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Plan Interne d’Urgence- Page 1 . Plan Interne d’Urgence Aide au remplissage Dernière mise à jour : PIU Version 3.3 19/06/2016

Plan Interne d’Urgence - espace.cfwb.be©aire/PIU modèle - aide... · Indiquer les mesures prises pour l’évacuation des personnes à mobilité réduite ainsi que la localisation

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Plan Interne d’Urgence

Aide au remplissage

Dernière mise à jour : PIU Version 3.3 –19/06/2016

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1. COORDONNEES DU BATIMENT

Dénomination :

Adresse complète:

:

:

:

2. APPROBATION DU PLAN Date avis Service de Secours public: Date avis Cocoba : Date d’envoi à l’Administration communale :

3. COORDONNEES DES PERSONNES RESSOURCES

Direction

NOM

Suppléant

NOM

Concierge

NOM

Conseiller en prévention local

NOM

Service de lutte contre l’incendie - Equipiers de première intervention

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NOM

Secouristes

NOM

Les dates des formations se trouvent dans le registre de sécurité.

Service externe pour la prévention et la protection au travail (SEPPT)

NOM SPMT-ARISTA 02/533.74.11 [email protected]

Personnes de confiance désignées pour les établissements scolaires du réseau de la Fédération Wallonie-Bruxelles

NOM Pascale Dhont 02/213.59.80 0486/09.07.73 [email protected]

Xavier Dom 02/213.59.61 0478/54.57.86 [email protected]

Service de la Promotion de la Santé à l’école (PSE) responsable de votre établissement

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NOM

Centre PMS

NOM

Service des équipes mobiles

NOM 0473/94.84.11 [email protected]

Services de secours

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SECOURS MEDICAUX (AMBULANCE/MEDECIN) : 112

INCENDIE / POMPIERS : 112

POLICE : Zone de Police/Référent : 101 Selon la zone de l’établissement : ……

Référent pour les établissements scolaires : ……

CENTRE ANTI-POISONS : 070/245.245

CENTRE DES BRULES : 02/686.200

Services techniques

Gaz (fuite ou odeurs) : Selon le gestionnaire de réseau : ……

Electricité (pannes ou câbles arrachés) : Selon le gestionnaire de réseau : ……

Eau (fuites ou problèmes techniques urgents) : Selon le gestionnaire de réseau : ……

Bourgmestre et fonctionnaire communal désigné pour la planification d’urgence :

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NOM

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4. INFORMATIONS GENERALES

Activités :

Plage horaire des activités (maximum) :

Lundi Mardi Mercredi Jeudi Vendredi Samedi Dimanche

De

A

Personnes présentes sur le site (nombre) :

Tranche d’âge Nombre

Maternelle

Primaire

Secondaire

Supérieur

Personnel (enseignant, administratif, technique, d’encadrement,…)

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Cas particuliers :

Nombre de personnes ou d’élèves nécessitant une assistance particulière (mobilité réduite,…) :

Nombre d’élèves nécessitant une surveillance spéciale (jeune âge, retard mental, pathologie spécifique,…) :

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5. RESPONSABLES SPECIFIQUES ET LEUR SUPPLEANT

ACTIONS

NOM ET QUALITE SUPPLEANT

Mise en œuvre du plan (déclenchement et direction des opérations)

Diffusion des consignes en interne

Accueil des services de secours

Contact avec les Autorités et les Services de secours et d’intervention

Contact avec les parents

Gestion de la communication interne et externe

Communication avec la presse

Mise à l’abri1

Fermeture de tous les accès, des ouvertures du bâtiment en cas de mise à l’abri1

1 Notamment en cas d’accident nucléaire et d’alerte SEVESO.

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Recensement du personnel, des élèves, des personnes extérieures

Accès et prise des comprimés d’iode1

Evacuation du site

Fermeture des issues, eau, gaz, électricité (en cas d’évacuation de la zone)

Affichage du message d’évacuation de la zone et du chiffon

Rédaction, mise à jour, et diffusion du plan

Organisation de l’exercice d’alarme incendie

Organisation de l’exercice de mise à l’abri / alerte AMOK

Contrôle et maintenance du matériel (en cas de mise à l’abri)

Définir les procédures internes de circulation des directives et des informations diverses.

1 Uniquement en cas d’accident nucléaire.

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6. L’ANNONCE AUX SERVICES DE SECOURS

Indiquer les procédures à suivre pour l’appel aux Services de secours : de jour, de nuit, en cas de coupure du courant,…) et l’annonce à la Direction et aux équipiers de première intervention.

Locaux accessibles en tout temps Dans un ou des locaux accessibles de jour comme de nuit au personnel concerné (par exemples : la Direction, les éducateurs, le gestionnaire de l'établissement, le concierge …), il faut prévoir :

Une ligne téléphonique directe vers l’extérieur (ligne Belgacom).

Ou

Un téléphone d’émergence 1 permettant l’appel des secours. Les lignes téléphoniques doivent être installées de manière à ce que l’appel puisse aboutir même en cas de panne de courant. Les services de secours doivent pouvoir identifier immédiatement l’appel, c’est-à-dire connaître l’adresse exacte du lieu d’appel et le n° de l’appelant afin de pouvoir rappeler si nécessaire. L’installation téléphonique filaire est donc essentielle pour l’appel des secours.

A disposition permanente des éducateurs Prévoir :

Un téléphone portable 2 (GSM) avec accès direct vers l’extérieur ou système équivalent autonome mis à disposition par l’internat (par ex. : recherche-personne, talkie-walkie). Ce téléphone permet de prévenir de l’évolution de la situation en se déplaçant ou en évacuant.

1 Téléphone relié à un central téléphonique fonctionnant en cas de panne de courant idéalement durant une durée déterminée en fonction du type de batterie installée. Lorsque la fin de l’autonomie

des batteries est atteinte, le central bascule en une ligne directe extérieure sur ce téléphone. 2 Il est à remarquer que certaines marques de téléphones portables (GSM) permettent l’appel des secours sans abonnement ni carte. Vérifier la bonne disponibilité du réseau.

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Problématique des téléphones portables interne (type DECT p.e.)

Il est à remarquer que les téléphones non fixes (téléphones potables avec socle fixe), vendus couramment dans le commerce et reliés sur le réseau téléphonique ne conviennent pas pour l’appel des secours car ils ne fonctionnent généralement pas en cas de panne de courant. Il existe cependant des versions munies d'un système d'alimentation de secours, vendue par des firmes spécialisées.

Problématique des téléphones portables GSM

L'utilisation seule du téléphone portable (GSM) n'est pas autorisée dans la mesure où ce système pose les problèmes suivants dans le domaine concerné : - L’appel par GSM est moins facilement identifiable pour les secours (notamment le positionnement de l’appelant et donc

l’adresse du sinistre). Il n’est donc que partiellement possible pour les centres 112 de localiser précisément l'appelant. - Dans certains cas d'immeubles isolés, la puissance du signal varie et n'est pas toujours disponible dans tous les locaux de

l'immeuble.

- Les relais de téléphonie radio peuvent être saturés à certaines périodes ou tomber en panne, ne plus être alimentés en cas de panne de courant et dans ce cas ne permettront pas l'appel des secours.

- Le GSM a une autonomie limitée (il peut être faiblement chargé, déchargé).

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Remarques

1) Lorsque l'installation téléphonique comporte des appareils ne fonctionnant pas en cas de panne de courant, les appareils de secours doivent être repérés au moyen d'étiquettes de type DYMO de couleur rouge "poste de secours en cas de panne de courant".

2) La téléphonie par Internet VOiP (ou « Voice over IP ») est actuellement également difficilement gérable pour le centre

112. En effet, ce type d’installation ne permet pas toujours l’identification du n° et donc la localisation de l’appel. En cas de panne de courant et en fin d’autonomie des batteries, le système est hors service.

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Type de système d’annonce aux secours extérieurs (112, 101,…)

L’appel des services publics de secours (Aide médicale urgente et d’Incendie) est effectué par : □ Téléphone ordinaire □ Téléphone branché sur un standard téléphonique Si oui,

□ Standard non secouru en cas de coupure de courant □ Standard téléphonique fonctionnant en cas de coupure de courant, Autonomie : (en heures)

□ Les postes intérieurs sont à restriction d’appel vers l’extérieur.

Les postes intérieurs doivent permettre l’appel direct au service de secours (OBLIGATOIRE)

Procédure d’annonce d’un sinistre (appel au 112, 101, …)

de jour : de jour en cas de panne de courant : de nuit : de nuit en cas de panne de courant :

Spécifier le mode de communication : téléphone, téléphone G.S.M, …

RAPPEL : Il faut toujours appeler le 112 AVANT d’appeler la police au 101. En cas de catastrophe, la centrale 112

mobilisera aussi les Services de police.

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Procédure d’alerte à la Direction et au service de lutte contre l’incendie (EPI)

de jour : de jour en cas de panne de courant : de nuit : de nuit en cas de panne de courant :

Spécifier le mode de communication : téléphone, téléphone G.S.M., sématone, sémadigit, sémascript, public adresse, …

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7. DECLENCHEMENT DU PLAN EN INTERNE

Expliquer les procédures mises en place pour déclencher :

− l’évacuation du bâtiment (alarme incendie)

− la mise à l’abri (confinement à l’intérieur du bâtiment) à savoir l’alerte en interne (ex : voix humaine, mégaphone à sirène, haut parleur, téléphone, …

− l’alerte de type AMOK (ex : voix humaine, téléphone, haut-parleur, …).

Pour rappel, ces signaux doivent être clairement distincts. Il est important de ne pas les confondre: l’alarme incendie indique l’évacuation du bâtiment tandis qu’un autre signal (à définir) signifie la mise à l’abri (confinement à l’intérieur du bâtiment) ou la mise en sécurité urgente (alerte AMOK). Nota : AMOK signifie l’attaque d’un tueur de masse.

8. PROCEDURE D’EVACUATION

Expliquer la procédure d’évacuation en interne à savoir l’évacuation des classes (consignes spécifiques pour les professeurs), les itinéraires suivis, l’évacuation durant les pauses (récréations, temps de midi,…).

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9. EVACUATION DES PERSONNES A MOBILITE REDUITE

Indiquer les mesures prises pour l’évacuation des personnes à mobilité réduite ainsi que la localisation des points de ralliement. Chaque situation doit être examinée avec le Service d'Incendie compétent.

Dans ce cadre, les équipiers de première intervention sont chargés :

− d’encadrer les personnes à mobilité réduite en cas d’évacuation afin de les mettre en sécurité au niveau du point de ralliement.

− de signaler à la Direction et aux Services de secours la présence de ces personnes (nombre).

− de s’assurer que les Services de secours ont bien connaissance de la présence et de l’emplacement de ces personnes.

Les Services de secours procèderont à l’évacuation des personnes à mobilité réduite qui ne peuvent se déplacer. Il est à remarquer que les personnes à mobilité réduite ne peuvent être acceptées aux étages si elles ne peuvent évacuer seules. Néanmoins, si le cas se présente, au moins une des conditions suivantes doivent être respectées :

− existence d’un ascenseur réservé à cet effet (ascenseur compartimenté au feu et prioritaire).

− présence au moins de 2 compartiments à l’étage afin qu’elles puisent changer de compartiment en cas d’incendie.

− les pompiers peuvent les évacuer à partir d’un endroit facilement accessible par leur service et suite à leur accord écrit.

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10. LIEUX DE RASSEMBLEMENT

En cas d’évacuation du bâtiment (ex. : incendie, alerte à la bombe, fuite de gaz,…) :

Critères de choix :

− facilité d’accès (ne pas traverser de rue par ex.) ;

− à l'écart des voies de circulation routière, des accès aux véhicules de secours et à l'écart des plans d'eau ;

− si possible à au moins 200 m du site et éloigné de surfaces vitrées (notamment en cas d’alerte à la bombe).

En cas de mise à l’abri (ex. : alerte nucléaire, alerte SEVESO, …) :

Critères de choix :

− Préférer les bâtiments en dur (éviter les RTG) ;

− Préférer les locaux centraux situés au rez-de-chaussée ;

− Préférer les locaux facilement isolables de l’extérieur (vérifier l’état des châssis) ;

− D’accès facile vers les commodités (toilettes, eau,…) ;

− Munis d’un éclairage de sécurité ;

− La présence d’une installation de ventilation pouvant être mise hors service et isolée facilement afin d’éviter toute pollution provenant de l’extérieur ;

− Le volume total disponible pour la mise à l’abri doit correspondre à 30 m³ par personne pour une période de 24 heures. Si cette valeur ne peut être atteinte de par le choix du local, il faudra informer les Autorités (Bourgmestre) de la durée maximale de confinement possible.

Joindre un plan de situation. Indiquer également les équipements prévus (sanitaires, eau, ….

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11. RECENSEMENT DES PERSONNES PRESENTES

Des procédures doivent être mises en place afin de permettre le recensement du personnel, des élèves et des éventuels visiteurs présents dans l’établissement. Les listes doivent être tenues à jour et doivent pouvoir être communiquées à tout moment au Directeur des Opérations (l’officier du Service d’Incendie, la Police) et, en cas de mis en œuvre d’un soutien psychosocial aux impliqués, à l’équipe d’intervention psychosociale. Un exemple de liste est fourni en annexe n°1 et 2. Le registre de fréquentation peut également être utilisé.

12. ACCES POUR LES SECOURS ET LEUR ACCUEIL

Accès et accueil Le site doit être accessible en permanence aux véhicules de secours. Des aires de stationnement devront être prévues en suffisance aux abords immédiats des installations de manière à permettre un parking aisé des différents véhicules de service (pompiers, police, ambulance,..). Définir une procédure d’accueil des services de secours (prévoir notamment une personne chargée de l’accueil des secours). Localisations possibles d’un PMA En cas de catastrophe avec plusieurs victimes, les Services de secours médicaux auront besoin d’un espace de manœuvre entrante et sortante pour permettre l’embarquement aisé et le départ des ambulances selon un principe dit de NORIA (évacuation des victimes vers le poste médical avancé). Il est possible également qu’un poste médical avancé (PMA) soit mis en place. Il faut donc envisager les diverses localisations possibles de ce PMA. Ce PMA sera facilement accessible (également pour les ambulances) et possédera une entrée et une sortie distinctes. Ex : salle de sports

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13. ROLE DES PERSONNES RESSOURCES

Indiquer le rôle des équipiers de première intervention, du concierge, du conseiller en prévention local, du préposé au recensement et des secouristes.

http://www.cfwb.be/sippt, >> Banque de connaissances >> Les grands thèmes de la prévention >> Prévention et lutte contre l’incendie (équipiers de première intervention) >> Soins d’urgence (secouristes).

14. ORGANISATION DES EXERCICES Expliquer l’organisation des divers exercices.

Exercice d’évacuation en cas d’alarme incendie :

Pour mémoire, un exercice doit être prévu par trimestre. Un document d’évaluation de l’exercice est disponible sur le site de la Direction du SIPPT :

http://www.cfwb.be/sippt, >> Banque de connaissances >> Les grands thèmes de la prévention >> Prévention et lutte contre l’incendie

Il est recommandé de demander au service compétent d'incendie d'envoyer une fois l'an un délégué pour assister à ces exercices afin que celui-ci puisse formuler des remarques quant à la manière dont l'évacuation se déroule.

Plan Interne d’Urgence- Page 22 . Exercice de mise à l’abri :

Prévoir annuellement un exercice. Chaque exercice sera chronométré afin d’évaluer les progressions en la matière et fera l'objet d'un compte rendu qui sera acté dans le registre de sécurité du bâtiment.

Exercice AMOK :

Prévoir annuellement un exercice.

15. LOCAUX DISPONIBLES

Fonction Localisation N° du local

Gestion de crise Accueil/information Premiers soins Réserve logistique Réserve de comprimés d’iode (+ emplacement des clés)1

Local de distribution des comprimés d’iode 1

Mise à l’abri Préparation de l’évacuation du site

1 Uniquement en cas d’accident nucléaire.

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16. PROCEDURES EN CAS D’INCENDIE

Central de détection incendie/alarme incendie

L’établissement est surveillé : par une installation de détection généralisée □ Oui □ Non par une installation de détection ponctuelle □ Oui □ Non Si installation de détection généralisée :

Marque :………………………………………………………………………………………………… Année de construction : .................................................................................................. Nom de l’installateur : .....................................................................................................

Localisation

Type Localisation dans l’établissement Central de détection incendie Tableaux répétiteurs

Dossier technique (plans, …) Autonomie de fonctionnement du central et des tableaux répétiteurs en cas de panne du courant : Indiquer le nombre d’heures d’autonomie

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Présence d’un système de télétransmission □ Oui □ Non Si oui, liste et n° de téléphone enregistrés :

Nom Téléphone Service de Secours public 112

Si Installation de détection incendie ponctuelle : Tableau récapitulatif des points « dangereux » de l’établissement :

Points « dangereux » de l’établissement Type de détecteurs

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Remarques :

Il y a lieu de veiller à placer à côté du central de détection: − Les consignes spécifiques d'utilisation de l'installation donnant toutes les instructions nécessaires en cas d'alerte, d'incendie, de dérangement ou de défaut. Ces consignes doivent être également placées à côté des tableaux répétiteurs. Un plan de situation des locaux protégés montrant les différentes zones et les divers accès (pour les installations non généralisées et/ou de type non adressable1). − La notice de fonctionnement et d'entretien. − Le registre de contrôle de l'installation de détection, dans lequel sont consignés:

− la date et l'heure des essais de vérification de bon fonctionnement de l'installation, − la date et l'heure des travaux d'entretien périodique, − les alertes émises par l'installation en précisant, dans chaque cas, la nature (incendie, dérangement) et, si

possible, la cause, − la localisation de l'origine de l'alerte, avec la date et l'heure de la constatation,

Pour les installations équipées d'une imprimante, les documents imprimés conservés dans l'ordre chronologique. Les remarques particulières et notamment les mises hors service de l'installation ou de parties d'installation et les motifs de ces actions Toute opération au niveau du central (mise en service ou hors service d'un dispositif, d'une zone, d'un détecteur, d'un asservissement ...) ne pourra être exécutée que par la Direction de l'établissement ou son remplaçant dûment mandaté. Cette opération devra être signalée par écrit dans le registre de contrôle de l'installation. En cas d'absence de la Direction de l'établissement, ce registre devra être consulté et contresigné par la Direction de l'établissement dès sa reprise de fonction. En cas de problèmes techniques nécessitant une mise hors service, même partielle, de l'installation, les demandes de dépannage adressées à la société chargée de l'entretien et du dépannage des installations de détection incendie seront toujours confirmées par fax. Si la mise hors service concerne une zone affectée au logement ou l'installation d'alarme (signal d'alarme), une intervention urgente de la société d'entretien est requise.

1 Installation ne précisant pas le local concerné par la détection mais une zone géographique du bâtiment dans laquelle de la fumée a été détectée.

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S'assurer journellement, lors de la ronde du soir, que toutes les zones de détection de la centrale sont opérationnelles et qu'aucune n'a été mise hors service.

L’organigramme de détection incendie

L’organigramme est un schéma reprenant toutes les possibilités de fonctionnement ainsi que tous les asservissements. Il décrit la programmation logique de la centrale.

Il y a lieu également de s’assurer que l’organigramme constitué correspond à la réalité. La vérification est à effectuer par un organisme spécialisé, équipé à cet effet, sur base notamment de la norme S21-100. L’organigramme doit être fourni par la société de la marque commerciale de l’installation. L’absence d’organigramme empêche de comprendre et de vérifier complètement le fonctionnement de l’installation et d’établir des consignes liées aux informations reçues.

Exemple d’organigramme : http://www.cfwb.be/sippt, >> Banque de connaissances >> Les grands thèmes de la prévention >> Prévention et lutte contre l’incendie

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Les moyens d’extinction

Concerne les extincteurs, dévidoirs, bouches et bornes d’incendie, le sprinklage, les systèmes d’extinction automatique,…. Indiquez pour chaque type de moyen d’extinction, le nombre et leur localisation (insérer un plan).

N° Emplacement Type d’extinction Capacité

Utilisation des équipements de protection contre l’incendie

Conformément à l’article 24 du Code du Bien-être – Titre III – Chapitre III : Prévention de l’incendie sur les lieux de travail, une description du mode d’utilisation des équipements de protection contre l’incendie doit être réalisée. Il s’agit aussi bien des équipements non automatiques (extincteur, RIA, …) que des équipements automatiques (sprinklage, extinction automatique des chaudières, …). Il y est clairement indiqué pour quelles installations ces équipements non automatiques peuvent être utilisés.

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Utilisation des extincteurs et des dévidoirs (robinets d’incendie armés)

Document reproduit avec l’aimable autorisation de l’ANPI (Association Nationale pour la Protection contre l’Incendie et l’Intrusion)

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Système de désenfumage (évacuation des fumées et de la chaleur)

Localisation du système de désenfumage : Localisation de son bouton de commande : La commande de désenfumage est :

manuelle □ liée à la détection incendie □

Détails techniques :

− Marque : − Année de construction : − Type : − Localisation du dossier technique (plans,…) dans l’établissement :

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17. CONSIGNES ET RECOMMANDATIONS SPECIFIQUES Les recommandations reprises ci-après devront, le cas échéant, être adaptées en fonction de la situation sur le terrain, des particularités propres à l’établissement, … Les mesures à prendre en cas d’alerte nucléaire sont définies aux chapitres 20, 21 et 22. La liste des recommandations n’est pas exhaustive. DE MANIERE GENERALE, DANS TOUS LES CAS, APPELEZ D’ABORD LES SERVICES DE SECOURS (NON POLICIERS) (112) ET SUIVEZ LES INSTRUCTIONS RECUES.

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FICHE 00 NOMENCLATURE DES FICHES

Contenu

01 Consignes en cas d’incendie

02 Recommandations en cas d’alerte SEVESO

03 Recommandations en cas d’alerte à la bombe

04 Recommandations en cas de menaces biologiques ou chimiques

05 Recommandations en cas de déversement accidentel de substances dangereuses à l’intérieur du bâtiment

06 Recommandations en cas d’inondations

07 Recommandations en cas de tempête

08 Recommandations en cas d’accident de transport de matières dangereuses

09 Recommandations en cas de séisme

10 Consignes en cas de fuite de gaz à l’intérieur du bâtiment

11 Recommandations en cas d’accident corporel, malaise

12 Recommandations en cas de fuite de chlore à la piscine

13 Recommandations en cas d’intoxication alimentaire

14 Recommandations en cas de pandémie de grippe

15 Recommandations en cas de coupure de courant / délestage

16 Recommandations en cas de menace terroriste

17 Recommandations en cas d’intrusion dangereuse (AMOK)

18 Recommandations en cas de prise d’otages

19 Recommandations en cas de fermeture inopinée de l’établissement

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FICHE 01 CONSIGNES EN CAS D’INCENDIE

Les consignes générales de sécurité à afficher :

Celles-ci sont destinées à informer les occupants de la conduite à suivre en cas de sinistre. Ces instructions doivent être affichées en nombre suffisant, en des endroits apparents et facilement accessibles, renseignant le personnel, les élèves et les visiteurs sur la conduite à suivre en cas d'incendie, entre autres, en ce qui concerne:

1. L'alerte de la direction et des préposés à la lutte contre l'incendie (la manière de donner

l'alerte intérieure).

2. La manière d'alerter le service d'incendie par l'intermédiaire du service 112 (préciser qui est l’appelant, le bâtiment concerné par le sinistre, sa localisation la plus exacte possible, comment y accéder, le nombre de personnes l'occupant, s’il y a des victimes présumées ou non, dans ce dernier cas s’il y en a 5 ou plus).

3. Les dispositions à prendre pour donner l'alarme.

4. Les dispositions à prendre pour assurer la sécurité ou l'évacuation des personnes. Mention sera faite de la localisation du lieu de rassemblement à l'extérieur du bâtiment pour permettre le recensement des personnes. Ce lieu de rassemblement doit se situer à l'écart des voies de circulation routière, des accès aux véhicules de secours et à l'écart des plans d'eau.

5. La mise en œuvre des moyens de lutte contre l'incendie disponibles dans l'établissement.

6. Les dispositions à prendre pour faciliter l'intervention du service d'incendie compétent.

7. Ces instructions rappelleront également l'interdiction de faire usage des ascenseurs en cas d'incendie pour les établissements concernés.

Ces instructions seront rappelées à proximité des postes téléphoniques permettant d'atteindre le service 112. Des instructions concernant le fonctionnement des postes téléphoniques en cas de panne de courant seront également affichées à proximité de ceux-ci. Ces consignes seront complétées par une légende reprenant la signification des différents pictogrammes signalant les voies d'évacuation. Il a été constaté, en effet, qu'un grand nombre d'utilisateurs ignoraient la signification de ces pictogrammes.

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Il y aura lieu de s'assurer régulièrement que les consignes de sécurité sont toujours en place et n'ont pas été enlevées notamment à l'occasion de travaux de rafraîchissement des locaux.

Exemple de consignes générales pour le bâtiment : http://www.cfwb.be/sippt, >> Banque de connaissances > Les grands thèmes de la prévention >> Prévention et lutte contre l’incendie>> Consignes de sécurité

Les consignes de sécurité à communiquer au personnel et aux élèves.

Des consignes écrites doivent être communiquées au personnel d'encadrement (enseignant, éducateur, auxiliaire d’éducation,…), au concierge et aux élèves de manière à ce que les dispositions qui sont arrêtées dans le plan interne d’urgence soient respectées. Le personnel d'encadrement a également comme mission d'écarter les élèves des zones d'intervention en cas de sinistre ou d'accident de manière à ce que ceux-ci ne gênent pas l'intervention des services de secours. Cette disposition implique, par exemple, que le personnel d’encadrement se trouvant avec ses élèves sur le lieu de l’incident conduise ceux-ci vers le lieu de rassemblement dès qu'il constate une intervention des services de secours.

Exemple de consignes spécifiques destinées aux professeurs, éducateurs, élèves, élèves internes : http://www.cfwb.be/sippt, >> Banque de connaissances > Les grands thèmes de la prévention >> Prévention et lutte contre l’incendie>> Consignes de sécurité

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FICHE 02 RECOMMANDATIONS EN CAS D’ALERTE SEVESO

Une entreprise est dite "SEVESO" si elle possède une activité liée à la manipulation, la fabrication, l'emploi ou le stockage de substances dangereuses. Par exemple : raffinerie, usine chimique, site pétrochimique, dépôt pétrolier, … Des zones à risques autour de ces entreprises ont été définies. Ces zones ont été déterminées en fonction du type d'activité et des quantités de produits utilisés ou stockés. Il est à remarquer que ces zones peuvent subir des modifications en fonction de l’activité des entreprises (modification des processus de production, mise à l’arrêt, nouvelle implantation,… ). Pour savoir si votre bâtiment ou établissement scolaire se situe dans une zone à risques : S'informer auprès des autorités provinciales

Pour tout autre renseignement : http://www.seveso.be/fr

Que faire ?

Au signal d'alerte (sirènes de la protection civile ou hauts-parleurs des services de Police) : − Mettez-vous à l’abri c'est-à-dire rentrez à l'intérieur du bâtiment.

Rejoignez le lieu de mise à l’abri.

− Fermez portes, fenêtres, soupiraux et bouchez toutes les ouvertures et aérations donnant directement sur l’extérieur (à l’exception des bouches de ventilation de la chaufferie). Utilisez du linge humide pour calfeutrer les portes et les fenêtres.

− Se tenir informé via les médias traditionnels (TV, radio, presse écrite) et/ou via les médias en ligne des Autorités (sites internet, médias sociaux, …)

− Evitez de téléphoner de votre téléphone fixe ou de votre téléphone portable. Les lignes téléphoniques doivent rester libres pour l'organisation des secours.

− Ne pas produire de flammes ou d’étincelles.

Remarque : les parents ne doivent pas venir rechercher leurs enfants à l'école. Ceux-ci sont en sécurité au sein de l'établissement.

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FICHE 03 RECOMMANDATIONS EN CAS D’ALERTE A LA BOMBE

Quand envisager un risque d’alerte terroriste (bombe ou colis suspect) ?

Un risque d’alerte pour un acte terroriste à la bombe doit être envisagé à la suite :

− d’un appel téléphonique ;

− de la réception d’un message écrit ou enregistré (lettre, fax, message électronique ou enregistré, …) ;

− de la découverte d’un colis, valise, sac, boîte ou tout autre objet qui de par sa présence à un endroit, sa forme, sa nature,… paraît suspect.

Procédure lors de la réception d’un appel téléphonique / Que faire ?

− Demeurez calme et courtois, évitez la panique.

− Ecoutez très attentivement et notez un maximum d’informations. Faites durer la conversation le plus longtemps possible.

− Portez une attention particulière aux caractéristiques de la voix et à tout autre son entendu afin d’identifier au mieux la personne (voix masculine ou féminine, accent, …) ainsi que l’endroit d’où elle pourrait appeler (bruits de fond, train, avion,…).

− N’interrompez pas l’appelant et tentez d’obtenir le plus d’informations possibles par exemple :

− noter le numéro de téléphone du correspondant (s’il y a un afficheur) − noter les paroles prononcées − noter l’heure et la date prévues de l’explosion − noter l’endroit prévu de l’explosion et le type d’engin explosif − noter les voix ou les bruits ambiants − noter le motif ou la raison de cette menace − noter la date et l’heure de l’appel

− Eteindre les téléphones portables. En effet, il existe des systèmes pouvant être activés par des ondes radio (et donc également celles générées par un GSM).

− Dès que la communication est terminée, remplissez la liste de contrôle intitulée « Procédure alerte à la bombe ».

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Liste de contrôle « Procédure alerte à la bombe » : http://www.cfwb.be/sippt, >> Banque de connaissances >> Obligations administratives >> Plan interne d’urgence

− Informez la Direction, le responsable de l’établissement.

− Appelez la Police au n° 101 via un téléphone fixe.

− Si nécessaire, commencez l’évacuation du bâtiment en suivant la procédure en cas d’incendie. Ce sont les Services de secours qui décident de l’opportunité d’évacuer ou non le bâtiment en fonction de la situation qui se présente.

− En cas d’évacuation, insistez pour que chacun prenne ses affaires personnelles (mallette, sac à dos,…) afin d’identifier les colis non suspects.

− Avant de quitter sa classe, le professeur vérifie s’il n’y a rien de suspect et affiche sur la porte d’entrée un signe distinctif (ex : écrire sur la porte à la craie « vide ») et ferme la porte.

− Se rendre au lieu de rassemblement : ce lieu doit être à au moins 200 m du site. S’assurer que l’endroit est sûr (vérifier si absence d’objets suspects). Ce lieu ne peut être en vue direct avec l’objet suspect ni situé près d’une surface vitrée (afin d’éviter les effets de l’onde de choc).

− Attendre les instructions des Services de Police ou du Directeur des Opérations dépêché sur place.

Procédure lors de la réception d’un message écrit ou enregistré Que faire ?

− Evitez la panique.

− Eteindre les téléphones portables. En effet, il existe des systèmes pouvant être activés par des ondes radio (et donc également celles générées par un GSM).

− Informez la Direction, le responsable de l’établissement.

− S’il s’agit d’un message écrit ou d’un enregistrement, minimiser la manipulation en le plaçant dans une enveloppe vierge en papier ou en plastique.

− Appelez la Police au n° 101 via un téléphone fixe.

− Si nécessaire procédez à l’évacuation des bâtiments en suivant la procédure en cas d’incendie. Ce sont les Services de secours qui décident de l’opportunité d’évacuer ou non le bâtiment en fonction de la situation qui se présente.

− En cas d’évacuation, insistez pour que chacun prendre ses affaires personnelles (mallette, sac à dos,…) afin d’identifier les colis non suspects

− Avant de quitter sa classe, le professeur vérifie s’il n’y a rien de suspect et affiche sur la porte d’entrée un signe distinctif (ex : écrire sur la porte à la craie « vide ») et ferme la porte.

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− Se rendre au lieu de rassemblement : ce lieu doit être à au moins 200 m du site. S’assurer que l’endroit est sûr (vérifier si absence d’objets suspects). Ce lieu ne peut être en vue direct avec l’objet suspect ni situé près d’une surface vitrée (afin d’éviter les effets de l’onde de choc).

− Attendre les instructions des Services de Police ou du Directeur des Opérations dépêché sur place.

Procédure lors de la découverte d’un objet ou colis suspect Si un paquet suspect est découvert dans l’établissement, il convient d’en rechercher le propriétaire dans les plus brefs délais. Si le propriétaire ne se manifeste pas, appliquer le dispositif suivant :

Que faire ?

− Demeurez calme.

− Eteindre les téléphones portables. En effet, il existe des systèmes pouvant être activés par des ondes radio (et donc également celles du GSM).

− Ne pas manipuler le paquet ou l’objet, ne pas le mouiller, ne l’ouvrir en aucun cas.

− Ecartez les personnes à proximité.

− Informez la Direction, le responsable de l’établissement.

− Appelez la Police au n° 101 via un téléphone fixe. Décrire l’endroit où se trouve l’objet, indiquer le chemin vers cet endroit à partir de l’entrée du site.

− Ouvrez les fenêtres et les portes environnantes où l’objet ou le colis suspect a été découvert.

− Si nécessaire, commencez l’évacuation du bâtiment en suivant la procédure en cas d’incendie. Ce sont les Services de secours qui décident de l’opportunité d’évacuer ou non le bâtiment en fonction de la situation qui se présente.

− En cas d’évacuation, laisser chacun prendre ses affaires personnelles (mallette, sac à dos,…)

− Avant de quitter sa classe, le professeur vérifie s’il n’y a rien de suspect et affiche sur la porte d’entrée un signe distinctif (ex : écrire sur la porte à la craie « vide ») et ferme la porte.

− Se rendre au lieu de rassemblement : ce lieu doit être à au moins 200 m du site. S’assurer que l’endroit est sûr (vérifier si absence d’objets suspects). Ce lieu ne peut être en vue direct avec l’objet suspect ni situé près d’une surface vitrée (afin d’éviter les effets de l’onde de choc).

− Attendre les instructions des Services de Police ou du Directeur des Opérations dépêché sur place.

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FICHE 04 RECOMMANDATIONS EN CAS DE MENACES BIOLOGIQUES OU CHIMIQUES

Si vous recevez une enveloppe, un colis, portez l’attention sur les indices suivants :

− La présence d’un objet auquel vous ne vous attendez pas ou que vous ne pouvez pas identifier.

− Adresse de retour fictive ou aucune adresse.

− Odeur bizarre.

− Attaches, cordes ou fils saillants.

− Affranchissement excessif.

− Paquet rigide ou trop volumineux.

− Colis disproportionné.

− Emballage décoloré, maculé d’huile ou couvert de cristaux.

− Colis qui suinte ou qui coule.

− La présence de poudre ou de liquide.

− La présence d’une note de menace.

Procédure en cas de découverte d’une enveloppe, d’un colis suspect : Que faire ?

− Reposer l’enveloppe et ne plus la manipuler afin d’éviter toute dispersion de poudre. Au cas où l’enveloppe serait tombée à terre, ne pas la ramasser, ne pas se pencher sur elle.

− Informez la Direction, le responsable de l’établissement.

− Appelez la Police au n° 101 et conformez-vous à ses instructions.

− Fermer les portes et les fenêtres du local où l’enveloppe a été découverte afin d’éviter tout courant d’air. Interdire l’accès du local.

− Faire couper la ventilation du bâtiment si possible.

− Etablir la liste des personnes présentes dans le local pour leur prise en charge par les Autorités.

− Condamner les locaux contaminés jusqu’à décontamination complète.

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Si vous avez été en contact avec une poudre suspecte (en cas d’exposition cutanée ou vestimentaire) :

− Signalez tout objet ayant pu être contaminé en dehors du local contaminé (téléphone, poignée de porte,…).

− Enlevez tous les vêtements contaminés par de la poudre ou du liquide et mettez-les dans un sac en plastique fermé hermétiquement.

− Se laver les mains et les avant-bras sans les brosser avec de l’eau et du savon (faire ouvrir portes et robinets par une personne qui n’a pas été exposée) puis si nécessaire se laver le visage s’il a pu être exposé. Le cas échéant, prendre une douche. Cette étape ne sera pas effectuée si sa réalisation peut entraîner la contamination d’autres personnes ou d’autres surfaces (parcours important pour rejoindre un évier/une douche, accompagnement par une tierce personne sans jamais être en contact direct,…).

Procédure en cas de découverte d’un colis contenant des substances chimiques :

Les produits chimiques que peuvent employer les terroristes varient entre des agents de guerre et des agents toxiques utilisés couramment dans l’industrie.

Que faire ? − Evitez de respirer les vapeurs des substances chimiques.

− Quittez les lieux le plus rapidement possible.

− Prévenez la Direction, le responsable de l’établissement.

− Appelez les services de secours au n° 112.

− Utilisez du ruban adhésif ou tout autre ruban pour calfeutrer les fenêtres, les fentes autour des portes et toutes les aérations de la pièce.

− Suivez scrupuleusement les instructions données par les Services de secours.

− Il pourrait s’avérer nécessaire de procéder à une décontamination avant que les personnes exposées puissent recevoir des soins médicaux.

− Il se pourrait que les personnes exposées à une substance chimique soient mises en quarantaine et sous surveillance des responsables médicaux. La nature d’une substance chimique peut ne pas être identifiée immédiatement. Le traitement administré est basé sur les symptômes présents.

− Prenez note de tous les symptômes (rythme respiratoire, cardiaque, transpiration, étourdissements, teint de la peau, manifestations délirantes,…) et en informez les Services de secours présents sur place.

− Condamner les locaux contaminés jusqu’à décontamination complète.

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FICHE 05

RECOMMANDATIONS EN CAS DE DEVERSEMENT ACCIDENTEL DE SUBSTANCES DANGEREUSES A L’INTERIEUR DU BATIMENT

Les laboratoires scolaires de chimie sont parmi les lieux les plus à risques.

Que faire ?

− Retirer aux abords du déversement toute source d'ignition (flammes, sources de chaleur) et coupez l’alimentation de gaz (vanne principale du laboratoire).

− Faire évacuer le laboratoire le cas échéant.

− Le cas échéant, appelez les services de secours au n° 112.

− Ventilez naturellement la pièce. Veiller à ne pas inhaler les vapeurs.

− En cas de renversement d’acides, neutralisez préalablement en utilisant un neutralisant universel (phosphate de sodium ou solution d’hydrogénocarbonate de sodium), un neutralisant commercial ou du sable imbibé de bicarbonate de soude en solution ou du phosphate de sodium. Rincez à l’eau puis laisser sécher. Du sable peut également être utilisé (évite les risques d'incompatibilité)

− En cas de déversement de bases, neutralisez en utilisant soit un neutralisant commercial, un neutralisant universel ou encore de l’acide citrique (tartrique) dilué. Rincez à l’eau puis laisser sécher. Du sable peut également être utilisé (évite les risques d'incompatibilité)

− La manipulation de ces produits doit se réaliser exclusivement avec les équipements de protection individuelle adéquats : gants, masque fonction du type de produit déversé, salopette, chaussures de sécurité.

− Après manipulation des produits, veiller à une hygiène parfaite : nettoyage à l'eau et au savon.

− Les résidus doivent être traités via les filières légales respectueuses de l’environnement (via un collecteur agréé notamment).

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FICHE 06

RECOMMANDATIONS EN CAS D’INONDATION Le site du SP Wallonie (http://voies-hydrauliques.wallonie.be >> hydrologie >> données actuelles/infocrue >> Etat des eaux/infocrue) fournit les informations concernant les états d’alerte ou de pré-alerte de crue pour l’ensemble des cours d’eau en Wallonie.

A. Que faire avant les inondations ?

− S’informer auprès des Autorités (Commune, Région wallonne) de l’ampleur de la crue.

− Le cas échéant, organiser, si possible, une évacuation préventive.

Que faire en cas d’inondations régulières (zones à risques) ? − Prévoir des sacs de sable pour constituer de petites digues devant les soupiraux et les

pas de portes.

− Prévoir une plaque de contre-plaqué marin afin de la placer dans la battée de la porte d’entrée avec un joint de silicone.

B. Que faire en cas d’évacuation ?

− Fermer le bâtiment.

− Se rendre au lieu désigné par les Autorités (Commune)

C. Que faire si les délais sont insuffisants pour évacuer ou si vous êtes surpris par la montée des eaux ? − Montez à pied dans les étages (ne prenez pas l’ascenseur).

− Emportez les papiers importants, une trousse de secours, des lampes de poche et un téléphone portable pour rester en contact avec les secours.

− Ne pas traverser la zone inondée, ni à pied, ni en voiture.

− Prévenir les secours (112, Bourgmestre) pour qu’ils procèdent à l’évacuation.

D. Dans tous les cas !

− Fermez portes, fenêtres, soupiraux et bouchez toutes les ouvertures et aérations.

− Fermez le gaz, l’électricité et le chauffage.

− Enlevez les brûleurs des chaudières à mazout.

− Se tenir informé via les médias traditionnels (TV, radio, presse écrite) et/ou via les médias en ligne des Autorités (sites internet, médias sociaux, …)

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− Evitez de téléphoner de votre téléphone fixe ou de votre téléphone portable. Les lignes téléphoniques doivent rester libres pour l'organisation des secours.

− Prévenir votre distributeur de gaz et d’électricité que vous avez coupé vos installations.

E. Que faire après le sinistre ?

− Prendre des photos des lieux sinistrés : elles seront utiles pour constituer votre dossier

en vue d’une éventuelle indemnisation. L’administration communale pourra vous donner des renseignements complémentaires pour constituer votre dossier.

− Ventiler les locaux.

− Ne rétablir l'électricité qu'après un contrôle complet des circuits électriques.

− Désinfecter les locaux en les lavant ou en les aspergeant d'eau à laquelle de l'eau de javel a été ajoutée à raison de 150 ml d'eau de javel à 12° de chlore actif par seau de 10 litres. Attention, l’eau de javel est un produit dangereux (produit corrosif) et doit donc être manipulé conformément aux recommandations indiquées sur l’étiquette du produit.

− Chauffer les locaux dès que possible.

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FICHE 07 RECOMMANDATIONS EN CAS DE TEMPETE

A. Que faire avant la tempête ?

− S’informer auprès des Autorités (Commune, Région wallonne) de l’ampleur de la situation.

− Le cas échéant, organiser, si possible, une évacuation préventive.

B. Que faire en cas d’évacuation ?

− Fermer le bâtiment.

− Se rendre au lieu désigné par les Autorités (Commune)

C. Que faire si les délais sont insuffisants pour évacuer ou si vous êtes surpris par la montée des eaux ?

− Se mettre à l'abri c'est-à-dire rentrer à l'intérieur du bâtiment (préférer un bâtiment en dur). Se tenir à l’écart des fenêtres afin d’éviter les bris de vitre.

− Surveillez ou renforcer si possible la solidité des éléments de construction.

− Renforcez la solidité des baies vitrées en utilisant du ruban adhésif.

− Enlevez et rentrez tous les objets susceptibles d’être emportés (tables ; chaises,…)

− Evitez de téléphoner de votre téléphone fixe ou de votre téléphone portable. Les lignes téléphoniques doivent rester libres pour l'organisation des secours.

− Ne pas se déplacer dans la zone à risques.

− Attendre les consignes des Autorités.

D. Que faire après le sinistre ? − Ne pas toucher aux fils et câbles tombés au sol.

− Faire couper les branches et les arbres qui risquent de tomber.

− Faire vérifier les bâtiments par des personnes compétentes (l'Administration générale de l'Infrastructure, bureau d’études,…).

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FICHE 08 RECOMMANDATIONS EN CAS D’ACCIDENT DE TRANSPORT DE MATIERES DANGEREUSES

Le transport de matières dangereuses (carburants, bonbonnes de gaz,….) sur route engendre des risques pour la population. En cas d’accident, plusieurs types d’effets peuvent apparaître: Libération sur le sol de produits toxiques. Explosion : provoquée par un choc avec des produits inflammables, par rupture d’une cuve, …. Incendie : provoqué par un échauffement anormal, un choc contre un obstacle, une fuite,…. Dégagement d’un nuage toxique : provoqué par une fuite, une combustion.

Que faire si vous êtes témoin d’un accident de transport sur route ?

− Avertissez les Services de secours au n° 112 (s’ils ne sont pas encore présents sur le lieux de l’accident) et conformez-vous aux consignes reçues.

− Dans le message, préciser si possible :

− le lieu exact (commune, rue, lieu-dit) − le moyen de transport (poids-lourd, camionnette,…) − la présence ou non de victimes ; − la nature du sinistre (feu, explosion, déversement,…) − le numéro d’identification des produits si ils sont directement visibles (numéros noirs

dans cadre rectangulaire orange)

− Fermez portes, fenêtres, soupiraux et bouchez toutes les ouvertures et aérations du bâtiment.

− Evitez de téléphoner de votre téléphone fixe ou de votre téléphone portable. Les lignes téléphoniques doivent rester libres pour l'organisation des secours.

− Ne pas produire des flammes et des étincelles.

− Suivez scrupuleusement les consignes des services de secours.

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FICHE 09 RECOMMANDATIONS EN CAS DE SEISME

Que faire ?

− Gardez votre calme et évitez de crier.

− S'abriter sous une table pour se protéger au mieux des chutes d'objets. De plus, c'est une excellente poche de survie en cas de blocage sous les décombres.

− A défaut de table, s'installer en des endroits repérés à l'avance : encadrement de portes intérieures, colonne porteuse, un angle d'une pièce, …

− Le personnel enseignant, éducatif, d’encadrement doit toujours être vu ou être entendu par les élèves.

− S'éloigner des fenêtres et des baies vitrées ainsi que des portes extérieures.

− Après les secousses, il faut regagner l'extérieur rapidement. Vérifiez que le passage pour sortir du bâtiment est libre et sûr.

− Rejoindre le lieu de rassemblement : ce lieu doit être à au moins 200 m du site.

− Si les élèves sont en récréation, les éloigner immédiatement de tout ce qui peut tomber (préau, pylône, arbres, …). Ne pas pénétrer dans les bâtiments.

Quand peut-on revenir à l’intérieur des bâtiments ?

Tout dépend de l'intensité avec lequel le séisme a été ressenti, c'est-à-dire de ses effets : dégâts sur les constructions, victimes, … Le chef d'établissement doit consulter les Autorités compétentes (Bourgmestre) avant tout retour dans les bâtiments. Faire vérifier les bâtiments par des personnes compétentes (l'Administration générale de l'Infrastructure, bureau d’études,…).

Et les répliques ?

Après un séisme, il y a très souvent des répliques de magnitude variable, pouvant intervenir avec un décalage de quelques secondes à plusieurs jours. Il faut donc rester attentif et surveiller le début de toute nouvelle réplique.

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FICHE 10 CONSIGNES EN CAS DE FUITE DE GAZ A L’INTERIEUR D’UN BATIMENT

Que faire ?

− Prévenez la société de distribution du gaz au n°….et suivez scrupuleusement leurs instructions.

− Couper manuellement l’arrivée principale de gaz.

− Faire évacuer le bâtiment en déclenchant l’alarme incendie et rejoindre le point de

− Rassemblement.

− Ventiler naturellement les pièces.

− Couper le système de ventilation.

− Ne pas manœuvrer d’interrupteur électrique.

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FICHE 11 RECOMMANDATIONS EN CAS D’ACCIDENT CORPOREL OU DE MALAISE

Les consignes suivantes doivent être impérativement adaptées à l’organisation interne de l’établissement.

Que faire ?

− Appelez les services de secours (n° 112) et indiquez le nombre de personnes blessées, la nature et la gravité apparente de leurs blessures.

− Appelez le secouriste.

− Le cas échéant, arrêtez l’hémorragie par compression et dégagez les voies respiratoires.

− Ne déplacez les blessés que s’ils courent un réel danger (risque d’incendie, d’explosion,…)

− Prévenez la Direction de l’établissement.

− Désignez une personne qui se charge de guider et de faciliter l’accès des secours dès le point d’entrée du site.

− Veillez à écarter les curieux.

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FICHE 12 RECOMMANDATIONS EN CAS DE FUITE DE CHLORE A LA PISCINE

Suite à un accident technique ou à une erreur de manipulation, du gaz composé de chlore peut se répandre dans l’air ou une surchloration de l’eau de piscine peut se produire. Le chlore est un gaz toxique, irritant et suffocant.

Consignes destinées au personnel d’encadrement

− Informez le maître-nageur et conformez-vous à ses instructions. Celui-ci doit suivre les consignes mises en place au sein de la piscine en cas d’incident.

− Faites sortir les élèves du bassin et en cas de surchloration de l’eau, faites-les prendre longuement une douche dans un endroit non contaminé (si possible). Vérifier leur nombre.

− Rejoignez la sortie.

− Si vous êtes en contact avec le gaz, gardez la bouche fermée et évitez de respirer profondément.

− Le cas échéant, consultez un médecin.

Consignes destinées au gestionnaire / maître nageur de la piscine

− Arrêtez immédiatement la pulsion d’air et la circulation de l’eau.

− Appelez les services de secours au n° 112.

− Faites évacuer la piscine tout en tenant compte de la localisation de la fuite (en cas de dégagement de chlore dans l’air). Assurez-vous de l’absence de personnes dans les vestiaires, toilettes et autres locaux accessibles aux élèves.

− Procédez à l’aération des locaux.

− Si vous êtes en contact avec le gaz, utilisez le masque à gaz mis à disposition du personnel de la piscine pour vous protéger.

− A l’arrivée des secours, guidez-les vers les lieux de la fuite.

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FICHE 13 RECOMMANDATIONS EN CAS D’INTOXICATION ALIMENTAIRE

L’intoxication alimentaire est provoquée par l’ingestion de substances nocives (produites par des bactéries) présentes dans les aliments. La présence de ces substances peut être due à une mauvaise manipulation, préparation ou conservation des denrées alimentaires ingérées. On peut suspecter une intoxication alimentaire lorsqu’au moins 2 personnes, ayant consommé le même repas, sont malades et présentent les mêmes symptômes.

Que faire ?

− Prévenez le Médecin du Service PSE (Promotion de la Santé à l’Ecole) responsable de la prophylaxie pour votre établissement lorsque vous suspectez une intoxication alimentaire.

− Au cas où vous ne parvenez pas à joindre le Médecin du Service PSE dans un délai raisonnable, contacter le 112 qui s’en chargera via la garde sanitaire fédérale.

− Conservez le(s) plat(s) témoin(s) ou préservez les restes alimentaires (ne pas les jeter, mais les mettre au frigo). Récoltez les informations suivantes pour les fournir au Médecin scolaire (service PSE) :

1. le nombre de personnes/enfants concernés (liste des malades et des non malades ayant consommés le repas suspecté),

2. les symptômes prédominants (chutes de tension, malaises, nausées, vomissements, diarrhées, douleurs abdominales, maux de tête, réactions allergiques, autres),

3. la liste des aliments consommés, 4. si possible, la durée entre l’ingestion du repas suspecté et l’apparition des

symptômes.

− Essayez de déterminer les causes de l’intoxication en collaboration avec le Médecin scolaire (service PSE) et, avec lui, mettez en place les mesures nécessaires pour éviter une nouvelle contamination.

− Informer l’AFSCA (Agence Fédérale pour la Sécurité de la Chaîne Alimentaire) lorsque vous avez des raisons de penser que les plats servis peuvent être préjudiciables à la santé du consommateur afin qu’elle puisse les analyser (plat témoin/restes alimentaires). Cette notification doit se faire selon une procédure spécifique et avec des formulaires prédéfinis

http://www.afsca.be >>Professionnels, > Notification obligatoire

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Chaque province possède son Unité provinciale de contrôle (UPC) compétente : Ne mentionner que l’UPC compétente pour votre bâtiment

BRABANT WALLON Siège Adresse mail Tél. Fax Espace cœur e ville, 1 - 2ème ét. 1340 OTTIGNIES

[email protected] 010/42.13.40 010/42.13.80

BRUXELLES Siège Adresse mail Tél. Fax WTC III – 2ème ét. Bd Simon Bolivar 30 bte 3 1000 BRUXELLES

[email protected] 02/208.34.61 02/208.33.89

HAINAUT Siège Adresse mail Tél. Fax Avenue Thomas Edison, 3 7000 MONS

[email protected] 065/40.62.11 065/40.62.10

LIEGE Siège Adresse mail Tél. Fax Boulevard Frère Orban, 25 4000 LIEGE

[email protected] 04/224.59.11 04/224.59.01

LUXEMBOURG Siège Adresse mail Tél. Fax Rue du Vicinal, 1 – 2ème ét. 6800 LIBRAMONT

[email protected] 061/21.00.60 061/21.00.79

NAMUR Siège Adresse mail Tél. Fax Chaussée de Hannut, 40 5004 BOUGE

[email protected] 081/20.62.00 081/20.62.02

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FICHE 14 RECOMMANDATIONS EN CAS DE PANDEMIE DE GRIPPE

Une pandémie est une épidémie à échelle continentale ou mondiale, durant laquelle une grande partie de la population est infectée, provoquant une morbidité et une mortalité élevées. Il faut bien faire la distinction entre la grippe saisonnière, la grippe aviaire et la pandémie de grippe. Vous trouverez toutes les informations nécessaires à ce sujet sur le site

http://www.influenza.be/fr >> Pandémie de grippe

Etant donné que le taux des enfants atteints par les épidémies de grippe saisonnière est toujours plus élevé que celui des adultes, ils constituent un vecteur très important de dissémination du virus. En effet, les enfants portent une quantité de virus beaucoup plus importante que les adultes pendant une durée plus longue. Leur pouvoir d’infection est donc plus élevé. Au sein de l’école, les conséquences d’une pandémie de grippe risquent d’être rapidement ingérables: absentéisme du personnel, réactions humaines diverses, mesures de protection à mettre en place,…. C’est pourquoi, il est nécessaire d’y être préparé afin de mettre en place des moyens de communication efficaces vers le personnel, les élèves, les parents et les différentes Autorités (Service de la Promotion de la Santé à l’Ecole, Administration communale, SPF Santé publique, autres). En pratique, lorsqu’une pandémie de grippe surviendra, les Autorités fédérales, régionales et communautaires seront déjà en phase de crise depuis plusieurs semaines et les instructions nécessaires auront été données.

A. Que faire avant la crise ?

− Se renseigner sur la situation actuelle

http://www.influenza.be/fr >> Pandémie de grippe

− Un n° gratuit sera mis à disposition si vous avez des questions plus pointues : 0800/99.777.

− Préparer la gestion de la crise : recensement du personnel minimum indispensable au fonctionnement de l’établissement scolaire et particulièrement dans les fonctions telles que direction, communication, sécurité des personnes et des biens, maintien de la continuité pédagogique et de l’entretien des locaux (nettoyage des sanitaires notamment).

Plan Interne d’Urgence- Page 52 .

− Prévoir les dispositifs d’hygiène suivants :

− savon liquide et eau courante dans les sanitaires,

− papier WC,

− mouchoirs en papier,

− serviettes jetables.

− Veiller à une bonne hygiène: lavage régulier des mains au savon pendant 30 secondes et séchage avec une serviette jetable, garder la main devant la bouche quand on tousse ou on éternue puis se laver les mains, jeter son mouchoir en papier dans une poubelle puis se laver les mains. Une sensibilisation des enseignants à l’hygiène des mains serait dans ce contexte tout à fait judicieuse.

− Avertir le personnel, les élèves et les parents des décisions qui seront prises au sein de votre établissement en cas de crise.

− Afficher les mesures à suivre dans les sanitaires (voir campagne d’affichage organisée par les Autorités).

B. Que faire pendant la crise ?

− Rester informé via les chaînes publiques d’information et le Service PSE responsable de

votre établissement,

− Respecter les consignes données par le Médecin scolaire (Service PSE) de votre établissement. Ne prenez pas d’initiatives sans l’en avertir.

− Avertir, en collaboration avec l’équipe PSE, le personnel et les élèves des modalités pratiques afin d’éviter une propagation de l’épidémie tant dans l’établissement qu’en dehors de celui-ci, notamment en ce qui concerne l’hygiène.

− Avertir les parents des élèves des décisions prises au sein de votre établissement. En effet, une décision de fermeture de l’établissement pourrait être envisagée.

− Veiller à améliorer le plus possible l’hygiène des mains (lavage régulier des mains au savon pendant 30 secondes, garder la main devant la bouche quand on tousse ou éternue puis se laver les mains, jeter son mouchoir en papier dans une poubelle puis se laver les mains).

− Veiller à améliorer le plus possible le nettoyage des surfaces communes.

− Confirmer au Médecin scolaire (Service PSE) responsable de votre établissement les mesures prises et l’informer de toute difficulté dans l’application des consignes.

Plan Interne d’Urgence- Page 53 .

FICHE 15

RECOMMANDATIONS EN CAS DE COUPURE DE COURANT/DELESTAGE Le délestage sélectif permet de réduire la consommation de manière drastique au moment critique (par exemple à la pointe de consommation hivernale, entre 17h et 20 h) en privant une partie des consommateurs d’électricité. Ceci afin de maintenir sur le territoire belge l’équilibre production/consommation face à une quantité d’électricité disponible trop faible pour couvrir l’ensemble des besoins. Le but ultime ? Eviter un déséquilibre majeur qui conduirait à l’effondrement du réseau belge (« black-out »). Il est indispensable que les mesures à prendre soient adaptées aux particularités de l’établissement (présence d’un groupe électrogène, d’une société d’entretien et de garantie totale, réarmement automatique de certaines installations techniques,…) et à ses activités (activité continue, présence de public, …). Le site de la campagne « off/on » du SPF Economie fournit toute une série d’infos dont l’activation du plan de délestage électrique : http://offon.be/fr Un numéro de téléphone est également disponible : 0800/120.33

Pour toute question relative au délestage électrique, s’adresser à [email protected]

1. Etablissement sans hébergement

A. Que faire avant une coupure ?

− S’informer de la zone de délestage concernée. − Informer le personnel, les élèves, les parents d’élèves, de la fermeture de

l’établissement. − Prévoir la coupure de la cabine HT par un technicien BA4/BA5 ainsi que la coupure

de la chaudière (entre 16H00 et 17H). − Prévoir la coupure du serveur informatique (jour J) à 16h30 sauf en cas de

procédure automatique. − Prévenir la société de gardiennage la veille (J-1) afin qu’un garde vienne faire une

ronde le jour J entre 17H et 20H. − Mettre à l’arrêt et si possible débrancher tous les appareils électriques (PC, écran,

imprimante, radio, machine à café, etc.). − Débrancher toutes les machines de l’atelier. − Débrancher tous les appareils électriques qui se trouvent en cuisine à l’exception

des frigos et congélateurs. Veiller à ce qu’ils soient bien remplis et qu’ils restent bien fermés (rassembler, le cas échéant, les denrées dans la meilleure enceinte).

− Couper le disjoncteur des circuits "prises informatiques" (lignes sécurisées). − Eteindre tous les éclairages. − Recharger vos téléphones portables (le réseau pourrait être perturbé par le

délestage).

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− S’assurer que les lignes téléphoniques fonctionnement en cas de panne de courant (connaître l’emplacement des téléphones de secours) et vérifier notamment le téléphone chez le concierge.

− En cas d’ouverture des exutoires de fumée par absence d’alimentation électrique, prévoir des dispositifs pour que leur position ouverte n’engendre pas de risques en cas de pluie.

− Arrêt des activités et évacuation du personnel et des élèves, 1 heure avant la coupure électrique annoncée.

− Prévoir la fermeture normale de l’établissement. − Lors de sa ronde, le concierge s’assurera que plus personne n’est présent dans les

bâtiments (1/2 heure avant la coupure électrique annoncée) et que les bâtiments sont bien fermés.

B. Que faire pendant la coupure ?

− Le concierge veillera à observer les allées et venues de véhicules suspects et le signalera à la police.

− Le concierge doit être muni d’une lampe de poche entièrement chargée. C. Que faire après la coupure ?

− Réarmer, le cas échéant, la cabine HT. La relance de la cabine HT ne peut s’effectuer que par une personne BA4/BA5.

− Relancer la chaudière. − Remettre en fonction les installations ne disposant pas d’un mécanisme de

réarmement automatique. − Brancher progressivement tous les appareils électriques (PC, écran, imprimante,

radio, machine à café, etc.). − Brancher progressivement toutes les machines de l’atelier en fonction des besoins. − Brancher progressivement tous les appareils électriques qui se trouvent en cuisine

en fonction des besoins. Vérifier la température intérieure des frigos et congélateurs. Le cas échéant, le contenu sera jeté si les températures n’ont pu être respectées (température > 10°C pour les aliments stockés dans un frigo et fonction également du type d’aliment).

− Vérifier le bon fonctionnement des appareils électriques. Si un appareil ne fonctionne pas, vérifier son alimentation (au TGBT).

− Armer le disjoncteur des circuits "prises informatiques" (lignes sécurisées). − Relancer le serveur informatique sauf en cas de procédure automatique. − Vérifier le bon fonctionnement de la détection incendie et de l’intrusion. En cas de

problème, contacter immédiatement la société d’entretien. − Replacer les portes sur rétention magnétique en position ouverte. − Vérifier la bonne fermeture des exutoires de fumée. − Vérifier l’existence d’un rapport indiquant l’intervention de la société de

gardiennage (le cas échéant).

D. Dans tous les cas !

− Interdiction formelle d'accéder à la cabine HT pour tous les membres du personnel. Seul un technicien BA4/BA5 peut intervenir.

Plan Interne d’Urgence- Page 55 .

2. Etablissement avec hébergement A. Que faire avant une coupure ?

− S’informer de la zone de délestage concernée. − Informer le personnel, les élèves et les parents d’élèves, des mesures qui seront

prises durant le délestage (fermeture de l’établissement, maintien minimum de l’activité,…).

− Approvisionner le réservoir du groupe électrogène si existant. − Prévoir la coupure de la cabine HT par un technicien BA4/BA5 ainsi que la coupure

de la chaudière (entre 16H00 et 17H). − Prévoir la coupure du serveur informatique (jour J) à 16h30 sauf en cas de

procédure automatique. − Prévenir la société de gardiennage la veille (J-1) afin qu’un garde vienne faire une

ronde le jour J entre 17H et 20H. − Augmenter le régime des chaudières durant les heures précédant la coupure afin

de ne pas descendre trop bas en température dans le bâtiment. − Mettre à l’arrêt et si possible débrancher tous les appareils électriques (PC, écran,

imprimante, radio, machine à café, etc.). − Débrancher toutes les machines de l’atelier. − Débrancher tous les appareils électriques qui se trouvent en cuisine à l’exception

des frigos et congélateurs. Veiller à ce qu’ils soient bien remplis et qu’ils restent bien fermés (rassembler le cas échéant, les denrées dans la meilleure enceinte).

− Couper le disjoncteur des circuits "prises informatiques" (lignes sécurisées). − En cas d’ouverture des exutoires de fumée par absence d’alimentation électrique,

prévoir des dispositifs pour que leur position ouverte n’engendre pas de risques en cas de pluie.

− Recharger vos téléphones portables (le réseau pourrait être perturbé par le délestage).

− S’assurer que les lignes téléphoniques fonctionnement en cas de panne de courant (connaître l’emplacement des téléphones de secours) et vérifier notamment le téléphone chez le concierge.

− Prévoir un repas adapté (sandwich) et des réserves d’eau potable. − Dans le cas d’une installation basse tension ou d’une installation haute tension

avec réarmement automatique, laisser un point lumineux enclenché pour pouvoir constater rapidement la coupure puis le rétablissement de l’alimentation électrique. Eteindre les autres points lumineux.

B. Que faire pendant la coupure ?

− Fermez les portes et fenêtres afin de préserver la température intérieure. − Rassemblez les élèves dans des salles communes au rez-de-chaussée. Se munir

d’éclairages portatifs de type lampe torche en LED afin d’offrir un éclairage suffisant durant toute la durée de la coupure de courant. S’assurer que les accès aux sanitaires puissent être éclairés de la même manière.

− Se tenir informé via les médias traditionnels (TV, radio, presse écrite) et/ou via les médias en ligne des Autorités (sites internet, médias sociaux, …).

Plan Interne d’Urgence- Page 56 .

− Vérifier le niveau du réservoir à mazout du groupe électrogène si existant. − Évitez d’ouvrir inutilement vos frigos et congélateurs afin de garder une

température interne convenable pour les aliments. − Evitez de téléphoner de votre téléphone fixe ou de votre téléphone portable. Les

lignes téléphoniques doivent rester libres pour l'organisation des secours. En cas d’urgence appeler le 112.

C. Que faire après la coupure ?

− Réarmer, le cas échéant, la cabine HT. La relance de la cabine HT ne peut s’effectuer que par une personne BA4/BA5.

− Relancer la chaudière. − Remettre en fonction les installations ne disposant pas d’un mécanisme de

réarmement automatique. − Brancher progressivement tous les appareils électriques (PC, écran, imprimante,

radio, machine à café, etc.). − Brancher progressivement toutes les machines de l’atelier en fonction des besoins. − Brancher progressivement tous les appareils électriques qui se trouvent en cuisine

en fonction des besoins et vérifier la température intérieure des frigos et congélateurs. Le cas échéant, le contenu sera jeté si les températures n’ont pu être respectées (température > 10°C pour les aliments stockés dans un frigo et fonction également du type d’aliment).

− Vérifier le bon fonctionnement des appareils électriques. Si un appareil ne fonctionne pas, vérifier son alimentation (au TGBT).

− Armer le disjoncteur des circuits "prises informatiques" (lignes sécurisées). − Relancer le serveur informatique sauf en cas de procédure automatique. − Vérifier le bon fonctionnement de la détection incendie et de l’intrusion. En cas de

problème, contacter immédiatement la société d’entretien. − Replacer les portes sur rétention magnétique en position ouverte. − Vérifier la bonne fermeture des exutoires de fumée. − Vérifier l’existence d’un rapport indiquant l’intervention de la société de

gardiennage (le cas échéant).

D. Dans tous les cas !

− Interdiction formelle d'accéder à la cabine HT pour tous les membres du personnel. Seul un technicien BA4/BA5 peut intervenir.

− Prévoir des lampes portatives en suffisance. Notamment si le bâtiment reste occupé après la coupure car la recharge de l’éclairage de sécurité nécessite entre 12 et 24h00. Prévenir, dans ce cas, les occupants.

7

Plan Interne d’Urgence- Page 57 .

FICHE 16 RECOMMANDATIONS EN CAS DE MENACE TERRORISTE

Les différents niveaux de la menace terroriste sont définis en Belgique par un Arrêté Royal du 28 novembre 2006 : - le « Niveau 1 ou FAIBLE » lorsqu'il apparaît que la personne, le groupement ou l'événement

qui fait l'objet de l'analyse n'est pas menacé. - le « Niveau 2 ou MOYEN » lorsqu'il apparaît que la menace à l'égard de la personne, du

groupement ou de l'événement qui fait l'objet de l'analyse est peu vraisemblable. - le « Niveau 3 ou GRAVE » lorsqu'il apparaît que la menace à l'égard de la personne, du

groupement ou de l'événement qui fait l'objet de l'analyse est possible et vraisemblable. - le « Niveau 4 ou TRES GRAVE » lorsqu'il apparaît que la menace à l'égard de la personne, du

groupement ou de l'événement qui fait l'objet de l'analyse est sérieuse et imminente. Pour déterminer un niveau, l’OCAM (Organe de Coordination et d’Analyse de la Menace) se base sur les informations transmises notamment par ses services d’appui, dont les services de police et de renseignements. Les mesures suivantes sont à adapter en fonction du type d’activité (établissement d’enseignement, internat, centre PMS,…), des spécificités des bâtiments et de l’organisation interne au sein de l’établissement. Elles ne sont en aucun cas de nature exhaustive. Ces mesures sont bien entendu à adapter en fonction des consignes reçues des Autorités durant toute la durée d’une menace élevée.

A. Que faire avant ?

- Avoir à portée de main le Plan Interne d’Urgence ainsi que les différents plans1 : le

plan d’ensemble des bâtiments (plan d’implantation), les plans d’évacuation (plan des étages) et les plans d’accès (entrées et sorties). Une copie de ces plans doit être présente à l’entrée du bâtiment (à l’accueil).

- Reprendre connaissance des consignes indiquées dans le Plan Interne d’Urgence et notamment les lieux de rassemblement et de mise à l’abri.

- Mettre à disposition, à l’entrée du bâtiment (à l’accueil), les coordonnées des personnes ressources (Direction, équipiers de 1ère intervention, conseiller en prévention local, concierge,…) et les coordonnées des services de secours (Police, pompiers, hôpital,…).

- Réunir, le cas échéant, une « équipe de prévention » afin de discuter des diverses mesures de sécurité à mettre en place en fonction du niveau d’alerte indiquée par les Autorités.

- Tester les lignes téléphoniques de secours2. - Inviter la Police locale à visiter les locaux, ce qui lui permettra de se faire une idée

de la configuration des lieux. - S’assurer que la Police est en possession des plans et des informations1 (photos)

relatives aux entrées et sorties de votre site. 1 Voir chapitre 19 – Plans (du modèle de PIU) 2 Voir chapitre 6 – Annonce aux services de secours (du modèle de PIU)

Plan Interne d’Urgence- Page 58 .

- Informer le personnel de l’établissement de la situation et rappeler les mesures de vigilance qui s’imposent au sein de l’établissement. Une certaine attention doit être portée aux visiteurs n’étant pas identifiés (ex. : par un badge). La vigilance est surtout de mise après les heures de cours lorsqu’une personne se trouve encore dans les couloirs. Le personnel doit aborder systématiquement ce type de visiteur et le reconduire immédiatement à l’entrée de l’établissement afin qu’il se fasse enregistrer et qu’il se fasse accompagner par une personne dument mandatée.

- Repérer toutes les sorties de secours2 et vérifier que celles-ci peuvent être ouvertes, dans tous les cas, en cas d’évacuation.

- Prévoir, si possible, un sas d’accès pour chaque entrée. - Informer les parents des mesures prises au sein de l’établissement (notamment en

cas de réunion de parents). - Réaliser un exercice de type AMOK3. - En cas de partage d’infrastructures avec d’autres institutions, prendre contact avec

la Direction de celles-ci afin d’arrêter les diverses mesures de sécurité à prendre de manière coordonnée.

- En fonction de la destination, reporter (voire annuler) les voyages scolaires et les sorties culturelles. Si un voyage est prévu à l’étranger, s’informer et suivre les recommandations du SPF Affaires Etrangères.

- Annuler, le cas échéant, les événements de grande ampleur organisés dans l’école (fancy-fair, fêtes, soirées, …). En cas de maintien de ce type d’événements, renforcer les mesures de contrôle des accès et des entrées dans le bâtiment.

- Consulter régulièrement le site www.enseignement.be pour obtenir toute information utile (source officielle).

B. Que faire pendant ?

- Prendre contact avec votre zone de police locale, pour connaître le type de mesures de précaution et/ou de protection prises éventuellement dans la commune et les mesures que le cas échéant, la police locale souhaite que votre établissement prenne.

- Limiter au strict minimum le nombre d’accès et de sorties de l’établissement. - Seuls les élèves, les professeurs et le personnel de l’établissement sont autorisés à

pénétrer dans l’enceinte de l’établissement. Ne pas autoriser les parents à entrer dans l’établissement.

- Chaque élève doit pouvoir montrer sa carte d’étudiant. - Verrouiller les différents accès du site/ les portes d’accès du bâtiment pendant les

heures de cours. Celles-ci ne doivent être ouvertes qu’en début et fin de journée (pas de retard autorisé).

- Ne pas autoriser de sortie des élèves sur le temps de midi. Par conséquent, prévoir un nombre de repas suffisant.

- Ne pas laisser sortir les élèves avant la fin de la journée même si certains cours ne sont pas donnés.

- Limiter, en temps, l’accès à la cours de récréation. Limiter les zones de récréation (choisir un lieu le plus éloigné possible de la rue).

- Reporter toute intervention technique sauf en cas d’urgence comme par ex. une chaudière en panne. Dans ce cas, établir également une procédure d’identification

1 Voir chapitre 19 – Plans (du modèle de PIU) 2 Toutes ces sorties de secours doivent être clairement repérées sur un plan (voir chapitre 19 du modèle de PIU). 3 AMOK signifie une attaque par un tueur de masse Voir également fiche n°17.

Plan Interne d’Urgence- Page 59 .

à l’entrée du bâtiment pour la société de dépannage. - Informer les parents des mesures prises au sein de l’établissement via les canaux

de communication officiels. - Consulter régulièrement le site www.enseignement.be pour obtenir toute

information utile (source officielle). - En cas d’urgence, appeler le n° 101 et indiquer :

o votre identité, vos coordonnées d’appel et le lieu où vous vous trouvez ; o le lieu de l’évènement ; o la nature et l’ampleur de l’évènement (+ l’heure des faits) ; o le nombre de personnes présentes ; o le cas échéant, une estimation du nombre de victimes.

C. Que faire après ?

- Prévoir, avec les élèves, un espace de paroles organisé par classe ou groupe de classes. Ces espaces doivent avoir notamment pour objectif d’expliquer, de laisser parler, de questionner et de rassurer les élèves sur les mesures de sécurité prises et à prendre personnellement et collectivement. A voir avec les Centres PMS, les éducateurs, les psychologues.

- Organiser un débriefing des mesures mises en place avec les personnes concernées, l’équipe de prévention (si existante).

- Modifier, le cas échéant, le plan interne d’urgence.

Plan Interne d’Urgence- Page 60 .

FICHE 17 RECOMMANDATIONS EN CAS D’INTRUSION DANGEREUSE DANS LE BATIMENT (AMOK)

Les mesures suivantes sont à adapter en fonction du type d’activité (établissement d’enseignement, internat, centre PMS,…), des spécificités des bâtiments et de l’organisation interne au sein de l’établissement. Elles ne sont en aucun cas de nature exhaustive. Ces mesures sont bien entendu à adapter en fonction des consignes reçues des Autorités durant toute la durée de la situation d’urgence.

A. Que faire avant ?

- Limiter au strict minimum le nombre d’entrées afin de maintenir une vue sur les personnes qui pénètrent dans le bâtiment.

- Prévoir un accueil à l’entrée du bâtiment. Les visiteurs doivent s’annoncer directement à leur arrivée. Ils devront toujours être accompagnés, au sein de l’établissement, par un membre du personnel.

- Mettre à disposition, à l’accueil, les coordonnées des personnes ressources (Direction, équipiers de 1ère intervention, conseiller en prévention local, concierge,…), les coordonnées des services de secours (Police, pompiers, hôpital,…) ainsi que les plans1 mentionnant les divers locaux et leur numérotation et les plans reprenant les différents accès au site (entrées, sorties, sorties de secours).

- Inviter la Police locale à visiter les locaux, ce qui lui permettra de se faire une idée de la configuration des lieux.

- S’assurer que la Police est en possession des informations1 (photos) relatives aux entrées et sorties de votre site.

- Prévoir, si possible, un sas d’accès pour chaque entrée. - Chaque visiteur doit être inscrit dans un registre des visiteurs. Le cas échéant,

remette un badge aux visiteurs. Celui-ci peut être échangé contre une preuve d’identité.

- Sensibiliser le personnel à s’adresser aux visiteurs ne disposant pas d’un badge. Ceux-ci doivent être immédiatement reconduits à l’accueil en vue de leur inscription.

- Signaler tout élément qui paraît suspect, voire inhabituel (présence d’un colis, d’un sac, …). Ne rien laisser traîner dans les couloirs.

- Dans les internats, fermeture des logements lorsque les élèves sont partis à l’école ou en activité.

- Surveillance accrue lors des rondes du concierge (prévoir le cas échéant, plus de rondes et un moyen rapide d’appel des secours).

1 Voir chapitre 19 – Plans (du modèle de PIU)

Plan Interne d’Urgence- Page 61 .

B. Que faire pendant ? - Appeler immédiatement la Police au n°101 et indiquer :

o le lieu de l’évènement ; o votre identité, vos coordonnées d’appel et le lieu où vous vous trouvez ; o la nature et l’ampleur de l’évènement (+ l’heure des faits) ; o le nombre de personnes présentes ; o le cas échéant, une estimation du nombre de victimes.

- Informer immédiatement les élèves, les professeurs et le personnel d’une «alerte

AMOK1». - Le professeur doit regrouper dans l’angle mort du local2 tous les élèves.

S’éloigner le plus possible des fenêtres. - Les élèves doivent s’accroupir et couper immédiatement leur téléphone portable. - Se barricader en fermant, si possible, la porte à clé et en poussant rapidement

quelques tables et chaises devant la porte d’entrée. - Dans la mesure du possible, se cacher (derrière une armoire, derrière ou sous un

banc, sous son lit,…). - Eteindre les appareils tels que tableau interactif, TV, projecteur, tablettes, … ainsi

que la lumière. Tirer les rideaux. - Ne faire aucun bruit. - Pour les lieux très fréquentés (salle d’études, restaurant scolaire, cours de

récréation,…), une évacuation pourrait s’effectuer en empruntant les sorties de secours si celles-ci donnent directement vers l’extérieur du site et si les auteurs se situent dans un autre bâtiment sur le site.

- Garder bien votre carte d’identité sur vous. - Eviter si possible de communiquer vers l’extérieur (afin notamment de ne pas

encombrer les lignes téléphoniques). Rester, néanmoins, si possible, en contact téléphonique avec la Police.

- En cas de mise à l’abri, attendre l’arrivée de la Police pour sortir du local et se conformer strictement aux injonctions de celle-ci. Interdire donc tout déplacement au sein de l’établissement jusqu’à la levée de l’alerte par la Police.

C. Que faire après ?

- Avoir à disposition une fiche de collecte de données afin de pouvoir recenser

toutes les informations liées à la crise (nom des élèves, type d’intervention, heure, lieu d’évacuation,…).

- Prévoir avec les élèves un espace de paroles organisé par classe ou groupe de classes. Ces espaces doivent avoir notamment pour objectif d’expliquer, de laisser parler, de questionner et de rassurer les élèves sur les mesures de sécurité prises et à prendre personnellement et collectivement. A voir avec le Service des équipes mobiles3, les Centres PMS, les éducateurs, les psychologues.

1 Voir chapitre 7 – Déclenchement du plan en interne (du modèle de PIU) 2 Classe, bureau, chambre si internat,…. 3 Service d’assistance aux établissements scolaires en cas d’incident critique ou de situation de crise – 0473/94 84 11- [email protected]

Plan Interne d’Urgence- Page 62 .

- Prévoir, rapidement, une prise en charge du personnel qui en fait la demande (defusing1) notamment avec le Service des équipes mobiles.

- Organiser un débriefing des mesures mises en place avec les personnes concernées, l’équipe de prévention (si existante).

- Modifier, le cas échéant, le plan interne d’urgence.

1 Le defusing est une technique de prise en charge des personnes qui viennent de vivre un traumatisme psychique, dans les premières heures de

celui-ci.

Plan Interne d’Urgence- Page 63 .

FICHE 18 RECOMMANDATIONS EN CAS DE PRISE D’OTAGES

A. Que faire de manière réflexe ?

- Appeler immédiatement la Police au n°101 et indiquer : o votre identité, vos coordonnées d’appel et le lieu où vous vous trouvez ; o le lieu précis de la prise d’otages ; o la nature et l’ampleur de l’évènement (+ l’heure des faits) : fournir le

maximum d’informations concernant les otages et les auteurs (type, description, armement, nombre, localisation...) ;

o le nombre de personnes présentes sur le site.

- Regrouper et calmer les élèves. - Attendre les recommandations des Services de police et de secours. - Prévoir du personnel pour accueillir la Police. Ce personnel doit posséder les clés,

les accès pour renseigner la Police et le cas échéant l’accompagner. - Mettre à disposition, à l’accueil, les plans1 mentionnant les divers locaux et leur

numérotation ainsi que les plans reprenant les différents accès au site (entrées, sorties, sorties de secours).

- Préparer l'accès, pour les Autorités, aux éventuelles caméras de surveillance.

B. Que faire si vous êtes pris en otage ?

- Rester calme. - Obéir strictement aux ordres des preneurs d’otages. - Ne pas essayer de fuir. - Ne faire aucun commentaire, aucun mouvement brusque. - Ne pas tenter d'utiliser votre téléphone portable. - Observer, dans la mesure du possible, les preneurs d’otages : essayer de

mémoriser leur apparence physique, leur façon de parler, leurs vêtements et tout autre détail qui pourrait aider les enquêteurs.

C. Que faire après ?

- Avoir à disposition une fiche de collecte de données afin de pouvoir recenser toutes les informations liées à la crise (nom des élèves, type d’intervention, heure,…).

- Récolter un maximum d’informations auprès du personnel et des élèves pour permettre à la Police de mener l'enquête rapidement.

- Prévoir avec les élèves un espace de paroles organisé par classe ou groupe de classes. Ces espaces doivent avoir notamment pour objectif d’expliquer, de laisser parler, de questionner et de rassurer les élèves sur les mesures de sécurité prises et à prendre personnellement et collectivement. A voir avec le Service des équipes mobiles2, les Centres PMS, les éducateurs, les psychologues.

1 Voir chapitre 19 – Plans (du modèle de PIU) 2 Service d’assistance aux établissements scolaires en cas d’incident critique ou de situation de crise – 0473/94 84 11- [email protected]

Plan Interne d’Urgence- Page 64 .

- Prévoir, rapidement, une prise en charge du personnel qui en fait la demande (defusing1) notamment avec le Service des équipes mobiles.

- Organiser un débriefing des mesures mises en place avec les personnes concernées, l’équipe de prévention (si existante).

- Modifier, le cas échéant, le plan interne d’urgence.

1 Le defusing est une technique de prise en charge des personnes qui viennent de vivre un traumatisme psychique, dans les premières heures de

celui-ci.

Plan Interne d’Urgence- Page 65 .

FICHE 19 RECOMMANDATIONS EN CAS DE FERMETURE INOPINEE DE L’ETABLISSEMENT

Sur recommandation des Autorités, il vous sera peut-être demandé de procéder à la fermeture de votre établissement (fermeture liée par ex. à une alerte terroriste).

A. Que faire en cas de fermeture de l’établissement ?

- Informer les élèves, les parents, le personnel ouvrier et administratif et les

professeurs des dispositions prises par les Autorités et par votre établissement via des moyens de communication rapides (courriels, médias sociaux, …).

- Assurer la présence du chef d’établissement dans l’établissement ainsi que le personnel nécessaire en vue d’accueillir les éventuels élèves qui se présenteraient à l’entrée de l’établissement.

- Veiller à ce que toutes les entrées du site soient verrouillées1. - Si un élève se présente à l’entrée de l’établissement, demander à l’élève si il est

possible qu’il rentre par ses propres moyens. Sinon, prévenir les parents de venir reprendre leur enfant. Dans cette attente, l’élève sera pris en charge par le personnel présent dans l’établissement.

- Préparer les mesures de prévention et de sécurité qui seront nécessaires lors de la réouverture de l’établissement.

- Consulter régulièrement le site www.enseignement.be pour obtenir toute information utile (source officielle).

- Rester en contact avec votre zone de Police locale.

B. Que faire en cas de réouverture de l’établissement ?

- Lors de la réouverture de l’établissement, maintenir et appliquer les mesures déjà mises en place avant la fermeture de l’établissement.

- Prévoir avec les élèves un espace de paroles organisé par classe ou groupe de classes. Ces espaces doivent avoir notamment pour objectif d’expliquer, de laisser parler, de questionner et de rassurer les élèves sur les mesures de sécurité prises et à prendre personnellement et collectivement. A voir avec le Service des équipes mobiles2, les Centres PMS, les éducateurs, les psychologues.

- Consulter régulièrement le site www.enseignement.be pour obtenir toute information utile (source officielle).

1 Pour rappel, les sorties de secours ne peuvent être verrouillées. 2 Service d’assistance aux établissements scolaires en cas d’incident critique ou de situation de crise – 0473/94 84 11- [email protected]

Plan Interne d’Urgence- Page 66 .

18. DOSSIER POUR LES POMPIERS

Fiche d’intervention pour les pompiers :

Cette fiche reprend de manière synthétique les informations de base pour une intervention rapide et est destinée exclusivement aux pompiers.

Cette fiche contient :

− l’adresse exacte du bâtiment, − le type d’activités, − le nombre de personnes et élèves (au maximum), − le nom des personnes responsables et leurs coordonnées, − les moyens d’accès pour les secours (avec plan de situation), − les moyens de prévention incendie (bornes d’incendie, dévidoirs, exutoire de fumée, sprincklage, …), − les informations techniques : hauteur du bâtiment, type de construction, compartimentage, localisation des vannes de

coupure (eau, gaz, électricité), localisation du central de détection incendie, localisation du coffret pompiers,… − un plan où sont mentionnés les locaux et installations à risques (chaufferie, vanne principale gaz, dépôts de liquides

inflammables, laboratoire, cabine à haute tension,….), − le(s) lieu(x) de rassemblement, − Le lieu de rassemblement prévu pour les personnes à mobilité réduite.

Cette fiche doit être réalisée en collaboration avec le Service de Secours public. Elle se présente sous un format A3 ou A4 en recto/verso et est plastifiée.

Modèle de fiche http://www.cfwb.be/sippt, >>Banque de connaissances >> Obligations administratives >> Plan interne d’urgence

Plan Interne d’Urgence- Page 67 .

Coffret pompiers :

Un dossier comprenant les éléments ci-après doit être déposé dans un coffre spécialement réservé à cet effet à l'entrée du bâtiment (en accord avec le Service d'Incendie compétent). Pour éviter le risque de vandalisme et de vol des clefs, ce coffre sera installé en hauteur en un endroit à convenir d'un commun accord avec le Service public de Secours. Ce dossier doit comprendre: − la fiche d’intervention ; − les clefs d'accès aux bâtiments ; − les plans des lieux dont question au chapitre suivant.

Plan Interne d’Urgence- Page 68 .

19. PLANS

Placer ci-après les plans de l’établissement :

Plans d’évacuation :

Ce plan, à l'échelle, doit être affiché à l’entrée du bâtiment et par niveau. Il mentionne la destination des locaux ainsi que leur n°, les chemins d’évacuation, l’emplacement des sorties et sorties de secours, les moyens d’extinction, les limites de compartiment, les locaux à risques (archives, dépôts de liquides inflammables,…), les chaufferies, les tableaux électriques principaux, la vanne générale d’arrêt de gaz, le lieu de rassemblement, … En cas d’alerte AMOK, il est nécessaire qu’une numérotation alphanumérique claire et bien visible soit présente à l’intérieur et à l’extérieur de chaque local.

Plan d'ensemble des bâtiments (implantation) :

Un plan d'ensemble des bâtiments (implantation) doit également être établi avec indication : du nom des bâtiments, des sorties de secours, des voies d'accès, des moyens en eau disponibles (bouches et bornes d’incendie), de l'interrupteur général du réseau d'électricité, de la vanne principale du réseau de distribution du gaz, de la chaufferie et de ses locaux attenants, des dépôts de liquides inflammables, des dépôts de gaz, de la cabine à haute tension,…

Plan des accès et sorties :

Un plan reprenant les différentes entrées et sorties (y compris de secours) doit être disponible. Pour permettre une meilleure appréhension des lieux par les services de secours, une photo de chaque entrée et sortie devrait être ajoutée pour une intervention rapide. Le cas échéant, numéroter clairement les entrées et sorties (y compris de secours).

Ces plans doivent être tenus à jour.

Plan Interne d’Urgence- Page 69 .

20. DISPOSITIONS CONCERNANT LA MISE A L’ABRI

Organisation du regroupement du personnel, des élèves, des éventuels visiteurs à l’intérieur des bâtiments (pendant et en dehors des heures de cours)

A détailler Mesures pratiques de mise à l’abri

Expliquez l’organisation des mesures à prendre (fermeture des portes, des fenêtres, des ouvertures, des volets donnant vers l’extérieur, coupure ventilation/aération). Dans l’hypothèse de plusieurs lieux de mise à l’abri, il sera nécessaire de disposer d’un moyen de communication interne entre les différents bâtiments.

Mesures en cas de verrouillage – procédure « lockdown » (AMOK) Expliquez l’organisation des mesures à prendre en cas de verrouillage/barricadage des locaux. Organisation de la surveillance des élèves

A détailler

Mise à disposition du matériel de communication (audio-visuel, informatique) et dispositions prises pour rester informé :

A détailler

Plan Interne d’Urgence- Page 70 . Constitution d’une réserve suffisante d’eau et éventuellement de denrées alimentaires

A détailler Occupations prévues pour les élèves (jeux, chants,…)

A détailler Liste du matériel disponible pour la mise à l’abri

Voir annexe n°3. Liste de contrôle pour la mise à l’abri

Voir annexe n° 4. Dispositions à mettre en œuvre si la mesure de mise à l’abri n’est pas levée à la fin des cours

A détailler Mesures particulières à prendre pour les personnes/élèves nécessitant une assistance spéciale (mobilité réduite, jeune âge, retard mental, pathologies particulières)

A détailler

Plan Interne d’Urgence- Page 71 . Consignes

− Rester éloigné des fenêtres extérieures.

− Interrompre toute communication téléphonique (utilisation des téléphones portables uniquement en cas de stricte nécessité).

− Calmer et rassurer au maximum les enfants.

− Invitation des éventuelles personnes présentes (parents) à l’entrée de l’établissement d’y entrer (en cas de rejet effectif de substances chimiques ou radioactives).

− L’eau de la distribution publique peut être bue (sauf contre-indication des Autorités).

− Se préparer pour l’application éventuelle des mesures de protection suivantes : prise d’iode1 et évacuation.

Plan Interne d’Urgence- Page 72 .

21. DISPOSITIONS CONCERNANT LA PRISE D’IODE 1

ATTENDRE LES RECOMMANDATIONS DES AUTORITES AVANT TOUTE PRISE

1. Quantité d’iode disponible et conditionnement : 2. Organisation de la distribution et de la prise des comprimés d’iode :

a) Rappel des doses : Dose recommandée par 24h00 : Niveau maternel (enfant de moins de 20 kg) ½ comprimé soit 32,5 mg d’iodure de potassium Niveau primaire (enfant de 20 à 40 kg) 1 comprimé soit 65 mg d’iodure de potassium Niveau secondaire, supérieur et adultes (plus de 40 kg) 2 comprimés soit 130 mg d’iodure de potassium

b) Mode d’ingestion :

Les comprimés doivent être avalés avec une boisson (eau, jus, lait, …) en quantité importante mais peuvent aussi être pris dilués dans de l’eau, du lait ou dans toute boisson sucrée afin d’en masquer le goût amer. Les comprimés seront préalablement broyés en poudre (entre 2 cuillères à soupe) afin de faciliter leur dissolution. Consultation de la notice en cas de doute.

c) Organisation de la distribution :

Commencer la distribution des comprimés d’iode par les femmes enceintes et les plus jeunes enfants (SAUF CONTRE-INDICATION).

1 Uniquement en cas d’accident nucléaire.

Plan Interne d’Urgence- Page 73 .

3. Liste du personnel, des élèves et des visiteurs ayant reçu les comprimés

Voir annexes n°1 et n°2 4. Liste du personnel et des élèves, ne pouvant pas prendre les comprimés d’iode pour des raisons médicales

Voir annexes n°1 et n°2

22. DISPOSITIONS CONCERNANT L’EVACUATION DE LA ZONE DANS LAQUELLE SE TROUVE LE BATIMENT

Inventaire des moyens de transport disponibles en interne ainsi que leur capacité : A détailler

Inventaire des moyens externes nécessaires :

Voir formulaire de demande de moyens de transport à adresser au Bourgmestre (annexe n°5).

Détermination du local de préparation à l’évacuation : A détailler

Organisation de l’identification éventuelle des élèves (pour les élèves en bas âge):

A détailler

Organisation de la fermeture de toutes les issues, eau, gaz et électricité :

A détailler

Vérification que le bâtiment est entièrement vide :

A détailler

Affichage du message d’évacuation et du chiffon rouge à un endroit visible de la rue

Contenu du message : voir annexe n° 6 Lieu d’affichage : Le chiffon rouge permet aux services de secours de visualiser rapidement que le bâtiment a été évacué.

Plan Interne d’Urgence- Page 75 . Organisation de l’enregistrement au Centre d’accueil et communication de la liste des personnes évacuées, de la liste des personnes ayant pris les comprimés d’iode (le cas échéant) ainsi que la liste des parents d’élèves :

A détailler

Mesures particulières à prendre pour les personnes, les élèves nécessitant une assistance spéciale (mobilité réduite, jeune âge, retard mental, pathologies particulières) :

A détailler

Consignes :

− En cas D’EVACUATION PREALABLE à un rejet de substances radioactives (avant le début d’un rejet important de radioactivité), ne pas s'opposer à la reprise des enfants par les parents.

− Faire le recensement des élèves, repris par leurs parents et du personnel ayant quitté l’établissement.

− Attendre l’indication par le Bourgmestre, le Directeur des Opérations ou le Directeur des Secours médicaux, des coordonnées du Centre d’accueil. Suivre l’itinéraire communiqué.

− Etablissement de la liste des élèves et du personnel évacués (en cours de trajet).

− Fixation d’un chiffon rouge sur la porte d’entrée principale.

Plan Interne d’Urgence- Page 76 .

23. PROCEDURES D’INFORMATION ET DE FORMATION Expliquer les moyens mis en œuvre afin d’informer le personnel, les élèves, et les parents en cas de situation de crise. Définir les canaux de communication (site internet de l’établissement, mailing-liste, médias sociaux). S’aligner sur les messages de communication émis par les Autorités compétentes. Information du personnel

Tous les membres du personnel doivent connaître les signaux d’évacuation et de mise à l’abri ainsi que les consignes qui en découlent. En application de l’AR du 28/03/2014 relatif à la prévention de l’incendie sur les lieux de travail, chaque mmebre du personnel et travailleurs assimilés doivent recevoir une information pertinente sur :

• Les risques d’incendie ; • Les mesures de prévention de nature à prévenir la survenance des incendies ; • Les signaux d’alerte et d’alarme ; • Les mesures à appliquer en cas d’incendie ; • L’évacuation.

Certains membres du personnel devront connaître, en fonction de leur rôle, des procédures complémentaires comme par exemple le fonctionnement de l’installation de détection incendie.

L’information est donnée par écrit à chaque travailleur au plus tard le jour d’entrée en service du travailleur et est actualisée en fonction de l’évolution des risques et des mesures de prévention. Des séances d'information doivent être organisées aussi souvent que nécessaire. Le respect des consignes et des procédures sera également vérifié à l'occasion des exercices. En fonction du type d’évènements, les médias sociaux des Autorités peuvent aussi être utilisés. Formation du personnel

Voir registre de sécurité.

Plan Interne d’Urgence- Page 77 . Information des élèves

Tous les élèves doivent connaître au moins les signaux d’évacuation et de mise à l’abri ainsi que les consignes qui en découlent. Il est conseillé de réaliser dès le premier jour une visite du bâtiment et de visualiser les sorties de secours. En fonction du type d’évènements, les médias sociaux des Autorités peuvent aussi être utilisés.

Information des parents

Si l’établissement est situé dans une zone nucléaire, un courrier type en cas d’alerte nucléaire est disponible.

Courrier type aux parents : http://www.cfwb.be/sippt, >> Banque de connaissances >> Obligations administratives >> Plan d’urgence interne.

En ce qui concerne le personnel et les élèves, des séances d'information doivent être organisées aussi souvent que nécessaire. Le respect des consignes et des procédures sera également vérifié à l'occasion des exercices. Sources d’informations et de communication Moyens de communications officielles

Quelque soit la situation d’urgence, il faut se tenir informé via les médias traditionnels (TV, radio, presse écrite) et/ou via les médias en ligne des Autorités (sites internet, médias sociaux, …). Pour ces derniers, il est recommandé de suivre ceux de l’ / des Autorité(s) responsable(s) au moment même de la gestion de crise (Commune, Police, Centre de crise, …).

Communication avec la presse

Expliquer les procédures mises en place pour gérer la communication avec la presse.

Plan Interne d’Urgence- Page 78 .

24. DISPOSITIONS GENERALES

Expliquer les procédures de mise à jour du plan, de la disponibilité du plan, de la vérification du matériel,…. Le plan interne d’urgence doit être disponible à tout moment en version « papier » et « électronique » sur site mais également à l’extérieur du site pour pouvoir y accéder en cas de sinistre (clé USB, stockage sur le Cloud, serveurs distants).

25. PROBLEMES RENCONTRES Voir annexe n° 7

Pour tout problème rencontré durant la crise, informez par fax, courriel, le Bourgmestre au moyen du formulaire adéquat.

Plan Interne d’Urgence- Page 79 .

26. MESURES A PRENDRE POUR LES ETABLISSEMENTS SCOLAIRES ET ASSIMILES EN CAS DE MISSIONS PARTICULIERES (BASSIN DE NATATION, EXCURSION SCOLAIRE, RAMASSAGE SCOLAIRE, …)

En-dehors de la zone concernée

− Prévenir la Direction de l’établissement scolaire qui informera le Bourgmestre de la zone concernée. − Se rendre, en cas d’évacuation, dans le centre d’accueil désigné par les Autorités en fonction de la localisation du groupe

par rapport à la zone à risques. A l’intérieur de la zone concernée

− Prévenir la Direction de l’établissement scolaire et appliquer le plan interne du lieu dans lequel on se trouve (application des consignes formulées par le responsable du lieu).

27. CONSIGNES DE FIN D’INCIDENT La réintégration des locaux ne peut s’effectuer qu’après décision prise par les Autorités (Directeur des Opérations, Bourgmestre, Gouverneur, Ministre, en fonction du type et de l’ampleur de la situation) et après transmission de la décision au chef d'établissement.

Plan Interne d’Urgence- Page 80 .

28. ATTESTATION DE RECEPTION DES CONSIGNES DE SECURITE Dans le cadre d’une occupation temporaire du bâtiment par un groupe extérieur, il est impératif que les responsables de groupe reçoivent les consignes de sécurité.

Exemple d’attestation de réception des consignes de sécurité http://www.cfwb.be/sippt, >> Banque de connaissances >> Obligations administratives >> Plan d’urgence interne.

29. SIGNATURES

Le plan interne d’urgence doit être signé par le(s) responsable(s) de l’établissement ainsi que par le Conseiller en prévention local. Préciser sous la signature le nom de la personne et sa fonction.

Signatures Date :

Nom(s) / Prénom(s) Nom / Prénom Responsable(s) de l’établissement Conseiller en prévention local

Plan Interne d’Urgence- Page 81 .

ANNEXE N° 1 : RECENSEMENT DES ELEVES A constituer par exemple pour chaque classe (le registre de fréquentation peut également convenir)

NOM Prénom Date de

naissance (âge)

Présent Iode Oui/Non1

Heure prise1

Contre-indication1

Evacuation Cas particuliers (mobilité réduite,

retard mental)

1 Uniquement en cas d’accident nucléaire.

Plan Interne d’Urgence- Page 82 .

ANNEXE N° 2 : RECENSEMENT (PERSONNEL ET VISITEURS)

NOM Prénom Présent Iode Oui/Non1

Heure prise1

Contre-indication1

Evacuation Remarques

1 Uniquement en cas d’accident nucléaire.

Plan Interne d’Urgence- Page 83 .

ANNEXE N°3 : MATERIEL RECOMMANDE POUR LA MISE À L’ABRI

Matériel Qté Lieu de stockage

Plastique pour le colmatage

Rouleau de papier adhésif

Matériel audiovisuel (radio/TV) et informatique

Jeux divers (cartes, jeux de société,…)

Feuilles de papier, crayons

Lampes de poche

Piles (pour radio, lampes de poche)

Mouchoirs en papier/essuie-tout

Sacs poubelles

Gobelets plastique

Essuie de vaisselle

Boissons (en supplément de l’eau de distribution)

Nourriture (éventuellement et de préférence à longue conservation)

Plan Interne d’Urgence- Page 84 .

ANNEXE N° 4 : LISTE DE CONTRÔLE POUR LA MISE À L’ABRI

ACTION Heure début

Heure fin

Par Remarques

Déclenchement de l’alerte en interne

Regroupement des élèves, du Personnel

Etablissement de la liste de toutes les personnes présentes

Fermeture portes et fenêtres, aération,…

Colmatage de tous les accès

Mise à disposition du matériel didactique

Distribution boissons et denrées alimentaires

Plan Interne d’Urgence- Page 85 .

ANNEXE N°5 FORMULAIRE DE DEMANDE DE MOYENS DE TRANSPORT

A renvoyer par fax (n° : No de fax) ou par mail (Adresse mail) au Bourgmestre de la Commune concernée

Dénomination : Adresse : : : : Demandeur : Nom : Fonction : : NOMBRE DE PERSONNES À ÉVACUER :

Tranche d’âge Nombre Maternelle

Primaire

Secondaire

Supérieur

Personnel (enseignant, administratif, technique, d’encadrement,…)

Visiteurs éventuels

Nombre de véhicule(s) disponible(s) dans l’établissement : Nombre de personnes pouvant être évacuées : Nombre de personnes restant à évacuer : Nombre de personnes nécessitant une assistance particulière (mobilité réduite, …) et type d’handicap : Proposition d’un lieu de rassemblement des véhicules : Adresse : Date : Heure : NOM : SIGNATURE :

Plan Interne d’Urgence- Page 86 .

ANNEXE N° 6

L’ETABLISSEMENT EST

ENTIEREMENT EVACUE

COORDONNEES DU CENTRE D’ACCUEIL

Nom : Adresse : Tél : Fax : Responsable de l’établissement : Nom : GSM :

Plan Interne d’Urgence- Page 87 .

ANNEXE N°7

PROBLEMES RENCONTRES AU SEIN DE L’ETABLISSEMENT

A renvoyer par fax (n° : No de fax) ou par mail (Adresse mail) au Bourgmestre de la Commune concernée

Dénomination : Adresse : : : :

Tranche d’âge Nombre Maternelle

Primaire

Secondaire

Supérieur

Personnel (enseignant, administratif, technique, d’encadrement,…)

PROBLEMES RENCONTRES :

1° Mauvaise compréhension du message d’alerte : 2° Problèmes au niveau de la mise à l’abri : 3° Problèmes au niveau de la prise d’iode : 4° Problèmes au niveau de la préparation de l’évacuation : 5° Autres problèmes : Date : Heure : NOM : SIGNATURE :