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Plan du coursI - La Consommation
1) Rappels2) Calcul de l’autonomie3) Planification de la plongée4) Paramètres influant la consommation5) Conclusion
II - La toxicité des gaz et leurs effets
1) Rappels2) Toxicité de l’oxygène3) Toxicité de l’azote4) Toxicité du dioxyde de carbone5) Conclusion
Cours Niveaux 3Au fond
CB/03-2012
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I. La consommation1. Rappels :
1) les gaz sont soumis à la loi de Mariotte (P1V1= P2V2= C).2) le plongeur niveau 3 peut plonger en autonomie jusqu’à 60m (sous réserve qu’il y ait un directeur de plongée et avec son accord).
D’après la loi de Mariotte ⇒ La consommation d’un plongeur dépend de la profondeur :
Conso.plongeur en Profondeur = Pabs x Conso.plongeur en Surface
⇒ L’autonomie en air dépend de la profondeur :Volume d’air utilisable en surface (1b)______________________________
Pabs x Conso.plongeur en Surface
2. Calcul de l’autonomie :
On considère chez l’homme une consommation moyenne de 20 l/mn en surface.Calculer la durée possible (hors paliers) de la plongée selon les paramètres suivants (on gardera 50 b de réserve) :
Profondeur Consommation(l/mn)
15 L à 200 bVolume d’air utilisable :
15x(200-50) = 2250 l
12 L à 200 bVolume d’air utilisable :
12x(200-50) = 1800 l
20 m 3bx20 l = 60 l/mn
2250/60 = 37’ 1800/60 = 30’
40 m 100 22’ 18’
50 m 120 18’ 15’
60 m 140 16’ 12’
⇒ Plus on plonge profond, plus l’autonomie en air diminue rapidement : il est donc primordial de planifier sa plongée.
⇒ Plus on plonge profond, plus on augmentera le seuil de réserve pour effectuer ses paliers sereinement.
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3. Planification de la plongée :
I) Calcul de la durée possible à passer au fond (y compris immersion) :
On effectuera les calculs avec 50 bars de réserve.La pression de gonflage est de 200 bars.La consommation moyenne en surface est de 20 l/mn.
Prof.Air
disponible15 l /12 l
A
Conso. moyenne remontée
(1)B
Conso. moyenne
paliers(20b)
C
Air dispo. restant
D =A-B-C
Conso. fond
(l/mn)Pabs x 20
E
Durée estimée au
fond (y compris
immersion) en mnF=D/E
40 m 2250 180 300 1770 100 17
1800 180 240 1380 100 13
50 m 2250 280 300 1670 120 13
60 m 2250 400 300 1550 140 11 *
* attention : dans ce cas, faire 11 mn à 60 m impose 24 mn de paliers. Les calculs ayant été faits avec une consommation moyenne de 20 b aux paliers, c’est la panne d’air assurée (1x1,9x20 + 4x1,6x20 + 19x1,3x20 = 660 l soit 44 bars avec un 15 l). La prudence nous amène à faire 10 mn à 60 m avec 8 mn de paliers.
(1) Pour le calcul, on utilisera une consommation moyenne en prenant la profondeur/2 :Exemple à 40 m, pour un 15 l on utilisera pour le calcul la profondeur de 20 m soit une Pabs de 3 bars, donc une consommation moyenne de 3x20x3=180 l
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Planification sinon danger
Planification sinon danger
II) Calcul de la chute de pression estimée en bar par minute et de la pression lue au manomètre pour remonter
On effectuera les calculs avec 70 bars de réserve(50 b + 20 b pour les paliers).La pression de gonflage est de 200 bars.La consommation moyenne en surface est de 20 l/mn.
Prof. Bloc
Conso. à la
prof. A(l/mn)
Baisse de
pression par mn (en bar)
Durée remontéeestimée
Pression de
gonflage- réserve
Baisse de pression durant la
remontée*
Pression utilisable
Pression mini lue
pour remonter
A B C D(C/B)
E(A/15m/
mn)F
G*(Pabs mi
prof.x20xE)/B
HF-G
200 - H ou70 + G
30 m 15 80 5 2 130 7 123 77
30 m 12 80 7 2 130 8 122 78
40 m 15 100 7 3 130 12 118 82
40 m 12 100 8 3 130 15 115 85
50 m 15 120 8 4 130 19 111 89
60 m 15 140 9 5 130 27 103 97
* Pour le calcul, on utilisera une consommation moyenne en prenant la profondeur/2 :Exemple à 40 m, pour un 15 l on utilisera pour le calcul la profondeur de 20 m soit une Pabs de 3 bars, donc une consommation moyenne de 3x20x3=180 l /15 = 12 bars.
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En plongée profonde, surveillance accrue de la pression mini pour remonter. Cette pression peut être atteinte très rapidement.
III) Calcul selon la DTR :
Pour planifier une plongée, on peut également se servir de la valeur de la DTR.Cette valeur multipliée par 2 nous donne approximativement la pression en bar nécessaire pour la remontée.On effectuera les calculs avec un bloc de 15 l gonflé à 200 bars, 50 bars de réserve.La consommation moyenne en surface est de 20 l/mn.
Prof. P.abs Durée prévue DTR
Pression prévue pour la
remontée
Pression mini lue
pour remonter
Pression utilisable
Pression consommée
au fond
Comparaison
G & H
A B C D EDx2
F50+E
G200-F
H(BxCx20)/15
IG>H OK
G<H Danger
30 m 4 30 12 24 74 126 160 Danger
30 m 4 25 7 14 64 136 133 OK
40 m 5 20 12 24 74 126 133 Danger
40 m 5 15 7 14 64 136 100 OK
50 m 6 20 30 60 110 90 160 Danger
50 m 6 15 15 30 80 120 120 OK
60 m 7 15 29 58 108 92 140 Danger
60 m 7 10 13 26 76 124 93 OK
De ces calculs on retiendra :1) qu’une plongée profonde ne s’improvise pas. L’autonomie n’est pas un droit mais une
autorisation dont la pratique doit-être réfléchie et calculée.2) que l’on respecte strictement ce que l’on a prévu. 1 minute passée de plus au fond peut
nous amener à la panne d’air et aux conséquences qui en découlent...3) que le premier critère de choix sera respecté pour décider de la remontée (pression ou
durée).4) que nous devons connaître notre propre consommation et avoir en mémoire des ordres
de grandeur.
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4. Paramètres influant sur la consommation :
Notre consommation est dépendante de différents paramètres et augmente en cas de :• froid,• stress, anxiété,• méforme physique,• effort physique (courant, palmage non efficace...)• essoufflement.
Notre autonomie sera réduite de façon significative. Remonter impérativement dès le premier paramètre atteint (qui dans ces cas là sera la pression), et surtout s’il arrive très vite.
5. Conclusion :
Pour les plongées profondes, il est donc très important de planifier la plongée, de respecter strictement la planification, de connaître sa consommation, de se connaître.
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II. La toxicité des gaz et leurs effets :1. Rappels :
Composition de l’air Surface (1 b) Seuil de toxicité (en bar)
Oxygène (O2) 20,9 % 1,6
Azote (N2) 79 % 5,6
Dioxyde de carbone (CO2) 0,03 %
Gaz rares 0,07 %
Ces gaz, à pression atmosphérique de 1 bar, sont sans danger pour notre organisme mais peuvent devenir toxiques lorsque la pression augmente. C’est le cas en plongée.
La loi de Dalton nous permet de connaître la pression partielle d’un gaz respiré à une profondeur donnée ou de calculer la profondeur maximale selon le seuil de toxicité d’un gaz :
Pp gaz = Pabs x % gaz
2. Toxicité de l’oxygène (O2) / Hyperoxie :
L’oxygène est toxique au delà de 1,6 bar.
La plongée à l’air est limitée à 60 m.A 60 m, la pression partielle d’O2 est de Pp O2 = 7 x 20,9% = 1,46 b.⇒ A l’air et dans la limite du code du sport, l’O2 n’est pas toxique.
Par contre, sont concernées les plongées aux mélanges où l’on augmente le % d’O2.Ainsi, en fonction du % d’O2, on adaptera sa profondeur.Exemple : on plonge avec un mélange sur-oxygéné (NITROX) à 40% d’O2 et 60 % de N2. A quelle profondeur maximale pouvons-nous aller ?1,6 = Pabs x 40%Pabs = 1,6/40% = 4 b donc 30 m.
Le risque lié à la toxicité de l’oxygène est l’hyperoxie (étudié dans les cours NITROX).
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3. Toxicité de l’azote (N2) / Narcose :
L’augmentation de la pression partielle d’azote provoque une altération de la transmission nerveuse sur le plan sensoriel et moteur. Ce trouble du système nerveux est appelé narcose ou ivresse des profondeurs.
Tous les plongeurs à partir de 40 m sont narcosés (PpN2≧ 4b).
Les plus sensibles sont narcosés à partir de 30 m (PpN2≧ 3,2b)
Au delà de 60 m (limite de la plongée à l’air) (PpN2 > 5,6b) : danger.
NarcoseNarcose
Facteurs favorisants Prévention
La profondeur Se réadapter progressivement à la profondeur
Une descente trop rapide sans repère visuel, tête vers le bas, une ressource rapide.
descendre à vitesse < 30 m/mn avec un repère visuel, éviter une ressource rapide, privilégier la descente tête vers le haut
La sensibilité individuelle Bien se connaître et connaître ses limites et les premiers signes de la narcose.
Une méforme physique ou psychique Etre en bonne forme physique et psychique. Eviter les longs trajets et bien dormir avant une plongée. En cas de stress ou d’anxiété, éviter les plongées profondes.
La prise de médicamentsl’alcool
Eviter la prise de médicaments (sinon prendre l’avis d’un médecin), ne pas boire d’alcool avant une plongée
L’effort, l’essoufflement Limiter les efforts, se déplacer lentement
Le froid Adapter son équipement à la plongée (épaisseur de la combinaison , cagoule, gants...). En cas de froid, raccourcir la plongée.
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De plus, il est très important d’arriver à limiter les temps d’analyses et de développer des automatismes grâce à l’expérience et la répétition des mêmes gestes. Au fur et à mesure des plongées, on a mémorisé où sont nos purges, inflateur, octopus... On a acquis des gestes réflexes : on monte, on purge.On ne fera donc pas par exemple une plongée profonde avec une nouvelle stab (nouvelle disposition, nouveau volume).
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NarcoseNarcoseNarcose
Symptômes Risques Conduite à tenir
Troubles de l’attention :le plongeur n’arrive plus à se concentrer, ne répond pas ou pas correctement aux signes
Panne d’airNoyadeADDSPP
Si l’on se rend compte que l’on a l ’un des symptômes de la narcose : on prévient ses coéquipiers, on arrête tout effort et on sort immédiatement de la zone dangereuse en remontant de plusieurs mètres.
Attention : on ne se rend pas toujours compte que l’on est narcosé. On veillera donc particulièrement a u c o m p o r t e m e n t d e s e s coéquipiers (ne répond pas aux signes, répond par un signe non approprié, descend au lieu de monter, regarde un caillou avec attention...).On lui portera assistance et on le remontera de plusieurs mètres.
Dans les deux cas, on arrête la p longée (en respectant la procédure de décompression).
Il y a souvent amnésie de l’évènement.
Altération du raisonnement et des facultés intellectuelles :le plongeur ne sait plus rien interpréter
Panne d’airNoyadeADDSPP
Si l’on se rend compte que l’on a l ’un des symptômes de la narcose : on prévient ses coéquipiers, on arrête tout effort et on sort immédiatement de la zone dangereuse en remontant de plusieurs mètres.
Attention : on ne se rend pas toujours compte que l’on est narcosé. On veillera donc particulièrement a u c o m p o r t e m e n t d e s e s coéquipiers (ne répond pas aux signes, répond par un signe non approprié, descend au lieu de monter, regarde un caillou avec attention...).On lui portera assistance et on le remontera de plusieurs mètres.
Dans les deux cas, on arrête la p longée (en respectant la procédure de décompression).
Il y a souvent amnésie de l’évènement.
T r o u b l e s d e l a m é m o i r e immédiate : le plongeur consulte sans arrêt ses instruments
Panne d’airNoyadeADDSPP
Si l’on se rend compte que l’on a l ’un des symptômes de la narcose : on prévient ses coéquipiers, on arrête tout effort et on sort immédiatement de la zone dangereuse en remontant de plusieurs mètres.
Attention : on ne se rend pas toujours compte que l’on est narcosé. On veillera donc particulièrement a u c o m p o r t e m e n t d e s e s coéquipiers (ne répond pas aux signes, répond par un signe non approprié, descend au lieu de monter, regarde un caillou avec attention...).On lui portera assistance et on le remontera de plusieurs mètres.
Dans les deux cas, on arrête la p longée (en respectant la procédure de décompression).
Il y a souvent amnésie de l’évènement.
Troubles de l’humeur :angoisse, euphorie, solitude
Panne d’airNoyadeADDSPP
Si l’on se rend compte que l’on a l ’un des symptômes de la narcose : on prévient ses coéquipiers, on arrête tout effort et on sort immédiatement de la zone dangereuse en remontant de plusieurs mètres.
Attention : on ne se rend pas toujours compte que l’on est narcosé. On veillera donc particulièrement a u c o m p o r t e m e n t d e s e s coéquipiers (ne répond pas aux signes, répond par un signe non approprié, descend au lieu de monter, regarde un caillou avec attention...).On lui portera assistance et on le remontera de plusieurs mètres.
Dans les deux cas, on arrête la p longée (en respectant la procédure de décompression).
Il y a souvent amnésie de l’évènement.
Troubles de la perception :troubles auditifs et visuels (idem hallucinations)
Panne d’airNoyadeADDSPP
Si l’on se rend compte que l’on a l ’un des symptômes de la narcose : on prévient ses coéquipiers, on arrête tout effort et on sort immédiatement de la zone dangereuse en remontant de plusieurs mètres.
Attention : on ne se rend pas toujours compte que l’on est narcosé. On veillera donc particulièrement a u c o m p o r t e m e n t d e s e s coéquipiers (ne répond pas aux signes, répond par un signe non approprié, descend au lieu de monter, regarde un caillou avec attention...).On lui portera assistance et on le remontera de plusieurs mètres.
Dans les deux cas, on arrête la p longée (en respectant la procédure de décompression).
Il y a souvent amnésie de l’évènement.
Per te des repères spat io -temporels : plus de notion de temps, de direction (bas/haut) , ver t ige, per te de connaissance
Panne d’airNoyadeADDSPP
Si l’on se rend compte que l’on a l ’un des symptômes de la narcose : on prévient ses coéquipiers, on arrête tout effort et on sort immédiatement de la zone dangereuse en remontant de plusieurs mètres.
Attention : on ne se rend pas toujours compte que l’on est narcosé. On veillera donc particulièrement a u c o m p o r t e m e n t d e s e s coéquipiers (ne répond pas aux signes, répond par un signe non approprié, descend au lieu de monter, regarde un caillou avec attention...).On lui portera assistance et on le remontera de plusieurs mètres.
Dans les deux cas, on arrête la p longée (en respectant la procédure de décompression).
Il y a souvent amnésie de l’évènement.Troubles psychomoteurs :
plus d’habileté ou habileté réduite
Panne d’airNoyadeADDSPP
Si l’on se rend compte que l’on a l ’un des symptômes de la narcose : on prévient ses coéquipiers, on arrête tout effort et on sort immédiatement de la zone dangereuse en remontant de plusieurs mètres.
Attention : on ne se rend pas toujours compte que l’on est narcosé. On veillera donc particulièrement a u c o m p o r t e m e n t d e s e s coéquipiers (ne répond pas aux signes, répond par un signe non approprié, descend au lieu de monter, regarde un caillou avec attention...).On lui portera assistance et on le remontera de plusieurs mètres.
Dans les deux cas, on arrête la p longée (en respectant la procédure de décompression).
Il y a souvent amnésie de l’évènement.
Troubles visuels :effet tunnel
Panne d’airNoyadeADDSPP
Si l’on se rend compte que l’on a l ’un des symptômes de la narcose : on prévient ses coéquipiers, on arrête tout effort et on sort immédiatement de la zone dangereuse en remontant de plusieurs mètres.
Attention : on ne se rend pas toujours compte que l’on est narcosé. On veillera donc particulièrement a u c o m p o r t e m e n t d e s e s coéquipiers (ne répond pas aux signes, répond par un signe non approprié, descend au lieu de monter, regarde un caillou avec attention...).On lui portera assistance et on le remontera de plusieurs mètres.
Dans les deux cas, on arrête la p longée (en respectant la procédure de décompression).
Il y a souvent amnésie de l’évènement.
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4. Toxicité du dioxyde de carbone (CO2) / Essoufflement :
Nos cellules consomment de l’O2 et rejettent du CO2 qui est éliminé par l’expiration. Lors d’un effort, notre organisme augmente la consommation d’O2, il y a donc augmentation de la quantité de C02 produite. Si notre expiration est insuffisante, le rejet du CO2 est insuffisant : la pression partielle de CO2 dans le sang augmente. Les mécanismes de régulation étant prévus pour augmenter la quantité d’O2 (et non de diminuer la quantité de CO2), nous commande d’inspirer (au lieu d’expirer). Le cercle vicieux s’installe et nous conduit à l’essoufflement. Notre respiration est de faible amplitude mais a une fréquence élevée.
Anodin en surface, l’essoufflement peut avoir des conséquences dramatiques en plongée.Le CO2 étant produit par l’organisme, l’essoufflement peut arriver quelque soit la profondeur.
Par contre, plus on descend profond, plus l’air devient dense, on fournit un effort pour inspirer : la plongée profonde prédispose à l’essoufflement.
En cas d’essoufflement, la consommation d’air peut-être multipliée par 6.Un plongeur s’immerge avec un bloc de 15 l à 200 b. En combien de temps atteindra-t-il sa réserve ?
Profondeur Conso.(l/mn)* 6
Volume d’air disponible Réserve atteinte en
20 m 360 2250 6’
40 m 600 2250 +3’
50 m 720 2250 3’
60 m 840 2250 2’
Cours Niveaux 3Au fond
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EssoufflementEssoufflement
Facteurs favorisants Prévention
Un effort inadapté ou trop important (mauvais lestage, courant, mauvais palmage...)
Limiter les efforts (surtout en profondeur), avoir une attitude calmeS’il y a du courant, s’aider d’une ligne de vie pour rejoindre le mouillage.Si essoufflement en surface, prendre le temps de récupérer avant de s’immerger S’équilibrer et se ventiler correctement
L’augmentation des résistances (détendeur, viscosité de l’air)
Privilégier un détendeur compensé
Le stress (favorise l’hyperventilation) Limiter la profondeurS’habituer progressivement à la plongée profondeS’équiper d’un éclairage
Le froid (favorise une ventilation superficielle)
Adapter son équipement à la plongée (épaisseur de la combinaison , cagoule, gants...). En cas de froid, raccourcir la plongée.
Matériel mal adapté Ne pas ê t re compr imé dans son équipement (combi , s tab, pa lmes insuffisantes...).
Bien suivre sa consommation (rappel : on a en tête des ordres de grandeur). Toute anomalie doit attirer notre attention.
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EssoufflementEssoufflementEssoufflement
Symptômes Risques Conduite à tenir
Hyperventilation : La respiration est courte, rapide, superficielle : le plongeur a soif d’air. On s’en rend compte car le plongeur produit des chapelets de bulles très rapprochés.
Panne d’airNoyadeADDSPPNarcose
D è s l ’ a p p a r i t i o n d e l’essoufflement, stopper tout effort et prévenir ses coéquipiers.
P o u r l e s c o é q u i p i e r s : surveillance du chapelet de bulles.
Porter assistance. Faire cesser tout effort et demander au plongeur d’expirer. Remonter à l’aide du gilet sans tarder tout en maintenant l’embout.
Pour les plongées au delà de 20 mètres priorité est donnée à la remontée.
Mettre fin à la plongée. Bien respecter la procédure de décompression et augmenter le temps de palier. Tout au long de l ’ ass i s tance , su rve i l l e r l a consommation d’air de l’assisté.
En cas d’essoufflement sévère, mettre le plongeur au repos, le mettre sous O2.Si besoin, appeler les secours.
Céphalées, tête lourde
Panne d’airNoyadeADDSPPNarcose
D è s l ’ a p p a r i t i o n d e l’essoufflement, stopper tout effort et prévenir ses coéquipiers.
P o u r l e s c o é q u i p i e r s : surveillance du chapelet de bulles.
Porter assistance. Faire cesser tout effort et demander au plongeur d’expirer. Remonter à l’aide du gilet sans tarder tout en maintenant l’embout.
Pour les plongées au delà de 20 mètres priorité est donnée à la remontée.
Mettre fin à la plongée. Bien respecter la procédure de décompression et augmenter le temps de palier. Tout au long de l ’ ass i s tance , su rve i l l e r l a consommation d’air de l’assisté.
En cas d’essoufflement sévère, mettre le plongeur au repos, le mettre sous O2.Si besoin, appeler les secours.
Fatigue, faiblesse
Panne d’airNoyadeADDSPPNarcose
D è s l ’ a p p a r i t i o n d e l’essoufflement, stopper tout effort et prévenir ses coéquipiers.
P o u r l e s c o é q u i p i e r s : surveillance du chapelet de bulles.
Porter assistance. Faire cesser tout effort et demander au plongeur d’expirer. Remonter à l’aide du gilet sans tarder tout en maintenant l’embout.
Pour les plongées au delà de 20 mètres priorité est donnée à la remontée.
Mettre fin à la plongée. Bien respecter la procédure de décompression et augmenter le temps de palier. Tout au long de l ’ ass i s tance , su rve i l l e r l a consommation d’air de l’assisté.
En cas d’essoufflement sévère, mettre le plongeur au repos, le mettre sous O2.Si besoin, appeler les secours.
Palpitations
Panne d’airNoyadeADDSPPNarcose
D è s l ’ a p p a r i t i o n d e l’essoufflement, stopper tout effort et prévenir ses coéquipiers.
P o u r l e s c o é q u i p i e r s : surveillance du chapelet de bulles.
Porter assistance. Faire cesser tout effort et demander au plongeur d’expirer. Remonter à l’aide du gilet sans tarder tout en maintenant l’embout.
Pour les plongées au delà de 20 mètres priorité est donnée à la remontée.
Mettre fin à la plongée. Bien respecter la procédure de décompression et augmenter le temps de palier. Tout au long de l ’ ass i s tance , su rve i l l e r l a consommation d’air de l’assisté.
En cas d’essoufflement sévère, mettre le plongeur au repos, le mettre sous O2.Si besoin, appeler les secours.
Toux irritative
Panne d’airNoyadeADDSPPNarcose
D è s l ’ a p p a r i t i o n d e l’essoufflement, stopper tout effort et prévenir ses coéquipiers.
P o u r l e s c o é q u i p i e r s : surveillance du chapelet de bulles.
Porter assistance. Faire cesser tout effort et demander au plongeur d’expirer. Remonter à l’aide du gilet sans tarder tout en maintenant l’embout.
Pour les plongées au delà de 20 mètres priorité est donnée à la remontée.
Mettre fin à la plongée. Bien respecter la procédure de décompression et augmenter le temps de palier. Tout au long de l ’ ass i s tance , su rve i l l e r l a consommation d’air de l’assisté.
En cas d’essoufflement sévère, mettre le plongeur au repos, le mettre sous O2.Si besoin, appeler les secours.
Bouffées de chaleur
Panne d’airNoyadeADDSPPNarcose
D è s l ’ a p p a r i t i o n d e l’essoufflement, stopper tout effort et prévenir ses coéquipiers.
P o u r l e s c o é q u i p i e r s : surveillance du chapelet de bulles.
Porter assistance. Faire cesser tout effort et demander au plongeur d’expirer. Remonter à l’aide du gilet sans tarder tout en maintenant l’embout.
Pour les plongées au delà de 20 mètres priorité est donnée à la remontée.
Mettre fin à la plongée. Bien respecter la procédure de décompression et augmenter le temps de palier. Tout au long de l ’ ass i s tance , su rve i l l e r l a consommation d’air de l’assisté.
En cas d’essoufflement sévère, mettre le plongeur au repos, le mettre sous O2.Si besoin, appeler les secours.
Nausées
Panne d’airNoyadeADDSPPNarcose
D è s l ’ a p p a r i t i o n d e l’essoufflement, stopper tout effort et prévenir ses coéquipiers.
P o u r l e s c o é q u i p i e r s : surveillance du chapelet de bulles.
Porter assistance. Faire cesser tout effort et demander au plongeur d’expirer. Remonter à l’aide du gilet sans tarder tout en maintenant l’embout.
Pour les plongées au delà de 20 mètres priorité est donnée à la remontée.
Mettre fin à la plongée. Bien respecter la procédure de décompression et augmenter le temps de palier. Tout au long de l ’ ass i s tance , su rve i l l e r l a consommation d’air de l’assisté.
En cas d’essoufflement sévère, mettre le plongeur au repos, le mettre sous O2.Si besoin, appeler les secours.
Oppression thoracique, perte de connaissance
Panne d’airNoyadeADDSPPNarcose
D è s l ’ a p p a r i t i o n d e l’essoufflement, stopper tout effort et prévenir ses coéquipiers.
P o u r l e s c o é q u i p i e r s : surveillance du chapelet de bulles.
Porter assistance. Faire cesser tout effort et demander au plongeur d’expirer. Remonter à l’aide du gilet sans tarder tout en maintenant l’embout.
Pour les plongées au delà de 20 mètres priorité est donnée à la remontée.
Mettre fin à la plongée. Bien respecter la procédure de décompression et augmenter le temps de palier. Tout au long de l ’ ass i s tance , su rve i l l e r l a consommation d’air de l’assisté.
En cas d’essoufflement sévère, mettre le plongeur au repos, le mettre sous O2.Si besoin, appeler les secours.
5. Conclusion :
Pour les plongées profondes, il est non seulement très important de planifier la plongée, mais aussi de surveiller sa consommation d’air et celle de ses coéquipiers,de surveiller ses coéquipiers,d’avoir en mémoire la prévention et les symptômes de la narcose, de l’essoufflement car les conséquences peuvent-être dramatiques.
Cours Niveaux 3Au fond
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