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• 39 Ethnopharmacologia, n°50, juillet 2013 Plantes médicinales de la Moyenne Moulouya (Nord-Est du Maroc) Une étude ethnobotanique et ethnopharmacologique a été réalisée auprès de la population de la Moyenne Moulouya dans la province de Boulamne afin d’identifier les différents modes d’utilisation et d’exploitation des plantes médicinales. Cette zone, soumise à de rudes conditions climatiques, est occupée par une population démunie avec un taux d’analphabétisme important et exerçant principalement une activité agropastorale. Des enquêtes réalisées en 2003 et 2004 ont permis de dénombrer 117 espèces médicinales appartenant à 44 familles et 101 genres. Les feuilles constituent la partie la plus utilisée. La majorité des remèdes sont préparés sous forme de décoction et utilisés par les deux sexes à des tranches d’âge et à des niveaux socioéconomiques et intellectuels différents. Mots-clés : Plantes médicinales, Ethnobotanique, Ethnopharmacologie, Moyenne Moulouya, Maroc R é s u m é El HassaniM. 1 , Douiri E. M. 1 , Bammi J. 1 , Zidane L. 1 , Badoc A. 2* , Douira A. 1 Ethnopharmacologie au Maroc INTRODUCTION Le Maroc possède une longue tradition d’usage de plantes médicinales de par la diversité de sa flore et sa position géographique de carrefour entre l’Europe et l’Afrique (Bellakhdar, 1997). Ces dernières années, les études scientifiques portant sur l’usage traditionnel des plantes médicinales et aromatiques commencent à se multiplier notamment avec l’apparition en 1997 d’un ouvrage magistral de Jamal Bellakhdar intitulé : La Pharmacopée marocaine traditionnelle : médecine arabe ancienne et savoirs populaires. Le fil directeur tracé par Bellakhdar constitue actuellement un repère incontestable pour les études menées sur les plantes médicinales et aromatiques au Maroc. Parallèlement aux programmes de certains organismes internationaux tels l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) et l’Union Mondiale pour la Conservation de la Nature (UICN) qui visent à promouvoir l’usage des plantes médicinales dans les pays en voie de développement pour des buts thérapeutiques tout en conservant la diversité écologique, notre travail est une contribution floristique, ethnobotanique et ethnopharmacologique afin de déceler les connaissances acquises par la population locale de la Moyenne Moulouya en matière de soins traditionnels. L’inventaire de ce riche héritage local, dont le secret est détenu par les guérisseurs, les herboristes et les personnes âgées est d’une extrême utilité car celui-ci risque de disparaître à cause de l’évolution des modes de vie et de la baisse de transmission des traditions orales. 1. Zone d’étude La Moyenne Moulouya s’étend sur une superficie de 16 800 km 2 . C’est une large cuvette sédimentaire, représentée par 6% de montagnes (Moyen et Haut-Atlas), 55% de plateaux (Rekkam) et 39% de plaines (vallée de la Moulouya proprement dite) (Figure 1). Cet espace qui correspond géographiquement aux hauts plateaux et leurs bordures se situe entre les latitudes 32° 50’ et 33° 50’ et de part et d’autre de la longitude 4° ouest (Combe et Simont, 1971). 1. Laboratoire Botanique & Phytoprotection, Faculté des Sciences Université Ibn Tofaïl, BP 133, 14000 Kénitra, Maroc 2. GESVAB - EA 3675, Université Bordeaux Segalen ISVV (Institut des Sciences de la Vigne et du Vin) 210 Chemin de Leysotte, CS 50008, 33882 Villenave-d’Ornon * Correspondance : [email protected] Contact

Plantes médicinales de la Moyenne Moulouya (Nord-Est du Maroc) · 2020. 1. 7. · marocaine traditionnelle : médecine arabe ancienne et savoirs populaires. Le fil directeur tracé

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    Ethnopharmacologia, n°50, juillet 2013

    Plantes médicinales de la Moyenne Moulouya(Nord-Est du Maroc)

    Une étude ethnobotanique et ethnopharmacologique a été réalisée auprès de la population de la Moyenne Moulouya dans laprovince de Boulamne afin d’identifier les différents modes d’utilisation et d’exploitation des plantes médicinales. Cette zone,soumise à de rudes conditions climatiques, est occupée par une population démunie avec un taux d’analphabétisme importantet exerçant principalement une activité agropastorale.

    Des enquêtes réalisées en 2003 et 2004 ont permis de dénombrer 117 espèces médicinales appartenant à 44 familleset 101 genres.

    Les feuilles constituent la partie la plus utilisée. La majorité des remèdes sont préparés sous forme de décoction et utilisés parles deux sexes à des tranches d’âge et à des niveaux socioéconomiques et intellectuels différents.

    Mots-clés : Plantes médicinales, Ethnobotanique, Ethnopharmacologie, Moyenne Moulouya, MarocRésum

    é

    El HassaniM.1, Douiri E. M.1, Bammi J.1, Zidane L.1, Badoc A.2*, Douira A.1

    Ethnopharmacologie au Maroc

    INTRODUCTION

    Le Maroc possède une longue tradition d’usage de plantesmédicinales de par la diversité de sa flore et sa positiongéographique de carrefour entre l’Europe et l’Afrique(Bellakhdar, 1997).

    Ces dernières années, les études scientifiques portant sur l’usagetraditionnel des plantes médicinales et aromatiques commencentà se multiplier notamment avec l’apparition en 1997 d’un ouvragemagistral de Jamal Bellakhdar intitulé  : La Pharmacopéemarocaine traditionnelle  : médecine arabe ancienne et savoirspopulaires. Le fil directeur tracé par Bellakhdar constitueactuellement un repère incontestable pour les études menées surles plantes médicinales et aromatiques au Maroc.

    Parallèlement aux programmes de certains organismesinternationaux tels l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) etl’Union Mondiale pour la Conservation de la Nature (UICN) quivisent à promouvoir l’usage des plantes médicinales dans les paysen voie de développement pour des buts thérapeutiques tout enconservant la diversité écologique, notre travail est une contributionfloristique, ethnobotanique et ethnopharmacologique afin dedéceler les connaissances acquises par la population locale de laMoyenne Moulouya en matière de soins traditionnels.

    L’inventaire de ce riche héritage local, dont le secret est détenu parles guérisseurs, les herboristes et les personnes âgées est d’uneextrême utilité car celui-ci risque de disparaître à cause del’évolution des modes de vie et de la baisse de transmission destraditions orales.

    1. Zone d’étude

    La Moyenne Moulouya s’étend sur une superficie de 16 800 km2.C’est une large cuvette sédimentaire, représentée par 6% demontagnes (Moyen et Haut-Atlas), 55% de plateaux (Rekkam) et39% de plaines (vallée de la Moulouya proprement dite) (Figure 1).Cet espace qui correspond géographiquement aux hauts plateauxet leurs bordures se situe entre les latitudes 32° 50’ et 33° 50’ et depart et d’autre de la longitude 4° ouest (Combe et Simont, 1971).

    1. Laboratoire Botanique & Phytoprotection, Faculté des SciencesUniversité Ibn Tofaïl, BP 133, 14000 Kénitra, Maroc

    2. GESVAB - EA 3675, Université Bordeaux Segalen ISVV (Institut des Sciences de la Vigne et du Vin) 210 Chemin de Leysotte, CS 50008, 33882 Villenave-d’Ornon

    * Correspondance : [email protected]

    Contact

  • La Moyenne Moulouya présente de fortes analogies avec leszones présahariennes telles que l’aridité (précipitations annuellessouvent entre 50 et 400 mm) et les fortes amplitudes thermiques(environ -2°C en hiver et 41°C en été) en raison des influencessahariennes, de la continentalité et de la proximité des montagnes(Bidault, 1953 ; Raynal, 1961).

    La Moyenne Moulouya renferme unezone bioclimatique particulièrement aride(poche saharienne entre Missour etOutat-El-Hadj) dominée par despeuplements d’Amarantacées,Astéracées et Poacées (Pujos, 1958). Ils’agit d’une végétation steppiquecaractérisée par une forte dispersion desindividus et une grande variabilité detaille et de formes (M’Hamdi, 1981).

    La population totale de la MoyenneMoulouya est passée de 118 127habitants en 1994 à 137 018 en 2004, soitun taux d’accroissement annuel de 1,6%,supérieur à l’accroissement marocainnational de l’ordre de 1,4% (HCP, 2004).L’exode rural est favorisé par lasécheresse et l’absence d’infrastructures.

    Les principales confédérations tribales dela Moyenne Moulouya sont les Béni Guill,les nomades Outat-El-Hadj, les AitSerhrouchène, les Béni Snassen et unemultitude de lignées ou «leff» (Tag, 2003).

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    Elle peut être divisée en quatre domaines géologiques distinctsriches en calcaire, en dolomie, en marne et en gypse. Elle se situeen majeure partie dans le territoire de la province de Boulemane(86% de la surface de la province). Elle fait partie également dudomaine mésétien et plus précisément de la Meseta orientale oumaroco-oranaise (Derrar, 1988).

    Ethnopharmacologie au Maroc

    Figure 1. Carte du bassin versant de la Moulouya

    Oued Moulouya dans la région de Ksabi (Photo E.M. Douiri)

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    Ethnopharmacologia, n°50, juillet 2013

    On peut distinguer des villageois sédentaires cultivateurs quis’occupent des terres irriguées au bord des grands oueds(Moulouya, Chouf Cherg et Cheg El Ard), des nomadeséleveurs d’ovins et de caprins dans les hauts plateaux deDahra et du Rekkam, et des citadins avec commerces etservices dans les municipalités de Missour et d’Outat-El-Hadj.

    MATERIEL ET METHODES

    L’enquête a été réalisée auprès de tradipraticiens, d’herboristes,d’agriculteurs, de bergers et d’usagers des plantes médicinales,soit 400 personnes. Les personnes concernées sont pour la plupartâgées et les femmes représentent une forte proportion del’ensemble car elles pratiquent couramment les soins traditionnels.

    Les enquêtes ont été menées en langue arabe dans les régionsarabophones. Dans les régions berbérophones on a fait appel à untraducteur de la même ethnie et du même dialecte que la tribu.

    Une enquête préliminaire a été réalisée en mars-avril 2003 afin deprospecter les zones d’enquête, appréhender le comportement dela population locale vis-à-vis de l’enquête, obtenir des informationsgénérales sur les plantes médicinales et enfin récolter etdéterminer les espèces utilisées, en nous inspirant d’enquêtessimilaires (Kahouadji, 1995  ; Bammi 2002  ; Bammi et Douira,2002 ; El Rhaffari, 2002).

    L’enquête définitive a eu lieu en avril-mai 2004 et s’est baséesur le remplissage d’une fiche (Figure 3, p.10) au coursd’entretiens individuels.

    L’identification des échantillons, récoltés sur le terrain, a étéeffectuée au Laboratoire de Botanique & Phytoprotection (Facultédes Sciences de Kénitra).

    Seize stations ont été retenues (Figure  2) et sont situées dansquatre ensembles phytogéographiques distincts, tous situés dansla province de Boulmane :

    n poche saharienne entre Missour et Tendit (5 stations),n piémonts du Moyen Atlas septentrional au Nord et du Haut

    Atlas oriental au Sud (6 stations),n hauts plateaux (2 stations),n vallée proprement dite de l’Oued Moulouya (6 stations).

    Les informations ont été inscrites sur des fiches de donnéesbrutes. Le contenu des fiches d’enquête a été recopiémanuellement puis transféré sur une base de données (Excel) ettraité afin d’obtenir des données standardisées portant sur lesaspects suivants :n fréquence d’utilisation des plantes médicinales selon l’âge, le

    sexe, le revenu, la situation familiale et le niveau d’étude,n parties utilisées de chaque espèce,n modes de préparation des remèdes,n doses utilisées,n résultats des soins.

    RESULTATS ET DISCUSSION

    1. Profil des enquêtés

    1.1. Âge

    L’utilisation des plantes médicinales touche toutes les tranchesd’âge (Figure 4). Il s’agit essentiellement des personnes de plus de40 ans, les plus âgées bénéficiant d’une meilleure connaissancedes plantes médicinales en raison de l’expérience accumulée et dela transmission du savoir-faire populaire. Pour les moins de 20 ans,l’utilisation est très faible (4%). On aurait donc une perte de

    l’information chez les jeunes.

    1.2. Sexe

    Les hommes (48%) utilisent quasiment autant les plantesmédicinales que les femmes (52%). Ces dernières possèdent unpeu plus de connaissances sur les plantes et leurs modesd’utilisation et de préparation. D’autres travaux ethnobotaniquesont montré que les femmes sont plus demandeuses du savoirphytothérapique traditionnel au Maroc que les hommes (Bejbouji,

    Figure 2. Localisation des seize stations étudiées dans la Province de Boulmane

    Figure 4. Utilisation des plantes médicinales de la MoyenneMoulouya selon l’âge

  • universitaires utilisent peu les plantes médicinales.1.4. Situation familiale

    Les plantes médicinales sont beaucoup plus utilisées par despersonnes mariées (71%) que célibataires (29%). Cela s’expliquevraisemblablement par le souci de réduire les charges de visitemédicale et de pharmacie.

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    2006 ; Srhayri, 2007).1.3. Niveau de scolarisation

    La majorité des utilisateurs sont analphabètes ou d’un niveaud’éducation moyen (Figure 5). Le taux d’analphabétisme est élevéen milieu rural et chez les nomades ou semi-nomades des hautsplateaux. Les gens ayant un niveau d’études secondaires et

    Ethnopharmacologie au Maroc

    FICHE D’ENQUÊTEDate : ………………....................... N° : ............................................

    INFORMATEUR1) Age : .................................................................................................................................................................................................................................................2) Sexe : masculin q féminin q3) Niveau d’étude : primaire q secondaire q universitaire q analphabète q4) Profession : ......................................................................................................................................................................................................................................5) Situation familiale : célibataire q marié q6) Localité : ville q village q douar q nomade q7) Lorsque vous vous sentez malade, vous vous adressez :- A la médecine traditionnelle q

    Pourquoi : efficace q acquisition facile q moins cher q médicament inefficace q- A la médecine moderne q

    Pourquoi : efficace q plus précise q toxicité des plantes q- Si c’est les deux, quelle est la première :

    médecine traditionnelle q médecine moderne q

    MATÉRIEL VÉGÉTAL1) Nom vernaculaire (berbère, arabe, français) : .................................................................................................................................................................................2) Nom scientifique : ............................................................................................................................................................................................................................3) Origine de la plante : ........................................................................................................................................................................................................................4) Biotope : aquatique q terrestre q5) Nature du sol : argileux q sableux q rocheux q calcaire q autres (spécifier) :..............................................................................................6) Technique de la récolte : manuelle q mécanique q

    PRÉPARATION DE LA DROGUE1) Plante seule q ou association de plantes q

    Si association de plantes, citer la recette : .................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................

    2) Etat de la plante : fraîche q sèche q3) Si sèche, méthode de séchage : à l’air libre q exposée au soleil q à l’ombre q autres (spécifier) : ..........................................................4) Parties utilisées : tiges q feuilles q fleurs q fruits q graines q écorces q racines q

    bulbe q plante entière q autres combinaisons : ............................................................................................................................................................5) Dose utilisée : pincée q poignée q cuillerée q autres : .....................................................................................................................................6) Mode de préparation : infusion q décoction q macération q poudre q autres (spécifier) : ...........................................................................7) Méthode de conservation : à l’abri de la lumière q exposée à la lumière q dans des flacons q

    dans des sachets en plastiques q dans des sachets en papier q autres : ....................................................................................................................

    UTILISATION1) Type de maladie : ............................................................................................................................................................................................................................2) Diagnostic : par soi-même q par le médecin q par le guérisseur q par la famille q Autres : .....................................................................3) Lorsque vous voulez utiliser une plante, vous vous adressez à : un herboriste q un pharmacien q

    l’expérience des autres q des livres q autres : …………………..………………………………4) Résultats des soins : guérison q amélioration q évolution de la maladie q

    Effets secondaires q citer ces effets : ……...………………………………………………………………….5) Connaissez-vous des plantes toxiques dans la région : oui q non q

    Si oui, donnez des exemples : .........................................................................................................................................................................................................

    Figure 3 : Fiche d’enquête sur les plantes médicinales de la Moyenne Moulouya

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    1.5. Revenu

    L’usage des plantes en médecine traditionnelle se manifeste peuchez les individus ayant un revenu élevé (15%) ou moyen (22%),et beaucoup plus chez ceux ayant de faibles ressources (63%),majoritaires car les médicaments coûtent cher alors que nombre deplantes médicinales sont récoltables gratuitement dans la nature.

    2. Soins traditionnels

    Les enquêtes ethnobotaniques dans la région de la MoyenneMoulouya ont permis d’inventorier 117 espèces et sous-espèces,appartenant à 44 familles et 101 genres (Tableau I, p. 14).

    Les familles les plus représentées sont les suivantes : lesAstéracées (21 espèces), Lamiacées (9), Amarantacées (7),Brassicacées (6), Poacées et Caryophyllacées (5), Fabacées etApiacées (4). Plantaginacées, Cistacées, Anacardiacées,Cupressacées, Polygonacées, Xanthorrhoéacées, Borraginacéeset Salicacées correspondant chacune à 3 espèces. Les autresfamilles sont peu représentées. Ces résultats concordent avecceux de Khahouadji (1995) et Bammi (2002) mais divergent deceux obtenus par Hseini et al. (2007) dans la région de Rabat oùles Apiacées sont représentées par 26 espèces, au lieu de quatredans la Moyenne Moulouya.

    2.1 Espèces d’usage fréquent

    La pharmacopée traditionnelle est à base de plantes spontanées,rarement de plantes cultivées. Quelques espèces proviennent del’extérieur de la Moyenne Moulouya comme Tetraena gaetula,endémique du sud du Maroc, ou les trois Salicacées. Elle estsurtout le fruit du savoir des communautés nomades et semi-nomades. Les taxons les plus utilisés en médecine traditionnellesont largement répandus dans la région (Tableau II).

    2.2. Origine des informations

    32% de la population se réfèrent aux expériences des autres pourutiliser des plantes médicinales comme remède contre desmaladies bien déterminées en accord avec une transmission despratiques traditionnelles d’une génération à l’autre. 64% de lapopulation se réfèrent aux herboristes et 4% des personnesconsultent les ouvrages de médecine traditionnelle arabe. Cettefaible proportion s’explique par le taux d’analphabétisme élevédans la région, la rareté des livres et les faibles ressources de la

    population locale.2.3. Parties utilisées

    Les soins traditionnels dans la Moyenne Moulouya concernentessentiellement les parties aériennes, notamment les feuilles,suivies des tiges feuillées puis de la plante entière, et très peu lesparties souterraines (Figure 6).

    2.4. Mode de préparation

    Les modes d’emplois sont divers : décoction, infusion, friction,cataplasme, fumigation, etc. La décoction est le mode d’emploi leplus répandu car la population locale pense que la «chaleur

    Figure 5 : Utilisation des plantes médicinales de la MoyenneMoulouya selon le niveau d’étude

    Figure 6. Répartition des différentes parties utilisées pour lesplantes médicinales de la Moyenne Moulouya

    Famille Nom scientifique Fréquence d’utilisation

    Asteraceae Artemisia herba-alba 97Taraxacum officinale 51

    Lamiaceae Rosmarinus officinalis 83Ajuga iva 74Teucrium polium 53

    Cupressaceae Tetraclinis articulata 72

    Capparaceae Capparis spinosa 60

    Apiaceae Foeniculum vulgare 57

    Caryophyllaceae Spergularia media 41

    Tableau II. Plantes médicinales de la Moyenne Moulouyales plus fréquemment citées dans l’enquête

    Figure 7. Répartition des modes de préparation des remèdes àbase de plantes médicinales de la Moyenne Moulouya

  • supprime la toxicité des plantes» (Figure 7).2.5. Indications thérapeutiques

    La majorité des espèces médicinales est utilisée pour traiter lesmaladies du tube digestif (Figure 8). Viennent ensuite les maladiesde la peau puis les maladies urogénitales.

    Figure 8. Répartition des indications thérapeutiques pour lesplantes médicinales de la Moyenne Moulouya

    Les maladies respiratoires sont les moins traitées. Inversement,Hseini et Kahouadji (2007) ont montré que, dans la région deRabat, les maladies respiratoires occupent la première place enmatière de soins traditionnels par les plantes. Ceci pourrait être dûau climat océanique de cette région alors que la Moyenne

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    Moulouya est une zone à climat sec.2.6. Dose utilisée

    Pour 44% des utilisateurs, la dose reste aléatoire, ce qui semanifeste par des effets néfastes sur la santé. Les 56% qui utilisentdes doses conventionnelles le font par pincée (18), par cuillerée(34) ou par poignée (48%).

    2.7. Résultats des soins

    50% des gens perçoivent une guérison des maladies traitées, 42%constate une amélioration de l’état de santé et 8% des effetssecondaires, des états de toxicité voire une évolution nonsouhaitée de la maladie.

    Seulement 21% de la population connaissent certaines plantestoxiques de la région. Les plus citées sont Nerium oleander,Peganum harmala, Citrullus colocynthis, Tamarix gallica, etl’Amarantacée Hammada scoparia.

    CONCLUSION

    L’utilisation des plantes médicinales dans la Moyenne Moulouya serépartit selon le niveau d’étude et le niveau socio-économique. Lerecours à cette pratique est d’ailleurs très répandu dans tout le

    t Elevage de dromadaires dans la région d'Outat El Hajt Vue panoramique de la région de Tenditq Récolte des plantes médicinales dans la station de Teggour

    Phot

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    Maroc et dans les pays en voie de développement en général.Le niveau de pauvreté et le prix relativement élevé des médicamentssont les facteurs essentiels qui poussent la population de laMoyenne Moulouya à utiliser largement les espèces spontanées deleur territoire. Les plantes médicinales sont utilisées par despersonnes des deux sexes appartenant à des tranches d’âges et àdes niveaux socioéconomiques et intellectuels différents.

    La grande majorité de la population croit que les plantes médicinalespermettent une guérison ou une amélioration de l’état de santé. Lesposologies ne sont pas précises et varient d’une personne à l’autrepour la même indication. La méconnaissance des plantes toxiquespar près de 80% des personnes interrogées pourrait être due aufaible niveau de scolarisation et au manque de sensibilisation.

    Les familles les plus représentées dans la flore médicinale de laMoyenne Moulouya sont les Astéracées, les Lamiacées, lesAmarantacées et les Brassicacées. Les utilisations thérapeutiquesconcernent surtout le système digestif. Plusieurs espèces n’ont pasété étudiées dans les pharmacopées européennes et mériteraientde faire l’objet de recherches phytochimiques.

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    Ethnopharmacologia, n°50, juillet 2013

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    Ethnopharmacologie au MarocFamille

    Espèces médicinales

    Noms vernaculaires

    Parties utilisées

    Modes

    Propriétés

    Bellakhdar (1997)

    genres/espèces

    arabe

    berbère

    d’utilisation

    Aste

    race

    aeAc

    hillea

    mille

    foliu

    mL.

    Mch

    iwiha

    plant

    edé

    cocti

    onco

    ntre

    mala

    dies

    intes

    tins,

    esto

    mac

    ,es

    pèce

    non

    cité

    e34

    /50

    calcu

    ls bil

    iaire

    s et

    dés

    ordr

    es m

    enstr

    uels

    jus d

    es fe

    uilles

    appli

    catio

    n ex

    tern

    eco

    ntre

    fiss

    ures

    des

    mam

    elles

    et h

    émor

    roïd

    es

    Anac

    yclus

    pyr

    ethr

    um(L

    .) La

    g.Tig

    anda

    st ra

    cines

    déco

    ction

    cont

    re in

    flam

    mat

    ions

    de la

    bou

    che

    etpr

    oprié

    tés

    non

    citée

    sAr

    g ês

    -slûh

    orale

    men

    t con

    tre m

    aladie

    s de

    l’esto

    mac

    Anvil

    lea g

    arcin

    ii(Bu

    rm.f.

    ) DC.

    No

    ugd

    plant

    e en

    tière

    déco

    ction

    cont

    re fr

    oid, m

    aux

    d’esto

    mac

    et d

    iabèt

    edia

    bète

    subs

    p. ra

    diata

    (Cos

    s. et

    Durie

    u) A

    nder

    b.pla

    nte

    en p

    oudr

    esu

    ppos

    itoire

    s co

    ntre

    séc

    rétio

    ns v

    agina

    lesm

    ême

    indica

    tion

    avec

    huil

    e d’o

    live

    (voie

    ana

    le)

    Arte

    misi

    a ar

    bore

    scen

    s(Va

    ill.) L

    .Ch

    ibapa

    rtie

    aérie

    nne

    infus

    ionré

    chau

    ffant

    , ton

    ique,

    apé

    ritive

    , m

    êmes

    pro

    priét

    ésch

    olago

    gue,

    diur

    étiqu

    e, e

    mm

    énag

    ogue

    ,an

    tispa

    smod

    ique,

    fébr

    ifuge

    feuil

    les e

    t fleu

    rsca

    tapla

    sme

    cont

    re u

    lcéra

    tions

    de

    l’esto

    mac

     : pr

    oprié

    té n

    on c

    itée

    diarrh

    ée a

    ccom

    pagn

    ée d

    e co

    lique

    déco

    ction

    verm

    ifuge

    s, dé

    pura

    tives

    , for

    tifian

    tes

    dépu

    rativ

    epo

    ur le

    tube

    dige

    stif

    Arte

    misi

    a ca

    mpe

    stris

    L.Ch

    ih lak

    hriss

    ife

    uilles

    déco

    ction

    cont

    re m

    asqu

    e de

    gro

    sses

    se «

    kleff»

    espè

    ce n

    on c

    itée

    infus

    ion e

    n go

    utte

    sco

    ntre

    mala

    dies

    des

    yeux

    Arte

    misi

    a he

    rba-

    albaA

    sso

    Chih

    Izri

    plant

    e en

    tière

    déco

    ction

    répu

    tée

    verm

    ifuge

    , apé

    ritive

    apér

    itive

    Chaw

    atfe

    uilles

    en

    poud

    re

    cata

    plasm

    eco

    ntre

    chu

    te d

    es c

    heve

    uxpr

    oprié

    té n

    on c

    itée

    avec

    huil

    e d’o

    live

    tiges

    point

    es d

    e fe

    uco

    ntre

    ang

    inepr

    oprié

    té n

    on c

    itée

    Calen

    dula

    arve

    nsis

    (Vail

    l.) L

    .Je

    mra

    fleur

    sdé

    cocti

    onsto

    mac

    hique

    , con

    tre le

    s dé

    sord

    res

    gastr

    iques

    ,pr

    oprié

    tés

    non

    citée

    sm

    aladie

    s de

    s int

    estin

    s et

    refro

    idiss

    emen

    ts,ch

    oléré

    tique

    et c

    ontre

    migr

    aine

    Cent

    aure

    a ale

    xand

    rina

    Delile

    Boun

    eggir

    Negg

    irpla

    nte

    en p

    oudr

    ebu

    ave

    c ea

    uco

    ntre

    refro

    idiss

    emen

    tses

    pèce

    non

    cité

    e

    Cent

    aure

    a su

    lphur

    eaW

    illd.

    Bejjâ

    nha

    l fe

    uilles

    fraic

    hes,

    cata

    plasm

    epo

    ur s

    oigne

    r les

    bles

    sure

    ses

    pèce

    non

    cité

    eBû

    negg

    irpu

    lvéris

    ées,

    avec

    hu

    ile d

    ’olive

    Chry

    sant

    hem

    um co

    rona

    rium

    L.L’g

    ahwâ

    n fle

    urs

    tisan

    eco

    ntre

    hép

    atite

    s, m

    igrain

    e et

    m

    igrain

    e et

    mau

    x de

    Kra’d

    jâja

    mau

    x de

    la tê

    tela

    tête

    Cich

    orium

    intyb

    usL.

    L’han

    dba

    Bouâ

    gad

    racin

    es e

    t feu

    illes,

    déco

    ction

    laxat

    ives,

    dépu

    rativ

    es e

    t sto

    mac

    hique

    slax

    ative

    s, dé

    pura

    tives

    l’bar

    riya

    Adko

    uri

    feuil

    les

    Cotu

    la cin

    erea

    Delile

    Gertô

    fa,

    plant

    e en

    tière

    déco

    ction

    ave

    c lai

    tco

    ntre

    mala

    dies

    des

    intes

    tins

    espè

    ce n

    on c

    itée

    Gritif

    aet

    refro

    idiss

    emen

    ts

    Dittr

    ichia

    visco

    sa(L

    .) Gr

    eute

    rM

    agra

    man

    eAm

    rife

    uilles

    déco

    ction

    cont

    re n

    évra

    lgies

    , dou

    leurs

    pr

    oprié

    tés

    non

    citée

    sTa

    rahla

    d’acc

    ouch

    emen

    ts et

    abo

    rtive

    sfe

    uilles

    en

    poud

    revo

    ie int

    erne

    carm

    inativ

    es, h

    ypog

    lycém

    iante

    s, ve

    rmifu

    ges

    prop

    riété

    s no

    n cit

    ées

    avec

    ail

    utilis

    ées

    cont

    re m

    aux

    des

    intes

    tins,

    mala

    dies

    du c

    œur

    , diar

    rhée

    s, fro

    id et

    diffi

    culté

    sd’a

    ccou

    chem

    ent

    Table

    au I.

    List

    e de

    s pla

    ntes

    méd

    icina

    les d

    e la

    Moy

    enne

    Mou

    louya

    men

    tionn

    ées

    lors

    de l’e

    nquê

    te a

    vec

    indica

    tion

    des

    parti

    es u

    tilisé

    es e

    t des

    pro

    priét

    és.

    Les

    fam

    illes

    ont é

    té lis

    tées

    par

    ord

    re d

    écro

    issan

    t du

    nom

    bre

    de g

    enre

    s et

    d’es

    pèce

    s pr

    ésen

    tes

    dans

    la fl

    ore

    de la

    Moy

    enne

    Mou

    louya

    (Dou

    iri et

    al.,

    2007

    ) puis

    par

    ord

    re a

    lphab

    étiqu

    e.

  • Ethnopharmacologie au Maroc

    • 47 •

    Ethnopharmacologia, n°50, juillet 2013

    Echin

    ops b

    ovei

    Boiss

    .Ch

    ouk

    lahm

    irTa

    sskr

    afle

    urs

    tisan

    e le

    mati

    n à

    jeun

    répu

    tée

    diuré

    tique

    espè

    ce n

    on c

    itée

    Laun

    aea

    arbo

    resc

    ens

    Oûm

    lbina

    latex

    ave

    c hu

    ile d

    ’olive

    voie

    inter

    neco

    ntre

    gon

    flem

    ents

    du c

    orps

    prop

    riété

    non

    cité

    e(B

    att.)

    Mur

    b.

    Laun

    aea

    nudic

    aulis

    (L.)

    Hook

    .f.El

    gour

    âmfe

    uilles

    voie

    orale

    cont

    re m

    aladie

    «ch

    em»

    chez

    les

    petits

    enf

    ants,

    prop

    riété

    s no

    n cit

    ées

    cara

    ctéris

    ée p

    ar d

    iarrh

    ées,

    vom

    issem

    ents

    etdé

    shyd

    rata

    tion

    sans

    fièv

    re, h

    ypo-

    glycé

    mian

    tes

    et c

    ontre

    mau

    x de

    den

    ts

    Scoly

    mus

    hisp

    anicu

    sL.

    Garn

    inara

    cines

    voie

    orale

    cont

    re d

    ésor

    dres

    dige

    stifs,

    fatig

    ue e

    t ano

    rexie

    fatig

    ue e

    t ano

    rexie

    Scor

    zone

    ra u

    ndula

    taVa

    hlGu

    izra

    cines

    man

    gées

    fraic

    hes

    cont

    re s

    oifpr

    oprié

    té n

    on c

    itée

    Sonc

    hus o

    lerac

    eus(

    L.) L

    .Tif

    âfW

    ager

    rirlat

    exap

    plica

    tion

    exte

    rne

    cont

    re v

    erru

    es e

    t der

    mat

    oses

    prop

    riété

    s no

    n cit

    ées

    Tara

    xacu

    m o

    fficina

    leW

    ebb

    L’gou

    jtam

    Aoûjd

    emra

    cines

    et f

    euille

    sdé

    cocti

    onap

    éritiv

    es, d

    iurét

    iques

    et c

    ontre

    m

    aladie

    s du

    foie

    et c

    alculs

    bilia

    ires

    prop

    riété

    s no

    n cit

    ées

    feuil

    les e

    t tige

    sen

    sala

    deac

    tion

    favo

    rable

    sur

    esto

    mac

    et i

    ntes

    tinpr

    oprié

    tés

    non

    citée

    s

    War

    ionia

    saha

    rae

    Bent

    hem

    Af

    ssas

    sefe

    uilles

    pulvé

    risée

    s da

    ns

    cont

    re a

    rthrit

    e rh

    umat

    oïde

    prop

    riété

    non

    cité

    eex

    Ben

    th. e

    t Cos

    s.l’h

    uile

    d’oliv

    e en

    ong

    uent

    tiges

    et f

    euille

    sdé

    cocti

    onco

    ntre

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    tro-e

    ntér

    ite e

    t dou

    leurs

    car

    diaqu

    esdo

    uleur

    s ca

    rdiaq

    ues

    Poac

    eae

    Aven

    a sa

    tiva

    L.L’k

    horta

    leAz

    qûn

    feuil

    lesdé

    cocti

    onco

    ntre

    mala

    dies

    de la

    pea

    u, rh

    umat

    isme,

    prop

    riété

    s no

    n cit

    ées

    25/3

    2se

    crét

    ions

    vagin

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    calcu

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    et

    diarrh

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    déco

    ction

    cont

    re fa

    tigue

    (sur

    tout

    en

    conv

    alesc

    ence

    )pr

    oprié

    tés

    non

    citée

    set

    inso

    mnie

    Ampe

    lodes

    mos

    mau

    ritan

    icus

    Diss

    racin

    esdé

    cocti

    onco

    ntre

    into

    xicat

    ions

    du tu

    be d

    igesti

    fpr

    oprié

    té n

    on c

    itée

    (Poir

    .) T.D

    uran

    d et

    Sch

    inz

    Cyno

    don

    dacty

    lon(L

    .) Pe

    rs.

    Njem

    racin

    esdé

    cocti

    onco

    ntre

    infla

    mm

    ation

    s de

    la v

    essie

    , calc

    ulsm

    êmes

    indic

    ation

    sré

    naux

    , ref

    roidi

    ssem

    ents,

    diffi

    culté

    s de

    mict

    ion

    Phra

    gmite

    s aus

    tralis

    Gs

    abAg

    anim

    racin

    es p

    ulvér

    isées

    cata

    plasm

    eco

    ntre

    chu

    te d

    es c

    heve

    uxm

    ême

    indica

    tion

    (Cav

    .) Tr

    in. e

    x St

    eud.

    Stipa

    tena

    cissim

    a L.

    Halfa

    Tiz

    zi fe

    uilles

    déco

    ction

    pour

    com

    battr

    e la

    fièvr

    epr

    oprié

    té n

    on c

    itée

    Lgad

    ime

    Dem

    mou

    g

    Faba

    ceae

    Cera

    tonia

    siliq

    uaL.

    Khar

    oube

    Ticha

    tpu

    lpe d

    u fru

    it vo

    ie or

    aleco

    ntre

    mala

    dies

    de l’e

    stom

    ac s

    urto

    ut u

    lcère

    prop

    riété

    s no

    n cit

    ées

    14/2

    1av

    ec m

    ielet

    gon

    flem

    ent d

    u gr

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    testi

    n

    Med

    icago

    sativ

    aL

    Fass

    afe

    uilles

    déco

    ction

    ou

    infus

    ionap

    éritiv

    espr

    oprié

    té n

    on c

    itée

    cata

    plasm

    eco

    ntre

    brû

    lures

    du

    1er d

    egré

    prop

    riété

    non

    cité

    egr

    aines

    pulv

    érisé

    esvo

    ie or

    ale a

    vec e

    auap

    éritiv

    es e

    t em

    mén

    agog

    ues

    prop

    riété

    s no

    n cit

    ées

    grain

    esdé

    cocti

    onhy

    pogly

    cém

    iante

    s et

    con

    tre é

    nuré

    siepr

    oprié

    tés

    non

    citée

    s

    Meli

    lotus

    offic

    inalis

    (L.)

    Pall.

    Fsse

    fssa

    feuil

    lesdé

    cocti

    onco

    ntre

    insom

    nie e

    t tro

    ubles

    du

    systè

    me

    nerve

    uxpr

    oprié

    tés

    non

    citée

    s

    Reta

    ma

    spha

    eroc

    arpa

    (L.)

    Rtem

    Algo

    u,pla

    nte

    déco

    ction

    répu

    tée

    abor

    tive

    mêm

    e ind

    icatio

    nBo

    iss.

    Talgg

    ûte

    feuil

    les, r

    acine

    sca

    tapla

    sme

    vulné

    raire

    , cica

    trisa

    nt d

    ans

    circo

    ncisi

    ons

    mêm

    e ind

    icatio

    n

  • • 48 •

    Ethnopharmacologia, n°50, juillet 2013

    Ethnopharmacologie au MarocFamille

    Espèces médicinales

    Noms vernaculaires

    Parties utilisées

    Modes

    Propriétés

    Bellakhdar (1997)

    genres/espèces

    arabe

    berbère

    d’utilisation

    Amar

    antha

    ceae

    Anab

    asis

    aret

    ioide

    sDg

    aêCh

    ejra

    racin

    esdé

    cocti

    onco

    ntre

    into

    xicat

    ions

    du tu

    be d

    igesti

    f es

    pèce

    non

    cité

    e14

    /20

    Moq

    . et C

    oss.

    ex B

    unge

    Selle

    âet

    com

    me

    vom

    itif

    Anab

    asis

    syria

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    nRj

    emTa

    ûssiy

    afe

    uilles

    cata

    plasm

    eco

    ntre

    mala

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    espè

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    itée

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    lex h

    alim

    usL.

    L’gta

    fAr

    mas

    sera

    cines

    déco

    ction

    vulné

    raire

    s et

    sto

    mac

    hique

    svu

    lnéra

    ires

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    s fe

    uilles

    en

    sala

    deco

    ntre

    la s

    oifpr

    oprié

    té n

    on c

    itée

    et b

    ourg

    eons

    Chen

    opod

    ium m

    urale

    L.Rj

    el dja

    ja, b

    litou

    racin

    esdé

    cocti

    onco

    ntre

    coli

    ques

    et i

    ntox

    icatio

    nspr

    oprié

    tés

    non

    citée

    s

    Dysp

    hania

    am

    bros

    ioide

    s(L.

    ) M

    khinz

    apla

    nte

    avec

    ca

    tapla

    sme

    cont

    re ty

    phoï

    de e

    t cép

    halée

    mêm

    es p

    ropr

    iétés

    Mos

    yakin

    et C

    leman

    tsoig

    non

    roug

    e

    Ham

    mad

    a sc

    opar

    ia (P

    omel)

    Iljin

    Ram

    tAs

    say

    racin

    esdé

    cocti

    onco

    ntre

    mor

    sure

    s de

    ser

    pent

    sm

    ême

    prop

    riété

    (= H

    aloxy

    lon sc

    opar

    iumPo

    mel)

    Tass

    ayt

    Salso

    la ve

    rmicu

    lata

    L.Je

    lleCh

    rira

    feuil

    lesdé

    cocti

    onhy

    pote

    nseu

    rs e

    t utili

    sées

    con

    trepr

    oprié

    tés

    non

    citée

    sL’g

    hass

    alTa

    ssra

    les tr

    ouble

    s du

    ryth

    me

    card

    iaque

    feuil

    lespu

    lvéris

    ées

    dans

    so

    in de

    s ch

    eveu

    x et

    con

    tre b

    outo

    nsm

    êmes

    indic

    ation

    shu

    ile d

    ’olive

    plant

    edé

    cocti

    onco

    ntre

    infe

    ction

    s m

    icrob

    ienne

    s, ve

    rsinf

    ectio

    ns, v

    ers

    intes

    tinau

    x, ga

    strite

    et m

    aux

    d’esto

    mac

    Lam

    iacea

    eAj

    uga

    iva(L

    .) Sc

    hreb

    .Ch

    endg

    oura

    Timch

    ozat

    inefe

    uilles

    pulv

    érisé

    es

    usag

    e int

    erne

    carm

    inativ

    es c

    ontre

    mau

    x d’e

    stom

    ac,

    mala

    dies

    du c

    œur

    10

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    Tof t

    olba

    avec

    miel

    mala

    dies

    du c

    œur

    et d

    u fo

    ieet

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    foie

    usag

    e ex

    tern

    eco

    ntre

    cép

    halée

    s, tre

    mble

    men

    ts du

    sys

    tèm

    epr

    oprié

    tés

    non

    citée

    sne

    rveu

    x, ble

    ssur

    es a

    près

    circ

    oncis

    ion

    Mar

    rubiu

    m a

    lysso

    nL.

    Mar

    rioua

    plant

    edé

    cocti

    onco

    ntre

    les va

    rices

    , œdè

    mes

    , tube

    rculos

    ees

    pèce

    non

    cité

    eTim

    ersa

    tedia

    rrhée

    du

    nour

    risso

    njus

    ave

    c m

    ielch

    oléré

    tique

    et e

    mm

    énag

    ogue

    Mar

    rubiu

    m vu

    lgare

    L.M

    arriw

    ta 

    plant

    eca

    tapla

    sme

    cont

    re m

    aux

    de tê

    tem

    ême

    indica

    tion

    L’har

    radé

    cocti

    onco

    ntre

    mau

    x d’e

    stom

    acpr

    oprié

    té n

    on c

    itée

    Men

    tha

    puleg

    iumL.

    Fliyo

    upla

    nte

    déco

    ction

    cont

    re tr

    ouble

    s de

    l’esto

    mac

    et d

    esm

    êmes

    indic

    ation

    sint

    estin

    s, co

    lique

    , gon

    flem

    ent d

    u ve

    ntre

    , ar

    thrit

    e et

    mala

    dies

    du s

    ystè

    me

    resp

    irato

    ireva

    peur

    de

    déco

    ction

    cont

    re g

    rippe

    , rhu

    mes

    et t

    oux

    mêm

    es in

    dicat

    ions

    ou d

    e fu

    miga

    tion

    Origa

    num

    com

    pactu

    mBe

    nth.

    Zaât

    arIss

    ahda

    rpla

    nte

    déco

    ction

    carm

    inativ

    e, fo

    rtifia

    nte,

    ant

    isept

    ique,

    m

    êmes

    indic

    ation

    sco

    mm

    e ba

    in de

    bou

    che,

    con

    tre

    les m

    auva

    ises

    odeu

    rs

    Rosm

    arinu

    s offic

    inalis

    L.Az

    irYa

    zirfe

    uilles

    déco

    ction

    cont

    re fr

    oid e

    t irré

    gular

    ités

    du

    froid

    et tr

    ouble

    s m

    ens

    cycle

    men

    strue

    l, co

    lique

    des

    inte

    stins

    , tru

    els, i

    rrégu

    larité

    s du

    mala

    dies

    du fo

    ie et

    irré

    gular

    ités

    du c

    œur

    cœur

    plant

    e pu

    lvéris

    ée

    cata

    plasm

    epo

    ur s

    oigne

    r brû

    lures

    sup

    erfic

    ielles

    , ch

    ute

    des

    chev

    eux

    avec

    huil

    e d’o

    live

    cicat

    risat

    ion d

    es b

    lessu

    res,

    tout

    es

    mala

    dies

    de la

    pea

    u et

    chu

    te d

    es c

    heve

    ux

  • Ethnopharmacologie au Maroc

    • 49 •

    Ethnopharmacologia, n°50, juillet 2013

    Satu

    reja

    mon

    tana

    L.Zâ

    aetra

    Touw

    ichan

    tpla

    nte

    déco

    ction

    bain

    cont

    re e

    czém

    a, g

    arga

    rism

    e co

    ntre

    es

    pèce

    non

    cité

    eZo

    uken

    im

    aux

    dent

    aires

    et a

    ngine

    s et

    ora

    lemen

    t co

    ntre

    vom

    issem

    ents,

    mala

    dies

    du c

    œur

    , ulc

    ère

    de l’e

    stom

    ac e

    t mala

    dies

    aiguë

    s de

    s int

    estin

    s et

    de

    la ca

    ge th

    orac

    ique

    Teuc

    rium

    poli

    umL.

    Jaâd

    aÂy

    rar

    plant

    edé

    cocti

    onco

    ntre

    froid

    , séc

    rétio

    ns fé

    mini

    nes,

    sécr

    étion

    s fé

    mini

    nes,

    mala

    dies

    de l’e

    stom

    ac, e

    n go

    utte

    dan

    s sin

    usite

    le ne

    z co

    ntre

    sinu

    site

    Thym

    us sa

    ture

    joide

    sCos

    s.Za

    âtar

    Zouk

    nni

    plant

    edé

    cocti

    onco

    ntre

    infe

    ction

    s aig

    uës

    des

    systè

    mes

    mêm

    es in

    dicat

    ions

    Zâitr

    aTa

    zouk

    nnit

    resp

    irato

    ire e

    t dige

    stif

    Caryo

    phyll

    acea

    eCo

    rrigio

    la lito

    ralis

    L. s

    ubsp

    . Se

    rghin

    aTa

    serg

    hint

    plant

    edé

    cocti

    onco

    ntre

    refro

    idiss

    emen

    ts, c

    onsti

    patio

    n,

    prop

    riété

    s no

    n cit

    ées

    8/13

    telep

    hiifo

    lia(P

    ourr.

    ) Briq

    .dia

    rrhée

    s sa

    nglan

    tes,

    coliq

    ues

    des

    intes

    tins,

    vom

    issem

    ents

    cata

    plasm

    eco

    ntre

    chu

    te d

    es c

    heve

    uxpr

    oprié

    té n

    on c

    itée

    Paro

    nych

    ia ar

    abica

    (L.)

    DC.

    Dîîfa

    , lah

    jarra

    cines

    ave

    c th

    édé

    cocti

    onco

    ntre

    calc

    uls ré

    naux

    , asth

    me,

    mau

    x du

    dos

    ,pr

    oprié

    tés

    non

    citée

    slah

    jerm

    aladie

    s d’e

    stom

    ac, v

    essie

    et v

    oies

    urina

    ires

    Hara

    sst, D

    agag

    tpa

    rtie

    aérie

    nne

    déco

    ction

    cont

    re c

    alculs

    réna

    ux, a

    sthm

    e, m

    aux

    du d

    ospr

    oprié

    tés

    non

    citée

    s

    Silen

    e vu

    lgaris

    (Moe

    nch)

    Gar

    cke

    Tighig

    hech

    tTig

    hach

    tpla

    nte

    fraich

    e br

    oyée

    ca

    tapla

    sme

    cont

    re c

    épha

    lée, p

    erte

    des

    che

    veux

    ,pr

    oprié

    tés

    non

    citée

    sav

    ec h

    enné

    , oign

    on,

    sur t

    out l

    e co

    rps

    typho

    ïde

    feuil

    les d

    e co

    gnas

    sier

    et v

    inaigr

    efe

    uilles

    en

    poud

    repa

    r inh

    alatio

    nco

    ntre

    sinu

    site

    prop

    riété

    non

    cité

    e

    Sper

    gular

    ia m

    edia

    (L.)

    C.Pr

    esl.

    Dîîfa

    racin

    esdé

    cocti

    onco

    ntre

    sté

    rilité

    fém

    inine

    espè

    ce n

    on c

    itée

    Telep

    hium

    impe

    ratiL

    .Kh

    ayat

    a fe

    uilles

    cata

    plasm

    epo

    ur s

    oigne

    r les

    bles

    sure

    ses

    pèce

    non

    cité

    e

    Bras

    sicac

    eae

    Bras

    sica

    nigra

    (L.)

    K.Ko

    chBû

    ham

    ouAw

    erda

    lfe

    uilles

    man

    gées

    fraic

    hes

    apér

    itives

    , car

    mina

    tives

    apér

    itives

    ,carm

    inativ

    es11

    /11L’k

    hard

    elco

    ntre

    refro

    idiss

    emen

    ts

    Diplo

    taxis

    har

    ra(F

    orss

    k.) B

    oiss.

    Kark

    âzfe

    uilles

    cata

    plasm

    eco

    ntre

    mala

    dies

    derm

    iques

    prop

    riété

    non

    cité

    e

    Eruc

    a ve

    sicar

    ia (L

    .) Ca

    v.Hi

    âgan

    grain

    esdé

    cocti

    onve

    rmifu

    ges

    mêm

    e ind

    icatio

    n

    Fars

    etia

    aegy

    ptia

    Turra

    Sdéy

    rt leh

    nche

    plant

    edé

    cocti

    onco

    ntre

    dou

    leurs

    den

    taire

    s et

    ging

    ivite

    sm

    ême

    indica

    tion

    Mor

    icand

    ia su

    ffrut

    icosa

    (Des

    f.)Kr

    oum

    b jm

    elJa

    rjirfe

    uilles

    cata

    plasm

    eco

    ntre

    brû

    lures

    de

    1er d

    egré

    espè

    ce n

    on c

    itée

    Coss

    . et D

    urieu

    Heno

    phyto

    n de

    serti

    Älga

    , pla

    nte

    blanc

    hie d

    ans

    bonn

    e po

    ur in

    testi

    nses

    pèce

    non

    cité

    e(C

    oss.

    et D

    urieu

    ) Cos

    s. et

    Dur

    ieuHe

    nnet

    jmel

    eau

    bouil

    lante

    Plan

    tagin

    acea

    ePl

    anta

    go a

    fraL.

    Zark

    toun

    apla

    nte

    déco

    ction

    diuré

    tique

    , ant

    idiar

    rhéiq

    uediu

    rétiq

    ue4/

    10Pl

    anta

    go a

    lbica

    nsL.

    Yalm

    apla

    nte

    Infu

    sion

    cont

    re c

    oliqu

    es d

    u tu

    be d

    igesti

    fpr

    oprié

    té n

    on c

    itée

    Plan

    tago

    coro

    nopu

    sL.

    L’mas

    sass

    afe

    uilles

    cata

    plasm

    eco

    ntre

    mor

    sure

    s de

    chie

    ns e

    t d’in

    secte

    sm

    orsu

    res

    de c

    hien

    Lssa

    n l’h

    amal

    broy

    at d

    es fe

    uilles

    gout

    tes

    cont

    re in

    flam

    mat

    ions

    des

    oreil

    lespr

    oprié

    té n

    on c

    itée

    plant

    edé

    cocti

    onco

    ntre

    mala

    dies

    des

    poum

    ons

    surto

    ut

    prop

    riété

    s no

    n cit

    ées

    tube

    rculo

    se, a

    sthm

    e et

    toux

    , tro

    ubles

    de

    l’esto

    mac

    et d

    u fo

    ie, ju

    s or

    alem

    ent

    cont

    re th

    rom

    bose

    s

  • • 50 •

    Ethnopharmacologia, n°50, juillet 2013

    Ethnopharmacologie au MarocFamille

    Espèces médicinales

    Noms vernaculaires

    Parties utilisées

    Modes

    Propriétés

    Bellakhdar (1997)

    genres/espèces

    arabe

    berbère

    d’utilisation

    Apiac

    eae

    Amm

    i maju

    sL.

    Trila

    l, fru

    itsvo

    ies in

    tern

    e co

    ntre

    vitil

    igom

    ême

    indica

    tion

    7/7

    Rjel

    l’agh

    rabe

    et e

    xtern

    e

    Deve

    rra sc

    opar

    iaCo

    ss. e

    t Dur

    ieuGa

    zzah

    fleur

    sdé

    cocti

    onco

    ntre

    coli

    ques

    d’es

    tom

    acpr

    oprié

    té n

    on c

    itée

    Eryn

    gium

    ilicif

    olium

    Lam

    .Ch

    ouk

    aj-jm

    ilQa

    rs’ân

    outig

    es e

    t feu

    illes

    déco

    ction

    cont

    re d

    ésor

    dres

    dige

    stifs,

    sord

    res

    diges

    tifs,

    Chou

    ka z

    erga

    gastr

    ites,

    arth

    rite

    rhum

    atoï

    de e

    t ga

    strite

    s, ar

    thrit

    eco

    mm

    e ap

    hrod

    isiaq

    uerh

    umat

    oïde

    Foen

    iculum

    vulga

    reM

    ill.Be

    ssba

    ssra

    cines

    déco

    ction

    bain

    de b

    ouch

    e co

    ntre

    infla

    mm

    ation

    s de

    lam

    êmes

    indic

    ation

    sNa

    faâ

    bouc

    he, e

    n go

    utte

    s co

    ntre

    fatig

    ue o

    culai

    refe

    uilles

    cata

    plasm

    e po

    ur e

    xpuls

    er g

    az in

    testi

    naux

    et c

    almer

    m

    ême

    indica

    tion

    sur l

    e ve

    ntre

    mau

    x ré

    sulta

    nt d

    e leu

    r acc

    umula

    tion

    grain

    es e

    t tige

    sdé

    cocti

    onor

    alem

    ent c

    ontre

    toux

    , asth

    me,

    can

    cer

    prop

    riété

    s no

    n cit

    ées

    d’esto

    mac

    et i

    nflam

    mat

    ions

    systè

    me

    urina

    ire

    Cista

    ceae

    Cistu

    s albi

    dusL

    .Ch

    tab

    feuil

    lesinf

    usion

    diges

    tifm

    ême

    indica

    tion

    2/6

    Cistu

    s salv

    iifoliu

    sL.

    Helia

    nthe

    mum

    lippii

    (L.)

    Rguig

    aL’g

    rich

    feuil

    lesdé

    cocti

    onlax

    atif

    aucu

    n us

    age

    cité

    Dum

    . Cou

    rsOu

    m te

    rfass

    e

    Junc

    acea

    eJu

    ncus

    cong

    lomer

    atus

    L.Ss

    mâr

    grain

    es a

    vec

    fleur

    s or

    alem

    ent

    cont

    re m

    aladie

    s de

    l’esto

    mac

    es

    pèce

    non

    cité

    e1/

    4d’O

    punt

    ia fic

    us-in

    dica

    et d

    e l’in

    testi

    n

    Anac

    ardia

    ceae

    Pista

    cia a

    tlant

    icaDe

    sf.Le

    btam

    gom

    me

    déco

    ction

    cont

    re to

    ux e

    t asth

    me,

    en

    usag

    e pr

    oprié

    tés

    non

    citée

    s2/

    3ex

    tern

    e co

    ntre

    ecz

    éma

    racin

    esdé

    cocti

    onco

    ntre

    mau

    x d’e

    stom

    ac, s

    pasm

    e, c

    oliqu

    e co

    lique

    s, ga

    stro-

    ga

    stro-

    enté

    rite

    enté

    rites

    Pista

    cia le

    ntisc

    usL.

    Drow

    gom

    me

    appli

    catio

    n ex

    tern

    eco

    ntre

    ecz

    éma

    et m

    aladie

    s de

    la p

    eau

    prop

    riété

    non

    cité

    e

    Sear

    sia tr

    ipartit

    a(Uc

    ria) M

    offett

    Tizgh

    ara

    cines

    déco

    ction

    ave

    c m

    ielco

    ntre

    bro

    nchit

    epr

    oprié

    té n

    on c

    itée

    Aspa

    raga

    ceae

    Aspa

    ragu

    s hor

    ridus

    L.Se

    koum

    racin

    esdé

    cocti

    onco

    ntre

    sté

    rilité

    fém

    inine

    , irré

    gular

    ités

    espè

    ce n

    on c

    itée

    2/3

    du c

    ycle

    men

    strue

    l, m

    aladie

    s de

    s re

    insgr

    aines

    déco

    ction

    bue

    asso

    ciées

    à «

    Ras

    el Ha

    nout

    » co

    ntre

    av

    ec d

    e l’e

    aum

    aladie

    s de

    s ye

    ux

    Drim

    ia m

    aritim

    a(L

    .) St

    earn

    Bass

    ila,

    bulbe

    cata

    plasm

    eco

    ntre

    hém

    orro

    ïdes

    prop

    riété

    non

    cité

    eBs

    sal a

    dib

    Cupr

    essa

    ceae

    Junip

    erus

    oxy

    cedr

    usL.

    Ariaa

    ra, A

    râr

    Taqq

    âfe

    uilles

    déco

    ction

    cont

    re m

    aladie

    s de

    s po

    umon

    s, as

    thm

    e et

    mêm

    es in

    dicat

    ions

    2/3

    Junip

    erus

    pho

    enice

    aL.

    sahr

    am

    aladie

    s de

    la c

    age

    thor

    aciqu

    e

    Tetra

    clinis

    artic

    ulata

    (Vah

    l) M

    ast.

    Arâr

    feuil

    les à

    faibl

    e do

    sedé

    cocti

    on o

    u po

    udre

    cont

    re m

    aux

    d’esto

    mac

    prop

    riété

    non

    cité

    efe

    uilles

    et f

    ruits

    déco

    ction

    diuré

    tique

    s, em

    mén

    agog

    ues,

    prop

    riété

    s no

    n cit

    ées

    antirh

    umati

    smal,

    contr

    e m

    aladie

    s du

    foie,

    voies

    urin

    aires

    et c

    ontre

    ath

    éros

    cléro

    sefe

    uilles

    poud

    re a

    vec

    lait

    cont

    re a

    cidité

    de

    l’esto

    mac

    , diar

    rhée

    , apé

    ritive

    cont

    re d

    iarrh

    ée

    Polyg

    onac

    eae

    Emex

    spino

    sa(L

    .) Ca

    mpd

    .Ho

    umm

    idafe

    uilles

    cata

    plasm

    eco

    ntre

    tum

    eurs

    de

    la pe

    aues

    pèce

    non

    cité

    e2/

    3dé

    cocti

    onco

    ntre

    tach

    ycar

    die e

    t calc

    uls ré

    naux

  • Ethnopharmacologie au Maroc

    • 51 •

    Ethnopharmacologia, n°50, juillet 2013

    Polyg

    onum

    avic

    ulare

    L.Al

    bat

    bate

    feuil

    les e

    t tige

    sdé

    cocti

    onco

    ntre

    ulcé

    ratio

    ns d

    e l’e

    stom

    ac, h

    émor

    ragie

    s, pr

    oprié

    tés

    non

    citée

    ssu

    rtout

    si r

    ègles

    Rum

    ex ve

    sicar

    iusL.

    Al h

    oum

    mida

    plant

    em

    angé

    e fra

    îche

    cont

    re b

    allon

    nem

    ents

    prop

    riété

    non

    cité

    era

    cines

    déco

    ction

    cont

    re c

    onsti

    patio

    n, d

    ésor

    dres

    dige

    stifs,

    pr

    oprié

    tés

    non

    citée

    sinf

    lamm

    ation

    des

    vais

    seau

    x, go

    itre,

    ané

    mie

    et œ

    dèm

    espla

    nte

    déco

    ction

    cont

    re d

    iarrh

    ées

    et m

    aladie

    s de

    s re

    inspr

    oprié

    tés

    non

    citée

    s

    Solan

    acea

    eLy

    cium

    intri

    catu

    mBo

    iss.

    L’gha

    rdeg

    plant

    edé

    cocti

    onco

    ntre

    diar

    rhée

    s et

    sté

    rilité

    fém

    inine

    , dia

    rrhée

    s, ga

    rgar

    ismes

    3/3

    subs

    p. p

    ujosii

    Sauv

    .en

    gar

    garis

    me

    pour

    soig

    ner l

    es a

    myg

    dalite

    sam

    ygda

    lites

    Solan

    um n

    igrum

    L.su

    bsp.

    nigru

    mAn

    eb a

    dibfe

    uilles

    cata

    plasm

    eco

    ntre

    mala

    dies

    des

    yeux

    mêm

    e ind

    icatio

    ndé

    cocti

    on, a

    vec

    feuil

    lesco

    ntre

    vitil

    igopr

    oprié

    té n

    on c

    itée

    laurie

    r ros

    e et

    huil

    e d’o

    live

    Xanth

    orrh

    oeac

    eae

    Asph

    odelu

    s fist

    ulosu

    sL.

    L’ber

    ouag

    Tazia

    feuil

    les e

    t tige

    stis

    ane

    cont

    re a

    rthrit

    e rh

    umat

    oïde

    prop

    riété

    non

    cité

    e1/

    3

    Asph

    odelu

    s ram

    osus

    L.

    L’ber

    ouag

    plant

    edé

    cocti

    onpo

    ur s

    oigne

    r les

    abc

    èspr

    oprié

    té n

    on c

    itée

    subs

    p. ra

    mos

    us

    Asph

    odelu

    s ten

    uifoli

    usCa

    v.Ta

    ziaTa

    ziafru

    itsdé

    cocti

    onco

    ntre

    le fr

    oidm

    ême

    indica

    tion

    Bora

    ginac

    eae

    Bora

    go o

    fficina

    lisL.

    L’hau

    rrayc

    ha

    fleur

    sdé

    cocti

    onsto

    mac

    hique

    spr

    oprié

    té n

    on c

    itée

    1/2

    Lsân

    lebg

    ârLs

    ân to

    ur

    Echiu

    m p

    lanta

    gineu

    mL.

    L’har

    cha

    feuil

    lesca

    tapla

    sme

    pour

    mat

    urat

    ion d

    es a

    bcès

    prop

    riété

    non

    cité

    eLs

    ân to

    ur

    Neat

    oste

    ma

    apulu

    m(L.

    ) I.M.

    John

    st.Ra

    biât

    plant

    edé

    cocti

    onco

    ntre

    tach

    es n

    oires

    du

    visag

    ees

    pèce

    non

    cité

    elao

    ucha

    m

    Conv

    olvula

    ceae

    Co

    nvolv

    ulus t

    hunb

    ergii

    Lu

    wâya

    plant

    edé

    cocti

    onco

    ntre

    toux

    et m

    aladie

    s de

    la c

    age

    thor

    aciqu

    em

    ême

    indica

    tion

    1/2

    Roem

    . et S

    chult

    . (=C.

    althe

    oides

    L.)Co

    nvolv

    ulus a

    rven

    sisL.

    Cucu

    rbita

    ceae

    Citru

    llus c

    olocy

    nthis

    (L.)

    Schr

    ad.

    L’ehd

    ejIlif

    fruit

    cata

    plasm

    eco

    ntre

    ictè

    re, m

    orsu

    res

    de s

    erpe

    nts

    et

    mêm

    es in

    dicat

    ions

    1/2

    scor

    pions

    , fro

    id et

    arth

    rites

    fum

    igatio

    nco

    ntre

    hém

    orro

    ïdes

    prop

    riété

    non

    cité

    era

    cines

    poud

    re a

    vec

    vinaig

    reap

    pliqu

    ées

    sur d

    ents

    mala

    des

    prop

    riété

    non

    cité

    e

    Gera

    niace

    aeEr

    odium

    gut

    tatu

    m(D

    esf.)

    Willd

    .Rg

    emW

    adm

    ife

    uilles

    cata

    plasm

    eco

    ntre

    brû

    lures

    espè

    ce n

    on c

    itée

    1/2

    Glob

    ularia

    ceae

    Glob

    ularia

    alyp

    umL.

    Ain

    l’arn

    abTa

    salgh

    afe

    uilles

    déco

    ction

    émét

    iques

    , con

    tre c

    onsti

    patio

    n ém

    étiqu

    es, c

    ontre

    1/

    2et

    ulcè

    re g

    astri

    que

    ulcèr

    e ga

    striqu

    e

    Olea

    ceae

    Ol

    ea e

    urop

    eaL.

    subs

    p. eu

    ropa

    eaZa

    bbou

    j  fe

    uilles

    déco

    ction

    antid

    iabét

    iques

    , ora

    lemen

    t con

    tre c

    onsti

    patio

    n,

    toux

    et u

    lcéra

    tion

    de la

    2/2

    Zito

    un l’b

    ari

    toux

    et u

    lcéra

    tion

    de la

    gor

    gego

    rge

    Papa

    vera

    ceae

    Papa

    ver r

    hoea

    sL.

    Bella

    âman

    efeu

    illes f

    raîch

    es b

    royé

    esca

    tapla

    sme

    favo

    rise

    l’hyd

    rata

    tion

    des

    couc

    hes

    pr

    oprié

    té n

    on c

    itée

    2/2

    supé

    rieur

    es d

    e l’é

    pider

    me

    Pina

    ceae

    Pinu

    s hale

    pens

    isM

    ill.Ta

    yda,

    San

    aoub

    arra

    cines

    déco

    ction

    cont

    re v

    ers

    intes

    tinau

    xpr

    oprié

    té n

    on c

    itée

    1/2

  • • 52 •

    Ethnopharmacologia, n°50, juillet 2013

    Ethnopharmacologie au MarocFamille

    Espèces médicinales

    Noms vernaculaires

    Parties utilisées

    Modes

    Propriétés

    Bellakhdar (1997)

    genres/espèces

    arabe

    berbère

    d’utilisation

    Tam

    arica

    ceae

    Tam

    arix

    gallic

    aL.

    L’aâr

    iche 

    feuil

    lesdé

    cocti

    onco

    ntre

    froid

    et a

    borti

    fpr

    oprié

    té n

    on c

    itée

    1/2

    Apoc

    ynac

    eae

    Neriu

    m o

    leand

    erL.

    Dafla

    Alili

    latex

    appli

    catio

    n ex

    tern

    eco

    ntre

    ver

    rues

    prop

    riété

    non

    cité

    e1/

    1

    Aizo

    acea

    eAi

    zoan

    them

    um h

    ispan

    icum

    (L.)

    Ghas

    sul

    Tagh

    assû

    ltpla

    nte

    déco

    ction

    répu

    tée

    vom

    itive

    mêm

    e ind

    icatio

    n1/

    1H.

    E.K.

    Hartm

    ann

    Arec

    acea

    eCh

    amae

    rops

    hum

    ilisL.

    Doum

    fruit

    poud

    reco

    ntre

    diar

    rhée

    mêm

    e ind

    icatio

    n1/

    1

    Arist

    oloch

    iacea

    eAr

    istolo

    chia

    baet

    icaL.

    Bere

    ztom

    Ajra

    rhi

    plant

    edé

    cocti

    onco

    ntre

    can

    cer d

    e la

    peau

    , asth

    me

    prop

    riété

    s no

    n cit

    ées

    1/1

    Capp

    arac

    eae

    Capp

    aris

    spino

    saL.

    Kabb

    arfe

    uilles

    et g

    raine

    sca

    tapla

    sme

    antir

    hum

    atism

    ales,

    cont

    re m

    aladie

    s du

    dos

    m

    atur

    ation

    des

    abc

    ès1/

    1et

    mat

    urat

    ion d

    es a

    bcès

    parti

    e aé

    rienn

    edé

    cocti

    on a

    vec

    cont

    re m

    aladie

    de

    la ra

    te, g

    onfle

    men

    t du

    corp

    s go

    nflem

    ent d

    u co

    rps

    vinaig

    reet

    per

    turb

    ation

    s du

    sys

    tèm

    e ur

    inaire

    grain

    es a

    vec

    celle

    svo

    ie or

    aleco

    ntre

    faibl

    esse

    du

    cœur

    prop

    riété

    non

    cité

    ede

    Nige

    lla sa

    tiva

    et m

    iel

    Capr

    ifolia

    ceae

    Valer

    iana

    tube

    rosa

    L.Sm

    mam

    enfe

    uilles

    avec

    pain

    cont

    re re

    froidi

    ssem

    ents

    espè

    ce n

    on c

    itée

    1/1

    Faga

    ceae

    Quer

    cus r

    otun

    difoli

    aLa

    m.

    Balou

    teKo

    urich

    eéc

    orce

    déco

    ction

    eau

    de to

    ilette

    con

    tre s

    ecré

    tions

    vag

    inales

    , pr

    oprié

    tés

    non

    citée

    s1/

    1ré

    puté

    e fo

    rtifia

    nt p

    our p

    etits

    enf

    ants,

    viei

    llard

    s et

    con

    tre é

    nuré

    sieéc

    orce

    pulv

    érisé

    eca

    tapla

    sme

    vulné

    raire

    dan

    s ulc

    ères

    et b

    lessu

    res,

    prop

    riété

    s no

    n cit

    ées

    eczé

    ma

    et c

    ontre

    tout

    es le

    s de

    rmat

    oses

    feuil

    lesdé

    cocti

    onco

    ntre

    scia

    tique

    , en

    garg

    arism

    e co

    ntre

    pr

    oprié

    tés

    non

    citée

    sulc

    érat

    ions

    de b

    ouch

    e, ré

    puté

    es h

    ypo-

    glycé

    mian

    tes

    et a

    ntihé

    mor

    ragiq

    ues

    fruits

    man

    gés

    cont

    re a

    cidité

    de

    l’esto

    mac

    et m

    aladie

    s du

    foie

    prop

    riété

    s no

    n cit

    ées

    Gent

    ianac

    eae

    Cent

    auriu

    m e

    ryth

    raea

    Rafn

    Rabiâ

    t al b

    akou

    che

    feuil

    les a

    vec

    henn

    éca

    tapla

    sme

    cont

    re g

    alepr

    oprié

    té n

    on c

    itée

    1/1

    Centa

    urium

    pulch

    ellum

    (Sw.

    ) Dru

    ce

    Malv

    acea

    e M

    alva

    parv

    iflora

    L.Kh

    oubiz

    a,

    feuil

    lesca

    taplas

    me

    ou fr

    iction

    cont

    re u

    lcéra

    tions

    et c

    épha

    lées

    prop

    riété

    s no

    n cit

    ées

    1/1

    Bako

    ulapla

    nte

    déco

    ction

    en g

    arga

    rism

    e co

    ntre

    ang

    ines

    et

    antid

    iabét

    ique

    inflam

    mat

    ions

    de b

    ouch

    einf

    lamm

    ation

    reins

    orale

    men

    t, co

    mm

    e an

    tidiab

    étiqu

    e, d

    iurét

    ique,

    co

    ntre

    diar

    rhée

    , inf

    lamm

    ation

    s re

    ins,

    voies

    resp

    irato

    ires

    et g

    orge

    Nitra

    riace

    aePe

    ganu

    m h

    arm

    alaL.

    L’har

    mal

    feuil

    lesfu

    miga

    tion

    cont

    re c

    épha

    lée e

    t mala

    dies

    nerv

    euse

    sm

    êmes

    indic

    ation

    s1/

    1ca

    tapla

    sme

    appli

    quée

    s co

    ntre

    ecz

    éma,

    ass

    ociée

    s à

    mêm

    es in

    dicat

    ions

    l’huil

    e d’o

    live

    cont

    re rh

    umat

    isme

    grain

    esm

    angé

    esco

    ntre

    pro

    blèm

    es p

    ulmon

    aires

    prop

    riété

    non

    cité

    ePo

    rtulac

    acea

    ePo

    rtulac

    a ole

    race

    aL.

    Rajla

    feuil

    lesen

    sala

    depo

    ur c

    almer

    soif

    et c

    ontre

    diab

    ète

    et o

    bésit

    éso

    if, ob

    ésité

    1/1

    fricti

    onné

    esco

    ntre

    ver

    rues

    verru

    esm

    âché

    esco

    ntre

    ging

    ivite

    gingiv

    ites

  • Ethnopharmacologie au Maroc

    • 53 •

    Ethnopharmacologia, n°50, juillet 2013

    Ranu

    ncula

    ceae

    De

    lphini

    um st

    aphis

    agria

    L.Ha

    bat r

    ass

    feuil

    les p

    ulvér

    isées

    cata

    plasm

    eco

    ntre

    alop

    écie

    mêm

    e ind

    icatio

    n1/

    1

    Rham

    nace

    ae

    Zizip

    hus l

    otus

    (L.)

    Lam

    .Sa

    dra,

    Nba

    gAz

    agga

    réc

    orce

    déco

    ction

    cont

    re c

    onsti

    patio

    n ch

    roniq

    ue, t

    achy

    card

    ie,

    diarrh

    ée1/

    1hé

    mor

    roïd

    es e

    t œdè

    mes

    du

    foie

    et d

    e la

    rate

    fruits

    pulvé

    risés

    asso

    ciés

    à l’h

    uile

    d’oliv

    e, v

    ulnér

    aires

    pr

    oprié

    tés

    non

    citée

    sas

    socié

    s au

    miel

    , con

    tre m

    aladie

    s de

    l’e

    stom

    ac e

    t du

    gros

    inte

    stin,

    dys

    ente

    riera

    cines

    ass

    ociée

    s dé

    cocti

    onco

    ntre

    obé

    sité

    prop

    riété

    non

    cité

    eau

    x fe

    uilles

    de

    vigne

    Rubia

    ceae

    Ru

    bia p

    ereg

    rina

    L.Fo

    uapla

    nte

    déco

    ction

    dans

    refro

    idiss

    emen

    ts, c

    alculs

    réna

    ux,

    prop

    riété

    non

    cité

    e1/

    1Tr

    oubiy

    aav

    orte

    men

    tfe

    uilles

    en

    poud

    re,

    cata

    plasm

    eda

    ns re

    froidi

    ssem

    ents,

    calc

    uls ré

    naux

    , pr

    oprié

    tés

    non

    citée

    sav

    ec vi

    naigr

    e de

    pom

    mes

    avor

    tem

    ent

    Ruta

    ceae

    Ru

    ta m

    onta

    na(L

    .) L.

    Fijel

    Âwer

    mi

    plant

    edé

    cocti

    onap

    éritiv

    e, ve

    rmifu

    ge, a

    ctive

    circu

    lation

    sang

    uine

    prop

    riété

    s no

    n cit

    ées

    1/1

    Salic

    acea

    e Po

    pulus

    alba

    L.Sa

    fsaf

    feuil

    lesdé

    cocti

    onba

    in de

    bou

    che

    : con

    tre g

    ingivi

    te,

    pr

    oprié

    tés

    non

    citée

    s1/

    1Po

    pulus

    nigr

    aL.

    orale

    men

    t : a

    ntiap

    éritiv

    e et

    con

    tre m

    aladie

    sdu

    gro

    s int

    estin

    écor

    cedé

    cocti

    onco

    ntre

    trem

    blem

    ents

    du s

    ystè

    me

    nerv

    eux

    prop

    riété

    non

    cité

    eSa

    lix a

    lbaL.

    L’oûd

    labie

    déc

    orce

    jeun

    es ra

    mea

    uxdé

    cocti

    on d

    ans

    cont

    re fi

    èvre

    et f

    atigu

    e gé

    néra

    lefa

    tigue

    gén

    érale

    1 litr

    e d’e

    au

    Urtic

    acea

    eUr

    tica

    uren

    sL.

    Harig

    afe

    uilles

    cata

    plasm

    eco

    ntre

    brû

    lures

    pre

    mier

    deg

    répr

    oprié

    té n

    on c

    itée

    1/1

    plant

    ejus

    stopp

    e sa

    ignem

    ent d

    e bo

    uche

    prop

    riété

    non

    cité

    era

    cines

    déco

    ction

    cont

    re c

    oliqu

    es d

    es re

    ins, h

    émor

    roïd

    es,

    prop

    riété

    s no

    n cit

    ées

    hém

    orra

    gies

    pulm

    onair

    es e

    t ané

    mie

    grain

    esdé

    cocti

    onco

    ntre

    diar

    rhée

    che

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