cueils périscolaires.
09
des Actions éducAtives volontAristes
de nouvelles orientAtionsen perspectiveLes actions éducatives
volontaristes ont été dé-veloppées au fil du temps pour apporter un soutien aux élèves ou à leurs pa-rents face à des problé-matiques bien spécifiques. elles sont préparées et dé-veloppées en concertation avec l’ensemble des parte-naires de la ville. on peut citer les plus marquantes :- les ateliers “coup de pouce”, destinés à prévenir ou corriger des difficultés ponctuelles bien identi-fiées,- les ateliers du soir, qui sont un éveil à d’autres activités que celles prati-quées la journée,- l’accompagnement à la scolarité, pour les élèves qui ont besoin d’appro-fondir certaines notions étudiées durant les cours pour mieux les retenir, ou encore qui doivent acqué-rir une méthode pour rete-nir les leçons,- le parcours culturel, en lien avec les structures municipales, certaines as-sociations et toujours bien sûr l’Éducation nationale, pour éveiller l’enfant aux disciplines artistiques,- la Récré des parents, où les mamans et les papas trouvent des réponses à
des questions difficiles et se posent celles aux-quelles ils n’avaient pas encore songé, - le dispositif de réussite éducative, dont la ville coordonne le groupe opé-rationnel de soutien, dédié aux enfants de 2 à 16 ans les plus fragilisés et à leur famille, scolarisés en zone d’éducation prioritaire, pris en charge individuel-lement et hors temps sco-laire.L’accent doit être mis sur les cLIs (classes d’inclu-sions scolaires) qui ont pour objectif d’accueillir des élèves en situation de handicap ou présentant des difficultés d’appren-tissage afin de leur per-mettre de suivre un cursus scolaire ordinaire. cluses a obtenu la première de ces classes en 2003 et l’expé-rience a été développée ces dernières années pour en avoir six lors de cette rentrée scolaire. Le parte-nariat étroit entre la ville et les services de l’Éduca-
tion nationale est, là plus qu’ailleurs, à la base de la réussite du fonctionne-ment de ces classes indis-pensables pour favoriser l’intégration scolaire de ceux qui subissent ces handicaps.
Là encore, la liste pourrait être allongée et traduit la palette d’actions mises en place au travers du pro-jet éducatif de la ville de cluses. Il convient de sou-ligner aussi l’implication du personnel qui, à tous les niveaux, est très impli-qué dans la mise en place de ces projets et demeure la clé de leur réussite. De plus, on retrouve les mêmes référents périsco-laires et les mêmes anima-teurs ensuite sur les struc-tures qui accueillent les enfants le mercredi ou du-rant les vacances scolaires, assurant ainsi la continuité et le suivi éducatif, et of-frant un cadre rassurant pour les enfants qui trou-vent vite leurs repères.
Alors que la rentrée 2012/2013 est engagée, la réflexion sur les rythmes scolaires semble être un des enjeux de l’année. La ville de cluses sera, comme elle l’a toujours été, réactive sur le sujet et force de proposition. elle est toujours prête à travailler en concertation avec ses par-tenaires, notamment sur les rythmes scolaires, même si une inquiétude se fait jour dans ce dossier : sous quelle forme budgétaire ?
Le passé a démontré la volonté de la mairie de tout mettre en œuvre en vue d’assurer la réussite éducative de ses jeunes administrés, cette détermination sera maintenue pour affronter sereinement les nouveaux dé-fis qu’elle aura à relever dans le domaine de l’éducation.
REPORTEZ-VOUS AU
GUIDE DE L’ANNéE
SCOLAIRE 2012/2013
comme chaque année, la
ville édite à la rentrée un
guide de l’année scolaire.
Il est disponible sur www.
cluses.fr, il reprend en dé-
tail l’ensemble des services
scolaires et périscolaires
clusiens et en explique le
fonctionnement et les mo-
dalités d’inscription et de
participation.
d o s s i e r
TABLEAU BLANC INTERACTIF :
LE NUMéRIQUE ENTRE DANS LES CLASSES
Il s'agit d'un tableau blanc classique (qui peut aussi être utilisé
"à l'ancienne”), sur lequel un vidéoprojecteur projette le cours
que l’enseignant a préparé sur son ordinateur, et sur lequel il
agit à l'aide d'un stylet afin de dessiner ou d’écrire. L'élève peut
aussi écrire sur le tableau. L’enseignant peut préparer son cours
à l’avance, enregistrer la séance à tout moment pour y revenir
plus tard, rappeler des notions éventuellement oubliées ou
mal assimilées, et faire appel à des ressources Internet pour
faire apparaître immédiatement la photo d’un animal ou d’un
lieu qui vient d’être évoqué en classe. La ville en a déjà installé
sept depuis 2010.
10
Produire le requieM de MozArt n’est PAs de tout rePos Pour un cheF. le ProPoser à des Musiciens et à des choristes AMAteurs renForce lA diFFiculté. MAis lorsque l’on se Prend de le jouer Avec un orchestre d’hArMonie, on Atteint les soMMets du risque MusicAl. c’est PourtAnt ce à quoi nous ont invités l’orchestre d’hArMonie de cluses, lA chorAle l’horloGe et le chœur de lA vAllée d’AulPs. et Avec quel Brio !
c o u p d e p r o j e c t e u r
LE REQUIEM DE MOZART
l’Aboutissement d’un incroyAble projet musicAl
près de dix ans auront été nécessaires pour mener à terme cet ambitieux pro-jet musical : donner le Re-quiem de Mozart, l’œuvre inachevée du génie de salzbourg, soutenu par un ensemble de cuivres et à vent. Dès 2003, pa-trick Montessuit, chef de l’orchestre d’harmonie de cluses, apprend qu’une adaptation de l’œuvre est sur le point de sortir. Il en parle aussitôt à Geneviève Huneau, chef de chœur de la chorale l’Horloge, qui est séduite par l’idée. Mais les arrangements tardent à être publiés, et le projet reste en l’état. entretemps, la chorale, qui a commen-cé son travail, interprète le Requiem, accompagnée par l’orchestre de chambre
de Genève. “Le Requiem de Mozart est une œuvre écrite pour un orchestre de chambre, à cordes. Là, on a deux fois plus de musiciens, et en plus ce sont des instruments à vent. Il y a eu un travail énorme sur le son et sur l’in-terprétation pour coller au plus près de la version origi-nale” nous dit patrick Mon-tessuit. Finalement l’adap-tation est finalisée, et la collaboration peut repar-tir. Le chœur de la vallée d’Aulps vient en renfort, et cécile Barthélémy, profes-seur à l’École de musique et de danse de cluses, est sollicitée comme soliste (soprano) ; elle s’entoure de trois complices, corinne Meuvret, Vincent Duparc et Alexis Jousserand, et le
travail peut continuer.et quel travail ! près de 130 heures de répétition, dont les fameux week-ends de mise en commun. “Dès que la première note a retenti, on a senti que c’était possible” s’enthousiasme Ludovic castelli, co-président de l’orchestre. et en plus de la complicité musicale, des liens forts se sont tissés entre choristes, solistes et musiciens.Le projet était ambitieux, assurément. prétentieux, diront certains ? peut-être… Mais surtout déli-cieux pour les spectateurs qui ont pu profiter de ce bijou au cours des cinq re-présentations données ce printemps.comment ne pas être em-porté par le sublime Lacri-
mosa, prémices d’une des prières les plus poignantes jamais exprimées, cette di-vine montée chromatique qui est peut-être l'une des plus émouvantes, car fina-lement l’ultime supplique écrite par un Mozart sur le point de rendre l’âme. L’in-terprétation est à la hau-teur des attentes du pu-blic : grandiose, prenante, forte ; un pur moment de bonheur musical.pour pl+s d’infos :
chorale l’horloge
04 50 97 36 26
http://horloge.chorale.
pagesperso-orange.fr
orchestre d’harmonie
de cluses
04 50 98 97 59
www.ohcluses.openassos.fr
LA MESSE DE REQUIEM
EN Ré MINEUR, DE
MOZART
Désiré Dondeyne est un
compositeur, arrangeur et
chef d’orchestre français.
clarinette solo de la Mu-
sique de l’Air, il est devenu
chef de la Musique des
Gardiens de la paix. consi-
déré comme le maître fran-
çais de la musique pour
orchestre d’harmonie, il a
inscrit son actif de nom-
breuses adaptations, dont
le Requiem de Mozart
: il a mis près de 10 ans à
réécrire les arrangements
pour un orchestre d’har-
monie.
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t r A i t d ' u n i o n
Yves staimphin est ori-ginaire du Nord, mais il sillonne professionnelle-ment les savoie depuis une vingtaine d’années. Après avoir dirigé l’eH-pAD d’Aiton, il est de-venu cadre de soins à la clinique Korian le Mont-Blanc au plateau d’Assy. Il dirige depuis la mi-juillet le pôle Gérontologie du ccAs (qui regroupe l’eH-pAD Beatrix de Faucigny, le foyer-logement “sans
Le traditionnel repas des anciens offert par la munici-palité aux clusiens de plus de 65 ans se déroulera le di-manche 7 octobre au parvis
à l’occAsion du déPArt à lA retrAite de l’Ancien directeur de l’ehPAd BeAtrix de FAuciGny, lA ville de cluses A réorGAnisé ce Pôle du ccAs en recrutAnt un cAdre qui vA coordonner l’Action GérontoloGie de lA ville tout en AssurAnt lA direction de l’étABlisseMent.
souci”, le maintien à domi-cile, l’accueil de jour, les appartements partagés et les actions 3e âge). Il a mis à profit ses premières semaines pour réaliser un audit des services placés sous sa responsabilité afin que chacun ait une vision claire de ce qui est fait pour les personnes âgées. Il souhaite ainsi profi-ter des synergies pour rendre les services plus efficients et mutualiser
des esserts. Les inscriptions sont ouvertes du 3 au 28 septembre pour les habi-tants de cluses nés avant le 1er janvier 1947, soit auprès
CENTRE COMMUNAL D'ACTION SOCIALE
réorgAnisAtiondu pôle gérontologie
inscription Au repAsdes Anciens
les compétences et qua-lités de chacun pour le bien commun. Il envisage ensuite de proposer des actions concrètes à des-tination des personnes âgées bien sûr, mais aussi des aidants et du person-nel, comme l’organisation d’une conférence sur la nutrition.N’oublions pas que la prise en charge du 3e âge est un défi majeur des dé-cennies à venir.
du foyer logement “sans souci” (04 50 98 51 54) soit au ccAs (04 50 98 78 22).
un Après-midisur les bordsde l’Arve
journée mondiAle Alzheimer
Les bénéficiaires de l’accueil de jour et des appartements partagés ont pu apprécier la promenade didactique sur les berges de l'Arve, organisée par Fiona prioul, du service Dé-veloppement durable, le mardi 17 juillet dernier. Au fil de la randonnée, elle a pu souligner l’intérêt du Buddleia du père David (arbre à papillons) ou les ravages de la Renouée du Japon ou encore parler des castors qui ont recolonisé la rivière. comme le dit la chanson :“Quand on s'promène au bord de l'eau, Comm' tout est beau... Quel renouveau ...”
c’est le 21 septembre que se tiendra la journée mondiale de la maladie d’Alzheimer. Le thème retenu est : “Alzhei-mer : la maison de retraite est-elle incontournable ?” La ville de cluses y participe par le biais de la commission de concertation gérontologique de la moyenne vallée de l’Arve. Les ccAs de cluses, Magland, Marnaz, scionzier et de thyez sont les partenaires principaux de ce projet, avec les eHpAD, les associations de service à domicile, les pharmaciens, le coDeRpA…La journée se déroulera à la salle de fêtes de Magland le 21 septembre de 14h à 17h. Des stands donneront de nombreuses informations aux visiteurs tandis que des professionnels et les bénévoles des eHpAd animeront des ateliers destinés aux personnes âgées et aux aidants (ate-liers jeux, ateliers mémoire, esthétique…). Une saynète sur le thème de l'entrée en maison de retraite et un débat sur les autres accompagnements possibles permettront un échange avec les participants.
Yves sTAIMPHIN vA COORDONNeR L'ACTION GÉONTOLOGIe De LA vILLe
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nouveAux locAux Plus vAstes et Plus AccueillAnts, nouvel AniMAteur, nouvel essor, le Point inForMAtion jeunesse se recentre et déveloPPe son Activité Pour les jeunes de 16 à 25 Ans de cluses et de sA réGion.
POINT INFORMATION JEUNESSE
ÇA bouge Au pij !
Alors que le point infor-mation jeunesse a emmé-nagé dans des locaux plus grands, plus clairs et surtout mieux adaptés (grâce à l’in-vestissement communal et au soutien de la région Rhône-Alpes), un nouvel animateur est arrivé au printemps dernier. Il s’agit de philippe cadoret. son expérience en collège ou auprès de handicapés lui permet d’aborder ce poste avec un sérieux bagage et un grand dynamisme, pour le plus grand bénéfice des jeunes clusiens.
inauguRation des loCauxet passagede piJ à BiJ
Un personnel qualifié, une plus grande ampli-tude d’ouverture, des locaux adaptés, l’accès à la presse… tous ces critères et bien d’autres encore vont permettre à la structure d’évoluer et de grandir pour passer de « point » à « bureau » d’in-formation jeunesse (deve-
nant ainsi le troisième BIJ de Haute-savoie). L’acte officiel sera signé le 13 octobre entre Jean-Louis Mivel, conseiller général et maire-adjoint délégué à l’education, à l’enfance et à la Jeunesse, et un res-ponsable du cRIJ, lors de l’inauguration officielle des nouveaux locaux. ce sera aussi l’occasion de réunir tous les partenaires du pIJ et les jeunes autour d’ani-mations qui débuteront à 15 heures. Le BIJ sera un point de référence qui donnera l’occasion aux communes voisines de renforcer leur action auprès des jeunes grâce à ce point ressource qui bénéficie d’une situa-tion centrale privilégiée à proximité de plusieurs collèges et lycées fréquen-tés par bon nombre d’étu-diants de la communauté de communes.
et déJà de nom-BReux pRoJets
L’équipe actuelle conduit déjà de nombreux projets
en direction des jeunes, notamment en tenant des permanences dans les éta-blissements du secondaire chaque mois. Un accent sera mis sur la sensibilisa-tion à la citoyenneté par des formations au rôle de délégué dans ses locaux et par une information sur le fonctionnement des insti-tutions, en prenant l’éche-lon municipal comme exemple. par ailleurs, le futur BIJ va aussi développer son ac-tion pour permettre aux jeunes de trouver des stages, et en accueillir directement. enfin, une opération job d’hiver sera lancée sur le modèle de ce qui est fait pour l’été. en effet, la caractéristique des communes de montagne avec la saisonnalité des emplois justifie cet effort engagé sur la saison de ski.
pour pl+s d’infos :
point information jeunesse
1 rue claude-hugard
04 50 89 87 74
www.cluses.fr/pij
informAtions sur lA rentrée 2012/2013
nouveAu directeur Aux ewües 2
en raison des contraintes de mise à jour informatique, aucune inscription en périscolaire et extrascolaire ne sera prise les 31 août et 3 septembre.concernant le transport scolaire pour les écoles du Noiret, Laurent Molliex et sainte-Bernadette, il est nécessaire d’inscrire votre enfant pour qu’il bénéficie du transport scolaire et qu’une carte lui soit attribuée. Renseignements et inscriptions au pôle Éducation–enfance–Jeunesse.La rentrée des classes est fixée le mardi 4 septembre. Les vacances de la toussaint seront allongées de deux jours, débutant le samedi 27 octobre pour s’achever le dimanche 11 novembre.enfin, pour les bons cAF, les familles qui ne l’ont pas encore fait doivent apporter leurs bons au pôle Éducation–enfance-Jeunesse pour les vacances 2012-2013.
Gérard clin étant parti en retraite, c’est désormais patrick colinet qui dirige le groupe scolaire des ewües 2. originaire de Bar-le-Duc, dans la Meuse, ce passionné de cyclisme a déjà effectué une année dans l’école avant d’en prendre la direction.
Hayatte et PHILIPPe, NOUVeLLe ÉQUIPe DU PIJ
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l’Aventure AGy-PlAne A Pris son envol en 1974, étAnt Alors l’un des PreMiers cluBs de deltAPlAne de FrAnce. il ne reGrouPe Aujourd’hui Plus que des PArAPentistes, qui APPrécient de Pouvoir décoller du site de sAint-siGisMond, MAis PAs seuleMent.
PARAPENTE
prendre de lA hAuteur Avec Agy-plAne
Le mythe d’Icare hantait déjà Léonard de Vinci. Mais c’est incontestablement l’invention brevetée par l’américain Francis Rogello, et celle de l’australien John Dickenson, qui ont lancé la mode du deltaplane dans les années soixante-dix. c’est à ce moment-là qu’Agy-plane a été créé, en même temps que la fédé-ration française de vol libre (FFVL). Le site d’Agy a été privilégié car facile d’accès et bénéficiant d’une bonne pente pour décoller, les at-terrissages s’effectuant au Noiret. La fin des années quatre-vingt voit l’arrivée du parapente, rapidement préféré au delta qui est plus exigeant, demande davan-
tage de préparation avec un matériel plus lourd. Les deltistes ont finalement quitté Agy fin 1990 pour al-ler se lancer aux carroz. Le parapente se pratique à partir de 12 ans, moyen-nant une autorisation des parents et un certificat médical, le paiement d’une cotisation de 30 euros et d’une licence d’environ 80 euros (équivalent du carré neige). Il ne demande pas de pré-requis particulier, mais trois brevets sanction-nent des niveaux successifs (initial, classique ou confir-mé). enfin, des diplômes permettent ensuite d’ensei-gner le vol libre. côté maté-riel, il faut compter environ 1 000 euros pour s’équiper
d’occasion, mais la facture grimpe vite vers les 4 000 euros.
un CluB Connu et ReConnu
Agy-plane a longtemps animé des compétitions d’importance, comme les championnats de France en 2002 au parvis des esserts à cluses, au cours desquels les 130 meilleurs Français s’affrontaient, ou encore le vol à ski à Flaine entre 2001 et 2011. en juillet 2012, l’as-sociation a organisé une compétition régionale à samoëns, en collaboration avec les remontées méca-niques du Grand Massif, mobilisant une trentaine de
bénévoles sur les 40 adhé-rents que compte le club. Agy-plane effectue en dé-but de saison le pliage des parachutes de secours, ef-fectue des sorties au prin-temps en local, propose des soirées à thème sur la formation (pilotage, forma-tion aux brevets) en juin, et organise aussi des sorties sur d’autres sites, comme les Alpes du sud ou le Va-lais à l’automne, tout cela grâce au soutien de l’office municipal des sports de cluses, aux cotisations de ses membres et aux béné-fices des compétitions qu’il met en place.Voilà bien un club qui n’est pas près de se brûler les ailes.
pour pl+s d’infos :
Agy-plane
laurent broisin
06 60 08 81 79
agyplane.wifeo.com
l o i s i r s , s p o r t s , A s s o c i A t i o n s
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s’affranchit du mouvement romantique et s’adoucit.
Il a à son actif plus d’une centaine d’œuvres. Les paysages des Alpes, de la région parisienne, mais également des pyrénées et de la Normandie l’ont beaucoup inspiré. plusieurs musées français (chambéry, Bagnères de Bigorre, Béziers, Aurillac, etc.) comptent dans leurs collections des toiles de ce peintre, encore bien coté sur le marché de l’art. La ville de cluses en possède également quelques unes comme cette vue du lac Léman. on peut voir aussi,
cluses et ses rues (10)
r é t r o
Rue Claude HugaRd
Rue du centre-ville, per-pendiculaire à la Grande Rue, qui rend hommage au peintre Hugard. claude sébastien Hugard est né à cluses le 14 avril 1816. Fils de claude Jo-seph Hugard et de Jeanne Françoise Hugard, il est issu d’une famille de riches no-tables locaux (dite “Hugard de la tour”). c’est à Genève qu’il apprend la peinture, avec deux artistes répu-tés de l’école romantique suisse du paysage : ca-lame et Diday. sa première distinction est obtenue
au salon de chambéry en 1842 avec La tour de Bel-lecombe. en 1844, il part pour la capitale française et présente régulièrement son travail au salon de pa-ris : il y obtient plusieurs ré-compenses jusqu’en 1880. Il est à paris lorsqu'éclate à cluses l’incendie de 1844. La catastrophe inspire son tempérament romantique, et il peint "l’Incendie de cluses”, huile sur toile qu’il donnera ensuite à sa ville natale (œuvre toujours vi-sible au 1er étage de l’hôtel de ville).
en 1852, il est chargé, avec l’artiste Abel de pujol, de la
décoration de l’escalier de l’ecole des Mines à paris. Le but est de représenter des sujets géologiques. Il y aura 8 tableaux en tout, dont Le Mont-Blanc. Vers 1865, il achète une maison en seine-et-Marne, à couilly, où il finira sa vie en 1885. c’est un département qui inspire bon nombre d’artistes, avec des lieux emblématiques comme Barbizon ou encore la val-lée du Grand Morin. Nul doute que Hugard subit l’influence de ces nouveaux courants artistiques qui préfigurent l’impression-nisme. sa peinture, essen-tiellement des paysages,
CONFERENCE
A l’occAsion des journées du pAtrimoine 2012 “une usine dAns lA ville, chedde, 150 Ans d'histoire”samir MAHFoUDI, qui est chargé de mission au conseil général pour l’inventaire du patrimoine hydraulique de la Haute-savoie, évoquera un élément emblématique du patrimoine à la fois hydraulique et industriel de la vallée de l’Arve : l’usine de chedde, sur le territoire de passy.samedi 15 septembre, l’Atelier, 17h00 – entrée libre (dans la limite des places disponibles).
portrait de Claude Hugard
scène de pêche au bord du Lac Léman, cLaude huGard, vers 1880
dans l’église paroissiale de Nancy-sur-cluses, une peinture religieuse signée Hugard (“La sainte famille”) qui orne un des 2 retables latéraux.
Rue du daupHin Hugues
petite rue du lotissement de la sardagne, perpendi-culaire à l’avenue de la sar-dagne. Le Dauphin Hugues est le petit-fils de Béatrix de Fau-cigny, dont il est l’héritier direct. seigneur du Dau-phiné par son père, il de-vient Baron de Faucigny en 1307. c’est donc lui qui, en 1310, octroie aux clusiens leur charte de franchises. Il fera de même à sallanches la même année. Il décède en 1321.
15
s o r t i r
MARChé
2e mArché des pro-ducteurs locAux
Après le succès de la pre-mière édition en juillet dernier, voici une nouvelle occasion de déguster et d'acheter des produits locaux : fromages, fruits et légumes, pâtes, bières, charcuterie, poisson, miel,
pain, artisanat… Le mar-ché ouvre à 17h et se termine aux alentours de 20h.entrée libre
pour pl+s d'infos :
cddrA – 04 50 89 62 89
www.agenda21-cluses.fr
MERCREDI 12 SEPTEMBRE - 17hPLACE ChARLES DE GAULLE
MOBILITé
semAineeuropéennede lA mobilité
Découvrez des modes al-ternatifs à la voiture durant la semaine européenne de la mobilité en profitant des animations et expositions proposées dans les com-munes du bassin clusien. en point d’orgue, la journée du samedi 22 septembre, place des Allobroges, où
prioriterre et extraenergy vous proposeront gratuite-ment essai de vélos élec-triques, rando-vélo, stands de jeu et activités. gratuit
pour pl+s d'infos :
service Agenda 21
04 50 96 69 90
www.agenda21-cluses.fr
DU 16 AU 22 SEPTEMBREBASSIN CLUSIEN
ExPOSITION
sur toutes les lèvres
sont exposés environ 700 harmonicas de l'époque 1850 à nos jours, ainsi que de nombreux documents his-toriques en images, sons et films. Les objets exposés sont présentés dans des vitrines ouvrantes et sont accompa-gnés d'un panneau illustré indiquant les données et les dates les plus importantes de l'histoire de l'harmonica.
et, au-delà des documents filmés et sonores, égale-ment des mises en scènes d'évènements particuliers, comme, par exemple, le pre-mier instrument de musique dans l'espace.entrée libre
pour pl+s d'infos :
office de tourisme
04 50 96 69 69
DU 16 AU 29 SEPTEMBREESPACE DES ALLOBROGES
ANIMATIONS
portesouvertesde l'Atelier
Une journée pour décou-vrir l'Atelier, la médiathèque et l'espace multimédia autrement. Des anima-tions pour tous et toute la journée proposées par le service Musiques actuelles et les médiathèques de cluses : lecture, musique, ateliers multimedia, jeux,
quiz... L'occasion de dé-couvrir, ou de redécouvrir, cette structure culturelle clusienne.entrée libre
pour pl+s d'infos :
l'Atelier - 04 50 98 97 60
www.atelier-cluses.fr
médiathèque de l'Atelier
04 50 98 97 63
SAMEDI 22 SEPTEMBRE - TOUTE LA JOURNéEL'ATELIER
forumdes AssociAtionsSAMEDI 8 SEPTEMBRE DE 10h à 18hPARVIS DES ESSERTSenviron 80 associations de la ville de cluses et de scionzier seront présentes pour cette nouvelle édition. Animations tout au long de la journée.pour pl+s d'infos :
service vie associative
04 50 96 69 04
festivAldu shoppingSAMEDI 15 SEPTEMBRECENTRE-VILLE5 grandes manifestations concentrés autour des commerces : braderie au-tomnale, marché artisanal et marché de producteurs locaux, salon de l'auto d'oc-casion et vide-grenier.pour pl+s d'infos :
cluses la commerçante
04 50 18 79 81
journéesdu pAtrimoine15 ET 16 SEPTEMBREAu programme cette an-née : visites guidées des archives municipales, de l'église saint-Nicolas, du cimetière du chevran, et conférence "Une usine dans la ville, chedde, 150 ans d'histoire".pour pl+s d'infos :
service Archives et patri-
moine - 04 50 96 69 44
lA mAison géAnteDU 20 AU 23SEPTEMBREPARVIS DES ESSERTSLa maison géante permet aux parents et aux profes-sionnels de l'enfance de visualiser concrètement les dangers domestiques pour les jeunes enfants et com-ment les prévenir.pour pl+s d'infos :
familles de france haute-sa-
voie - 04 50 98 03 53
ET AUSSI...
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ThéâTRE
lA nuit des dupes
CONCERT JAZZ
plAistow
Louis XIII n’a pas d’héritier, et n’honore plus la prude Anne d’Autriche qu’il aime-rait répudier. sa mère, l’in-trigante Marie de Médicis, pour assurer la succession, cherche à le faire abdiquer en faveur de Gaston d’or-léans, son fils cadet. Michel Heim revisite cet épisode et se lance dans l’écriture débridée de cette nuit mé-connue. Il livre une cocasse
pour la deuxième année, l’Acc participe au festival JazzcontreBand comme 22 autres structures, et vous présente un groupe franco-helvétique : plaistow. A la fin de 2006, Johann Bour-quenez, pianiste toulou-sain débarque à Genève. Il y rencontre le batteur cyril Bondi puis le bassiste Ra-phaël ortis, deux habitués
en 2012, on fête les 50 ans des Beatles. en octobre 1962, leur premier single Love me do est publié : une légende va naître... Alors hommage au plus mythique des groupes an-glais !Avec plus de 1000 concerts et plus d’un million de spectateurs conquis, the Rabeats sont indéniable-
pièce en alexandrins. si la vérité de la reconstitution (hystérique) n’est pas ga-rantie, le rire, lui, est bien assuré. et, c’est tant mieux pour nous !prix des places : 25 € / 22 €
(réduit) / 20 € (abonnés) / 13 €
(moins de 18 ans)
pour pl+s d'infos :
Allobroges centre culturel -
04 50 98 97 45
de la scène expérimentale. ensemble, ils forment plais-tow, le trio le plus étrange, le plus irréductible et sans doute, le plus fascinant du moment.prix des places : 17 € / 10 €
(moins de 18 ans)
pour pl+s d'infos :
Allobroges centre culturel -
04 50 98 97 45
ment le tribute band à ne pas manquer ! La presse et les médias les encen-sent, les fans sont toujours là, avec de plus en plus de jeunes.en partenariat avec l'Atelier.prix des places : 35 € / 18 €
(moins de 18 ans)
pour pl+s d'infos :
Allobroges centre culturel -
04 50 98 97 45
VENDREDI 5 OCTOBRE - 20h30ESPACE DES ALLOBROGES
VENDREDI 19 OCTOBRE - 20h30ESPACE DES ALLOBROGES
PUNk ROCk
pArAbellum
POP ROCk
the rAbeAts
parabellum a voté. para-bellum a voté pour un programme massue ! La machine gun rock’n’roll est toujours en action et, à en croire les prévisions météo-rologiques, les cordes de mi vont secouer l’échelle de Richter ! parabellum, c’est trente piges au service du rock’n’roll, sans faux-col et aux convictions punks as-sumées. parabellum souffle
sur les braises de la protes-tation et propage la sub-version avec son neuvième album à l’intitulé citoyen : « A voté ».en première partie : Dober-man crew.prix des places :
se renseigner.
pour pl+s d'infos :
l'Atelier - 04 50 98 97 60
www.atelier-cluses.fr
SAMEDI 13 OCTOBRE - 20h30L'ATELIER
SAMEDI 27 OCTOBRE – 20h30ESPACE DES ALLOBROGES
ET AUSSI...fête d'AutomneDIMANChE30 SEPTEMBREPARVIS DES ESSERTSexposition d'artisanat local et régional (peinture, sculp-ture, bois, broderie). Fro-mage, charcuterie, spécia-lités savoyardes. Beignets de pomme de terre et cidre faits sur place par le comité des fêtes.pour pl+s d'infos :
comité des fêtes
06 80 15 37 93
mArché Aux puces géAnt des scoutsDIMANChES 7, 14, 21, 28 OCTOBRE - 8h30DéPôT SAINT-MARTINsur 13.000m2 d'espace entièrement couverts, les scouts vendent en masse tout ce qu'ils ont accumulé, rangé, trié afin de financer des voyages caritatifs.pour pl+s d'infos :
scouts de cluses
04 50 98 39 06
scoutsdecluses.free.fr
conviviAles des Arts du récit13, 17 ET 27 OCTOBREMéDIAThèQUE DE L'ATELIERDécouvrez des contes d'ici et d'ailleurs, et venez déve-lopper votre imaginaire en devenant conteur le temps d'un après-midi.pour pl+s d'infos :
médiathèques municipales
04 50 98 97 63 et 04 50 98 89 98
sur lA routeAvec dAnAkilVENDREDI 19OCTOBRE - 20h30L'ATELIERce documentaire présente le parcours du groupe ces deux dernières années : la tournée en France et à l’étranger, la composition du 3e album, la création du label du groupe.pour pl+s d'infos :
l'Atelier - 04 50 98 97 60
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elles rAssurent les PArents, Assistent les enseiGnAnts, sont les conFidentes des tout-Petits. elles sont un MAillon essentiel dAns lA chAîne scolAire des écoles MAternelles, veillAnt Au Bon dérouleMent de lA journée de l’enFAnt.
L’ ATSEM
un personnAge incontournAblede l’école mAternelle
“elles”, ce sont les AtseM (agents territoriaux spéciali-sés des écoles maternelles), fonctionnaires territoriaux employés par la mairie pour aider au bon déroulement d’une journée scolaire de maternelle. et l’on dit “elles”, car même si le statut n’em-pêche pas un homme d’oc-cuper ce poste, la parité est loin d’être à l’ordre du jour dans cette profession si particulière, qui requiert comme qualité patience et disponibilité.
pRésente avant tout le monde
et apRès la Classe
présente avant tout le monde, l’AtseM prépare la classe avant de venir ac-cueillir chaque enfant d’un mot gentil, aussi rassurant pour le petit lui-même que pour les parents qui ont ainsi toute confiance en cette professionnelle qui va s’occuper de leur cher enfant durant toute la journée. en effet, elle sera là pour l’aider à se déshabiller puis à se rhabiller, parti-ciper aux déplacements dans l’école, veiller à ce que
chargeant les professeurs des écoles de ces missions importantes, ces derniers pourront ainsi se consa-crer à l’enseignement des apprentissages fonda-mentaux. Mais son rôle l’inscrit pleinement dans la communauté éducative, à laquelle elle prend toute sa part, notamment en préparant les ateliers en collaboration avec les en-seignants, et peut même prendre en charge un ate-lier avec un petit groupe, sous la responsabilité de l’enseignant. elle parti-cipe d’ailleurs aux conseils d’école. elle est ainsi pla-cée sous la double autori-té du maire (qui l’emploie) et du directeur ou de la directrice d’école qui bé-néficie de ses services.
chaque élève mange cor-rectement, notamment en découpant les aliments, participer au développe-ment de l’autonomie et as-sister les plus jeunes. c’est elle aussi qui pourra soi-gner un petit bobo ou qui parviendra à soulager un éventuel gros chagrin. Dé-
m i e u x c o n n A î t r e l e s s e r v i c e s m u n i c i p A u x
Recrutées avec le concours d’AtseM, elles sont encore là lorsque tout le monde est parti, pour effectuer le nettoyage, l'entretien et la remise en ordre des locaux, et du matériel uti-lisé pour les différentes activités ou encore pour nettoyer les jeux hors des périodes scolaires. Régulièrement formées, par exemple à l’accueil des enfants aux com-portements difficiles (comme les hyperactifs par exemple) ou des en-fants handicapés, les 25 AtseM de la ville de cluses sont indispensables au bon fonctionnement des écoles maternelles de la ville, tant pour les enfants que pour leurs maîtres ou leurs parents.
COMMENT DEVENIR
ATSEM ?
La formation de base est
le cAp petite enfance,
obligatoire pour passer le
concours de recrutement
d’AtseM. Le cAp petite en-
fance se prépare après une
troisième et forme des pro-
fessionnels qualifiés pour
l’accueil et la garde des
jeunes enfants. Le titulaire
de ce diplôme contribue
à l’éducation de l’enfant,
l’aide à acquérir son auto-
nomie et l’accompagne
pendant cette période de
la petite enfance. Il s’oc-
cupe de la prise des repas,
des soins d’hygiène et de la
propreté des locaux.
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e x p r e s s i o n p o l i t i q u e
Notre ville a (trop) longtemps souffert d’une image médiocre : essentiellement laborieuse, triste et grise, peu animée et méconnue sauf à l’occasion d’évènements ou faits divers peu valorisants. son activité industrielle et son savoir-faire technologique ne suffisaient pas à gommer cette réputation.pourtant, depuis plusieurs décennies, cluses est sortie de cette torpeur : elle s’est embellie, transformée, et se voit animée tout au long de l’année par de multiples manifestations, fêtes, salons divers et festivals. on porte dès-lors sur elle un autre regard et c’est une belle satisfaction pour tous ceux qui ont patiemment travaillé à ce changement.L’illustration parfaite en est MUsIQUes eN stocK. La douzième édition de ce beau festival vient de s’achever sur un magnifique succès ; mais il convient de souligner les raisons de cette réussite :• Une idée simple, une conception originale, portées à l’origine par une poignée de passionnés.• Une programmation artistique de qualité, inventive.• Un accès gratuit pour tous les âges et catégories sociales.• Une adéquation avec le développement durable.• Une organisation soignée, sans cesse améliorée, innovante.• Une formidable convivialité.• Mais surtout, l’implication exceptionnelle de tous les clusiens qui se sont mobilisés, appropriés “Musiques en stock”, pour que le festival devienne leur fierté et par là celle de leur cité :- Des centaines de bénévoles dont certains reviennent à chaque édition, parfois de loin, pour le plaisir.- De très nombreuses associations, les conseils de quartier, apportent un précieux concours.- tous les services municipaux interviennent avec enthousiasme et efficacité.- La Gendarmerie Nationale et la police Municipale assurent avec tact et savoir-faire contrôles et sécurité.- Les riverains du site abordent l’évènement avec une grande compréhension malgré les inévitables désagréments.Le public est conquis, les médias assurent désormais à l’évènement un retentissement bien au-delà des frontières de notre région et de notre pays.Bravo et merci à tous ceux qui permettent ainsi à cLUses d’être une ville en vie, une ville qui gagne.
Jean-Claude Tavernier1er maire-adjoint déléguéaux Affaires générales, à laCommunication, et au Sport.
les priorites clusiennes
Les vacances n’ont pas arrêté la crise économique,
et l'État s’appuie davantage sur les communes
pour certaines compétences tout en leur imposant
une gestion plus rigoureuse et une solidarité
intercommunale.
Dans ce contexte plus contraignant, la routine
municipale et les excès ne sont plus acceptables.
Nous avons suffisamment répété sans être entendus
que la commune devait justifier et maitriser ses
dépenses comme tout le monde semble en convenir
maintenant. Les ménages et les agents économiques
ne doivent pas être les seuls à se remettre en
question. La gestion municipale doit s’adapter elle
aussi aux exigences collectives, et être beaucoup
plus perspicace et sérieuse en cette période difficile
pour tous. Le train de vie municipal doit être revu à
la baisse. La délégation de service public doit être
analysée sans complaisance. Les services doivent être
non seulement efficaces mais à des prix raisonnables.
on ne peut plus suggérer des économies aux
ménages, de l’innovation et de la compétitivité aux
agents économiques, et voter sans arrêt des budgets
et des prix de services toujours en augmentation.
ce n’est pas parce que les usagers sont captifs qu’on
ne doit pas les protéger et leur proposer des services
compétitifs. Il faut incontestablement privilégier
seulement les investissements utiles et d’avenir.
Nous n’avons plus besoin actuellement de ronds
points onéreux, mais plutôt besoin de maintenir en
bon état le réseau existant. et un investissement ne
doit pas se faire à n’importe quel prix : les avenants ne
sont plus supportables.
si on doit être vigilant sur le maintien du tissu
économique et social, il vaut mieux conforter les pôles
commerciaux existants que d’en créer des nouveaux.
D’autre part, le lien social se renforce bien souvent
plus par des animations commerciales et culturelles
régulières que par de gros évènements.
Les relations intercommunales ne peuvent pas se
limiter aux eaux usées et à quelques opérations
médiatiques. Il faut aller plus loin, qu’il s’agisse
d’équipements culturels et sportifs, d’une cuisine
centrale, de maisons médicales , du musée…
Avec des dépenses importantes intercommunalisées,
un budget communal non négligeable de près
de 30 millions d’euros pourrait être utilisé plus
intelligemment pour rendre la commune plus
attractive, assurer le bien-être des clusiens, sans trop
pénaliser les usagers et les contribuables.
encore faut-il vivre et travailler à cluses pour s’en
rendre compte et décider utilement!
pourquoi lA presse ne publie pAs nos communiqués ?
ci-dessous, un exemple de communiqué rédigé le 26 juillet dernier, et jamais publié…
Le poLIcIeR MUNIcIpAL ReLAXÉ
parce qu’il collectionne les armes, ce policier municipal exemplaire de la ville de cluses avait été relevé de ses fonctions (avec perte de son logement) en avril dernier.ce jour, le tribunal de Bonneville l’a relaxé de toutes poursuites.
Même s’il a perdu son emploi et son logement, cet homme plusieurs fois décoré pour son courage retrouve enfin son honneur et sa fierté, l’infamie ayant été lavée.
Le Front National se félicite de cette décision, et remercie notre Justice d’avoir préservé un agent des forces de l’ordre.
si la ville de cluses perd l’un de ses meilleurs éléments, gageons que notre homme saura rebondir « mains propres et tête haute » : peut-être une belle opportunité.
Je n’ai pas la réponse à cette question, mais vous qui êtes abonné, annonceur ou simple lecteur, n’hésitez pas à leur poser directement la question : il existe toujours une rubrique « contact » pour les solliciter…
Bon courage, vive la démocratie, vive la liberté d’expression…
MAJORITé MUNICIPALE"ENSEMBLE POUR CLUSES"
GROUPE D’OPPOSITION"CLUSES AUTREMENTAVEC VOUS"
GROUPE D’OPPOSITION"ChANGER LA VILLE"
Dominique MartinConseiller municipalConseiller régionalCourriel :[email protected] postale : B.P. 5074301 CLUSES Cedex
Pierre GallayConseiller [email protected]
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Hôtel de ville - 1, place charles de Gaulle - Bp 99 - 74302 cLUses cedextél. 04 50 96 69 00 - Fax 04 50 96 69 01 - www.cluses.fr - [email protected] Im
prim
é su
r pap
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ecyc
lé a
vec
des
encr
es v
égét
ales