28
L’ESSENTIEL Créée en 1919 par Léon Vignal avec l’objectif de fabri- quer des équipements élec- triques, la société Vignal a démarré en 1960 la production de feux arrière pour poids lourds. Achetée en 1975 par une firme savoyarde, elle est reprise en 1989 par Valeo et donne nais- sance à l’activité Signalisation Véhicules Industriels du groupe qui sera fina- lement cédée en 2003 lors d’un premier LBO pour constituer l’entité Vignal Systems. Avec l’entrée au capital en 2014 d’un nouveau fonds d’in- vestissement, Eurazeo PME, au côté de cadres de l’entre- prise, renommée Vignal Lighting Group, elle entre dans un cycle de croissance accélé- rée pour devenir une ETI réa- lisant un c.a. de 117 millions en 2018 et employant 500 salariés. Une histoire mouvementée mais tournée vers la croissance. Suite page 8 lire page 22 Pionnier français de la construction d’extrudeuses, Yvroud est entré dans une structure industrielle puissante et exportatrice. Extrudeuses Juin - juillet 2019 ISSN 1620 - 9184 [email protected] Prix de vente : 15 France métropolitaine Numéro 083 - 19 e année 28 pages SERVICE LECTEUR 1 Fort de son expertise dans la distribution des polymères et de l’appui du géant américain ExxonMobil Chemicals, ce groupe familial lyonnais a décidé d’étendre son rayonnement à l’international, tout d’abord en Europe de l’Ouest. Plastinum : les solutions Linde en plasturgie Profession VinylPlus tiendra son engagement 2 La consigne PET fait polémique 5 Plasturgie Priplak sort d’ArjoWiggins 6 Erpro acquiert DNP et Silinnov 7 Alphacan optimise sa gestion énergétique 10 Empreintes Protes ouvertes Novatra 12 Analyse et optimisation des parcours d’outils 13 Günther renforce son offre en canaux froids 14 Matières SOVB, le filament 3D de haute qualité 17 Sumika acquiert le turc Emas 17 Wacker développe ACEO 20 Equipements & procédés Wittmann Battenfeld dans ses nouveaux locaux 21 Les soudeuses Industrie 4.0 de Mecasonic 24 Yaskawa complète son offre plasturgie 25 Rubriques Annonces classées p. 27 Recruter p. 27 Vendre p. 27 Vignal Lighting Group, ETI phare Fournier Polymers crée un réseau européen Ce spécialiste lyonnais de l’éclairage et de la signalisation pour véhicules industriels connaît une croissance exponentielle. Il a presque quadruplé son c.a. en 7 ans. Leader dans l’ingénierie et la distribution des gaz industriels, ce groupe a développé des technologies innovantes qui améliorent la productivité de plusieurs procédés de transformation plastique. La plasturgie utilise depuis longtemps des gaz industriels, que ce soit pour le refroidis- sement, l’injection assisté gaz, l’allégement des matériaux, le nettoyage par cryogénie des outils de production, le broyage des matériaux par cryogénisation et la préparation des pièces par projection de neige carbonique avant peintu- re. Linde plc a mis au point plusieurs dévelop- pements inédits utilisant l’azote et le gaz car- bonique. Devenu n°1 mondial en mars dernier après l’acceptation par les autorités de la concurren- ce de sa fusion avec l’américain Praxair, démar- rée en 2017, le groupe Linde est présent dans plus de 100 pays, emploie 80 000 salariés et réa- lise un c.a. d’environ 24 milliards d’euros. Suite page 23 lire page 9 Issue du rapprochement de Gallez et FMB, Plastitek fournit l’automobile, mais aussi le bâtiment, la pharmacie et la cosmétique. Moules - Injection lire page 11 Spécialiste des moules multi-matières et fabricant de bases tournantes, JP Grosfilley étend son offre de services. Outillages De nombreux produits sont moulés en bi-injection. L'injection de plastiques moussés permet de réduire le poids de pièce et le coût matière. Dans un paysage européen de la distribu- tion des thermoplastiques sans cesse remode- lé, le groupe Fournier passait jusqu’à présent pour un acteur calme et pacifique. Il vient pour- tant de frapper un grand coup en reprenant la carte ExxonMobil Chemicals en Espagne et au Portugal à son confrère Chemieuro en créant les filiales Fournier Polymers Spain et Fournier Polymers Portugal et en passant plusieurs accords commerciaux de haute volée. Concomitamment, Fournier a créé deux nouvelles filiales commerciales Fournier Polymers Germany et Fournier Polymers Italy. Le réseau va par ailleurs bénéficier des activités du groupe au Benelux et dans les pays du Maghreb via ses filiales existantes, Prime Polymers, en Hollande, qui devient Fournier Polymers Benelux et le groupe F2M, avec ses filiales au Maroc, en Tunisie et en Algérie. Fournier Polymers devient ainsi le porte- étendard d’un nouveau réseau international de distribution de thermoplastiques. Ce réseau dis- pose dès aujourd’hui d’une implantation com- merciale et logistique dans 8 pays européens et 3 pays du Maghreb, première étape avant une extension future à l’ensemble de l’Europe. Démarrant officiellement ses activités au 1 er mai 2019, il a pour principal commettant ExxonMobil Chemicals qui a fortement appuyé le groupe Fournier dans sa démarche. Au fil de deux décennies de collaboration réus- sie, le pétrochimiste a été séduit par l’idée et sa mise en œuvre. Suite page 16

Plastiques Flash n° 81 · 2019. 7. 30. · 2 JUIN - JUILLET 2019 PROFESSION SERVICE LECTEUR n° 1 Premier pan de la plasturgie placé dans le collimateur des éco - logistes, la

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Page 1: Plastiques Flash n° 81 · 2019. 7. 30. · 2 JUIN - JUILLET 2019 PROFESSION SERVICE LECTEUR n° 1 Premier pan de la plasturgie placé dans le collimateur des éco - logistes, la

L’ESSENTIEL

Créée en 1919 par LéonVignal avec l’objectif de fabri-quer des équipements élec-triques, la société Vignal adémarré en 1960 la productionde feux arrière pour poidslourds. Achetée en 1975 par unefirme savoyarde, elle est repriseen 1989 par Valeo et donne nais-sance à l’activité SignalisationVéhicules Industriels du groupe qui sera fina-lement cédée en 2003 lors d’un premier LBOpour constituer l’entité Vignal Systems.

Avec l’entrée au capital en2014 d’un nouveau fonds d’in-vestissement, Eurazeo PME,au côté de cadres de l’entre-prise, renommée VignalLighting Group, elle entre dansun cycle de croissance accélé-rée pour devenir une ETI réa-lisant un c.a. de 117 millions en2018 et employant 500 salariés.

Une histoire mouvementée mais tournée versla croissance.

Suite page 8

lire page 22

Pionnier français de la constructiond’extrudeuses, Yvroudest entré dans unestructure industriellepuissante et exportatrice.

Extrudeuses

Juin - juillet 2019

ISSN 1620 - [email protected]

Prix de vente : 15 €France métropolitaineNuméro 083 - 19e année28 pages

SERVICE LECTEUR n° 1

Fort de son expertise dans la distribution des polymères et de l’appui du géantaméricain ExxonMobil Chemicals, ce groupe familial lyonnais a décidé d’étendre

son rayonnement à l’international, tout d’abord en Europe de l’Ouest.

Plastinum : lessolutions Lindeen plasturgie

ProfessionVinylPlus tiendra

son engagement 2

La consigne PET

fait polémique 5

PlasturgiePriplak sort d’ArjoWiggins 6

Erpro acquiert

DNP et Silinnov 7

Alphacan optimise sa

gestion énergétique 10

EmpreintesProtes ouvertes Novatra 12

Analyse et optimisation

des parcours d’outils 13

Günther renforce son

offre en canaux froids 14

MatièresSOVB, le filament 3D

de haute qualité 17

Sumika acquiert

le turc Emas 17

Wacker développe ACEO 20

Equipements & procédésWittmann Battenfeld dans

ses nouveaux locaux 21

Les soudeuses Industrie

4.0 de Mecasonic 24

Yaskawa complète

son offre plasturgie 25

RubriquesAnnonces classées p. 27

Recruter p. 27

Vendre p. 27

Vignal Lighting Group, ETI phare

Fournier Polymers crée un réseau européen

Ce spécialiste lyonnais de l’éclairage et de la signalisation pour véhicules industriels connaît une croissance exponentielle.

Il a presque quadruplé son c.a. en 7 ans.

Leader dans l’ingénierie etla distribution des gaz industriels,

ce groupe a développé des technologiesinnovantes qui améliorent

la productivité de plusieurs procédésde transformation plastique.

La plasturgie utilise depuis longtemps desgaz industriels, que ce soit pour le refroidis-sement, l’injection assisté gaz, l’allégement desmatériaux, le nettoyage par cryogénie des outilsde production, le broyage des matériaux parcryogénisation et la préparation des pièces parprojection de neige carbonique avant peintu-re. Linde plc a mis au point plusieurs dévelop-pements inédits utilisant l’azote et le gaz car-bonique.

Devenu n°1 mondial en mars dernier aprèsl’acceptation par les autorités de la concurren-ce de sa fusion avec l’américain Praxair, démar-rée en 2017, le groupe Linde est présent dansplus de 100 pays, emploie 80 000 salariés et réa-lise un c.a. d’environ 24 milliards d’euros.

Suite page 23

lire page 9

Issue durapprochementde Gallez et FMB,Plastitek fournitl’automobile, mais aussile bâtiment, la pharmacieet la cosmétique.

Moules - Injection

lire page 11

Spécialiste desmoules multi-matièreset fabricant de basestournantes,JP Grosfilley étend sonoffre de services.

Outillages

De nombreux produits sontmoulés en bi-injection.

L'injection de plastiques moussés permet de réduirele poids de pièce et le coût matière.

Dans un paysage européen de la distribu-tion des thermoplastiques sans cesse remode-lé, le groupe Fournier passait jusqu’à présentpour un acteur calme et pacifique. Il vient pour-tant de frapper un grand coup en reprenant lacarte ExxonMobil Chemicals en Espagne et auPortugal à son confrère Chemieuro en créant lesfiliales Fournier Polymers Spain et FournierPolymers Portugal et en passant plusieursaccords commerciaux de haute volée.

Concomitamment, Fournier a créé deuxnouvelles filiales commerciales FournierPolymers Germany et Fournier Polymers Italy.Le réseau va par ailleurs bénéficier des activitésdu groupe au Benelux et dans les pays duMaghreb via ses filiales existantes, PrimePolymers, en Hollande, qui devient Fournier

Polymers Benelux et le groupe F2M, avec sesfiliales au Maroc, en Tunisie et en Algérie.

Fournier Polymers devient ainsi le porte-étendard d’un nouveau réseau international dedistribution de thermoplastiques. Ce réseau dis-pose dès aujourd’hui d’une implantation com-merciale et logistique dans 8 pays européens et3 pays du Maghreb, première étape avant uneextension future à l’ensemble de l’Europe.

Démarrant officiellement ses activitésau 1er mai 2019, il a pour principal commettantExxonMobil Chemicals qui a fortement appuyéle groupe Fournier dans sa démarche. Aufil de deux décennies de collaboration réus-sie, le pétrochimiste a été séduit par l’idée etsa mise en œuvre.

Suite page 16

Page 2: Plastiques Flash n° 81 · 2019. 7. 30. · 2 JUIN - JUILLET 2019 PROFESSION SERVICE LECTEUR n° 1 Premier pan de la plasturgie placé dans le collimateur des éco - logistes, la

2 JUIN - JUILLET 2019

PROFESSION

SERVICE LECTEUR n° 1

Premier pan de la plasturgieplacé dans le collimateur des éco-logistes, la filière PVC s’est lancéedès la fin des années 90 dans uneinitiative volontaire prévoyant destonnages croissants de déchetsPVC recyclés. Synthétisée dansles programme décennaux Vinyl2010 puis l’actuel VinylPlus, cetteinitiative visait le recyclage de800 000 t de déchets PVC en 2020.Avec une augmentation de 15,6 %par rapport à 2017, pour atteindre739 525 t de PVC recyclées, l’ob-jectif est désormais atteint à 92,4%. Avec encore deux années àcourir, l’engagement solennel de

la filière PVC sera sûrementatteint.

Ces excellents résultats ontété présentés par Brigitte Dero,directrice générale de VinylPlusdevant 170 délégués venus de 132pays réunis en mai dernier àPrague pour la conférenceannuelle VinylPlus SustainabilityForum. La directrice a rappeléque 5 millions de t de PVC ontété recyclés depuis l’année 2000,ce qui fait de VinylPlus un vraipionnier de l’économie circulai-re. Fort de cette réussite, l’asso-ciation fait partie des interlocu-teurs écoutés par les autorités

travaillant à l’élaboration des poli-tiques de l’Union Européenneimpliquant le secteur des plas-tiques.

Le président de VinylPlus,Stefan Sommer, a pour sa partrappelé que le succès de l'asso-ciation reposait avant tout sur l'en-gagement de toute la chaîne devaleur du PVC. Le prochain objec-tif après celui de 2020 sera derecycler 900 000 t de produitsvinyliques en 2025. Et pouratteindre ce nouvel objectif, il fau-dra intensifier la coopération avecles partenaires et sûrement, enidentifier de nouveaux.

PVC

VinylPlus tiendra son engagement

Selon l’association euro-péenne des recycleurs de plas-tiques, le PP et le PEhd issus dedéchets rigides post-consomma-tion et post-industrielles, figurentparmi les déchets plastiques lesplus recyclés en Europe. Ils ontreprésenté en 2018 un flux de 1,7millions de t, proches de ceux duPEbd (2,3 millions de t) et duPET (2,1 millions).

Plastics Recyclers Europedénombre 114 entreprises derecyclage consacrant leur acti-vité à la régénération des PP etPEhd. Les pays ayant le plus decapacités installées pour cespolymères sont l’Italie (25%),l’Allemagne (22%) et le Royaume-Uni (15%), suivis de l'Espagne(13%) puis de la France (9%). Leplus grand nombre de sites recy-clant ces produits se trouvent enItalie et en Espagne. L'Allemagnese situe à la troisième place, sui-vie par le Royaume-Uni et laFrance.

Pour augmenter la part demarché de ces produits recyclés,les tonnages disponibles devrontdevenir plus importants et la qua-lité plus stable. Le président dugroupe de travail chargé du PEhdet du PP, Herbert Snell, a décla-ré à ce propos : « Il est indispen-sable d'augmenter le recyclagede ces polymères si nous voulonsatteindre les taux fixés pour lesannées à venir. Cela ne peut seproduire qu’avec une véritabletransformation de la production,du traitement en fin de vie et dela collecte de ces matériaux. "

L'emballage reste le plusimportant consommateur depolyoléfines rigides en Europe.Le 2e marché le plus importantpour le PEhd est celui du bâti-ment, et pour le PP, l’industrieautomobile.

Étude

Selon l’AssociationPlasticsEurope, voix officielle desproducteurs européens de poly-mères, le programme d’engage-ment contre les pertes de granulésplastiques Opération Clean Sweep(OCS), a permis à la plasturgie defaire des progrès notoires. Signed’une réelle prise de consciencenombre de signataires du pro-gramme a doublé entre 2017 et2018, montrant ainsi une prise deconscience réelle de la profession.En Europe ce sont plus de 500entreprises manipulant des gra-nulés plastiques qui appliquentl’OCS. Et après le port d’Anvers, unautre grand lieu de transit de gra-nulés, le port de Teeside en

Grande-Bretagne a adhéré à l’OCS.Selon PlasticsEurope, 98% de laproduction européenne dematières plastiques est désormaiscouverte par ce programme.

Conçu en fonction des spéci-ficités des process des industrielsde la filière, l’OCS vise à diffuseret à systématiser les bonnes pra-tiques permettant de réduire lespertes et les rejets de granuléslors des opérations de produc-tion, de transport et de transfor-mation. Sa mise en place fait par-tie de l’engagement volontairePlastics 2030 pris en décembre2017 par PlasticsEurope.

Environnement

Les pertes de granulésau plus bas

Polyoléfinesrecyclées

Page 3: Plastiques Flash n° 81 · 2019. 7. 30. · 2 JUIN - JUILLET 2019 PROFESSION SERVICE LECTEUR n° 1 Premier pan de la plasturgie placé dans le collimateur des éco - logistes, la

3JUIN - JUILLET 2019

PROFESSION

SERVICE LECTEUR n° 2

Le centre technique de la plas-turgie IPC et l’institut techniqueagro-industriel agréé par leMinistère de l'agriculture ontcommencé à unir leurs compé-tences au sein de la plateformeDIS30 « Ambition PlasturgieDurable pour 2030 ». Ces deuxcentres techniques vont s’allieraux pôles de compétitivitéPlastipolis et Céréales Vallée afinde développer des projets deR&D et transférer leurs résultatsaux entreprises dans troisdomaines : la durabilité, l’intelli-gence et la sécurité. Cofinancéepar l’Union européenne (fondsFEDER) et soutenue financière-ment par la région Auvergne-Rhône-Alpes, cette plateformeDIS30 va aider à faire évoluer lesplastiques vers encore plus desécurité alimentaire et agricole,avec la plus faible empreinte car-bone possible, à l’horizon 2030.Elle disposera pour ce faire d’unbudget total de 4 millions d’eu-ros, dont la moitié sur le site d’IPCde Clermont-Ferrand, dirigé parJacques Thébault.

Une dizaine de projets deR&D ont déjà été identifiés enmatière de design, d’écoconcep-tion et de recyclage, ou encorepour développer de nouveauxpolymères adaptés, tout en accé-lérant l’industrialisation de pro-duits plastiques toujours plusintelligents, durables et sûrs.Parmi eux, un projet CITEO viseà faire progresser l’intégration deplastiques recyclés dans lesemballages alimentaires. Lesemballages et PE et PP consti-tuent les principaux gisements deplastiques recyclables, mais lesmatières issues du recyclage nesont pas aptes au contact ali-mentaire, car les procédés dedécontamination existants ne per-mettent pas de les purifier suffi-samment. Pour gagner une apti-tude au contact alimentaire, il fautdévelopper comme cela existedéjà dans la filière PET où le« bottle-to-bottle » devient de plusen plus courant, un procédé depurification innovant, associé àune procédure d’accréditationauprès des autorités.

Les investissements vont por-ter en priorité sur des moyensanalytiques destinés à la caracté-risation des substances et desmatériaux, des pilotes en lien avecle recyclage et la biodégradationdes plastiques, des matérielsinformatiques, support au déve-loppement d’outils prédictifs d’ai-de à « l’eco-safe design ». « Avecces équipements, nous allons réa-liser un grand pas sur l’étude desphénomènes d’interaction ali-ments-emballages. Ils permettentune analyse très fine des sub-stances et identifient les sub-stances inconnues avec une plusgrande robustesse » a indiquéPatrice Dole, directeur de larecherche au CTCPA.

Pôles R&D

Sécuritéalimentaire

Index des entreprises citées Albea 7

Albis Plastic 19

Alphacan 10

Amut 26

ANL 7

Arburg France 24

Arkema 16

Avantium 18

BASF 18-20

Bericap 8

Bernhard Ide 22

BewePlast 22

Carbios 17

CGtech 13

Coexpan 7

DuPont Teijin 18

Emsur 7

Erema 21

Erpro 7

Evonik 16 -20

ExcelRise 7

ExxonMobil 18

Fanuc 25

Fournier Polymers 1-16

Frigel 22

Gruau 10

Günther Hotrunner 15

Hasco 14

Hespol 18

Hexagon France 14

HRSFlow 13

Huhtamaki 7

IG Process 21

Illig 21

Incoe 15

Ineos 17

Inteva 6

JP Grosfilley 11

Kostal 6

Linde 1-23

Magna 6

Mainex 21

MBA Polymers 19

MCPP 17

Mecasonic 24

MiR 22

MOL 17

Novares 6

Novatra 12

Plastitek 9

Polieco 8

Polyscope Polymers 18

Rabourdin 5-14

Radici Plastics 16

Recticel 8

Repol 16

SOVB 17

Steep Plastique 6

Stratasys 20

Sulo 9

Sumika Polymer Compounds 17

Tomra 22

Trinseo 16

Uniloy 21

Vignal Lighting Group 1-8

Wacher 20

Wittmann Battenfeld 21-26

Yaskawa 25

Yvroud 22

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Page 4: Plastiques Flash n° 81 · 2019. 7. 30. · 2 JUIN - JUILLET 2019 PROFESSION SERVICE LECTEUR n° 1 Premier pan de la plasturgie placé dans le collimateur des éco - logistes, la

4 JUIN - JUILLET 2019

PROFESSION

L’association européenne des transforma-teurs de matières plastiques European PlasticsConverters (EuPC) a lancé le 25 avril une plate-forme numérique destinée à quantifier l’in-corporation de polymères recyclés dans lesproduits. Cette initiative s’inscrit en soutiende la stratégie de la Commission européenneen matière de plastiques en surveillant et enenregistrant les efforts des transformateurspour atteindre l'objectif de 10 millions detonnes de polymères recyclés utilisés chaqueannée entre 2025 et 2030.

Testée avec succès par des adhérents deEuPC durant plusieurs mois avant son démar-rage, cette est désormais disponible dans six

pays : Allemagne, France, Espagne, Italie,Belgique et Pays-Bas. Ils représentent selonl’association près de 50% des polymères recy-clés utilisés en Europe. L’implémentation vacontinuer dans les prochains mois au fur et àmesure de l’adaptation dans les différenteslangues of ficielles de l’UE. Tous les paysdevraient pouvoir l’utiliser d’ici la fin de cetteannée.

Alexandre Dangis, le directeur générald’EuPC s’est félicité de la mise en place de cetteplateforme qui a demandé un important tra-vail. Grâce à elle, « la plasturgie européennepourra déployer ses efforts en faveur d’uneéconomie circulaire du plastique et faire preu-

ve d’une plus grande transparence quant auxvolumes de polymères recyclés utilisés. » Etil a insisté sur le fait que cette nouvelle actionexigera une forte implication des transforma-teurs pour fonctionner correctement et conser-ver sa crédibilité.

Conscient de ce fait, l’EuPC a nommé descoordinateurs nationaux dans plusieurs payspour travailler en étroite collaboration avecses membres et promouvoir le programmeMORE dans la plasturgie. Les équipementiers,les distributeurs et producteurs de polymèresont également été encouragés à stimuler l'en-registrement de ces volumes grâce à une col-laboration accrue.

Recyclage MORE, pour recycler plus et mieux

Pour sa 3e édition tenue du 21 au 24 maiderniers à Stuttgart, le salon Moulding Expoa confirmé son statut de rendez-vous phare dela filière des moules, modèles et outillages.12 943 visiteurs professionnels venus de 59pays ont pu visiter les quelque 705 exposantsprésents. Un nombre de visiteurs stable, voireen léger retrait par rapport à l’édition de 2017,mais valorisé par une qualité, reconnue parles exposants. Près de 80 % des visiteurs sesont déclarés responsables ou intervenantsdans les choix et la passation de commandesd’outillages. Et par ailleurs, 30 % des visiteurssont eux-mêmes moulistes ou intervenantsdans la chaîne de fabrication de moules,modèles et outillages. Preuve également de laspécificité de cette manifestation, le sondageeffectué par l’organisateur montre qu’enmoyenne les visiteurs sont restés 1,3 jours surplace. Avec ses 4 halls, ce salon est loin d’avoirla surface d’une K ou d’une Fakuma, ce quiprouve bien que les industriels présents ont

eu des conversations plutôt approfondies, etque les visiteurs venaient vraiment pour effec-tuer des consultations sérieuses.

Parrainé par les grands syndicats et asso-ciations allemandes du secteur moules etoutillages, ce salon reste pour l’heure avanttout un salon allemand, avec seulement 17 %de visiteurs étrangers, principalement turcs,italiens et portugais. Les exposants français

sont encore trop peu nombreux (avec deuxou trois moulistes seulement), une quinzaine,dont une partie présente au sein de la collec-tive du pôle Plastipolis.

On connait déjà la date de la prochaine édi-tion : Moulding Expo 2021 se tiendra du 8 au11 juin, avec à nouveau les salons de l'auto-mobile de UKi Media & Events en présenceparallèle.

Lors de la prochaine édition du salonFormNext qui se tiendra du 19 au 22 novembreprochains à Francfort, le 5e Start-up Challengerécompensera plusieurs entreprises proposantde nouvelles imprimantes 3D, des matériauxinnovants ou des solutions logicielles intelli-gentes, tout cela dans une perspective de déve-loppement durable.

Ce concours est organisé en partenariatavec le Centre UnternehmerTUM pour l'in-novation et la création d'entreprises. Le jury quia sélectionné les participants rendra public lenom des lauréats lors d’une manifestation spé-ciale durant le salon. Au cours des cinq der-nières années, le Start-up Challenge a évoluépour devenir un concours de renommée inter-nationale attirant des start-ups du monde entier.Il a déjà aidé plusieurs jeunes entreprises àaccélérer leur développement et à préparerleur avenir. D'anciens lauréats tels que 3YOUR-MIND, DyeMansion, Sinterit, Trinckle 3D etXioneer se sont fait un nom sur la scène inter-nationale et sont revenus à Formnext en tantqu'exposants réguliers.

Manifestation

Allemagne

Moulding Expo confirme

FormNext aimeles start-ups

SERVICE LECTEUR n° 3

Du 19 au 26 octobre 2019

K 201925e Salon internationalpour la transformationdes plastiquesDüsseldorf - Allemagnewww.k-online.de230 000 visiteurs en 20163 285 exposants sur 180 000 m²

Promessa, 3 rue de la LouvièreF-78120 RambouilletTél +33 (0)1 34 57 11 [email protected]

Du 18 au 21 nov. 2019

COMPAMED 2019Solutions high-tech pourtechnologies médicalesDüsseldorfOrganisateur : MesseDüsseldorf www.compamed-tradefair.com20 000 visiteurs en 2018 783 exposants sur 11 000 m²

Contact pour la France :Promessa3, rue de la LouvièreF-78120 RambouilletTél. +33 (0)1 34 57 11 [email protected]

Du 19 au 22 nov. 2019

FORMNEXT 20194e Exposition et conférencesur les technologies defabrication de nouvellegénérationFrancfortwww.formnext.com27000 visiteurs en 2018632 exposants sur 37 000 m²

Contact : S.E.M.E 72 Rue Louis Blanc 75010 Paris Tél : +33 (1) 44 89 67 73 [email protected]

Du 28 au 31 janvier 2020

INTERPLASTICA23e Salon international desplastiques et du caoutchoucZao Expocentr - Moscou www.interplastica.deOrganisateur : MesseDüsseldorf 25 000 visiteurs en 2019950 exposants sur 10 000 m²

Contact pour la France : Promessa, 3 rue de la LouvièreF-78120 RambouilletTél +33 (0)1 34 57 11 [email protected]

Du 29 au 30 janvier 2020

PCD - 16e salon desemballages pour parfumset cosmétiques Paris Expo – Porte deVersailles – Hall 68 000 visiteurs en 2019 515 exposants sur 11 000 m² www.pcd-congress.com

Contact : Easyfairs Oriex29 rue de Trévise - 75009 Paris Tél. +33 1 40 22 72 [email protected]

Du 5 au 6 février 2020

PHARMAPACKEUROPE23e Congrès-exposition duconditionnement desmédicaments et dessystèmes d'administration Paris Expo – Porte deVersailles – Hall 7.1www.pharmapack.fr5 500 visiteurs en 2019 410 exposants

Contact : UBM Canon France21 rue Camille Desmoulins92789 Issy-Les-MoulineauxCedex 9 Tél. +33 (0)1 73 28 72 14 [email protected]

AG E N DA

Fort de sa position au sein d’une des régions européennes les plus fortesindustriellement, ce salon de Stuttgart est bien le salon orienté sous-traitancedont l’industrie du moule a besoin.

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5JUIN - JUILLET 2019

PROFESSION

Le fabricant d’éléments stan-dards et systèmes d’injection,mais également de visserie aéro-nautique, spatiale et militaire,Rabourdin est partenaire depuisplus de 15 ans du projetMicrojoule, mis en œuvre au seindu Lycée de la Joliverie, enrégion nantaise. Le groupe four-nit des pièces mécaniquesentrant dans la conception duvéhicule expérimental à basseconsommation d’énergie (pro-pulsé au biométhane) développédans ce programme.

Dévoilée le 10 mai dernier, la5e version MicroJoule#5, encoreplus légère, rigide et surtout aéro-

dynamique, a nécessité plus de10 000 heures de R&D depuis ledémarrage du projet en 2016.

Depuis 2 ans,les 50 étudiantsqui suivent lecursus du BTSMoteur àCombus t i onInterne, ontdessiné lespièces, réaliséles montages etla mise à pointfinale du véhi-cule et de sesmoteurs. Déjàdétenteur avec

une précédente version du recorddu nombre de km parcourus(1 790 km) avec l’équivalent de

l’énergie contenue dans I litre d’es-sence, le MicroJoule#5 a participéau challenge EducEco organisédu 16 au 18 mai à Valenciennes. Ily a pulvérisé le record du mondedans la catégorie BioGNV en par-courant 2 126 km.

Rabourdin fait partie des30 partenaires français, européens,américains et japonais engagésdans ce challenge qui réunit degrands spécialistes du monde del’automobile. Imaginée par DanielPasquini, aérodynamicien etancien responsable des moyensd’essais Renault, la forme du pro-totype a nécessité à elle seule plusde 1 000 heures de travail et 8 pas-

sages dans 3 souffleries, à Genève(HES), Paris (Eiffel), et Nantes(CSTB). Les ingénieurs deCentrale Nantes ont validé la formefinale après de long travaux demodélisation. Trois entreprises ontparticipé à la construction du châs-sis et de la carrosserie avec destechniques de pointe dans ledomaine du composite carbone :Créastyl (Mortagne-sur-Sèvre)pour la réalisation du modèle,Etude Intégrale (Trappes) pour les900 heures de calcul de structureet FMC (Brest) pour les mouleset le prototypage. Une vingtained’entreprises, dont Rabourdin, ontproduit des pièces mécaniques.

Innovations Rabourdin partenaire du MicroJoule#5

Sous la pression du plasticbashing, des idées fusent de toutepart pour tenter d’améliorer la ges-tion des déchets d’emballagesplastiques, voire même limiter laproduction de ces derniers, … oupourquoi pas les interdire. S’entenant à la feuille de route pourl’économie circulaire qui veuttendre vers 100 % de plastiqued’emballage recyclé d’ici 2025, etla signature en février dernier dupacte national sur les emballagesplastiques souhaitant faire en sorteque le plastique ne devienne plusun déchet, deux organismes repré-sentatifs de l’industrie du recy-clage, le Cercle National duRecyclage et la Fédération desentreprises du recyclage (FEDE-REC) ont récemment rappelé quele service public de gestion desdéchets existant était tout à faitadapté pour faire face aux objectifsfixés, fussent-ils très ambitieux.Rappelant que 70 % des bouteillesplastiques sont aujourd’hui col-lectées dans le bac de tri destinéau recyclage par le service public(seul le gisement hors-foyer restepas ou peu collecté), ils ont mani-festé leur opposition à l’idée deconsigner les bouteilles en PET.Et d’insister également sur le faitque « dès le début des années 90,parfois même avant la création deséco-organismes dédiés aux embal-lages ménagers, le service publicde collecte et d’élimination desdéchets s’est transformé pour per-mettre la collecte sélective desdéchets d’emballages ménagersrecyclables. Cette mise en placedu « tri sélectif » a été gouvernéepar un double souci de ne paséparpiller les flux logistiques et demaintenir la cohérence d’en-semble des dispositifs mis à la dis-position des usagers ».

Proposant donc d’améliorerau lieu de perturber, ils appellentà la prudence pour au moins deuxraisons. D’une part, le dimen-

sionnement actuel des organisa-tions de collecte et des centresde tri des déchets ménagers recy-clables a été établi en prenant encompte le volume de tous les fluxd’emballages plastiques visés. Sil’essentiel des bouteilles plas-tiques en PET devait être enlevéde la collecte et du tri, la taille deséquipements de collecte et de trideviendrait inadaptée et sourced’importants surcoûts. D’autrepart, dans le cadre de l’extensiondes consignes de tri à tous lesdéchets d’emballages plastique,une adaptation des centres de triest en cours qu’il serait domma-geable de remettre en cause dufait de la mise en place d’un sys-tème concurrent.

Pour améliorer, le CercleNational du Recyclage et FEDE-REC demandent d’accélérer l’ex-tension des consignes de tri àtous les déchets d’emballages etpermettre dès à présent aux col-lectivités qui le souhaitent de s’yengager sans passer par un appelà projet national qui laisse CITEO« maître du temps », et d’étendrela Responsabilité Elargie desProducteurs à la consommationhors domicile comme le recom-mande la mesure 18 de la Feuillede Route. Il faudra parallèlementsoutenir un programme ambi-tieux de mise en place de la col-lecte sélective des déchets d’em-ballages et des papiers dans lesstades, gares, aérogares, centrescommerciaux, etc. Une attentionparticulière sera bien entenduportée à l’harmonisation desconsignes de tri en place au seindes collectivités accueillant ceséquipements. Il faudra aussiveiller à l’application du décret «5 flux » au sein des entrepriseset administrations qui sont rede-vables de cette obligation.

En 2025, à l’aune des résul-tats et de la trajectoire observés,il sera toujours temps de se poser

la question de l’opportunité de lamise en place d’un système deretour avec consigne des bou-teilles plastiques de boissons.

A l’opposé, l’association desproducteurs d’emballages plas-tiques Elipso s’est déclarée favo-rable à la perspective d’instaurerun système de consigne (quisemble par ailleurs égalementaccepté par les metteurs sur lemarché et la distribution), à condi-tion toutefois que ce dispositif neretarde pas le programme natio-nal d’extension du tri à tous lesemballages plastiques. Et à condi-tion également que cettedémarche se déroule collective-ment et en coordination avec leprogramme d’extension desconsignes de tri afin que le gise-ment de PET recyclé reste acces-sible à tous les producteurs debouteilles, barquettes, boîtes oufilms. Elipso souhaite s’associer àla concertation globale mise enplace sur ce sujet, aux côtés deCiteo et des industriels, distribu-teurs et fédérations de la grandeconsommation, en restant vigi-lant sur les conséquences éven-tuelles pour la filière de collecteet de recyclage des autres embal-lages plastiques. Les dispositionsde mise en place doivent être pen-sées collectivement avec l’en-semble des parties prenantes afinde s’intégrer efficacement auxdispositifs déjà en place.

Selon la présidente de l’as-sociation Françoise Andres, « lamise en place d’un dispositif deconsigne s’est progressivementimposée en France comme uneévidence pour répondre auxattentes des citoyens en matièrede transition écologique et de luttecontre les déchets sauvages. Laconsigne permettra à la Francede remplir l’objectif d’un taux derecyclage d’au moins 90% pourles bouteilles fixé par l’UnionEuropéenne ».

Recyclage

La consigne fait polémique

SERVICE LECTEUR n° 4

La plupart des partenaires du projet étaient présents lorsde la présentation du MicroJoule#5 ; dont GuillaumeRabourdin, PDG du groupe (3e à droite).

La mise en place d’une consigne pour les emballages,notamment les bouteilles PET, devenant de plus en plusprobable, différents intervenants du secteur ont manifesté des opinions contraires.

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PLASTURGIEJUIN - JUILLET 2019

AutomobileSteep Plastique au Portugal

Disposant d’unités de production en Slovaquie,Turquie et Maroc (un site est en cours de démar-rage à Kenitra), l’équipementier français SteepPlastiques projette d’édifier au Portugal sa deuxiè-me plus grande usine de moulage.

Basé à Saint-Maurice-de-Beynost (Ain), le grou-pe prévoit en effet d’investir environ 50 millionsd’euros à Viana do Castelo, dans la région de Braga,au nord du Portugal, à une centaine de km du sitePSA de Vigo, en Espagne. Construite en plusieursphases (la première a démarré à l’été 2018 avecune cinquantaine de salariés), cette unité devraitatteindre une superficie totale de 35 000 m² en2021 et employer environ 250 personnes. Danscette Plastics Vallée portugaise, Steep a rejointplusieurs autres fournisseurs de l’automobile,Eurostyle Systems, BorgWarner, Mora et le grou-pe Bontaz, fabricant de composants hydrauliques.

Fondé il y a une cinquantaine d’années et tou-jours présidé par Paul Zarifian, Steep Plastiqueemploie au total plus de 400 personnes dont 140en France et réalise un c.a. avoisinant 100 millionsd’euros en 2018.

Magna s’implante au Maroc…

L’équipementier automobile canadien MagnaInternational vient de lancer la construction à Kenitra,au Maroc, d’une nouvelle unité de production derétroviseurs extérieurs et miroirs de courtoisie.

Le groupe a prévu d’investir une dizaine demillions d’euros pour bâtir les 5 700 m² de locauxde cette usine qui devrait démarrer ses produc-tions au second trimestre 2020. Deuxième implan-tation de Magna au Maroc, après la création enoctobre 2018 d’un bureau d’ingénierie en coen-treprise avec Altran Technologies, ce site s’inscritdans le mouvement de formidable expansion queconnaît la construction automobile au Maroc avecl’objectif de produire plus d’un million de véhi-cules/an à partir de 2025.

… et acquiert VizaLa division Seating de Magna a pris le contrôle

du fabricant espagnol de sièges automobiles VizaGeca qui dispose de quatre unités de productionen Galice, République Tchèque, Maroc et Mexique.

Employant environ 1 100 salariés, ce fabricantgénère un c.a. de l’ordre de 125 millions d’euros et apour principaux clients les groupes Volkswagen, PSAet Renault-Nissan. Disposant de près de 75 ans d’ex-périence industrielle, Viza Geca dispose d’un porte-feuille important de produits innovants, dont des sys-tèmes brevetés de fixation des sièges au sol et dessièges pliables. En plus de ces 4 nouvelles usines,la division Seating possède 16 autres sites de pro-duction en Europe, dont 5 en République Tchèque.

Globalement, le groupe Magna emploie près de175 000 personnes dans 350 usines et 91 centresde développement. Son c.a. s’est élevé à 40,8 mil-liards de dollars US en 2018, en progression de12% sur l’année précédente.

Inteva cède ses toits ouvrants

L’équipementier basque espagnol CIE Automotivea fait l’acquisition pour un peu plus de 750 millionsde dollars de la division Roof Systems du groupeaméricain Inteva Products, également fabricant desystèmes de fermeture pour portes et coffres, lève-vitres, etc., incorporant des moteurs électriques etsystèmes électroniques produits au sein du groupe.Cette activité est issue du rachat en 2011, pour 27 mil-lions de dollars, de la division Body Systems d’ArvinMeritor. Avec 4 400 salariés, elle a réalisé en 2018un c.a. proche du milliard de dollars grâce à ses 16sites de production et 6 centres de R&D implantés enAmérique du Nord, Europe, Chine et Inde.

Équipementier généraliste, fabricant de com-posants pour les moteurs, éléments de transmis-sion, châssis, garnitures intérieures et extérieures,et systèmes de toits ouvrants, en plastique et métal,pour GM, Ford et Magna, CIE Automotive a réali-sé en 2018 un c.a. légèrement supérieur à 3 mil-liards d’euros.

Kostal en BulgarieFournisseur de composants en mécatronique,

la société familiale allemande Kostal a récemmentinauguré une unité de production en Bulgarie.Prévue pour employer environ un millier de sala-riés, elle est destinée à fournir des modules méca-troniques, commutateurs, panneaux de comman-de et pièces électromécaniques pour plusieursconstructeurs. D’une surface de 13 000 m², elle estinstallée à Pazardzhik, près de Plovdiv, dans le suddu pays à côté d’une unité démarrée en 2017, fabri-

Gênée par les contraintesprovoquées par le redresse-ment puis la mise en liquida-tion judiciaire de sa maison-mère ArjoWiggins, l’extrudeurde feuilles PP pour les mar-chés graphiques Priplak a rapi-dement réussi à s’extraire dugroupe et à prendre son indé-pendance. Proposée par le d.g.Thomas Godey et d’autrescadres, avec le soutien dufonds d’investissement fran-çais NCI, la reprise des actifsde l’entreprise basée à Neuilly-en-Theille dans l’Oise a reçule soutien de la totalité des sala-riés et des principaux parte-naires, fournisseurs, clients etcollectivité locale. Les parts

sociales ont été reprise par uneholding, baptisée Paprika, quia aussi permis de renforcernotablement le capital. Il eutété dommage de voir dispa-raître cette société n’ayantpour sa part aucun problèmefinancier. Bénéficiaire, elle a

réalisé en 2018 un c.a. de 24millions d’euros, exporté à 60%, avec 60 salariés.

Créée en 1973, Priplakextrude des feuilles de poly-propylène en différentes épais-seurs, grains et couleurs, des-tinés à la PLV, l'emballage, le

classement, le stockage et ladécoration. La gamme propo-sée compte plus de 2 000 réfé-rences, 70 % du c.a. provenantde productions spéciales. Lasociété travaille avec 400clients, grands comptes et dis-tributeurs, dans une quaran-taine de pays en Europe et enAmérique du Nord. La Francereste le principal marché avec40% des ventes. Priplak estimeêtre leader européen sur lescinq principaux segments cou-verts par son activité (présen-tation, classement, étiquetage,packaging, PLV) avec une partde marché de 30 %.

A l’image des construc-teurs automobiles, certainséquipementiers de Rang 1 pré-sentent régulièrement desconcept-cars donnant un aper-çu concret des technologiesqui équiperont les prochainesgénérations de véhicules. Al’heure où l’automobiledevient électrique, numérique,connectée, intelligente,Novares redouble d’efforts ence sens. Après avoir présentéen 2018 dans le monde entiersa Nova Car #1, le groupe adéjà développé un nouveauvéhicule de démonstration,Nova Car #2 qui intègre pasmoins de 25 innovationsissues de diverses collabora-tions internationales.

Les principaux apporteursde technologies sont la start-up française Actronika, spé-cialiste des technologies hap-tiques, le suisse APAG CoSyst,expert en systèmes d’éclaira-ge et d’électronique, la socié-té anglaise FlexEnable, quidéveloppe des écrans souplessans verre, et la firme belgeQuad Industries qui produitdes interfaces utilisateur, dessystèmes de capteurs et leursdispositifs électroniques asso-ciés. Via son fonds NovaresVenture Capital, l’équipemen-

tier a déjà inves-ti 12 millionsd’euros dans ces4 start-ups ete n t r e p r i s e sinnovantes.

En interne,Novares s’ap-puie sur un dis-positif R&D de750 ingénieurset techniciens, bénéficiantd’importantes ressourcesfinancières et techniques. Legroupe consacre 5,4 % de sonc.a. (1,12 milliard en 2018) à laR&D.

La Nova Car #1 intégrait16 innovations principales. LaNova Car #2 en propose 25,développées avec le concoursd’une dizaine de partenaires,les quatre déjà présents dansla mise au point de la premiè-re version et de nouvelles enti-tés dont l’accélérateur d’inno-vations CEA Tech, lespécialiste de la climatisationDaikin, l’anglais TG0 qui déve-loppe des surfaces de contrô-le tridimensionnelles etBoarding Ring, développeurfrançais de lunettes et sys-tèmes contrant le mal destransports.

Dans l’habitacle, les prin-cipales innovations sont le

Flexview Max, un grand écran3D courbé et tactile doté d’unretour haptique, le Scroll’NFeel, qui apporte plusieursfonctions tactiles via un uniquebouton « intelligent ». On noteaussi deux systèmes permet-tant au conducteur de voir laroute en permanence. Cetteversion 2 dispose aussi de lacommande de portières àreconnaissance gestuelleSqueeze Command, du dispo-sitif de prévention du mal destransports par génération d’ho-rizons virtuels My TravelTherapy développé parBoarding Ring Côté climatisa-tion, l’aérateur Smart Breezediffuse des flux d’air program-mables en fonction des besoinsde chaque passager. MyFlexView est une interfaced’écran tactile personnelle pourchaque passager. Elle permetd’accéder à une vue de l’arriè-

re du véhicule pour plus desécurité ainsi qu’à une variétéd’informations (aération, radio,qualité de l’air, etc).

D’intéressantes nouveau-tés ont également leur placesous capot moteur : un cacheesthétique léger et écono-mique permettant d’atténuerles bruits du moteur pour uncoût réduit, un capteur per-mettant de contrôler les émis-sions inattendues grâce à unesurveillance intelligente desliquides moteur et un systèmed’alerte en cas de départ defeu, un nouveau système opti-mise le réchauffement du cir-cuit d’huile pour réduire lesémissions de CO2. Un modu-le de refroidissement de bat-terie favorise une meilleure sta-bilité de température ainsiqu’un bon transfert thermique.Pour les motorisations élec-triques, Novares a privilégiél’utilisation de composants plas-tiques pour favoriser l’allège-ment du véhicule et son coût.La Nova Car #2 a d’ores et déjàentamé une tournée mondialequi permettra de la présenteraux clients du groupe enEurope, aux Etats-Unis, enChine et au Japon.

Extrusion de feuilles Priplak sort d’ArjoWiggins

Priplak est installée dans une usine moderne.

L’écran souple a été développé par la sociétéanglaise FlexEnable.

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Novares dévoile sa Nova Car #2

SERVICE LECTEUR n° 102

SERVICE LECTEUR n° 5

Page 7: Plastiques Flash n° 81 · 2019. 7. 30. · 2 JUIN - JUILLET 2019 PROFESSION SERVICE LECTEUR n° 1 Premier pan de la plasturgie placé dans le collimateur des éco - logistes, la

7JUIN - JUILLET 2019

PLASTURGIEquant pour sa part des modules de colonne dedirection pour Volkswagen et BMW.

Cette nouvelle unité appartient à la divisionAutomotive Electrical Systems de Kostal, la plusimportante des quatre activités du groupe créé en1912 par Leopold Kostal à Lüdenscheid, enAllemagne. Présent en Bulgarie depuis 2011, cegroupe y possède deux autres usines pour piècesélectroniques près de la frontière grecque, ainsiqu’un centre de R&D dans la capitale Sofia.

Kostal possède 46 sites répartis dans 21 pays,employant plus de 16 000 salariés, et a réalisé unc.a. de 2,56 milliards d’euros en 2018.

CosmétiquesAlbéa crée un BTS Plasturgie

Confronté comme la grande majorité des plas-turgistes à un problème récurrent de recrutementsur ses 8 sites de production en France, notammentde régleurs pour presses à injecter, le groupe fran-çais Albéa a décidé de mettre en place une solu-tion inédite dans le domaine de la formation enalternance en créant son propre BTS.

Avec l’aide du CFA plasturgie de Lyon, le groupeaccueillera une douzaine d’étudiants qui alternerontdeux semaines en atelier, sur plusieurs sites, et deuxsemaines de formation. Tous seront assistés par untuteur. Les candidats, de moins de 30 ans, doivent êtretitulaires d’un Bac S, STI, STL ou d’un Bac Pro indus-triel. Bien que les postes de régleurs offrent un salai-re relativement attractif, environ 2 000 euros/moisdès l’embauche, et des possibilités d’évolution, Albéan’est pas absolument sûr de trouver les 12 alternantsqu’il recherche pour la rentrée de septembre.

ThermoformageANL France s’agrandit

La filiale française du groupe belge ANLPlasticsa ouvert à la mi-avril, après une quinzaine de moisde travaux et 12 millions d’euros d’investissements,une nouvelle unité de production sur son site exis-tant de Cahors Sud (Lot). Produisant des plateauxet emballages alimentaires thermoformés desti-nés en majorité aux marchés français et espagnol,ANL France est intégrée en extrusion de feuilles etfilms et emploie 45 salariés pour un c.a. 2018 de16 millions d’euros. De plus, elle conçoit et réali-se une grande part des outillages de thermofor-mage nécessaires à ses productions.

Fondé en 1938 à Wellen en Belgique par AlfonsNeven-Lemmens, le groupe ANL Plastics disposede deux autres unités de production, une impor-tante à son siège et une autre à Dąbrowa Górniczaen Pologne. Il emploie au total 380 salariés et réa-lise un c.a. de l’ordre de 70 millions d’euros.

FilmsExcelRise investit à Bernay

Souhaitant augmenter de 25 % la capacité deproduction de son unité Ceisa Packaging à Bernay(Eure), le groupe ExcelRise vient d’investir 3,5 mil-lions d’euros dans une nouvelle ligne d’impressionflexo 10 couleurs fournie par le constructeur alle-mand Windmöller & Hölscher. Capable de tournerà des vitesses très élevées, jusqu’à 400 m/mn, elleva pouvoir imprimer plus de 3 500 t/an de filmsplastiques et bénéficie depuis plusieurs semainesd’un programme de formation spécifique de sesopérateurs et techniciens maintenance.

L’une des productions phare de l’usine deBernay est la gamme des films Reborn R100, pro-duite à partir de 100 % de déchets de PE recyclés,et destinée aux applications boissons et embal-lages pour l’agroalimentaires avec des clientscomme le brasseur Carlsberg. Le groupe ExcelRisea en effet pour objectif de recycler en interne plusde 40 000 t/an de déchets PE en 2025 et souhai-te utiliser à cette date plus de 80 % de matièresrecyclées dans ses productions.

Huhtamaki en ÉgypteLe producteur finlandais de films plastiques

Huhtamaki a récemment démarré une nouvelleusine d’extrusion en Égypte, ce qui constitue sapremière implantation industrielle sur le sol africain.

Située dans la région du Caire, cette unité anécessité près de 23 millions d’euros d’investis-sement et exportera ses productions non seule-ment dans toute l’Afrique, mais aussi en Europe.Elle est exploitée en coentreprise à 75/25 avec unpartenaire égyptien, collaborateur du groupe depuisplus d’une quinzaine d’années. Selon le groupe fin-landais, la création de cette unité de plus de 35 000m² de surface est motivée par la vitalité démogra-phique du continent africain qui constitue une impor-tante opportunité de croissance.

Bureau d’études, prototy-piste et fabricant de pièces parimpression 3D, mouleur depièces compactes ou mous-sées, le groupe Erpro, dirigépar Cyrille Vue, a récemmentfait deux acquisitions visant àélargir son offre industrielle.

Le premier rachat concernele mouliste-prototypiste et mou-leur de pré-séries DPN, instal-lé à Tremblay-en-France (Seine-Saint-Denis). Avec ses 10presses à injecter de 25 à 580 t,il complète le pôle fabricationde pré-séries d’Erpro et appor-te en plus des compétences etcapacités en conception et fabri-cation d’outillages, et réalisa-tion de prototypes. Cette socié-

té, qui demeurera dirigée parPascal Renoud, emploie unequinzaine de personnes et aréalisé en 2018 un c.a. proched’1,7 million d’euros.

Complétant ses prestationsen prototypage et en fabrica-tion série, et apportant une

antenne sud-estau groupe,Erpro a égale-ment pris lecontrôle du spé-cialiste en mou-lages silicones,la sociétéSilinnov, baséeau Pouzin, près

de Loriol-sur-Drôme. Elle dis-pose d’un bonsavoir-faire dansle moulage parcoulée, injectionou compressionde ce polymèreapprécié dans

un grand nombrede secteursindustriels, telsque l’aéronau-tique, l’automobi-le, le médical, larobotique, la cos-métique, lesmétiers de l’alimentaire, lessports & Loisirs. Silinnov pro-duit par exemple des moulesde bâtons de rouge à lèvres,des molettes de réglage pourappareil médical, des coussinspermettant la prise d’em-preintes en podologie ou enco-re des bracelets de montres.Le site sera dirigé par Romain

Weidich, présent depuis 5 ansau sein du groupe Erpro. Led.g. de Silinnov, ChristianPascaud (ex-dirigeant deCorima Technologies) s’estdéclaré heureux de ce rappro-chement qui devrait permettreà son entreprise d’accélérerson développement.

Ces deux entreprises sontvenues compléter le dispositifd’Erpro qui comprenait déjà lesiège de Saint-Leu-La-Forêtdans le Val-d’Oise ainsi que lesunités de production duQuesnoy dans le Nord et deToulouse.

Pièces techniques

L’usine récente et fonctionnelle de Silinnov.

Moules silicones pour la cosmétique.

Pièce plastique injectée, exemplaire du savoir-faire de DPN.

Erpro acquiert DNP et Silinnov

Deux filiales du groupefamilial espagnol Lantero (550millions d’euros de c.a.),Coexpan et Emsur SPO, ontouvert début juillet en leursiège d’Alcalá de Henares àMadrid un nouveau centretechnique commun. BaptiséInnotech, il est destiné à appor-ter des solutions dans les deuxdomaines complémentaires oùelles interviennent, la produc-tion d’emballages souples etrigides. Sur une superficie deplus de 1 000 m², cet espaceest doté d’une ligne pilote decoextrusion cast de films et

feuilles, d’une ligne de com-plexage, d’équipements deconditionnement FFS et VFS,de tunnels de manchonnage,et d’un matériel de laboratoiretrès conséquent. Clients, four-nisseurs, associations, orga-nismes publics et universitéspourront bénéficier de la largegamme de services proposéspar cet Innotech, allant desconseils en matière d’emballa-ge, des tests et essais de maté-riaux, des services exclusifs deformation et de renforcementdes capacités, ainsi que desanalyses de laboratoire.

Le PDG de Lantero, DanielCarreño, a présenté ce centrecomme un fort engagement deson groupe en faveur de l'in-novation, avec pour objectif derelever les défis majeurs du sec-teur de l’emballage en matièrede développement durable,d'économie circulaire, et desécurité alimentaire, aux côtésdes clients et partenaires, pourdévelopper des emballagesinnovants, efficaces et durables.

Producteur de films qu’iltransforme en opercules, ban-deroles, manchons, sacs etpoches, Emsur (présent en

France avec son site EmsurSPO de Ballée dans laMayenne) possède 9 sites deproduction dans 8 pays sur4 continents employant 900 per-sonnes. Extrudeurs de feuillesrigides et thermoformeur d’em-ballages (pots de yaourts, bar-quettes, dosettes, blisters),Coexpan (plus de 350 millionsd’euros de c.a.) possède pour sapart 13 sites de productionemployant 800 personnes enEurope et Amérique du Sud,dont une usine françaiseimplantée de longue date àBeaucouzé, près d’Angers.

Emballage Coexpan et Emsur ouvrent un centre technique commun

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8 JUIN - JUILLET 2019

PLASTURGIE

Tubes annelésPolieco investit à Feillens

Basée à Feillens (Ain), la société d’extrusion detubes annelés en PEhd Polieco France (31 millionsd’euros de c.a. en 2018 avec 80 salariés) a enre-gistré de bons résultats qui ont conduit sa mai-son-mère italienne à investir plus de 3 millionsd’euros dans une nouvelle ligne d’extrusion detubes pour grands diamètres (800, 1 200 et 1 500mm) et dans une nouvelle découpeuse de grandespièces qui a été intégrée au sein de l’atelier dechaudronnerie dans le courant du mois de mai.Cette dernière va être utilisée pour réaliser dessystèmes Tamp’Eau qui sont des solutions de stoc-kage, tamponnement d’orage ou d’infiltration,basées sur des tubes et des drains annelés allantjusqu’à un diamètre intérieur de 1 200 mm.L’imperméabilisation croissante des sols due à l’ur-banisation perturbe fortement le cycle naturel d’in-filtration des eaux pluviales. Or, en milieu urbain,la gestion de ces eaux est devenue un enjeu majeur.Pour les stocker et les restituer avec un débitcontrôlé, après des épisodes de fortes pluies,Polieco France propose ces systèmes qui per-mettent de constituer des bassins de rétention surmesure, de tampon d’orage, et d’infiltration. Aisésà installer, ces dispositifs sont 100 % inspectablesou visitables, 100 % nettoyables, insensibles à lacorrosion… et 100 % recyclables.

PolyuréthanesRecticel éconduit Kingspan

Le groupe belge Recticel a décidé de rejeterà l’unanimité l’offre proposée par le fabricant irlan-dais de matériaux de construction Kingspan Groupd’achat de ses activités Isolants et Moussessouples pour un montant de 700 millions d’euros.Il a motivé ce refus très clairement. Il a tout d’abordmis en avant l’importante perte de c.a. que cettevente occasionnerait, réduisant d’autant la posi-tion boursière du groupe qui n’aurait plus commeclients que l’automobile et la literie, deux domainesdénués de synergies. Si la transaction avait étéacceptée, Kingspan ayant prévu de céder au grou-pe autrichien Greiner l’activité Mousses souples,Recticel a mis en avant des risques de refus desautorités de la concurrence et des conditions deséparation des activités mal étudiées par la socié-té irlandaise.

Kingspan a réalisé une dizaine d’acquisitionsces deux dernières années, auxquelles il a consa-cré plus de 600 millions d’euros. Il a notammentracheté les formulateurs et transformateurs de PUespagnols Synthesia International, Poliuretanos etHuurre, qui lui ont conféré une position leader surle marché ibérique des panneaux isolants.

SécuritéBericap lance des bouchons communicants

En s’associant à Thinfilm Electronics, spécia-liste californien (également implanté en Norvège)des technologies de communication en champproche (NFC), le producteur allemand de bouchonsBericap a réussi à développer de nouveaux sys-tèmes de bouchage plus sécurisés pour le condi-tionnement des médicaments sans ordonnance etd'autres applications industrielles.

L’incorporation de micropuces électroniquesinsérées dans des étiquettes ultrafines dans lesbouchons permet en effet de vérifier l’inviolabilitéde l’emballage et d’authentifier la marque du pro-duit, ce qui constitue un puissant frein au déve-loppement incontrôlé de la contrefaçon, de la frau-de aux recharges, de la falsification et dudétournement des médicaments ou produits desanté et d’hygiène en général.

Bericap et Thinfilm ont commencé à intégrer latechnologie NFC dans des bouchons moulés parinjection. Les clients qui les utilisent disposent ainsid’un système de fermeture intégré facile à mettreen œuvre qui prend en charge la protection de lamarque, la visibilité de la chaîne logistique. Les deuxpartenaires ont entamé des discussions avec degrandes marques afin d’intégrer et adapter la tech-nologie NFC à des produits haut-de-gamme et/ounécessitant un fort niveau de sécurité.

Disposant de 24 sites de production et pré-sent commercialement dans plus de 100 pays,Bericap (814 millions d’euros de c.a., avec 3 650salariés) a produit près de 85 milliards de bou-chons en 2018

Suite de la page 1Par croissances externes

successives mais aussiinternes, sous la houlette deJean-Louis Coutin, VignalLighting Group (VLG) estdevenu un groupe bien por-tant doté de 5 sites de pro-duction dans le monde, lesiège social et usine deCorbas (entièrement neuf,inauguré en 2016), ceux deCaen (après l’achat d’ABLLights en 2014), de Rancateen Suisse (CEA, repris en2016), et deux filiales indus-trielles et commerciales, l’uneaux États-Unis (dans leWisconsin), l’autre en Chine(Changzhou). Les différentesacquisitions ont en particu-lier permis à VLG d’élargirson offre qui couvre désor-mais les besoins en élémentslumineux standard et spé-ciaux de signalisation, éclai-rage, sécurité. Ces produitssont montés sur de nom-breux types de véhicules :Poids lourds, remorques, uti-litaires, cars et bus en on-road, et matériels agricoles,miniers, de manutention etchantiers, en off-road.

Jean-Louis Coutin nousprésente son groupe et nouslivre les axes stratégiques etmanagériaux qui l’animent.

Plastiques Flash Journal : Lacroissance de votre c.a. nerésulte pas uniquement desacquisitions d’ABL Lights etCEA. Votre croissance orga-nique est tout aussi vive ?

Jean-Louis Coutin : Nosdeux nouvelles filiales nousont procuré la moitié de notrecroissance. Notre développe-ment organique nous a appor-té l’autre moitié, largementinduite par l’innovation. Nousinvestissons annuellement 10% de notre chiffre d’affairesentre R&D et process. Noseffectifs R&D représentent10 % de notre ef fectif total.Nous modernisons en per-manence nos équipements.Nous avons par exempleinvesti plusieurs millions d’eu-ros pour intégrer à Corbas lafabrication de nos cartes élec-troniques, jusqu’alors sous-

traitées. Cela a constitué pourle groupe un complémenttout aussi stratégique qu’au-trefois l’intégration du mou-lage plastique.

PFJ : Vous avez développéune stratégie d’intégrationbien particulière pour les nou-veaux sites entrant dans votregroupe ?J-L. Coutin : Contrairementà une pratique courante, nousne licencions pas quand nousreprenons une entreprise.Nous conservons l’ensembledes cadres et employés,même s’il apparaît des redon-dances au sein du groupe.Chaque entité devient centred’excellence dans ses spécia-lités, Corbas, la signalisation,ABL les feux de travail et lesprojecteurs, CEA les gyro-phares et feux de sécurité.Chaque unité conserve parexemple son autonomie enmatière de R&D en dévelop-pement produits mais est enrelation avec des équipescommerciales partagées. Enparallèle, Corbas centraliseles recherches en électro-nique, notamment la mise enœuvre des calculs optiques etle développement des cartesélectroniques.

En déployant une politiquede Responsabilité Sociale desEntreprises, nous conservonsun climat social qui favorisel’excellence et l’application desmeilleures PratiquesIndustrielles. Nous apportonspour cela à nos nouvelles enti-tés un support complet, entermes d’infrastructures,finances, R&D et méthodes.

PFJ : Vous prônez une orga-nisation matricielle, tant sur leplan industriel que commer-cial ?

J-L. Coutin : Nos respon-sables industriels sont char-gés de partager les meilleurespratiques, définies en coopé-ration avec les équipes locales.Il faut démontrer l’avantaged’un nouveau standard plutôtque de l’imposer. Notre orga-nisation commerciale est toutaussi matricielle. Quand nousachetons une société, sondirecteur commercial devientleader pour son marché, touten proposant l’ensemble desproduits du groupe à sa clien-tèle. Et si nécessaire, un clientpeut rencontrer une équipecomposée de spécialistes dechaque gamme. Une fois lacommande passée, un réfé-rent unique gère l’avancementdu projet.

PFJ : Quelle est votre politiqued’investissement ?J-L. Coutin : Pour unemeilleure flexibi-lité, nous nousappuyons sur unnombre réduit defournisseurs, enprivilégiant laproximité. Nosdeux sites prati-quant l’injectiondisposent d’unparc de presseshomogène, 12presses Billion(dont 3 équipéesen bi-injection) à Corbas, et 7Negri-Bossi à Rancate (TessinSuisse). À Corbas, la moitié duparc a été remplacé par despresses 100 % électriques etnous sommes en train d’étu-dier le passage à l’électriquedu parc de Vignal-CEA enSuisse. La nouvelle usine chi-noise sera elle-aussi dotée depresses électriques. Nous dis-cutons avec des constructeurslocaux et des européens

implantés surplace.

Pour assu-rer une disponi-bilité et uneflexibilité 7j/7,24h/24, nospresses sontgénéralementéquipées derobots : un car-tésien pour ledémoulage et

un rotatif 6 axes qui opère letransfert des pièces mouléesvers les stations de soudage etl’évacuation des pièces finies.

PFJ : Et pour les outillages ?J-L. Coutin : leur fabricationest sous-traitée. En Chineou au Portugal, pour lesoutillages simples. En Europeet en France, pour les moulesplus complexes, notammentceux pour pièces optiques,notamment en surmoulage ouen bi-matière. La qualité et larentabilité de nos fabricationsdépendent essentiellement denos outillages et de nos lignesd’assemblage. Identiques surtous nos sites, ces lignes sontconçues, fabriquées et testéesà Corbas, avant d’être trans-férées. Nos équipes ont acquisune grande expertise dans lesdifférentes techniques d’as-semblage et dans le dévelop-pement des logiciels de com-mandes. Ces élémentsreprésentent désormais prèsde la moitié du coût de nosnouvelles lignes. L’utilisationd’équipements identiquesgarantit une qualité constan-te, indépendante du lieu defabrication. Cela nous protè-ge également de la contrefa-çon. Un opérateur partant tra-vailler chez un concurrent nepourra jamais lui apporter laméthode d’assemblage qui faitla différence.

PFJ : Vous présidez désormaisun groupe international.Quelle vision avez-vous de vosconditions d’activité respec-tives dans les différents paysoù vous êtes présents ?J-L. Coutin : Je suis fierd’avoir participé à la consti-tution, grâce à nos équipes,d’un outil industriel compéti-tif fabriquant où qu’il se situe,des produits de qualité. Celaprouve que la France, en dépitde ses charges salariales etses impôts et coûts de pro-duction réputés élevés, peutproposer des produits indus-triels à prix compétitifs, et quel’on peut faire de même enSuisse, en Amérique du Nordet en Chine, où les coûtsindustriels et salariaux, maisaussi les infrastructures, sontdifférents.

Rhône Ce spécialiste lyonnais de l’éclairage et de la signalisation pour véhicules industriels connaît une croissance exponentielle. Il a presque quadruplé son c.a. en 7 ans.

Vignal Lighting Group, ETI phare

Jean-Louis Coutin préside auxdestinées du groupe.

L’atelier de moulage du site de Corbas et sesnombreuses presses Billion.

Le tout nouveau siège du groupe à Corbas, en région lyonnaise.

Vignal produit désormais ses propres cartesélectroniques. SERVICE LECTEUR n° 104

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9JUIN - JUILLET 2019

PLASTURGIE

Deux destins parallèles, deuxmoulistes des Hauts-de-France,spécialisés dans l’automobile,deux entreprises, FMBTechnologies et Gallez IndustrieHolding, faites pour unir leursforces plutôt que se concurren-cer, conjuguer leurs expertises etétendre leur rayonnement. Le rap-prochement s’est effectué sous lahoulette d’Emmanuel Mauduit eta pris pour nom générique, celuide sa filiale turque : Plastitek.

Après avoir passé l’essentielde sa carrière à des postes de res-ponsabilité dans des groupescomme Philips, Faurecia, PlasticOmnium, et Rexam, E. Mauduita acquis FMB Technologies viaun LBO début 2014, avec l’idéede faire de la PME picarde unede ces ETI de classe internatio-nale dont la plasturgie françaisea besoin. L’acquisition du groupeGallez a été réalisée grâce à unapport d’une dizaine de millionsd’euros issus de plusieurs parte-naires financiers dont l'InstitutRégional de Développement(IRD), le fonds HumanisCroissance et Bpifrance par l’in-termédiaire du Fonds AvenirAutomobile (FFA), entrés au capi-tal du nouveau groupe Plastitek.

La nouvelle entité totalise 320

personnes sur 7 sites, FMBIndustries/TEP (moules et injec-tion à Bouttencourt, Somme), CIS

Plastimoules (moules àMonchaux-Soreng, Seine-Maritime), FMB Plastics àMioveni en Roumanie (moulageet assemblage), Gallez Outillageset Gallez SAS (moules et moula-ge à Douvrin, Pas-de-Calais),Cityplast 1 (moulage à Moncel-lès-Lunéville, Meurthe-et-Moselle), Cityplast 2 à Douvrinet Plastitek Enjeksiyon à Gebzeen Turquie. En 4 ans, FMB a vuson c.a. passer de 9 à 14 millionsd’euros. Avec les 23 millions réa-lisés par le groupe Gallez en 2018,le nouveau groupe Plastitek viseun c.a. 2019 proche de 40 mil-lions, réparti à environ 25/75 %entre les activités moules et lemoulage. Cette dernière s’appuiesur un parc de 80 presses majo-

ritairementSumi tomo-Demag etKraussMaffeide 50 à1 300 t, dont40 équipéesbi- ou tri-injection jus-qu’à 800 t.Ainsi consoli-dé, le groupesera mieux àmême de

répondre auxdemandes deses clients et dese positionnersur marchés detailles plusimpor t an te s .Dans ce cadre,E. Mauduit tablesur un dévelop-pement orga-nique de 5 à 10 %dans les toutesprochaines années.

Doté d’équipements lui per-mettant de réaliser des moulesjusqu’à 30 t, Plastitek bénéficiede l’expérience accumulée et desexpertises spécifiques des deuxentités FMB Industries et GallezOutillages. Celles-ci restent trèsorientées automobile, produisantdes moules pour l’injection plas-tique et caoutchouc (jusqu’à 32empreintes), ainsi que moulespour fonderie aluminium, pourde nombreux acteurs de la filièreautomobile. Le portefeuille clientscomprend aussi bien des équi-pementiers de rang 1 que desplasturgistes avec qui le groupen’est pas en concurrence. Dotéde capacités importantes enconception et études ainsi queplusieurs ateliers moules où tra-vaillent 90 compagnons mou-listes, le groupe fournit un servi-ce complet depuis la conceptionpièces et moules jusqu’à l’indus-trialisation en passant par le pro-totypage y compris en impression3D. De plus, les moyens en mou-lage des sites de Bouttencourt etDouvrin autorisent les mises aupoint finales des outillages.

Les compétences de GallezSAS en injection bi- et tri-matièrespour l’automobile (avant son acqui-sition, l’automobile représentaitplus de 90 % du c.a. de la société)vont pouvoir être exploitées dansd’autres marchés fournis par FMBTechnologies. Cette entité qui réa-lise plus de 50 % de son c.a. horsautomobile possède une connais-sance approfondie des techniquesde surmoulage complexe et de lamise en œuvre de plastiques tech-niques dans le bâtiment, la plom-

berie et l’électricité. FMBTechnologies fournit notammentdes unités de dérivation et des cof-frets électriques pour le comptede Debflex, filiale du groupeLegrand, spécialisée dans les équi-pements électriques basse tension,qui a récemment relocalisée enFrance des productions.

Le plan de développement dePlastitek opère une diversifica-tion dans l’injection de piècespour la cosmétique et la phar-macie. Équipée d’une salleblanche en surpression, FMBRoumanie moule notamment desarticles destinés aux laboratoiresd’analyse. De plus, le développe-ment de ces marchés devrait pas-ser par la mise en exploitationd’un bâtiment acquis en 2014 parCityplast à côté de l’usine deDouvrin et qui est doté de deuxgrandes salles blanches qui vontêtre remises en état dans unproche futur.

Suite au désengagement dePlastic Omnium de ses activitésnon-automobiles, le groupe a réunien 2018 ses entités allemandes etfrançaises pour constituer la socié-té Sulo (du nom de la filiale alle-mande) avec le soutien financierd’un consortium français unissantle fonds Latour Capital etBpifrance. Présente mondialement,Sulo propose une gamme com-plète de solutions permettant lapré-collecte de tous types dedéchets, le premier maillon dechaîne de gestion des déchets. Ilemploie 1 800 collaborateurs dans

le monde et réalisera en 2019 unc.a. supérieur à 330 millions d’eu-ros. Il possède 6 sites de produc-tion, dont 3 basés en France.

Le groupe est la 1ère entrepri-se française évalué positivement« Afaq Économie Circulaire » parl’Afnor. Deux développements dusite de Langres en Haute-Marneont été évalués pour cela, des bacs100 % recyclables produits 100 %en recyclé, et des poubelles deville Circular Eco intégrant aumoins 60 % de PEhd recyclé.

Picardie

Environnement

Le mariage de Gallez Industrie Holding avec FMB Technologies a donné naissance à une ETI fournissant l’automobile, mais aussi le bâtiment, la pharmacie et le loisir.

Constitution de Plastitek

Sulo, as du circulaire

SERVICE LECTEUR n° 106

SERVICE LECTEUR n° 105

SERVICE LECTEUR n° 7

L’atelier de moulage du site deBouttencourt.

Ligne d’assemblage robotisée.

Pièce automobile : un pare-soleil.

Le groupe produit de nombreuses pièces en bi- et tri-matières.

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Après avoir repris il y a trois ansles activités aval de Kem One, puiscédé à l’automne dernier l’activitéde production de compounds PVCNakan au chimiste américainWestlake Chemical, le fonds d’in-vestissement OpenGate Capital adéfini voici 18 mois la nouvelle stra-tégie industrielle de l’extrudeur-gammiste de profilés fenêtres enPVC Alphacan. Chapeautée par l’entité rémoise IvyGroup, l’entreprise, créée en 1973,a regroupé l’ensemble de ses acti-vités extrusion sur deux sites, l’unà Sablé-sur-Sarthe (Sarthe), qui estdevenu le siège social, l’autre àChantonnay (Vendée). Deux usinesde décor et plaxage à Gaillac (Lot)et Tenno en Italie ainsi qu’une filia-le de distribution, basée en Croatie,complètent la nouvelle organisa-tion. Près de 2 millions d’euros d’in-vestissements ont été alloués envue de réorganiser industriellementl’entreprise avec l’arrêt des activitésd’extrusion à Gaillac, qui ont ététransférées à Sablé. Dans sa nouvelle configuration,Alphacan emploie 350 salariés dont100 à l’étranger. La société a réa-lisé en 2018 un c.a. consolidé de67 millions d’euros générés par la

vente de 20 000 t de profilés, équi-valant à environ 600 000 fenêtres.Les productions de l’usine de Sablésont principalement destinées à lamenuiserie PVC pour fenêtres etfermetures, tandis que celles deChantonnay sont plus diversifiéeset spécifiques, fenêtres ethabillages de mobil homes, habilla-ge de chauffe-eaux, isolation defenêtres alu, protections muralespour hôpitaux, équipements deprospection sous-marine pétroliè-re, notamment.Disposant désormais de 24 lignesd’extrusion et coextrusion offrantdes capacités de production dou-blées, et de nouveaux bâtimentsde stockage en construction, lesresponsables du site de Sablé ontlancé début 2018 une étude d’op-

timisation des sys-tèmes de chauffage etrefroidissement afinde réaliser des écono-mies, d’améliorer leconfort dans les ate-liers, d’augmenter lacapacité de productiongrâce au refroidisse-ment et supprimerdurant l’hiver l’impor-tante consommationde fioul utilisée pour

le chauffage des ate-liers équipés d’aéro-thermes d’anciennegénération eux-mêmes très peu effi-caces. Alphacan a prisconseil auprès de laplate-forme régionaled’innovation d’énergieOrace, basée à Cholet,qui a orienté la socié-té vers un spécialiste

de l’optimisation énergétique. Legroupe CN Solutions, située àAngers, filiale d’Engie, proposedes services clé-en-main concer-nant la gestion énergétique ainsique la réalisation de projets ciblantl’efficacité énergétique et reposantsur des solutions technologiquesinnovantes. Son intervention a consisté au rem-placement des deux groupes froidsexistants dont certainsorganes commen-çaient à êtredéfaillants, et à mettreen place une supervi-sion énergétique per-mettant d’inscrire lesite complet dans unedémarche continued’efficacité énergé-tique. La nouvelle ins-tallation comprend

deux groupes froid RTAF280 HSS(Haute efficacité Saisonnière), desvariateurs de vitesse, une régula-tion intelligente de la productionde froid associée à une supervi-sion énergétique sur le périmètreproduction de froid et récupéra-tion des calories produites par leslignes d’extrusion, 15 destratifica-teurs (qui brassent les strates d’airchaud et froid dans les ateliers) et50 héliothermes air/eau avec ther-mostats d’ambiance. L’ensemblede ces équipements et leur instal-lation a nécessité un investisse-ment d’un peu plus d’un milliond’euros. Ici encore, l’interventionde CN Solutions a été détermi-nante grâce à l’obtention deCertificats d’Économies d’Energie(CEE) qui ont permis de décro-cher des subventions pour l’ac-quisition des équipements et finan-

cer à 100 % les travaux. Ce mon-tage s’est notamment appuyé surl’intégration d’une régulation intel-ligente OCP (Optimum CoefficientPerformance) sur les installationsfrigorifiques et d’une récupérationde chaleur et l'instauration d’unesupervision énergétique (BEX)permettant de détecter les vraispotentiels d’économies d’énergie.Grâce aux différentes subventions,Alphacan n’a pas eu besoin depayer lui-même les fournisseursqui l’ont été directement par CNSolutions qui s’est engagé en outresur la performance du projet. Ainsi,70 % des économies non atteintespar rapport à celles promisesseront remboursées à Alphacan.Et les solutions retenues vont géné-rer des gains substantiels : 28 keu-ros/an sur le chauffage des locauxgrâce à la récupération de calorieset la suppression de la vieille chau-dière au fioul, et 72 keuros/angrâce à la régulation de la distri-bution d’eau froide en fonction dubesoin réel instantané de l’usine.L’activation d’un Contrat dePerformance Énergétique de 5 ansavec Alphacan va permettre de pré-parer de futures actions dans lacontinuité de celles déjà engagées.

Important donneur d’ordres enpièces injectées, thermoformées,composites et moussées, le groupefamilial Gruau est l’un des princi-paux spécialistes européens dansla production de véhicules utilitaires,ambulances , véhicules isothermeset frigorifiques et de sécurité, mini-bus, fourgonnettes de transport,corbillards, utilitaires pour BTP, voi-tures sociétés, etc., plus de 20 lignesde produits et une quinzaine demarques, Gruau, Isberg, Labbé,Sanicar, Gifa, Collet, etc. Basé à Saint-Berthevin en Mayenne,disposant de 21 sites industrielstransformant près de 55 000 véhi-cules chaque année, Gruau fête ses130 ans d’activité. Présent enEurope, Afrique du Nord, Etats-Uniset Chine, ce groupe suit actuelle-ment sous la direction de PatrickGruau (représentant la 5e généra-tion familiale depuis la création dela firme en 1889) un programme dedéveloppement stratégique visantles 400 millions d’euros de c.a. àl’horizon 2022, soit une progressionde 30 % par rapport aux 290 millionsréalisés en 2018.

Ce développement s’appuie sur unvolet proximité, avec un réseau dedistributeurs incluant déjà 130points services installés dans lemonde, et sur des équipes deR&D capables d’appréhender lesévolutions des usages dans tousles métiers et activités entrantdans les compétences du groupe,et de trouver des solutions tech-niques adaptées, éventuellementen partenariat avec certains sous-traitants. Dans ce cadre, Gruaus’est fixé comme objectif de deve-nir dans les années à venir lechampion du véhicule profes-sionnel propre. Le groupe s’appuie sur unensemble d’outils digitaux per-mettant d’accompagner le clientau-delà du simple usage de sonvéhicule, notamment l’applicationSortimo, un outil de configurationen ligne avec modélisation 3D, ouun ensemble de services enligne offrant une sélection demodèles révisés, des financements,des contrats d’entretien, etc.

Alphacan optimise sa gestion énergétique

Gruau fête ses 130 ans

Extrusion

Transports

Cet extrudeur a entièrement repensé la gestion des calories au sein de son usine de Sablé-sur-Sarthe avec de nouvellessolutions techniques entièrement financées par des CEE.

JUIN - JUILLET 2019

PLASTURGIE

SERVICE LECTEUR n° 8

L’usine est désormais équipée de deux nouveauxgroupes froids.

Le site de Sablé exploite 24 lignes d’extrusion.

Les profilés fenêtres demandent souvent descoextrusions, notamment pour les jointsd’étanchéité.

www.meusburger.com/moules-canaux-chauds

EN SEULEMENT QUELQUES CLICS VERS

LA CONSTRUCTION CHAUDE

SERVICE LECTEUR n° 107

SERVICE LECTEUR n° 108

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11JUIN - JUILLET 2019

EMPREINTES

Avec plus d’une cinquantaine debrevets, une expérience de plus 40années passées au service de laplasturgie, la société dirigée parPierre Gouet se développe dansdeux secteurs complémentaires,la conception et la réalisation demoules d’injection complexes d’unepart, la production de bases tour-nantes d’autre part. Le premiercouvre la réalisation d’outillagescapables pour certains de moulerdes pièces avec 6 matières diffé-rentes en intégrant un nombrecroissant de fonctions. Le seconds’appuie sur la mise au point et lacommercialisation d’une gammede bases tournantes, désormais àencodage numérique, intégréesdans les moules JP Grosfilley, maisaussi dans ceux d’autres moulistespour le support d’opérations de sur-moulage et/ou de multi-injection.L’ensemble est regroupé sous labannière Optimold 4.0, avec le pro-jet de fournir aux clients quatreexpertises moule : la multi-rota-tion, la multi-matière, la multi-fonc-tion et la multi-régulation (chaudet froid).Cette démarche porte ses fruits.L’entreprise de Martignat a vu sonc.a. progresser régulièrement,pour atteindre près de 10 millionsd’euros en 2018, dont 70 % réali-sés à l’export. Forte de ces excellents résultats,la société a engagé en 2018 plusde 2 millions d’euros d’investisse-ment pour la réalisation d’un bâti-ment de 1 000 m², destiné àaccueillir un centre technique etde développement, et depuis peucentre de formation, permettantde développer, tester, industriali-ser, et assurer le s.a.-v. des tech-nologies développées par JPGrosfilley et y former leurs utili-

sateurs. Disposant d’une réservefoncière, la société a prévu de faireconstruire en 2020 un autre bâti-ment qui sera entièrement consa-cré à la fabrication des bases tour-nantes et plateaux rotatifs.Lors de l’inauguration, organiséeen partenariat avec les fournisseursdes équipements, presse à injecterEngel, périphériques matière etfroid industriel Martiplast, régula-tion des outillages Sise, PierreGouet a insisté sur l’offre très largede services que propose désormaisl’entreprise. Outre la conception etréalisation des moules et bases tour-nantes, JP Grosfilley peut réaliserla mise au point et l’industrialisationmoule + robot + conditionnementdes pièces en sortie de moulage, etla formation complète agréée desopérateurs. Le nouveau bâtimentdispose aussi d’équipements decommunication numériques depointe, avec caméras et locaux équi-pés pour organiser des conférencespar Internet, permettant aux clientslointains d’assister en direct auxessais et mises au point réalisés avecleurs outillages. L’entreprise a elle-même investi dans les procéduresIndustrie 4.0. Chaque technicien ouopérateur peut accéder aux infor-

mations dont il a besoin, plan decharge de la société, planning deproductions des essais, gestion desstocks, via un logiciel développé eninterne avec les autres partenairesdu groupement mouliste et usinageAGP Développement. (Pernoud etCollomb)

Le centre technique dispose dedeux presses à injecter, une Billion320 t Hercule bimatière et unetoute nouvelle 750 t Engel Duoéquipée pour la bi-injection etdotée d’un robot linéaire EngelViper 40. Destinée à tester desoutillages très différents, cette der-nière intègre de multiples options :3e unité d’injection disponible pourla tri-injection, colonne extractible,verrouillage progressif, injection-compression, module de com-mande de dernière génération.Elle est alimentée par une centra-le matière Moretto assurant leséchage, le dosage et la distribu-tion des polymères vers les unitésde plastification des deux presses.Le d.g d’Engel France, PhilippeSterna, s’est montré très explicitesur le sens du partenariat engagéavec JP Grosfilley. Premierconstructeur mondial de presses àinjecter avec un c.a. de plus d’1,6milliard d’euros, Engel possèdeune grande expertise dans tousles procédés spéciaux d’injectiondont ceux liés au surmoulage et àla multi-injection. Livrant plus de 80presses multi-injection par moisdans le monde, Engel a dévelop-pé des machines parfaitementadaptées aux spécificités de l’en-semble des applications ciblées etétait le partenaire tout désignépour accompagner le développe-ment international d’un moulistespécialisé dans le domaine.Lors de l’inauguration, deuxdémonstrations illustrant la tech-

nologie d’assemblage dans lemoule IMA, développée par JPGrosfilley depuis une dizaine d’an-nées, étaient présentées aux invitéspar le d.g. de l’entreprise, GillesRanche. Un moule deuxempreintes produisait un mug dotéd’une double coque parfaitementétanche, moulé en deux phases, lacoque extérieure étant surmoulée.Cette application servait dedémonstrateur à la technologie bre-vetée, qui est notamment utiliséepar les grands fabricants de petitsélectroménagers pour la réalisa-tion de corps de fers à repasser àpartir d’un moule à triple rotation.Le moule est équipé de plusieurschargeurs, dont le central sert detransfert pour que les deux coquesinjectées successivement soientliées hermétiquement par un jointréalisé par IMA. Toutes les opéra-

tions s’effectuentmoule fermépour réduire letemps de cycle.Dans le cas dumoule de mugsen démonstra-tion, le cycle étaitde 45 s du fait defortes épaisseursde parois. Pourl’application fersà repasser, lemouliste a conçuun outillage sixmatières tra-

vaillant avec une triple rotation cequi réduit à une quarantaine desecondes seulement le temps demoulage total. JP Grosfilley livrejusqu’à deux moules de ce type paran à l’un des principaux acteurs dusecteur. Tournant en automatique24 h/24, ils peuvent produire jus-qu’à 1,2 million de corps/an.

La technologie IMA est aussi miseen œuvre pour mouler les réser-voirs des fers à repasser, ou lesasperseurs de lave-vaisselle injec-tés en deux parties. Ces piècescomplexes impliquant de longs par-cours matières sont susceptiblesde déformation. « En liant les deuxparties injectées séparément, l’IMApermet d’obtenir des pièces trèsrigides avec une bonne planéité mal-gré les fines épaisseurs, dans untemps de cycle très court » se plaît àdire Louis D’Amato, le directeurcommercial de l’entreprise.

JP Grosfilley présentait aussi l’unde ses développements internes, laproduction de verres à bière enTritan, copolyester de Eastman quia l’apparence du verre, dans les-quels le mouliste a eu l’idée d’in-tégrer un système d’éclairageLED. Visuellement attractif, ceconcept destiné aux bars et dis-cothèques permettra aux clientsd’informer à distance (en appuyantsur un joint souple intégré) les ser-veurs que le verre est vide. Lemouliste a breveté le système per-mettant d’intégrer toute l’électro-nique dans la base du verre, l’IMAassurant une étanchéité parfaite.Le bureau d’études travaille déjàà d’autres applications.

Une nouvelle base JP Grosfilley pour rayonner à l’international

Rhône-Alpes Spécialiste des moules multi-matières et fabricant de bases tournantes, cette entrepriseétend son offre de services avec la singularité de concevoir, fabriquer et former en France.

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Le nouveau bâtiment : un centre technique et de développement, égalementcentre de formation, sur une surface de 1 000 m².

Le centre technique est doté d’une presse Engel Duo750 suréquipée, adaptable à toutes les configurationsen multi-injection.

Ces verres en copolyester Tritansont produits par le procédé IMA.

MARTIPLAST PARTICIPE À L’ÉQUIPEMENT DU CENTRE TECHNIQUE

Voisin martignanais de Grosfilley, Martiplast a fourni la centralede préparation et alimentation des matières Moretto ainsi que legroupe froid Industrial Frigo.La centrale Moretto alimenteles deux presses par l’inter-médiaire de conduites eninox dotées de vannes de net-toyage, la Billion 320 t par l’in-termédiaire d’une turbineEXA 2kW, d’un colorateurDMV10 et de 2 chargeursKasko, la 750 t Engel Duogrâce à une centrale d'aspi-ration EXA avec turbine de 4kW et cinq chargeurs Kasko alimentant les trois trémies de des-siccation. Deux colorateurs volumétriques DMV sont reliés auxdeux vis, principale et secondaire. La station de dessiccation SX26de 420 m3/h de capacité comprend deux trémies Moretto OTX600pour alterner sur la vis principale et une trémie OTX240 pour la vissecondaire. Les trémies OTX de dernière génération offre unegrande précision de séchage avec des temps de traitement réduitsqui minimisent la consommation énergétique. Cet équipementpeut fournir ainsi jusqu’à 90 kg/h de matière pour la vis principa-le et 36 kg/h pour la vis secondaire.

La centrale matière Moretto.

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12 JUIN - JUILLET 2019

EMPREINTES

SERVICE LECTEUR n° 10

SERVICE LECTEUR n° 110

À l’instar de leurs confrèresallemands qui profitent des jour-nées techniques régulièrementorganisées par les constructeursde presses à injecter d’outre-Rhin,les moulistes français sont pourleur part obligés d’ouvrir périodi-quement leurs portes pour mon-trer leurs savoir-faire et leurs plusrécents développement. C’était lecas de la société Novatra qui aorganisé en avril deux journéestechniques dans son centre d’es-sais de Varennes-Saint-Sauveur(Saône-et-Loire). Nombreuxétaient les plasturgistes et don-neurs d’ordres qui s’y sont rendus.

Créée en 1986 par trois pro-fessionnels expérimentés,Novatra s’est imposée au fil dutemps comme un fournisseur demoules multi-empreintes majori-tairement pour les principalementdans les secteurs de la parfume-rie-cosmétique et de l’emballage.L’entreprise emploie 65 collabo-rateurs en CDI, approche les 9millions d’euros de c.a., et réali-se et met au point environ 80moules par an, de 8 à 96empreintes. Elle dispose pour sefaire de 4 sites de fabrication, spé-cialisés par activité. Varennes, lesiège social intègre le bureaud’étude, la fabrication desoutillages de moyennes et gran-de tailles (jusqu’à 5.5 tonnes)ainsi que le centre d’essai. Le sitede Saint-Etienne-du-Bois (Ain)réalise les outils de petites etmoyennes tailles avec une forteorientation médicale, celui deBeaurepaire-en-Bresse (Saône-et-Loire) est chargé des opérationsde maintenance, des pièces derechange et des moules pilotes.Enfin, celui de Beaune est uneextension du bureau d’étude.

Les moyens d’études ont étéet sont encore essentiels dans ledéveloppement du groupe. « Ilsnous permettent de concevoir desoutils à forte valeur ajoutés avecde plus en plus de technologieembarquée, associant parexemple, la bi-injection et la tech-nologie bi-étage, l’intégration de

différents automatismes, l’inté-gration de nouvelles fonctions dansl’outillage, etc. » insiste SébastienCannard (dernier associé arrivéau capital par la cession de sasociété, Sobremo). Au total ce sont11 techniciens disposant demoyens informatiques évolués,suite CFAO TopSolid-TopMold etlogiciel de rhéologie Cadmould,qui assurent une conception trèsen amont des projets, réduisantd’autant les coûts et délais de pro-duction.

Lancé comme bien d’autresdans la numérisation des données,Novatra s’est dotée d’un logiciel

de gestion deproduction opti-misé, qui permetà chaque inter-venant dans lachaîne de pro-duction de dis-poser en tempsréel d’informa-tions pertinentessur l’avancementdes projets, leplan de chargepar activité, celui

du centre d’essais, ainsi que surl’état des approvisionnements enaciers et composants divers.

Le centre technique doté de 4presses d’essais couvre l’ensembledes besoins tant sur les mises auxpoints et qualification des outils (ycompris la bi-injection) que sur lesdéveloppements. Ce parc com-prend une KraussMaffei 80 t PXhybride, une KraussMaffei 160 tbi-injection équipée d’une secon-de unité d’injection verticale etd’une base tournante, uneKraussMaffei 350 t bi-injectiondotée d’une unité d’injection super-posée, d’une base tournante etd’un robot Sepro, et enfin d’une300 t Netstal, cadence rapide. Lecentre dispose également de plu-sieurs stalles pour recevoir despresses clientdans le cadre deprestation globa-le de mise aupoint et indus-trialisation, pres-se + moule +automatisme.

Un laboratoi-re intégrant l’en-semble des équi-p e m e n t s ,(torquemètre,dynamomètrei n f o r ma t i s é ,cloche à vide,binoculaire, microscope, camérathermique automate Kistler, etc.)est mis à disposition des clients

afin d’effectuer les premiers testset contrôles et déterminer une pre-mière phase de mise au point aupremier essais ou le cas échéantune validation.

Les journées techniquesoffraient un programme consé-quent comprenant quatre applica-tions installées sur les quatrepresses, des ateliers thématiquesproposés par les partenaires pré-sents, une visite des locaux large-ment rénovés de l’entreprise, etdes exemples de systèmes d’au-tomates à entraînement électriquelivrés par Novatra.

Les 4 presses du centre d’es-sais étaient mises à contributionpour des démonstrations typiques

des savoir-faire de Novatra en par-tenariat avec l’équipeKraussMaffei/Netstal dirigée parJacques Socquet, et des repré-sentants de Sepro (robots) etKistler (instrumentation desmoules et système de contrôle deprocess CoMoNeo). Deuxdémonstrations étaient basées surla mise en œuvre de polymèresEastman, le copolyester AN014,très apprécié en cosmétique, et letout nouveau biopolymère cellu-losique Trēva.

La KM 80 t était dotée d’unmoule 12 empreintes pour cou-pelles doseuses pharmaceutiques

en PP. La démonstration mettaiten exergue la fonction APC(Adaptative Process Control) inté-

grée dans la commande de pres-se MC6. Assimilée au stabilisa-teur de vitesse équipant certainsvéhicules automobiles, cette der-nière permet de linéariser le fonc-tionnement de la machine encontrant les effets négatifs de cer-tains facteurs externes, variationsde température et humiditéambiantes, fluctuations des pro-priétés des lots de matières,modifications dans le fonction-nement du bloc chaud alimentantle moule, voire erreur humaine.

Les deuxautres machinesKM étaient pour leur partdédiées auxapplications cos-métiques. La160 t produisaitun cof fret demaquillage enTrēva. La basetournante ài n d e x a t i o nnumérique per-

mettait d’injecter successivementles deux parties de la pièce,assemblées dans le moule. La350 t moulait des flacons gloss bi-injectés en copolyester Tritandans un moule 16+16 empreintes.Enfin, la presse Netstal injectaitdes capsules-service dans unmoule 16 empreintes équipé d’unsystème de fermeture automa-tique de casquette à noyau élec-trique conçu par Novatra.

Les portes ouvertes Novatra

Bourgogne – Franche Comté Ce mouliste reconnu par les donneurs d’ordres de la cosmétique et de l’emballage a reçu plus de 150 visiteurs durant deux jours lors de journées techniques.

L’usine Novatra de Varennes-Saint-Sauveur.

Les presses KM CX. Au premier plan, la 160 t dotéed’unité d’injection additionnelle verticale, type Bolton.

Novatra réalise également des moules pour l’injection de capsules-service.

Quelque applications types des savoir-faire du moulistebourguignon-rhônalpin.

LE TRÉVA, BIOSOURCÉ INNOVANT

Eastman profitait de ces journées techniques pour présenter untout nouveau matériau, le Trēva. Fabriqué à partir d’une cellu-lose de bois issue de forêts nord-américaines éco-gérées, cepolymère biosourcé à plus de 42% constitue une alternative àl’ABS, avec des propriétés mécaniques, chimiques et esthé-tiques proches, voire supérieures (en termes de résistance auchoc notamment). Pour les applications cosmétiques qui constituent sa cible prio-ritaire, le Trēva offre une résistance chimique tout à fait adap-tée, garantissant l’absence de fissuration, cassures ou décolo-ration dans toute sa durée d’usage. Sa fluidité à l’état fondu estsynonyme de mise en œuvre aisé, y compris en production depièces à paroi mince. Comme tout cellulosique, il se révèle faci-le à colorer, atteignant une profondeur de couleur et une brillan-ce exceptionnelle. Eastman présentait lors de ces journées undes premiers développements industriels de ce matériau, unpoudrier éco-conçu en partenariat avec le groupe Yves Rocher.Ce boîtier compact tout plastique est produit en une seule étape,les broches de charnières métalliques ont été remplacées pardes goupilles polymères et le couvercle est lui-même injecté enTrēva sans refonte et sans déformation de l’axe. Eco-conçu, ceboîtier mono-matière est facilement recyclable.

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13JUIN - JUILLET 2019

EMPREINTES

SERVICE LECTEUR n° 11

Disposant déjà avec son appli-cation intégrée OptiPath d’uneforte capacité d’optimisation desparcours d’outils d’usinage,CGTech a renforcé son offre enintégrant à son logiciel de FAOVericut des technologies de modé-lisation physiques et mathéma-tiques co-développées depuis plusde dix ans avec un motoriste aéro-nautique de renom.

C’est notamment pour lesbesoins de ce dernier que l’éditeurcalifornien a participé au déve-loppement d’un logiciel de modé-lisation permettant d’optimiser les

vitesses d’usinage de pièces com-plexes par commande numériquejusqu’à 5 axes. Via un accord de

licence, CGTech a intégré les prin-cipales fonctionnalités de ce logi-ciel dans son module FORCE quirepousse encore les possibilitésd’optimisation des parcours d’ou-tils proposées par le moduleOptiPath largement diffusé et uti-lisé par de nombreuses industriesà ce jour.

Inventeur de la simulation d’usi-nage, CGTech a introduit des stra-tégies d’optimisation des conditionsde coupe assez rapidement aprèsle lancement de son logiciel de FAOVericut. Jusqu’à la fin des années80, l’optimisation manuelle était de

rigueur. Puis le module logicielOptiPath, lancé en 1991, a apportéau fraisage son premier procédéd’optimisation, basé sur des tablesde profondeur et de largeur d’avan-ce des outils coupants. En 1997,Vericut a apporté encore plus depertinence en permettant de tra-vailler sur les épaisseurs et débitsde copeaux constants. Mais aussien analysant la vitesse de coupeconstante et les passages d’outilsdans le vide inutiles et sources depertes de temps importantes.

Avec la nouvelle simulationFORCE qui constitue un jumeaunumérique de la machine-outil quisera utilisée pour l’usinage, Vericutpropose d’utiliser le couple outil-matière (sa base de donnéesintègre les principaux matériauxutilisés industriellement, alu, tita-ne, aciers…) pour analyser les par-cours d’outils et définir desvitesses d’avance et d’approcheoptimisées. FORCE est adapté aufraisage, perçage et au tournage.Plus d’une centaine de matièresont été qualifiées à ce jour.

La grandeparticularité dece module est depréserver lesoutils qui sontaujourd’hui unposte dedépenses impor-tant pour les îlotsd’usinage. Lemodule FORCEpermet d’utiliserles outils à leur

juste valeur. Ils durent plus long-temps et Vericut évite égalementles casses qui peuvent-être lourdesde conséquences. Cette optimisa-tion intervient directement sur lecoût de fonctionnement avec uneréduction significative des tempsd’usinage, de meilleurs états desurface ainsi que l’allongement dela durée de vie des outils.

FORCE n’exige aucune connais-sance particulière de l’utilisateur,l’optimisation étant uniquementbasée sur les valeurs déterminées.De plus, il n’est pas nécessaire d’ef-fectuer de longs tests logiciels.Aucune reprogrammation de lapièce n’est nécessaire. Ni la gammeni les outils de coupe ne sont chan-gés. Cette fonctionnalité est aussiadaptée à l’optimisation des pro-grammations manuelles, offrant lapossibilité de mettre au point faci-lement et sereinement les processusde fabrication.

Depuis sa création en 1988,CGTech accompagne les usineursdans leurs principaux enjeux :sécurité et productivité des pro-cessus de fabrication. Le jumeaunumérique est désormais pousséà l’extrême avec FORCE en carac-térisant énergétiquement la matiè-re ainsi que le comportement desoutils de coupe. Il en résulte unetotale anticipation des problèmesd’atelier et une réelle optimisationdes fabrications. La continuiténumérique est assurée au traversde nombreuses interfaces CFAO.

L’analyse et l’optimisation des parcours d’outilsà la portée de tous

FAO Grâce à la création d’un jumeau numérique virtuel des machines-outils, CGTech permet d’anticiper d’éventuelsproblèmes d’usinage et d’accroître la productivité des processus de fabrication.

Variation de l'épaisseur copeau. En bleu avant, en rouge après optimisation.

Vericut permet de créer des jumeaux numériques des machines d’usinage. SERVICE LECTEUR n° 111

Le constructeur ita-lien de systèmes àcanaux chauds HRSflowa ajouté à son armoire decommande d’injectionséquentielle Flexflow denouvelles fonctionnalitéslogicielles dignes d’inté-rêt. Pour obtenir plusrapidement des piècesd’encore meilleure qua-lité, cette mise à jour per-met en effet aux utilisa-teurs d’utiliserdirectement des donnéesdes simulations de rem-plissage ef fectuées parHRSflow en paramètres de pré-réglage automatiquement géné-rés dans l'unité de commande dusystème canaux chauds ainsi quedans celle de la presse à injecter.L’utilisation directe de cesréglages optimisés minimise lestemps de démarrage d’une pro-duction avec un réel avantage en

termes de coût, temps et qualitéde pièces moulées.

La nouvelle application a étédéveloppée pour permettre letéléchargement direct des don-nées issues de la rhéologie versla commande via une simple cléUSB. Toutes les données d’obtu-ration séquentielle des buses

durant l'injection sontmises à disposition del’opérateur pour qu’ilpuisse ef fectuer lesréglages nécessaires. Lelogiciel détecte automa-tiquement chaque buse,les types et paramètresdes systèmes d’obtura-tion qui l’équipent, lesprofils d’obturation etd’ouverture des seuils. Ilest même capable dedétecter d’éventuels pro-blèmes et erreurs poten-tielles lors de la procé-dure d'importation. Cette

nouvelle version peut être miseen œuvre dans toutes les unitésde contrôle Flexflow existantesutilisant actuellement la derniè-re version logicielle publiée en2017. La mise à jour rapide s’ef-fectue facilement.

Nouvelles fonctionnalités Flexflow

Canaux chauds

SERVICE LECTEUR n° 112

La commande centralisée d’injection séquentielleFLEXflow peut gérer jusqu’à 6 capteurs de pression. En 9 configurations disponibles, pour contrôler de 4 à 24 vérins d’obturation.

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EMPREINTES

SERVICE LECTEUR n° 12

Implantée depuis 2010 à Mâcon,dans les locaux de la société SescoiInternational, rachetée par l’éditeuranglais Vero Software en 2013, lui-même intégré au groupe Hexagonen juin 2014, l’activité de la divisionProduction Software d’HexagonFrance a emménagé début mai dansde nouveaux locaux à quelques kilo-mètres, à Charnay-Lès-Mâcon.

Essentiellement dédié au déve-loppement et à l’assistance tech-nique et la hot-line des logicielsWorkNC et Workplan, le nouveausiège disposant de 1 250 m² delocaux a été inauguré le 23 mai enprésence de quelque 120 clientset partenaires et de dirigeants dela maison-mère, le groupe suédoisHexagon.

Ce dernier est un conglomé-rat de taille mondiale qui a réaliséun c.a. consolidé de 3,7 milliardsd’euros en 2018 (avec une margeopérationnelle de 25 %, et unecroissance organique de 8 %), avec20 000 employés dans 50 pays.Certaines des sociétés et activitésayant permis la constitution de cegroupe remontent au 19e siècle,1819 pour la société suisse Kern,ou 1833 pour l’américaine Brown& Sharpe, par exemple.

Hexagon s’appuie sur 8 divi-sions opérationnelles opérant dansdes domaines très divers, agricul-

ture, géospatial, systèmes de loca-lisation, mines, ingénierie indus-trielle, sécurité, mesures optiques,systèmes de détection, etc. L’activitélogicielle Production Software (800personnes dans le monde servantplus de 50 000 clients) est intégréeà la division ManufacturingIntelligence qui est notamment lea-der mondial des systèmes de métro-logie industrielle. Lors de cette inau-guration, les visiteurs étaient invitésà découvrir les capacités de gestionde l’ensemble de la chaîne numé-rique apportées par cette division.

Cette présentation a été faite autravers d’un process de productioncomplet incluant rétro conception,préparation d'usinage, simulation/

optimisation,mon i t o r i ng ,contrôle de pro-duction et qua-lité, réalité vir-tuelle, etc, aveccollecte, analy-se et utilisationactive de don-nées de mesurenumér isées .Grâce à sonoffre qui incluedes instru-ments de mesu-re et de numé-risation 2D et

3D, des logiciels de simulation,conception et fabrication assistée,des équipements et logiciels demétrologie, le groupe propose dessolutions intégrées complètes aptesà résoudre les problématiques dedéveloppement de pièces, outillageset systèmes de contrôle qualité dela plupart des secteurs industrielsen route vers l’Industrie 4.0.

Au sein d’une offre compre-nant des centaines de logiciels spé-cifiques, Hexagon propose uneoffre étendue de logiciels d’aideà la conception et à la fabricationdestinées aux industries de l’ou-tillage, du génie mécanique, de la tôlerie, ainsi qu’aux indus-tries de l’acier, de la pierre et du

bois. Elle asso-cie les dévelop-pements issusde l’éditeuranglais de logiciels de CFAO VeroSoftware racheté en 2014 (aprèsavoir lui-même pris le contrôle deSescoi International en 2013), del’américain Spring Technologies(simulation CNC, vérification ducode G et optimisation des pro-cess) et de FASys (gestion de res-sources et d’outils).

Les présentations et démons-tration ont bien entendu mis par-

ticulièrement en avant les logi-ciels WorkNC, référence mon-diale dans le domaine de la FAO2 à 5 axes et WorkPlan, solutionERP, MES et GPAO dédiée à l’industrie de l’usinage, les deuxlogiciels dont s’occupe principa-lement ce site de Charnay-Lès-Mâcon.

WorkNC et WorkPlan au large dans leurs nouveaux locaux

CFAO et métrologie La division Logiciels de Production d’Hexagon France a emménagé dans de nouveaux locaux à Charnay-Lès-Mâcon.

La découpe du ruban : (de gauche à droite) Steve Sivitter,PDG Monde d’Hexagon Production Software, NorbertHanke, PDG d’Hexagon Manufacturing Intelligence,Simon Lee (ex d.g. de Secoi et Vero Software) et Antoniomarisse, PDG d’Hexagon Production Software France.

Environ 70 personnes, administratifs, commerciaux,techniciens et développeurs travaillent dans le nouveaubâtiment.

Cool Tech for Hot Runners

L’engagement dans tous les détailsL‘engagement personnel constitue la base de notre culture d’entreprise. Nous n’affi rmons pas sans preuves : témoin, le développement de nos buses à canaux chauds BlueFlow®. Ces buses fi nes à faible diamètre permettent d’injecter les pièces en plastique thermo-sensibles avec une qualité et une liberté de conception accrue – tout au bénéfi ce de nos clients. S’engager, c’est ça !

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SERVICE LECTEUR n° 115

Comme cela était prévu dansle plan de développement définipar Guillaume Rabourdin dans lecadre de sa reprise du groupe,Rabourdin a ajouté depuis le 1erjuin des fonctionnalités d’e-com-merce à son site Internet.

En se rendant à l’adressewww.eshop.rabourdin.fr, clientset prospects peuvent ainsi passer

commande rapidement et sim-plement en ligne d’éléments stan-dard qui seront ensuite livrés dansles meilleurs délais. Cette fonc-tionnalité élimine toute problé-matique de montant minimum defacturation pour pouvoir passerune commande. Les clients exis-tants doivent seulement deman-der leurs identifiants de

connexion à leur interlocuteurhabituel qui les accompagnera sinécessaire dans leurs premièrescommandes. Les sociétés qui nesont pas encore clientes peuventégalement passer commande sanscompte, via un simple paiementpar carte bancaire.

Rabourdin lance sa e-boutique

Eléments standard

Le fournisseur allemand d’élé-ments standards et de systèmes àcanaux chauds Hasco a fêté en juinles quarante années d’activité desa filiale française lors d’une sym-pathique soirée dans le Vieux-Lyon en présence d’une centainede clients et partenaires. Le grou-pe compte près de 40 filiales actuel-lement, mais cette implantationcommerciale en France en 1979 àVillepinte en Seine-Saint-Denis futl’une des premières. A l’époque oùles communications n’étaient pasaussi rapides et faciles, et où l’usa-

ge des éléments standards n’étaitpas encore aussi évident en plas-turgie, la direction allemande futl’une des premières à comprendreque ses produits impliquaient de serapprocher des clients pour four-nir une assistance locale compé-tente par le biais de conseils per-sonnalisés, de services et surtout,de délais de livraison courts.

Le bureau parisien a connu unexcellent développement dans lesannées 80, jusqu’à ce qu’un démé-nagement en banlieue lyonnaisesoit décidé en 1991 afin de dispo-

ser d’une position plus centrale enFrance, et de répondre aux besoinsd’une région Rhône-Alpes alors enpleine croissance. Dirigée parChristian Willem depuis une quin-zaine d’années, Hasco France conti-nue de se développer en s’appuyantsur l’organisation industrielle etlogistique exemplaire mise enplace par le groupe allemand : 90%des composants standard sontlivrés en France dans les 24 heuressuivant leur commande.

Hasco France fête ses 40 ans

Eléments standard

SERVICE LECTEUR n° 114

SERVICE LECTEUR n° 113

Page 15: Plastiques Flash n° 81 · 2019. 7. 30. · 2 JUIN - JUILLET 2019 PROFESSION SERVICE LECTEUR n° 1 Premier pan de la plasturgie placé dans le collimateur des éco - logistes, la

15JUIN - JUILLET 2019

EMPREINTES

SERVICE LECTEUR n° 13 SERVICE LECTEUR n° 14

SERVICE LECTEUR n° 116

SERVICE LECTEUR n° 117

Très utilisés dans les appli-cations médicales et pharmaceu-tiques, les silicones liquidesbicomposants injectables (LSR)progressent aussi dans d’autressecteurs indsutriels, comme l’au-tomobile et l‘électroménager.Disposant d’une compétencereconnue dans ce domaine, lasociété allemande GüntherHeisskanaltechnik a complété sonoffre en composants de sytsèmesà canaux froids.

Les premières applicationsdes LSR datent des années, avecle moulage de tétines de biberonset suces pour bébés.L’ingéniosoté des chimistes a per-

mis d’étendre rapidement lespectre d’applications tant les LSRont d’atouts, mise en œuvre surles mêmes presses que les ther-moplastiques, facilité d’automati-sation du process, résistance àlong terme à la température dansune large plage, de -50 ° C à 180° C, en conservant les propriétésmécaniques de l‘élastomère pra-tiquement inchangées sur toute laplage de température. À cela s’jou-tent des propriétés électriquespresque constantes sur toute laplage de température, une excel-lente résistance au vieillissementet aux intempéries ainsi qu‘unestabilité à l'ozone et aux UV. Lesecteur alimentaire et le médicalapprécient la sécurité physiolo-gique de certains grades ainsi quela possibilité de stérilisation parchaleur ou rayons gamma, pourun matériau qui n’a ni goût niodeur. Des formulations spécialesajoutent d’autres propriétésoptionnelles, autolubrification,inflammabilité réduite, transpa-rence ou dureté Shore A accrues.

À ‚image des thermoplas-tiques qui sont désormais géné-ralement injectés par l’interné-diaire de systèmes à canauxchauds, les silicones peuventbénéficier de systèmes dédiés,basés sur des canaux froids. Ceprincipe a les mêmes avantages,

une meilleure précision d’injec-tion,des temps de cycles plusrapides du fait d’une absence depréréticulation et surtout une éco-nomie de matière appréciable(avant d’entrer dans le moule, ellereste fluide dans le canal d’ali-mentation sans réticuler), comp-te tenu du coût assez élevé desLSR. Le faible cisaillement subipar la matière améliore en outrela qualité des pièces moulées.Comme les thermoplastiques, lesLSR peuvent être injectés direc-tement, ou indirectement avecune petite carotte résiduelle.

Les systèmes à canaux froidsà obturation Günther sont conçuspour garantir une excellente sépa-

ration thermique entre les buseset le moule chauffé pour évitertout risque de réticulation préco-ce. Toutes les têtes de buses sontéquipées d'un disque isolant quiassure une séparation thermiqueparfaite. La plaque porte-emprein-te chauffée est également équi-pée d'une plaque isolante pourminimiser le rayonnement ther-mique. Le contact métallique duguide-aiguille avec l'insertd‘empreinte est conçu pour mini-miser l’échange de calories versla buse. L’axe de la buse est dotéd’une bague d’étanchéité pour évi-ter les fuites de matière.

Les buses peuvent être mon-tées individuellement ou regrou-pées dans bloc pour réduire lesentraxes entre points d‘injection.Grâce au réglage de la course del'aiguille d‘obturation, les diffé-rences de remplissage entreempreintes peuvent être facile-ment compensées. Le systèmeest conçu pour pouvoir être faci-lement démonté et ouvert pourle nettoyage. De même, si néces-saire, il est possible de rempla-cer rapidement et facilement lespièces d'usure telles que le corpsde buse, le guide d'aiguille, lesaiguilles et les joints.

La gamme de systèmes decanaux froids Günther comprendplusieurs types de buses, obturées

ou non, ainsi qu’un nouveau sys-tème de vérin électrique à moteurpas à pas SMA 10 conçu les appli-cations complexes pour lesquellesjusqu'à quatre positions d'aiguilled’obturation différentes par cyclepeuvent être progrannées. Le cof-fret de commande DPE peutcontrôler jusqu'à 16 moteurs pasà pas avec une grande précision,ce qui autorise la programmationindividuelle de chaque obturateur.L’offre LSR comprend aussi lemécanisme coulissant ANES etl’entraînement pneumatique multi-aiguilles de type ANEH.

Günther renforce son offre en canaux froids

LSR Pour répondre à la diversification des applications d’injection de siliconesliquides, ce fabricant a complété sa gamme de systèmes d’injection dédiés.

Günther propose aussi commepour ses sytsèmes canaux chaudsdes demi-moules complets prêts à monter.

Les buses peuvent être utiliséesindividuellement ou regroupéesdans un ensemble offrant de faiblesentraxes d’injection.

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Le cycle d’investissement lancépar le constructeur américain desystème canaux chauds Incoe vientde s’achever par l’inauguration (enprésence de plus de 500 invités) deson nouveau siège social mondial àAuburn Hills dans le Michigan, unsite de près de 13 000 m², dont 8000 m² d’ateliers d’usinage etassemblage, qui a nécessité plusde 20 millions de millions de dol-lars d’investissement. Rassemblantdes services administratifs et acti-

vités de production autrefois répar-ties sur 3 sites, ce bâtiment est ledernier d'une série de mises enconstruction qui ont permis de dou-bler la taille de l’usine de Shanghaien 2013, l’établissement en 2014d’un nouveau siège européen àRodermark, en Allemagne, et lacréation en 2018, d’un centre tech-nique à Querétaro au Mexique. Cenouveau siège américain disposeégalement d’un laboratoire d’essaiset développement de 220 m² équi-

pé de 3 presses KarussMaffei dedernière génération.

Créé en 1958 par Alex Seres,détenteur des premiers brevets desystèmes d’injection à canauxchauds, Incoe est actuellement diri-gé par son fils Eric, à qui la socié-té doit son développement inter-national. Réalisant un c.a. consolidéproche de 130 millions de dollars,à 70 % issu d’applications automo-biles, le groupe qui emploie plusde 800 personnes dispose de sites

de production en Allemagne, Chine,Brésil et à Singapour, et de centresd’assistance technique en Chine,au Mexique et à Hong Kong.

Incoe mène à bien son plan quinquennal

Canaux chauds

Le nouveau bâtiment a été conçupour optimiser les flux defabrication.

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16 JUIN - JUILLET 2019

MATIÈRES

Fournier Polymers se posi-tionne non seulement commeun distributeur de polymèresde commodités, mais aussi despécialités techniques, à l’ima-ge de ce qu’il pratique déjà enFrance, au Benelux et enAfrique du Nord. Associé enFrance depuis de nombreusesannées à ExxonMobilChemicals et au producteur-compoundeur italien RadiciHigh Performance Polymers,il est passé maître aussi biendans la commercialisation desplastiques les plus courants quedans celle des polymères dehaute spécialité. Par l’intermé-diaire du réseau FournierPolymers, il entend bien dupli-quer l’organisation qui a fait sonsuccès en France : équipescommerciales et techniquespolyvalentes, à la fois spécia-listes de l’emballage, compé-tents en injection, extrusion etsoufflage de corps creux,capables d’assurer un supporttechnique et marketing consé-quent. Outre le pétrochimisteaméricain, plusieurs commet-tants actuels et d’autres poten-tiels se sont déclarés intéres-sés par cette nouvelle offre dugroupe lyonnais.

Fondé en 1921, le groupeest actuellement géré par undirigeant de la 4e génération.Initiateur du projet FournierPolymers et président duconseil d’administration deFournier SA, StéphaneFournier a bien voulu répondreà nos questions.

Plastiques Flash Journal -Pouvez-vous nous détaillerles différentes composantesdu groupe Fournier ? Stéphane Fournier - Le grou-pe Fournier a 3 activités princi-pales. La plus ancienne, démar-rée dans les années 50 enRhône-Alpes et Région PACA,repose sur la distribution de pro-duits et matériels de nettoyagepour les collectivités, les indus-tries, les entreprises de pro-preté, l’hôtellerie et la restau-ration. Elle apporte un peu plusde 20 % de notre chiffre d’affai-re. Créée dans les années 80, ladistribution de matériaux com-posites gérée par CharlesFournier réalise 5 % de nosventes, et connaît un dévelop-pement régulier, compte tenuqu’ils sont sources d’allégementdans de multiples industries,aux premiers rangs desquellesl’automobile et l’aéronautique.

Initiée dans les années 70,la commercialisation des ther-moplastiques par notre grou-pe qui réalise les ¾ de notrec.a. est devenue un axe privi-légié de notre développement.

Le groupe emploie plus de350 personnes dans une ving-taine de filiales. Il a réalisé en2018 un c.a. consolidé de 250millions d’eurosP.F.J. - Cela inclut-il lesactuelles entités FournierThermoplastiques et RadiciPlastics France ? S. Fournier - Oui, bien évi-demment ainsi que PrimePolymers au Benelux et nosfiliales dans les pays duMaghreb.

P.F.J. - La spécificité du grou-pe Fournier est de réussir àcommercialiser aussi bien desplastiques courants que despolymères techniques, com-pounds spéciaux et mélanges-maîtres sur mesure. Commentvotre organisation arrive-t-elleà concilier ces deux types dedistribution ?S. Fournier - En France, noscollaborateurs sont rompus àl’exercice et assurent avec suc-cès la promotion et la vente del’ensemble des polymères denotre portefeuille. Notre forcerepose dans la proximité quenous avons avec les plastur-gistes qui sont nos clients.Nous entretenons des relationsavec eux depuis les années 70.Notre métier est double : pro-poser d’une part une gammeétendue de polymères enapportant conseils et assistan-ce technique adaptés, des chefsproduits spécialisés par famil-le sont les relais de la stratégiede nos partenaires auprès denos équipes de vente, et d’autrepart disposer d’une organisa-tion logistique réactive et effi-cace, capable de fournir du sacde 25 kg au camion de 25 t. Lenerf de la guerre, c’est d’avoirles volumes et de les livrer entemps. Faute de ports françaisperformants, beaucoup de pro-duits de notre portefeuille sontl’objet d’une logistique com-plexe, rendue possible parnotre réseau de dépôts deproximité. Rien qu’en France,

nous disposons de 13 sites.Fournier Polymers s’appuierasur la mise en place d’unestructure du même type.

Cette expérience va nouspermettre d’apporter dans tousces nouveaux pays le meilleurservice à ExxonMobilChemicals dont l’offre ne serésume pas aux simples com-modités. Des produits commeles compounds PP automobilesExxtral™, les PE métallocènesExceed™, Exceed™ XP,Enable™, et les Vistamaxx™,sont des polymères de spécia-lités qui nécessitent un soutientechnique conséquent de lapart du distributeur.

P.F.J. - Dans la distributiondes polymères, les entreprisesà capitaux familiaux deviennentl’exception. Qu’en pensez-vous ?S. Fournier - À l’évidence, ladistribution des polymères estune activité de plus en pluscapitalistique, qui attire lesfinanciers et en particulier lesfonds d’investissement. Maisfinalement, si l’on regarde lasituation européenne, l’action-nariat familial reste important,que ce soit en Allemagne ou auBenelux. A condition de dis-poser, comme nous, d’une soli-dité financière et d’une certai-

ne taille critique,l ’actionnariatfamilial a beau-coup d’avan-tages. Les pre-miers d’entreeux sont unestratégie à longterme et la sta-bilité des diri-geants, gage decontinuité pournos collabora-teurs, fournis-seurs et clients,hors des erre-

ments de la financiarisation desentreprises et des change-ments de direction qu’elleinduit.

Les diri-geants de nosentreprises nesont pas dans lasituation d’avoiren permanenceau-dessus deleur tête le rem-boursement dela dette occa-sionnée par la

reprise.J’ai reçu de ma famille une

entreprise dont je dois préser-ver l’intégrité, protéger les col-laborateurs qui y travaillent etassurer son développement.Alfred Fournier, le fondateur denotre groupe, en 1921, ayant eu9 enfants, et ceux-ci en ayant eueux-mêmes un bon nombre, lafamille Fournier dispose d’unimportant réservoir de talents.Je suis moi-même associé à troisde mes cousins ayant des rôlesimportants dans le groupe. Noustravaillons tous au bon déve-loppement du bien commun.

Le soutien d’un grand dusecteur comme ExxonMobilChemicals, et d’autres, confir-me le bien fondé de notre stra-tégie et la confiance qu’inspireun groupe comme le nôtre.

P.F.J. - Vous disposez égale-ment d’une offre en polymèresrecyclés et en biopolymères.Comment voyez-vous évoluer lemarché pour ces polymères ?S. Fournier -Nous nous inté-ressons bien entendu de prèsà ces polymères qui représen-teront dans le futur une partcroissante dans la plasturgie.

Les biopolymères et plas-tiques partiellement biosour-cés sont en augmentation, jus-qu’à 10 % sur certaines nichesde marché. Dans ce domaine,notre principal partenaire estla société allemande FKUR quipropose une gamme très com-plète de PE et PP biosourcés,et de polymères biodégra-dables, aptes à être transfor-més par injection, extrusion,complexage, thermoformage,rotomoulage, etc. Mais ces pro-duits exigent un très importanteffort d’information et de for-mation, et surtout de prescrip-tion à bon escient.

Nous sommes présentsdans le domaine des poly-mères recyclés avec notrefiliale Fournier Recycled pourles polyoléfines et RadiciFrance pour les polyamides,afin de répondre aux attentesdu marché Français et duNord Afrique. Nous dévelop-perons dans l’avenir cetteoffre dans le réseau FournierPolymers.

Fournier Polymers crée un réseau européen

Distribution Fort de son expertise dans la distribution des polymères et de l’appui du géantaméricain ExxonMobil Chemicals, ce groupe familial lyonnais a décidéd’étendre son rayonnement à l’international, tout d’abord en Europe de l’Ouest.

Stéphane Fournier estl’initiateur du projet decréation du réseau FournierPolymers.

ExxonMobil est un important fournisseur de résines et compounds automobiles.

Les PE métallocènes Exceed offrentd’intéressantes propriétés de tenue mécanique et de scellabilité pour produire des filmsbarrières et complexes multicouches pouremballages alimentaires. SERVICE LECTEUR n° 118

PolyamidesArkema persiste en l’Asie

Confirmant sa stratégie d’implantation indus-trielle et commerciale à marche forcée en Asie, lechimiste français Arkema a choisi son site de JurongIsland à Singapour pour la construction d’une nou-velle usine de fabrication de monomère d'amino 11et de PA 11 Rilsan, issus d’huile de ricin.

Cette décision fait suite à l’annonce en 2018d’une augmentation de 25 % de capacités de pro-duction de PA 12 Rilsamid dans le prolongementde la construction d’une unité de production sur laplateforme chinoise de Changshu. Nécessitant uninvestissement de plusieurs dizaines de millionsd’euros, cette nouvelle unité devrait être opéra-tionnelle à la mi-2020 et permettra au groupe derépondre à une forte demande en câblerie, auto-mobile, chaussures de sport techniques et élec-tronique grand public. Le taux de croissance deces applications de ces applications devrait dépas-ser 7 % l’an en Asie, dans les années à venir.

Ube majoritaire chez Repol

La filiale européenne du chimiste japonais UbeCorporation est devenue actionnaire majoritairedu compoundeur espagnol Repol, basé à Castellónen Espagne. Cette acquisition s’inscrit dans la stra-tégie d’Ube visant à renforcer ses positions dansle compoundage de PA 6 pour injection et extru-sion et des plastiques techniques en général.

Produisant des compounds P6 et 66, PP etacétal, Repol représentait la cible idéale pour legroupe nippon. Créé en 1975, Repol dispose d’unréseau de distribution actif dans pratiquement tousles pays d’Europe (sauf l’Italie), l’Océanie et leMexique. Ses productions sont utilisées dans lesdomaines de l’automobile, des électrotechniques,du bâtiment, de l’agriculture, des pièces techniques,etc. La société devrait conserver sa raison socia-le et son identité et devrait avec ce nouveau pro-priétaire voir son c.a. encore progresser après les36 % de ces trois dernières années.

Radici consolideLa division polymères haute performance du

groupe italien Radici a annoncé son intention defermer (sans date précise) son usine Radici PlasticsBV à Born aux Pays-Bas et transférer ses activitésvers d’autres sites européens. Cette décision viseà améliorer la compétitivité du groupe face à unralentissement sensible de la demande, notam-ment dans l’automobile, sur le Vieux Continent.

Disposant d’une filière polyamide totalementintégrée, le groupe possède actuellement 4 sitesde production de résines en Europe (deux en Italie,un en Allemagne et un aux Pays-Bas), un en Chine,un au Brésil, un aux États-Unis et un au Mexique.

Evonik investitPour répondre à une demande mondiale crois-

sante, le chimiste allemand Evonik a décidé d’aug-menter sa production de polyamides transparentsTrogamid CX sur le parc industriel de Marl, au nordd’Essen.

L’extension de capacité, actuellement en cours,passe notamment par des opérations de dégou-lottage sur certaines installations et devrait per-mettre de doubler dès le premier trimestre 2020la production de ces PA transparents utilisés dansles sports & loisirs, l’automobile ainsi que dans lasanté et l’optique. Outre sa grande transparence,ce polymère offre une excellente résistance auxhuiles et matières grasses. Le plus récent grade dela gamme est le myCX qui apporte d’excellentespropriétés de mise en œuvre à hautes cadences.

Globalement, Evonik va investir plus de 400millions d’euros pour réorganiser ses activités deproduction de polymères hautes performance. Ceprocessus va impliquer en 2020 l’arrêt de la pro-duction de PPA sur le site allemand de Witten. Lespersonnels concernés par cette production seronttransférés à Marl où une nouvelle ligne de PA 12en cours de construction augmentera la capacitédu groupe de plus de 50 %.

ChimieTrinseo passionné des latex

Le chimiste de spécialité américain Trinseo,issu de la séparation au début des années 2010de certaines activités du groupe Dow Chemical, aindiqué qu’il songeait à revoir le périmètre de sescapacités de production en Allemagne.

D’une part, il va céder certaines de ses activi-tés de production et compoundage de plusieursgrades de PC Calibre installées à Stade et d’autrepart, développer ses activités liées aux latex. Le

Offrant brillance et résistancemécanique (tenue au chocjusqu’à 35 % supérieure), lesPP métallocènes Achieveconcurrencent les ABS etpolyoléfines conventionnellesdans l’automobile,l’électroménager, l’emballagerigide alimentaire.

Page 17: Plastiques Flash n° 81 · 2019. 7. 30. · 2 JUIN - JUILLET 2019 PROFESSION SERVICE LECTEUR n° 1 Premier pan de la plasturgie placé dans le collimateur des éco - logistes, la

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MATIÈRES

Spécialiste mondial de la fabrication de balais et brosses pour balayeuses de voirie et travaux publics, cette entreprise a développé une activité de production de filaments pour imprimantes 3D.

Créée en 1970 à Melle(Deux-Sèvres) par Pierre Alvin,puis reprise par son fils, Jean-Pierre en 1987, et désormaisprésidée par son petit-filsFrédéric, la Société OuestVendée Balais ou SOVB est unacteur majeur sur le créneautrès particulier de la productionsur mesures (chaque véhiculeayant ses propres caractéris-tiques) de balais et brosses des-tinés à équiper des balayeusesde voirie et de travaux publics,et bien d’autres matériels.

Réalisant un c.a. de près de12 millions d’euros, elle fournitplus de 3 000 références debrosses et balais, partout dansle monde y compris dans lespays les plus lointains. Pour cesfabrications, elle est équipéed’une part de lignes d’extrusionde monofilaments en PE, PP,PET et PA, cinq au total ayantune capacité de l’ordre de 8 000t/an, et d’autre part de 3presses à injec-ter Engel et 4Presma utiliséespour mouler lesdifférents sup-ports, cou-ronnes ou ron-delles (pourbalais latérauxou centraux,pour balayagesilencieux la

nuit, pour désherbage, balaisaéroport, rondelles neige, etc.)sur lesquels les filaments cou-pés à longueur sont agrafés pardes machines c.n. spécialementconçues.

Compte tenu des fortescontraintes (abrasion, torsion,variations de température) aux-quelles sont exposés les fila-ments, SOVB a mis au point dif-férents matériaux selon le cahierdes charges de l’utilisation envi-sagée, tous respectant desnormes de qualité et de sécuri-

té drastiques. Pour ce faire, lasociété bénéficie d’une grandeexpertise dans la formulationdes polymères et dispose d’uneligne de compoundage pour pro-duire ses propres recettes.

C’est de cette expériencequ’est née, il y a déjà près de 5ans, l’activité SOVB 3D quicommercialise une gamme demonofilaments pour impri-mantes 3D. Comprenant desfilaments en ABS et PLA (dis-ponibles en 23 coloris stan-dards), mais aussi depuis plusrécemment en PA 11 Rilsan,PC, ABS-PC ainsi qu’en grades

ignifugés. Ils sont tous dispo-nibles dans deux diamètres :2,85 et 1,75 mm, les plus usi-tés en impression 3D.

Pour se distinguer sur unmarché de plus en plus battu,où même Amazon est désor-mais présent, SOVB 3D metl’accent sur sa production 100% française (avec un calibrageultra-précis des filaments extru-dés), le soin apporté au condi-tionnement et à l’emballage desbobines (les filaments sont desproduits fragiles), l’existenced’un service SAV compétent,qualité des produits et des tarifstrès compétitifs. La société four-

nit égalementdes produitssous marqueneutre pour cer-tains grossisteset distributeurs.

Très impli-quée dans lasphère de l’im-pression 3D,

SOVB 3D soutient par exempleles bénévoles de l’associationloi 1901 E-Nable en fournissantgratuitement des filamentspour imprimer des appa-reillages pour personnes ampu-tées ou handicapées, action-nables par le coude, le poignetou les doigts.

SOVB : des filaments 3D, haute qualité

Impression 3D

Sumika acquiert le groupe turc Emas

Compounds

SOVB est équipée de 3 presses à injecter Engel.

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producteur ne souhaiterait pas pour autant céderl’ensemble de sa filière PC, mais plutôt se concen-trer sur les formulations les plus rentables, desti-nées à l'automobile, au médical et les biens deconsommation grand public.

Concernant les latex, le groupe a signé unaccord définitif portant sur l’acquisition pour unequarantaine de millions d’euros de capacités deproduction appartenant encore à Dow Chemical,notamment deux lignes installées à Rheinmunster,près d’Haguenau, qui produisent des liants latexdestinés aux secteurs des adhésifs et de laconstruction.

Recyclage Ineos recycle ses PS

Le producteur Ineos Styrolution vient d’an-noncer avoir procédé avec succès à la productionde PS vierge à partir de monomères issus dedéchets styréniques dépolymérisés.

Cette avancée technologique importante devraitpermettre de répondre en partie au problème de laprésence de ce polymère dans la filière du recycla-ge dans le cadre de l’extension des consignes de tri.

Recyclé mécaniquement, ce polymère n’a pasbeaucoup d’applications potentielles. Alors que leprocédé testé par Ineos permet de réobtenir unpolymère de même qualité que le vierge conven-tionnel. Selon le porte-parole du petrochimiste,« les déchets de PS sont relativement faciles àdécomposer en blocs monomères, si bien que cematériau pourra bénéficier d’une filière de recy-clage chimique très efficace. »

Reste à optimiser encore certains aspects duprocessus de dépolymérisation, notamment la puri-fication de certains composants chimiques. Legroupe s’est déclaré très optimiste sur sa capaci-té à développer industriellement le procédé et àmettre en place les capacités nécessaire au recy-clage de ce polymère.

TPEMCPP investit en Inde

Le groupe chimique japonais MitsubishiChemical (MCPP) a annoncé la mise en construc-tion d’une unité de production d'élastomères ther-moplastiques sur le site de Silvassa, dans l'est del'Inde, récemment acquis.

Opérationnelle début 2020, elle produira descompounds TPE destinés à l’automobile, parallè-lement aux compounds PVC pour câblerie, appli-cations médicales et automobiles qui constituaientjusqu’alors l’essentiel de son activité. Cet inves-tissement permettra au groupe de produire lui-même les compounds TPE dont il sous-traitait jus-qu’alors la fabrication.

RecyclageMOL acquiert Aurora

Le groupe énergétique hongrois MOL a faitl’acquisition d’Aurora Kunststoffe GmbH, un recy-cleur allemand spécialisé dans le retraitement dedéchets industriels de plastiques techniques et dePP pour l’automobile.

Certifié ISO 9001, 14001 et 50001, Aurora,basé à Neuenstein, au nord de Stuttgart, a mis enplace un réseau efficace de récupération dedéchets industriels et de produits non contaminésqui peuvent facilement être recyclés en compoundstechniques de haute qualité. Selon MOL, Auroraqui restera une société indépendante, permettra augroupe hongrois de proposer des compoundsindustriels PA, PP et autres polymères techniquesutilisés dans des applications automobiles, paral-lèlement à son portefeuille de polyoléfines.

MOL poursuit actuellement un plan de déve-loppement stratégique à échéance 2030 quinécessitera au moins 4,5 milliards d’euros d’in-vestissement.

Carbios avanceComme son concurrent canadien Loop

Industries, la société française Carbios avancedans le domaine du recyclage chimique des poly-mères. Il s’est lui-aussi assuré la collaboration degrandes marques de boissons, notamment NestléWaters, PepsiCo et Suntory Beverage & FoodEurope en Grande-Bretagne, venus rejoindre leconsortium créé avec L’Oréal visant à commercia-liser dans les quatre ans à venir une technologieenzymatique de recyclage des plastiques, princi-palement les PET et les fibres de polyester.

Ce procédé permet, selon son promoteur, deproduire du PET recyclé doté de propriétés équi-valentes à celles du PET vierge à partir d’un maté-riau issu à 100 % de déchets de polymères recy-clés. La technologie Carbios parvient à recomposerles composants primaires de tous types de PETcompacts ou présentés sous forme de fibres, qu’ilssoient transparents, colorés, opaques ou multi-couches, en utilisant peu d’énergie, sans pressionni solvants. La firme auvergnate a récemment

Vue de l’atelier d’extrusion.

Les filaments PLA sont disponibles en 23 colorisdifférents.

Spécialiste des compoundsPP renforcés fibres de verre

courtes, Sumika PolymerCompounds Europe vient de

prendre le contrôle du groupeEmaş, l’un des plus importantscompoundeurs turcs. Fondé en1978 par la famille Alkan, il pos-sède 3 sites de production decompounds PP: les sociétésAlmen à Gemlik, Akce Plastikprès d’Izmir, et Emaş à Bursa.Ce groupe emploie environ 130personnes.

Cette acquisition va per-mettre à Sumika Polymer des’implanter commercialementdans une zone Turquie-MerNoire en fort développementéconomique, où sont installésde nombreux sites de produc-tion automobile et électromé-nager qui constituent une ciblede développement privilégiépour les compounds PP renfor-cés commercialisés sous lamarque Thermofil. Emas pro-duisant lui-même des formula-tions PP chargées minéraux etrecyclées, les sites turcs n’au-ront aucune difficulté à inscrireleurs fabrications au sein decelles de leur nouvelle maison-mère. Sumika Polymer a annon-cé son intention d’investir dansleur appareil de production afinqu’ils puissent aussi proposer

l’ensemble de la gamme de PPfibres de verre courte Thermofildans cette région.

Ludovic Seynave, le prési-dent du groupe a commentétrès positivement ce rachat :« c’est une très belle évolutionpour Sumika PolymerCompounds Europe qui portesa capacité de production à140 000 tonnes par an. De plus,cette acquisition s’inscrit dansla logique de notre groupe às’étendre mondialement en por-tant à 14 le nombre de ses sitesde compoundage dans lemonde. Nous pouvons ainsigarantir à nos clients un servi-ce et des produits reproduc-tibles partout dans le monde. »

Fondé en novembre 2007par trois actionnaires, SumitomoChemical Group (55.1 % desparts sociales), ItochuCorporation (19.9 %) and ToyoInk (25 %), Sumika PolymerCompounds (Europe) disposaitjusqu’alors de sites de produc-tion, en France (à Saint-Martinde Crau, près d’Arles), Grande-Bretagne, et Inde.

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MATIÈRESannoncé avoir utilisé avec succès son procédépour produire de nouvelles bouteilles à partir dePET 100 % recyclé. Partenaire de ce projet, L’Oréalsouhaite utiliser cette technologie pour contribuerpartiellement à ses objectifs de recyclage fixéspour 2025, à savoir, produire 50 % de ses embal-lages plastiques à partir de matériaux recyclés oubiosourcés.

DuPont Teijin dépolymérise

Filiale du groupe d’origine thaïlandaise PETIndorama Ventures, la société DuPont Teijin Films quiproduit les films en BOPET Mylar et Melinex a misau point un procédé de dépolymérisation permet-tant de réintroduire sur ses propres lignes de pro-duction des déchets de PET post-consommation.

Baptisé LuxCR, il dépolymérise des paillettesde PET dans une unité qui les convertit en mono-mère vierge. Ce dernier est ensuite repolymérisé etgranulé afin de pouvoir être réintroduit dans uneligne d’extrusion. Ce process décontamine totale-ment la matière grâce à une combinaison d'unitésde filtration de monomères et polymères et à uneextraction sous vide durant plusieurs heures à destempératures de l’ordre de 300 °C. Les premiersemballages intégrant un contenu recyclé vont pro-chainement être commercialisés incluront le contactalimentaire à haute température. D’autres applica-tions sont envisagées, telles que les emballagespour plats cuisinés allant au four, les étiquettes pourIML, les panneaux solaires et cartes d'identité, etc.

CaoutchoucsHexpol acquiert PreferedCompounding

Le groupe suédois Hexpol a conclu début juilletune nouvelle acquisition, celle du compoundeuraméricain Preferred Compounding. Il a payé pourcela 232 millions de dollars à son propriétaire, lefonds Audax. Basé dans l’Ohio, PreferedCompounding, qui emploie environ 540 salariés sur6 sites de production, dont un au Mexique, étaitconsidéré comme le second acteur des mélangescaoutchoucs aux Etats-Unis, derrière Hexpol. Il aréalisé en 2018 un c.a. de 240 millions de dollars enservant les grands marchés utilisateurs de caout-choucs, industries, automobile, énergie et infra-structures. Sa base de formulations ne comprendpas moins de 7 500 produits différents, issus à 70% de développements conjoints avec des clients àpartir d’élastomères de haute performance.

Cette transaction constitue la 3e opération d’ac-quisition réalisée par Hexpol aux Etats-Unis en moinsd’un an. Le groupe suédois a en effet racheté lesspécialistes des compounds et mélanges caout-choucs Mesgo et Kirkhill Rubber en septembre 2018.

PPAUn nouvel Ultramid

Le chimiste allemand BASF a récemment lancéun nouveau polyphtalamide, le PPA UltramidAdvanced T2000, mélange de PA 6T et PA 66.Présenté en première mondiale au salon Chinaplas,il se distingue par sa rigidité et sa bonne résistan-ce mécanique et diélectrique à températures élevées,ce qui le destine particulièrement aux applicationsélectriques et électroniques, à l’automobile et auxtransports. Son point de fusion élevé, 310°C, et saHDT de 280°C le rendent compatible au brasagesans plomb sans risque de déformation de pièces.

BASF propose des grades ignifugés renforcésfibres de verre 30 à 40 %, classées UL 94 V0, et desrenforcés 30 à 50 % f.v. très résistants au choc, dis-ponibles en coloris neutre, et en noir marquable aulaser.

TPV+25 % de Santoprene

L’un des premiers élastomères thermoplastiquesapparu sur le marché, développé par Monsanto à lafin des années 70, et commercialisé à grande échel-le à partir des 1981, le TPV Santoprene a bénéficiéd’une importante augmentation de capacité sur sonsite de production gallois de Newport. Son produc-teur actuel, ExxonMobil, a en effet fortement inves-ti pour doubler la capacité de ce site, ce qui génè-re au total un accroissement de 25 % de la capacitémondiale rn Santoprene. Le groupe a par ailleurscréé 35 emplois supplémentaires pour exploiter cesnouvelles installations.

Combinant efficacement des propriétés élas-tomériques avec une bonne tenue au vieillissementet aux agressions chimiques, ce PP/EPDM conser-ve, malgré la concurrence des TPE modernes, desparts de marché significatives dans de nombreusesindustries allant de l’automobile au médical, en pas-sant par le bâtiment et les électrotechniques.

En désaccord avec Avantiumsur la mise en oeuvre du calen-drier originellement prévu,BASF s’est désengagé fin 2018de la coentreprise Synvinacréée en 2016 pour faire pas-ser en phase industrielle latechnologie de catalyse YXYpermettant de produire à par-tir du sucre de plantes leFDCA, précurseur du PEF(polyfuranoate d’éthylène).Cette sortie impromptue aobligé la société néerlandaisea refonder sa stratégie dedéveloppement. Récemmentprésentée, elle a prévoit laconstruction d’une usine de5 000 t/an de capacité de pro-duction de FDCA et de PEF… devant démarrer en 2023.Ce qui est loin de l’accord avecBASF qui prévoyait de com-mencer à produire dès cetteannée les premières quantitésindustrielles de ce candidat100 % biosourcé et recyclableau remplacement du PET. Unesociété d’ingénierie a com-

mencé à plancher sur laconception de cette unité, lafirme néerlandaise choisirason lieu d’implantation, enEurope du nord-ouest, dans lecourant de l’année 2020. Rebaptisée AvantiumRenewable Polymers, l’ex-coentreprise désormais déte-nue à 100 % par Avantium vacontinuer le développementtechnique et commercial duPEF en s’appuyant sur sonunité pilote basée à Geleen au

Pays-Bas et sur la mise enplace de partenariats (avecd’éventuelles cessions delicences) avec des produc-teurs de polymères, des extru-deurs de films et des injec-teurs et souffleurs depréformes et des metteurs surle marché. Diverses collabo-rations et essais continuentavec de grands acteurscomme Coca Cola, Danone,Unilever, P&G ou Alpla.Compte tenu des faibles quan-tités qui seront disponibles audémarrage du site, et de l’in-évitable dif férentiel de prixavec le PET, Avantium seconcentrera sur des applica-tions haut de gamme de typesfilms haute barrière et bou-teilles spéciales. Croyant fer-mement en le potentiel de satechnologie YXY, le PDG Tomvan Aken est persuadé qu’unefois lancé, et doté de capaci-tés de production importantes,le PEF pourra un jour deve-nir un concurrent sérieux et

rentable sur les marchés àgros volumes, y compris lesbouteilles de boissonsgazeuses ou non.Globalement impliquée dansle développement de la chimieverte, Avantium dispose detrois technologies, actuelle-ment en phases pilote ou dedémonstration. Outre le pro-cédé de transformation cata-lytique de sucres issus deplantes YXY qui est le plusavancé, elle développe la tech-nologie Dawn de conversionde la biomasse non alimentai-re et de la lignine en sucresindustriels. La société a ouvertpour elle en 2018 une usinepilote à Delfzijl, aux Pays-Bas.Enfin, la 3e technologie bap-tisée Mékong, vise la conver-sion catalytique de sucresindustriels en monoéthylène-glycol biosourcé. Une unitépilote est en cours de créationsur le même site de Delfzijl.

Chimie verte

Avantium revoit ses projets

Composites Polyscope acquiert les SMA de Cray Valley

L’alliance stratégiqueconclue en 2015 entre les fran-çais IFP Energies Nouvelles etAxens, et la société de bio-technologie américaineAnellotech donne des résultatsprometteurs. Le procédé ther-mo-catalytique de conversionde biomasse issue de pinstexans Loblolly en BTX déve-loppé et breveté par cette der-nière permet en effet de pro-duire un mélange de benzène,toluène et xylène, des compo-sés aromatiques chimique-ment identiques à leurs équi-valents pétrosourcés.Développée dans une unitépilote TCat-8 installée à Silsbeeau Texas, cette technologiebaptisée Bio-TCat semble êtrecapable de fournir à prix com-pétitifs des composés 100 % bio-sourcés concurrents des pro-

duits pétroliers conventionnels. Le réacteur Bio-TCat génè-

re un produit liquide contenantplus de 98 % de dérivés chi-miques aromatiques en C6 +directement à partir dematières premières prétraitéespar un procédé breveté parAnellotech. Il parvient à rédui-re significativement la teneuren minéraux (cendres notam-ment) du bois et d’autres bio-masses. Après hydratation etpurification, les produitsliquides finaux peuvent être uti-lisés dans des procédés chi-miques ou des mélanges decarburants.

En partant des donnéesobtenues sur l'unité pilote,Anellotech, et ses partenairesfrançais planifient actuellementla construction d’une premièreunité de taille industrielle. Les

travaux d’ingénierie devraientcommencer cet été. Et une foisle financement obtenu, laconstruction commencera ausecond semestre 2020. Cettepremière usine pourra traiter500 t/j de bois de pins conver-tis en 40 000 t/an de produitscontenant des benzène, toluè-ne, xylène et aromatiques C9 +pouvant entrer dans la com-position de carburants ou ser-vir à produire des plastiquesbiosourcés pour l’emballage etles produits de consommation.Les quelque 30 000 t/an demonoxyde de carbone etd'autres gaz dérivés pourrontêtre utilisés pour produirede l'électricité renouvelableou comme matière premièrechimique.

L’étape suivante consiste-ra à octroyer des licences pour

construire des unités de pro-duction beaucoup plus impor-tantes, offrant des capacitésde 200 à 250 000 t/an de pro-duits aromatiques et 150 000tonnes de CO et autres gaz.

Ce même réacteur Bio-TCat a aussi permis d’extrairedu paraxylène biosourcé degrande pureté, ce qui constitueune étape essentielle d’un pro-jet associant les trois mêmespartenaires au producteur japo-nais de boissons Suntory quivise la production de bouteillesPET 100 % biosourcées. Unautre sous-produit prometteurde ce programme de R&D seraun bio-benzène ouvrant notam-ment sur la production poten-tielle de polyamides, ABS et PCbiosourcés.

Le producteur hollandaisde copolymères de styrène etanhydride maléique (SMA)Polyscope Polymers a finalisél'acquisition de l'activité SMAde Cray Valley, une filiale dugroupe Total.

Créé en 2006, et acteurmajeur des additifs SMA àhaut poids moléculaire(HMW) pour les plastiques

techniques et les compoundsplastiques modifiés par SMArenforce ainsi son offre parles spécialités de Cray Valley,considérée comme un leadermondial des SMA à bas poidsmoléculaires. De plus, lafirme néerlandaise acquiertpar cette transaction troisfiliales internationales deCray Valley basées à Hong

Kong et Canton, ainsi qu’àHouston au Texas.

Polyscope Polymers four-nira désormais tous lesanciens clients de Cray Valley,intégrant les activités et leschaînes d'approvisionnementde toutes les régions géogra-phiques mondiales.

Cray Valley a réalisé en2018 un c.a. proche de 90 mil-

lions d’euros. La société quireste filiale de Total conserveses autres activités de produc-tion et commercialisation derésines et produits à bas poidsmoléculaire utilisés commecompatibilisants, modifiants,adhésifs, pour composites, PUet pneumatiques notamment.

Les promesses de la technologie Bio-TCat

Transparent, excellentebarrière à l’oxygène, biosourcéet recyclable, le PEF pourraitdevenir un concurrent sérieuxpour le PET.

SERVICE LECTEUR n° 123

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Suite à sa brouille avec le groupe BASF, la société de biotechnologienéerlandaise a redéfini son plan de développement.

SERVICE LECTEUR n° 122

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19JUIN - JUILLET 2019

MATIÈRES

SERVICE LECTEUR n° 16

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Le recycleur britannique MBAPolymers UK a récemment renou-velé son partenariat stratégiqueavec le réseau Albis Plastic via lasignature d’un contrat de distri-bution non exclusif d'une nouvel-le durée de cinq ans. Coentrepriseentre le groupe EMR, l'un des plusimportants recycleurs mondiauxde métaux, avec environ 150 sitesdans le monde, et la firme améri-caine MBA Polymers, MBA

Polymers UK dispose d’une capa-cité installée de 40 000 t/an, quidevrait passer à 60 000 t/an dansun futuir proche. Très impliquédans le retraitement des déchetsautomobiles (il vient d’ailleurs deracheter l’un des spécialistesanglais du recyclage automobile,la société PPR Wipag) et électro-niques/électriques, il propose unegamme étendue de polymèresrecyclés, ABS, PC, et alliages

PC/ABS, PP, PP renforcés et char-gés, PS choc et PEhd. Disposantd’un équipement moderne, il peutfournir des lots de qualité constan-te dans des tonnages importants.Ce site anglais a la particularitéde savoir régénérer des résidusde broyage habituellement consi-dérés comme non-recyclables.

Ce sont ces aspects qualité,régularité, et complémentaritéavec les capacités de recyclage

intégrées du groupe Albis qui ontété mis en avant par les respon-sables du distributeur allemandlors de la signature de cet accordde partenariat. Le dirigeant du lafirme britannique Paul Mayhew adéclaré pour sa part ; « le groupeAlbis a joué un rôle clé dans lacroissance de MBA Polymers UKsur le marché européen au coursdes huit dernières années. Lasignature de ce nouvel accord de

distribution nous permettra d’élar-gir notre partenariat et d’atteindredes segments de marché clés, enparticulier dans les secteurs del’automobile et de l’électronique. »

Basée dans le New jersey, legroupe MBA Polymers est aussiimplanté en Autriche (40 000 t/ande capacité), en Chine (20 000 t/an)et depuis peu en Inde.

MBA Polymers UK confirme ses liens avec Albis

Recyclage

Le chimiste de spécialité alle-mand Evonik vient de lancer la com-mercialisation de deux nouvellesqualités de Spherilex, des chargesà base de silice servant d’anti-adhé-rents en extrusion de films. LeSpherilex 60 AB est proposé pourles films bulle et cast à base de poly-oléfines, polyesters et polyamides,tandis que la qualité 30 AB est spé-cialement adapté à la production defilms très minces bi-orientés detypes BOPP et BOPET. Tout engarantissant une parfaite transpa-rence, les agents antiadhérents faci-litent l'enroulement et améliorentles propriétés de transformation etconverting ultérieures des films.Ces deux qualités de Spherilex sontproduites selon un nouveau procé-dé de fabrication breveté qui per-met d'obtenir à la fois des particulesparfaitement sphériques, une taillede particule contrôlée et une dis-tribution granulométrique étroite.

Evonik est l’un des principauxfabricants de silice au monde. Enplus de la fumée de silice Aerosil etdes silices précipitées Ultrasil,Supernat, Zeodent et Spherilex, legroupe produit également desagents matifiants pour revêtementsà base de silice sous la marqueAcematt et d'autres oxydes demétaux fumés sous la marqueAeroxide. Globalement, Evonik aune capacité de production mon-diale d'environ 1 million de tonnespar an pour tous ses produits à basede silice utilisés dans de très nom-breuses applications, dentifrices,soins de la peau et maquillages, pein-tures et revêtements, notamment.

Les anti-adhérentsSpherilex

Additifs

SERVICE LECTEUR n° 125

Les Spherilex réduisentl’apparition d’imperfectionsnuisant à la transparence desfilms.

À l’aube des années 2020, le groupe AMP-Polymix redouble d’initiatives pour informer etaccompagner ses clients plasturgistes et don-neurs d’ordres, afin de les assister dans leurschoix industriels et stratégiques. Dans cetteperspective, le groupe a décidé de relancer uneformule qui a contribué largement à son succèsdès son origine : l’organisation de séminairestechniques mettant en relation ses clients et sescommettants.

Le séminaire « A l’Est, du nouveau ! » récem-ment organisé au Musée Unterlinden de Colmara ainsi réuni plus d’une centaine de participantsintéressés par la diversité de l’offre du distribu-teur et la qualité de la gamme de polymères qu’ilcommercialise. Au programme de ce séminaire,dont les différentes conférences sont dispo-nibles sur demande, étaient présentées les évo-lutions des normes en cours ou à venir, et lesréponses apportées par des producteursmajeurs comme Sabic (polymères techniques ettrès hautes performances), DIC (PPS), KEP(POM), et MCPP (élastomères thermoplas-tiques). Ce séminaire était également l’occasionde présenter ses deux activités, Équipements(films pour IML et marquage à chaud notam-ment) et Impression 3D (matériaux, filaments etimprimantes ShareBot).Le thème de l’adaptation de l’offre des poly-

mères transparents à l’évolution réglementaire aété suivi avec le plus grand intérêt. Après un rap-pel des définitions de la transparence et desconséquences de l’interdiction de mise sur lemarché de tout conditionnement comportant dubisphénol A et destiné à entrer en contact directavec les denrées alimentaires, le groupe a pré-senté des solutions alternatives, styréniques(Resirene, LG Chem, Kuhmo), acryliques (avecnotamment la nouvelle gamme Cristal de Sabic),PP clarifiés (Repsol), polyesters (Selenis), élas-tomères (MCPP), polyamides (Arkema) etautres. Des possibilités nombreuses, les trans-parents étant l’une de ses spécialités depuisplus de 30 ans. Fort de ses connaissance, AMP-

Polymix peut aider aux choix de la matière adé-quate en fonction du cahier des charges (trans-mission lumineuse, résistance chimique, ther-mique, mécanique, en tenant compte de la régle-mentation.

Une autre présentation qui a suscité un très vifintérêt a été celle consacrée à l’évolution du PC,qui grâce à Sabic et sa nouvelle gamme decopolymères Lexan, qui « s’inscrit dans la listedes polymères du futur ». Sabic a lancé

d’emblée 7 nouvellesgammes de copoly-mères offrant unemeilleure stabilité auxUV de la teinte et descaractéristiques méca-niques élevées, unehaute résistance ther-mique, une fluidité àchaud, une dureté et unerésistance aux chocs,nettement améliorées. Àcela s’ajoutent une gran-de brillance, des gradespartiellement biosourcéset des transparents lis-tés UL94 V0 sur faibleépaisseur. Cette gammecomprend aussi des for-

mulations conçues pourles marchés aéronau-tiques (intérieur cabines)et ferroviaires répondantaux exigences feu, fumé,toxicité, les plus sévères.Une présentation a

été consacrée à l’offreen POM homo et copo-lymères du producteurcoréen KEP (environ140 000 t/an de capa-cité) en insistant sur lesgrades spéciaux, renfor-cés, conducteurs, anti-statiques, tribologiquesà rigidité élevée, et surle POM homopolymèreKepital H100 tribolo-gique sans silicone (plusfluide, plus stable ther-miquement, à faibleusure POM sur PO, qui

existe désormais en version noir BBK, et pro-chainement en stabilisée UV.Une autre à DIC, spécialiste nippon des PPS

(45000 t/an de compounds) qui propose uneapproche innovante de la substitution du métalpour les applications « eau potable » et alimen-taires ainsi que de nouveaux grades haute fluidi-té sans halogène développés pour l’électricité-électronique.Sur le thème « Du costaud dans les souples »,

le producteur d’élastomères thermoplastiquesMCPP dévoilait ses nombreuses nouveautés.Outre la présentation des gammes de SEBSTefabloc (avec et sans retardant de flammes etzéro halogènes) destinés aux applications élec-triques), et les grades certifiés alimentaires(EU10/2011 et US FDA CFR 21), MCPP apassé en revue ses nouveautés : grades automo-biles (anti-vibrations, colorés pour planches debord, soft touch, résistants à la rayure, au vieillis-sement UV, à faible odeur), grades avec additifexpansant, et qualités autorisant une adhésionparfaite à de nombreux polymères (ABS, PC,PMMA, SAN, PP, PA, PETG, etc.) pour les sur-moulages et multi-injection. Pour compléter laliste, la nouvelle gamme de TPE transparents ettranslucides, agréés contact alimentaire, et celledes TPE biosourcés à 40 % offrant une excellen-te adhésion aux polymères techniques devraientfaire l’objet de nombreuses applications dans unproche avenir. Une opération très réussie menée par Julie

Fath-Léguiller et son équipe qui sera très certai-nement rééditée dans les prochains mois.

M AT I È R E S PUBLI-INFORMATION

Le séminaire a réuni plus d’une centaine de participants.

Le champion de la distribution matières despécialité intensifie son dialogue avec sesclients plasturgistes et donneurs d’ordres.

Polymix-AMP

6, rue de l’IndustrieF-68126 Bennwihr-GareTél: +33 (0)3 89 20 13 80

Contact : Julie [email protected] - www.ampxgroup.com

MCPP a notamment présenté sa nouvelle gamme de TPE transparents durant ce séminaire.

Réflecteur de phare réalisé en résine Lexan XHT de SABIC.

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Filiale du constructeur d’im-primantes 3D Stratasys, EvolveAdditive Solutions développeune nouvelle technologie de fabri-cation additive baptisée STEP(Selective Toner Electro photo -graphic Process). Actuellementen phase finale de développementchez des industriels partenaires,elle devrait être commercialsiéedans les derniers mois de 2020.

Fruit d’une décennie deR&D, elle associe une impres-sion 2D par cylindre rotatif dépo-sant des couches de matières àtrès grande vitesse à un nouveauprocédé 3D pour obtenir despièces intégralement densesayant les mêmes propriétés iso-

tropiques dans les 3 dimensionsque celles moulées par injectionou usinées en commande numé-rique. Les promesses de ce pro-cédé sont ambitieuses, notam-ment en terme de rapidité,puisqu’elle est sensé imprimer50 fois plus rapidement que lesimprimantes 3D actuelles degrandes séries tout en offrant uneprécision de l’ordre de 5/100e demm. Tout cela à meilleur coût,puisqu’elle utilise des polyèrestechniques conventionnels.

Evolve collabore avec denombreux partenaires pourmettre au point son procédé,notamment Kodak pour l’aspectimpression 2D numérique. Côté

matériaux, le chimiste allemandEvonik vient de signer un accordde développement visant l’opti-misation de la formulationde matériaux thermoplastiquestechniques adaptés à cette technologie. Les premiers effortsportent sur des PA 6 et 12,PEBA, ainsi que des PA trans-parents. Le PDG d’Evolve,

Steve Chillscyzn, s’est félici-té de cet accord qui va permettred’élargir la gamme des matériauxSTEP avec des polymères tech-niques déjà homologués par ungrand nombre d’équipementiersautomobiles.

Stratasys et Solvay vont déve-lopper la fourniture de nouveauxfilaments en PPSU (polyéthersul-fone) Radel pour l’imprimanteFDM F900. Sont notammentconcernés des filaments en gradescertifiés FAR* 25.853 pour lesapplications aéronautiques. Solvaybénéficie de 25 ans d’expériencedans les intérieurs de cabinesd’avion sujets à des exigences dras-tiques en matière d’inflammabili-té, densité de fumée, dégagementde chaleur et émissions de gaztoxiques. La commercialisation deces nouveaux filaments devraitcommencer en 2020. D’autres poly-mères hautes performances répon-dant à certains besoins sectorielsseront également concernés dansun futur proche..

Spécialiste des siliconesdepuis plus de 70 ans, le chimis-te allemand Wacker a développéune technologie d’impression 3D(baptisée ACEO) de ces maté-riaux qui utilise des formulation100 % élastomères, sans dérivésacryliques ou uréthanes, trèsproches de celles mises en œuvreen injection LSR. La formulationde base combine un polymèreavec une charge, un agent de réti-culation et un catalyseur de dur-cissement au platine activé parles rayons ultraviolets, dont non-activé thermiquement.

La technologie ACEO utiliseune tête d'impression qui déposedes voxels de silicone mélangés àun matériau support sur un pla-teau mobile verticalement.Couche après couche, le durcis-sement est activé par rayonne-ment UV. Une fois la pièce impri-mée et retirée du plateau, lematériau support est lavé à l'eau.La pièce subit ensuite un durcis-

sement final pour éliminer les sub-stances volatiles et atteindre sespropriétés mécaniques finales.

Après avoir ouvert en 2016 àBurghausen en Allemagne sonpremier laboratoire EuropeanOpen Print Lab ACEO équipé demachines permettant d’imprimerpour le compte de clients despièces prototypes en silicone endifférentes duretés Shore A etcoloris, Wacker en a récemmentcréé deux autres en Chine et auxEtats-Unis. Ces laboratoires sontadossés à une boutique en lignequi permettent de télécharger desfichiers CAD ou STL et com-mander et gérer des demandes

d’impression de pièces. Lesclients peuvent bien sûr acquérirleurs propres machines, cettetechnologie convenant égalementà la fabrication en série et à la pro-duction de pièces de rechange aufonction des besoins.

Ces laboratoires travaillentégalement au développement denouvelles formulations. L’équipeACEO de Wacker a ainsi récem-ment présenté un élastomère desilicone conducteur électrique(résistance électrique de 10 Ω cmou plus) résistant à de hautes tem-pératures de service, en l’occur-rence jusqu’à 200°C. La conduc-tivité de ces produits resteinchangée jusqu'à 25 % d'allon-gement. Wacker étudie égale-ment des matériaux thermodur-cissables susceptibles d’êtreimprimés sur les machines ACEOafin de produire des pièces asso-ciant des zones souples et rigides.

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MATÉRIAUX POUR L'IMPRESSION 3D

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Evonik collabore avec Evolve

Solvayet Stratasyss’allient

Un exemple de pièce imprimée parla technologie ACEO.

Nouvel acteur du secteur del’impression 3D, Paxis est unesociété américaine qui dévelop-pe une technologie baptisée Wav(pour wave Applied Voxel) pré-sentée comme un futur standardcapable de révolutionner l’im-pression 3D de par sa flexibili-té/modularité, sa rapidité, sacapacité à imprimer des piècesde plus grandes dimensions dansun équipement moins encom-brant, sa précision et la qualitéfinale des pièces produites avecmoins de post-traitements, toutcela sans les pertes ou déchetsde matières propres à la majori-té des techniques actuelles d’im-pression utilisant des poudres oudes filaments.

Présentée comme évolutivesur les axes X, Y et Z , avec unemise en place de la matière dif-férente des solutions existantes,la technologie Wav peut produirede très grandes pièces ou ungrand nombre de petites pièces,avec à peine 1 litre de photopo-lymère liquide. Elle autorise aussil’utilisation de plusieurs maté-riaux de viscosités dif férentesdans une même pièce.

Le lancement commercialdevrait intervenir en 2020. Unetrentaine de machines sont actuel-lement en bêta-test chez desindustriels.

Les matériaux mis en œuvresur les imprimantes Paxis étantdes photopolymères, la sociétécollabore avec plusieurs chi-mistes pour offrir aux utilisateursune gamme étendue de formula-tions. Elle vient ainsi de signerun accord de collaboration avec la

nouvelle division BASF 3DPrinting Solutions pour inclure lephotopolymère d’uréthane réac-tif Ultracur3D ST 45 du chimisteallemand dans l’offre disponible.Répondant aux exigences d’ap-plications fonctionnelles entermes de précision et de résis-tance mécanique, où les maté-riaux 3D existants atteignent sou-vent leurs limites, l’Ultracur3DST 45 est déjà utilisé en stéréoli-thographie (SLA), mais aussidans les applications de traite-ment numérique de la lumière(DLP) ou l'affichage à cristauxliquides (LCD).

Les principaux domainesd’activité de Paxis sont les appli-cations de fabrication commer-ciale dans les secteurs de l’aéro-spatiale, de l’automobile, dessoins dentaires et médicaux, ainsique l’identification de marchésverticaux potentiels dans le sec-teur de la fabrication de pointequi ont jusqu’à présent été igno-rés en raison des limites des tech-nologies existantes.

BASF partenaire de Paxis

Wacker développe ACEO

Paxis lancera la commercialisationde ses imprimantes en 2020.

(90°C). Ce modèle offre des puissances dechauffe de 9 à 45 KW, avec 4 pompes dispo-nibles en 140, 200 et 400 l/mn, un échangeur àplaques ainsi qu'un relais statique en standard.Deux allures de chauffe permettent d'adapter letemps de montée en température mais aussid'économiser l'énergie au quotidien. Côté main-tenance, les composants sont accessibles etfaciles à remplacer. Ici encore, toutes lesoptions essentielles et utiles sont disponibles(communication machines, purge outillage,sonde externe, report alarme, débitmètre, régu-lation pseudo-cascade, consigne externe, reco-pie mesure, froid direct, etc).

SiseContrôle et régulationdes procédés d’injection

chables, cette nouvelle génération va disposerde toutes les fonctions, utiles, avec l'accèsimmédiat aux commandes d'incrémentation etde décrémentation, mais aussi avancées, tellesles 4 rampes de démarrage, le regroupementdes zones, la fonction PTI pour les anomaliesthermocouples, le Molscan pour le diagnosticen temps réel du système canaux chauds, ladétection d'infiltration matière en temps réel etbien d'autres. Ce système qui « parle » 12langues autorise une sauvegarde illimitée desprogrammes moules. L'enregistrement et lesuivi des températures de production et la com-

munication tousprotocoles entredans la stratégieIndustrie 4.0 deSISE visant àaccompagner lesplasturgistes dansla mise en placed'usines '' intelli-gentes '' (SmartFactories).SISE poursuit

aussi le renouvelle-ment de sa gammede thermorégula-teurs à eau avec lasortie du 95 E9-45E

Pour la régulation de température descanaux chauds, SISE va sortir au secondsemestre 2019 sa nouvelle Série MV3 en

6 plateformes XXS, XS, S, M, L et XL avec 4cartes de puissance disponibles (2,5 A, 15A,

20A et 30A) pour adapter l'offre aux différentsmarchés applicatifs, packaging, automobile,cosmétique, médical et électrotechniques.Elle sera proposée avec 2 écrans tactiles de

10'' et 12'' intégrés, et d'une interface de com-mande développé sous Linux par le bureaud’études de SISE. Avec un accès aux cartes depuissance et thermocouples grandement facili-té par des battants latéraux pivotants et déta-

SISE assied sa croissance continue, 13,8millions d'euros de c.a. (exportés à 44 %)

avec 95 salariés en 2018, sur le développe-ment régulier de nouveaux produits.

SISE - Voie Romaine - Groissiat - 01100 Oyonnax - Tél. +33 (0)4 74 77 34 53Fax +33 (0)4 74 77 34 53 - [email protected] – www.sise-plastics.com - Contact : Thierry Laveix

La 3e génération de régulateurs pour systèmescanaux chaud MV3 répond aux besoins spécifiquesdes grands marchés de l'injection.

THERMORÉGULAT ION

Ce modèle à eau 90°C type 95E9-45 E va compléter la gamme dethermorégulateurs SISE.

PUBLI-REPORTAGE

Offrant le plus large éventail de polymères pour impression 3D, la nouvelle entité BASF 3D PrintingSolutions multiplie les collaborations avec les fabricantsd'imprimantes.

Le chimiste allemand mise beaucoup sur l’impression 3D des silicones. Il déploiepour cela un réseau de laboratoires associant R&D et services à la clientèle.

SERVICE LECTEUR n° 17

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ÉQUIPEMENTS

SERVICE LECTEUR n° 131

SERVICE LECTEUR n° 130

Wittmann Battenfeld entre dans ses nouveaux locaux

Afin de disposer de locauxplus vastes, et surtout plusfonctionnels, la filiale françai-se du groupe WittmannBattenfeld dirigée par FabienChambon a emménagé en maidans un nouveau bâtimentproche de celui qu’elle occu-pait à Moirans près deGrenoble. Ce nouveau site deLa Buisse qui a nécessité plusde 5 millions d’euros d’inves-tissement va notamment per-mettre de développer la capa-cité de tests et démonstrationde presses à injecter, robots etpériphériques, et leur intégra-tion au sein de cellules com-plètes de production automati-sée qui constituent l’un desprincipaux axes de développe-ment définis par la direction dugroupe autrichien. Les aires destockage de pièces détachéeset équipements à livrer plusspacieuses ouvrent sur un quaide chargement plus fonction-nel que ceux des précédentslocaux.

Première filiale créée àl’étranger il y a 36 ans,Wittmann Battenfeld Franceoccupe une place particulièreau sein du groupe, car, outreses responsabilités commer-ciales et de services, elle a aussi

des activités de conception etproduction de broyeurs, demachines spéciales et de sys-tèmes de pose robotisée d’éti-quettes dans le moule. Des équi-pements qui sont ensuitecommercialisés dans le mondeentier par toutes les filiales etagents du groupe. L’intégrationen 1996 du constructeur gre-noblois de robots rotatifsAlbora, puis celle en 2002 duspécialiste oyonnaxien desbroyeurs CMB, constituent éga-lement une part des apports his-toriques importants deWittmann France à sa maison-mère. L’activité de conception

et fabricationde certainesgammes debroyeurs occu-pe à elle seuleune vingtainede personnes.Avec la dizainede salariés encours de recru-t e m e n t ,W i t t m a n nB a t t e n f e l d

France comptera un effectif deplus de 70 personnes d’iciquelques semaines.

Le nouveau bâtiment a étéconçu pour favoriser la trans-versalité et des modalités de tra-vail plus collaboratives, entre

les servicesinternes, maisé g a l e m e n tavec les clientset partenairesDes salles deréunions spa-cieuses intè-grent les dernières tech-nologies numé-

riques permettant tous types decommunication à distance.Outre les bureaux, salles deréunion et deformation, ate-liers de pro-duction desbroyeurs etmachines spé-ciales, le nou-veau site dis-pose d’unshow-room de400 m² de sur-face qui permetde présenteren permanen-ce l’ensembledes gammes de produits dugroupe, presses à injecter,robots, broyeurs, équipementsde préparation, dosage et ges-tion centralisée des matières,thermorégulateurs et groupesfroids, et leurs fonctionnalitésIndustrie 4.0, un axe de déve-loppement central de la straté-gie industrielle et commercialedu groupe autrichien.

Ce dernier a récemmentpublié des chiffres 2018 posi-tifs. Le c.a. consolidé du grou-pe a en effet progressé de prèsde 6 % pour atteindre un nou-veau haut historique de 425 mil-lions d’euros avec 2 415 sala-riés. Le groupe note toutefois,comme tous ses confrères

constructeurs européens, unralentissement sensible desprises de commandes depuisles deux derniers mois de 2018.Mais, compte tenu du carnetd’ordres en cours d’exécution,de la diversité des gammesd’équipements proposés parBattenfeld Wittmann, et de l’in-fluence habituellement positi-ve de la prochaine K 2019 avecson train de nouveautés, lesrésultats 2019 devraient resterfavorables.

Le PDG du groupe, MichaelWittmann a déclaré à ce propos :« De nombreuses incertitudes poli-tiques et économiques, ajoutéesaux réflexions sur les productionsdurables ont un réel impact enmatière d'investissement dansnotre secteur, d’où un certainralentissement des ventes. Nousétions pleinement conscients dufait que l'incroyable succession derésultats records des 10 dernièresannées finirait par prendre fin.Cette baisse ayant commencée audernier trimestre de 2018 devraitse poursuivre sur 2019 avec unniveau de commande identiqueau niveau actuel. »

Poursuivant sa stratégie dedésendettement, la holdingaméricaine Milacron a conclula cession de son activitémachines de souf flage decorps creux Uniloy à deuxfonds d’investissementOsgood Capital et CypriumInvestment Partners. Le grou-pe souhaite se concentrerencore plus sur son of fred’équipements pour l’injection,avec les presses Milacron, lescanaux chauds Mold-Masterset les éléments standard pourle moule DME. A cela s’ajou-tent les technologies d’extru-sion de plaques, tuyaux et pro-filés et les fluides pourmachines d’usinage Cimcool.

Milacron cède l’un des lea-ders mondiaux de son secteur,avec l’une des offres les pluslarges, si ce n’est la plus large,

en technologies de productionde corps creux d’emballage oude pièces techniques par extru-sion ou injection-soufflage.Reste à savoir où les machinesseront désormais produitespuisque l’usine historique ita-

lienne deMagenta a étédéserté voicideux ans, auprofit du grandsite de Poličkaen Tchéquieou Milacron aprogressive-ment rassem-blé l’ensemblede ses fabrica-tions euro-péennes demachines etéléments stan-dards.

La nouvelle Uniloy sera diri-gée par Brian Marston, l’actuelprésident de l’activité BlowMoulding and Extrusion deMilacron qui possède uneexpérience de 35 ans dans ledomaine de la plasturgie et du

soufflage. Il a voulu rassurer laclientèle en déclarant qu’Uniloycontinuera à fournir les mêmesmachines et le même supporttechnique dispensé depuis lesorigines de l’entreprise dansles années 60.

Les deux fonds acquéreurssont des gestionnaires avisés.Osgood Capital a réalisé ces der-nières années plus de 30 acqui-sitions différentes dans diverssecteurs, notamment les plas-tiques, l'emballage, l'aérospa-tiale, l'automobile, les servicesénergétiques, l'électronique, latechnologie, les logiciels et lesproduits grand public. Grosacteur financier, CypriumPartners a investi plus de 1,5milliard de dollars dans plus de80 entreprises depuis 1998.

Biens d’équipements

Milacron cède UniloySoufflage

GranulationIG Process représente IPS

La société I.G. Process représente depuis le 1ermai le fabricant allemand d’équipements de granu-lation IPS (Intelligent Pelletizing Solutions).

Créé en 1998 à Niedernberg, à l’Est de Darmstadt,ce fabricant a installé un parc de plus de 1 000 sys-tèmes dans le monde et vient de compléter sonréseau de représentants avec la société clodoal-dienne I.G. Process, spécialiste des secteurs de l’ex-trusion, du compoundage et du recyclage, avec unaccent marqué sur les solutions de traitement, pré-paration et stockage des granulés.

La gamme proposée par IPS comprend diffé-rents types d’équipements, des systèmes de gra-nulation à joncs par coupe sèche ou des granulatricessous film d’eau adaptés à la plupart des productionsde granulés thermoplastiques.

Animée par Eric Gozin, la société I.G. Process apour principaux commettants CA Picard (vis, four-reaux et arbres de vis), Trendelkamp (vannes dedémarrage, changeurs de filtres), Eprotec (pompesà engrenages), Pelletron (systèmes de dépoussié-rage des granulés plastiques), Ellimetal (silos etstockage de matières premières) et Payper (sys-tèmes d’ensachage et palettisation).

DistributionMainex s’installe à Francin

Créée par Pascal Thomas en 1993, la sociétéde distribution d’équipements pour les industriesdu plastique et du papier, Mainex, vient d’intégrer denouveaux locaux, situés à Francin (Savoie). Facilesd’accès, ils permettront d’accueillir clients et com-mettants dans des locaux modernes et spacieux,deux fois plus grands que ceux de l’ancienne adres-se de Chapareillan qui reste celle du siège social del’entreprise.

Mainex représente une sélection judicieuse deconstructeurs d’équipements, notamment Alimatic(périphérie matières), Gneuss (filtration des poly-mères), Rollepaal (extrudeuses de tubes), et Maillefer(équipements pour la câblerie).

Nouvelle adresse : 54 Voie Albert Einstein -Bâtiment Eris- ZA Alpespace - 73800 Francin – Tél.+33 (0) 4 79 36 69 98.

ThermoformageIllig s’implante en Roumanie

Le constructeur de lignes de thermoformage,Illig Maschinenbau, a lancé ce printemps l’édifica-tion d’une usine d’assemblage en Roumanie, pre-mière implantation de l’entreprise hors d’Allemagne.

Située à Şura Mica, près de Sibiu, dans le centrede la Roumanie, elle devrait à terme disposer de60 000 m² de bâtiments. La première tranche de tra-vaux qui vient d’être lancée prévoit une dizaine de mil-lions d’euros d’investissements pour créer des hallsd’assemblage et des bureaux administratifs.

Destiné à décongestionner l’usine de Heilbronn,près de Stuttgart, ce nouveau site devrait employerune cinquantaine de salariés et assurer la produc-tion de plusieurs gammes de machines dans ladeuxième moitié de 2020. Une première équipe ad’ores et déjà démarré sa formation à Heilbronn pourêtre fin prête lors du démarrage du site. La sociétéallemande a également passé un accord de colla-boration avec l’université de Sibiu afin qu’elle puis-se intégrer des cycles adaptés aux besoins de for-mation des futurs salariés roumains de l’usine.

RecyclageErema 2018 : +16 % en c.a.

Le constructeur autrichien de lignes de recycla-ge Erema a atteint un c.a. record en 2018, avec plusde 180 millions d’euros, en progression de 16 % parrapport à 2017, et réalisé pour moitié en Europe.

Dépassant désormais les 6 000 lignes instal-lées dans 108 pays, Erema surfe sur la vague d’in-vestissements nécessaires à l’accroissement expo-nentiels des besoins en recyclage des plastiques.Ce constructeur a en outre l’avantage de pouvoirproposer des solutions quelle que soit la destina-tion, recyclage post-consommation (plastiques conta-minés et usés), recyclage industriel intégré (déchetsde productions propres) et recyclage de bouteilles(PET, contact alimentaire). Dans ce domaine, lesprises de commande de systèmes Vacurema, XtremeRenew et Vacunite (lancés à l’automne 2018) ontpresque triplé par rapport aux années précédentes.Pour le recyclage industriel, les solutions Pure Loop,Plasmac (récemment racheté) et KeyCycle (solu-

Les nouveaux locaux de La Buisse.

Le bâtiment dispose d’importantes capacités de stockage et d’échanges logistiques.

Uniloy dipose de l’une des plus larges gammesd’équipements d’injection et extrusion-soufflagede corps creux.

Le vaste show-room permet de montrer les nombreuses gammes d’équipements proposés par Wittmann.

Page 22: Plastiques Flash n° 81 · 2019. 7. 30. · 2 JUIN - JUILLET 2019 PROFESSION SERVICE LECTEUR n° 1 Premier pan de la plasturgie placé dans le collimateur des éco - logistes, la

ÉQUIPEMENTS & PROCÉDÉSJUIN - JUILLET 201922

tions complètes clés en main) ont vu leur c.a. forte-ment augmenter.

Le président Klaus Feichtinger étant partie enretraite, le groupe est désormais dirigé par un trium-virat composé du d.g., Manfred Hackl, du directeurfinancier, Horst Wolfsgruber, et du directeur tech-nique, Markus Huber-Lindinger.

Vision industrielleBéwéPlast distribueAvalon Vision

Afin de compléter son offre technologique à des-tination de l’injection plastique (notamment lespresses Boy), la société savoyarde BéwéPlast vientde conclure un accord de distribution avec le spé-cialiste américain de la vision industrielle AvalonVision Solutions, dont le système MoldWatcher.Utilisable sur tous types de presses à mouler lesplastiques ou les métaux, rotatives, verticales ouhorizontales, ce système permet de détecter de nom-breux types d’incidents de moulage (pièces coin-cées, inserts mal placés, noyaux brisés, pièces malou non-remplies, etc.) et de stopper la machine avantque le moule ou la presse ne soient endommagés.

Fondée en 1991 par Ed Kachnic et basée à LithiaSprings en Géorgie, Avalon a pour spécialité quasi-exclusive l’inspection visuelle des pièces injectées,y compris avec des caméras refroidies par air (sys-tèmes NightHawk 2) afin de supporter sans dom-mage les environnements de moulage où règnent dehautes températures.

RobotiqueLancement du cobot MiR1000

Le spécialiste danois des chariots robotisés col-laboratifs MiR a lancé son plus gros modèle, leMiR1000, capable de soulever et transporter despalettes pesant jusqu’à 1 t.

L’offre de ce constructeur comprend 4 modèlespouvant emmener des charges maxi de 100, 200,500 et 1000 kg. Proposés en alternative aux cha-riots filoguidés, coûteux et peu flexibles, et aux cha-riots élévateurs, potentiellement dangereux, lescobots MiR bénéficient désormais de fonctionnalitésd’intelligence artificielle intégrées à leur commandepour optimiser leurs itinéraires et leur permettre demieux distinguer les humains, chariots élévateurs,caisses et autres obstacles, et ainsi améliorer leurscapacités de réaction. Les nouvelles caméras MiREyesight, peuvent détecter différents obstacles mou-vants et adapter le comportement des chariots enconséquence. Ils poursuivront ainsi leur déplace-ment s’ils détectent une personne mais stationne-ront sur le côté pour laisser passer un engin mobi-le. Ils pourront également anticiper les zonesencombrées ou à forte circulation et modifier leuritinéraire avant même de s’y engager.

Froid industrielFrigel s’implante en Pologne

Le spécialiste italien du froid industriel (repré-senté en France par la société oyonnaxienne FIT-SECMI) a ouvert une filiale en Pologne afin de mieuxparticiper à l’explosion de la plasturgie dans ce pays.Les trois activités principales de Frigel, plasturgie,industrie des boissons et moulages de métaux souspression devraient profiter du travail de cette nou-velle filiale commerciale. Avant cette implantation,Frigel employait 240 salariés, réalisant un c.a. d’en-viron 50 millions d’euros.

ExtrusionIDE reste familial

Thomas Ide, d.g. et actionnaire principal duconstructeur allemand de lignes d’extrusion pourprofilés Bernhard Ide, ayant pris sa retraite au débutde cette année, c’est son fils Alexander qui a pris lescommandes de l’entreprise (il en est devenu l’uniqueactionnaire) qui est ainsi dirigée par un dirigeant dela 3e génération. Cette passation de pouvoir a été pré-parée de longue date, Alexander étant présent à dif-férents échelons de la société depuis plus de 5 ans.

Ayant rejoint la société au milieu des années1970, à la suite du décès du fondateur Bernhard Ide,Thomas Ide dirigeait l'entreprise depuis 1985. Soussa direction, la société a connu une belle croissan-ce tant sur le marché allemand qu’à l’international.Cette marque est bien connue en France, étant dis-tribuée depuis de nombreuses années par la socié-té lyonnaise Farpi France.

Ce pionnier français de la construction d’extrudeuses va pouvoir s’appuyersur une structure industrielle plus puissante, et fortement exportatrice.

Filiale du groupe norvé-gien Tomra Systems ASA(C .a. de 876 millions d’eurosen 2018 avec 4 000 salariésdans le monde), TomraSorting Solutions propose dessystèmes optiques pour le tri,l'épluchage et le contrôle qua-lité de process dans les indus-tries agroalimentaires,minières et autres. Sa filialeRecycling développe quant àelle des solutions adaptéesaux principaux process derecyclage, notamment celuides plastiques. Avec plus de5 500 systèmes déjà été ins-tallés dans 80 pays, elle sepose en leader mondial de sonsecteur.

Pour répondre auxbesoins de plus en plus tech-niques des recycleurs qui doi-vent à la fois augmenter leurscapacités de production etaméliorer le niveau de quali-té des matériaux qu’ils livrentà leurs clients, Tomra a déve-loppé une nouvelle technolo-gie brevetée baptiséeInnosort Flake. Celle-ci per-met de trier avec grande pré-cision par couleurs et parmatériaux les paillettes dePET afin d’éliminer dans le

flux de production les restesde PVC, métaux et paillettesen plastiques opaques. Elleest présentée comme unesolution de tri tout-en-un idéa-le pour les installations de pro-duction de plastique régéné-ré, garantissant uneproduction constante et dehaute qualité à débit élevé,jusqu’à 4,5 t/h, le tout à desconditions très compétitives.

Le tri repose sur undouble capteur, combinaisonunique sur le marché decaméras RVB et de capteurs

NIR à trèshaute résolu-tion. Grâce à lat e chno l o g i ep r opr i é t a i r eFlying Beam,ce système estainsi capable detrier des frac-tions plastiquesde 2 à 12 mmpar couleur etpar types dep o l y m è r e ssimultanément.Les capteursNIR (procheinfra-rouge) àhautes vitesse

et précision permettent lareconnaissance de paillettesde polymère de 2 mm, rédui-sant de manière significativeles pertes de paillettes de PETvalorisables, avec un taux depertes final inférieur à 2 % enmoyenne. Le capteur identi-fie les propriétés matériellesd'une large gamme de poly-mères, ce qui permet d'éli-miner les contaminants telsque le PVC, le PE, le PP, lePA et le POM, et ainsi d'ob-tenir des résultats de qualitésupérieure. La fiabilité de l'éli-

mination du PVC, des métauxet des paillettes opaquesgarantit à l'exploitant l'obten-tion d'une qualité de rPETconforme aux normes de qua-lité les plus sévères. Ce der-nier a ainsi l'assurance derevendre sa matière au prixle plus élevé, ce qui lui garan-tit une meilleure profitabilitépour son activité.

La fonctionnalité d'éta-lonnage en continu permetaux clients de surveiller etd'optimiser les performancesde leurs opérations en tempsréel. Il en résulte une stabili-té accrue et une réduction destemps d'arrêt du système touten garantissant des résultatsconstants en qualité. De plus,la nouvelle technologied'éclairage utilisée permetd'économiser jusqu'à 70 %d'énergie et de réduire lescoûts d'exploitation. InnosortFlake est proposée à desconditions attractives qui,combinées à ses faibles coûtsd'exploitation et à sa rentabi-lité élevée, permettent unretour sur investissementrapide pour l'exploitant.

Le tri optique sophistiquéRecyclage

L’Innosort Flake peut trier jusqu’à 4,5 t/h depaillettes recyclées.

Marque plus que cinquan-tenaire, le constructeur d’ex-trudeuses et lignes d’extrusionpour le caoutchouc, plastiqueset silicones Yvroud vient dechanger de propriétaire. Jean-Paul Colette qui l’avait repriseen 2000 l’a cédée à la sociétéJPB Industry. L’entreprisebasée à Ingré dans le Loiret estdésormais dirigée par François-Xavier de Thézy, président dece groupe, qui fait partie duvivier de PME et ETI ven-déennes très performantes.Implantée aux Sables-d’Olonnes, elle est spécialiséedans la construction de lignesde co-extrusion permettant defabriquer des poches adaptéesau conditionnement de pro-duits thermofusibles, principa-lement les hot-melts utilisésdans diverses industries. C’estce qui explique sa collabora-tion avec Yvroud, les lignespouvant désormais être équi-pées d’extrudeuses de lamarque. Elle compte notam-ment parmi ses clients degrands acteurs mondiaux de lachimie de spécialités qui génè-rent un c.a. exportateur à plusde 80 % vers tous les continents.Yvroud ne pourra que bénéfi-

cier de cetteouverture sur lemonde.

Ce rappro-chement vaconstituer unensemble plusfort et réactifpour répondreaux exigencesdes clients desdeux entre-prises. Leurscompétencessont très simi-laires : maîtrise de l’extrusionet de la co-extrusion, de la régu-lation en débit, de la régulationthermique chaud / froid(échangeurs thermiques), de

la filtration en ligne, et lesmélanges (mélangeurs sta-tiques), du refroidissementsous eau. Et leurs prestationsprésentent de nombreuses

similitudes :intégration delignes clef enmain, person-n a l i s a t i o nd’équipements,développementde nouveauxprocédés, ens’appuyant surleurs bureauxd’études méca-nique & élec-trique, servicesprototypage,

montage, câblage, program-mation & automatisme, testslignes, installation sur sitesclients.

La gamme Yvroud com-prend des lignes d’extrusion(extrudeuses principales de 18à 90 mm de diamètre de vis) etco-extrusion (vis de 18 à 60mm) et machines spéciales,avec tous les périphériquesnécessaires, tels les bacs derefroidissement, tireurs, enrou-leurs, coupes (guillotines etrotatives), calandres… Ellerépond aux besoins standardsou spéciaux des principaux sec-teurs industriels, automobile(extrusion et co-extrusion detubes lisses ou annelés et pro-fils), médical (production decathéters, gaines et films), lacâblerie (gainage de fils etcâbles, de fibres optiques,notamment pour l’aéronau-tique), la pharmacie et l’ali-mentaire (mise en forme etconditionnement de produits).La société possède égalementune offre conséquente en équi-pements de laboratoire, R&Dou destinés aux centres de for-mation.

Yvroud intègre le groupe JPB Industry

Extrusion

Yvroud possède un grand savoir-faire en extrusionde précision, à destination du médical ou dela câblerie notamment.

Yvroud conçoit aussi des petites lignes intégréepour la fabrication de filaments polymères pourimprimantes 3D.

SERVICE LECTEUR n° 133

SERVICE LECTEUR n° 132

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23JUIN - JUILLET 2019

ÉQUIPEMENTS & PROCÉDÉS

Suite de la page 1Baptisée Plastinum, l’offre

Linde comprend un grandnombre de technologies dif fé-rentes dont le moussage phy-sique de la matière fondue, l’in-jection assistée gaz améliorée, lerefroidissement des noyaux, etc.

Le tout nouveau procédé demoussage physique par injection(Foam Injection Moulding) a étédéveloppé en partenariat avecl’institut de plasturgie deLüdenscheid (KIMW) et leconstructeur d’équipements depréparation des matières ProTecPolymer Processing, connu enFrance pour ses sécheurs Somos.Présenté pour la première fois enEurope lors du salon Fakuma2018, ce procédé qui combine lesavantages du moussage chimiqueet physique comprend plusieursphases. Après séchage et condi-tionnement thermique dans unestation de préparation appeléConditioner, les granulés de plas-tique sont transférés dans unestation d’imprégnation sous pres-sion de CO2, appelé Perfoamer.La quantité de CO2 absorbée parles granulés dépend de la naturede la matière plastique, de la pres-sion, de la température et dutemps d'imprégnation. L'unitéd'imprégnation est ensuitedépressurisée et les granulés sonttransférés dans une trémie tam-pon, avant d’être acheminés versla ou les presses à injecter. LeCO2 reste généralement contenudans les granulés pendant plusde deux heures après son char-gement et la libération de la pres-sion. Ce temps de latence assuredes résultats de moussage extrê-mement stables et reproductibles.

Selon Linde, cette technolo-

gie a plusieurs avantages. Selonla matière, le gain de poids induitpar le procédé peut atteindre 60%, avec des résultats générale-ment bien supérieurs à ceux obte-nus avec le moussage physiqueseul. Moins coûteux que ce der-nier, ce procédé offre un retoursur investissement potentielle-ment rapide car il est possibled’alimenter simultanément (à cejour débit matière total maxi de60 kg/h avec un seul système)plusieurs machines de moulage,tout en conservant la flexibilitéde pouvoir mouler tout à la foisdes pièces compactes ou mous-sées, aucune modification n’étantapportée aux presses. Il peut êtreutilisé avec des thermoplastiquessensibles au cisaillement, POMpar exemple, ainsi que des com-pounds renforcés fibres courtesou longues. Ce procédé est éga-lement bien adapté au moulagede pièces à paroi mince, de 1 à6 mm d’épaisseur par exemple.Une version modifiée du procé-dé est disponible pour les lignesd’extrusion de feuilles ou plaques(Plastinum Foam-E). Compatibleavec la plupart des polymères,

quelle que soit leur températurede mise en œuvre, ce procédé estcommercialisé par la divisionApplication Plastics & Cryo deLinde, dont une antenne est baséeà Limay (Yvelines). Elle est assis-tée pour la mise en œuvre par lestechniciens du KIMW et duconstructeur Protec. Ayant déve-loppé une base de données per-mettant d’affiner les conditionsd’utilisation, KIMW dispose ausside plusieurs presses dont uneEngel de 400 t sur laquelle peu-vent être réalisés des essais avecdes moules interne ou ceux declients utilisateurs.

Linde commercialise ce pro-cédé sous licence qui sera pré-senté à la K 2019 sur le standEngel. La licence est gratuite si leclient met en œuvre le procédésur une installation Linde com-plète, avec fourniture de CO2 (viades stations d’alimentation et desurpression de gaz Presus Cgarantissant une alimentationcontinue), ou payante si l’utilisa-teur choisit un autre fournisseurde gaz. Les équipements sont dis-ponibles auprès de Linde ou deProtec, selon la volonté de l’utili-sateur, concernant l’acquisitiondes stations de pré-conditionne-ment et d’imprégnation. L’agentfrançais de Protec, la sociétésavoyarde BéwéPlast, peut êtreconsulté pour cela.

Linde dispose égalementd’une grande expérience dans lamise en œuvre du CO₂ liquidepour le moussage des polymèresou de PU, notamment pour la lite-rie. Là encore, le groupe disposed’une offre technique complète(Plastinum Foam-E et Foam-P)incluant des pompes de dosageultra-précises et des systèmes derefroidissement garantissant l’ab-sence de bulles dans le CO₂ liqui-de, une alimentation de gaz stableà pression constante, dans une

large plage de débitsadaptés aux dif fé-rentes applications.

Faisant partie despionniers de l’injectionassistée gaz, Lindepropose depuisquelques mois uneversion améliorée decette technologie.Baptisée EGAIM, elle permet deréduire les temps de cycle demoulage jusqu’à 35 %, et d’amé-liorer la qualité d’aspect despièces, en remplaçant l’azote liqui-de par du CO₂ liquide qui assurede meilleures capacités de refroi-dissement et de pression.

Enfin, Linde a développé lasolution Plastinum Temp-S (ouSpot Cooling), permettant le

refroidissement localisé denoyaux ou inserts de moules,aussi petits que 0,5 ou 0, 6 mm,par du CO₂ liquide à environ -80°C alimenté par des micro-tubes capillaires. On peut ainsirefroidir très rapidement des por-tions de surfaces de moulage dif-ficiles à atteindre, y compris dansdes outillages multi-empreintes.Capable de réduire les temps derefroidissement de moitié, cettesolution vise à améliorer égale-ment la qualité des pièces en éli-minant notamment les marquesde retassure sur les pièces planes.Facile à implanter dans un moule,au prix de quelques forages depetit diamètre, elle peut être miseen œuvre sur les moules neufsou existants.

Selon l’association alleman-de de la construction mécaniqueVDMA, les constructeurs alle-mands de machines de trans-formation plastique et caout-chouc s’attendent à une baissepouvant dépasser 10 % de leursventes en 2019. La première

constatée depuis 10 ans, elle aplusieurs causes : le recul desinvestissements dans l’automo-bile, le plastique bashing quicommence à affecter la produc-tion d’emballages, les conflitscommerciaux, principalementcelui qui oppose la Chine aux

USA, la perspective du Brexit,et la lourde dette italienne.

En 2018, les fabricants alle-mands de machines pour la plasturgie et le caoutchouc ontenregistré une augmentation de2% de leur c.a., légèrement inférieure aux estimations du

VDMA qui tablait plutôt sur+3 %. En 2018, la Chine a été lepremier client avec 853 millionsd'euros d’achats d’équipements,en hausse de 19% par rapport à2017. Si l’on ajoute à cela lesproductions locales desconstructeurs allemands, ce

pays est de loin leur premiermarché.

Premiers importateurs depuis3 ans, les États-Unis ont réduitleurs achats de 3 %, avec un mon-tant de 820 millions d'euros. Ils ont ainsi été dépassés par laChine.

Plastinum : les solutions Linde en plasturgie

Les deux principaux éléments : à gauche, la station de conditionnement dupolymère ; à droite, celle d’imprégnation en CO2.

Ce cadre d’optique de phare est moulé à l’aidedu système de refroidissement de noyauPlastinum Temp-S.

Schéma de principe d’une installation Plastinum pour la réalisation de piècesinjectées en plastique moussé.

Linde propose un coffret decommande conçu pour lePlastinum Temp-S

Leader dans l’ingénierie et la distribution des gaz industriels, ce groupe a développé des technologies innovantes qui améliorent la productivité de plusieurs procédés de transformation plastique.

Procédés

Les investissements en baisseEquipements

SERVICE LECTEUR n° 134

QUELQUES APPLICATIONS INDUSTRIELLES

Linde a installé plusieurs systèmes Plastinum Foam-E en Europe :

TAPIS DE SOL POUR AUTOMOBILE Objectif : solution économique alternative au moussagephysique actuellement utilisé, tout en maintenant la qualité despièces réalisées.Dimensions et poids de la pièce : 58 cm x 38 cm - 440 g de PPchargé 30 % talcRéduction de poids obtenue par moussage physique : 7%Réduction de poids obtenue par la solution Plastinum : 7%Résultat : des pièces moussées conformes à l'objectif deréduction de poids fixé (-7%) d’une qualité améliorée, pour unmoindre coût.

PROTECTIONS DE CAILLEBOTISObjectif : économiser sur le poids matière tout en maintenantles propriétés mécaniques et la qualité d’aspect.Caractéristiques : TPE, 43 g, 12 x 8 cm Résultat : réduction de 10 % du poids avec le procédéPlastinum.

PIÈCE INTÉRIEUR AUTOMOBILE Objectif : substitution d’une pièce métal par une pièceplastique avec un bel aspect de surface.Caractéristiques : POM, 103 g, diamètre 13 cmRésultat : propriétés mécaniques répondant aux exigences ducahier des charges et absence de retassures grâce au procédéPlastinum.

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24 JUIN - JUILLET 2019

ÉQUIPEMENTS & PROCÉDÉS

Créée en 1969 par Jean-PierreScotto, Mecasonic poursuit sondéveloppement sous des auspicesfavorables, Après les décennies 80et 90 passées au sein du groupe amé-ricain Forward Technology, elleappartient depuis 2000 au groupeCrest (100 millions de dollars de c.a.avec 960 salariés dans 15 pays enEurope, Amérique du Nord et Asie),constituant sa division Ultrasonicsaux côtés de sa société sœur Rinco,sous la direction d’un d.g. européenunique, Serge Patamia.

Mecasonic a dépassé en 2018les 10 millions d’euros de c.a., à 60% issus de ventes à l’export.Employant au total 60 personnes,dont 45 à Juvigny, la firme s’appuiesur trois filiales commerciales enEspagne, Grande-Bretagne etPortugal et un réseau d’agents quilui permet d’être présente dans plusde 30 pays. Elle s’implante actuel-lement au Maghreb, avec un bureaucommercial et un agent au Maroc.

Installée depuis 5 ans dans sesnouveaux locaux de Juvigny,Mecasonic, certifié ISO 9001 depuis2014 par le TÜV, a prévu d’investirprès de 2 millions d’euros dans uneextension de bâtiment de 1 000 m²(opérationnelle en 2020) et dans lerenouvellement de son parcmachines. Ces travaux permettrontd’agrandir les surfaces d’atelier,mais aussi celles dédiées au pôlede R&D et au laboratoire d’essais.

Au fil des ans, Mecasonic a com-plété son offre technologique.Autour du soudage par ultrasonsqui reste sa spécialité principale, lasociété propose aussi des solutionsd’assemblage par rotation, vibrationet lame chauffante, air chaud etlaser. Ces six procédés lui permet-tent de répondre aux besoins detous les secteurs industriels utili-sant les plastiques, mais aussi cer-tains métaux et le textile parexemple. Outre les machines, lafirme propose des outillages surmesures et certains accessoires,cabine d’insonorisation ou table rota-tive par exemple. Elle collabore avecdes intégrateurs spécialisés pour laproduction de machines spéciales.

Complétant par le haut les sou-deuses par ultrasons Omega III bienétablies sur le marché, les nouvellesOmega IV offrent une encore plusgrande connectivité grâce à l’apport

de capacités decommunicationM2M/IoT (sousprotocole OPC-UA) et la présen-ce d’une interfa-ce de commandetactile ergono-mique basée surun large écrancouleur. Cettedernière gère à lafois les caractèreslatins et les idéo-

grammes, ce qui permet auxmachines de dialoguer dans un envi-ronnement multiculturel, tant ausein d’industries locales que destructures mondialisées. La com-mande intègre un automate de sur-veillance dédié qui garantit unesécurité d’emploi totale. L’autre

atout de cette nouvelle conceptionest l’évolutivité. Mecasonic présen-te ces machines modulaires commeétant « Future Ready », donccapables de s’adapter aux évolutionstechniques à venir, mais aussi d’au-toriser dès maintenant l’ajout aiséde tous types de bus de commandecomplémentaires.

Cette nouvelle génération estéquipée d’un double vérin contrô-lant en double pression, en arrièreet en avant du mouvement, (lesOmega III travaillent en simple pres-sion avec un seul vérin) ce qui aug-mente les capacités d'utilisation touten offrant une meilleure précision.La commande propose 10 modesde soudures, dont certains mixtesRWS, cumulant plusieurs modes,temps, et/ou énergie, ou enfonce-ment. Au sein de ces modes, lesséquences de soudure (amorçage,soudure, maintient, retrait) peuventêtre décomposées jusqu’à 12 phasespour affiner le contrôle de la pres-sion. Le contrôle de la course repo-se sur un codeur linéaire magné-tique. Le système pneumatique àvanne proportionnelle et contre-pression permet d'obtenir des mou-vements fluides, même à faible pres-sion et à faible vitesse. Fournissantdes indicateurs de cadence instan-tanée, de temps cycle, et des prévi-sions de durée de production, lacommande des machines IV facili-te les prises de décision opération-

nelles. Par sécurité, afin de garan-tir le maintien des standards de qua-lités, l’opérateur assurant la pro-grammation est guidé dans toutesles étapes du processus de réglage.

Une fois la production lancée,la qualité est contrôlée en tempsréel. Grâce à des fenêtres pro-grammables, l’automate assure unauto-contrôle des soudures per-mettant à l’opérateur d’identifier entemps réel les non-conformités pourécarter les rebus du flux de pro-duction. De plus, le paramétrage de« fenêtres suspectes » prévient l’opé-rateur dès qu’une dérive, même infi-me, est détectée, pour qu’il inter-vienne avant la production de piècesnon conformes. L’Industrie 4.0 étantaussi synonyme d’intelligence arti-ficielle, la commande IV procède àdes auto-contrôles permettant lamise en place d’une maintenancepréventive.

Pour équiper ses machines desoudage, Mecasonic a développéles nouveaux générateurs de lagamme Pulse. Ils offrent des puis-sances de 500 à 3 000 W et des fré-quences de travail de 20, 30 ou 40KHz. Les Pulse One sont conçuspour équiper les machines OmegaIV (ainsi que les équipements livrésaux intégrateurs) et les PulseTouch, à écran tactile intégré, équi-pent les Omega III.

Suite au départ de Marc Shuh,la filiale française du constructeurde presses à injecter Arburgrecherchait un nouveau directeur-général. Ce poste est désormaispourvu avec la récente nomina-tion de Frédéric Vandecandelaereaux commandes d’Arburg France.

Diplômé en économie, titulaire d’une maîtrise en com-merce international, FrédéricVandecandelaere dispose d’unequinzaine d’années d’expériencedans des fonctions commercialesau sein de groupes industrielsinternationaux, intervenant notam-ment dans les secteurs de l’auto-mobile et des transports. Avantd’être recruté par Arburg, il diri-geait la filiale française du fabri-cant italien de pièces et compo-sants standard plastiques Elesa.

Il prend la tête de l’une desplus ancienne filiales étrangèresd’Arburg. Créée en 1985, elle futaussi l’une des premières à dis-poser d’un bâtiment conséquent,

plus de 1 300 m² de surface, abri-tant un hall d’exposition (il estéquipé en permanence de4 presses Allrounder à dispositionpour des démonstrations et essais

clients), de salles de formation etd’une importante aire de stockage.

Arburg France emploie 26 per-sonnes, administratifs, commerciaux(pour 5 zones géographiques en

France et Maghreb) et techniciensd’assistance et a réalisé en 2018 unc.a. de plus de 22 millions d’euros.

Omega IV : les soudeuses Industrie 4.0 de Mecasonic

Soudage Célébrant son 50e anniversaire, la société annemassienne lance la 4e génération de ses soudeuses par ultrasons Omega.

Un nouveau d.g. pour Arburg FranceInjection

L’usine de Juvigny est en cours d’agrandissement.

La nouvelle génération demachines de soudage par ultrasonsOmega IV.X.

SERVICE LECTEUR n° 136

SERVICE LECTEUR n° 18

SERVICE LECTEUR n° 135

Frédéric Vandecandelaere connaitbien le secteur des biensd’équipement.

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25JUIN - JUILLET 2019

ÉQUIPEMENTS & PROCÉDÉS

Lors du dernier salon PlasticExpo de Tunis, la société de dis-tribution Fluides Services a fêtéses 20 années d’activité au coursd’une soirée rassemblant de nom-breux clients venus de différentspays du Maghreb et bien évi-demment les représentants deses principaux commettants, fran-çais, italiens et allemands, enmajorité.

Créée en 1998 par KamelRebai, cette entreprise, tunisien-ne à l’origine, s’est imposée avanttout par sa stratégie de servicesavant et après la vente, où unetelle offre était (et reste encore)plutôt rare. Elle a su ensuite s’ap-puyer sur une gamme d’équipe-ments pour la plasturgie de pre-mier plan tout en élargissantau fur et à mesure l’éventail des

services aux industriels qu’ellepropose.

Réalisant un c.a. équivalent à 2millions d’euros, le groupe com-prend la société Fluides Servicesavec un effectif de 30 salariés en

Tunisie, la socié-té FluidesS e r v i c e sIndustries avecé g a l e m e n t30 salariés, FSMaroc avec5 salariés et FSAlgérie avecaussi 5 salariés.L’ensemble dis-pose d’unbureau d’étudesavec 3 techni-ciens pour laconception des

nouvelles installations, une équi-pe de monteurs et 15 itinérantspour le s.à.-v., disposant de compétences techniques en injec-tion, soufflage et extrusion-souf-flage, conditionnement de liquides

de tous types, a l imenta i r es ,hygiène, entre-tien, détergents,etc. Cette struc-ture fournit desservices d’assis-tance technique,conseil, monta-ge, dépannage etma i n t e n a n c eaussi bien enTunisie qu’auMaroc et enAlgérie, qui estun marché àgrand potentiel et qui semble s’ouvrir.

Le groupe travaille avec unequinzaine de constructeurs etfournisseurs d’équipements, dontSumitomo (SHI) Demag, qui a été

l’un des premiers à faire confian-ce à l’entreprise, le groupe Sidelavec ses souffleuses PET et seslignes de conditionnement,Plastiblow (extrusion-soufflage),Euro Chiller (froid industriel),BMS France (fournitures indus-trielles, régulateur de températu-re, broyeurs), STTS (traitementsde surface), Koch Technik (péri-phérique matières), Kistler (ins-trumentation des outillages) etThermoplay (systèmes canauxchauds).

Forte de ses nombreuxatouts, le groupe est prêt à affron-ter les 20 prochaines années. K.Rebai a récemment fait entrer sonfils, Amir, pour l’épauler.

Le constructeur japonaisFanuc a complété son of fre enrobots collaboratifs par deux nou-veaux modèles CR-7iA et CR-7iA/L. Ces modèles 6 axes peu-vent emporter des charges allantjusqu’à 7 kg, dans la cadre detâches très diverses allant de l’as-semblage de petits composantsau prélèvement et au positionne-ment très répétitif d’objets d’unlieu à un autre. Le CR-7iA stan-dard a une portée maxi de 717mm, tandis que le CR-7iA/L dis-pose d’un axe rallongé à 911 mm,idéalement adaptée aux tâches dedéchargement de machines et depalettisation. Leur système decapteurs intégré permet de les uti-liser sans barrières de sécurité,les robots s’arrêtant automati-quement en cas de collision avecun objet fixe ou un opérateurhumain. Ils sont en outre compa-tibles avec les accessoires Fanucexistants comme l’iRVision et intè-grent en standard le dispositif dereconnaissance d’objets 3D AreaSensor.

Fluides Services fête ses 20 ans

Robotscollabora-tifs Fanuc

Maghreb

Robotique

L’équipe française de Sumitomo (SHI) Demag en compagnie de Kamel et Amir Rebai.

La soirée chaleureuse où étaient reconnaissables denombreux visages connus.

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Page 26: Plastiques Flash n° 81 · 2019. 7. 30. · 2 JUIN - JUILLET 2019 PROFESSION SERVICE LECTEUR n° 1 Premier pan de la plasturgie placé dans le collimateur des éco - logistes, la

26 JUIN - JUILLET 2019

ÉQUIPEMENTS & PROCÉDÉS

SERVICE LECTEUR n° 20

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Le constructeur autrichienWittmann disposait déjà de robotsde grandes tailles destinés à équi-per des presses ayant des forcesde fermetures de 4 000 t ou plus.Mais pour répondre aux applica-tions d’évacuation de pièces trèsencombrantes, il a doté en stan-dard sa nouvelle gamme WX d’unmodèle WX193 qui offre grâce àla modularité de ses axes, unegrande flexibilité d’adaptation auxbesoins des transformateurs. Sesprincipaux axes linéaires sont tousdisponibles dans un certainnombre de longueurs différentes,de 2 000 à 3 000 mm pour l’axe X,

de 2 800 à 3 600 mm en Y, et de5 00 à 9 000 mm pour l’axe Z.

Dans sa configuration standard,le WX193 pour emporter descharges allant jusqu'à 150kg. Leconstructeur a choisi d’équiperl’axe de rotation du préhenseurd’un système d’entraînementnumérique. L’axe C-Servo offre uneplage de pivotement de 0 à 180°, uncouple de 250 Nm et une précisionde 0,1°. Pour faire face a cette gran-de amplitude de déplacement avecdes charges élevées, l'axe Z se pré-sente sous la forme d'un doubleprofilé à parois épaisses en acierde section transversale 700 x 400

mm. Tous les autres axes duWX193 sont également constituésde composants en acier pour offrirune rigidité maximale sur toute lazone de travail. Pour les systèmesd’entraînement, Wittmann s’appuiesur des combinaisons à crémaillè-re (utilisées sur tous les axes hori-zontaux) ou sur une transmissioncombinée à courroie et à cré-maillère (pour les axes verticauxtélescopiques). Bien entendu, desaxes de rotation supplémentairespeuvent être intégrés comme larotation B-Servo autour de l'axevertical ou la rotation A-Servoautour de l'axe de retrait de pièces.

Ce nouveau modèle est livréavec la dernière version de laconsole de commande R9, qui offrede meilleures possibilités de visua-lisation, grâce à un écran plusgrand (10,1 pouces) et mieux défi-ni, et des fonctions tactiles mul-tiples. Cette console bénéficie éga-lement d’un environnement deprogrammation et d’apprentissa-ge simplifié grâce à TextEditor,QuickEdit et l’Assistant QuickNew,qui garantissent une compatibili-té complète avec les anciennes ver-sions de programme existantes.

Le plus grand des robots WittmannRobots

Le constructeur italien Amuta récemment livré clés en mainà la société chinoise JiangsuCanlon Building Materials deuxlignes d’extrusion de mem-branes d’étanchéité en PVC etTPO qui vont permettre à cetteentreprise de disposer de 25 mil-lions de m²/an de capacité defabrication en membranes poly-mères. Elle fabrique par ailleurs20 millions de m²/an de mem-branes bitumées. La ligne d’ex-trusion de membranes en PVCest conçue pour pouvoir pro-duire des substrats tricouche,avec différents renforts commedes fibres de verre ou du non-tissé polyester ou textile. Lesrouleaux de membrane sont pro-duits en laize nette de 2 000 mmet une épaisseur maximale de3000 µ. Le débit de cette ligneatteint 2 200 kg / h.

De même la ligne d’extrusionde TPO offre une configurationtricouche avec les mêmes typesde renforts. La laize finale des rou-leaux de membrane est de 2 000mm, en épaisseur maxi de 2 000 µ.Le débit horaire est de 2 t. Lesdeux lignes peuvent fournir soitdes rouleaux jumbo de 2 000 mm

de diamètre, soitdes rouleauxpersonnalisésd’un diamètremaximal de 350mm. L'offre clésen main d’Amutcomprend égale-ment le systèmede conditionne-ment entière-ment automa-tique permettantd ' e m b a l l e rchaque rouleau

avec un manchon en PE et d'ap-pliquer l'étiquette contenant lesprincipales caractéristiques de lamembrane. Le système est équi-pé d'une unité spéciale pour lamanutention des rouleaux finis etla palettisation automatique.

Afin de disposer d’une struc-ture commerciale plus adaptée etd’une capacité de services ren-forcée dans les pays du Maghreb,Engel vient de créer une filiale,installée à Tanger, dirigée parAmid Loucif.

Avec l’appui d’Engel France(qui met notamment sa hotline àdisposition), elle compte déjà unedizaine de salariés se répartissantentre la commercialisation et leservice. Deux techniciens d’as-sistance en Tunisie, un autre baséau Maroc dans la zone franche deTanger (et un supplémentaire pro-chainement embauché qui serainstallé à Kenitra) composent lastructure s.a.-v. de la nouvelle filia-le. Celle-ci est secondée en Algériepar l’équipe technique de la socié-té RMS, dirigée par MohamedRebai. Présente dans ce paysdepuis 1991, cette société, conces-

sionnaire agréée de plusieursgrandes marques d’équipementspour la plasturgie, est habituée àgérer des projets clés en mains,et à proposer conseil, formation,s.a.-v. et suivi de maintenance dansdes domaines aussi variés que laplasturgie, la pharmacie, la chi-mie, l’agro-industrie, l’imprimerieou la métallurgie.

Dans cette région qui connaîten plasturgie une forte croissan-ce, Engel dispose ainsi d’une struc-ture renforcée capable de com-mercialiser les marques Engel etWintec. Le constructeur autrichieny possède un parc installé consé-quent, 260 presses en Tunisie, 300au Maroc, et plus de 100 enAlgérie, notamment pour les sec-teurs de l’automobile, du médicalet de l’emballage.

Deux lignes Amuten Chine

Engel se renforce au Maghreb

Extrusion Presses à injecter

L’axe Z du robot Wittmann WX193peut avoir jusqu’à 9 m de long.

La production de membranes d’étanchéité demande uneingénierie complexe qu’Amut domine parfaitement.

est l'un des principauxfournisseurs mondiauxd'appareils et de sys-

tèmes périphériques pour le traitement des matériauxplastiques des produits en vrac.

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