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PLAN DE TRAVAIL ET BUDGET 2015
FACILITE AFRICAINE DE L'EAU PLAN DE TRAVAIL ET BUDGET 2015
Sommaire
SYNTHÈSE .................................................................................................................................... ii
1 INTRODUCTION ................................................................................................................... 1 1.1 Contexte ................................................................................................................................. 1 1.2 Les priorités stratégiques pour 2015 ..................................................................................... 1 1.3 Les progrès et la performance en 2014 ................................................................................. 2 1.4 La structure du Plan de travail ............................................................................................... 4 1.5 La mesure des résultats ......................................................................................................... 4
1ere Partie : PLAN DE TRAVAIL 2015 ............................................................................................... 6
2 LES PRODUITS. EFFICACITÉ DES OPÉRATIONS DE LA FAE ........................................................ 6 2.1 Les nouveaux engagements dedies aux projets .................................................................... 6
3 LES ACTIVITÉS. EFFICIENCE DES OPÉRATIONS DE LA FAE ........................................................ 6 3.1 La gestion du portefeuille ...................................................................................................... 6 3.2 Examen stratégique ............................................................................................................... 8 3.3 La gestion du savoir ............................................................................................................... 8 3.4 Les partenariats ..................................................................................................................... 9 3.5 Les communications et la diffusion de l'information ........................................................... 11 3.6 La gestion des ressources humaines .................................................................................... 11 3.7 La mobilisation des ressources ............................................................................................ 12 3.8 La gestion des risques .......................................................................................................... 13
2e PARTIE : BUDGET ET FINANCEMENT ....................................................................................... 14
4 LES BESOINS EN FINANCEMENT POUR 2015 ........................................................................ 14
5 LES DÉCAISSEMENTS PRÉVUS EN 2015 ................................................................................ 15
6 LE BUDGET DE LA DOTATION EN PERSONNEL ET DE L'ADMINISTRATION.............................. 16
7 CONCLUSIONS ET RECOMMANDATIONS ............................................................................. 19
ANNEXE A. PRÉSENTATION DE LA FAE ET APERÇU DU PLAN STRATÉGIQUE 2012-2016 ................. 20
ANNEXE B. CADRE FONDÉ SUR LES RÉSULTATS DE LA FAE ET OBJECTIFS POUR 2015 .................... 22
ANNEXE C. PORTEFEUILLE DES PROJETS EN COURS AU 30 SEPTEMBRE 2014 ................................ 29
FACILITE AFRICAINE DE L'EAU PLAN DE TRAVAIL ET BUDGET 2015
i
Abréviations et Acronymes AEA Alimentation en eau et assainissement
AMCOW Conseil des ministres africains chargés de l’eau
AT Assistance technique
BAD Banque africaine de développement
CD Conseil de direction de la FAE
DFID Département pour le développement international, RU
E&M Exploitation et maintenance
ESES Égalité des sexes et équité sociale
FAE Facilité africaine de l'eau
FPPI Fonds Spécial pour la préparation des projets d'infrastructure
GIRE Gestion intégrée des ressources en eau
GRET Gestion des ressources en eau transfrontalières
IAEAR Initiative pour l'alimentation en eau et l'assainissement en milieu rural
NDF Fonds nordique pour le développement
NEPAD Nouveau partenariat pour le développement de l'Afrique
NWRM Gestion des ressources en eau nationales
OMD Objectifs du millénaire pour le développement
ONEC Département de l’énergie, de l’environnement et du changement climatique
ONG Organisation non gouvernementale
ORPF Département des acquisitions et des services fiduciaires de la BAD
ORQR Département de l’assurance qualité et des résultats OSAN Département de l’agriculture de la BAD
OWAS Département de l'eau et de l'assainissement de la BAD PIDA Programme pour le développement des infrastructures en Afrique
PME Petites et moyennes entreprises
PMR Pays membre régional
PPF Mécanisme de financement de la préparation des projets
PPP Partenariats public-privé
RAP Rapport d'achèvement de projet
SADC Communauté de développement de l’Afrique australe
S&E Suivi et Évaluation
FACILITE AFRICAINE DE L'EAU PLAN DE TRAVAIL ET BUDGET 2015
ii
SYNTHÈSE
Ce document vise à présenter le Plan de travail et le Budget 2015 de la Facilité africaine de
l'eau (FAE) pour révision et approbation par le Conseil de direction de la FAE, avant
soumission au Conseil d'administration de la Banque africaine de développement pour
approbation, conformément aux procédures opérationnelles de la FAE. Il se compose de deux
grandes parties : (i) le Plan de travail 2015 qui décrit les Produits et Activités de la FAE,
ainsi que la façon dont la FAE gèrera ses opérations afin de produire les résultats ciblés sur le
plan du développement pour l'année ; et (ii) le Budget et le Financement, qui examine le
budget relatif à la dotation en effectifs et aux dépenses administratives, ainsi que le montant
total des besoins en financement et les besoins en financement spécifiques devant être
alimentés par le Fonds spécial de la FAE.
Le Plan de travail est conforme à la quatrième année du Plan stratégique de la FAE 2012-
2016. En 2015, les principes directeurs et activités prioritaires seront les suivants :
La mobilisation de ressources : Bien que la FAE dispose de fonds suffisants pour respecter les engagements dédiés aux projets et les dépenses administratives prévus
pour 2015, les fonds seront probablement insuffisants en 2016. Grâce à l'appui de
l'AMCOW et de la Banque, la GAE continuera à mettre l'accent sur les activités de
mobilisation de ressources en 2015 afin de garantir la continuité des opérations pour
les trois prochaines années (c.-à-d. jusqu'à la fin de 2017).
Les opérations : Les activités prévues incluent :
o Le développement d’une réserve de projets de préparation à partir des propositions soumises en réponse à l'Appel à propositions pour la
« Préparation de programmes et de projets de développement des ressources
en eau résilient au changement climatique », qui s'est clôturé le 14 novembre
2014.
o L’assurance de la qualité à l'entrée dans le développement de nouveaux projets, ainsi que la qualité au cours de la mise en œuvre des projets en cours ;
et l’intégration de l'égalité des sexes, de l’équité sociale et du changement
climatique dans les opérations de la FAE.
o L’assurance du lancement et de la mise en œuvre, de manière efficace et opportune, des projets, en accélérant les décaissements.
o L’amélioration de la performance opérationnelle de la FAE et la réalisation d’un examen stratégique de la FAE comme base pour la révision du Plan
stratégique en 2016.
Les savoirs : La Facilité continuera à mettre l'accent sur la documentation et la diffusion des résultats et savoirs découlant des opérations de la FAE, et à développer
des partenariats stratégiques avec des institutions et réseaux générant des savoirs
associés au secteur de l'eau.
Les ressources humaines : La FAE s'appuiera sur la réussite de l'année passée quant à la rétention du personnel de projet, et continuera à renforcer les ressources humaines
et l'appui institutionnel fourni par la BAD afin de garantir une capacité adéquate à
mettre le Plan de travail en œuvre.
FACILITE AFRICAINE DE L'EAU PLAN DE TRAVAIL ET BUDGET 2015
iii
Les communications : La FAE continuera à porter son attention sur l'amélioration des communications, de la visibilité et des activités de diffusion de l'information. La
Facilité étendra sa présence en ligne par une utilisation renforcée des outils des
médias sociaux, et participera aux grands évènements internationaux sur l'eau.
Les partenariats : La FAE continuera à collaborer avec l'AMCOW et autres partenaires au développement afin de mieux coordonner et harmoniser ses activités,
ainsi qu’à promouvoir les partenariats associés au projet afin de générer un
cofinancement et de mobiliser des investissements consécutifs.
Les Principales hypothèses en termes de cibles et de planification du Plan de travail de 2015
sont notamment les suivantes :
Des décaissements de 15 millions d'euros.
De nouveaux engagements dédiés aux projets à hauteur de 20 millions d'euros, ce qui correspond à l'approbation de 15 projets environ.
Un budget administratif de 3,914 millions d'euros, dont 1,974 millions d'euros sera issu du Fonds en fiducie de la FAE.
La réalisation de la conclusion fiduciaire de 20 projets achevés.
Un personnel de 15 employés, incluant 9 chargés de projet. Deux consultants de long-terme seront recrutés, l’un contre le poste vacant du Chargé de la gestion du
portefeuille et l’autre contre le poste déjà approuvé du Chargé des opérations et
politique de l’eau.
La mobilisation d'au moins 35 millions d'euros pour assurer la continuité des opérations jusqu'à la fin de 2017.
Le Conseil de direction de la FAE est invité à prendre note du Plan de travail et du Budget
2015 et à le valider en vue de sa soumission au Conseil d'administration de la Banque
africaine de développement, notamment : (i) le budget des dépenses administratives de la
FAE, pour un montant n'excédant pas 1 974 000 €, provenant des ressources du Fonds spécial
de la FAE.
FACILITE AFRICAINE DE L'EAU PLAN DE TRAVAIL ET BUDGET 2015
1
1 INTRODUCTION
1.1 CONTEXTE 1.1.1 Ce Plan de travail et Budget présente le programme opérationnel de la Facilité
africaine de l'eau (FAE) pour 2015, ainsi que les activités opérationnelles et de soutien qui
viennent en complément des opérations. Il présente également un budget détaillé pour
financer les coûts de dotation en personnel et les dépenses administratives nécessaires à
l'exécution du Plan de travail 2015. Un aperçu général de la FAE et du Plan stratégique 2012-
2016 est fourni à l'annexe A.
1.1.2 Conformément aux procédures opérationnelles de la FAE, le projet de budget de la
FAE doit être soumis à l'approbation du Conseil d'administration de la Banque africaine de
développement (BAD) après avoir été entériné par le Conseil de direction (CD) de la FAE1.
À cet égard, le projet de Plan de travail et de Budget 2015 est soumis à l'examen du Conseil
de direction pour validation lors de son assemblée annuelle les 28 et 29 novembre 2014 à
Tunis. Les remarques et observations seront prises en compte dans la version finale, qui sera
soumise à l'approbation du Conseil d'administration de la BAD.
1.2 LES PRIORITES STRATEGIQUES POUR 2015
1.2.1 Le Plan de travail 2015 est conforme à la quatrième année du Plan stratégique 2012-
2016 de la FAE, qui définit l'axe stratégique de la FAE pour lui permettre d'être mieux à
même de résoudre les principaux problèmes entravant la réalisation de progrès dans le secteur
de l'eau, à savoir les investissements dans les infrastructures, le renforcement des institutions,
ainsi que l'utilisation effective des connaissances. Le Plan stratégique a été élaboré afin de
mobiliser davantage de ressources en faveur de la réalisation de la Vision africaine de l'eau,
de mieux cibler et d'accroître l'impact des investissements de la FAE.
1.2.2 Le Plan stratégique 2012-2016 se fonde sur l'objectif global consistant à mobiliser des
investissements au moyen de trois priorités stratégiques :
Élaborer des projets d'investissement attirant des investissements subséquents (60 % du budget), et tester des technologies/approches innovantes susceptibles de mener à
une adoption généralisée (10 % du budget) ;
Améliorer la gouvernance de l'eau afin de créer un environnement favorable à des investissements efficaces et durables, en augmentant la capacité des pays africains et
des organisations régionales à régir les ressources en eau conformément aux principes
de GIRE et aux accords de coopération (15 % du budget) ;
Promouvoir le savoir sur l'eau pour la préparation de projets viables et d'une gouvernance éclairée menant à des investissements efficaces et durables, en
augmentant la capacité de prise de décisions informée pour guider la planification et
la mise en œuvre du développement du secteur de l'eau (15 % du budget).
1.2.3 La FAE renforcera également ses propres fonctions d'appui fondamentales,
notamment l'amélioration du cycle de projet, la gestion du savoir et les communications, et
1 Le PT&B a été examiné et entériné le 18 novembre 2014 par l'OSC (Comité de surveillance).
FACILITE AFRICAINE DE L'EAU PLAN DE TRAVAIL ET BUDGET 2015
2
assurera l'affectation d'un personnel et de consultants adéquats afin de gérer efficacement sa
réserve de projets et son portefeuille.
1.3 LES PROGRES ET LA PERFORMANCE EN 2014
1.3.1 Cette section donne un aperçu des activités entreprises et des résultats obtenus par la
FAE en 2014. Elle examine également les principaux défis qui se posent actuellement, pour
lesquels des mesures d'atténuation ont été proposées dans ce Plan de travail.
1.3.2 Demandes de projet : Au 30 septembre 2014, 64 demandes ont été reçues et
examinées. Sur ce nombre, seulement trois propositions de projet, deux se rapportant à la
préparation de projets bancables et un à la gouvernance de l'eau, ont été placés dans le
réservoir pour une évaluation éventuelle en 2015. Les efforts actuellement entrepris pour
recevoir davantage de propositions pertinentes, comme par le biais de l'Appel à propositions
pour la préparation de projets bancables, devraient permettre d'augmenter significativement le
nombre de demandes parfaitement alignées sur les priorités stratégiques de la FAE.
1.3.3 L’approbation de projets : Quatre projets ont été approuvés au 30 septembre 2014
(deux projets de préparation bénéficiant de subventions totalisant 4,99 millions d'euros, et
deux petits investissements stratégiques bénéficiant de subventions totalisant 2,54 millions
d'euros), correspondant à un total de 7,53 millions d'euros en nouveaux engagements. Cela
représentait 38 % de l'objectif de 2014, fixé à 20 millions d'euros. Quatre autres projets sont
en cours d'approbation cette année.
1.3.4 Les décaissements : Le total des décaissements en 2014 s'élevait à 6,57 millions
d'euros au 30 septembre ; ce qui représente 44 % de l'objectif annuel fixé à 15 millions
d'euros. Des décaissements additionnels d'un montant estimé à 5 millions d'euros devraient
être réalisés d'ici la fin de l'année, portant le taux de décaissement à 77 %. Afin d'augmenter
les taux de décaissements, la FAE a organisé deux ateliers de mise en œuvre de projets en
2014, couvrant la majorité des projets en cours, afin de sensibiliser les récipiendaires et les
agences maîtres d'œuvre aux règles et procédures de la Banque relatives à l’acquisition de
biens et services et à la gestion de projet, et donc d'améliorer leur capacité de mise en œuvre
des projets.
1.3.5 Les communications et la diffusion de l'information : La FAE a continué à
développer le contenu de son site Internet dont la conception a été complètement revue, et a
développé davantage sa présence en ligne avec l'ouverture de la page Facebook et du compte
Twitter de la FAE début 2014. Un certain nombre de publications de la FAE ont été
préparées, ainsi que des outils multimédias clés et des infographies produits, afin de
permettre un échange plus sophistiqué avec les parties prenantes. En 2014, la FAE a organisé
et/ou participé à nombreuses conférences et ateliers, notamment la Semaine africaine de l'eau
à Dakar, au Sénégal, et la Journée de l'Afrique lors de la Semaine mondiale de l'eau de
Stockholm.
1.3.6 La gestion des ressources humaines : Au 30 septembre, un total de 15 personnes
étaient employées à plein temps, moins que le total des effectifs prévu porté à 19, égal à celui
à la fin de 2013. Cela s'explique par la politique de gel des recrutements adoptée par la
Banque. Vingt consultants ont été recrutés au cours de l'année 2014 afin de combler le
manque et de fournir des contributions spécialisées.
FACILITE AFRICAINE DE L'EAU PLAN DE TRAVAIL ET BUDGET 2015
3
1.3.7 La gestion financière : En septembre 2014, le total des contributions reçues par le
Fonds spécial de la FAE s'élevait à 151,4 millions d'euros, y compris les intérêts perçus qui
s'élevaient à 3,5 millions d'euros. Les transferts nets reçus au cours de l'année s'élevaient à 9,8
millions d'euros Le total des engagements dédiés aux projets et relatifs à l'administration
s'élevait à 123 millions d'euros, dont 4,5 millions d'euros pour trois subventions approuvées
en 2014, soit un solde non engagé de 31,1 millions d'euros.
1.3.8 Les audits de projet : De bons progrès ont été réalisés en matière d'audits à mi-
parcours et à la fin des projets : sur les 57 audits commandés à ce jour, 44 ont été réalisés et
les autres sont en cours. Actuellement, la FAE recrute aussi des auditeurs pour 22 projets,
dont 16 pour lesquels l'audit final est prévu en 2014/2015, les six autres devant faire l'objet
d'audits à mi-parcours.
1.3.9 La mobilisation des ressources : La FAE a accueilli le Fonds nordique pour le
développement (NDF), qui est sur le point de devenir le 16e membre de la Facilité en 2014,
avec un engagement de 6 millions d'euros affecté au Fonds pour l'eau de la FAE. Cependant,
malgré d'importants efforts, la reconstitution du Fonds de la FAE auprès d'autres bailleurs a
été difficile à obtenir. Les estimation actuelles concernant les besoins en ressources pour les
trois prochaines années (c.-à-d. jusqu'à la fin de 2017) s'élèvent à 66 millions d'euros environ,
dont 35 millions d'euros doivent encore être obtenus pour financer les opérations de la FAE.
Il est urgent de mobiliser des ressources supplémentaires pour assurer la continuité des
opérations.
1.3.10 Résumé : L'année 2014 a été une année difficile pour la FAE au vu des importants
efforts à l'échelle de la Banque associés au retour du siège de la BAD à Abidjan. Les activités
de la FAE en ont été affectées, tel que l'indique les niveaux de décaissements et
d'approbations de projets quelque peu inférieurs à ce qui était prévu. Cependant, la FAE a
saisi cette opportunité pour préparer la base en vue d’assurer une meilleure performance
opérationnelle au cours du dernier trimestre de l'année et en 2015, grâce à des activités telles
que l'atelier de retraite organisé en juin afin de discuter des moyens d'améliorer l'efficacité.
La FAE s'est également attachée à nettoyer son portefeuille de projets en clôturant beaucoup
plus de projets. La situation du personnel permanent a été stabilisée, aucun départ n'ayant été
à déplorer cette année malgré le déménagement à Abidjan, et la FAE prévoit de recruter le
personnel supplémentaire nécessaire dès que le gel des recrutements au sein de la Banque
sera levé. Des progrès ont été réalisés en termes de mobilisation des ressources, le Fonds
nordique pour le développement s'engageant à devenir le 16e membre du Fonds pour l'eau de
la FAE, et l'Autriche promettant une contribution supplémentaire d'ici la fin de 2014, bien
que ces contributions soient très en deçà des besoins. A ce sujet, d'importants efforts ont été
consacrés à la négociation et au développement de l'Appel à propositions initié conjointement
avec le NDF pour la Préparation des projets de développement des ressources en eau résilient
au changement climatique, appel qui a été lancé en septembre.
1.3.11 Si la FAE progresse dans la mise en œuvre de son Plan stratégique 2012-2016, elle
reste confrontée à quelques défis majeurs, notamment l’amélioration du taux de mise en
œuvre des projets et des décaissements associés, le développement du réservoir de projets
pertinents ayant trait à la priorité stratégique fondamentale de la FAE qu'est la préparation de
projets bancables, l’atteinte d’un effectif de 19 employés présentant la bonne combinaison de
compétences, et l’obtention des financements supplémentaires nécessaires pour assurer la
continuité des opérations de la FAE en 2016 et au-delà.
FACILITE AFRICAINE DE L'EAU PLAN DE TRAVAIL ET BUDGET 2015
4
1.4 LA STRUCTURE DU PLAN DE TRAVAIL
1.4.1 Le Plan de travail est structuré autour du nouveau Cadre fondé sur les résultats de la
FAE pour 2012-2016 (voir annexe B), qui définit quatre niveaux de résultats se rapportant
aux étapes permettant de transformer les contributions de la FAE en résultats.
Niveaux 1 et 2 : Production de résultats en termes de développement Niveau 1 Impacts - contribution de la FAE à la Vision africaine de l'eau et Niveau 2 Effects -
Principaux résultats produits par les projets de la FAE achevés.
Niveau 3 : Produits. Efficacité opérationnelle : L'évaluation des nouvelles opérations dans les principaux domaines d'intervention définis dans le Plan stratégique 2012-
2016 : la préparation de projets bancables, les petits investissements stratégiques, la
gouvernance de l'eau et le savoir sur l'eau.
Niveau 4 : Activités. Efficacité des opérations de la FAE : Assurer la qualité des projets à l'entrée, au cours de la mise en œuvre et à la sortie ; améliorer la mise en
œuvre des projets et les décaissements ; intégrer l'égalité des sexes, l’équité sociale,
l'environnement et le changement climatique aux opérations de la FAE ; affiner les
procédures opérationnelles et la gestion du savoir ; gérer efficacement les partenariats,
la coordination avec l'AMCOW, les communications, la diffusion de l'information, les
ressources humaines, les finances et la mobilisation de ressources.
1.4.2 En tant que Plan de travail opérationnel, il se concentre sur le Niveau 3 Produits et le
Niveau 4 Activités, qui, au fil du temps, contribueront aux résultats au niveau des effets
(niveau 2) et influenceront les résultats au niveau des impacts (niveau 1).
1.4.3 Le Plan de travail et de budget de la FAE se compose d'un rapport principal constitué
de sept sections et de trois annexes présentant des informations détaillées qui viennent étayer
le rapport. La Section 1 fournit une brève introduction sur l'objectif du document, les priorités
stratégiques et les principes directeurs qui façonnent la priorité opérationnelle et les objectifs
pour 2015. Le Plan de travail est présenté dans la 1ère
Partie : Sections 2 et 3, où toutes les
activités associées aux projets et activités organisationnelles devant être entreprises en 2015
sont décrites. La 2ème
Partie : Sections 4 à 6, présente le projet de Budget pour les dépenses
liées aux employés et à l'administration et visant à mettre en œuvre le Plan de travail,
parallèlement aux besoins de financement pour 2015 et aux décaissements anticipés. Les
principales conclusions et recommandations sont résumées dans la Section 7.
1.5 LA MESURE DES RESULTATS 1.5.1 Suite à des conseils fournis par le Conseil de direction lors de la réunion du CD de
2013 à Harare, la FAE a révisé son Cadre des résultats, tel qu’il apparaît à l’Annexe B. Ces
changements sont présentés comme une proposition soumise à l’examen du Conseil de
direction.
1.5.2 La principale révision est l'incorporation de nouveaux indicateurs du niveau d'impact
proposés se rapportant aux résultats en aval produits par les projets de suivi, qui sont
directement attribuables aux études de préparation financées par la FAE et au déploiement
des projets d'investissement à petite échelle. Ces impacts ont trait aux montants des
financements obtenus pour la mise en œuvre des projets de suivi, le nombre réel et prévu des
bénéficiaires de ces projets, et l'infrastructure qui sera réalisée.
FACILITE AFRICAINE DE L'EAU PLAN DE TRAVAIL ET BUDGET 2015
5
1.5.3 Par ailleurs, de nouveaux indicateurs sont proposés aux niveaux Effet, Produit et
Activité, et la formulation a été revue pour certains des indicateurs existants. Les cibles ont
été fournies pour les nouveaux indicateurs ou mises à jour pour les indicateurs révisées.
1.5.4 Pour donner une meilleure idée de ce que les nouveaux indicateurs présenteront, les
résultats obtenus ont été fournis pour certains d'entre eux, en particulier au niveau de l'impact.
Cependant, il convient de réaliser qu'il s'agit d'un travail en cours. Selon les conseils du
Conseil de direction, le Cadre des résultats fera l’objet d’une révision plus approfondie et
tous les résultats seront compilés afin de les inclure au Rapport annuel 2014.
FACILITE AFRICAINE DE L'EAU PLAN DE TRAVAIL ET BUDGET 2015
6
1ERE
PARTIE : PLAN DE TRAVAIL 2015
2 LES PRODUITS. EFFICACITÉ DES OPÉRATIONS DE LA FAE
2.1 LES NOUVEAUX ENGAGEMENTS DEDIES AUX PROJETS
2.1.1 En 2015, la FAE continuera à appuyer l'identification et l'évaluation de nouveaux
projets conformément au Plan stratégique 2012-2016. Les principes directeurs pour les
Produits associés aux projets en 2015 sont les suivants :
La FAE se fixera comme objectif de parvenir à 20 millions d'euros de nouveaux engagements dédiés aux projets, les allocations budgétaires comptant au nombre des
priorités stratégiques guidées par le Plan stratégique étant les suivantes : 60 % à la
préparation de projets bancables, 10 % aux petits investissements stratégiques, 15 % à
la gouvernance de l'eau et 15 % au savoir sur l'eau, selon, dans la mesure du possible,
les propositions reçues. La FAE restera un programme dont l'objectif est de répondre
à la demande.
La Facilité vise à approuver jusqu'à 15 nouveaux projets en 2015, un niveau jugé possible étant donné que les neuf projets proposés en réserve sont déjà en cours
d'évaluation et que l'Appel à propositions sur le changement climatique devrait
générer quelques projets innovants intéressants (voir ci-dessous). Le nombre réel de
projets dépendra de la taille des budgets des projets.
Pour étoffer le réservoir de projets de Préparation de projets bancables, la FAE traitera rapidement les propositions reçues en réponse à l'Appel à propositions pour la
« Préparation de programmes et projets de développement des ressources d'eau
résilient au changement climatique », qui s'est clôturé le 14 novembre 2014. Il est
prévu que cela aboutira à huit nouveaux projets ou plus dans le réservoir, en vue de
leur révision et approbation en 2015 et 2016. De plus, la FAE répondra rapidement
aux nouvelles propositions de préparation de projets reçues, ou réalignera si possible
les propositions potentiellement intéressantes sur une préparation de projet, dans le
cadre des échanges habituels avec les candidats. La Facilité réalisera aussi des
missions d'identification afin de faciliter des propositions de préparation de projets
supplémentaires, si nécessaire.
2.12 L'évaluation de 15 nouveaux projets, parallèlement à la supervision de 42 projets
actifs et la clôture de 20 projets, est jugée faisable en 2015. Cela se justifie par le fait que la
FAE a atteint un niveau similaire de performance en 2013 avec un nombre d'employés
quasiment similaire.
3 LES ACTIVITÉS. EFFICIENCE DES OPÉRATIONS DE LA FAE
3.1 LA GESTION DU PORTEFEUILLE
3.1.1 La qualité à l'entrée : La FAE continuera à mettre l'accent sur la qualité des projets
par les moyens suivants : la poursuite de l'utilisation des processus de sélection pour s'assurer
que seuls les projets vraiment pertinents sont sélectionnés à des fins d’évaluation ; un
meilleur examen interne des projets afin de s'assurer que ces derniers répondent parfaitement
au nouvel alignement stratégique et sont conçus pour être innovants ; et la prise en
FACILITE AFRICAINE DE L'EAU PLAN DE TRAVAIL ET BUDGET 2015
7
considération systématique des questions d'égalité des sexes, d’équité sociale,
d'environnement et de changement climatique.
3.1.2 La mise en œuvre des projets et les décaissements : La FAE prendra des mesures
appropriées pour améliorer la mise en œuvre et augmenter les niveaux de décaissement. Cela
impliquera un appui accru à la mise en œuvre des projets, notamment pour les projets en
difficulté et les projets complexes, grâce à des missions de supervision et à un suivi de la
performance, en accordant une attention particulière aux problèmes liés aux décaissements.
La FAE accordera davantage d'attention à la qualité des livrables des projets, rationalisera les
procédures d'audit des projets et annulera certains projets, si nécessaire, afin de libérer le
portefeuille des projets trop anciens.
3.1.3 La supervision et la clôture des projets : Avec jusqu'à 15 nouveaux projets et les 20
projets devant être achevés au cours de l'année 2015, le portefeuille actif devrait diminuer de
42 projets à la fin du mois de septembre 2014 (Annexe C) et à 37 à la fin de 2015. Chacun de
ces projets devra faire l’objet d’une mission de supervision ou de lancement au moins au
cours de l'année. La FAE prévoit aussi de clôturer environ 20 autres projets en 2015 (la
conclusion fiduciaire d'un projet après son achèvement requiert la soumission d'un RAP de la
FAE, un audit final et la clôture du Compte spécial). Ces activités de supervision et de clôture
requièrent un temps de travail et des coûts administratifs considérables, ainsi que la
participation active des bureaux de terrain et des départements de la BAD.
3.1.4 L’intégration du changement climatique : La FAE prendra des mesures
supplémentaires en 2015 pour intégrer les considérations liées au changement climatique aux
nouveaux projets. Cette intégration se fondera sur les dispositions entérinées dans les
directives sur le changement climatique de la FAE, les procédures de la FAE et la politique et
les procédures de la Banque en matière d'environnement et de changement climatique (telles
que le Système de sauvegardes climatiques et le Suivi des finances du climat). Les
principales activités liées au changement climatique de la FAE seront notamment : (i)
l'évaluation de 8 à 10 projets issus de l'Appel à propositions dédié à la « Préparation de
programmes et projets de développement et de gestion des ressources en eau résilients au
changement climatique » ; (ii) des comptes rendus rigoureux sur le financement dédié au
climat ; et (iii) la finalisation des Directives de la FAE pour intégrer le changement
climatique aux opérations, parallèlement à l'élaboration d'un plan d'action de la FAE sur le
changement climatique.
3.1.5 Les États fragiles sont les bénéficiaires visés d'environ un tiers des ressources de la
FAE, conformément à son mandat consistant à appuyer tous les pays africains de manière
équilibrée (les États fragiles comptent environ 18 des 54 PMR sur le continent). Les projets
en réserve concernent quatre États fragiles (la République démocratique du Congo,
Madagascar, la Sierra Leone et le Zimbabwe). La FAE continuera à accorder une attention
aux États fragiles en 2015 afin de renforcer son réservoir de projets dans ces pays. Par
exemple, comme ils disposent souvent d'une capacité limitée pour identifier et préparer des
projets, la FAE pourrait réaliser des missions visant à les aider dans l'identification et la
préparation de projets.
3.1.6 Compte rendu : La FAE préparera un Rapport de progression (au 30 septembre) et un
Rapport annuel 2015 (en mars 2016). Il s’agit là des principaux outils de compte-rendu des
résultats de la FAE, lui permettant de respecter son engagement de gestion visant à obtenir
des résultats et à améliorer son obligation de rendre compte au Conseil de direction de la
FACILITE AFRICAINE DE L'EAU PLAN DE TRAVAIL ET BUDGET 2015
8
FAE, à la BAD, aux parties prenantes et au public dans son ensemble. La FAE présentera
également un Plan de travail et de Budget pour 2016 au Conseil d'administration de la BAD
pour approbation, une fois entériné par son Conseil de direction. Une mise à jour semestrielle
fournira en outre un aperçu de la performance de la FAE en milieu d'année.
3.2 EXAMEN STRATEGIQUE
3.2.1 La FAE prévoit de réaliser une évaluation détaillée de la mise en œuvre de son Plan
stratégique 2012-2016. Ce plan inclura un examen de la pertinence de la FAE dans le
contexte des besoins actuels de l'Afrique en matière de développement et de gestion de ses
ressources en eau, et l'architecture en évolution de l'appui fourni par les organismes publics
aux niveaux national/régional et la foule de partenaires au développement.
3.2.2 L'Examen stratégique évaluera et définira en particulier la façon dont la FAE peut
renforcer davantage son rôle actuel de Mécanisme de financement de la préparation des
projets (PPF) afin d’en permettre la pleine intégration au paysage en évolution rapide du
développement de l'infrastructure en Afrique, tel que le nouveau Fonds Africa 50 de la BAD
ou le nouveau Fonds mondial d'infrastructures. L'Examen permettra aussi d'étudier la façon
dont la FAE peut mieux coordonner ses activités et s'associer aux nombreux PPF opérant
actuellement en Afrique. L'examen permettra d'évaluer la façon dont la FAE peut renforcer
significativement son rôle de catalyseur dans l'obtention d'une participation du secteur privé
au développement des infrastructures liées à l'eau, et à la fourniture de services d'eau et
d'assainissement, en travaillant par exemple en partenariat avec le département du secteur
privé de la Banque et des PMR à identifier et préparer des projets de PPP.
3.2.3 L'examen permettra aussi d'évaluer la façon dont la FAE peut renforcer son mandat
consistant à mobiliser des financements en faveur du développement des ressources en eau de
l'Afrique. Cela pourrait inclure une participation de la FAE aux mécanismes de financement
des projets liés à l'eau, tels que des garanties d'investissements ou des crédits renouvelables,
capitaux à risque et prises de participation, les prêts à des intermédiaires financiers pour
soutenir les PME, ou l'identification de mécanismes visant à soutenir la fourniture de services
d'eau et d'assainissement par les entreprises sociales, etc. Étant donné qu'il s'agit d'une
direction totalement nouvelle pour la FAE, l'identification d'opportunités de partenariats
possibles avec des organisations expérimentées du secteur financier constituera un volet clé
du processus d'Examen.
3.2.4 L'examen stratégique débouchera sur un ensemble clair de recommandations qui
seront présentées au Conseil de direction en 2016 pour examen, recommandations qui
formeront la base de la préparation du prochain Plan stratégique quinquennal 2015-2021.
3.3 LA GESTION DU SAVOIR
3.3.1 En 2015, la FAE consacrera davantage de temps et de ressources à l'amélioration de la
gestion du savoir afin de pouvoir adopter les meilleures pratiques et saisir les leçons tirées et,
ainsi, mieux soutenir ses clients, gagner en efficacité et faire progresser les connaissances
dans le secteur. La documentation et la diffusion systématiques des résultats et des
renseignements émanant des opérations de la FAE permettront de créer une base solide sur
laquelle s'appuyer.
FACILITE AFRICAINE DE L'EAU PLAN DE TRAVAIL ET BUDGET 2015
9
3.3.2 La FAE organisera un atelier sur l'assainissement afin de diffuser le savoir acquis au
cours des projets d'assainissement, ainsi qu’un atelier sur la Gestion intégrée de l'eau en zone
urbaine pour familiariser le personnel de la FAE et former les décideurs de haut rang à cette
approche. La FAE réalisera également une étude sur Les impacts des investissements de la
FAE dans le secteur de l'eau sur la croissance inclusive et verte, qui visera à analyser le rôle
stratégique de la FAE dans la promotion d'une approche de GIRE à la sécurité de l'eau et à
l'adaptation au changement climatique/l'atténuation de ses effets, et à analyser la possibilité
de prendre la tête du processus de développement d'un agenda en faveur de la croissance
verte en Afrique.
3.4 LES PARTENARIATS
3.4.1 La FAE continuera à collaborer pleinement avec d'autres partenaires au
développement afin d'aligner leurs efforts respectifs en vue de traiter les priorités du secteur
de l'eau en Afrique. À cet égard, la FAE continuera à travailler en étroite collaboration avec
le Conseil des ministres africains de l'eau (AMCOW) afin d'harmoniser les activités de FAE
et les initiatives stratégiques associées.
3.4.2 La FAE s'appuiera aussi sur sa contribution au programme PIDA du Nepad, en restant
très impliquée dans les efforts consultatifs intenses visant à définir le Plan d'action prioritaire
jusqu'en 2020, en défendant la préparation de quelques-uns des projets liés à l'eau, et en
collaborant avec le FPPI-Nepad et d'autres partenaires en vue de réaliser conjointement leur
préparation et d’en assurer le cofinancement
3.4.3 Dans ses opérations basées sur des projets, la FAE continuera à promouvoir les
partenariats en amont et en aval avec les donateurs, le secteur privé, la société civile, etc., à
générer un cofinancement, à mobiliser des investissements subséquents, et à renforcer la
gestion et la mise en œuvre de projets.
3.4.4 Pour intensifier ses efforts en matière de gestion du savoir, la Facilité développera
également de nouveaux partenariats stratégiques avec des institutions et des réseaux
produisant des savoirs associés au secteur de l'eau, tels que l'International Water Management
Institute (IWMI), le Water Resources Group (WRG), le Partenariat mondial de l'eau (GWP),
la Water Research Commission (WRC) sud-africaine et le Climate and Development
Knowledge Network (CDKN).
3.4.5 La FAE continuera à bénéficier d'un appui opérationnel de la part de la BAD dans des
domaines spécialisés tels que l’acquisition de biens et services, le droit, le contrôle financier
et la traduction afin de pouvoir appuyer les opérations de la FAE. La FAE restera en contact
avec le personnel détaché de la BAD dans ses bureaux de terrain et ses Centres de ressources
régionaux afin d'asseoir sa présence régionale.
3.4.6 La FAE partagera également certaines activités associées à l'évaluation et à la
supervision des projets avec d'autres membres du personnel opérationnel de la Banque,
comme le Département de l'agriculture et de l'agroalimentaire et le Département de l'eau et de
l'assainissement s’il y a lieu. La FAE cherchera également à bénéficier d'opportunités de
cofinancement et à développer les projets en collaboration avec d'autres facilités de
préparation de projets au sein de la Banque et hébergées par la Banque, telles que le FPPI-
NEPAD, la Facilité africaine de soutien juridique (ALSF), le Fonds d'investissement
FACILITE AFRICAINE DE L'EAU PLAN DE TRAVAIL ET BUDGET 2015
10
climatique (FIC), le Fonds d'assistance technique pour les pays à revenu intermédiaire (PRI),
le Département des États fragiles (ORFS) et le Fonds forestier du bassin du Congo (FFBC).
FACILITE AFRICAINE DE L'EAU PLAN DE TRAVAIL ET BUDGET 2015
11
3.5 LES COMMUNICATIONS ET LA DIFFUSION DE L'INFORMATION
3.5.1 Pour améliorer sa visibilité et sa transparence, augmenter la diffusion des
informations, renforcer les partenariats, gérer les risques relatifs à la réputation et faire
progresser ses objectifs, la FAE continuera d'améliorer ses communications conformément à
sa stratégie de communications, en collaboration avec le Département des communications de
la BAD et l'AMCOW. La FAE continuera plus spécifiquement à mettre à jour et moderniser
le site Internet qu'elle a finalisé en 2013 et lancé début 2014, en coordonnant les affichages et
annonces avec les publications sur Facebook, LinkedIn, YouTube, Twitter, son bulletin
d'information électronique et son blog. En 2015, la création d’une animation sur la FAE est
prévue afin d'améliorer la compréhension de ce qu'est la FAE et de ce qu'elle fait et, à long
terme, de continuer à chercher à atteindre le plus haut niveau de sophistication afin que la
FAE continue à assurer des normes de communication de niveau international.
3.5.2 Le 25 mars 2015 marquera le 10ème
anniversaire de la Facilité africaine de l'eau. La
FAE organisera un évènement entre mai et juin pour célébrer l'occasion, en collaboration
avec l'AMCOW et la BAD. La FAE prévoit d'organiser un évènement spécial d'une journée
qui devrait réunir ses membres fondateurs, l'AMCOW, les membres du Conseil de direction
de la FAE, les bailleurs, la Direction de la BAD et autres acteurs majeurs afin de marquer la
journée par une célébration formelle au cours de laquelle une revue rétrospective de la FAE
sera présentée.
3.5.3 La FAE continuera à participer à un certain nombre d'évènements internationaux de
premier plan, notamment l'AfricaSan de l'AMCOW, les Assemblées annuelles de la BAD, la
10e Assemblée générale de l'AMCOW et la Semaine mondiale de l'eau de Stockholm. De
plus, la FAE continuera à prendre part à des activités de diffusion de l'information aux
médias à des fins d'approbation et de signature de projets, de tables rondes des bailleurs et
autres événements d'intérêt public. La FAE continuera également à documenter les projets et
événements d'importance au moyen de photos et de vidéos, mises actuellement à disposition
sur son site internet. La FAE prévoit aussi de lancer une publication sur le changement
climatique/la croissance verte, accompagnée de quelques études de cas, probablement en
partenariat avec l'organisation coréenne K-Water.
3.6 LA GESTION DES RESSOURCES HUMAINES
3.6.1 La FAE prévoit d’avoir 15 employés à la fin de 2015, dont 11 spécialistes (9 Chargés
de projet et 2 chargés des services de soutien), deux employés administratifs, un
coordonnateur et un directeur. Un résumé des plans de dotation en personnel pour 2015 par
source de financement est fourni au Tableau 3.1. Conformément aux directives de la Banque
pendant la période de gel des recrutements, la FAE prévoit de recruter deux consultants long
terme pour couvrir les postes actuellement vacants. Ceux-ci consistent en (i) un consultant
pour la gestion du portefeuille pour remplacer le Chargé du portefeuille de la FAE qui a
démissionné en 2012; et (ii) d'un consultant expert en changement climatique contre le poste
déjà approuvé du Chargé des opérations et politique de l'eau qui soutiendra la Facilité dans la
gestion de l'appel à propositions. Le recrutement des postes précédemment approuvés
d'économiste des ressources en eau et de chargé de la gestion de l’eau à usage agricole ne
seront pas priorisés en 2015 en raison du gel des recrutements.
FACILITE AFRICAINE DE L'EAU PLAN DE TRAVAIL ET BUDGET 2015
12
Tableau 3.1 : Résumé des plans de dotation en personnel 2015, par source de
financement
Septembre
2014 Fin de 2015 Commentaires
Direction (financé par la BAD) 2 2 Spécialiste Financement de la BAD 5 5 5 gestionnaires
Financement de la FAE 4 4 2 gestionnaires, 2 employés
chargés du soutien AT financés par les bailleurs 2 2 2 gestionnaires Administration Financement de la BAD 2 2
TOTAL DES EFFECTIFS 15 15 9 gestionnaires, 2 employés
chargés du soutien
3.6.2 Parvenir à un effectif complet de 19 employés s'est révélé chose difficile pour la FAE
au cours des trois dernières années, le nombre d'employés fluctuant entre 14 et 15. Cela est en
partie dû à des difficultés de rétention du personnel financé par la FAE (la moitié des effectifs
de la FAE est financée par le Fonds spécial de la FAE), car les contrats proposés sont moins
intéressants que ceux offerts au personnel de la BAD. La mesure prise par la FAE de
demander à la Banque de couvrir les postes du personnel de projet de la FAE n'a pu être
poursuivie, car la Banque rationalise actuellement le nombre de ses employés. La solution à
l'écart entre les conditions d'emploi devra être recherchée dans le changement de politique
guidant la gestion des membres du personnel de projet. Malgré ces difficultés, la FAE a pu
retenir tous ses employés de projet en poste en 2014.
3.6.3 Pour répondre à la pénurie de personnel et conformément aux directives de la Banque
pendant la période de gel des recrutements, la FAE complètera ses effectifs internes par le
recours à des consultants de long terme, en fonction des besoins, afin d'occuper les postes
opérationnels approuvés dans l'attente du recrutement d'employés à plein temps (voir 3.6.1).
La FAE recrutera aussi des consultants à court terme en fonction des besoins afin de
compléter les compétences du personnel en place par les compétences spécialisées de ces
consultants.
3.6.4 Le déménagement à Abidjan a commencé en 2014 et progresse sans heurt. Le
déménagement du personnel de la FAE se fait progressivement, cinq employés étant déjà
installés à Abidjan et un à SARC-Prétoria en septembre 2014. Le départ de trois autres
employés est confirmé pour la fin de 2014, et celui de 2 autres employés est confirmé pour
2015. La relocalisation des deux assistants techniques est actuellement en cours de discussion
avec le management de la Banque, du fait de la fin de leurs contrats en 2015.
3.6.5 Pour soutenir les fonctions de soutien essentielles et permettre l'adoption de nouvelles
procédures opérationnelles, la FAE assurera le perfectionnement de son personnel
conformément à un plan de formation du personnel régulièrement mis à jour.
3.7 LA MOBILISATION DES RESSOURCES
3.7.1 La bonne pratique implique que la FAE dispose de fonds suffisants à disposition pour
soutenir les opérations sur la période à venir de trois ans au moins, et pour permettre en
FACILITE AFRICAINE DE L'EAU PLAN DE TRAVAIL ET BUDGET 2015
13
particulier à la FAE de réaliser les recrutements nécessaires afin de maintenir le niveau de ses
effectifs (cela constitue la base étayant l'Indicateur 4.6.4 présenté à l'Annexe B).
3.7.2 Pour 2015, des ressources financières adéquates sont à disposition pour financer le
Plan de travail 2015 proposé (voir analyse à la Section 4). Bien que les besoins en ressources
pour 2016 et 2017 doivent encore être clairement définis pour estimer les besoins en
financement, on peut supposer que les niveaux d'engagements dédiés aux projets et de
dépenses administratives prévus en 2015 s'appliqueront de façon similaire pour chacune de
ces deux années, s'élevant à environ 44 millions d'euros au total. Cependant, étant donné le
report de 9,15 millions d'euros à la fin de 2015 (Tableau 4.1), il est probable que la FAE soit
confrontée à une pénurie de fonds au deuxième trimestre de 2016, et qu'il soit nécessaire de
mobiliser environ 35 millions d'euros pour permettre à la FAE de poursuivre ses opérations
jusqu'à la fin de 2017.
3.7.3 En 2015, l'une des principales activités sera la mobilisation de ressources dans
l'objectif de soutenir les opérations jusqu'à la fin de 2017 et au-delà. Pour obtenir les 35
millions d'euros manquants, la FAE continuera à mettre en œuvre le Plan d'action pour la
mobilisation des ressources approuvé par le Conseil de direction de la FAE en 2010. Les
activités spécifiques devant être entreprises avec le soutien de l'AMCOW et de la BAD en
2015 afin de contenir de nouvelles contributions en faveur du Fonds de la FAE sont
notamment (i) la poursuite de la reconstitution des ressources par les bailleurs actuels tels que
l'Union européenne et le DFID, et (ii) la recherche de nouveaux partenaires, tels que les pays
africains qui ont exprimé un intérêt à apporter leur contribution au Fonds, comme l'Ouganda,
l'Angola, le Kenya et l'Afrique du Sud. La FAE étudie également des opportunités de
cofinancement de projets, par exemple auprès de divers fonds climatiques, au sein de la
Banque et à l'extérieur. Un certain nombre de missions de mobilisation des ressources seront
déployées pour engager les bailleurs actuels et/ou potentiels ; les principales destinations
seront les pays africains, européens et scandinaves.
3.8 LA GESTION DES RISQUES
3.8.1 Les principaux risques auxquels la FAE pourrait se trouver confrontée et susceptibles
de mettre en péril la réalisation du plan de travail 2015 sont les suivants :
La capacité de mise en œuvre de projet : La faible capacité des agences maîtres d'œuvre à entreprendre les projets financés par la FAE de manière efficace constitue
un risque significatif dans de nombreux pays et régions. Ce risque sera atténué en
évaluant soigneusement la capacité des agences maîtres d'œuvre au cours de la
préparation et de l'évaluation des projets, et en fournissant notamment un appui
adéquat aux subventions de la FAE lorsque cela s'avère approprié, en continuant à
organiser systématiquement des ateliers de lancement de projets, et en assurant le
suivi quant aux acquis des deux ateliers de mise en œuvre de projets spéciaux
organisés en 2014 et destinés au personnel des agences maîtres d'œuvre.
Les États fragiles : La FAE est mandatée pour soutenir tous les pays africains de la même manière ; ces pays incluent les 18 États fragiles que compte l’Afrique.
Cependant, étant donné la capacité à gérer les projets souvent très limitée des
récipiendaires et des agences maîtres d'œuvre dans les États fragiles, la FAE constate
qu'ils souffrent souvent de retards considérables dans la mise en œuvre. En
conséquence, de nombreux projets de la FAE dans les États fragiles sont classés dans
les annulations car ils sont en retard selon les indicateurs standard que la Banque
FACILITE AFRICAINE DE L'EAU PLAN DE TRAVAIL ET BUDGET 2015
14
utilise pour suivre la progression de la mise en œuvre de tous ses projets, quelles que
soient les capacités de mise en œuvre des projets. Ce risque sera atténué en
collaborant avec la Banque pour accepter des indicateurs spéciaux pour les projets de
la FAE situés dans des États fragiles. La FAE renforcera aussi ses mesures visant à
garantir une mise en œuvre plus efficace, au-delà de ce qui est indiqué dans le risque
susmentionné lié à la capacité de mise en œuvre du projet. Ainsi, la FAE renforcera
encore sa supervision de projets et son appui aux projets, et prendra des mesures pour
renforcer les capacités du récipiendaire en utilisant de manière régulière les fonds du
projet pour le personnel d'assistance technique, afin de soutenir les agences maîtres
d'œuvre. Dans certaines situations, la FAE assumera même la fonction d'Agence
maître d'œuvre pour la mise en œuvre de projets de préparation, comme elle le fait en
Somalie.
Les capacités opérationnelles et des ressources humaines : L'efficacité de la FAE dépend essentiellement de la qualité et de l'adéquation de ses ressources humaines.
Cependant, étant donné le gel des recrutements actuel au sein de la Banque, il existe
un risque de pénurie de personnel. Ce risque sera atténué par un partage des tâches
avec les Départements des opérations de la BAD et les bureaux de terrain, et le
recours à des consultants pour répondre aux besoins clairement définis.
La mobilisation de ressources : Étant donné le report prévu de 9,15 millions d'euros à la fin de 2015 (voir 4.2), la FAE prévoit un déficit de fonds au deuxième trimestre
2016. Il est urgent d'accélérer les efforts de mobilisation de ressources afin de
résoudre ce problème critique, et la FAE aura besoin de l'appui total de la BAD et de
l'AMCOW dans la mise en œuvre de son plan d'action de mobilisation des ressources.
2E PARTIE : BUDGET ET FINANCEMENT
4 LES BESOINS EN FINANCEMENT POUR 2015
4.1 La FAE prévoit d’approuver 15 nouveaux projets en 2015, pour un engagement total
prévu de 20 millions d’euros (voir section 2.1). De plus, la composante dépenses
administratives de la FAE s'élève à environ 1,46 million d'euros, et une dépense
supplémentaire de 0,51 million d'euros est requise pour couvrir les frais liés aux projets (voir
la section 6 pour le détail). Les besoins totaux du Fonds spécial de la FAE pour le
financement des programmes et les dépenses administratives s'élèvent ainsi à 21,97 millions
d'euros (Tableau 4.1).
FACILITE AFRICAINE DE L'EAU PLAN DE TRAVAIL ET BUDGET 2015
15
Tableau 4.1 : Résumé du financement pour le Plan de travail 2015 (en millions d'euros)
Description du financement Montants (en
millions
d'euros)
i) Besoins de financement Engagements dédiés aux projets 20,00 Dépenses administratives (financement de la FAE) 1,46 Dépenses liées aux projets (financement de la FAE) 0,51
TOTAL des besoins de financement de la FAE en 2015 21,97
ii) Fonds disponibles en 2015 Solde reporté de 2014
(1) 21,1 Contributions attendues 2015 10,0 Intérêts perçus 0,02
TOTAL des fonds disponibles en 2015 31,12 iii) Estimation du solde à reporter en 2016 9,15
(1) Cela représente le solde de 31,10 millions d'euros disponibles pour de nouveaux engagements au 30 septembre 2014, moins une estimation de 10 millions d'euros pour les nouveaux projets au cours du 4e
trimestre de 2014.
4.2 Des ressources financières adéquates sont disponibles pour financer le Plan de travail
2015 proposé. Le total des besoins de financement, qui s'élève à 21,97 millions d'euros, sera
couvert par le report d'environ 21,1 millions d'euros (solde de 31,10 millions d'euros
disponible en septembre, moins les engagements attendus au cours du 4e trimestre de 10
millions d'euros) de 2014 et 0,02 million d'euros d'intérêts perçus (Tableau 4.1), plus les
contributions supplémentaires prévues des bailleurs, d’un montant de 10 millions d'euros en
2015. À la fin de 2015, le solde qui sera reporté à 2016 s'élèvera à environ 9,15 millions
d'euros. Cette somme correspond à cinq mois de fonctionnement environ (en supposant que
les besoins de financement totaux en 2016 seront similaires au Budget 2015 de 21,97 millions
d'euros proposé), soulignant encore une fois l'urgence de la mobilisation de ressources
supplémentaires.
5 LES DÉCAISSEMENTS PRÉVUS EN 2015
5.1 La FAE prévoit de décaisser 15 millions d'euros en 2015, sur la base d'une évaluation
des décaissements attendus projet par projet. Ce montant représente une faible augmentation
par rapport aux 11,74 millions d'euros décaissés en 2013 et est comparable au montant
budgétisé en 2014 (décaissement réel en septembre de 6,56 millions d'euros). En utilisant ces
données, deux types de taux de décaissement différents seront rapportés :
i. Le ratio du « Montant total décaissé » sur le « Total des décaissements prévus ». Ce rapport montre comment les projets en cours ont progressé au cours de l'année, et est
le principal ratio utilisé par la FAE ces dernières années. L'objectif pour 2015 est de
100 % (contre 44 % en septembre 2014, 82 % en 2013 et 80 % en 2012).
ii. Le ratio du « Montant total décaissé au cours de l'année » sur le « Solde non décaissé des projets en cours à la fin de 2014 ». Il s'agit du taux de décaissement utilisé par la
BAD, qui dresse un autre tableau de la progression des projets en cours. Pour 2015, le
taux de décaissement de la FAE visé est de 39,9 % (contre 16,7 % en septembre 2014,
34,5 % en 2013 et 34 % en 2012).
FACILITE AFRICAINE DE L'EAU PLAN DE TRAVAIL ET BUDGET 2015
16
5.2 L'estimation du solde de caisse disponible à la fin de 2015 s'élève à 64 millions
d'euros (Tableau 5.1). Ces informations ont été demandées par les bailleurs de la FAE car
elles indiquent le montant total du financement qui n'a pas encore été décaissé dans des
projets ou des frais administratifs.
Tableau 5.1 : Solde du flux de trésorerie du Fonds spécial de la FAE (en milliers
d'euros)
Compte du fonds de la FAE 2012 2013 2014
(Sept.)
2015 (Estimatio
n) Décaissements estimés Décaissements (projets) 13 523 11 737 6 565 15 000 Décaissements (frais admin. - FAE
seulement) 1 350 1 257 1 229 1 974
Fonds rendus par les projets achevés (992) (298) (219) Total des décaissements estimés 13 881 12 696 7 575 16 974
Fonds disponibles pour décaissement Solde de l'année précédente 85 628 77 907 75 019 70 906 Nouveaux fonds reçus 6 073 9 794 3 405 10 000 Intérêts perçus 86 14 57 20 Total des fonds disponibles pour
décaissement 91 788 87 715 78 481 80 926
Solde 77 907 75 019 70 906 63 952
6 LE BUDGET DE LA DOTATION EN PERSONNEL ET DE L'ADMINISTRATION
6.1 L'administration de la FAE est financée par : (i) un appui fourni par la BAD dans le
cadre de la convention d'hébergement ; et (ii) le Budget des dépenses administratives alloué à
partir des contributions des bailleurs et des subventions de l'assistance technique sur le
Compte du fonds spécial de la FAE. Le budget administratif et associé aux projets proposé
pour 2015 est détaillé dans le Tableau 6.1. Le budget est estimé à 3,914 millions d'euros, dont
un montant de 1,974 million d'euros (50 %) provient du Fonds spécial de la FAE, sur lequel
1,464 million d'euros sont dédiés aux dépenses liées au personnel et dépenses
administratives, et 0,51 million d'euros aux activités liées aux projets (audits de projet,
rapports d'achèvement de projet, études et produits du savoir) ; et un montant de 1,940
millions d'euros (50 %) fournis par la BAD. La hausse de 7 % du budget administratif par
rapport à 2014 est essentiellement due au coût du recrutement des auditeurs pour les projets
qui a augmenté, à la hausse des coûts associés aux employés en raison du déménagement des
deux employés dédiés aux projets restés à Tunis et de la mesure palliative de la Banque pour
compenser le coût de la vie plus élevé à Abidjan, et les deux consultants de long-terme qui
seront recrutés contre des postes vacants à la Facilité. Le budget sans les coûts associés aux
projets a augmenté de moins de 14 %, pour s'établir à 3,404 millions d'euros.
6.2 Pour assurer une transition en douceur pour le personnel s'installant à Abidjan, et pour
alléger le coût de la vie, un certain nombre de mesures d'appui ont été approuvées par le
Conseil d'administration de la BAD en faveur de l'ensemble du personnel, y inclus le
personnel de projet de la FAE, mesures incluant le transport des effets personnels, les frais de
FACILITE AFRICAINE DE L'EAU PLAN DE TRAVAIL ET BUDGET 2015
17
transport des employés et de leurs familles, l'hébergement temporaire, une indemnité
d'installation et une indemnité de retour s'élevant à 26 % du salaire. Ces mesures ont été
appliquées aux employés ayant déménagé en 2014, tandis qu'un montant de 37 500 euros
pour chacun a été prévu au budget pour couvrir les deux employés restants dans la catégorie
Personnel de projet.
Tableau 6.1. : Proposition de budget administratif et associé aux projets pour 2015
(euros)
2013 2014 2015
Réels, € Budget, € Réels, € Budget, €
(après audit) jusqu'en
sept.
FRAIS ADMINISTRATIFS
Financement de la BAD (1)
Personnel, avantages compris (2) 920 221 910 000 676 646 880 000 Assistance opérationnelle (juridique, financière, informatique, etc.) (3) 550 000 560 000 416 398 570 000
Consultants individuels 75 261 90 000 83 989 70 000
Missions (billets d’avion, hébergement, divers) 115 890 40 000 55 904 50 000
Sous-total des frais de personnel et missions 1 661 372 1 600 000 1 232 937 1 570 000
Frais généraux (bureau, etc.) (3) 310 000 440 000 327 170 370 000
Réunions - activités de la Banque 23 770 0 0 0
Frais de réception 0 0 0 0
Divertissements - hors employés 0 0 0 0
Sous-total des autres frais admin. 333 770 440 000 327 170 370 000
Total des frais administratifs financés par la BAD 1 995 142 2 040 000 1 560 106 1 940 000
Financement de la FAE
Personnel 414 574 380 000 342 847 520 000
AT 69 847 100 000 81 740 0
Consultants individuels 276 906 350 000 220 273 520 000
Missions (billets d’avion, hébergement, divers) 136 481 260 000 112 402 140 000
Sous-total des frais de personnel et missions 897 808 1 090 000 757 262 1 160 000
Ateliers & séminaires 92 414 180 000 148 191 200 000
Conseil de direction 37 874 25 000 16 226 40 000
Mobilisation de ressources 0 10 000 0 10 000
Communication 51 319 30 000 40 986 50 000
Audit de la FAE 0 4 000 3 800 4 000
Sous-total des autres frais admin. 181 607 249 000 209 203 304 000
Total des frais administratifs FAE 1 079 415 1 339 000 966 465 1 464 000
Total des frais administratifs FAE + BAD 3 074 557 3 379 000 2 526 571 3 404 000
FRAIS LIÉS AUX PROJETS
Conseils (bureaux d'étude) -67 455 50 000 155 946 100 000
Audits de projet 312 220 180 000 100 877 360 000
Études 0 50 000 5 610 50 000
FACILITE AFRICAINE DE L'EAU PLAN DE TRAVAIL ET BUDGET 2015
18
Total des frais liés aux projets FAE 244 765 280 000 262 433 510 000
Total des frais de la FAE 1 324 180 1 619 000 1 228 898 1 974 000
Total général (BAD + FAE) 3 319 322 3 659 000 2 789 004 3 914 000
Total général (BAD + FAE) sans les frais liés aux projets 3 074 557 3 379 000 2 526 571 3 404 000
(1) : Le budget de la BAD est approuvé en unités de compte ; les montants en euros sont calculés au taux de sept.
2014 (1 UC = 1,15 euros). (2)
: Les avantages sont estimés à 55,4 % des salaires. (3)
: L’assistance opérationnelle et les frais généraux ne sont pas formellement inclus au budget BAD de la FAE.
Les frais généraux sont estimés à la fin de l'année par la Banque, en fonction du nombre d'employés de la FAE ;
les estimations des frais d’assistance opérationnelle sont basées sur les engagements dédiés aux projets, en
appliquant une augmentation de 2 % par rapport à 2014. Pour estimer les frais administratifs avec autant de
précision que possible, ceux-ci sont pris en compte dans le budget de la FAE. (4)
: Conformément aux procédures de la Banque, la FAE peut déplacer les montants budgétisés entre les postes
tel que requis pour une bonne exécution du budget.
6.3 Les notes explicatives supplémentaires à la proposition de Budget 2015 sont les
suivantes :
(i) Les frais de personnel sont estimés sur la base des besoins en effectifs stipulés au paragraphe 3.7.1, en tenant compte de la date probable de prise de fonction. Le budget
mensuel par employé a été révisé pour tenir compte des coûts moyens de ces dernières
années.
(ii) Assistance technique : Les derniers trois mois du contrat du « Spécialiste du suivi et de l'évaluation » (financé par l'Agence française de développement) sont couverts par
le budget restant des années précédentes pour cet assistant technique. Le détachement
d'un « Spécialiste des ressources en eau et du changement climatique » est
directement couvert par l'Agence de développement autrichienne et n'est donc pas
inclus au montant budgétisé pour les ATs. Toutefois, les treize homme-mois restants
dans les contrats en cours de ces deux ATs ont été utilisés dans l’estimation d’autres
lignes budgétaires liées aux opérations.
(iii) Les frais pour les consultants individuels (budget BAD+FAE) sont essentiellement liés à différentes consultances auxquels il sera fait appel au cours de l'année. Un total
de 76 mois est estimé pour tous les consultants. Ceci inclus 9 mois pour le Chargé du
portefeuille qui sera recruté contre le poste vacant du Chargé de la gestion du
portefeuille, et 12 mois pour le consultant « Ressources en eau et changement
climatique » qui sera recruté contre le poste vacant du Chargé des opérations et
politique de l’eau, tous deux du fait de l’actuel gel des recrutements au sein de la
Banque.
(iv) Les coûts des missions ont diminué (de 300 000 euros en 2013 à 190 000 euros d'après le budget mission combiné de la FAE et de la BAD), reflétant la
rationalisation prévue du nombre de missions et le recours accru aux bureaux
régionaux de la Banque pour la supervision et la clôture des projets.
(v) Les coûts de conseil (cabinets) se rapportent spécifiquement à l'Examen stratégique.
(vi) Audits de projet : environ 20 audits devant être réalisés en 2015 ont été budgétisés, regroupés par région. Ils viennent s'ajouter au processus entamé en 2014.
(vii) Frais de mobilisation des ressources : le budget couvrira essentiellement les frais liés à des événements spécifiques, à la préparation de différents outils promotionnels et
autre activités connexes.
FACILITE AFRICAINE DE L'EAU PLAN DE TRAVAIL ET BUDGET 2015
19
(viii) Communication : les frais associés correspondent à l'élaboration d'un bulletin d'information, aux médias sociaux, à la préparation de mémos modèles, de
publications et d'animations.
(ix) Les coûts facturés pour la participation aux ateliers et séminaires couvriront l'évènement associé au 10e anniversaire de la FAE, l'atelier IUWM (gestion intégrée
des ressources en eau en milieu urbain) et un atelier sur l'assainissement.
7 CONCLUSIONS ET RECOMMANDATIONS
7.1 Le Plan de travail et de Budget 2015 a été préparé par la FAE, dans le cadre de la
poursuite de la mise en œuvre de son Plan stratégique 2012-2016. Ce document est cohérent
avec la quatrième année du Plan stratégique et définit plus en détail les objectifs et les
mesures et fonds correspondants requis pour réaliser ces objectifs.
7.2 Les Principales hypothèses en termes de cibles et de planification du Plan de travail
2015 sont notamment les suivantes :
Mobilisation de ressources :
Mobilisation d'environ 35 millions d'euros comme contributions au Fonds en fiducie de la FAE.
Projets :
Des décaissements de 15 millions d'euros.
De nouveaux engagements dédiés aux projets à hauteur de 20 millions d'euros, ce qui correspond à environ l'approbation de 15 projets.
Un budget administratif de 3,914 millions d'euros, dont 1,974 million d'euros provient du Fonds spécial de la FAE.
La réalisation de la conclusion fiduciaire de 20 projets achevés.
Dotation en personnel :
Un effectif de 15 employés sera maintenu étant donné l’actuel gel de recrutement au sein de la Banque. Deux consultants de long-terme seront recrutés contre le poste
vacant du Chargé de la gestion du portefeuille et du poste précédemment approuvé du
Chargé des opérations/politique de l’eau.
7.3 Le Conseil de direction de la FAE est invité à examiner et à valider le Plan de travail
et le Budget des dépenses administratives 2015 de la FAE, pour un montant n'excédant pas 1
974 000 €, devant provenir des ressources du Fonds spécial de la FAE en vue de sa
soumission au Conseil d'administration de la Banque africaine de développement pour
approbation.
[Tapez ici]
20
ANNEXE A. PRÉSENTATION DE LA FAE ET APERÇU DU
PLAN STRATÉGIQUE 2012-2016
Présentation : La Facilité africaine de l'eau (FAE) a été fondée en 2004 en tant qu'initiative du Conseil
des ministres africains de l'eau (AMCOW) afin d'aider les pays africains à mobiliser des ressources
pour le secteur de l'eau et de l'assainissement et à réaliser ainsi les OMD relatifs à l'eau et à
l'assainissement, et les objectifs de la Vision africaine de l'eau. L'objectif de l'OMD pour l'eau est de
réduire de moitié le nombre de personnes ne disposant pas d'un accès durable à l'eau potable et à des
systèmes d'assainissement de base d'ici 2015. La Vision africaine de l'eau, créée par la Commission
économique des Nations unies pour l'Afrique (CEA) et adoptée par l'Union africaine en 2000,
envisageait « Une Afrique dans laquelle les ressources en eau sont exploitées de manière durable et
équitable en vue de réduire la pauvreté, de favoriser le développement socio-économique, la
coopération régionale et la préservation de l’environnement .
À cette époque, le continent rencontrait des difficultés à trouver des moyens de gérer la crise de l'eau
qui se profilait ; le développement d'un secteur de l'eau africain capable de répondre aux besoins de ses
populations était fortement affecté par une gestion inefficace et des investissements inadéquats. La
vision a été conçue afin d'éviter les conséquences désastreuses des menaces pesant sur l'eau et de voir
advenir un avenir dans lequel le plein potentiel des ressources en eau de l'Afrique pouvait être exploité
afin de stimuler et de pérenniser la croissance sur le plan du développement économique et du bien-
être social de la région. Elle incitait à trouver de nouveaux moyens de penser l'eau et de nouvelles
formes de coopération régionale. Au niveau régional, elle appelait à des changements fondamentaux
dans les politiques, les stratégies et les cadres juridiques, ainsi que dans les dispositions
institutionnelles et les pratiques de gestion. Le cadre permettant de réaliser la vision incluait quatre
impératifs : améliorer la gouvernance des ressources en eau, développer la sagesse relative à l'eau,
répondre aux besoins en eau urgents et consolider la base financière pour le futur de l'eau souhaité (ces
impératifs sont devenus par la suite les priorités stratégiques adoptées par la FAE dans son plan
stratégique 2012-2016).
Gestion et administration : À la demande de l'AMCOW, la FAE a été hébergée et gérée par la BAD
lors de son entrée en service en 2006, les directives politiques et les activités opérationnelles étant
régies par un Conseil de direction (CD) constitué de 13 membres, dont cinq désignés par l'AMCOW,
cinq désignés par les bailleurs, un désigné par la BAD, un autre par l'Union africaine (représentée par
le NEPAD) et un dernier par l'ONU-Eau/Afrique.
Le Conseil d'administration de la BAD est chargé des opérations générales de la BAD, et notamment
de l'approbation du budget administratif annuel, et de l'approbation des subventions de la FAE, dont le
montant excède deux millions d'euros. Le Conseil a délégué l'autorité d'approbation au président de la
BAD pour les subventions comprises entre 500 000 euros et 2 millions d'euros, et au directeur de
l'OWAS (le département de l'eau et de l'assainissement de la BAD) pour les subventions dont le
montant est inférieur à 500 000 euros. Le directeur de l'OWAS est le chef administratif de la FAE et
assure une fonction de supervision générale ; le coordinateur est chargé de mettre en œuvre le Plan de
travail et de budget annuel ainsi que ses activités, notamment l'administration du personnel, après son
approbation par le CD et par le Conseil d'administration.
Plan stratégique 2012-2016 de la FAE : En 2011, il a été constaté que les progrès réalisés en faveur
de la Vision africaine de l'eau étaient plus lents que ce que l'on espérait ; les taux de couverture des
services de base n'étaient pas conformes aux prévisions et le développement des ressources en eau
tardait à se concrétiser. L'AMCOW a identifié le manque d'investissements, la faiblesse de la base
institutionnelle et la lente pénétration du savoir comme les principales contraintes aux progrès. C'est
[Tapez ici]
21
ainsi que le Plan stratégique 2012-2016 de la FAE a été élaboré, en consultant un large éventail de
parties prenantes, pour s’appuyer sur les réussites passées et les leçons tirées, mieux cibler et accroître
l'impact du portefeuille, améliorer l'efficacité opérationnelle et lever des ressources supplémentaires
afin de réaliser la Vision africaine de l'eau.
La FAE a pour Vision d'aller vers la réalisation de « l'eau pour tous à l'horizon 2025 » (« tous »
implique ici de l'eau pour tous les citoyens, pour tous les usages - boisson, hygiène, assainissement,
industrie, agriculture, énergie, transports, tourisme et écosystèmes). La Mission de la FAE à l'horizon
2025 est de mobiliser les ressources en faveur de l'eau en Afrique. Les priorités stratégiques en vertu
du Plan stratégique 2012-2016 sont les suivantes :
- élaborer des projets d'investissement attirant des investissements subséquents (60 % du budget), et
tester des technologies/approches innovantes susceptibles de mener à une adoption généralisée (10 %
du budget) ;
- améliorer la gouvernance de l'eau afin de créer un environnement favorable à des investissements
efficaces et durables, en augmentant la capacité des pays africains et des organisations régionales à
régir les ressources en eau conformément aux principes de GIRE et aux accords de coopération (15 %
du budget) ;
- promouvoir le savoir sur l'eau pour la préparation de projets viables et d'une gouvernance éclairée
menant à des investissements efficaces et durables, en augmentant la capacité de prise de décisions
informée pour guider la planification et la mise en œuvre du développement du secteur de l'eau (15 %
du budget).
Situation actuelle : Jusqu'au 30 septembre 2014, le montant des contributions versées à la FAE
promises par trois pays d'Afrique (l'Algérie, le Burkina-Faso et le Sénégal), neuf États membres non
régionaux (le Canada, le RU, la Suède, la France, l'Espagne, la Norvège, l'Australie, le Danemark et
l'Autriche), l'Union européenne, la Fondation Bill et Melinda Gates et la BAD a atteint 151,1 millions
d'euros.
Depuis 2006, 94 projets ont bénéficié d'un appui (dont cinq ont été annulés) grâce à un financement
total de 113,4 millions d'euros sous la forme d'engagements de la FAE, et environ 50,3 millions
d'euros en cofinancement de projets fournis par les partenaires. Les 89 projets actifs et achevés
incluent 38 projets de préparation de projets bancables, 23 petits investissements stratégiques, 15
projets de gouvernance de l'eau et 18 projets de savoir sur l'eau. Un montant total de 74,2 millions
d'euros a été décaissé (soit 66 % des engagements).
À ce jour, 46 projets ont été achevés et clôturés, dont 19 étaient des études et activités de préparation
de projets ayant attiré un financement de suivi de près de 791 millions d'euros engagés par les
bailleurs et co-financeurs pour la mise en œuvre de projets en aval ; chaque euro décaissé par la FAE
pour les projets de préparation achevés a permis de générer près de 40 € en moyenne.
FACILITE AFRICAINE DE L'EAU PLAN DE TRAVAIL ET BUDGET 2015
22
ANNEXE B. CADRE FONDÉ SUR LES RÉSULTATS DE LA FAE ET OBJECTIFS
POUR 2015 OBJECTIF : Mobiliser/appliquer les ressources financières et humaines afin de garantir la sécurité dans le domaine de l'eau en Afrique, en contribuant à réaliser les cibles/objectifs fixés
par la Vision africaine de l'eau et les OMD
CHAINE DE RÉSULTATS INDICATEURS DE PERFORMANCE CIBLES
2012-2016 PROGRÈS janv. - sept. 2014 RÉSULTATS 2015
NIVEAU 1 : IMPACT - CONTRIBUTION DE LA FAE A LA VISION AFRICAINE DE L'EAU
1.1 Impact :
Renforcement du développement et de
la gestion équitables et durables des
ressources en eau en Afrique afin d'alléger la pauvreté, favoriser le
développement économique, la
coopération régionale, la protection de l'environnement et la résilience au
changement climatique
Formulation révisée de l'indicateur
1.1.1 Fonds engagés par toutes les sources pour la mise en
œuvre des projets de suivi attribuables aux études de préparation financées par la FAE
Fonds engagés de 2,5 milliards
d'euros (objectif 2020)
2014 : 45,5 M d’€ supplémentaires engagés
Cumul 2006-2014 : 791 M d’€ engagés
Fonds engagés supplémentaires
de 200 M d’€
Nouvel indicateur proposé
1.1.2 Réel/prévu1.3 Nombre de personnes ayant accès à de
meilleures sources d'eau potable et installations d'assainissement1.4
Cumul : 3 millions pour l'assainissement,
2,4 millions pour l'eau
Supplémentaires : 0,5 millions pour l'assainissement, 0,5
millions pour l'eau
Nouvel indicateur proposé
1.1.3 Réel/prévu1.3 Nombre d'agriculteurs bénéficiant de systèmes d'irrigation et de meilleures pratiques de gestion de
l'eau/des terres 1.4
Cumul : 13 400 exploitants agricoles Supplémentaires : 5 000
exploitants agricoles
Nouvel indicateur proposé
1.1.4 Réel/prévu1.3 Nombre de personnes desservies par
l'énergie hydroélectrique1.4
Cumul : 0
Nouvel indicateur proposé
1.1.5 Fonds engagés par toutes les sources pour l'adaptation au changement climatique et l'atténuation de ses effets1.5
Analyse en cours
Nouvel indicateur proposé
1.1.6 Réel/prévu1.3 Infrastructures liées à l'eau développées pour assurer un approvisionnement durable en eau adéquate
pour les usages urbains, agricoles, énergétiques, industriels,
environnementaux, touristiques et de transport 1.4 i. Capacité de production d'eau potable (m3)
ii. Capacité de traitement des eaux usées/boues fécales (m3) iii. Capacité de stockage de l'eau (m3) iv. Capacité de production hydroélectrique (MW) v. Terres irriguées (ha)
Cumul : i. Capacité de production d'eau potable = 137
421 m3
ii. Capacité de traitement des eaux usées/boues fécales = 267 m3
iii. Capacité de stockage de l'eau = 32 540 m3 iv. Drainage = 425 km v.. Terres irriguées = 12 500 ha
1.1) La référence est basée sur les projets qui étaient achevés en 2011. 1.2 Les cibles au Niveau de l'Impact sont les résultats réels et anticipés découlant des projets d'investissement subséquent attribuables aux études de préparation de la FAE. 1.3) Étant donné les long délais associés à l’apparition des impacts, les résultats anticipés basés sur les projets en cours seront suivis (c.-à-d. estimation du nombre de personnes), en plus du nombre réel issu des projets de
suivi achevés. 1.4) Résultant des projets en aval/en amont achevés ou en cours attribuables aux études de préparation financées par la FAE, ou au déploiement de projets d'investissements à petite échelle de la FAE. 1.5) Financement de l'adaptation : % des investissements prévus qui traitent de l'adaptation aux impacts réels ou attendus du changement climatique. Financement de l'atténuation : % des investissements prévus qui
traitent de la réduction des émissions de GES ou la séquestration du carbone.
FACILITE AFRICAINE DE L'EAU PLAN DE TRAVAIL ET BUDGET 2015
23
CHAINE DE RÉSULTATS INDICATEURS DE PERFORMANCE CIBLES
2012-2016 PROGRÈS janv. - sept. 2014 RÉSULTATS 2015
NIVEAU 2 : EFFETS - RÉSULTATS CLÉS DE LA FAE
Formulation de l'impact révisée
2.1 Base financière plus solide
Le financement des projets
d'investissement associés à l'eau en
Afrique obtenu par le biais de la préparation de projets et programmes
bancables qui sont prêts à être financés
et mis en œuvre.
Formulation révisée de l'indicateur 2.1.1 Pourcentage de projets et programmes de préparation
de projets bancables soutenus par la FAE, qui mobilisent un
financement subséquent et parviennent au stade de la mise en œuvre
75 % Cumul 2006-2014 : 79 % (15 des 19 projets de
préparation de projets bancables achevés) 75 % des projets bancables
achevés
Formulation révisée de l'indicateur
2.1.2 Investissements dans le secteur de l'eau prévus
découlant des études de préparation financées par la FAE
4 milliards d’€ Analyse en cours 500 m d’€ supplémentaires
Nouvel indicateur proposé
2.1.3 Nombre d'activités de définition de projet aux
premières phases, telles que la planification des investissements dans le DRE, la définition des besoins,
l'identification des projets et l'élaboration de concepts, les
études de préfaisabilité, la hiérarchisation des projets, le développement de programmes, les partenariats.
Analyse en cours
Formulation de l'effet révisée
2.2 Les besoins en eau sont satisfaits
par le biais de projets de petits investissements stratégiques financés
par la FAE qui testent de nouvelles
technologies et/ou modèles de service en vue de leur déploiement
2.2.1 Nombre réel de personnes disposant d'un meilleur
accès à l'eau potable, à l'assainissement et à des services à
usages multiples, résultant directement des projets d'investissement à petite échelle financés par la FAE
Supplémentaires :
Ass. 160 000
Eau 85 000 SUM 200 000
2014 : Ass. 1 239 : Eau 1 239 : SUM 6 939 Cumul : Ass. 439 000 ; Eau 165 000 ; SUM 2
millions
Supplémentaires :
Ass. 50 000
Eau 25 000 SUM 25 000
Indicateur révisé
2.2.2 % des projets de petits investissements stratégiques (PIS) déployés/reproduits, et financement mobilisé
75 %
2014 : 17% (2 sur 12), 2,7 m € mobilisés
2012-2014 : 33% (4 des 12 projets de PIS achevés), 14,4 millions € mobilisés
50 %
Formulation de l'effet révisée
2.3 Gouvernance de l'eau améliorée
Un environnement plus favorable à
l'investissement dans le secteur de l'eau dans les pays, les régions et les bassins
d'Afrique, grâce à une GIRE améliorée,
des réformes juridiques, règlementaires et institutionnelles, des institutions
renforcées et des mécanismes de
développement de consensus et de coopération.
Indicateur révisé
2.3.1 Nombre de pays ayant mis en place un environnement
de GIRE plus efficace grâce à la préparation et la mise en