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PLAN DES ACTIVITES CLIL-EMILE
Les Nymphéas de Claude Monet
DNL : HISTOIRE (histoire de la culture)
Classe : V ème du lycée
Cadre d’enseignement : o Enseignant de discipline en L2
La sousignée
o Enseignant de L2 intégrant des contenus disciplinaires
o Professeur de la langue française
o Enseignants de DNL et de L2 en situation de co-enseignement
Professeur d’histoire de l’art qui expliquera
l’impressionnisme en histoire de l’art .
Musée choisi : Musée de l’Orangerie et Musée Marmottan, Paris.
Thématique/sujet du cours : Histoire de la culture française. Au-delà du
réalisme, l’impressionnisme.
Objectifs disciplinaires : Compétences visées:
o Connaissance de l’histoire de la culture française du XIXème siècle. La fin du siècle.
o Connaissance approfondie de l’histoire de la France au XIXème siècle.
o Au-delà du réalisme, en peinture et en littérature.
o Le peinture en plein air est-t-elle une fuite de la civilisation industrielle (relation entre la ville et la campagne) ?
o Compréhension de la nouvelle façon d’entendre la relation entre sujet et objet (voir la philosophie).
o Guides des musées pour un jour ! Les élèves seront invités à présenter les différents musées français où sont gardés les chef d’œuvres pour connaitre la richesse du patrimoine artistique français, région par région, dans un voyage pour découvrir les beautés de la France.
o Analyse de la peinture impressionniste, à travers des tableaux choisis. Descriptions tirées de L’impressionnisme par Jean Clay, Préface de René Huyghe de l’Académie française professeur au Collège de France.
Objectifs linguistiques : Compétences visées :
o Apprendre les nuances de la langue française à travers la description de la peinture.
o S’exercer à décrire d’une façon claire et précise (CALP). Les élèves seront invités à présenter en power point des œuvres des artistes et à les décrire en expliquant aux copains les caractéristiques de chaque œuvre.
o Passer de la langue de l’histoire de l’art à la langue des visites guidées des musées.
Prérequis disciplinaires : Les élèves devraient déjà avoir travaillé
les éléments suivants :
o Histoire du XIX siècle o Réalisme en philosophie, en littérature et
en peinture o La révolution industrielle et
l’urbanisation.
Prérequis linguistiques : Les élèves devraient être capables de : lire et écouter,
comprendre ce qu’ils lisent et qu’ils écoutent. Ils
devraient naturellement aussi être capable de
s’exprimer d’une façon correcte et claire en français.
utiliser/pratiquer /lire/écouter/parler (vous
pouvez utiliser les descripteurs du CECRL
o …. o …. o ….
Matériel et supports utilisés : Visite virtuelle du musée de l’Orangerie
Photocopies tirées du livre L’impressionnisme par
Jean Clay, Préface de René Huyghe de l’Académie
française professeur au Collège de France.
Huyghe, René. Préface à Jean Clay.
L'Impressionnisme, Milan: Hachette Réalités,
1988,318 p.
A quel moment de votre unité
didactique proposez-vous les
activités décrites ?
o Motivation o Au moment de la Présentation o Exploitation o Transfert o Evaluation o Devoirs maison
DESCRIPTION DES ACTIVITÉS ET DES MATÉRIELS ELABORES
http://www.musee-orangerie.fr/fr/article/visite-virtuelle-des-nympheas
« Offerts par le peintre Claude Monet à la …France le lendemain même de l'armistice du 11
novembre 1918 comme …de la paix, les Nymphéas sont installés selon ses … au musée de
l'Orangerie en 1927, quelques mois après sa mort. Cet ensemble unique, véritable "Sixtine
de l’impressionnisme", selon l’expression d’André Masson en 1952, offre un … de l’œuvre
du dernier Monet conçu comme un véritable environnement et vient couronner le cycle des
Nymphéas débuté près d’une trentaine d’années auparavant. L’ensemble est l’une des plus
vastes réalisations monumentales de la …de la première moitié du XXe siècle. Les
dimensions et la surface couverte par la peinture environnent et englobent le …sur près de
cent mètres linéaires où se déploie un paysage d'eau jalonné de nymphéas, de branches de
saules, de reflets d'arbres et de nuages, donnant "l’illusion d'un tout sans fin, d'une onde sans
horizon et sans rivage" selon les termes mêmes de Monet. Ce …unique ne connaît pas
d’équivalent de par le monde. » tiré de l’introduction historique du Musée.
De cette introduction historique ont été extrait de mots. Amusez-vous à les réinsérer. Le
premier mot est indiqué
spectateur peinture témoignage plans symbole France chef-d’œuvre
« CHAPELLE SIXTINE DE L’IMPRESSIONNISME
terme d'une évolution commencée près de soixante ans plus tôt, l'ensemble des Nymphéas
de l’Orangerie est l'apothéose de Monet.
Dix-neuf panneaux d' environ quatre mètres sur deux sont juxtaposés en deux salles dont le
peintre lui-même a dessiné la disposition. Le tout ( explique Gustave Geffroy), figure le
tour de l'étang et doit être placé au bas des murailles de la salle d'exposition pour être vu de
haut par le spectateur, exactement comme se voient, dans la réalité, la surface de l'eau et
l'encadrement de la berge. Le placement et cet arrangement, de forme sinon ovale ou
circulaire, du moins arrondie aux deux extrémités, est la seule condition du don, sans cesse
augmenté, de Monet à l'État . C'est bien d 'un environnement qu'il s'agit dans l'esprit de
l'artiste, et c'est ainsi qu'il présentait les Nymphéas à ses amis. " Dans l'immense atelier que
le peintre leur avait lait construire dans le fond du jardin, raconte Thadée Natanson, sa belle-
fille et lui nous avaient fait asseoir et, portant à bout de bras des toiles qui montaient à
hauteur d'homme - comme elles font à présent au Musée - les déplaçant, les intervertissant,
ils nous environnèrent enfin successivement d'un cercle de panneaux et puis d'un autre
figurant bien à peu près, à eux deux, ceux des deux salles de l'Orangerie. Monet, qui ne les a
jamais vus en place, en portait déjà l'ordonnance en tête avec précision.
Le visiteur est cerné par le jeu infiniment varié des « impressions » de toutes couleurs, il est
comme noyé dans un silence d'une profondeur mystérieuse et sans limites. Çà et là quelques
formes plus concrètes surgissent - comme les saules de 1922 (en haut). Mais dans la
majorité des panneaux, aucune figure précise ne se discerne plus ».
Jean Clay, L’IMPRESSIONNISME.
Questionnaire
On appelle "Chapelle Sixtine de l’impressionnisme" l'ensemble des Nymphéas de
l’Orangerie parce que :
1) C’est un chef-d’œuvre dont les sujets renvoient à la Chapelle Sixtine de Michel Ange. 2) Par ses proportions monumentales, par sa conception, c’est le sommet de la peinture de Monet (comme la Sixtine l’était de Michel Ange)
La disposition des dix-neuf panneaux a été conçue par le peintre pour :
1) Mettre en lumière la grandeur, la splendeur, les nuances de sa peinture ‘en plein air’ 2) Pour reproduire (pour le spectateur) la perspective du peintre là où il a vu et peint les
nymphéas, dans les conditions naturelles de son jardin
Dans la peinture du dernier Monet et notamment dans les nymphéas, on discerne :
1) Comme dans tous les tableaux de Monet, d’une façon assez précise, même que impressionniste, toutes les figures et surtout les figures humaines sont visibles et discernables.
2) Seulement parfois, on peut encore entrevoir quelques formes plus concrètes, comme désormais, le peintre, à la fin de son parcours, voit toute figure se dissoudre dans les impressions de la lumière, des ombres, dans les fibres végétaux du royaume de la nature souveraine.
Et Monet sublima les nymphéas
« Cet été, rendez-vous au jardin Claude Monet à Giverny pour une promenade horticole.
Grâce au chef jardinier James Priest, les arbres se laissent traverser par les rayons du soleil
et l'effet obtenu par cette transparence contribue aux jeux de lumières renvoyés par l'eau
couverte de nymphéas. Le jardin est ouvert tous les jours, de 9h30 à 18h. Mais avant de s'y
rendre, lisez Claude Monet à Giverny, un maître en son jardin de Dominique Lobstein, ed.
La Martinière. Les photos sont signées Jean-Pierre Gilson ». Présentation du livre.
Les Nymphéas, Le Grand Rêve de Monet (2006)
« À 74 ans, Claude Monet, le patriarche de l’impressionnisme, se jette à corps perdu dans un
rêve fou. Il le couve depuis près de vingt ans. Et soudain, en 1914, au moment même où va
éclater la Grande Guerre, il se lance dans sa bataille, la bataille des Nymphéas. Comment
Monet la vit dans l’isolement, avec une formidable persévérance, à travers la guerre, le
deuil, les misères physiques du grand âge, l’insatisfaction qui le tenaille en permanence
devant l’objectif démesuré qu’il s’est fixé. Et comment, après qu'il ait fait don de cette
grande œuvre à la France, par l'intermédiaire de Clemenceau, il lui donne corps dans le vaste
ensemble mural du musée de l’Orangerie. Veillant avec minutie sur le dispositif
architectural afin que ses Nymphéas, poème lyrique de la nature, soient un havre d’harmonie
dans le chaos de la ville. Ce film retrace le dernier combat du peintre. Une œuvre titanesque
qui lui prendra plus de 10 années de sa vie ».Texte tiré de la Présentation du film que nous
allons voir en classe.