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Pénurie de main-d’œuvre et enjeux - AQVE · Anjum Mullick WorleyParsons Komex Mark Kavanagh Alberta Energy and Utilities Board Tammy Lomas-Jylh ä Canadian Brownfields Network

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É T U D E S S U R L E M A R C H É D U T R A V A I L E N E N V I R O N N E M E N T ( M T E )

QUAND L’OFFRE NE SATISFAIT PAS LA DEMANDE:

Pénurie de main-d’œuvre et enjeux dans le secteur des sites contaminés

2 0 0 8E C O C a n a d a

Ce projet est financé par le gouvernement du Canadapar le truchement de programme des conseils sectoriels

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Ce projet a été financé par le Gouvernement du Canada par l’entremise du Programme des conseils sectoriels. Les opinions et les interprétations contenues dans ce document ne sont pas nécessairement celles du Gouvernement du Canada.

© 2008 ECO Canada

Tous droits réservés. L’usage de cette publication, en totalité ou en partie, que ce soit sous forme de reproduction, de stockage dans un système de documentation automatique, de transmission sous quelque forme ou manière que ce soit (procédé électronique mécanique, photographique, photocopie ou enregistrement) sans la permission écrite préalable d’ECO Canada, constitue une enfreinte à la Loi sur le droit d’auteur.

ECO Canada (2008). Quand l’offre ne satisfait pas la demande : Pénurie de main-d’œuvre et enjeux dans le secteur des sites contaminés. Études sur le marché du travail en environnement MTE. Organisation pour les carrières en environnement.

ECO CanadaSuite 200 - 308, 11e Avenue SE

Calgary, Alberta T2G 0Y2

Tél.: (403) 233-0748 or 1-800-890-1924Fax: (403) 269-9544

[email protected]

ECO CANADA

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TABLE DES MATIÈRES

LISTE DES FIGURES ii

LISTE DES TABLEAUX ii

REMERCIEMENTS iii

LE COMITÉ DIRECTEUR NATIONAL iv

RÉSUMÉ v

1. Introduction 1

2. Comprendre le secteur des sites contaminés 2 2.1 Profil des compagnies 2 2.2 Profil des employés 3

3. Les besoins de main-d’œuvre 5 3.1 L’embauche 5 3.2 Les postes vacants 7

4. La pénurie de main-d’œuvre 8 4.1 Les problèmes de recrutement 8 4.2 Les difficultés à retenir les employés 11 4.3 La pénurie aggravée par le petit nombre de diplômés 13 4.4 Les écarts entre la formation et les compétences requises 13

5. Les solutions possibles 16 5.1 Les méthodes de recrutement et les mesures incitatives 16 5.2 Les mesures aidant les employeurs à garder leurs employés 17 5.3 Puiser aux sources moins traditionnelles de main-d’œuvre 18 5.4 Améliorer la formation 20

6. Conclusion et recommandations 22

Annexe A : Lexique 24Annexe B : Méthodologie 26Annexe C : Contenu des cours 31Annexe D : Programmes d’enseignement 33

TABLE DES MATIÈRES

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LISTE DES FIGURESFigure 1. Services offerts par les employeurs du secteur des sites contaminés 2Figure 2. Types d’activités du secteur 3Figure 3. Employés des sites contaminés selon les années d’expérience 3Figure 4. Employés des sites contaminés selon l’âge 4Figure 5. Employés des sites contaminés selon la formation 4Figure 6. Employés des sites contaminés selon leur cheminement professionnel 5Figure 7. Embauche d’employés des sites contaminés par région 5Figure 8. Estimation de l’offre d’emplois à temps plein au cours des 12 prochains mois 6Figure 9. Demande de main-d’œuvre dans le secteur des sites contaminés au cours des 12 prochains mois 6Figure 10. Postes vacants par type 7Figure 11 Problèmes de recrutement selon l’expérience 8Figure 12. Problèmes de recrutement selon le type de poste à combler 9Figure 13. Facteurs qui affectent le recrutement 10Figure 14. Degrés de difficulté à retenir ses employés par région 11Figure 15. Facteurs influençant le taux de roulement du personnel 11Figure 16. Impact de la pénurie de main-d’oeuvre sur les compagnies 12Figure 17. Stratégies pour fournir des services dans un contexte de pénurie de main-d’oeuvre 13Figure 18. Contenus des programmes académiques pertinents aux sites contaminés 14Figure 19. Compétences utiles absentes des programmes académiques postsecondaires 15Figure 20. Efficacité des méthodes de recrutement utilisées 16Figure 21. Méthodes de recrutement utilisées auprès d’employés récemment embauchés 17Figure 22. Degré de satisfaction des employés 18Figure 23. Sources de main-d’œuvre 18Figure 24. Groupes visés lors du recrutement par région 20Figure 25. Principales solutions au manque de main-d’œuvre 21

LISTE DES TABLEAUXTableau 1. Estimation du nombre de compagnies et d’employés par région 2Tableau 2. Postes vacants par région 7Tableau 3. Problèmes de recrutement selon le type de poste et la région 9Tableau 4. Facteurs affectant le recrutement par région 10Tableau 5. Compétences recherchées par les employeurs 15Tableau B1. Répartition de l’échantillon selon les secteurs 27Tableau B2. Marge d’erreur du sondage auprès des employeurs selon la région 27 Tableau B3. Marge d’erreur du sondage auprès des employés selon la région 28Tableau B4. Répartition des participants aux groupes de discussion 28

TABLE DES MATIÈRES

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REMERCIEMENTS

ECO Canada est redevable à toutes les personnes et toutes les organisations qui ont fourni temps et efforts à la réalisation de cette étude. Nous adressons en premier lieu nos plus sincères remerciements aux 30 membres du Comité directeur national dont les conseils avisés ont influencé chaque étape de notre travail.

Le Groupe Delphi et le Centre de recherche Décima ont recueilli et analysé toutes les données contenues dans ce rapport. Ils méritent notre appréciation la plus respectueuse.

Nous n’aurions pas réussi à compléter cette étude sans la contribution et l’engagement des spécialistes qui oeuvrent dans le domaine des sols contaminés. Leur participation aux enquêtes et aux groupes de discussion nous a permis d’obtenir les données les plus actuelles et les plus pertinentes aux questions de main-d’œuvre dans ce secteur.

Cette liste ne saurait être complète sans nommer les groupes et les associations qui ont parlé avec enthousiasme de notre recherche à leurs membres et qui les ont encouragés à participer aux enquêtes et aux groupes de discussion que nous avons menés. Mentionnons, entre autres :

Association of Certified Engineering Technicians and Technologists of Prince Edward Island (ACETTPEI)Association of Engineering Technicians and Technologists of Newfoundland and Labrador (AETTN)Association of Professional Engineers and Geoscientists of Manitoba (APEGM)Association of Professional Engineers and Geoscientists of New Brunswick (APEGNB)Association of Professional Engineers of Prince Edward Island (APEPEI)The Association of Professional Engineers, Geologists, and Geophysicist of Alberta (APEGGA)Association of Professional Engineers, Geologists, and Geophysicists of N.W.T and Nunavut (NAPEGG)Association of Professional Geoscientist of Ontario (APGO)Association of Professional Geoscientists of Nova Scotia (APGNS)British Columbia Environment Industry Association (BCEIA)Le Bureau canadien de reconnaissance professionnelle des spécialistes de l’environnement (BCRPSE)Le Centre d’excellence de Montréal en réhabilitation de sites (CEMRS)Le Centre patronal de l’environnement du QuébecLe Conseil des entreprises de services environnementaux (CESE)Consulting Engineers of ManitobaConsulting Engineers of OntarioEnviro-AccèsEnviroCompétences - Conseil sectoriel de main-d’oeuvre en environnement (CSMOE)Environmental Services Association of Alberta (ESAA)Environmental Services Association of Nova Scotia (ESANS)Le Ministère du développement durable, de l’Environnement et des Parcs du Gouvernement du QuébecManitoba Environmental Industry Association (MEIA)National Brownfields AssociationNew Brunswick Environmental Industry Association (NBEIA) L’Ordre des Géologues du Québec (OGQ)Orphan Well AssociationProfessional Engineers Ontario (PEO)Réseau EnvironnementSaskatchewan Environmental Industry and Managers Association (SEIMA)Society of Certified Engineering Technicians and Technologists of Nova Scotia (Tech Nova)

REMERCIEMENTS

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LE COMITÉ DIRECTEUR NATIONAL

Les membres du Comité directeur national proviennent de firmes spécialisées en sites contaminés, des gouvernements fédéral, provinciaux et territoriaux, du monde académique et des groupes intéressés à ces questions. Leur expérience et leur savoir n’ont d’égale que la générosité avec laquelle ils ont orienté chaque étape de notre travail. Ils se sont rencontrés pour la première fois, en personne. à Toronto le 2 mars 2007 et la seconde fois le 30 novembre 2007 dans la même ville.

Membres de l’industrie Membres des gouvernements

Ian RobertsonInukshuk Planning and Development Ltd.

Andrea PetersSecrétariat du Conseil du Trésor du Canada

Dermot CainInternational Union of Operating Engineers – Canada

Anne Thompson Industrie Canada

Charlie CiranniGeotank Environmental Group Ltd.

Jeff FritzscheStatistique Canada

Faramarz BogzaranSEACOR Environmental Ltd.

Pascal GirardTravaux publics et Services gouvernementaux Canada

George GritziotisConstruction Sector Council

Rosemary Leslie et Kathy KitagawaEnvironnement Canada

Jim BeechinorAMEC

Marcia WallaceGovernment of Ontario

Anjum Mullick WorleyParsons Komex

Mark KavanaghAlberta Energy and Utilities Board

Tammy Lomas-JylhäCanadian Brownfields Network

Michel BeaulieuGouvernement du Québec

Kelly LendsayAboriginal Human Resource Council

Membres du monde académique Membres d’office

Bill HumberSeneca College

Shannon Campbell, Barbatus Gatoto et Kate HumpageRessources humaines et Développement social Canada

Christine Campbell and Mano KrishnapillaiSir Wilfred Grenfell College, Memorial University of Newfoundland

Grant Trump (président du comité), Kitt Chanthaboune et Jennifer AragonECO Canada

Ken FriesenUniversity of Winnipeg

Cherie WestbrookUniversity of Saskatchewan

Marc OlivierCégep de Sorel-Tracy

LE COMITÉ DIRECTEUR NATIONAL

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RÉSUMÉ

Au cours des prochaines décennies, les gouvernements fédéral, provinciaux et municipaux, de même que le secteur privé, devront affecter des sommes considérables à l’assainissement des sites contaminés du Canada.

ECO Canada et le ministère fédéral des Ressources humaines et du Développement social ont entrepris conjointement ce projet de recherche, dans le but de fournir à tous les Canadiens intéressés une meilleure idée de l’écart entre l’offre et la demande de main-d’œuvre dans le secteur de la décontamination des sols.

Les études antérieuresEn 2006, ECO Canada, dans son rapport intitulé « Qui s’occupera de la décontamination » posait un premier regard sur les besoins de main-d’œuvre au Canada pour l’assainissement et la réhabilitation des sites contaminés. On avait alors estimé qu’il faudrait un minimum de 14,300 employés pour réhabiliter, en quatre ans, les 15,940 sites contaminés autres que fédéraux et les 2,941 sites contaminés de responsabilité fédérale. Le rapport avait conclu qu’il y avait donc déjà pénurie de main-d’œuvre, la demande étant très supérieure à la main-d’œuvre existante.

Dans la foulée de ce travail, cette étude réexamine le problème de pénurie et les facteurs qui influencent la demande de main-d’œuvre. Elle scrute aussi de très près les questions qui influencent l’offre de main-d’œuvre en examinant:

• Les compétences requises dans ce secteur ; • Le nombre de personnes possédant déjà ces compétences ; • L’accessibilité aux programmes académiques et aux programmes de formation ; et, • L’évolution des inscriptions à ces programmes.

Une des caractéristiques déterminantes de cette étude est l’analyse de l’écart dont on fait la démonstration. Il s’agit d’une corrélation entre les données de l’offre et celles de la demande qui nous a permis de faire ressortir les lacunes en main-d’œuvre.

Les sources d’informationToute l’information contenue dans ce rapport a été recueillie par l’équipe de recherche qui a étudié les programmes d’enseignement, interrogé des personnes-clés, mené des enquêtes à l’échelle nationale auprès d’employeurs et d’employés, organisé des groupes de discussion et un forum national sur le sujet de la main-d’œuvre en assainissement de sites contaminés.

RÉSUMÉ

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Recommandations

Cinq (5) recommandations concluent ce rapport :

1. Au fur et à mesure que les sites contaminés sont identifiés, caractérisés et leur assainissement prévu dans le temps, il devient primordial de maintenir à jour la banque de données qui, de près ou de loin, peuvent avoir une influence sur l’équilibre entre l’offre et la demande de main-d’œuvre, en particulier toute information qui démontre une pénurie de compétences particulières.

2. Les autorités et les responsables dans les régions éloignées et dans le Nord du Canada doivent diriger les efforts de formation de main-d’oeuvre des populations locales vers les emplois qui fournissent aux travailleurs des compétences applicables à plusieurs domaines. L’acquisition de ces compétences doit devenir une priorité. En conséquence, nous recommandons que les employeurs et tous ceux qui opèrent dans ces régions, comme les gouvernements, prolongent la durée de leurs projets, de façon à donner aux populations locales l’occasion de compléter leurs formations et d’acquérir des compétences spécifiques. 3. Tous les intéressés aux questions d’assainissement des sols doivent contribuer activement à promouvoir ce secteur d’emploi. 4. Tous les niveaux de gouvernement devraient encourager le secteur privé à embaucher au sein des populations autochtones, des nouveaux immigrants et des diplômés récents. Cet encouragement pourrait prendre la forme de programmes de création d’emplois et de programmes d’intégration de la main-d’œuvre qui contribueraient à réduire les risques et les coûts associés à leur embauche. 5. Les employeurs doivent planifier l’avenir de leur main-d’oeuvre afin d’en assurer la continuité. Cet exercice de planification est bénéfique pour plusieurs raisons : il demande que l’employeur évalue le potentiel de son personnel actuel, identifie ceux et celles qui ont des qualités de leader et il favorise l’embauche de personnel de compétences et d’expériences diverses et enrichissantes. Planifier sa main- d’œuvre permet également à l’employeur de guider et de conseiller ses meilleurs éléments tout comme il facilite le développement d’activités de support et de formation continue de son personnel tout entier.

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1. INTRODUCTION

Au cours des prochaines décennies, les gouvernements fédéral, provinciaux et municipaux, de même que le secteur privé, devront affecter des sommes considérables à l’assainissement des sites contaminés du Canada.

Grâce à un amalgame de conditions économiques et de réglementations gouvernementales favorables, le secteur associé à toutes les activités de décontamination des sols demeurera en pleine expansion. La demande de main-d’œuvre qualifiée pour y travailler sera très forte. De 2004 à 2019, le gouvernement fédéral affectera près de 4 milliards de dollars à l’évaluation, à la gestion et à l’assainissement des sites contaminés dont il est responsable. Cela comprend plus de 4,400 sites contaminés fédéraux1 et 28,000 autres sites contaminés dont le fédéral n’est pas directement responsable2.

Tous les groupes intéressés ou impliqués doivent tenir compte des ressources humaines dont ces projets d’assainissement auront besoin. Comme le domaine des sites contaminés ne forme qu’une partie de l’immense secteur de la main-d’œuvre en environnement, il est légitime de se demander s’il pourra satisfaire adéquatement, c’est-à-dire avec les compétences requises et à point nommé, la forte demande en main-d’œuvre qui l’affectera.

L’étude antérieure d’ECO Canada, « Qui s’occupera de la décontamination? Besoins en main d’œuvre au Canada pour l’assainissement et la réhabilitation de sites contaminés 2006-2009 », avait estimé qu’il faudrait au moins 14,300 personnes pour réaliser ce grand effort de décontamination, échelonné sur quatre ans, de 15,940 sites de responsabilité autre que fédérale et de 2,941 sites contaminés fédéraux.

Les objectifs de l’étudeCette étude s’insère dans la foulée de la précédente. ECO Canada et le ministère fédéral des Ressources humaines et du Développement social l’ont entreprise conjointement, dans le dessein de fournir à tous les intéressés une meilleure compréhension de l’écart entre l’offre et la demande de main-d’œuvre dans le secteur de la décontamination des sols.

L’information recueillie et analysée dans ce rapport touche :

• La demande de main-d’œuvre et fait la démonstration d’une pénurie ; • Les compétences les plus recherchées ; • L’état de la main-d’œuvre actuelle et son potentiel d’avenir ; • Les programmes de formation et les programmes d’enseignement existants ; et, • Les manques de main-d’œuvre.

Les résultats de cette étude d’ECO Canada faciliteront le travail de tous ceux (employeurs, enseignants et gouvernements) qui, conscients des besoins urgents de ce secteur, élaborent des stratégies et des plans de main-d’œuvre pour y répondre.

La méthodologieDe janvier à novembre 2007, l’équipe de recherche a interrogé des personnes-clés, entrepris l’identification des programmes académiques appropriés, mené des enquêtes à l’échelle nationale auprès d’employeurs et d’employés, organisé des groupes de discussion par régions et un forum national sur le sujet de la main-d’œuvre en assainissement de sites contaminés. Le lecteur trouvera à l’Annexe B la description détaillée de la méthodologie employée.

1 Secrétariat du Conseil du Trésor. Inventaire des sites contaminés fédéraux. www.tbs-sct.gc.ca/fcsi-rscf/home-accueil.aspx?2 ECO Canada. 2007. Qui s’occupera de la décontamination? Besoins en main-d’œuvre au Canada pour l’assainissement et la réhabilitation de sites contaminés 2006-2009. Études MTE. Organisation pour les carrières en environnement. p.30.

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2. Comprendre le secteur des sites contaminés

2.1 Profil des compagniesLes données recueillies durant la première phase de cette étude nous ont permis d’estimer à environ 2,500 le nombre de compagnies travaillant à l’assainissement des sites contaminés au Canada. Elles emploient environ 61,000 personnes (Tableau 1).

TABLEAU 1: Estimation du nombre de compagnies et d’employés par région

Provinces/Territoires

Estimation du nombre de compagnies

Pourcentage de

compagnies Région

Estimation du nombre d’employés en sites

contaminés*Pourcentage d’employés

Terre-Neuve et Labrador 52 2.0%

Atlantiques 7,366 12%Ile-du-Prince-Édouard 5 0.2%

Nouvelle-Écosse 172 6.7%

Nouveau-Brunswick 62 2.4%

Québec 485 19.0% Québec 11,663 19%

Ontario 722 28.3% Ontario 17,187 28%

Alberta 593 23.2% Colombie-Britannique/

Alberta19,643 32%

Colombie-Britannique 221 8.7%

Manitoba 67 2.6%

Manitoba/ Saskatchewan/

Nord 5,524 9%

Saskatchewan 84 3.3%

Yukon 22 0.9%

Territoires du Nord-Ouest

51 2.0%

Nunavut 15 0.6%

TOTAL 2,551 100% Canada 61,383 100%

* Note: Ces estimations ont été calculées à l’échelle des régions puisque les échantillons de certaines juridictions étaient trop faibles. Source: Sondage auprès des employeurs

Les employeurs de ce secteur offrent un grand nombre de services. Les quatre premiers employeurs sont des firmes en environnement (59%), en services d’assainissement (53%), en génie (52%) et en caractérisation des sites (51%) (Figure 1).

FIGURE 1: Services offerts par les employeurs du secteur des sites contaminés

0% 10% 20% 30% 40% 50% 60% 70%

15%

22%

26%

30%

36%

51%

52%

53%

59%

Collecte de déchets dangereux

Collecte et traitement de déchets dangereux

Laboratoires d'essais

Construction

Secteur public

Identification et évaluation des sites

Génie

Services d'assainissement

Firmes en environnement

Services d'assainissement

Source: Sondage auprès des employeurs

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Les activitiés des employeurs que nous avons interrogés sont de quatre grands types: le plus important est celui de l’assainissement de sites qui occupe 84% des employeurs et le moins important est celui de la réglementation qui occupe seulement 41% des employeurs (Figure 2).

FIGURE 2: Types d’activités du secteur

0% 20% 40% 60% 80% 100%10% 30% 50% 70% 90%

41%

65%

75%

84%

Réglementation

Postassainissement et surveillance

Caractérisation des sites

Assainissement

Source: Sondage auprès des employeurs

La moitié des compagnies interrogées avait plus de 50 employés (mais cela comprenait tout le personnel de l’entreprise). En ne comptant que le personnel affecté à des postes reliés aux sites contaminés, le nombre d’employés à temps plein était de moins de 21 personnes dans 61% des cas.

Les compagnies qui travaillent à l’assainissement des sols puisent à la même source de main-d’œuvre que celle de l’industrie pétrolière et du gaz, des mines, de la construction, de l’industrie chimique, de la recherche et de tout le secteur manufacturier (acier).

2.2 Profil des employésEnviron 76% des employés interrogés sont des hommes. La main-d’œuvre en sites contaminés est composée de gens dont le nombre d’années d’expérience varie de moins de deux ans (9%) à plus de 20 ans (13%) (Figure 3).

Le plus large segment du profil des employés (33%) est celui de ceux qui ont travaillé dans ce secteur de 10 à 20 ans. Le deuxième segment d’importance (26%) est celui des employés avec 5 à 10 ans d’expérience.

FIGURE 3: Employés des sites contaminés selon les années d’expérience

�0 ans et plus��%

Mo�ns de � ans�%

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Source: Sondage auprès des employés

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L’âge des personnes interrogées varie de 25 ans à plus de 55 ans (Figure 4).

FIGURE 4: Employés des sites contaminés selon l’âge

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Mo�ns de �� ans �%

Source: Sondage auprès des employés

Près de la moitié des personnes interrogées a dit avoir suivi une formation spécifique en assainissement des sols dans un collège ou dans une université (Figure 5). Près de trois sur 10 disent n’avoir aucune formation formelle.

FIGURE 5: Employés des sites contaminés selon la formation

Format�on spéc�f�que��%

Format�on générale��%

Pas de format�on��%

Source: Sondage auprès des employés

Le secteur des sites contaminés semble attirer la main-d’œuvre des autres secteurs industriels. En fait, environ 41% des personnes interrogées ont dit avoir préalablement travaillé dans un autre domaine puisque leurs compétences étaient pertinentes et transférables au domaine des sols contaminés (Figure 6). De plus, 30% des employés interrogés ne se seraient pas inscrits à un programme de formation en sols contaminés, mais auraient plutôt choisi de travailler dans ce domaine au cours de leurs études ou même après.

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FIGURE 6: Employés des sites contaminés selon leur cheminement professionnel

A été muté par son employeur�%

A cho�s� ce doma�ne avant sa format�on

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A cho�s� ce doma�ne après ou pendant sa format�on

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A trava�llé dans d'autres doma�nes et transféré ses

compétences��%

Source: Sondage auprès des employés

3. Sondage auprès des employés

3.1 L’embaucheAu cours de la dernière année, environ 75% des employeurs ont dit avoir embauché des employés pour travailler à temps plein dans les sites contaminés. La plus forte demande provient de l’Ouest canadien où 91% des compagnies du Manitoba, de la Saskatchewan et du Nord et 85% des compagnies de Colombie-Britannique et de l’Alberta ont embauché des travailleurs du secteur des sites contaminés.

FIGURE 7: Embauche d’employés des sites contaminés par région

0% 20% 40% 60% 80% 100%

Canada

Atlantiques

Québec

Ontario

MB/SK/Nord

C-B/AB 85%

91%

65%

63%

69%

75%

Source: Sondage auprès des employeurs

Les employeurs s’attendent à ce que la demande de main-d’œuvre demeure forte en 2008. Environ 83% des compagnies interrogées prévoient remplir plusieurs types de postes. Le plus grand nombre d’entre elles (94%) provient de la région Manitoba/Saskatchewan/Nord, suivie de la région Colombie-Britannique/Alberta (86%) et de l’Ontario (82%).

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On s’attend à ce qu’environ 11,500 emplois à temps plein soient offerts dans ce secteur en 2008. La majorité de ces emplois sera en Colombie-Britannique/Alberta et en Ontario. Et près de 14% des employeurs interrogés prévoient embaucher plus de 11 personnes (Figure 8).

FIGURE 8: Estimation de postes vacants à temps plein au cours des 12 prochains mois

0% 20% 40% 60% 80% 100%

Aucune 1 à 2 3 à 5 6 à 10 11 et plus

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Canada

Atlantiques

Québec

Ontario

MB/SK/Nord

C-B/AB

��,�00

900

1,500

3,200

1,000

4,900

Nombre de postes vacants projetés

Note: Ces offres d’emplois couvrent les postes directement associés aux sites contaminés et ceux qui ne le sont pas. Source: Sondage auprès des employeurs

Les employeurs estiment que leurs besoins de main-d’œuvre vont continuer d’augmenter. Plus de 55% d’entre eux estiment en effet que le personnel affecté aux sites contaminés va augmenter (Figure 9), et seulement 1% d’entre eux pensent le contraire.

FIGURE 9: Demande de main-d’œuvre dans le secteur des sites contaminés au cours des 12 prochains mois

0% 20% 40% 60% 80% 100%

�% �0% ��% ��% �0%

��% �0% �% �% �%

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Employés contractuels

Employés temps pleinnon saisonniers

Plein temps

Aucun Moins que maintenant

Le même nombre

1 ou 2 de plus De 3 à 10 de plus 11 ou plus

Source: Sondage auprès des employeurs

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3.2 Les postes vacants Les types de postes vacants varient selon les compagnies et l’endroit où elles sont situées. La demande de main-d’œuvre est très forte pour tous les types d’emplois illustrés à la Figure 9. Toutefois, la demande est plus forte pour les postes de gestionnaires de projets, pour les techniciens en caractérisation des sols et pour les géologues et hydrogéologues (Figure 10).

FIGURE 10: Postes vacants par type

Toujours Souvent Parfois Rarement Jamais

0% 20% 40% 60% 80% 100%

Gestionnaires de projets

Techniciens en caractérisation des sites

Géologues/hydrogéologues

Ingénieurs en technologies de réhabilitation

Spécialistes en remise en état/réhabilitation des sites

Évaluateurs de risques sur la santéhumaine ou écologique

Auditeurs/régulateurs environnementaux

Spécialistes des déchets dangereux

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Source: Sondage auprès des employeurs

Les besoins de main-d’œuvre varient selon les régionsCertains postes sont plus en demande dans certaines régions plutôt que dans d’autres (Tableau 2). La région de la Colombie-Britannique/Alberta cherche un grand nombre de personnes pour combler tous les types de postes mais elle cherche en particulier des gestionnaires de projets, des géologues/hydrogéologues et des ingénieurs en technologies de réhabilitation. Pour sa part, la demande est très forte en Ontario pour des géologues/hydrogéologues et pour des techniciens en caractérisation des sites. Et les spécialistes en déchets dangereux et auditeurs/régulateurs environnementaux sont en grande demande dans la région Manitoba/Saskatchewan/Nord.

TABLEAU 2: Postes vacants par région

CANADA ATLANTIQUES QUÉBEC ONTARIOMB/SK/ NORD C-B/AB

Gestionnaires de projets 42% 32% 22% 40% 43% 50%

Techniciens en caractérisation des sites 38% 28% 13% 43% 36% 42%

Géologues/hydrogéologues 36% 22% 29% 47% 10% 45%

Ingénieurs en technologies de réhabilitation 28% 13% 6% 26% 27% 41%

Spécialistes en remise en état/réhabilitation 24% 18% 24% 16% 22% 34%

Évaluateurs de risques sur la santé humaine ou écologique 22% 25% 12% 18% 14% 28%

Auditeurs/régulateurs environnementaux 14% 7% 12% 18% 18%

Spécialistes des déchets dangereux 12% 5% 9% 23% 17%

Source: Sondage auprès des employeurs

”Nous sommes à la recherche d’hydrogéologues et de géologues, bien qu’évidemment, il soit plus facile de trouver du personnel junior que des gens avec un peu plus d’expérience.”

Un employeur de Calgary

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4. La pénurie de main-d’œuvre

Notre étude a démontré qu’il y a pénurie de main-d’œuvre dans le secteur des sites contaminés. Cela complique le travail des employeurs qui ont de la difficulté à trouver le personnel dont ils ont besoin et de la difficulté à le garder par la suite.

4.1 Les problèmes de recrutementPlus de la moitié (56%) des compagnies ont confié avoir de la difficulté à trouver le personnel dont elles ont besoin, à tous les niveaux (Figure 11). Plus spécifiquement, 93% d’entre elles ont du mal à recruter du personnel d’expérience (10 ans et plus), comme des ingénieurs séniors, des gestionnaires de projets séniors, des technologues et des techniciens séniors. Quant au personnel junior, une compagnie sur trois dit trouver difficilement du personnel qui possède moins de trois années d’expérience.

FIGURE 11: Problèmes de recrutement selon l’expérience

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�% ��% ��% ��% ��%Techniciens/technologues juniors

Ingénieurs/scientifiques juniors

Techniciens/technologues intermédiaires

Auditeurs/régulateurs environnementaux

Gestionnaires de projets intermédiaires

Techniciens/technologues séniors

Gestionnaires de projet séniors

Ingénieurs séniors

Tous les niveaux

Très difficile Assez difficile Ni facile ni difficile Assez facile Très facile

Source: Sondage auprès des employeurs

Les postes les plus difficiles à combler sont ceux d’évaluateurs des risques sur la santé humaine ou écologique (79%), d’ingénieurs en technologies de réhabilitation (79%), de gestionnaires de projets (74%) et de géologues ou d’hydrogéologues (73%) (Figure 12).

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FIGURE 12: Problèmes de recrutement selon le type de poste vacants

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Très difficile Assez difficile Ni facile ni difficile Assez facile Très facile

Techniciens en caractérisation des sites

Spécialistes des déchets dangereux

Auditeurs/régulateurs environnementaux

Spécialistes en remise en étatet réhabilitation des sites

Géologues/hydrogéologues

Gestionnaires de projets

Ingénieurs en technologies de réhabilitation

Évaluateurs des risques sur la santéhumaine ou écologique

Source: Sondage auprès des employeurs

Certaines régions du pays ont plus de difficulté à recruter du personnel que d’autres. Les compagnies de Colombie-Britannique/Alberta ont plus de problèmes que les autres régions, tous types de postes confondus. Le Québec se situe toutefois à l’opposé du continuum, présentant moins de difficultés, quel que soit le type de poste vacant (Tableau 3).

TABLEAU 3: Problèmes de recrutement selon le type de poste et la région

CANADA ATLANTIQUES QUÉBEC ONTARIOMB/SK/ NORD C-B/AB

Évaluateurs des risques sur la santé humaine ou écologique

80% 93% 30% 82% 62% 97%

Ingénieurs en technologies de réhabilitation 79% 85% 27% 79% 75% 92%

Gestionnaires de projets 74% 71% 19% 78% 76% 94%

Géologues/hydrogéologues 73% 57% 31% 71% 69% 100%

Spécialistes en remise en état/réhabilitation 68% 67% 27% 59% 83% 82%

Auditeurs/régulateurs environnementaux 66% 43% 14% 62% 75% 84%

Spécialistes des déchets dangereux 59% 64% 33% 49% 69% 70%

Techniciens en caractérisation des sites 49% 40% 18% 41% 53% 66%

Source: Sondage auprès des employeurs

Les facteurs qui affectent le recrutementLes employeurs attribuent la plupart du temps leurs difficultés de recrutement à la pénurie de main-d’œuvre qualifiée dans leurs provinces respectives, au petit nombre de diplômés possédant les compétences qu’ils recherchent et aux salaires inadéquats (Figure 13).

« Les marges de profit des compagnies ne permettent pas aux compagnies d’embaucher un grand nombre de personnes aux salaires qu’elles demandent. »

Un employeur de Calgary

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FIGURE 13: Facteurs qui affectent le recrutement

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Toujours Souvent Parfois Rarement Jamais

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Manque de possibilités d’avancement

Obligation de déménager pour les employés potentiels

Obligation de voyager pour le travail

Lourdes charges de travail et longues heures

Manque d'institutions offrant formation pertinente

Régions trop éloignées

Incapacité d'offrir des postes permanents

Salaires insuffisants

Manque de diplômés compétents

Manque de personnes qualifiées dans la région

Source: Sondage auprès des employeurs

À l’échelle des régions (Tableau 4), on constate que les employeurs de la Colombie-Britannique/Alberta sont plus enclins que les autres à citer le manque de possibilités d’avancement (20%) comme facteurs d’influence sur le recrutement. Les compagnies du Manitoba/Saskatchewan/Nord pour leur part, étaient plus portées à blâmer le fait que les employés doivent se relocaliser en acceptant ces postes (31%). Les compagnies de ces deux régions de l’Ouest canadien semblent souffrir davantage du niveau de rémunération qu’elles offrent que celles des autres régions.

TABLEAU 4: Facteurs affectant le recrutement par région

CANADA ATLANTIQUES QUÉBEC ONTARIOMB/SK/ NORD C-B/AB

Manque de personnes qualifiées dans la région 46% 38% 44% 46% 48% 48%

Manque de diplômés qualifiés 32% 48% 42% 25% 34% 32%

Salaires insuffisants 31% 24% 26% 19% 41% 38%

Incapacité d’offrir des postes permanents 27% 24% 53% 23% 37% 18%

Régions trop éloignées 25% 22% 31% 22% 32% 22%

Manque d’institutions d’enseignement offrant formation appropriée 19% 24% 6% 18% 21% 23%

Lourdes charges de travail et longues heures 18% 10% 16% 15% 18% 22%

Obligation de voyager pour le travail 17% 14% 21% 16% 17% 16%

Obligation de déménager pour les employés potentiels 16% 11% 29% 10% 31% 13%

Manque de possibilités d’avancement 14% 19% 5% 6% 17% 20%

Travail considéré dangereux 7% - 11% 4% 4% 12%

Source: Sondage auprès des employeurs

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4.2 Les difficultés à retenir les employésNotre enquête a révélé que 36% des employeurs éprouvaient des difficultés à garder leurs employés. Ce pourcentage grimpe à 50% chez les employeurs du Manitoba/Saskatchewan/Nord (Figure 14).

FIGURE 14: Degrés de difficulté à retenir ses employés par région

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Très difficile Assez difficile Ni facile ni difficile Assez facile Très facile

C-B/AB

MB/SK/Nord

Ontario

Québec

Atlantiques

Canada

Source: Sondage auprès des employeurs

Les compagnies qui ont de la difficulté à garder leurs employés attribuent le phénomène, par ordre décroissant, à une rémunération inadéquate dans 32% des cas, au manque de possibilité d’avancement dans 31% des cas, à leur incapacité d’offrir des emplois à plein temps dans 24% des cas et à la combinaison de lourdes charges et de longues heures de travail dans 23% des cas (Figure 15).

FIGURE 15: Facteurs influençant le taux de roulement du personnel

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Toujours Souvent À l'occasion Rarement Jamais

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Régions trop éloignées

Obligation de voyager pour le travail

Lourdes charges de travail et longues heures

Incapacité d'offrir des postes permanents

Manque de possibilité d'avancement

Salaires insuffisants

Travail considéré dangereux

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Source: Sondage auprès des employeurs

« Nous avons un bureau dans le nord de l’Ontario; nous n’arrivons pas à trouver du personnel qui accepte d’y aller et quand on en trouve, il n’y reste qu’un an et revient dans le sud. »

Un employeur de Toronto

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Durant les discussions de groupes d’employeurs, plusieurs participants ont fait remarquer que les travailleurs du secteur des sites contaminés le quittent souvent parce qu’ils sont déçus du milieu, le qualifiant de milieu trop dur et où seuls les profits comptent.

Les employeurs interrogés ont aussi mentionné que la plus jeune génération travaille différemment de la génération qui l’a précédée. Les jeunes communiquent plus souvent par ordinateur ou autre moyen électronique que de vive voix et leurs façons d’envisager leurs carrières sont aussi bien différentes. Ils ont tendance à vouloir monter plus rapidement dans la hiérarchie, exigent un salaire de départ plus élevé et de plus longues périodes de vacances. Leur tendance à ne pas développer de loyauté envers l’organisation qui les emploie est aussi un facteur qui influence les départs. Ils n’hésitent pas à changer de poste souvent pour obtenir de l’avancement. Leur but semble d’acquérir les compétences les plus recherchées sur le marché de l’emploi, et de le faire le plus vite possible.

Parmi les employeurs qui ont eu, ou qui s’attendent à avoir des postes à temps plein qui n’ont pas été comblés, 88% disent que cela affecte la capacité de leur organisation à offrir des services d’assainissement des sols contaminés (Figure 16). Au Canada dans son entier, 15% des employeurs dans ce secteur avouent que le manque de personnel affecte déjà leurs organisations ou les affectera beaucoup. Les compagnies de la Colombie-Britannique/Alberta semblent les plus touchées.

FIGURE 16: Impact de la pénurie de main-d’oeuvre sur les compagnies

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Aucun impact Nous affecte très peu Nous affecte un peu Nous affecte beaucoup

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Atlantiques

Québec

Ontario

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C-B/AB

Source: Sondage auprès des employeurs

Affectées par la pénurie de main-d’oeuvre qualifiée, les compagnies du secteur des sites contaminés sont souvent incapables d’entreprendre de nouveaux projets. Certains employeurs ont dû refuser des contrats pour cette raison. Pour pallier à cette pénurie, il est très fréquent de demander aux employés de faire du temps supplémentaire (61% des compagnies ont eu recours à cette méthode), voire même à refuser des contrats (le cas de 13% des compagnies seulement) (Figure 17).

« Nous avons beaucoup de mal à satisfaire leurs attentes. Ils ne semblent pas comprendre le concept du capital acquis par son propre labeur. »

Un employeur de Toronto

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FIGURE 17: Stratégies pour fournir des services dans un contexte de pénurie de main-d’oeuvre

Souvent Rarement Jamais

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A demandé aux employés de faire du temps supplémentaire

A transféré du personnel des autresdivisions de la compagnie

A donné une formation intensiveaux employés existants

A engagé du personnel temporaire

A refusé des contrats

Source: Sondage auprès des employeurs

4.3 La pénurie aggravée par le petit nombre de diplômésTraditionnellement, les compagnies des sites contaminés se tournaient vers les diplômés des institutions d’enseignement postsecondaire pour trouver la main-d’œuvre qualifiée dont elles avaient besoin. Notre étude a examiné le nombre de diplômes décernés par 80 programmes d’études postsecondaires (diplômes, baccalauréats, maîtrises et certificats d’études avancées) offrant une formation applicable au domaine de l’assainissement des sols. En 2006, le nombre de diplômés s’élevait à 1,001 comparativement à 1,109 en 20013.

Malgré un plus grand nombre d’inscriptions à ces programmes, le nombre de diplômés a diminué entre 2001 et 2006. Jamais moins de 2,500 par année, le nombre d’inscriptions a graduellement augmenté depuis 2001, atteignant 2,647 étudiants en 2006. Les experts que nous avons interrogés attribuent le faible taux de diplômés aux exigences du programme, particulièrement en mathématiques et en sciences, qui semblent poser problème à de nombreux étudiants.

4.4 Les écarts entre la formation et les compétences requisesNotre analyse des programmes d’études des institutions postsecondaires a démontré que la plupart des programmes ne couvrent pas toutes les compétences requises pour travailler à l’assainissement des sites contaminés, du moins selon les personnes interrogées. Les cours les plus souvent absents des contenus académiques sont : la surveillance des systèmes de gestion environnementale (offert par 10 programmes), la gestion des affaires et/ou les relations avec les clients et groupes intéressés (offert par 14 programmes), la caractérisation et la restauration des sites (offert par 15 programmes) et la gestion de projets (offert dans 19 programmes) (Figure 18).

3 Ces chiffres nous ont été fournis par 61 programmes d’enseignement, car seulement 35 des 45 institutions interrogées nous ont répondu.

« Nous allons à l’école pour acquérir une formation, mais ce qu’on nous donne n’est pas adapté au travail qu’on fait. On n’enseigne pas la gestion de projet, ni la planification du temps ou l’établissement de priorités. »

Un employé de Montréal

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FIGURE 18: Contenus des programmes académiques pertinents aux sites contaminés

Récupération et/restauration des sites

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Gestion de projets Génie de la réhabilitation

Santé et sécuritéAnalyses de laboratoires

Gestion des déchets et des déchets dangereuxÉvaluation des risques sur la santé et sur le milieu écologique et Toxicologie

Réhabilitation des sitesLégislation et réglementation environnementale

Cartographie informatisée et modélisationGéologie/hydrogéologie

CommunicationsBiologie/Microbiologie/Écologie

Sciences de l'air et pollution

Chimie de l’environnementTechniques d'échantillonnage sur le terrainTechniques statistiques et mathématiques

Science des sols et pollution

Gestion des affaires et/ou relations avec clients et groupes d’intérêt

Hydrologie et pollution de l’eau

Surveillance environnementale

Caractérisation environnementale

Source: Enquête auprès des maisons d’enseignement

L’examen que nous avons fait des contenus des programmes académiques nous a permis d’identifier 22 sujets d’études pertinents au travail dans le secteur des sites contaminés (Annexe B). Les programmes des institutions suivantes sont ceux qui en offrent le plus grand nombre :

Collège Seneca : B.Sc. en technologie appliquée : réhabilitation environnementale intégrée des sites contaminés (22/22 sujets pertinents).

Collège Lakeland : B.Sc. Gestion environnementale : spécialisation en caractérisation et mesures correctives (17 sujets pertinents sur 22). Sujets absents : Sciences de l’air et pollution, hydrologie et pollution de l’eau, techniques d’analyses de laboratoire, surveillance environnementale et génie en réhabilitation.

Université de l’Alberta : Baccalauréat en Génie environnemental (17 sujets pertinents sur 22). Sujets absents : Santé et sécurité, techniques d’échantillonnage des sols, surveillance environnementale, récupération et restauration des sites et gestion de projets.

Collège communautaire Lethbridge : Diplôme en caractérisation des sites et en mesures correctives (17 sujets pertinents sur 22). Sujets absents : Santé et sécurité, génie en réhabilitation, gestion de projets, gestion des affaires/relations avec clients et groupes d’intérêt et gestion des déchets.

Indépendamment du contenu des programmes d’enseignement, près de 10% des employés interrogés ont dit qu’une formation d’ordre plus pratique, comprenant de l’expérience sur le terrain et l’application des connaissances acquises à des cas réels les aurait mieux préparés au travail qu’ils font (Figure 19). Heureusement, plusieurs programmes sont

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coopératifs et offrent de l’expérience concrète en même temps que de la formation théorique. Environ 45% des programmes que nous avons examinés offraient des stages pratiques à leurs étudiants.

FIGURE 19: Compétences utiles absentes des programmes académiques postsecondaires

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Expérience pratiqueCapacité d'apprendre sur le terrain

Gestion, gestion de projets et administration

Travailler dans un contexte politique/régulatoire

Relations avec les clients et réseaux de contacts

Collecte d'échantillonsGestion et finances

Aucune compétence identifiéeAutre

Administration des affaires et gestion

Caractérisation des sites et évaluation des risques

Rédaction générale et techniqueChimie (générale)

Cours en assainissement des solsPésentations orales

Cours en sciences des sols

Techniques et savoir-faire en décontamination

Source: Sondage auprès des employés

Le tableau 5 montre les cinq compétences les plus recherchées par les employeurs que nous avons interrogés. On accorde beaucoup d’importance à la santé et à la sécurité, mais seulement 31% des programmes examinés l’offraient.

TABLEAU 5: Compétences recherchées par les employeursLES CINQ COMPÉTENCES LES PLUS RECHERCHÉES PAR LES EMPLOYEURS

Formation en santé et sécurité au travail 34%

Communications 18%

Formation et connaissances scientifiques et techniques 16%

Relations personnelles et publiques 7%

Gestion de projets 6%

Source: Sondage auprès des employeurs

Les employeurs que nous avons interrogés semblent tous d’avis que plusieurs postes de leur secteur industriel demandent une formation pratique qui ne peut strictement pas être obtenue dans une institution d’enseignement. Les employés eux-mêmes avouent que leurs compétences ont été acquises en travaillant sur des sites contaminés. Notre enquête a révélé que 60% des employés que nous avons interrogés vont probablement (32% d’entre eux) ou songent à parfaire (28%) leur formation dans le domaine au cours de la prochaine année. L’enquête démontre que les employés accordent beaucoup d’importance au maintien de leurs compétences et à leur formation continue.

Les employeurs qui offrent de la formation en milieu de travail à leurs employés augmentent leurs chances de les garder. Les domaines de formation en milieu de travail les plus sollicités sont ceux de la santé et de la sécurité, des premiers soins et du traitement des déchets dangereux.

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5. LES SOLUTIONS POSSIBLES

5.1 Les méthodes de recrutement et les mesures incitativesLes employeurs du secteur de la main-d’œuvre en sites contaminés doivent trouver de nouvelles méthodes de recrutement de façon à se différencier des autres secteurs industriels et à attirer les bons candidats. Les employeurs interrogés nous ont informés que les méthodes traditionnelles de recrutement, comme les annonces dans les journaux, n’étaient ni efficaces, ni rentables.

D’après les employeurs qui ont réussi à engager des employés au cours de l’année dernière, la façon la plus courante et celle qui donne les meilleurs résultats pour attirer les gens compétents, est de leur offrir des salaires concurrentiels (Figure 20). Les autres mesures incitatives qualifiées de « très efficaces » ou de « assez efficaces » sont : les primes de performance (dans 86% des cas), les primes d’embauche (dans 84% des cas) et les bénéfices marginaux bonifiés (dans 77% des cas).

FIGURE 20: Efficacité des méthodes de recrutement

Salaire concurrentiel

Allocation de formation/formation au travail

Préparation à une carrière

Bénéfices marginaux bonifiés

Prime de rendement

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Très efficace Assez efficace Pas très efficace Inefficace

Vacances plus longues

Prime d'embauche

Source: Sondage auprès des employeurs

Malgré l’efficacité démontrée de certaines façons d’encourager la main-d’œuvre qualifiée à venir travailler dans les sites contaminés, la plupart des employeurs ne les utilisent pas. Par exemple, seulement 30% des employeurs ont utilisé les primes d’embauche l’an dernier (Figure 21).

« Les questions environnementales ont beaucoup attiré l’attention du grand pub-lic et changé la perception qu’il en avait. Cela crée de nouvelles possibilités, mais cela représente aussi de nouveaux défis. »

Un employé de Vancouver

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FIGURE 21: Méthodes de recrutement utilisées auprès d’employés récemment embauchés

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Allocation de formation/formation au travail

Prime d'embauche

Préparation à une carrière

Bénéfices marginaux bonifiés

Prime de rendement

Vacances plus longues

Salaire concurrentiel

Source: Sondage des employeurs. Ces pourcentages ont été établis pour 194 employeurs qui ont embauché du personnel au cours des 12 derniers mois.

Selon les employeurs qui ont participé à nos groupes de discussion, l’efficacité des stratégies suivantes de recrutement n’a jamais été mesurée :

• Encourager les employés à recommander quelqu’un. Cette méthode donne souvent de bons résultats puisque les nouveaux employés sont, en fait, interrogés par les gens avec qui ils vont travailler par la suite et qui ont souvent la même façon d’envisager leur travail.

• Engager des stagiaires des programmes coopératifs et des étudiants l’été. Les employeurs qui engagent des étudiants du secondaire, des collèges et des universités apprennent à les connaître et peuvent évaluer leur potentiel d’avenir chez eux et les étudiants, pour leur part, acquièrent l’expérience dont ils ont grand besoin.

• Enseigner. Les dirigeants des entreprises et les directeurs chevronnés qui donnent des cours dans les universités ou les collèges élargissent leur champ d’action et leurs réseaux de contacts auprès des jeunes professionnels.

• Recruter activement. Les compagnies peuvent améliorer leurs liens et les communications professionnels avec les universités et les collèges en participant aux foires d’emplois et en étant en contact fréquent avec les directeurs des programmes et les doyens des facultés qui les intéressent.

• Utiliser les réseaux de contact. Les réseaux de contacts et les recommandations personnelles sont très efficaces pour le recrutement de personnel de haut niveau.

5.2 Les mesures aidant les employeurs à garder leurs employés Pour éviter de perdre leurs employés, certains employeurs offrent des salaires concurrentiels à ceux des autres secteurs industriels ainsi que de la formation en milieu de travail. Toutefois, lors des discussions de groupe, les employeurs ont souligné les difficultés qu’ils ont à offrir des salaires concurrentiels. Ces difficultés tirent leur origine dans leur type d’industrie, où c’est plus souvent la compagnie qui a présenté la plus basse soumission qui obtient le contrat.

“Ne me faites pas seulement des commentaires négatifs ; dites-moi aussi ce que je fais de bien – Il est bon que son travail soit reconnu”.

Un employé de Montréal

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Pour améliorer leurs chances de garder leurs employés, les compagnies auraient intérêt à leur proposer des plans de carrière et à leur offrir de meilleures possibilités d’avancement. Notre recherche a démontré que les employés étaient souvent déçus des possibilités de mutations internes (9%) et déçus des faibles possibilités d’avancement au sein de leurs propres compagnies (8%) (Figure 22).

FIGURE 22: Degré de satisfaction des employés

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Très satisfait Assez satisfait Ni satisfait ni mécontent Assez mécontent Très mécontent

Heures de travail demandées

Assurances santé

Possibilités d'emploi permanent

Salaire

Indemnité de formation

Durée des vacances

Possibilités d'avancement

Possibilités de mutations internes

Devoir déménager temporairement

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Source: Sondage auprès des employés

5.3 Puiser aux sources moins traditionnelles de main-d’œuvreQuand la main-d’œuvre se fait rare, les employeurs doivent trouver de nouvelles sources d’approvisionnement. Cela comprend les populations autochtones, les nouveaux immigrants et le personnel des autres industries (Figure 23).

FIGURE 23: Sources de main-d’œuvre

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Travailleurs d'expérience venantde d'autres industries

Immigrants formés à l'étranger

Autochtones

Toujours Souvent Parfois Rarement Jamais

Source: Sondage auprès des employeurs

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Les populations autochtonesLes Autochtones constituent un segment de la population canadienne qui est en pleine croissance et qui pourrait bien contribuer à soulager la pénurie de main-d’œuvre de l’industrie des sites contaminés. Dans le courant de l’année dernière, 59% des employeurs ont cherché à embaucher des Autochtones (et 8% d’entre eux ont dit l’avoir toujours fait) (Figure 23).

Chercher à embaucher des Autochtones présente néanmoins des défis à l’employeur. Ceux qui ont participé à nos groupes de discussion ont énuméré les suivants : a) Peu d’entre eux possèdent les qualifications requises pour devenir ingénieurs ou détenir des postes de direction. Ils sont plus souvent engagés comme manoeuvres. b) Les travailleurs autochtones ont tendance à ne pas suivre le même horaire de travail que les autres. Après quelques jours de travail, certains ne rentrent pas au travail du tout. c) Les Autochtones bien formés sont en grande demande dans leurs propres communautés et souvent écrasés par le poids des responsabilités qu’on leur confie. d) Les Autochtones qui ont reçu la formation requise ont tendance à quitter leurs régions et à aller chercher du travail en ville. Cela veut dire qu’il en reste moins pour travailler localement.

Les nouveaux immigrantsUn autre segment de main-d’œuvre en pleine expansion est celui des nouveaux immigrants au Canada. Selon l’Alliance des conseils sectoriels, les immigrants seront responsables de toute (100%) la croissance de la population canadienne d’ici l’an 2010 4. L’Alliance laisse aussi entendre que les immigrants sont sous-employés au Canada et qu’en fait, seulement 42% d’entre eux travaillent actuellement dans leur domaine de formation. Le Canada perd 30% du talent de ces nouveaux immigrants parce qu’ils ne sont pas intégrés au marché du travail.

Les compagnies des sites contaminés ont commencé à les recruter. En 2007, 48% des compagnies ont cherché à embaucher des immigrants possédant une formation acquise à l’étranger. Mais seulement 1% des compagnies disent l’avoir toujours fait.

Les participants aux groupes de discussion ont mentionné que les problèmes suivants affectent l’embauche d’immigrants :

• Bien que les qualifications des immigrants soient dans l’ensemble bien vues, on leur attribue des difficultés de communications orales et écrites. • L’absence d’accréditation ou de reconnaissance des diplômes étrangers peut empêcher les nouveaux immigrants de pratiquer dans leur champ d’expertise et, en retour, leur interdire d’apposer leurs signatures pour l’approbation des projets. • Leur manque d’expérience au Canada peut, au départ, causer des problèmes reliés à l’adaptation aux technologies d’ici, la connaissance des règlements canadiens, l’utilisation de l’informatique au bureau ou la rédaction de rapports selon les standards d’ici.

La main-d’œuvre des autres industriesUne autre façon de pallier la pénurie de main-d’œuvre qualifiée est d’aider les travailleurs des secteurs économiques en déclin à venir dans le secteur environnemental. Environ 69% des employeurs interrogés visent spécifiquement ce groupe lors du recrutement.

L’industrie des sites contaminés a le potentiel désiré pour attirer ces gens. En fait, environ 41% des employés interrogés au cours de notre enquête provenaient d’un autre secteur industriel (Figure 6).

4 L’Alliance des conseils sectoriels. 2006. Qui fait quoi en RTCÉ? Reconnaissance des titres de compétence étrangers.

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Les groupes visés lors du recrutement varient selon les régionsIl y a de très nettes différences régionales dans la façon dont les compagnies visent certains groupes plutôt que d’autres lorsqu’elles font du recrutement (Figure 24). • Ce sont les compagnies de la région Manitoba/Saskatchewan/Nord qui cherchent le plus activement à embaucher des Autochtones (48% d’entre elles), suivies de la région Colombie-Britannique/Alberta (21%), puis de l’Ontario (19%). • Par ordre décroissant, c’est la région Manitoba/Saskatchewan/Nord (avec 31% des compagnies), celle de la Colombie-Britannique/Alberta (avec 29%) du Québec (avec 20% des compagnies) qui font des efforts spécifiques pour embaucher des immigrants. • Par ordre décroissant aussi, c’est l’Ontario (11%), suivi du Québec (10%) et de la Colombie-Britannique/Alberta (8%) qui tentent de recruter de la main-d’œuvre dans d’autres secteurs de l’économie.

FIGURE 24: Groupes visés lors du recrutement par région

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Immigrants formés à l'étranger Travailleurs d'expérience venant de d'autres industies

Autochtones

C-B/AB

MB/SK/Nord

Ontario

Québec

Atlantiques

Canada

Source: Sondage des employeurs : ceux qui ont indiqué qu’ils visaient “toujours” et “souvent” ces groupes.

5.4 Améliorer la formationQuand on demande aux employeurs d’établir un ordre de priorités dans tous les facteurs qui influence la pénurie de main-d’œuvre (celle dont nous aurons besoin pour assainir tous les sites contaminés du Canada au cours de 10 prochaines années), la plupart mentionne le manque de formation de la main-d’œuvre parmi les deux plus importantes priorités.En particulier, le manque de « programmes d’enseignement plus techniques » a été mentionné par 51% des employeurs et le manque de « programmes universitaires (baccalauréat)» par 47% d’entre eux. (Figure 25).

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Figure 25: Principales solutions au manque de main-d’œuvre

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De première importance

De quatrième importance

De cinquième importance

De sixième importance

De septième importance

De deuxième importance

De troisième importance

Accroître le nombre de programmes d'enseignement technique

Accroître le nombre de programmes universitaires (baccalauréat)

Accroître la formation professionnelle

Accroître le nombre de programmes universitaires (cycles supérieurs)

Que le secteur privé fasse la promotion du domaine et améliore ses relations avec les sources de main-d'oeuvre

Reconnaître la formation des diplômes des immigrants qualifiés

Que le secteur public fasse la promotion du domaine et amélioreles communications

avec les sources de main-d'oeuvre

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Source: Sondage auprès des employeurs

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CONCLUSION ET RECOMMANDATIONS

Cette étude démontre empiriquement qu’il y a pénurie de main-d’œuvre qualifiée dans l’industrie des sites contaminés. Les compagnies interrogées nous ont révélé qu’elles avaient de sérieux problèmes de recruter et de garder leur personnel.

Le rapport a aussi identifié les problèmes qui influencent l’offre, et plus spécifiquement, le très haut degré d’abandon des études des étudiants inscrits aux programmes d’enseignement pertinents au travail sur des sols contaminés, les carences des programmes d’enseignement dans les institutions postsecondaires et la forte proportion de travailleurs des sites contaminés qui n’ont aucune formation spécialisée dans ce type de travail. Malgré les efforts de recrutement entrepris par certains employeurs auprès de groupes cibles comme les populations autochtones, les immigrants et les travailleurs des autres secteurs industriels, les embûches qui réduisent les chances de succès des employeurs sont nombreuses. Ce rapport les explique.

L’analyse que nous avons faite des données et des informations fournies par les employeurs, les employés et les maisons d’enseignement est la première à examiner avec autant de soins et de paramètres l’équilibre entre l’offre et la demande de main-d’œuvre dans le secteur des sites contaminés au Canada.

Malgré tout, ce travail n’est qu’un début. Ce segment de main-d’oeuvre canadienne est complexe et unique à sa façon. Plusieurs groupes d’intérêts y sont associés et tous ont besoin de données à jour sur une base continue pour mener à bien leur travail, ouvrir les portes à de nouvelles carrières et faire face aux défis de demain.

Ces défis ont été clairement illustrés dans ce rapport et tous les groupes intéressés doivent coordonner leurs efforts pour les relever avec succès. Nous recommandons plus spécifiquement :

• Que la banque de données et d’informations sur tous les facteurs affectant la demande et l’offre de main- d’œuvre de ce secteur soit maintenue à jour et les données recueillies au fur et à mesure que les sites contaminés sont identifiés et leur assainissement prévu dans le temps. Le travail de recherche que nous avons entamé mérite d’être poursuivi, en particulier sur les questions suivantes:

o la mesure des moyens mis en place pour contrer le taux de roulement du personnel dans cette industrie, et leur efficacité, o l’évaluation des facteurs, à l’échelle macro-économique, qui influencent les mouvements de main-d’œuvre, et o une meilleure compréhension des causes d’abandon des études des étudiants inscrits dans les programmes d’enseignement pertinents au travail dans les sites contaminés.

• Les autorités et les responsables dans les régions éloignées et dans le Nord du Canada doivent diriger les efforts de formation de main-d’oeuvre des populations locales vers les emplois qui fournissent aux travailleurs des compétences applicables à plusieurs domaines industriels. L’acquisition de ces compétences, comme la manutention de machinerie lourde, la gestion de projets et des habiletés en communications, doit devenir une priorité. En conséquence, nous recommandons que les employeurs et tous ceux qui opèrent dans ces régions, comme les gouvernements, prolongent la durée de leurs projets, de façon à donner aux populations locales l’occasion de parfaire leur formation et d’acquérir des compétences spécifiques.

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• Tous les intéressés aux questions d’assainissement des sols doivent contribuer activement à promouvoir ce secteur d’emploi. Comment s’y prendre ? En racontant aux médias leurs succès, en intégrant des exemples de cette industrie spécifique dans les programmes d’enseignement, en contribuant à modifier l’image et la réputation de ce secteur industriel et en associant l’emploi dans cette industrie aux économies locales. De plus, les maisons d’enseignement peuvent, de leur côté, faire la promotion des programmes de sciences et de mathématiques, deux sujets d’importance capitale dans cette industrie. Les orienteurs et les professeurs gagneraient à mieux connaître les carrières qui existent déjà dans les sites contaminés et les programmes de formation qui en ouvrent les portes. Les employeurs ont aussi leur rôle à jouer en établissant des liens avec les maisons d’enseignement et en présentant aux étudiants les avantages et les possibilités qui existent dans leur industrie.

• Tous les niveaux de gouvernement devraient encourager le secteur privé à embaucher au sein des populations autochtones, des nouveaux immigrants et des diplômés récents. Cet encouragement pourrait prendre la forme de programmes de création d’emplois et de programmes d’intégration de la main-d’œuvre, qui contribueraient à réduire les risques et les coûts associés à leur embauche.

• Les employeurs doivent planifier leur main-d’oeuvre afin d’en assurer la continuité. Cet exercice de planification est bénéfique pour plusieurs raisons : il demande que l’employeur évalue le potentiel de son personnel actuel, identifie ceux et celles qui ont des qualités de leader et il favorise l’embauche de personnel de compétences et d’expériences diverses et enrichissantes. Planifier sa main-d’œuvre permet également à l’employeur de guider et de conseiller ses meilleurs éléments, tout comme il facilite le développement des activités de support et de formation continue de son personnel tout entier.

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ANNEXE A : LEXIQUE

Assainissement des sites contaminésLes technologies et/ou les services qui concernent la caractérisation, les mesures de restauration, d’atténuation, d’assainissement, de la mise hors service et/ou de la réglementation de sites contenant des substances pouvant être nuisibles à court ou à long terme pour la santé ou pour l’environnement. Ces substances peuvent inclure les hydrocarbures pétroliers, les sels, les pesticides, les métaux lourds, les déchets radioactifs, etc. Les sites contaminés peuvent être des installations pétrolières ou de gaz, des mines, des usines, des ports, des réservoirs souterrains endommagés, etc.

CompétencesPosséder la capacité d’exécuter une tâche selon une norme établie, avec les habiletés, les connaissances et les attributs nécessaires. Les compétences peuvent être acquises auprès des maisons d’enseignement reconnues et sont habituellement le résultat d’études, d’expériences de travail et/ou de formations en milieu de travail.

Diplômés récentsUn diplômé récent est une personne qui a reçu son diplôme au cours des 12 derniers mois.

Emploi en environnementToute activité associée à :

• La protection de l’environnement, comme la qualité de l’air, de l’eau et des sols, la gestion des déchets, l’assainissement et la réhabilitation de sites, la santé et la sécurité humaine et écologique, et la gestion des activités de protection de l’environnement ; • La conservation et la préservation des ressources naturelles y compris la prévention de la pollution et la vérification environnementale, comme dans les domaines des pêcheries, de la faune, des forêts, de l’agriculture, des mines, de l’énergie, des parcs et des réserves naturelles ainsi que la gestion des ressources naturelles ; • La durabilité de l’environnement, par exemple, des emplois dans l’enseignement, la recherche et le développement, dans l’élaboration de politiques et de règlements, en communications et dans les campagnes de sensibilisation, en développement durable, et ; • Toute autre activité touchant de près ou de loin à l’environnement.

Friches urbaines (Brownfields)Terrains ou propriétés qui 1) peuvent être ou ne pas être contaminés, 2) ont du potentiel de développement et 3) sont actuellement sous-utilisés. Cette étude n’a tenu compte que des friches urbaines contaminées.

Sites contaminésConformément à la définition adoptée par le Secrétariat du Conseil du Trésor du gouvernement du Canada, un site contaminé est « un site dans lequel la concentration de substances nocives (1) est supérieure aux niveaux naturels et pose ou peut poser un danger immédiat ou futur à la santé ou à l’environnement, ou (2) dépasse les niveaux indiqués dans les politiques et les règlements »5.

5 Secrétariat du Conseil du Trésor du Canada. Inventaire des sites contaminés. www.tbs-sct.gc.ca/fcsi-rscf/home-accueil.aspx?

ANNEXE A

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En voici quelques exemples :

• Usines, mines, fonderies, usines de production d’énergie ou toute autre usine qui utilise des substances toxiques ou qui produit des déchets toxiques • Installations militaires et installations de fabrication d’armes nucléaires • Installations de production, de stockage et de distribution de produits pétroliers et chimiques, tels que les réservoirs hors terre et les réservoirs souterrains • Oléoducs et pipelines de transport de produits chimiques • Stations de service • Édifices résidentiels ou entrepôts vacants ou abandonnés • Vieilles gares de triage et vieux quais • Remblais, dépotoirs ou autres terrains destinés à recevoir, à traiter ou à stocker des substances hautement concentrées qui posent ou peuvent poser un danger immédiat ou futur à la santé ou à l’environnement, comme les déchets industriels et/ou les vidanges des villes • Fuites accidentelles ou incontrôlables, comme des déversements de mazout • Terres agricoles et pâturages qui peuvent contenir de fortes concentrations d’engrais et de pesticides qui posent ou peuvent poser un danger immédiat ou futur à la santé ou à l’environnement • Entrepôts délabrés, anciens nettoyeurs à sec et autres commerces où l’on a peut-être utilisé ou stocké des substances toxiques Spécialiste en environnementToute personne qui occupe un emploi en environnement.

APPENDIX A

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ANNEXE B : Méthodologie

En janvier 2007, ECO Canada et le ministère fédéral des Ressources humaines et du Développement social ont entrepris conjointement ce projet de recherche et ont demandé à Harris/Décima et au Groupe Delphi d’exécuter le travail de recherche et de collecte d’information et de données selon les étapes suivantes de l’étude :

Phase 1. Entrevues avec les personnes-clésPhase 2. Examen des programmes d’études postsecondaires Phase 3. Sondages nationauxPhase 4. Groupes de discussionPhase 5. Forum national

Phase 1 – Entrevue avec les personnes-cléDès le mois de mai 2007, les entrevues avec les personnes-clés avaient généré suffisamment d’information pour permettre l’élaboration des phases suivantes du projet, soit l’examen des programmes d’études postsecondaires et la rédaction du questionnaire destiné aux sondages nationaux.

Ces personnes-clés, interrogées par téléphone, provenaient de deux milieux : celui de l’enseignement et celui des employeurs.

Nous avons demandé aux enseignants : a) de nommer les institutions qui offraient des programmes ou des cours pertinents au domaine de l’assainissement des sols ; b) d’évaluer les tendances des inscriptions et du nombre de diplômes décernés à ces programmes ; c) d’expliquer les problèmes associés aux inscriptions à ces programmes d) de raffiner les définitions utilisées dans cette étude ; et, e) de valider une liste des compétences essentielles à ce secteur d’emploi.

Au total, nous avons interrogé 12 personnes du milieu de l’enseignement avec succès. Ces 12 personnes représentent 57% des 21 administrateurs et professeurs chevronnés contactés.

Nous avons demandé aux employeurs : a) d’identifier les programmes de formation qu’ils connaissaient b) de valider la liste des compétences essentielles à leur secteur industriel, et c) de nous parler des problèmes de recrutement et du maintien du personnel auxquels ils font face.

Au total, nous avons interrogé 10 employeurs, c’est-à-dire 22% des 45 compagnies à qui l’on a cherché à parler.

ANNEXE B

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Phase 2 – Examen des programmes d’études postsecondaires Cette phase concernait la cueillette d’informations et de statistiques sur les universités et collèges ou Cégeps canadiens qui offrent une formation pertinente au travail dans le secteur des sites contaminés. Les objectifs étaient : • d’évaluer le nombre d’étudiants inscrits à ces programmes et celui des étudiants qui obtiennent leurs diplômes ; et, • de décrire les compétences acquises dans ces programmes.

Les chercheurs ont fouillé la documentation et les sites Internet et obtenu des données d’institutions d’enseignement choisies.

Critères de choix des programmes d’enseignement pour cette étude Les programmes d’enseignement que nous avons choisi d’examiner devaient offrir un minimum de cours directement associés au travail sur les sites contaminés. Voici les critères que nous avons établis : • Les programmes de niveau collégial devaient offrir au moins deux cours pertinents. • Les programmes de Baccalauréat devaient offrir au moins deux cours avancés dans l’un ou l’autre des domaines applicables aux sites contaminés. • Les programmes d’études supérieures devaient offrir un cours obligatoire et un cours optionnel pertinent au domaine. • Les Certificats d’études supérieures (d’un an) devaient offrir au moins deux cours pertinents.

À l’aide de ces critères, nous avons identifié 80 programmes provenant de 45 institutions (voir l’Annexe D). Les chercheurs les ont toutes contactées. Du 15 mai au 31 août 2007, nous avons reçu les données des inscriptions et des diplômes décernés de 61 des 80 programmes identifiés, soit un taux de réponse de 77%.

Les données des inscriptions sont celles des “étudiants équivalents plein temps” inscrits à ces programmes, indépendamment de l’année à laquelle ils étaient rendus dans leurs études. Quand le nombre d’étudiants “équivalents plein temps” n’était pas disponible, nous avons utilisé le simple nombre d’étudiants inscrits à la session d’automne.

Les données sur les étudiants gradués sont celles du nombre de diplômes ou de certificats décernés par un programme au cours d’une année donnée.

Le contenu des coursNous avons apposé la liste des compétences essentielles, obtenue au cours de la Phase 1, à celle des cours offerts par les maisons d’enseignement, puis nous avons regroupé ces compétences en 22 contenus de cours (voir l’Annexe C).

Avertissement concernant les données sur les programmes d’enseignement

• Au moment où nous avons mené notre enquête, certaines institutions ne pouvaient pas nous fournir les données de leurs inscriptions ou le nombre de diplômes qu’elles avaient décernés. Le cas advenant, nous avons utilisé une analyse de régression pour évaluer les inscriptions et le nombre de diplômes décernés. • Il s’est avéré impossible d’évaluer le taux d’abandon des études en sites contaminés puisque les étudiants ne choisissent souvent leurs spécialités qu’une fois bien engagés dans un programme. • La forte spécialisation des programmes d’études supérieures fait en sorte que les institutions d’enseignement ne peuvent fournir de données relatives au nombre de diplômes décernés dans une spécialisation pertinente aux sites contaminés plutôt que dans une autre. Le cas advenant (celui d’environ 165 étudiants), nous avons pris le nombre total d’étudiants inscrits et diplômés, quelles que soit leurs spécialités.

ANNEXE B

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Phase 3 - Les sondages nationauxNous avons mené deux sondages quantitatifs, le premier auprès des employeurs, le second auprès des employés.

L’échantillonNous avons développé notre échantillon en puisant dans plusieurs banques de données afin de garantir une représentation régionale et sectorielle adéquate. Ces banques de données sont : • La firme Dun & Bradstreet Canada, en utilisant les codes du Système de classification des industries de l’Amérique du Nord (SCIAN) suivants : o 562910 Services d’assainissement o 541620 Services conseils en environnement o 541360 Services d’arpentage et de cartographie o 541380 Laboratoires d’analyses o 541330 Services d’ingénierie • La banque de données du Groupe Delphi sur les compagnies oeuvrant en sites contaminés • La banque de donnée des membres du Canadian Brownfield Network • Le centre d’excellence de Montréal en réhabilitation de sites • AboutRemediation (un site Internet canadien d’information sur la réhabilitation des sites) • Solutions environnementales canadiennes (un répertoire en ligne d’entreprises environnementales canadiennes axées sur l’exportation) • La banque de données des industries de l’environnement de la Nouvelle-Écosse

Les listes des participants aux ateliers et aux sessions de formations suivants : • Problèmes institutionnels et légaux affectant la collaboration des organismes qui s’occupent des mines abandonnées ou inactives • Atelier sur les solutions innovatrices à la réhabilitation des sols dans les provinces de l’Atlantique • Cadre fédéral-provincial-territorial de gestion des lieux contaminés au Canada • Sommet Brownfields 2007, du Strategy Institute de Toronto, sur le financement, les responsabilités et les solutions aux sites contaminés • Symposium de l’institut Seneca sur les techniques et les compétences utiles aux projets de éhabilitation des sites

La banque de données à partir de laquelle nous avons élaboré notre échantillon contenait les noms de 2,500 entreprises. Elle contenait également les ministères et les agences des trois niveaux de gouvernement (Tableau B1).

TABLEAU B1: Répartition de l’échantillon selon les secteursGROUPES POURCENTAGE

Secteur privé 86%

Gouvernement fédéral 8%

Gouvernements provinciaux 3%

Administrations municipales 3%

ANNEXE B

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Le sondage auprès des employeurs Le sondage auprès des employeurs a été conçu comme sondage en ligne, annoncé préalablement par courrier électronique. Nous avons adressé les invitations à participer au sondage à des personnes choisies dans chaque compagnie. L’invitation comprenait un URL (repère uniformisé de ressources) et un mot de passe qui permettait à la personne choisie d’accéder au sondage. Elle donnait aussi une brève description des objectifs de notre étude. Le sondage en ligne était accessible 24 heures par jour, du 18 juin au 27 juillet 2007. Pour accroître le taux de participation au sondage, les chercheurs envoyaient périodiquement des rappels par courriel et faisaient un suivi par téléphone.

Les réponses obtenues ont été automatiquement stockées dans la base de données électronique qui était protégée par un serveur sécuritaire. Les logiciels du sondage en ligne comprenaient des contrôles qui éliminaient les réponses non valides.

Le nombre total de sondages complétés s’élevait à 251 employeurs. Ceci représente plus de 10% de l’échantillon de 2,500 compagnies. Un échantillon de cette taille comporte habituellement une marge d’erreur de +/-5.9%, à un intervalle de confiance de 95% au niveau national (Tableau B2).

TABLEAU B2: Marge d’erreur du sondage auprès des employeurs selon la régionRÉGION SONDAGES COMPLÉTÉS MARGE D’ERREUR

Atlantique 32 +/-17.2%

Québec 32 +/-17.2%

Ontario 82 +/-10.6%

Man/Sask/Nord 32 +/-17.2%

C-B/Alberta 73 +/-11.3%

TOTAL (CANADA) 251 +/- 5.9%

Le sondage auprès des employésLe sondage auprès des employés a été mené par téléphone du 25 juin au 13 juillet 2007. Les sondeurs appelaient les compagnies au hasard de la liste et demandaient à parler à un employé du secteur des sites contaminés.

Le nombre total d’employés qui ont répondu au sondage s’élevait à 365. Un échantillon de cette taille comporte habituellement une marge d’erreur de +/- 4.7%, à un intervalle de confiance de 95%, basé sur la taille de l’échantillon complet du sondage (Tableau B3).

TABLEAU B3: Marge d’erreur du sondage auprès des employés selon la régionRÉGION TAILLE DE L’ÉCHANTILLON MARGE D’ERREUR

Atlantique 64 +/-10.9%

Québec 54 +/-12.6%

Ontario 113 +/-8.5%

Man/Sask/Nord 45 +/-13.2%

C-B/Alberta 89 +/-9.8%

TOTAL (CANADA) 365 +/- 4.7%

ANNEXE B

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Phase 4 – Groupes de discussionNous avons mis sur pied des groupes de discussion afin de valider les informations recueillies au départ par les chercheurs. Voulant obtenir les deux sons de cloches, c’est-à-dire la perception de ceux qui étaient à la recherche de main-d’œuvre et celle de ceux qui travaillent déjà dans le secteur des sites contaminés, nous avons formé des groupes de discussion d’employeurs et des groupes d’employés. Les participants provenaient d’un amalgame de petites, moyennes et grandes entreprises de l’industrie des sites contaminés et affichaient des antécédents aussi variés que leurs années d’expérience.

Au total, quatre réunions ce sont déroulés en personne et une séance s’est déroulé en ligne.

Les discussions avec les employeurs se tenaient de 15h30 à 17h30 et celles des employés de 17h30 à 19h30. Les discussions de groupe tenues en personne ont eu lieu dans des installations spécifiquement conçues à cette fin. Au total, 33 employeurs et 20 employés ont participé aux groupes de discussion (Tableau B4).

TABLEAU B4: Répartition des participants aux groupes de discussion

DATE EMPLOYEURS EMPLOYÉS

Toronto 16 octobre 2007 10 6

Montréal (en français) 23 octobre 2007 3 2

Calgary 25 octobre 2007 8 3

Vancouver 26 octobre 2007 5 3

En ligne

(Atlantique & Nord)30 octobre 2007 7 6

TOTAL 33 20

Phase 5 - Forum national sur les sites contaminésNous avons organisé à Toronto, le 29 novembre 2007, un forum national sur les sites contaminés qui réunissait certains membres de notre Comité directeur national et de nombreux groupes intéressés à la question. Nos objectifs étaient nombreux :

• faire participer activement les groupes intéressés ; • sensibiliser davantage les gens de l’industrie aux problèmes de main-d’œuvre dans ce secteur ; • mettre en place les moyens de coordination des efforts qui devront être déployés pour réduire l’écart entre l’offre et la demande de main-d’œuvre ; • discuter des résultats de notre recherche ; et, • obtenir des pistes à suivre dans une prochaine étude.

APPENDIX B

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ANNEXE C : LE CONTENU DES COURS

Les personnes-clés que nous avons interrogées nous ont aidé à établir une liste des compétences nécessaires à quiconque veut travailler dans les sites contaminés. Nous les avons regroupées en 22 sujets lors de notre phase d’examen des programmes d’enseignement postsecondaire.

SUJETS TRAITÉS COMPÉTENCES

Sciences de l’air et pollution Échantillonnage d’air et enquêtes

Biologie/Microbiologie/Écologie Caractériser les populations, leur distribution, leur organisation, les besoins des habitats et le comportement de la faune et de la flore

Gestion des affaires et/ou relations avec clients et groupes d’intérêt

Consultations avec groupes d’intérêt

Relations avec clients

Gestion des affaires

Communications Compétences en communications

Cartographie informatisée et modélisation Cartographie, télédétection digitale et logiciels de cartographie (GIS, AutoCAD etc.)

Arpentage

Arpentage de surface, modélisation par ordinateur, échantillonnage et enquêtes

Évaluation des risques sur la santé et sur le milieu écologique et Toxicologie

Analyser les risques sur la santé et le milieu naturel comme partie de la caractérisation des sites

En se basant sur l’évaluation des risques sur la santé et l’environnement, recommander le niveau acceptable de substance toxique qui fera partie du plan de réhabilitation du site

Caractérisation environnementale Faire les premières études sur les sites

Préparer les diagnostics environnementaux des sites

Chimie de l’environnement Savoir utiliser ses connaissances en chimie, en chimie organique et en microbiologie pour préparer les évaluations de sites et les plans de réhabilitation

Comprendre la nature de plusieurs produits chimiques et ce qui doit être fait pour les éliminer des sites contaminés, en particulier les hydrocarbures pétroliers, les métaux lourds et les sels

Surveillance environnementale Concevoir un plan de surveillance

Préparer des rapports synthétiques de surveillance environnementale

Législation et réglementation environnementale Connaître la réglementation fédérale, provinciale ou territoriale et savoir faire les demandes de permis appropriées

Techniques d’échantillonnage sur le terrain Faire de l’échantillonnage et des études sur l’eau, le sol et l’air

Géologie/hydrogéologie Savoir faire la synthèse des caractéristiques géologiques

Savoir faire la synthèse des caractéristiques hydrogéologiques des eaux de surface et des eaux souterraines

Savoir définir la géomorphologie (ou types de terrains) et les processus géomorphologiques pertinents

Santé et sécurité Savoir préparer des plans de santé et de sécurité au travail

Savoir manier les matériaux dangereux, connaître l’équipement de protection requis, le Système d’information sur les matières dangereuses utilisées au travail, avoir une certification en transport de produits dangereux

Hydrologie et pollution de l’eau Échantillonnage des eaux de surface et des eaux souterraines et enquêtes

Analyses de laboratoires Savoir faire les analyses des échantillons de sols, d’eau et d’air en laboratoire

Savoir interpréter les résultats de ces analyses

Gestion de projets Gestion de projets comprenant la coordination des tâches et l’établissement des budgets

Gestion des ressources humaines et gestion de la sous-traitance

Récupération et restauration des sites Récupération et/ou restauration des écosystèmes perturbés

ANNEXE C

Page 42: Pénurie de main-d’œuvre et enjeux - AQVE · Anjum Mullick WorleyParsons Komex Mark Kavanagh Alberta Energy and Utilities Board Tammy Lomas-Jylh ä Canadian Brownfields Network

� �

SUJETS TRAITÉS COMPÉTENCES

Génie de la réhabilitation Développer des techniques de caractérisation et de réhabilitation des sites

Évaluer la portée, les coûts et les risques des techniques et des solutions

Effectuer la recherche et/ou concevoir l’application la plus appropriée des techniques actuelles de réhabilitation des sols y compris les options sur place et hors site

Savoir utiliser les techniques de réhabilitation

Réhabilitation des sites Savoir choisir les meilleures pratiques de gestion environnementale des techniques de réhabilitation

Savoir préparer un plan d’assainissement d’un site comprenant le budget, l’analyse de faisabilité, le calendrier et les ressources à y consacrer

Science des sols et pollution Échantillonnage des sols et des sédiments et enquêtes

Gestion des déchets et des déchets dangereux Manipulation de matières dangereuses

Techniques statistiques et mathématiques Concevoir et utiliser les méthodes statistiques les plus précises et les plus appropriées d’échantillonnage, le programme et les protocoles d’utilisation

Analyses de données statistiques et calcul différentiel

Compétences générales dont le sondage n’a pas tenu compte

Savoir forer et entretenir les sources d’échantillonnage

Savoir faire l’échantillonnage des interférences et bruits ambiants et les enquêtes

Comprendre et obtenir une assurance responsabilité

Connaissances légales

Design et vérification du développement des installations et appareils nécessaires sur place

Savoir gérer les exigences réglementaires et l’obligation de rapporter les informations acquises au moment de préparer un site pour son développement et son utilisation future

Savoir exécuter la fermeture d’un plan d’utilisation des sols et son transfert

Savoir manier des camions lourds

Savoir manier de la machinerie lourde et des tracteurs

Savoir exécuter des tâches variées

ANNEXE C

Page 43: Pénurie de main-d’œuvre et enjeux - AQVE · Anjum Mullick WorleyParsons Komex Mark Kavanagh Alberta Energy and Utilities Board Tammy Lomas-Jylh ä Canadian Brownfields Network

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ent s

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ANNEXE D

Page 44: Pénurie de main-d’œuvre et enjeux - AQVE · Anjum Mullick WorleyParsons Komex Mark Kavanagh Alberta Energy and Utilities Board Tammy Lomas-Jylh ä Canadian Brownfields Network

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itut

ion

Type

de

prog

ram

me

Titr

e du

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ram

me

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Prov

ince

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Web

du

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t des

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prin

cipe

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d’é

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u et

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déc

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.

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ble

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plet

de

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péte

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pou

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vaill

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omai

ne d

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cont

amin

és.

Flem

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Colle

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lôm

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chni

cien

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arié

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à tr

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et e

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mili

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dian

t d’a

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prat

ique

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gra

nde

qual

ité.

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Colle

ge

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ncée

s en

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ironn

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t. Il

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pra

tique

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nt le

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ls le

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expé

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e et

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par

ticul

ier d

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dom

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l’ea

u et

du

trai

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usée

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estio

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s dé

chet

s, de

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ollu

tion

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l’air,

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l’eau

et d

es s

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sou

ligne

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éces

sité

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pte

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éque

nces

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ns)

Tech

nolo

gie

des

scie

nces

de

l’env

ironn

emen

t ap

pliq

uée

Char

lott

e-to

wn

I.-P.

-É.

http

://w

ww

.hol

land

c.pe

.ca/

Fact

Shee

ts/

Envi

ronm

enta

lTec

hnol

ogy.h

tmL’o

bjec

tif e

st d

e fo

rmer

des

tech

nici

ens

qui p

ossè

dent

les

com

péte

nces

et l

es c

onna

issa

nces

requ

ises

pou

r gér

er le

dév

elop

pem

ent

dura

ble

de l’

envi

ronn

emen

t, le

mes

urer

et l

e pr

omou

voir.

Ces

act

ivité

s co

mpr

enne

nt la

vér

ifica

tion

envi

ronn

emen

tale

, les

tech

niqu

es

d’éc

hant

illon

nage

dan

s ch

acun

des

dom

aine

s su

ivan

ts :

la p

rote

ctio

n de

l’en

viro

nnem

ent,

la c

onse

rvat

ion

et la

pré

serv

atio

n de

s re

ssou

rces

na

ture

lles,

et le

dév

elop

pem

ent d

urab

le.

Kwan

tlen

Uni

vers

ity C

olle

geD

iplô

me

(2 a

ns)

Tech

nolo

gie

de

la p

rote

ctio

n de

l’e

nviro

nnem

ent

Rich

mon

dC.

-B.

http

://kw

antle

n.ca

/cal

enda

r/pr

ogra

ms/

enpr

ot.h

tml

Les

dipl

ômés

de

ce p

rogr

amm

e on

t acq

uis

les

com

péte

nces

leur

per

met

tant

de

donn

er d

es a

vis

prof

essi

onne

ls s

ur u

n gr

and

nom

bre

de s

ujet

s : l

es im

pact

s su

r l’e

nviro

nnem

ent,

la g

estio

n de

s dé

chet

s da

nger

eux

ou n

on, l

a ré

duct

ion

des

déch

ets

et le

ur ré

utili

satio

n, la

pr

éven

tion

et la

vér

ifica

tion

de la

pol

lutio

n de

l’ai

r, de

s so

ls e

t de

l’eau

, la

vérifi

catio

n de

con

form

ité a

ux rè

glem

ents

, l’é

valu

atio

n de

s co

ntam

inan

ts e

t la

réha

bilit

atio

n de

s si

tes

cont

amin

és. L

’acq

uisi

tion

de c

es c

ompé

tenc

es re

pose

sur

un

prog

ram

me

inté

gré

de fo

rmat

ion

prat

ique

et t

héor

ique

en

scie

nces

: ph

ysiq

ue, g

éolo

gie,

bio

logi

e, é

colo

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toxi

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chi

mie

et s

tatis

tique

s.

Lake

land

Col

lege

Bacc

alau

réat

Ges

tion

de

l’env

ironn

emen

tVe

rmill

ion

ABht

tp://

ww

w.la

kela

ndc.

ab.c

a/En

viro

nmen

talS

cien

ces/

baem

.htm

lCe

Bac

cala

uréa

t en

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nces

app

liqué

es à

la g

estio

n de

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viro

nnem

ent s

uit l

e D

iplô

me

et m

et l’

acce

nt s

ur la

vér

ifica

tion,

la ré

cupé

ratio

n et

la

réha

bilit

atio

n de

s si

tes.

Le p

rogr

amm

e a

été

conç

u po

ur ré

pond

re a

ux b

esoi

ns d

e l’i

ndus

trie

en

pers

onne

l tec

hniq

ue e

t sci

entifi

que

dans

ce

s do

mai

nes.

Tous

les

étud

iant

s re

çoiv

ent u

ne fo

rmat

ion

inté

grée

en

com

mun

icat

ions

, en

gest

ion

des

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ires

et e

n ge

stio

n de

pro

jets

.

Lake

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Col

lege

Dip

lôm

e (2

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)Pr

otec

tion

et

rest

aura

tion

de

l’env

ironn

emen

t

Verm

illio

nAB

http

://w

ww

.lake

land

c.ab

.ca/

Envi

ronm

enta

lSci

ence

s/En

viro

FS/

ECRE

mpl

oyer

Fact

shee

t200

3-04

.pdf

Ce p

rogr

amm

e de

Dip

lôm

e pe

rmet

aux

étu

dian

ts d

’acq

uérir

les

com

péte

nces

tech

niqu

es a

pplic

able

s à

la re

cher

che,

la p

lani

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ion,

l’i

nspe

ctio

n, la

coo

rdin

atio

n et

la m

ise

en a

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atio

n de

pro

jets

de

cons

erva

tion

des

ress

ourc

es e

t de

récu

péra

tion

des

site

s. Le

s ét

udes

m

ette

nt l’

acce

nt s

ur la

sai

ne g

estio

n de

s éc

osys

tèm

es. L

a fo

rmat

ion

prat

ique

est

don

née

en la

bora

toire

s sp

écia

lisés

, en

visi

tes

d’us

ines

de

pétr

ole

et d

e ga

z, d

e te

rres

agr

icol

es, d

e fo

rêts

, de

prai

ries

et d

e la

cs o

u riv

ière

s af

fect

és p

ar le

dév

elop

pem

ent d

es re

ssou

rces

nat

urel

les.

Leth

brid

ge

Com

mun

ity

Colle

ge

Dip

lôm

e (3

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)Év

alua

tion

et

réha

bilit

atio

n en

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nnem

enta

les

Leth

brid

geAB

http

://w

ww

.leth

brid

geco

llege

.ab.

ca/p

ro-

gram

s/en

vi_a

sses

smen

t.sht

ml

Ce p

rogr

amm

e es

t un

amal

gam

e un

ique

de

droi

t, de

com

péte

nces

tech

niqu

es e

t de

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nces

, qui

pré

pare

l’ét

udia

nt à

des

car

rière

s in

tére

ssan

tes

dans

le d

omai

ne d

e la

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bilit

atio

n de

s si

tes.

On

y ap

pren

d la

cue

illet

te, l

’ana

lyse

et l

a ge

stio

n d’

info

rmat

ion

en

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ronn

emen

t, la

chi

mie

, l’h

ydro

logi

e et

le d

roit

envi

ronn

emen

taux

ain

si q

ue la

ges

tion

des

cont

amin

ants

. Une

form

atio

n pr

atiq

ue e

n la

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toire

et s

ur le

terr

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donn

e au

x ét

udia

nts

un a

perç

u du

trav

ail r

éel.

Loya

list C

olle

ge

Dip

lôm

e (2

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)Te

chni

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en

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ronn

emen

t Be

llvill

e O

Nht

tp://

ww

w.lo

yalis

tc.o

n.ca

/Loy

alis

t/in

dex_

e.as

px?D

etai

lID=

216

Une

form

atio

n in

tens

ive

sur l

e te

rrai

n, d

es c

ours

pra

tique

s su

r les

tech

nolo

gies

de

l’ave

nir d

ans

notr

e la

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toire

env

ironn

emen

tal,

sur l

es

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niqu

es d

’éch

antil

lonn

age

et d

’ana

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des

con

tam

inan

ts d

e l’e

nviro

nnem

ent,

l’étu

de d

es s

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mes

soc

iaux

qui

con

trib

uent

aux

pol

luan

ts

de l’

air,

de l’

eau

et d

es s

ols.

Ce p

rogr

amm

e co

mpr

end

auss

i des

sta

ges

prat

ique

s et

un

bure

au d

e pl

acem

ent.

Loya

list C

olle

ge

Dip

lôm

e (3

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)Te

chno

logi

e de

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nviro

nnem

ent

Bellv

ille

ON

http

://w

ww

.loya

listc

.on.

ca/L

oyal

ist/

in-

dex_

e.as

px?D

etai

lID=

216

Ce D

iplô

me

tech

niqu

e de

troi

s an

s co

uvre

tous

les

aspe

cts

du D

iplô

me

de d

eux

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plus

l’ac

quis

ition

de

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péte

nces

en

arpe

ntag

e, e

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alys

e de

don

nées

, en

CAD

et u

n bu

reau

de

plac

emen

t des

étu

dian

ts p

our u

ne p

ério

de d

’un

moi

s ap

rès

la fi

n de

s co

urs.

Mou

nt R

oyal

Co

llege

Bacc

alau

réat

Scie

nces

de

l’env

ironn

emen

t ap

pliq

uées

Calg

ary

ABht

tp://

ww

w.m

troy

al.a

b.ca

/sci

tech

/en

viro

/BAI

Elis

t.sht

ml

Non

dis

poni

ble

Moh

awk

Colle

geD

iplô

me

(3

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Tech

nolo

gie

du g

énie

ch

imiq

ue

Spéc

ialit

é En

viro

nnem

ent

Ham

ilton

ON

http

://w

ww

.moh

awkc

olle

ge.c

a/ca

lend

ar/

chem

ical

EngT

echn

o.ht

ml

Ce p

rogr

amm

e co

mpr

end

l’étu

de d

es d

omai

nes

trad

ition

nels

des

tech

niqu

es d

e gé

nie

chim

ique

, et l

e co

ntrô

le e

t la

rédu

ctio

n de

la p

ollu

tion.

O

n y

acqu

iert

aus

si d

es c

onna

issa

nces

théo

rique

s et

des

com

péte

nces

pra

tique

s de

labo

rato

ire d

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les

dom

aine

s de

gén

ie c

him

ique

, or

gani

que

et a

naly

tique

et d

ans

les

proc

essu

s d’

auto

mat

isat

ion.

ANNEXE D

Page 45: Pénurie de main-d’œuvre et enjeux - AQVE · Anjum Mullick WorleyParsons Komex Mark Kavanagh Alberta Energy and Utilities Board Tammy Lomas-Jylh ä Canadian Brownfields Network

� �

Inst

itut

ion

Type

de

prog

ram

me

Titr

e du

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ram

me

Ville

Prov

ince

Site

Web

du

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ram

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Desc

ript

ion

du p

rogr

amm

e

New

Bru

nsw

ick

Com

mun

ity

Colle

ge

Dip

lôm

e (2

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) Te

chno

logi

e de

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nviro

nnem

ent

Mira

mic

hiN

Bht

tp://

ww

w.n

bcc.

ca/v

iew

Prog

ram

.as

p?id

=17

48&

year

=20

07&

mid

=1

Au c

ours

de

la p

rem

ière

ann

ée, o

n do

nne

à l’é

tudi

ant l

es b

ases

des

tech

niqu

es e

n en

viro

nnem

ent n

éces

saire

s po

ur p

asse

r en

2ièm

e an

née

mai

s au

ssi p

our t

rouv

er d

e l’e

mpl

oi d

’été

. Cer

tain

s co

urs

peuv

ent ê

tre

créd

ités

à d’

autr

es p

rogr

amm

es. L

a se

cond

e an

née,

l’ét

udia

nt c

hois

it un

e de

s sp

écia

lités

sui

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es :

la m

anut

entio

n d’

équi

pem

ent d

e la

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toire

, ou

d’ex

plor

atio

n su

r le

terr

ain

et d

e vé

rifica

tion,

les

tech

niqu

es

scie

ntifi

ques

d’é

valu

atio

n de

s so

ls, d

e l’e

au e

t de

la q

ualit

é de

l’ai

r.

Nia

gara

Col

lege

Dip

lôm

e (2

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) Te

chni

cien

en

envi

ronn

emen

t :

Trav

ail d

e te

rrai

n et

la

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toire

(Coo

p)

Wel

land

ON

http

://w

ww

.nia

gara

colle

ge.c

a/st

udyi

ng/

prog

ram

s/fu

lltim

e/et

_073

6/Ce

pro

gram

me

perm

et a

ux é

tudi

ants

d’a

cqué

rir to

utes

les

com

péte

nces

néc

essa

ires

au tr

avai

l en

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ire o

u su

r le

terr

ain

conc

erna

nt la

pr

otec

tion

de l’

eau,

de

l’air

et d

es s

ols.

Nia

gara

Col

lege

Cert

ifica

t d’

étud

es

avan

cées

Ges

tion

et é

valu

atio

n en

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nnem

enta

les

Wel

land

ON

http

://ni

agar

ac.o

n.ca

/stu

dyin

g/pr

ogra

ms/

fullt

ime/

ema_

0234

/Le

s co

urs

pert

inen

ts a

u se

cteu

r des

site

s co

ntam

inés

son

t : la

rech

erch

e en

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enta

le, l

a ca

ract

éris

atio

n de

s si

tes

et la

pré

vent

ion

et le

co

ntrô

le d

e la

pol

lutio

n.

Nia

gara

Col

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Cert

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t d’

étud

es

avan

cées

Réha

bilit

atio

n de

s éc

osys

tèm

es

Wel

land

ON

http

://ni

agar

ac.o

n.ca

/stu

dyin

g/pr

ogra

ms/

fullt

ime/

eco_

2000

/N

on d

ispo

nibl

e

Sask

atch

ewan

In

stitu

te o

f App

lied

Scie

nce

and

Tech

nolo

gy

Dip

lôm

e (3

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) Te

chno

logi

es

du g

énie

en

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ronn

emen

t

Moo

se J

awSK

http

://w

ww

.sias

t.sk.

ca/s

iast

/ed

ucat

iont

rain

ing/

onca

mpu

spro

-gr

ams/

7261

/567

7/58

51/in

dex.

shtm

l

Le p

rogr

amm

e fo

urni

t les

con

nais

sanc

es e

t les

com

péte

nces

per

met

tant

d’a

ppliq

uer l

es p

rinci

pes

et le

s pr

atiq

ues

des

scie

nces

et d

u gé

nie

de

faço

n à

min

imis

er le

s im

pact

s de

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tivité

hum

aine

sur

l’en

viro

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ent.

Selk

irk C

olle

geD

iplô

me

(2 a

ns)

Tech

nolo

gies

de

l’env

ironn

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t Ca

stle

gar

C.-B

.ht

tp://

selk

irk.c

a/rr

/pro

gram

s/ie

p/Ce

pro

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me

prép

are

les

étud

iant

s à

répo

ndre

à la

gra

nde

dem

ande

de

tech

nolo

gues

cap

able

s d

e tr

avai

ller à

l’év

alua

tion

et à

la

vérifi

catio

n en

viro

nnem

enta

le. I

ls s

ont f

amili

ers

avec

les

proc

essu

s de

pla

nific

atio

n et

con

nais

sent

les

beso

ins

en in

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atio

n su

r l’e

nviro

nnem

ent.

Ils s

ont f

orm

és, e

ntre

aut

res,

en tr

aite

men

t de

donn

ées

(Sys

tèm

e G

IS),

en c

him

ie d

e l’e

nviro

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ent,

en é

colo

gie,

en

hydr

olog

ie, e

n co

mm

unic

atio

ns, e

n éc

onom

ie e

t en

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ifica

tion.

Les

dip

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és p

ossè

dent

les

com

péte

nces

pou

r tra

vaill

er e

n la

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toire

ou

sur l

e te

rrai

n, e

t les

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ileté

s te

chni

ques

pou

r cue

illir,

com

pile

r, an

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er, é

valu

er e

t pré

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er l’

info

rmat

ion

et l’

inté

grer

effi

cace

men

t aux

pr

oces

sus

de p

lani

ficat

ion

et d

e vé

rifica

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Sene

ca C

olle

geBa

ccal

auré

atTe

chno

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es

appl

iqué

es :

Prog

ram

me

inté

grée

en

réha

bilit

atio

n en

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enta

le

des

site

s

Toro

nto

ON

http

://w

ww

.sene

cac.

on.c

a/fu

lltim

e/IE

R.ht

ml

Ce p

rogr

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e in

nova

teur

, util

isé

com

me

exem

ple

de d

ével

oppe

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t int

égré

pou

r les

trav

aux

de re

stau

ratio

n, c

ouvr

e d’

une

man

ière

co

mpl

ète

tous

les

aspe

cts

de c

ompé

tenc

e et

de

conn

aiss

ance

néc

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ire p

our t

rava

iller

sur

des

fric

hes

urba

ines

(bro

wnfi

eld)

et l

es te

rrai

ns

indu

strie

ls c

onta

min

és. L

es s

ujet

s co

mpr

enne

nt l’

anal

yse

scie

ntifi

que

de s

ite, é

tude

s de

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ue e

t la

gest

ion

de p

roje

t, st

raté

gies

alte

rnat

ives

de

réha

bilit

atio

n et

la ré

utili

satio

n du

rabl

e.

Sene

ca C

olle

geD

iplô

me

(2 a

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Tech

nici

en e

n en

viro

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ent

Toro

nto

ON

http

://w

ww

.sene

cac.

on.c

a/fu

lltim

e/ET

M.

htm

lLe

s do

mai

nes

d’ét

udes

du

prog

ram

me

de te

chni

ques

en

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emen

t du

Collè

ge S

enec

a on

t été

cho

isis

pou

r don

ner a

ux é

tudi

ants

de

s co

mpé

tenc

es e

n te

chni

ques

env

ironn

emen

tale

s, en

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niqu

es d

e l’e

au, e

n sc

ienc

es a

ppliq

uées

, en

géni

e, e

n co

mm

unic

atio

ns, e

n ré

solu

tion

de p

robl

èmes

et e

n re

latio

ns p

ubliq

ues.

Les

étud

iant

s so

nt s

oum

is à

une

form

atio

n pr

atiq

ue à

l’ai

de d

’équ

ipem

ent g

éolo

giqu

e et

in

form

atiq

ue d

e po

inte

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(3 a

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Tech

nolo

gie

de

l’env

ironn

emen

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s en

tech

niqu

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nviro

nnem

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ouvr

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alem

ent t

oute

s le

s te

chni

ques

env

ironn

emen

tale

s, te

chni

ques

de

l’eau

, sci

ence

s ap

pliq

uées

, gén

ie, c

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unic

atio

ns e

t rés

olut

ion

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robl

èmes

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elat

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pub

lique

s. Il

offr

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ssi d

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ours

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mod

élis

atio

n pa

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inat

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estio

n de

l’ea

u et

des

cou

rs a

naly

tique

s da

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sem

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es.

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ilfre

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renf

ell

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ge, M

emor

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Bacc

alau

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ironn

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es d

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nviro

nnem

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ent u

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e in

terd

isci

plin

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qui

com

bine

tout

es le

s fa

cett

es d

es s

cien

ces

natu

relle

s. Il

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lèle

s –

chim

ie e

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logi

e –

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celle

de

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x da

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latio

n av

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con

çus

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l’ét

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cie

les

appo

rts

des

scie

nces

pur

es, d

es s

cien

ces

soci

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, de

la c

ultu

re e

t de

la

polit

ique

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réso

lutio

n de

s pr

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d’e

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nnem

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nmen

tal_

stud

ies/

Envi

ronm

enta

l_st

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es te

chni

ques

de

l’env

ironn

emen

t app

rend

à l’

étud

iant

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ner,

de fa

çon

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inal

e, le

s te

chni

ques

aux

con

nais

sanc

es e

n ch

imie

et

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hab

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s re

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es. L

e pr

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mm

e al

lie le

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toire

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ne fo

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théo

rique

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rofo

ndie

. Les

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t ain

si

les

com

péte

nces

néc

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ires

pour

trav

aille

r dan

s un

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rato

ire a

ussi

bie

n qu

e su

r le

terr

ain

com

me

tech

nici

ens

en e

nviro

nnem

ent.

ANNEXE D

Page 46: Pénurie de main-d’œuvre et enjeux - AQVE · Anjum Mullick WorleyParsons Komex Mark Kavanagh Alberta Energy and Utilities Board Tammy Lomas-Jylh ä Canadian Brownfields Network

� �

Inst

itut

ion

Type

de

prog

ram

me

Titr

e du

prog

ram

me

Ville

Prov

ince

Site

Web

du

prog

ram

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ript

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ns d

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nier

ie a

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robl

èmes

réel

s. Le

pro

gram

me

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us le

s su

jets

d’é

tude

s cl

assi

ques

per

tinen

ts a

ux te

chni

ques

de

géni

e de

l’en

viro

nnem

ent e

t se

term

ine

par d

es c

ours

sur

l’én

ergi

e et

les

prob

lèm

es

géop

oliti

ques

et s

ocia

ux li

és à

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viro

nnem

ent.

Il vi

se à

don

ner a

ux é

tudi

ants

une

con

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sanc

e ap

prof

ondi

e de

s pr

oblè

mes

loca

ux c

ausé

s pa

r l’in

dust

rialis

atio

n, d

es s

olut

ions

de

réha

bilit

atio

n, e

t des

am

élio

ratio

ns p

ossi

bles

de

l’éta

t de

sant

é de

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viro

nnem

ent.

En fi

n de

com

pte,

le

pro

gram

me

vise

à m

ieux

com

pren

dre

et s

avoi

r app

lique

r de

nouv

elle

s te

chni

ques

à n

otre

env

ironn

emen

t pou

r en

assu

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uité

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Bacc

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dia.

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dex.

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tif d

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pro

gram

me

est d

e se

nsib

ilise

r les

étu

dian

ts à

l’en

viro

nnem

ent (

l’eau

, les

sol

s, l’a

ir), d

e le

ur a

ppre

ndre

à d

ével

oppe

r et à

co

nstr

uire

des

sys

tèm

es, d

es in

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latio

ns e

t des

tech

nolo

gies

qui

am

élio

rent

la q

ualit

é de

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viro

nnem

ent.

Il to

uche

aux

mét

hode

s de

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amin

atio

n de

l’ea

u et

des

sol

s, à

la g

estio

n de

s re

ssou

rces

en

eau,

à la

vér

ifica

tion

envi

ronn

emen

tale

, à la

sim

ulat

ion

de s

ystè

mes

en

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nnem

enta

ux, e

t à la

ges

tion

des

déch

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x.

Uni

vers

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Uni

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tris

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il et

en

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nnem

ent

Mon

tréa

lQ

Cht

tp://

ww

w.b

cee.

conc

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a.ca

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x.ph

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Engi

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dia

Cert

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nnem

ent

Mon

tréa

lQ

Cht

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ww

w.b

cee.

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ronm

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supé

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conc

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gram

s/de

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me

d’un

an

en é

tude

s d’

impa

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ronn

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est

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né d

ans

un c

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xte

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inai

re. I

l int

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aspe

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hum

ains

et

bio-

géop

hysi

ques

de

l’env

ironn

emen

t dan

s un

pro

gram

me

d’ex

celle

nce

acad

émiq

ue d

oubl

é d’

une

appr

oche

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dét

erm

inat

ion

de p

oliti

ques

qu

i util

isen

t de

faço

n ef

ficac

e le

s co

nnai

ssan

ces

scie

ntifi

ques

et l

eurs

mét

hode

s.

Carle

ton

Uni

vers

ityBa

ccal

auré

atG

énie

de

l’env

ironn

emen

tO

ttaw

aO

N

Ce p

rogr

amm

e co

uvre

une

pan

oplie

de

suje

ts –

des

cyc

les

de v

ie a

ux é

tude

s d’

impa

ct, d

u de

sign

de

syst

èmes

de

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tem

ent d

es e

aux

usée

s in

dust

rielle

s au

x sy

stèm

es p

our e

ndig

uer l

es d

éche

ts s

olid

es e

t dan

gere

ux. L

es c

ours

spé

cifiq

ues

à ce

pro

gram

me

de C

arle

ton

en

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ronn

emen

t son

t : le

con

trôl

e de

la p

ollu

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de l’

air,

l’éco

ulem

ent d

es e

aux

sout

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ines

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e tr

ansp

ort d

es c

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min

ants

, la

gest

ion

des

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ets

solid

es e

t dan

gere

ux e

t le

trai

tem

ent d

e l’a

ir et

des

eau

x us

ées.

Dal

hous

ie

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ccal

auré

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énie

de

l’env

ironn

emen

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alifa

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olog

ical

engi

neer

ing.

dal.

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grad

uate

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ronm

enta

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gine

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Le p

rogr

amm

e de

gén

ie e

n en

viro

nnem

ent c

ouvr

e de

nom

breu

x ch

amps

d’é

tude

s : l

a po

llutio

n de

l’ea

u so

uter

rain

e et

de

l’eau

de

surf

ace,

la

pol

lutio

n de

l’ai

r, le

trai

tem

ent d

e l’e

au e

t des

eau

x us

ées,

des

déch

ets

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es e

t dan

gere

ux, l

a bi

o-ré

habi

litat

ion

et le

s év

alua

tions

en

viro

nnem

enta

les.

Dal

hous

ie

Uni

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aîtr

ise

Gén

ie –

Gén

ie d

e l’e

nviro

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ent

Hal

ifax

N.-

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envi

ronm

enta

l.eng

inee

ring.

dal.

ca/M

Eng/

Cett

e M

aîtr

ise

en g

énie

de

l’env

ironn

emen

t s’a

dres

se a

ux in

géni

eurs

pro

fess

ionn

els

et a

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unes

dip

lôm

és e

n gé

nie

qui d

ésire

nt p

arfa

ire

leur

s co

mpé

tenc

es s

ans

tout

efoi

s fa

ire d

es é

tude

s av

ancé

es e

t de

la re

cher

che

au n

ivea

u du

Doc

tora

t. Le

s ét

udia

nts

choi

siss

ent e

ntre

: l

’éne

rgie

, la

qual

ité d

e l’e

au e

t des

sol

s, la

ges

tion

des

déch

ets,

le c

ontr

ôle

de la

pol

lutio

n, la

réha

bilit

atio

n de

s si

tes

et le

s év

alua

tions

en

viro

nnem

enta

les.

Ils p

euve

nt fa

ire d

es re

cher

ches

sur

le te

rrai

n su

r l’é

rosi

on d

es s

ols,

le tr

ansp

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es s

ubst

ance

s bi

ochi

miq

ues,

les

mar

écag

es a

rtifi

ciel

s, le

com

post

age

et la

bio

-réh

abili

tatio

n de

s so

ls a

u Ce

ntre

de

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ingé

nier

ie.

Mem

oria

l U

nive

rsity

M

aîtr

ise

Scie

nces

de

l’env

ironn

emen

tSt

Joh

n’s

T.-N

.ht

tp://

ww

w.e

ngr.m

un.c

a/gr

adua

te/

mas

c_es

em.p

hpCe

vas

te p

rogr

amm

e co

uvre

, ent

re a

utre

s : l

es lo

is s

ur l’

envi

ronn

emen

t, la

ges

tion

de l’

envi

ronn

emen

t, le

s ris

ques

pou

r la

sant

é et

les

risqu

es p

our l

’env

ironn

emen

t, le

s te

chno

logi

es d

e ré

habi

litat

ion

des

sols,

le tr

aite

men

t de

l’eau

pot

able

et d

es e

aux

usée

s, le

tran

spor

t des

co

ntam

inan

ts, l

a si

mul

atio

n en

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nnem

enta

le, l

’éch

antil

lonn

age

et le

s te

chni

ques

de

cont

rôle

de

la p

ollu

tion.

Pen

dant

deu

x se

mes

tres

, le

s ét

udia

nts

met

tent

, en

équi

pe, l

eurs

con

nais

sanc

es e

n ap

plic

atio

n da

ns u

n pr

ojet

d’in

géni

erie

. Pou

r éla

rgir

dava

ntag

e le

urs

horiz

ons,

on

enco

urag

e fo

rtem

ent l

es é

tudi

ants

à p

rend

re d

es c

ours

dan

s d’

autr

es d

isci

plin

es à

l’un

iver

sité

.

Ott

awa

Carle

ton

Inst

itute

for

Envi

ronm

enta

l En

gine

erin

g

Maî

tris

eG

énie

-env

ironn

emen

tO

ttaw

aO

Nht

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ww

w.o

cien

e.ca

/inde

x.sh

tml

Pour

att

eind

re l’

obje

ctif

de d

onne

r aux

étu

dian

ts l’

éven

tail

le p

lus

larg

e po

ssib

le d

e co

nnai

ssan

ces,

les

étud

iant

s in

scrit

s à

ce p

rogr

amm

e de

Maî

tris

e do

iven

t pre

ndre

au

moi

ns u

n co

urs

dans

troi

s de

s do

mai

nes

suiv

ants

: po

llutio

n de

l’ai

r, ge

stio

n de

s re

ssou

rces

en

eau,

ges

tion

des

eaux

sou

terr

aine

s et

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spor

t de

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amin

ants

, ges

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des

déch

ets

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es, d

ange

reux

ou

radi

oact

ifs, p

réve

ntio

n de

la p

ollu

tion,

tr

aite

men

t des

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x et

des

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x us

ées,

et é

tude

s d’

impa

cts

sur l

’env

ironn

emen

t. Ce

tte

exig

ence

con

trib

ue à

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er d

es p

rofe

ssio

nnel

s qu

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nt p

lus

que

des

spéc

ialis

tes

mai

s au

ssi d

es p

rofe

ssio

nnel

s ca

pabl

es d

e co

mpr

endr

e le

s ap

proc

hes

des

autr

es d

omai

nes

et d

’ada

pter

leur

s co

mpé

tenc

es te

chni

ques

en

cons

éque

nce.

De

plus

, nou

s en

cour

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ns le

s ét

udia

nts

à su

ivre

des

cou

rs e

n sc

ienc

es c

omm

e la

chi

mie

, la

mod

élis

atio

n et

les

stat

istiq

ues

appl

iqué

es.

Ott

awa

Carle

ton

Inst

itute

for

Envi

ronm

enta

l En

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erin

g

Doc

tora

tG

énie

- en

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ent

Ott

awa

ON

http

://w

ww

.oci

ene.

ca/in

dex.

shtm

lVo

ir ci

-des

sus

ANNEXE D

Page 47: Pénurie de main-d’œuvre et enjeux - AQVE · Anjum Mullick WorleyParsons Komex Mark Kavanagh Alberta Energy and Utilities Board Tammy Lomas-Jylh ä Canadian Brownfields Network

� �

Inst

itut

ion

Type

de

prog

ram

me

Titr

e du

prog

ram

me

Ville

Prov

ince

Site

Web

du

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ram

me

Desc

ript

ion

du p

rogr

amm

e

Que

ens

Uni

vers

ityBa

ccal

auré

atG

énie

géo

logi

que-

op

tion

envi

ronn

emen

t

King

ston

ON

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inds

or.c

a/un

its/e

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ivil/

CivE

ng.n

sf/in

Toc/

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0049

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Les

étud

iant

s de

ce

prog

ram

me

devi

enne

nt d

es s

péci

alis

tes

de l’

appl

icat

ion

des

tech

niqu

es d

’ingé

nier

ie e

t des

prin

cipe

s gé

olog

ique

s au

x qu

estio

ns d

e l’e

nviro

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ent.

Cela

com

pren

d : l

a dé

tect

ion,

la p

réve

ntio

n et

la ré

habi

litat

ion

des

eaux

sou

terr

aine

s, de

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ls, d

es

form

atio

ns g

éolo

giqu

es, d

ont l

es s

ourc

es d

e co

ntam

inat

ion

sont

vas

tes

et n

ombr

euse

s (p

. ex.

déc

hets

min

iers

, dév

erse

men

ts d

e m

azou

t). L

e pr

ogra

mm

e tr

aite

aus

si d

es q

uest

ions

d’in

géni

erie

ass

ocié

es a

u ch

oix

des

site

s et

à le

ur p

répa

ratio

n à

rece

voir

des

usin

es d

e tr

aite

men

t des

chet

s. Le

s di

plôm

és o

nt d

es c

arriè

res

dans

plu

sieu

rs in

dust

ries

et in

stitu

tions

com

me

les

com

pagn

ies

de re

ssou

rces

nat

urel

les,

les

agen

ces

gouv

erne

men

tale

s, le

s fir

mes

spé

cial

isée

s en

réha

bilit

atio

n de

s so

ls.

Roya

l Roa

dsU

nive

rsity

Bacc

alau

réat

Scie

nces

de

l’env

ironn

emen

tVi

ctor

ia

C.-B

.ht

tp://

ww

w.ro

yalro

ads.c

a/pr

ogra

ms/

fac-

ultie

s-sc

hool

s-ce

ntre

s/fa

culty

-soc

ial-

appl

ied-

scie

nces

/env

ironm

ent-

sust

ain-

abili

ty/e

nvsc

nc-b

sc/d

efau

lt.ht

m

Les

étud

iant

s in

scrit

s à

ce p

rogr

amm

e de

Bac

cala

uréa

t pou

rsui

vent

leur

app

rent

issa

ge d

es s

cien

ces

de l’

envi

ronn

emen

t ave

c de

s co

urs

de

droi

t de

l’env

ironn

emen

t, de

sci

ence

s éc

onom

ique

s, de

ges

tion,

de

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tions

com

mun

auta

ires,

de c

omm

unic

atio

ns e

t de

déve

lopp

emen

t du

rabl

e. L

’obj

ectif

est

d’a

cqué

rir d

es c

ompé

tenc

es e

n ré

solu

tion

de p

robl

èmes

qui

leur

per

met

tron

t d’o

bten

ir de

s po

stes

de

resp

onsa

bilit

é.

Tous

par

ticip

ent,

en é

quip

es, à

la ré

solu

tion

de p

robl

èmes

env

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emen

taux

act

uels

et r

éels

pou

r une

age

nce

gouv

erne

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tale

, un

grou

pe

de c

itoye

ns o

u un

e co

mpa

gnie

.

Roya

l Roa

dsU

nive

rsity

Bacc

alau

réat

Ges

tion

de

l’env

ironn

emen

tVi

ctor

ia

C.-B

.ht

tp://

ww

w.ro

yalro

ads.c

a/pr

ogra

ms/

fac-

ultie

s-sc

hool

s-ce

ntre

s/fa

culty

-soc

ial-

appl

ied-

scie

nces

/env

ironm

ent-

sust

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abili

ty/e

nvm

gmt-

bsc/

La p

rem

ière

ann

ée e

st c

onsa

crée

à l’

appr

entis

sage

des

con

nais

sanc

es e

t des

com

péte

nces

néc

essa

ires

pour

iden

tifier

et é

valu

er

scie

ntifi

quem

ent l

es p

robl

èmes

tech

niqu

es e

n en

viro

nnem

ent.

Les

étud

iant

s ap

pren

nent

à in

tégr

er le

urs

conn

aiss

ance

s au

x do

mai

nes

de la

chi

mie

de

l’env

ironn

emen

t, au

x sc

ienc

es d

e l’a

tmos

phèr

e et

à l’

océa

nogr

aphi

e, à

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u et

au

trai

tem

ent d

es e

aux

usée

s. Le

con

cept

d’

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ronn

emen

t dur

able

dom

ine

la s

uite

du

prog

ram

me.

De

la th

éorie

à la

pra

tique

, les

étu

dian

ts é

tudi

ent l

’éco

logi

e, la

géo

mor

phol

ogie

, la

sci

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des

sol

s, l’h

ydro

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e et

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habi

litat

ion

des

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Ces

com

péte

nces

son

t ens

uite

con

fron

tées

au

dom

aine

de

l’env

ironn

emen

t de

faço

n in

terd

isci

plin

aire

. La

troi

sièm

e an

née

exam

ine

les

aspe

cts

régi

onau

x de

s pr

oblè

mes

mon

diau

x : p

lani

ficat

ion

des

terr

es, g

estio

n et

pris

e de

déc

isio

n, e

t app

licat

ion

des

conn

aiss

ance

s au

dév

elop

pem

ent d

urab

le.

Roya

l Roa

dsU

nive

rsity

Maî

tris

eG

estio

n de

l’e

nviro

nnem

ent

Vict

oria

C.

-B.

http

://w

ww

.roya

lroad

s.ca/

prog

ram

s/fa

culti

es-s

choo

ls-c

entr

es/f

acul

ty-

soci

al-a

pplie

d-sc

ienc

es/e

nviro

nmen

t-su

stai

nabi

lity/

envm

gmt/

Ce p

rogr

amm

e fo

rme

des

prof

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onne

ls d

e ha

ut n

ivea

u en

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emen

t dur

able

. Les

dip

lôm

és s

auro

nt :

éval

uer l

’env

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emen

t soc

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cultu

rel,

polit

ique

et é

cono

miq

ue e

t les

élé

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ts q

ui g

aran

tiron

t l’a

mél

iora

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des

écos

ystè

mes

. Ils

sav

ent d

ével

oppe

r des

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ectif

s et

les

stra

tégi

es p

our l

es a

ttei

ndre

, et p

répa

rer,

prés

ente

r et m

ettr

e en

œuv

re d

es p

lans

d’a

ctio

n.

Ryer

son

Uni

vers

ityM

aîtr

ise

Scie

nces

app

liqué

es

et g

estio

n de

l’e

nviro

nnem

ent

Toro

nto

ON

http

://w

ww

.ryer

son.

ca/e

nsci

man

/Ce

pro

gram

me

d’ét

udes

sup

érie

ures

en

scie

nces

de

l’env

ironn

emen

t, te

chno

logi

e, g

estio

n et

pris

e de

déc

isio

n es

t mul

tidis

cipl

inai

re. I

l s’a

dres

se a

ux é

tudi

ants

qui

che

rche

nt à

par

faire

leur

form

atio

n da

ns u

n ca

dre

prof

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onne

l et d

e re

cher

che

dans

plu

sieu

rs d

omai

nes

envi

ronn

emen

taux

qui

mèn

ent à

des

pos

tes

de re

spon

sabi

lité

dans

l’in

dust

rie d

e l’e

nviro

nnem

ent.

Uni

vers

ity o

f Al

bert

aBa

ccal

auré

atPr

otec

tion

de

l’env

ironn

emen

t et

rest

aura

tion

des

site

s

Edm

onto

nAB

http

://w

ww

.afh

e.ua

lber

ta.

ca/S

tude

nt%

20In

form

atio

n/Ac

adem

ic%

20Pr

ogra

ms/

Encs

/

Les

dipl

ômés

de

ce p

rogr

amm

e so

nt in

nova

teur

s et

déb

roui

llard

s. Ils

pos

sède

nt u

ne c

ompr

éhen

sion

pro

fond

e de

s as

pect

s bi

olog

ique

s, ph

ysiq

ues,

soci

aux

et é

cono

miq

ues

des

ques

tions

env

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emen

tale

s et

dev

iend

ront

des

age

nts

de c

hang

emen

t res

pons

able

s da

ns le

do

mai

ne.

Uni

vers

ity o

f Al

bert

aM

aîtr

ise

Gén

ie g

éo-

envi

ronn

emen

tal

Edm

onto

nAB

http

://w

ww

.eng

inee

ring.

ualb

erta

.ca

/geo

tech

nica

l/gra

duat

e.cf

mCe

pro

gram

me

de g

énie

des

ress

ourc

es m

et l’

acce

nt s

ur le

s gé

otec

hniq

ues,

la li

quéf

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n de

s so

ls, le

gén

ie d

u pe

rmaf

rost

et d

es ré

gion

s fr

oide

s, le

s an

alys

es d

e st

ress

des

sol

s, le

s pr

oces

sus

géoc

him

ique

s, le

sto

ckag

e gé

ophy

siqu

e de

s ga

z à

effe

t de

serr

e et

la ré

cupé

ratio

n de

s so

ls.

Uni

vers

ity o

f Al

bert

aD

octo

rat

Gén

ie g

éo-

envi

ronn

emen

tal

Edm

onto

nAB

http

://w

ww

.eng

inee

ring.

ualb

erta

.ca

/geo

tech

nica

l/gra

duat

e.cf

mN

on d

ispo

nibl

e

Uni

vers

ity o

f Al

bert

aBa

ccal

auré

atG

énie

envi

ronn

emen

tal

Edm

onto

nAB

http

://w

ww

.eng

inee

ring.

ualb

erta

.ca

/env

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enta

l/Ce

pro

gram

me,

uni

que

en s

on g

enre

, per

met

aux

étu

dian

ts d

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veni

r des

ingé

nieu

rs p

rofe

ssio

nnel

s en

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ironn

emen

t, sa

ns n

églig

er le

s as

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s pl

us tr

aditi

onne

ls d

u gé

nie

civi

l.

Uni

vers

ity o

f

Albe

rta

Maî

tris

eG

énie

envi

ronn

emen

tal

Edm

onto

nAB

http

://w

ww

.eng

inee

ring.

ualb

erta

.

ca/e

nviro

nmen

tal/

La s

péci

alité

de

ce p

rogr

amm

e es

t l’é

tude

des

pro

cédé

s ch

imiq

ues,

phys

ique

s et

bio

logi

ques

des

sys

tèm

es é

colo

giqu

es d

e l’e

au, d

es s

ols

et d

e

l’air.

On

met

l’ac

cent

sur

la s

anté

pub

lique

et l

a pr

otec

tion

de l’

envi

ronn

emen

t grâ

ce à

des

cou

rs o

ptio

nnel

s en

ges

tion

de l’

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ronn

emen

t

et e

n ét

udes

d’im

pact

s. Le

s su

jets

d’é

tude

s co

mpr

enne

nt :

le tr

aite

men

t de

l’eau

et d

es d

éche

ts, l

es d

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ts in

dust

riels,

la m

odél

isat

ion

de la

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ité d

e l’e

au, l

es s

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mes

mun

icip

aux

de c

olle

cte

et d

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strib

utio

n. O

n y

étud

ie é

gale

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t les

sci

ence

s ap

pliq

uées

de

l’env

ironn

emen

t

en s

anté

pub

lique

, en

chim

ie, e

n m

icro

biol

ogie

, en

zool

ogie

et e

n gé

olog

ie.

Uni

vers

ity o

f

Albe

rta

Doc

tora

tG

énie

envi

ronn

emen

tal

Edm

onto

nAB

http

://w

ww

.eng

inee

ring.

ualb

erta

.

ca/e

nviro

nmen

tal/

Non

dis

poni

ble

Uni

vers

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f

Briti

sh C

olum

bia

Maî

tris

eG

énie

env

ironn

emen

-

tal –

opt

ion

géo-

envi

ronn

emen

t

Vanc

ouve

r C.

-B.

http

://w

ww

.civ

il.ub

c.ca

/pro

-

gram

s/En

viro

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talG

eo_fi

les/

Prog

ram

%20

Gui

de_G

eo-E

nviro

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tal.

pdf

Le g

énie

géo

-env

ironn

emen

tal é

volu

e ra

pide

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t. Il

trai

te d

e la

con

tam

inat

ion

des

sols

cau

sée

par l

e dé

velo

ppem

ent h

umai

n. Il

com

pren

d

l’étu

de d

e su

jets

aus

si d

iver

s qu

e le

gén

ie g

éote

chni

que,

env

ironn

emen

tal e

t chi

miq

ue, l

a gé

olog

ie, l

’hyd

rogé

olog

ie, l

a ch

imie

, la

mic

robi

olo-

gie

et le

s sc

ienc

es d

es s

ols.

Il s’a

ttaq

ue à

un

ense

mbl

e de

pro

blèm

es c

ompl

exes

don

t la

réso

lutio

n re

quie

rt d

es c

onna

issa

nces

fond

amen

tale

s

et le

ur a

pplic

atio

n à

des

cas

conc

rets

de

proj

ets

d’ex

ploi

tatio

n et

de

déve

lopp

emen

t. ``

````

````

````

``

ANNEXE D

Page 48: Pénurie de main-d’œuvre et enjeux - AQVE · Anjum Mullick WorleyParsons Komex Mark Kavanagh Alberta Energy and Utilities Board Tammy Lomas-Jylh ä Canadian Brownfields Network

� �

Inst

itut

ion

Type

de

prog

ram

me

Titr

e du

prog

ram

me

Ville

Prov

ince

Site

Web

du

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ram

me

Desc

ript

ion

du p

rogr

amm

e

Uni

vers

ity o

f

Briti

sh C

olum

bia

Doc

tora

tG

énie

envi

ronn

emen

tal

– op

tion

géo-

envi

-

ronn

emen

t

Vanc

ouve

rC.

-B.

http

://w

ww

.civ

il.ub

c.ca

/pro

-

gram

s/En

viro

nmen

talG

eo_fi

les/

Prog

ram

%20

Gui

de_G

eo-E

nviro

nmen

tal.

pdf

Voir

ci-d

essu

s

Uni

vers

ity o

f

Calg

ary

Bacc

alau

réat

Géo

logi

e ap

pliq

uée

à

l’env

ironn

emen

t

Calg

ary

ABht

tp://

ww

w.g

eo.u

calg

ary.c

a/do

cs/e

x-

plic

it_co

nd_a

peg_

jan0

2.pd

f

La g

éolo

gie

envi

ronn

emen

tale

, le

géni

e en

env

ironn

emen

t, la

géo

logi

e et

l’hy

drog

éolo

gie,

l’ét

ude

des

eaux

sou

terr

aine

s et

de

leur

s co

n-

tam

inan

ts, s

ont d

es d

omai

nes

dont

l’im

port

ance

ne

cess

e de

cro

ître.

Ce

prog

ram

me

incl

ut to

utes

ces

dis

cipl

ines

, mai

s se

con

cent

re s

ur le

s

appl

icat

ions

de

la g

éolo

gie

au g

énie

et s

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s ea

ux s

oute

rrai

nes,

la g

éoch

imie

app

liqué

e, p

lutô

t que

sur

les

ense

igne

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ts tr

aditi

onne

ls d

e

la g

éolo

gie.

L’é

tudi

ant s

e sp

écia

lise

en g

éolo

gie

envi

ronn

emen

tale

en

suiv

ant u

n en

sem

ble

de 1

7 de

mi-

cour

s en

géo

logi

e et

géo

phys

ique

et

9 co

urs

oblig

atoi

res

en m

athé

mat

ique

s, en

chi

mie

, en

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ique

et e

n st

atis

tique

s.

Uni

vers

ity o

f

Man

itoba

Bacc

alau

réat

Gén

ie d

es

bios

ystè

mes

Opt

ion

envi

ronn

emen

t

Win

nipe

gM

Bht

tp://

web

apps

.cc.

uman

itoba

.ca/

cal-

enda

r07/

facu

lties

/eng

inee

ring/

bios

ys-

tem

s/in

dex.

asp

Les

dipl

ômés

de

ce p

rogr

amm

e en

gén

ie d

es b

iosy

stèm

es, o

ptio

n en

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nnem

ent,

peuv

ent r

ésou

dre

les

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lèm

es li

és à

l’en

viro

nnem

ent

natu

rel (

cont

amin

atio

n de

s ea

ux s

oute

rrai

nes,

dégr

adat

ion

des

sols,

pol

lutio

n de

s la

cs e

t des

rivi

ères

, pol

lutio

n de

l’ai

r, ét

udes

d’im

pact

s

envi

ronn

emen

taux

), de

mêm

e qu

e le

s pr

oblè

mes

liés

à l’

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emen

t con

stru

it (q

ualit

é de

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r dan

s le

s éd

ifice

s, co

ntrô

les

de te

mpé

ratu

re

et d

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idité

). Le

s ét

udia

nts

acqu

ière

nt u

ne c

onna

issa

nce

appr

ofon

die

des

inte

ract

ions

ent

re b

iolo

gie,

gén

ie e

t des

ign

qui l

es p

répa

rera

à

des

carr

ière

s de

qua

lité.

Uni

vers

ity o

f

Man

itoba

Bacc

alau

réat

Scie

nces

de

l’env

ironn

emen

t

Win

nipe

gM

Bht

tp://

ww

w.u

man

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.ca/

stud

ent/

ad-

mis

sion

s/pr

ogra

ms/

envi

ronm

ent/

Une

app

roch

e in

terd

isci

plin

aire

aux

pro

blèm

es d

e l’e

nviro

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ent c

ausé

s pa

r la

popu

latio

n, à

ceu

x du

dév

elop

pem

ent d

es re

ssou

rces

, de

la

pollu

tion

et d

e la

con

serv

atio

n, à

ceu

x de

la s

anté

de

l’env

ironn

emen

t et d

e la

pro

tect

ion

des

espè

ces.

Tous

les

suje

ts s

ont a

bord

és d

ans

le

but e

xplic

ite d

e re

nver

ser l

a te

ndan

ce a

ctue

lle e

t de

trou

ver d

es s

olut

ions

alte

rnat

ives

aux

con

ditio

ns a

ctue

lles

de l’

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emen

t.

Uni

vers

ité d

e

Mon

tréa

l

Maî

tris

eSa

nté

de

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emen

t et

sant

é au

trav

ail

Mon

trea

lQ

Cht

tp://

ww

w.e

tude

s.um

ontr

eal.c

a/in

-

dex_

fiche

_pro

g/24

8810

_str

uc.h

tml

Le b

ut d

e ce

pro

gram

me

est d

’acq

uérir

des

con

nais

sanc

es fo

ndam

enta

les

et p

ratiq

ues

en s

anté

env

ironn

emen

tale

et e

n sa

nté

au tr

avai

l;

se fa

mili

aris

er a

vec

la m

étho

dolo

gie

scie

ntifi

que;

se

spéc

ialis

er d

ans

une

ou p

lusi

eurs

act

ivité

s de

rech

erch

e en

san

té e

t env

ironn

emen

t;

acqu

érir

une

form

atio

n d’

inte

rven

ant o

u de

cad

re d

ans

les

sect

eurs

pub

lic, p

arap

ublic

et p

rivé.

Uni

vers

ity o

f

Nor

ther

n BC

and

Uni

vers

ity o

f

Briti

sh C

olum

bia

Bacc

alau

réat

Gén

ie d

e

l’env

ironn

emen

t

Prin

ce G

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eC.

-B.

http

://w

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c.ca

/ens

c/in

dex.

htm

lLe

s de

ux p

rem

ière

s an

nées

son

t déd

iées

à l’

appr

entis

sage

(au

Collè

ge),

des

fond

emen

ts e

n m

athé

mat

ique

s, en

bio

logi

e, e

n ch

imie

et e

n sc

i-

ence

s de

l’en

viro

nnem

ent.

Au c

ours

de

la tr

oisi

ème

et d

e la

qua

triè

me

anné

e, le

s ét

udia

nts

sont

tran

sfér

és à

l’un

iver

sité

ils a

ppre

nnen

t les

base

s du

gén

ie c

ivil

et d

u gé

nie

chim

ique

et b

iolo

giqu

e. Il

s te

rmin

ent l

e pr

ogra

mm

e pa

r un

dern

ier s

emes

tre

cons

acré

aux

asp

ects

pra

tique

s

du g

énie

et d

u de

sign

en

envi

ronn

emen

t.

Uni

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f

Sask

atch

ewan

Maî

tris

eG

énie

civ

il et

de

l’env

ironn

emen

t

Sask

atoo

nSK

http

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ww

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r.usa

sk.c

a/in

dex.

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tree

_nod

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tree

_

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6

Non

dis

poni

ble

Uni

vers

ity o

f

Sask

atch

ewan

Bacc

alau

réat

Étud

es

envi

ronn

emen

tale

s et

utili

satio

n de

s so

ls

Sask

atoo

nSK

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://ex

plor

e.us

ask.

ca/p

rogr

ams/

ar/

land

use

Ces

étud

es e

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viro

nnem

ent e

t en

utili

satio

n de

s te

rres

com

bine

nt d

es c

ours

en

biol

ogie

, en

géog

raph

ie e

t en

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nces

éco

nom

ique

s. El

les

met

tent

l’ac

cent

sur

les

ress

ourc

es n

atur

elle

s et

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gran

des

ques

tions

env

ironn

emen

tale

s de

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ure.

Les

étu

dian

ts d

ével

oppe

nt le

ur e

sprit

criti

que

face

aux

pro

blèm

es d

es d

éche

ts to

xiqu

es, d

e co

ntam

inat

ion

des

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sou

terr

aine

s, d’

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iblis

sem

ent d

e la

cou

che

d’oz

one,

de

la

prod

uctio

n de

gaz

à e

ffet

de

serr

e, d

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pro

duct

ion

d’or

gani

smes

gén

étiq

uem

ent f

abriq

ués

et fa

ce a

ux d

éfis

de c

onse

rvat

ion

des

mar

écag

es

et a

utre

s ha

bita

ts n

atur

els.

Le p

rogr

amm

e al

lie d

onc

les

fond

emen

ts à

la p

ratiq

ue d

ans

le d

omai

ne d

e l’e

nviro

nnem

ent.

Uni

vers

ity o

f

Sask

atch

ewan

Bacc

alau

réat

Scie

nces

de

la te

rre

– En

viro

nnem

ent

Sask

atoo

nSK

http

://ex

plor

e.us

ask.

ca/p

rogr

ams/

ar/e

n-

viro

nmen

tale

arth

scie

nce

Les

étud

iant

s in

scrit

s à

ce p

rogr

amm

e se

pen

chen

t sur

les

clim

ats

et le

s pa

ysag

es d

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lesq

uels

nou

s vi

vons

et t

rava

illon

s. Ils

exa

min

ent l

es

sols

que

nou

s cu

ltivo

ns, e

t les

cha

ngem

ents

cau

sés

par l

a m

ain

de l’

hom

me

et p

ar la

nat

ure

sur e

ux, s

ur le

s m

iner

ais

que

nous

exc

avon

s et

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çon

dont

nou

s le

s ut

iliso

ns. I

ls é

tudi

eron

t aus

si le

s qu

estio

ns d

e tr

ansp

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es m

atiè

res

dang

ereu

ses

et le

s su

bsta

nces

toxi

ques

, le

trai

te-

men

t de

l’eau

, et d

e no

mbr

eux

autr

es a

spec

ts d

e la

ges

tion

de l’

envi

ronn

emen

t.

Uni

vers

ité d

e

Sher

broo

ke

Bacc

alau

réat

Gén

ie c

him

ique

Sher

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keQ

Cht

tp://

ww

w.u

sher

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ke.c

a/ge

nie/

bac/

prog

ram

mes

/bac

_gch

imiq

ue.h

tml

Les

ingé

nieu

rs e

n en

viro

nnem

ent s

ont f

orm

és e

n po

llutio

n de

l’ai

r et d

es d

éche

ts e

t en

cont

amin

atio

n de

s si

tes

indu

strie

ls. Il

s sa

vent

déve

lopp

er d

es m

esur

es p

réve

ntiv

es, c

onna

isse

nt la

régl

emen

tatio

n go

uver

nem

enta

le e

t les

pol

itiqu

es e

n m

atiè

re d

’env

ironn

emen

t et d

e

pollu

tion.

Ils

peuv

ent a

ussi

dév

elop

per d

es p

rocé

dés

effic

aces

pou

r lut

ter c

ontr

e la

pol

lutio

n.

Uni

vers

ité d

e

Sher

broo

ke

Bacc

alau

réat

Gén

ie c

ivil

Sher

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keQ

Cht

tp://

ww

w.u

sher

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ke.c

a/pr

o-

gram

mes

/bac

c/gc

ivil.

htm

l

Ce p

rogr

amm

e s’a

dres

se a

ux é

tudi

ants

inté

ress

és à

la p

lani

ficat

ion,

à la

mis

e en

pla

ce, à

la g

estio

n et

au

fonc

tionn

emen

t de

syst

èmes

publ

ics

com

plex

es.

ANNEXE D

Page 49: Pénurie de main-d’œuvre et enjeux - AQVE · Anjum Mullick WorleyParsons Komex Mark Kavanagh Alberta Energy and Utilities Board Tammy Lomas-Jylh ä Canadian Brownfields Network

� �

Inst

itut

ion

Type

de

prog

ram

me

Titr

e du

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ram

me

Ville

Prov

ince

Site

Web

du

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ram

me

Desc

ript

ion

du p

rogr

amm

e

Uni

vers

ité d

e

Sher

broo

ke

Maî

tris

eG

énie

de

l’env

ironn

emen

t

Sher

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keQ

Cht

tp://

ww

w.u

sher

broo

ke.c

a/pr

o-

gram

mes

/mai

tris

e/en

viro

n.ht

ml

Ce p

rogr

amm

e pe

rmet

aux

étu

dian

ts d

e tr

ouve

r des

sol

utio

ns p

ratiq

ues

aux

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lèm

es c

ompl

exes

de

l’env

ironn

emen

t. Il

offr

e de

s co

urs

sur

la p

réve

ntio

n et

le tr

aite

men

t de

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ollu

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y co

mpr

is c

eux

des

site

s co

ntam

inés

et l

eurs

risq

ues

pour

la s

anté

et l

e m

ilieu

nat

urel

. Il i

nclu

t

auss

i l’é

tude

des

risq

ues

écot

oxic

olog

ique

s po

ur la

san

té, l

es s

ols

et l’

eau.

Uni

vers

ité d

u

Que

béc

à Tr

ois-

Rivi

ères

Bacc

alau

réat

Gén

ie c

him

ique

Troi

s-Ri

vièr

esQ

Cht

tp://

ecol

eing

.uqt

r.ca/

Ce p

rogr

amm

e fo

rme

des

ingé

nieu

rs c

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ique

s de

poi

nte.

Les

pro

fess

eurs

four

niss

ent d

es e

xper

tises

var

iées

, com

me

: en

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ronn

emen

t, en

recy

clag

e, e

n bi

otec

hnol

ogie

, etc

.

Uni

vers

ity o

f

Wat

erlo

o

Dip

lôm

e

(2 a

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Exce

llenc

e en

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aura

tion

et

réha

bilit

atio

n

écol

ogiq

ue

Wat

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oO

Nht

tp://

ww

w.u

cale

ndar

.uw

ater

loo.

ca/E

NV/

envp

rog.

htm

l#ec

olog

ical

Ce p

rogr

amm

e fo

rme

les

étud

iant

s au

x te

chni

ques

de

réha

bilit

atio

n de

s so

ls e

n te

nant

com

pte

du c

onte

xte

dans

lequ

el e

lles

sont

util

isée

s.

Les

cour

s so

nt d

ispe

nsés

par

des

pro

fess

eurs

soi

t che

rche

urs,

soit

prat

icie

ns c

hevr

onné

s d’

un d

omai

ne p

ertin

ent a

ux p

roje

ts d

e ré

habi

litat

ion

dans

le n

ord

de l’

Ont

ario

. Ces

pro

jets

com

pren

nent

les

fric

hes

urba

ines

(bro

wnfi

eld)

indu

strie

lles,

la g

estio

n de

s dr

oits

de

pass

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de li

gnes

à

haut

e te

nsio

n, la

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aura

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des

min

es d

e gr

avie

r à c

iel o

uver

t, le

pay

sagi

sme

et le

s ré

serv

es n

atur

elle

s.

Uni

vers

ity o

f

Wat

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o

Bacc

alau

réat

Gén

ie c

ivil,

Gén

ie

de l’

envi

ronn

emen

t

Qua

lité

de l’

air e

t

de l’

eau

Wat

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oO

NN

on d

ispo

nibl

eCe

pro

gram

me

intè

gre

le c

once

pt d

e dé

velo

ppem

ent d

urab

le a

ux p

ratiq

ues

et th

éorie

s de

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tem

ent e

t de

gest

ion

de l’

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des

déc

hets

solid

es, d

e l’a

ssai

niss

emen

t des

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x de

sur

face

et d

es e

aux

sout

erra

ines

, à la

bio

tech

nolo

gie

et a

u tr

ansp

ort d

e co

ntam

inan

ts.

Uni

vers

ity o

f

Wat

erlo

o

Maî

tris

eG

énie

civ

il, G

énie

de l’

envi

ronn

emen

t

Qua

lité

de l’

air e

t

de l’

eau

Wat

erlo

oO

NN

on d

ispo

nibl

e

Uni

vers

ity o

f

Wat

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o

Maî

tris

eSc

ienc

es d

e la

terr

e W

ater

loo

ON

http

://w

ww

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d.uw

ater

loo.

ca/a

cms/

defa

ult.a

spx?

sect

ionI

D=

5336

&pa

ge

ID=

9261

Nos

spé

cial

ités

sont

: l’h

ydro

logi

e, la

sim

ulat

ion

des

eaux

sou

terr

aine

s et

leur

ass

aini

ssem

ent,

la g

éoch

imie

de

l’eau

, org

aniq

ue e

t des

iso-

tope

s, le

s sc

ienc

es d

e l’a

tmos

phèr

e, la

géo

logi

e éc

onom

ique

, la

min

éral

ogie

, l’é

tude

du

pétr

ole,

la g

éolo

gie

stru

ctur

ale,

le g

énie

géo

logi

que,

la g

éoph

ysiq

ue, l

es s

édim

ents

et l

a gé

olog

ie q

uate

rnai

re.

Uni

vers

ity o

f

Wat

erlo

o

Bacc

alau

réat

Scie

nces

de

la te

rre

Wat

erlo

oO

Nht

tp://

ww

w.sc

ienc

e.uw

ater

loo.

ca/p

ro-

gram

s/ea

rth_

scie

nces

.htm

l

De

reno

mm

ée in

tern

atio

nale

, not

re p

rogr

amm

e de

sci

ence

s de

la te

rre

allie

la g

éolo

gie

trad

ition

nelle

aux

étu

des

cont

empo

rain

es s

ur le

s

eaux

de

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ace

et le

s ea

ux s

oute

rrai

nes,

et a

ux p

ropr

iété

s ph

ysiq

ues

des

sols

et d

es ro

ches

. Nos

pro

fess

eurs

son

t des

che

rche

urs

chev

ronn

és

en c

onta

min

ants

des

sol

s et

de

l’eau

, fou

rnis

sant

ain

si a

ux é

tudi

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la fi

ne p

oint

e du

dom

aine

. Les

pro

jets

sur

le te

rrai

n et

les

trav

aux

de la

bora

toire

com

plèt

ent l

a fo

rmat

ion

prat

ique

de

l’étu

dian

t. N

os d

iplô

més

ont

des

car

rière

s de

spé

cial

iste

s de

hau

t niv

eau

en g

éolo

gie

expl

orat

oire

, en

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terr

aine

s, en

géo

chim

ie d

e l’e

nviro

nnem

ent e

t dan

s l’e

nsei

gnem

ent.

Uni

vers

ity o

f

Wat

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o

Dip

lôm

e

(2 a

ns)

Éval

uatio

n

envi

ronn

emen

tale

Wat

erlo

oO

Nht

tp://

ww

w.fe

s.uw

ater

loo.

ca/f

ac-

ulty

/han

dboo

k/ea

dipl

oma.

pdf a

nd

http

://w

ww

.uca

lend

ar.u

wat

erlo

o.

ca/E

NV/

envp

rog.

htm

l#EA

Ce p

rogr

amm

e pr

épar

e le

s ét

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nts

à id

entifi

er, à

ana

lyse

r, à

gére

r et à

vér

ifier

les

impa

cts

com

plex

es d

e l’a

ctiv

ité h

umai

ne s

ur s

on m

ilieu

natu

rel e

t soc

ial.

Uni

vers

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f

Wes

tern

Ont

ario

Maî

tris

eG

énie

civ

il et

Gén

ie

de l’

envi

ronn

emen

t

Lond

onO

Nht

tp://

ww

w.e

ng.u

wo.

ca/c

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grad

uate

_pro

gram

/env

ironm

enta

l_

prog

ram

.htm

Non

dis

poni

ble

Uni

vers

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f

Wes

tern

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ario

Doc

tora

tG

énie

civ

il et

Gén

ie

de l’

envi

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emen

t

Lond

onO

Nht

tp://

ww

w.e

ng.u

wo.

ca/c

ivil/

grad

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_

prog

ram

/env

ironm

enta

l_pr

ogra

m.h

tm

Non

dis

poni

ble

Uni

vers

ity o

f

Win

dsor

Bacc

alau

réat

Gén

ie d

e

l’env

ironn

emen

t

Win

dsor

ON

http

://w

ww

.uw

inds

or.c

a/un

its/

eng-

civi

l/Civ

Eng.

nsf/

inTo

c/

45B1

4669

2F22

5869

8525

6C

C500

49F3

88

Tous

les

prog

ram

mes

de

géni

e de

l’un

iver

sité

Win

dsor

com

men

cent

par

une

ann

ée g

énér

ale

pour

don

ner l

a ch

ance

à l’

étud

iant

de

faire

ses

choi

x. L

a de

uxiè

me

anné

e of

fre

une

optio

n en

viro

nnem

ent.

Les

deux

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ées

subs

éque

ntes

off

rent

une

con

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ratio

n en

pol

lutio

n de

l’ai

r

et d

e l’e

au, e

n re

ssou

rces

en

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en

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olog

ie, e

n ea

ux s

oute

rrai

nes,

en g

estio

n de

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ques

et é

valu

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n de

s si

tes,

en g

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n de

s dé

chet

s

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ereu

x et

sol

ides

, en

hygi

ène

indu

strie

lle e

t en

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emen

tatio

n (c

anad

ienn

e et

am

éric

aine

), ai

nsi q

ue p

lusi

eurs

aut

res

cour

s op

tionn

els.

Le p

roje

t de

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’étu

des

met

l’ac

cent

sur

le tr

avai

l d’é

quip

e et

la c

oncu

rren

ce in

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atio

nale

. Le

prog

ram

me

coop

érat

if es

t dis

poni

ble

dès

la

prem

ière

ann

ée.

ANNEXE D

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