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Le développement à l’international est un vrai défi. La CCI vous donne les clés pour le réussir. 13 dossIer export S’armer pour débuter à l’export SalonS profeSSionnelS optimiSer Sa participation Participer à un salon professionnel peut être rentable. Mais se borner à occuper un stand ne suffit pas. le port de StraSbourg, un outil vital Le port de Strasbourg est à la croisée de nombreux enjeux de développement de l’agglomération depuis plus d’un an. maintenir un tiSSu induStriel fort en alSace Restitution des travaux des groupes de travail alsaciens dans le cadre des États généraux de l’industrie. n° 279 - janvieR-fÉvRieR 2010 33 • foCus 36 • terrItoIres 43 • IndustrIe

Point Eco 279 - janvier/février 2010

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S'armer pour débuter à l'export. Le développement à l'international est un vrai défi, la CCI vous donne les clés pour le réussir.

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Page 1: Point Eco 279 - janvier/février 2010

Le développement à l’international est un vrai défi. La CCI vous donne les clés pour le réussir.

13 • dossIer export

S’armer pour débuter à l’export

SalonS profeSSionnelSoptimiSer Sa participationParticiper à un salon professionnel peut être rentable. Mais se borner à occuper un stand ne suffit pas.

le port de StraSbourg, un outil vitalLe port de Strasbourg est à la croisée de nombreux enjeux de développement de l’agglomération depuis plus d’un an.

maintenir un tiSSu induStriel fort en alSaceRestitution des travaux des groupes de travail alsaciens dans le cadre des États généraux de l’industrie.

n° 279 - janvieR-fÉ vRieR 2010

33 • foCus 36 • terrItoIres 43 • IndustrIe

Page 2: Point Eco 279 - janvier/février 2010

La Santé au Travail est essentielleElle passe par nous : professionnels de

la santé, chefs d’entreprise et salariés.

Préserver la Santé au Travail en identifiant

et évaluant les risques professionnels,

telle est la mission d’AST67

Pour en savoir plus, contactez-nous au 03 90 22 97 86 ou [email protected]

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Page 3: Point Eco 279 - janvier/février 2010

Le Cube Club accessible le jourEntreprises bienvenues au Cube ! Entièrement rénovée, l’ancienne discothèque le Colysée, puis le Konplex de la zone industrielle de Brumath ne se contente plus de vivre trois nuits par semaine. Ambitions du nouveau directeur d’exploitation, Philippe Mercier.

L es travaux ont duré plus de quatre mois. une remise aux normes et un relooking

complet, des murs au mobilier, en passant par les équipements audiovisuels. sur les quatre es-paces revisités, la salle princi-pale couvre… 900 m², imaginez l’ampleur du chantier. Le souhait du nouveau directeur de la dis-cothèque (Le Colysée, rebaptisé Le Cube Club) : « s’ouvrir aux en-treprises, qui peuvent utiliser tout ou partie de l’espace, en nu ou avec des prestations annexes comme la restauration, en dehors des soirs d’ouverture ».

Espaces privatisésC’est ainsi que le mobilier a

été réalisé sur mesure pour per-mettre de prendre des notes, de boire un verre ou de se restaurer. Les canapés, en simili cuir blancs, se colorent aux changements de couleurs des leds. une deuxième salle, style « pub » aux tonalités orangées, peut être utilisée indé-pendamment pour des cocktails. dans la continuité, le « Club », pour danser et faire la fête dans une ambiance différente. et par-tout, des écrans Lcd. Le restau-rant de nuit, avec une quaran-

taine de places assises, propose une carte avec entrées, salades, pâtes, pizzas, tartes flambées et viandes. Il est ouvert les mercre-dis dès 19h30, les vendredis et samedis de 21h à 3h du matin ; en dehors de ces créneaux, les espaces peuvent être scindés et privatisés. pour donner une idée, l’établissement entier nu est loué 1 500 € Ht pour une durée de sept heures. tous types de pres-tations sont étudiés.

RestaurationÀ des prix raisonnables, com-

me la formule à 25 € (entrée-plat-dessert et bouteille de vin pour quatre personnes) proposée ré-cemment à un comité d’entrepri-se. À l’issue du repas – cela peut aussi être un service traiteur –, les participants en ont profité pour faire la fête. Le Cube Club, une véritable entreprise qui emploie une trentaine de personnes, à temps plein, extra et vacataires. et philippe Mercier entend bien l’inscrire dans le tissu économi-que.

www.cubeclub.fr

L’établissement a été réaménagé pour travailler, se restaurer et faire la fête

ingwiller maiSon Klein Wanner

L’innovation, encore l’innovation La maison Klein Wanner, cé-

lèbre pour ses eaux-de-vie et ses amers* de la marque sommer, est une « centenaire » dynamique. L’entreprise ne cesse d’investir et d’élargir son offre. en dix ans, la maison a investi près de 3 M€ dans la réhabilitation du site et la modernisation de la marque sommer. Cette dernière a ainsi vu le volume de sa production

doubler depuis l’an 2000. Klein Wanner annonce d’ailleurs un chiffre d’affaires à la hausse en 2009. La société vient de lan-cer un nouvel amer : l’Articelli, à l’artichaut comme son nom l’indique.* L’abus d’alcool est dangereux pour la santé. À consommer avec modération

www.amersommer.com/sommer.htm

strasbourg partenariat Kiehl’S – ircad

Shopping pour la bonne cause 1 500 € ont été récoltés lors

de la journée « shop for a cause » organisée par la marque de soins Kiehl’s dans sa boutique de la rue des orfèvres à strasbourg. À l’oc-casion de cette journée excep-tionnelle (le 7 novembre dernier), Kiehl’s a reversé l’intégralité des bénéfices de ses ventes à l’IrCAd (Institut de recherche contre les cancers de l’appareil digestif ) et à

ses programmes de recherche. Ce partenariat n’est pas le premier dans le genre. depuis sa création en 1851, Kiehl’s a multiplié les actions caritatives pour l’avenir de la planète et le bien-être de ses habitants.

Kiehl’s, 19 rue des Orfèvres à Strasbourg

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be

Magazine de La ChaMbre de CoMMerCe et d’industrie de strasbourg et du bas-rhin

1entreprIses À LA une

Page 4: Point Eco 279 - janvier/février 2010

s’armer pour débuter à l’exportLe développement à l’international est un vrai défi. La CCI vous donne les clés pour le réussir.

optimiser sa participationparticiper à un salon professionnel peut être renta-ble. Mais se borner à occuper un stand ne suffit pas. un travail de préparation, une attention pendant le salon et le suivi des retombées constituent des éta-pes à ne pas négliger.

N°279 - jaNviER-févRiER 2010 - Le point Économique est édité par la CCI de strasbourg et du Bas-rhin • 10, place Gutenberg 67081 strasbourg cedex • tél. 03 88 75 24 18 • [email protected]

directeur général : philippe Colson • directeur de l’édition : patrick Heulin, directeur communication • rédactrice en chef : françoise Herrmann • Journalistes : Élisa Colmenero, Véronique Leblanc • secrétariat : Chantal Kolb, Catherine slatine-Barusta • Comité de rédaction : tania desfossez, philippe edel, Élise fiorese, Muriel Ischia-Weber, didier Kahn, Marc Liebrich, June Marchal, florence Montet, Alban petit, Claude ribeiro, nathalie rolling, Christiane sibieude, Évelyne sturm • Éditeur délégué : daniel reyt (Citeasen) • Conception et réalisation : Citeasen • Couverture : (conception) Citeasen - (photos) © fotolia • Impression : Istra, schiltigheim • tirage : 43 000 exemplaires

PubLicité : jocELyNE choukRouN téL. 06 20 46 00 85 fax 03 88 22 31 20 [email protected]

01 entreprises à la uneLe Cube Club accessible le jour

04 trajectoires4 star autos // Pool position6 setral // Production dopée8 handirect services // une entreprise

citoyenne9 espaces Paysagers // bon point pour sa

communication

10 cci en actions10 assemblée plénière // « L’opérateur

ferroviaire de proximité » en débat12 L’enjeu capital des neurosciences

19 tourismenautiland // 25 ans d’évolutions

20 aéroportLes douceurs de la tunisie

21 développement durableexemplaire et engagé

22 formationdes compétences à choyer

26 juridiqueLoi de finances rectificative pour 2009

27 jurisinfo franco-allemandun service unique en France

28 export28 réussir les passes et marquer des buts30 Les filiales françaises plus résistantes

31 karlsruheaccalmie après les turbulences ?

36 territoires36 Le port de strasbourg : un outil vital37 Les transports et les mobilités en alsace,

acte ii

38 gastronomiegeoffrey Lagneau, hôtel Mercure à ostwald

// La mise en valeur se fait dans l’assiette

41 infos europeLe monde selon nano

42 industrie42 aria // innover pour mieux exporter

43 Maintenir un tissu industriel

fort en alsace

46 commerce46 saverne // Le mariage a son quartier

47 strasbourg // Les chocolats Weiss

48 strasbourg // La Loggia change de rue

49 ticMarchés publics : dématérialisation

inéluctable

50 créateurs50 alexis Quelqueger, entre deux verres //

La découverte du monde du vin51 guillaume ergand, sQL data Consulting

// L’outil informatique simplifié

53 découvertes53 La Formule Jeunes® jusqu’au 30 avril54 Vialsace // trouver le meilleur itinéraire

55 temps fortsegast 2010 // des animations incontournables

13 • dossIer

33 • foCus

20

38

12 21

1

foIres et sALons

export

Le Point éCo • JanVier-FéVrier 2010 • n° 279

soMMAIre2

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avec 28 Md€ de chiffre d’affaires à l’export, l’Alsace se situe en quatrième position des régions

exportatrices de france en valeur abso-lue et au classement par tête d’habitant elle maintient son rang de leader avec 15 400 € contre 6 300 au niveau natio-nal. Ces résultats ont été largement salués lors de la soirée de remise des trophées export en décembre dernier à l’Iliade.

Le marché in-térieur atone ne suffit plus aux entreprises pour leur permettre de se dévelop-per. elles doivent trouver à l’export de nouveaux relais de croissance. Même si de nombreux pays subissent forte-ment la crise économique, y compris l’Allemagne – notre voisin et partenaire naturel – il existe encore des marchés prometteurs comme le Maghreb, l’Asie, le Moyen-orient ou l’Amérique du sud. C’est d’ailleurs une des missions privi-légiées de la CCI de les accompagner et surtout de faire émerger des « primo exportateurs », c’est-à-dire des entrepri-

ses qui n’exportent pas encore mais qui disposent d’un potentiel pour le faire.

en 2009, notre direction export pour le compte des CCI d’Alsace a accompa-gné 259 entreprises sur des salons ou des missions collectives à l’étranger, en progression de 72 % par rapport à l’année précédente, dont 60 % d’en-treprises ayant fait appel à la CCI pour la première fois. Ce sont des résultats encourageants qui démontrent la vo-

lonté des chefs d’entreprises d’al-ler chercher les affaires là où elles se trouvent en-core, notamment

en Algérie, en Chine, au Brésil ou au Kazakhstan !

nous poursuivrons naturellement nos efforts en 2010 pour les y aider à travers le programme régional Alsace export et ses 50 actions sectorielles d’accompagnement.

L’export : une stratégie anti-crise

Jean-Louis HoerléPrésident de la CCI de Strasbourg et du Bas-Rhin

plus de rythme, plus de couleurs, une nouvelle typo pour accroître la lisibilité, le point Éco 2010 a revu son traitement rédactionnel et graphique pour mieux répondre aux attentes de son lectorat. parmi les autres nouveautés, un dossier majeur et transversal mieux hiérarchisé et un dossier plus succinct, lié à une thé-matique d’actualité. et une impression sur papier écologique bien entendu ! Bonne lecture !

Nouvelle année, nouvelle maquette

CCi d’alsace : 259 entreprises ont été accompagnées sur les marchés étrangers en 2009

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Magazine de La ChaMbre de CoMMerCe et d’industrie de strasbourg et du bas-rhin

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Page 6: Point Eco 279 - janvier/février 2010

grand est StaR autoS

Pool positionUne nouvelle équipe de vente investie à fond dans le service au client, deux sites – l’un à Duppigheim, l’autre à Woerth -, une gestion des stocks informatisée qui permet de retrouver instantanément la fiche des 40 000 pièces actuellement répertoriées… Star Autos.

P remier déconstructeur automobile de l’est de la france, star Autos n’a pas

lâché l’accélérateur malgré la crise. L’entreprise dispose doré-navant d’un nouveau service de

livraison destiné aux profession-nels. une prestation mise en pla-ce dans un premier temps dans le Bas-rhin mais qui a priori est destinée à s’étendre aux dépar-tements voisins. forte d’unités www.starautos.net

éclairage en ligne

strasbourg StRaSSELEc

Communes ou beaucoup plus rares, vous devriez trouver les ampoules de votre choix sur le site internet. La société dirigée (et fondée) par Christian strasser à strasbourg vend en effet des ampoules dans toute l’europe. « Nous proposons des produits de qualité à prix compétitifs : am-poules halogènes, fluocompactes,

tubes fluorescents, iodures métal-liques, LED, Solux, etc. » un vaste choix pour les professionnels (commerçants, administrations, restaurants, cabinets médicaux, écoles, etc.), les électriciens et les particuliers. « Sur demande, SrassElec peut trouver des am-poules qui ne figurent pas sur le site web. » en raison de son stock

important, la société promet une livraison rapide, 24 à 48 heures après le règlement. pas besoin de se déplacer : la commande et les paiements peuvent se faire via le site de strasselec. À strasbourg en plus, la livraison est gratuite à partir de 50 € d’achat.

www.strasselec.com

de déconstruction qui permet-tent de démonter 200 véhicules par mois en ne sélectionnant aucun organe de la zone de choc comme pièce de réemploi, star Autos peut fournir et garantir toutes les pièces dans toutes les marques et toutes les voitu-res. Autres services proposés : le montage des moteurs et boîtes de vitesse dans ses ateliers et la vente, à prix compétitifs, de ma-tériel non disponible en occasion, les pneumatiques ou les batteries par exemple.

Le souci du clientstar Autos s’est par ailleurs

inscrite dans une démarche de développement durable qui in-clut, notamment, le recyclage des huiles, des eaux de radiateurs, des liquides de frein, etc. Ceux-ci sont conditionnés pour être retraités par des firmes spéciali-sées. Avec un parc de véhicules accidentés qui complète l’offre en pièces détachées, star Autos entend bien confirmer sa posi-tion sur le Grand est en jouant de ses atouts : un professionnalisme alliant l’importance de l’offre avec la compétence et le souci du client.

« strasbourg Alsace Métropole » – le Met’ pour son créateur – tel est le nom du magazine trimestriel en trois langues, associé à un portail Internet, que l’agence Mediareal lancera début mai, dans le cadre du pavillon de l’Alsace à l’exposition univer-selle de shanghai.« C’est par temps fort, qu’il faut hisser le pavillon et faire connaître ses positions » argu-mente volontiers daniel reyt, un ancien journaliste qui est à l’origine de l’initiative. « Et Shanghai constitue une très bonne fenêtre de tir pour lan-cer ce projet éditorial, soutenu à la fois par les collectivités locales – CCI 67, Région et CUS, notamment – et des en-treprises du secteur privé sou-cieuses d’accompagner une démarche de communication proactive qui valorise à l’inter-national les atouts, valeurs et potentialités de l’Alsace ».Consacré à 100 entrepri-ses d’Alsace qui exportent (cf. page 11), un supplément conçu avec la CCI 67 accom-pagnera la version anglaise du Met’, à shanghai.

un seul objectif :va-lo-ri-ser !

JacquesMarescaux

le pionnier MonDiAlDe lA chirurgie sAns cicAtrices

STRASBOURG 2020Métropole économique européenne d’influence

UniveRSiTé de STRASBOURGunique et en first class

L’ALSACe HiSSe Le PAviLLOnà l’exposition universelle de shangaï

LA GReenvALLeYdes golfeurs européens

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En savoir [email protected]

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Le Point éCo • JanVier-FéVrier 2010 • n° 279

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Page 7: Point Eco 279 - janvier/février 2010

Photo Alain Hatat

Roger DALE, peinture & Christian LAPIE, sculptureGalerie La Voix du Maître

Art Karlsruhe, Halle 3, stand H36

www.lavoixdumaitre.eu

Entreprise responsable

�6 ans après sa naissance, aGS, entreprise familiale spécialisée dans le déménagement international, peut s’enorgueillir de disposer de 12� filia-les réparties en europe, en asie et en afrique. Le groupe vient de franchir une nouvelle étape en prenant part au Pacte Mondial des nations Unies. Ce pacte repose sur l’engagement volon-taire des entreprises à œuvrer en faveur de l’environnement et des conditions de travail. D’ores et déjà, aGS a mis en place une politique de réduction éner-gétique, de promotion des transports publics pour ses salariés et de toutes une série de mesures contre la discrimi-nation, le harcèlement et la formation.

www.ags-demenagement.com

lingolsheim agS

satisfait ou relogé®strasbourg PiEd à tERRE®

Q uelques semaines de stage à strasbourg ? Mutation ? Besoin d’un

logement temporaire ? L’agence pied à terre®, créée par la société Alter Home, loue des logements meublés, du studio au grand appartement à strasbourg et à Mulhouse. Mais aussi dans d’autres villes de france : à Marseille, La rochelle, nancy, Metz, orléans… et bientôt à nantes, Lyon, Grenoble et toulon. « Nous voulons nous développer sur le plan national. Nous recru-tons donc des directeurs associés et des concierges de quartier », ex-plique Jean-pierre Baade, associé d’Alter Home. pour accroître sa vi-sibilité, l’agence travaille aussi sa communication, notamment via

son site internet sur lequel tous les biens sont visibles. La réser-vation en ligne est possible. « À Strasbourg, nous louons au moins 20 biens par mois, au minimum pour quatre semaines ». Grand avantage du procédé : « c’est bien moins cher que l’hôtel ou les ré-sidences hôtelières. Notre offre s’adresse à tous les publics : cadres

mutés ou en mission, étudiants, sportifs, chercheurs, équipes de tournage, personnes dont la si-tuation personnelle a changé… », dit Jean-pierre Baade. La cible de pied à terre® ne se limite pas aux locataires. La société développe une politique de partenariat avec les entreprises qui souhaitent accompagner leurs salariés dans leur mobilité professionnelle, et donc géographique. Quant aux propriétaires, ils peuvent choisir différentes formules : simple pu-blication de leur offre sur le site de l’agence ou gestion complète de leur bien. Le principe étant que chacun trouve satisfaction.

Jean-Pierre Baade03 88 43 10 33www.pied-aterre.fr

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à Te

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Location de meublés

Magazine de La ChaMbre de CoMMerCe et d’industrie de strasbourg et du bas-rhin

Page 8: Point Eco 279 - janvier/février 2010

romanswiller SEtRaL

Production dopéeFabricant de lubrifiants spéciaux, Setral dope sa capacité de production grâce à une nouvelle ligne dédiée aux graisses.

P rès de 750 000 € auront été investis en deux ans, pour adapter les produc-

tions dans le hall de fabrication et implanter la nouvelle ligne qui permet de produire jusqu’à 4,5 tonnes de graisses spéciales par jour. Graisses lithium, lithium complexe, calcium et aluminium complexe et pâtes lubrifiantes. Implantée à romanswiller, l’en-treprise setral, rarement connue du grand public, diffuse pour-tant ses produits dans le monde entier. Ce sont des lubrifiants industriels capables de résister à de fortes températures, de fortes charges ou des vitesses de rota-tion importantes. Avec au bout, une durée de vie plus longue des installations et des machines et des économies d’énergie. « Ce sont des produits à haute valeur

ajoutée et un savoir-faire techni-que », appuie Alexandre ricome, directeur commercial. d’ailleurs, l’entreprise dispose d’un labo-ratoire de recherche-dévelop-pement unique, qui travaille en liaison avec les universités alle-mandes. Ce sont aussi des pro-duits sur mesure qui répondent à des cahiers des charges précis. Les clients de setral : des grands groupes comme Airbus, faurécia, BMW, les industries – pneu, injec-tion plastique… ou des petites structures comme les ateliers d’impression. La nouvelle ligne de fabrication de graisse permet le chauffage, la saponification et les mélanges à base des graisses, qui sont broyées avant d’être condi-tionnées en tubes, cartouches, boîtes à pinceaux, fûts ou autres citernes. plus de 200 références

03 88 59 11 56

www.strasbourg.port.fr

Le talent au service du designbenfeld SiNEu gRaff

Concepteur et fabricant de mobilier urbain depuis une tren-taine d’années, sineu Graff, dont le siège est à Benfeld, est devenu au fil du temps un acteur majeur de l’aménagement de l’espace public. son ambition est de parti-ciper pleinement à l’amélioration de la vie urbaine en proposant

des mobiliers urbains et des so-lutions innovantes aux collec-tivités et professionnels. parmi les exigences de l’entreprise : le confort, la facilité d’utilisation, la qualité esthétique liée à la forme, au style, au choix de matériau, aux textures et aux couleurs, la performance du mobilier et sa

capacité d’intégration à l’environ-nement. sineu Graff a récemment équipé la CCI de strasbourg et du Bas-rhin de cendriers qui se ma-rient à ravir avec l’illustre façade de l’hôtel consulaire.

www.sineugraff.com

différentes sont gérées au niveau de l’entrepôt. Contrairement aux grands groupes présents sur le marché mondial, setral propose des solutions sur mesure, misant sur la technicité et la réactivité. « L’objectif n’étant pas de vendre des volumes mais un service », ajoute Alexandre ricome.

franco-allemandeoriginalité de cette entreprise

née à strasbourg en 1969 : son siège social se situe aujourd’hui en Allemagne, alors que le savoir-faire est resté en Alsace. Créée par Jean-Léon spehner et Guy

Grosprêtre, setral a été rachetée en 1987 par l’un de ses clients, Karl-Heinz Hensel. Après une croissance régulière, l’entreprise a déménagé à romanswiller en 1988. Grâce à l’accroissement de la capacité de production et du stockage, setral est présent dans plus de 50 pays, via des sociétés commerciales. Certifiée Iso 9001 et Iso 14001, l’entreprise emploie 45 personnes en france et en Allemagne, dont une vingtaine à romanswiller, et réalise un CA de 8 M€.

Plus de 200 références différentes sont gérées au niveau de l’entrepôt.

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Le Point éCo • JanVier-FéVrier 2010 • n° 279

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Page 9: Point Eco 279 - janvier/février 2010

wolfisheim cRic - iNfoRmatiQuE dE gEStioN

Le sens du service depuis trente ansJanvier 2010 marque les trente ans d’existence de la société informatique CRIC. Une longévité exceptionnelle dans un monde où beaucoup de start-up ne résistent pas longtemps.

La société CrIC compte parmi les plus anciennes sociétés de développement infor-

matique du Bas-rhin. À sa tête : son fondateur Jacky Muller. « Une de nos plus grandes fiertés est l’im-portante fidélité de nos clients, nous travaillons avec certains depuis les années 80. Notre expérience et notre maturité font la différence. » de quelques salariés à ses débuts,

l’entreprise, dont le siège est à Wolfisheim, emploie aujourd’hui une quinzaine de personnes. en 1992, Jacky Muller a ouvert une agence à reims et une autre à Lille quelques années plus tard. sa ci-ble : « les PME de 5 à 400 personnes. » Avec le temps, CrIC a étoffé ses prestations et intervient, en mo-noposte ou en réseau, dans tout ce qui touche la gestion : comp-

tabilité, stock, salaires, logistique, gestion commerciale, etc. « Nous ne nous contentons pas de mettre en place des logiciels, nous proposons à nos clients des programmes qui cor-respondent le mieux à leurs activités. Et nous les suivons. »

Qualitépartenaire agréé IBM, CrIC a

également « toutes les compé-

tences pour introduire les produits « Sage ». Ce label « centre de com-pétences » est pour nous garant de qualité. » Après une année 2009 conforme à ses attentes, Jacky Muller, en éternel optimis-te, entrevoit 2010 sous de bons auspices.

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110 ans et fière allure L’Hôtel des postes de

strasbourg a fêté en novembre dernier son 110e anniversaire. destiné à l’origine à abriter la direction de la poste impériale allemande, le bâtiment héberge encore à ce jour les directions al-saciennes de La poste. La bâtisse de style néo-gothique représente une surface quasi rectangulaire de 6 400 m². en 110 ans, l’édifice a

été le témoin privilégié de l’évolution de La poste et de ses services. Aujourd’hui, l ’e n t r e p r i -se connaît une mutation sans précédent.

www.laposte.fr

30 ans de passionL’EStamPE

L’histoire de la galerie L’estampe commence en 1979. thierry Lacan, passionné de culture et de gravu-res anciennes, ouvre sa boutique à strasbourg. d’abord diffuseur d’estampes anciennes et contem-poraines, il se lance dans le mé-tier d’éditeur en 1987. La galerie s’agrandit. elle compte aujourd’hui une équipe de quatorze salariés, dont la moitié diffuse ses pro-

ductions originales à travers les cinq continents. L’estampe est le premier éditeur d’œuvres d’art en france. parmi les plus célèbres : Combas et tony soulié, Coignard et Corneille ou encore raymond Waydelich et Claude Weisbuch. et, depuis 30 ans, thierry Lacan nourrit toujours la même passion pour l’estampe.31, quai des Bateliers

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30 ans de clients fidèles pour Jacky Muller

Magazine de La ChaMbre de CoMMerCe et d’industrie de strasbourg et du bas-rhin

Page 10: Point Eco 279 - janvier/février 2010

strasbourg haNdiREct SERvicES

une entreprise citoyenneDepuis sa création au milieu des années 90, Handirect mène un combat : intégrer les personnes handicapées dans le monde du travail.

aujourd’hui, le réseau de franchise dispose de 14 agences en france, dans

lesquelles une majorité de salariés souffrent d’un ou plusieurs handi-caps. L’agence de strasbourg, Handirect services, ne fait pas exception à la règle. un diplôme

d’école de commerce en poche et après cinq ans en alternance pour de grands groupes, Jean-Christophe Meyer décide de se lancer dans l’entreprenariat. La dimension sociale d’Handirect le séduit d’emblée, il adhère au pro-jet. un an plus tard, son agence

emploie une salariée malenten-dante. et propose aux entrepri-ses tout un éventail de services administratifs : routage et mailing postal, mise sous pli, saisie de fichiers, etc.

elle vient d’obtenir de la direction régionale du travail l’agrément « d’entreprise adap-tée » qui permet à ses clients de réduire le montant de leur contri-bution à l’AGefIpH (Association nationale pour la Gestion du fond

d’Insertion professionnelle des Handicapés). en effet, les entrepri-ses de 20 salariés et plus ont l’obli-gation d’embaucher au moins 6 % de personnes handicapées, faute de quoi elles doivent payer une contribution à l’AGefIpH. depuis 2005, ces mesures ont été renfor-cées et les pénalités rendues plus sévères.

03 88 22 59 30www.strasbourg.handirect.com

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Christophe Meyer dirige l’agence Handirect de Strasbourg

Le Point éCo • JanVier-FéVrier 2010 • n° 279

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Page 11: Point Eco 279 - janvier/février 2010

S’entourer des meilleurstalents est devenu un

enjeu majeur pour toute entreprise, PME ou Groupe.

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bon point pour sa communicationEspaces Paysagers, 42 salariés et 3e entreprise d’Alsace dans cette activité, s’est vu décerner par le magazine « Profession Paysagiste » le titre d’« entrepreneur de l’année 2009 » dans la catégorie communication.

N ous en sommes très fiers et cela nous incite à pour-suivre nos efforts dans ce

domaine », explique Jean-Luc Heimburger, à la tête de la pMe qu’il a fondée il y a 15 ans. « Nous avons par exemple misé sur notre site internet que nous réactuali-sons régulièrement. Nous sommes présents chaque année à la Foire Européenne de Strasbourg avec un stand de 150 m². Enfin, nous culti-vons les relations avec nos clients, notamment par l’envoi régulier de mailings. »

Entreprises et particuliersL’entreprise de Jean-Luc

Heimburger, vice-président de la CCI de strasbourg et du Bas-rhin par ailleurs, occupe quatre sec-teurs d’activités : le fleurissement et l’entretien des tombes et mo-numents funéraires, l’entretien d’espaces verts pour les copro-priétés, les entreprises, les hôtels et les particuliers, la création d’espaces verts et en dernier lieu, la partie sports et loisirs (terrains de football en gazon synthétique, aires de jeux, terrains multis-ports). des activités que Jean-Luc Heimburger compte développer dans le futur, avec notamment le projet d’acquisition de deux entreprises et l’extension géogra-phique sur cinq départements limitrophes à l’Alsace.

www.espaces-paysagers.fr

thomas vierling, voirin consultants

Dans un souci de qualité de service et de proximité client, le cabinet de conseil en management vient de nommer Thomas vierling à la tête de son bureau

strasbourgeois. Créée en 19�0 par Gérard voirin, la structure – 20 collaborateurs à ce jour – accompagne les organisations publiques et privées dans leurs projets organisationnels, de systèmes d’infor-mation et web. voirin Consultants, qui compte deux bureaux à Paris et à Lyon, est ouvert au marché international (Canada).

georges Waltz, président de la cgPmE

Georges Waltz a été élu président de la CGPMe alsace. Le nouveau président, restaurateur trai-teur de profession, souhaite défendre ardemment les TPe-

PMe alsaciennes, et ce, en s’appuyant sur les deux CGPMe départementales. elles sont respectivement dirigées par Sophie Woehl pour le Haut-Rhin et Philippe Lléréna pour le Bas-Rhin.

diRigEaNtS

www.voirin-consultants.com

www.cgpme-alsace.fr

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Exemple de réalisation chez un particulier

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Page 12: Point Eco 279 - janvier/février 2010

assemblée plénière iNfRaStRuctuRES Et éQuiLibRE écoNomiQuE

« L’opérateur ferroviaire de proximité » en débatImposée par le Grenelle de l’Environnement, la part ferroviaire du transport de marchandises doit progresser. Une nouvelle organisation est impulsée avec les opérateurs ferroviaires de proximité.

P our relancer le fret ferro-viaire, le gouvernement propose de confier à des

opérateurs ferroviaires de proxi-mité le soin d’organiser les flux régionaux. Ce renouveau du transport ferroviaire s’appuie sur une dissociation et une com-plémentarité de deux systèmes : l’acheminement de flux densifiés, faisant appel à une organisation industrielle et la distribution fine des flux, faisant appel à une orga-nisation de proximité. À l’origine du projet, le déficit de la snCf, qui a décidé de se concentrer sur les marchés de flux massifiés, plus rentables. Mais qu’est-ce qu’un opérateur ferroviaire de proxi-mité (ofp) ? « De façon simplifiée, les OFP ont en charge le regrou-pement de lots de wagons en vue de leur massification, expliquait le président Hoerlé. Les wagons

isolés sont acheminés par l’OFP sur de courtes distances. Au point d’échange, une fois massifiés, ils sont pris en charge par un opéra-teur ferroviaire longue distance ». outre la puissance publique, la création d’un ofp implique la mobilisation de plusieurs acteurs du territoire : entreprises, snCf, rff, port… Comment construire cette offre alternative au trans-port par route ? débattu lors de la récente assemblée plénière de la CCI, le projet régional d’ofp a convaincu par son intérêt mais pas forcément dans sa rentabi-lité. une table-ronde animée par Michel Chalot, en présence de Jean-Michel Genestier, directeur adjoint de snCf-Geodis, a confir-mé que les conditions d’attracti-vité de notre territoire passaient par la qualité de la desserte tous modes, y compris le ferroviaire.

d’ailleurs, la loi Grenelle de l’en-vironnement fixe comme objectif de faire passer la part modale des modes non-routiers et non-aériens de 14 à 25 % d’ici 2022. une échéance lointaine ? pas tant que ça, la démarche n’est pas des plus aisées et les défis sont importants.

une logistique territorialeet Jean-Louis Hoerlé de relever

qu’« en l’absence d’une offre cour-te distance de qualité et compé-titive proposée par un opérateur de proximité, le risque est grand de voir les trafics réalisés par voie ferrée transférés vers le mode rou-tier ». La nouvelle logistique ter-ritoriale pourrait s’appuyer sur les zones portuaires. outre son accès au rhin, sur une dizaine de km de long, le port autonome de strasbourg dispose de 150 km de voies ferrées et de 25 km de route. Y transitent quelque 2 millions de tonnes de mar-chandises (chiffres 2008) dont 1 million en wagons isolés, alors que les trafics camion atteignent 18 millions de tonnes et… un engorgement assuré.

flux massifs et sillonsproposition du directeur,

Jean-Louis Jérôme : « développer l’atout plate-forme multimodale en améliorant les conditions de desserte du Port et les accès des poids lourds. » pour sa part, la présidente du Gup, régine Aloird,

convaincue du développement à venir du ferroviaire, a souligné l’importance d’une démarche concertée. des partenariats à nouer dans le but de mutualiser et diminuer les coûts globaux, ajoutait didier Anne-Braun, de la scierie d’urmatt. en observant que le coût du fret ferroviaire dépasse de 20 % celui du fret route. Loïc perdu, chef du service commercial et réseaux à réseau ferré de france, a rappelé que le fer était pertinent sur de longues distances, mais avec un minimum de fréquences. d’où la nécessité de trouver des flux massifs… et des sillons.

un projet qui tienne la routeAu vu des enjeux de déve-

loppement économique et de développement durable liés à une logistique performante et maîtrisée, d’ailleurs largement souligné par la directrice régiona-le et départementale de l’équipe-ment, Geneviève Chaux-debry, l’étude de faisabilité du projet a été jugée pertinente par tous les partenaires présents à l’Assem-blée. La snCf est prête à apporter son savoir-faire, reste à faire les études nécessaires, pour évaluer les coûts.

« Développer le fret par rail est une volonté politique, il faut trou-ver un opérateur sérieux garant de la ponctualité des acheminements, concluait Georges Lingenheld,

L’enjeu de l’intermodalité concerne l’ensemble des entreprises.

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Le Point éCo • JanVier-FéVrier 2010 • n° 279

CCI en ACtIons10

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membre titulaire de la CCI et président de la commission aménagement du territoire et transports.

« Le porteur du projet doit être issu du monde économique local. Ensuite il faut rechercher un trans-porteur, amorcer les conditions d’une gestion locale des infrastruc-tures et mettre en synergie chaque projet local avec la démarche na-tionale. Il devient urgent d’inverser la vapeur – plus de tonnes circulant par la route que sur le rail –. Les ports peuvent être des plateformes tournantes, a-t-il ajouté, mais il faut que le projet tienne la route économiquement ». sans vouloir prendre de risques financiers, la CCI se propose d’animer un co-mité technique composé d’entre-prises prêtes à s’investir aux côtés des acteurs institutionnels – État, port, snCf, rff – dans la réflexion sur l’émergence d’un ofp. L’enjeu de l’intermodalité concerne l’en-semble de ses entreprises.

simi dévELoPPEmENt écoNomiQuE

t ir groupé au sIMI, salon de l’immobilier d’entreprises, qui s’est tenu en décembre

à paris. La Ville et la Communauté urbaine de strasbourg, la CCI de strasbourg et du Bas-rhin, le port Autonome, la sers (société d’amé-nagement et d’équipement de la région de strasbourg) et l’AdIrA (agence de développement éco-nomique du Bas-rhin) ont présen-té sur un stand commun l’offre de la capitale européenne et de son

agglomération en matière d’in-frastructures, de foncier et d’im-mobilier d’entreprises. parmi eux : le quartier d’affaires internatio-nal prévu au Wacken aux abords des institutions européennes, le Bioparc 3 ou encore la future pé-pinière franco-allemande. Cette présence s’inscrit dans le pro-gramme d’actions « strasbourg eco 2020 » lancé en octobre der-nier par la Communauté urbaine de strasbourg. en mars 2010, c’est

strasbourg s’exposePréparer l’emploi et le dynamisme économique de demain passe par la création de conditions favorables à l’implantation ou au développement des entreprises. Pour attirer les investisseurs, Strasbourg et ses partenaires ont décidé d’unir leurs forces.

Patrick [email protected]

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En partenariat avec la CCI de Strasbourg et du Bas-Rhin

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donc à nouveau ensemble que les partenaires strasbourgeois exposeront à Cannes au MIpIM, le rendez-vous international des ac-teurs majeurs de l’immobilier, les projets et les atouts économiques de strasbourg. Cette stratégie par-tenariale a deux objectifs : renfor-cer la visibilité de l’offre territoriale et attirer l’attention sur strasbourg dans les salons majeurs où inter-viennent les métropoles concur-rentes. Il ne faut pas se leurrer : aujourd’hui, les agglomérations européennes sont en compétition et pour attirer les entreprises et les investisseurs, elles doivent rivaliser d’arguments pertinents et faire parler d’elles. Les salons professionnels sont des moments clés pour cela.

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Magazine de La ChaMbre de CoMMerCe et d’industrie de strasbourg et du bas-rhin

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leur thématique centrale était l’étude du fonctionnement du système nerveux « de la molé-cule à la psychiatrie ». Michel Barrot, directeur de recherches au Cnrs, a ensuite présenté ses travaux sur la douleur en rappe-lant l’importance de celle-ci en tant que facteur d’alerte mais surtout la nécessité de l’atté-nuer ou de l’annihiler quand elle devient chronique ou lorsque le problème dont elle est le symp-tôme est identifié. partant du constat que les antidépresseurs et les antiépileptiques la dimi-nuent, les chercheurs ont mis en évidence le rôle de l’hormone de la noradrénaline recrutée par ces traitements.

de l’animal à l’hommeson effet sur les récepteurs,

particulièrement le bêta 2, est aujourd’hui au cœur de recher-ches qui en moins de trois ans sont passées de l’animal à de premières applications chez l’homme. Étienne Chalet, éga-lement directeur de recherches au Cnrs, a pour sa part évoqué les rythmes circadiens (veille-sommeil) auxquels il consacre ses travaux. notre « horloge bio-logique » doit être en phase avec l’environnement, a-t-il souligné, en insistant sur l’importance de la lumière et des rythmes alimentaires. des données im-portantes à prendre en compte dans le cadre du travail de nuit et du travail posté car il est établi que les perturbations du rythme circadien peuvent être pathogènes ou amplifier les symptômes de maladies telles que la dépression, le cancer, le diabète, etc.

Jean de Barry, chercheur à l’InserM, a présenté quant à lui ses travaux consacrés au diagnostic précoce de la mala-die d’Alzheimer. scientifique,

l’homme est désormais égale-ment gestionnaire d’une start-up baptisée IHd et destinée au développement commercial d’un test fiable à 95 %, rapide et non invasif puisqu’il ne nécessite qu’une goutte de sang.

diagnostic précoceL’enjeu est capital car, à défaut

de pouvoir soigner la maladie d’Alzheimer qui touche 700 000 personnes en france, il est possi-ble d’en retarder l’évolution grâ-ce à des médicaments d’autant plus efficaces qu’ils sont admi-nistrés précocement. Conectus Alsace a permis la création d’IHd au préalable incubée par semia. La preuve par l’exemple des liens de plus en plus indispensables – et possibles – entre le monde de la recherche et celui de l’en-treprise.

L’enjeu capital des neurosciencesLes neurosciences ont été au cœur de la 10e rencontre CCI-Sciences au Centre de neurochimie de Strasbourg. Une soirée passionnante entre études sur la douleur, rythmes circadiens et découvertes sur la maladie d’Alzheimer. Et la naissance d’une Start-up au cœur des laboratoires…

u n intérêt à la mesure de l’affluence le 19 no-vembre dernier lors de

la dixième rencontre des élus et chefs d’entreprises des CCI d’Alsace avec la science. tous se sont retrouvés au centre de neurochimie de strasbourg sur le campus de l’esplanade, afin de découvrir les travaux de l’Ins-titut fédératif de recherche (Ifr) des neurosciences, un pôle qui regroupe 35 équipes du Cnrs, de l’InserM ainsi que de l’uni-versité de strasbourg et travaille

– grâce au réseau neurex – en étroite coordination avec une centaine de laboratoires de deux autres universités de la vallée du rhin supérieur, Bâle et fribourg-en-Brisgau. une sy-nergie complétée par des liens avec des centres hospitaliers tels que celui de rouffach et le centre de la mémoire à Colmar. paul pévet, directeur de l’Ifr neurosciences et président de neurex a, en préambule, pré-senté les structures qu’il a sous son autorité en précisant que

Jean [email protected] 71 20 01 91

Rappelodyssées de la création-reprise d’entreprisesderniers jours pour s’inscrireSi vous avez créé ou repris une en-treprise entre le 1er janvier 200� et le �0 juin 2009, vous pouvez participer à ce concours organisé par la CCi pour la �e année suc-cessive. Règlement et dossier de candidature (à déposer avant le � février 2010) en ligne.

Inscriptionswww.strasbourg.cci.fr/odyssees

03 88 75 25 94 ConTaCTccinotre horloge biologique doit être en phase

avec l’environnement

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Image permettant d’identifier les différents types de neurones

Le Point éCo • JanVier-FéVrier 2010 • n° 279

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Page 15: Point Eco 279 - janvier/février 2010

Être Structuré avant de Se lancerL’export est un processus long, qui demande un investissement en temps et en argent.

14 • AnALYse

gérard pfirSch, préSident du comité de pilotage cci alSace export « Chasser en meute ».

15 • InterVIeW

la première terre d’exportation françaiSeUn marché mature et concurrentiel. S’y implanter est un atout pour un développement plus large.

18 • ALLeMAGne

danS ce doSSier

Le développement à l’international est un vrai défi. La CCI vous donne les clés pour le réussir.

S’armer pour débuter à l’export

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Page 16: Point Eco 279 - janvier/février 2010

Être structuré avant de se lancer

97 % des entreprises exportatrices d’Alsace déclarent que leurs démarches ont été simplifiées par les

dispositifs d’accompagnement mis en place. (Source Équipe de France à l’Export, 2009)

face au marché internatio-nal, à ses possibilités mais aussi à ses chausse-trappes,

une pMe peut se sentir démunie. A-t-elle le profil pour s’y lancer ? Quelles sont les contraintes ad-ministratives ? sur quelles aides peut-elle compter ? Certaines en-treprises en ont parfois le poten-tiel sans être conscientes… or, l’International est une des clés du développement économique que ce soit au niveau local, régional ou national. Il est l’objet d’un dis-positif du ministère du commerce extérieur créé en 2008 et baptisé « Équipe de france de l’export » (cf. p. 28). Les CCI d’Alsace qui en sont parties prenantes, ont mis en place un programme dédié aux primo exportateurs. Julien Lutz, qui en a la charge pour la CCI de strasbourg et du Bas-rhin, en ex-plique les orientations. « Notre mis-sion est prospective. Nous ciblons les

entreprises fortes d’au moins trois ans d’existence, non exportatrices ou faiblement exportatrices (- de 10 % du CA à l’export), présentant un réel potentiel basé sur un produit ou un service innovant et animés d’une volonté forte. L’export est un processus long, qui demande un in-vestissement en temps et en argent,

il faut être structuré pour s’y lancer. » À partir de ce repérage, quelle est l’action de la CCI ? « Nous débutons par un diagnostic, explique Julien Lutz. Il s’agit de dresser un état des lieux de la société, de mesurer sa motivation, de vérifier si son pro-duit correspond à l’international. L’essentiel est de ne pas envoyer

une entreprise fragile à l’export. Il faut qu’elle soit structurée pour s’y lancer ». La démarche, en effet, réclame des investissements. « Il faut être à même de provisionner la prospection, les déplacements lors de missions ou de salons, la consultation de conseillers juridi-ques et financiers, etc. tout en étant conscient que les retours ne sont pas immédiats, particulièrement dans le domaine du bâtiment ».

un accompagnement et des aidesune fois ce diagnostic établi,

une entreprise peut-elle se lancer à l’assaut de l’international ? « Ce n’est pas si simple, explique Julien Lutz. Mieux vaut, avant d’abor-der ce que l’on appelle « le Grand Large », se forger une expérience sur les zones privilégiées que sont l’Union européenne et les pays du Maghreb proches par la langue et

Gratuit, personnalisé et structurant, il se développe en quatre phases : un diagnostic export (un jour en entreprise), une évaluation du projet (une heure devant un comité d’experts), un plan d’actions avec orientation stratégique et planning (cinq jours en entreprise) et un suivi sur trois ans.

Le programme primo exportateurs des cci d’alsace

Julien [email protected] 88 76 42 49

ConTaCTScci

Maud [email protected] 88 76 42 39

www.alsace-export.com

export

Être structuré avant de se lancer

% des entreprises exportatrices d’Alsace déclarent que leurs démarches ont été simplifiées par les

dispositifs d’accompagnement mis en place.

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Le Point éCo • JanVier 2010 • n° 279

Page 17: Point Eco 279 - janvier/février 2010

le droit des affaires. Les spécificités existent déjà dans ces différents pays, que ce soit au niveau des règlements sur la consommation, les packagings, etc. » Autre point important du programme primo exportateurs de la CCI, la mise en contact avec les conseillers du commerce extérieur, l’éclaircisse-ment des formalités de douane et, essentiel, l’accompagnement pour l’obtention des aides finan-cières et logistiques disponibles auprès des structures clés que sont la région, l’Adira, la Coface, oseo et ubifrance. « Diagnostic et accompagnement sont gra-tuits », souligne Julien Lutz en insistant sur la transversalité des services de la CCI. « Tous les conseillers sont concernés, dit-il. Que ce soit en commerce, en in-dustrie, etc. ils initient des dossiers « primo » que je centralise pour les développer. »

interview gérard pfirSchPrésident du Comité de pilotage CCi alsace export

stratégie export« Regrouper des entreprises isolées en fonction de leur secteur d’activité »

« chasser en meute » qu’est-ce que cela signifie ?

C’est la grande mutation à laquelle j’ai présidé au niveau du programme primo expor-tateurs de la CCI. depuis deux ans, nous travaillons secteur par secteur et non plus uniquement en fonction de zones géogra-phiques. nous sommes ainsi en connexion avec les organismes

de branches professionnel-les même si nos actions ne sont pas à leur destination exclusive et qu’il nous ap-partient aussi de regrouper des entreprises isolées en fonction de leur secteur d’activité.

« innovation », c’est bien le maître mot ?

tout à fa i t , le couple « Innovation-International » est central, l’innovation étant comprise au sens large. elle peut concerner un produit mais aussi un management, un packaging, un service.

une condition indispen-sable avant de se lancer à l’export ?

Il faut être compétitif dans son pays, avoir des finances saines. penser que l’on va « se refaire » à l’export est rare-ment vrai. Cela peut être le croche-pied qui vous achève car le retour sur investisse-ment n’est pas toujours ra-pide. L’export appartient à part entière à une stratégie de développement.Gérard Pfirsch est le dirigeant de CETAL (Haguenau).

avis d’expert leS conSeillerS du commerce extérieur

« Nous sommes une soixan-taine de conseillers du com-merce extérieur (CCE) pour la région, explique Jean serrats, président du Comité régional Alsace des CCe de la france. Notre Bureau est constitué de dix conseillers dont Mireille Cousteau chargée des relations avec les entreprises. Notre ac-tion vient appuyer celle des intervenants institutionnels - les CCI - mais également la Région, OSEO, Coface et Ubifrance, en-tre autres, en apportant ce qui constitue « la valeur ajoutée » spécifique des CCE, à savoir leur compétence et leur expérience de chefs d’entreprises rompus à l’International, ainsi que leur réseau. » Ce réseau est en effet unique au monde : plus de 4 000 CCe (dont 2 600 à l’étran-

ger répartis sur près de 150 pays), qui interviennent dans tous les secteurs de l’écono-mie, sont à la disposition des exportateurs pour leur prodi-guer conseils et introductions sur place auprès de partenai-res clefs. une approche sec-torielle et géographique peut ainsi être mise en place. « Par rapport à un produit donné sur une destination donnée, nous pourrons par exemple, indiquer s’il existe des contraintes d’ex-portation particulières et mettre le chef d’entreprise en relation avec notre contact sur place », explique Mireille Cousteau. « Nous avons un carnet d’adres-ses fantastique et l’expérience du business opérationnel ».

« un carnet d’adresses fantastique »

09 79 22 45 06 ou 06 09 26 24 34

© Photothèque CCI

© Photothèque CCI

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Magazine de La ChaMbre de CoMMerCe et d’industrie de strasbourg et du bas-rhin

15le nombre d’entreprises accompagnées par la CCi de Strasbourg et du Bas-Rhin en 2009.

vers des pays ciblesL’allemagne, le Benelux, l’italie, le marché communautaire y compris les nouveaux pays émergeants, le Maghreb.

pour ces secteursLe bâtiment, l’industrie (en particulier les nouvelles techno-logies) et l’agro-alimentaire.

100Les CCi d’alsace ont fixé un objectif de 100 nouveaux exportateurs sur trois ans.

Page 18: Point Eco 279 - janvier/février 2010

wettolsheim céline Stentz-KochDomaine Stentz-Buecher

Créé en 1972 à Wettolsheim (68), le domaine stentz-Buecher était au départ une exploitation régionale dont la clientèle s’est élargie, dans les années 1980, à l’Allemagne, la suisse et « un peu les Pays-Bas », explique Céline stentz-Koch, la fille des fonda-teurs. Aujourd’hui, le domaine se convertit au label « agricul-ture bio » et s’ouvre aux marchés étrangers. « Le déclic date de 2006, à l’occasion d’un salon au Japon, se souvient la jeune femme, nous y avons noué un contact avec le-quel nous avons travaillé en 2008. 2009 a été plus difficile à cause de la crise mais la collaboration s’est poursuivie avec ce client qui vend nos produits à la grande distri-bution et à la restauration. » une

année qui a par ailleurs permis à stentz-Buecher de nouer des liens avec la pologne, lors d’une rencontre professionnelle orga-nisée par la CCI. rien de concret jusqu’à présent – essentiellement des envois d’échantillons – mais en matière d’exportation il faut laisser du temps au temps. pour Céline stentz-Koch, l’exportation est essentielle pour ce secteur du vin sur lequel « la France a tendance à jeter un regard un peu suspicieux ce qui en fait diminuer la consommation d’année en année alors qu’ailleurs les produits hexa-gonaux gardent du prestige. »

accompagnementun diagnostic export mené auprès de la CCI de Colmar. un dossier

récapitulatif pointant les axes d’amélioration, essentiellement au niveau du marketing et de la communication, afin de mettre en valeur la qualité du produit. ensuite, la création d’un blog pour garder le contact avec les interlocuteurs à l’étranger avant la mise en place d’un site. essentielle aussi, la présence lors de manifes-tations internationales.

objectifsdévelopper les rencontres avec des pays moins touchés par la crise et continuer à creuser le marché japonais en insistant sur le label bio et à travailler la pologne qui semble résister à la crise.

un produit qui garde une réputation prestigieuseConvertis au label « agriculture biologique », les vins du domaine s’ouvrent à l’export… avec la CCI.

[email protected]

haguenau Jean georgeS perrinDirecteur de Greenivory

Basée à Haguenau (67), GreenIvory appartient au mon-de d’Internet et sa vocation est donc intrinsèquement mondiale. « Nous avons lancé la société en septembre 1997 en testant le pro-duit aux États-Unis, raconte Jean Georges perrin, son directeur, ce

qui nous a permis de vérifier qu’un marché existait. Aujourd’hui, nous y avons toujours un partenaire. » Le créneau de GreenIvory ? Celui des outils marketing en informatique avec trois produits innovants : Mashupxfeed, Voiceobserver et socialtalk. Ces technologies

internet, un univers intrins èquement international« C’est important de mûrir un projet et de nouer des partenariats ».

des aides

Le prêt pour l’exportMis en place par oseo en partena-riat avec Ubifrance, il peut aller de 20 000 à �0 000 € et est assorti d’une garantie de � % restituée après rem-boursement et augmentée des inté-rêts qu’elle a produits. Ce prêt à taux fixe court sur six ans avec un rembour-sement allégé la première année. Les demandes sont à saisir sur le site in-ternet. Une fois validé par Ubifrance, tout dossier devient prioritaire et les fonds sont débloqués sous 1� jours.

L’assurance prospection cofaceDestinée aux entreprises dont le Ca est inférieur ou égal à �00 M€, elle est destinée à les aider au début d’un pro-gramme export lorsque les coûts sont encore supérieurs aux gains. elle parti-cipe à la prise en charge de l’ensemble des frais de prospection s’ils ne sont pas amortis par un niveau suffisant de ventes et représente à la fois un sou-tien financier et une assurance contre la perte subie en cas d’échec commer-cial puisque, dans ce contexte, le solde des remboursements reste acquis.

www.oseo.fr

www.coface.fr

Le SidexÀ destination des PMe-TPe dont l’ef-fectif est inférieur à 2�0 salariés et le Ca inférieur à �0 M€, cette aide mise en place par Ubi france concerne les frais entraînés par la finalisation d’un contrat ou d’un partenariat à l’export ainsi que la prospection de nouveaux marchés à l’étranger. La demande se fait au plus tard sept jours avant le départ de mission à l’étranger sur le site www.ubifrance.fr (volet Sidex). Une réponse intervient par e-mail et, au retour, dans un délai de �0 jours, la demande de remboursement est à renvoyer assortie de justificatifs et compte-rendu.

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Le Point éCo • JanVier-FéVrier 2010 • n° 279

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Page 19: Point Eco 279 - janvier/février 2010

waldighoffen hardy fuchSPrésident de jet Plast

spécialisée dans l’injection de matières thermoplastiques, la société Jet plast de Waldighoffen (68) apporte à ses clients un sa-voir-faire spécifique dans les sec-teurs automobile, électrotechni-que et paramédical. Cette société mise sur un matériel de pointe, capitalise sur la formation de son personnel et s’engage dans une démarche de qualité exigeante cautionnée par les certifications Iso 9001 et Iso 13485*. pour elle, travailler à l’international est une priorité qui l’a menée à recruter un commercial dédié afin de bâtir une stratégie.

accompagnementI n t é g r é e a u p r o g r a m m e « exportabilité » proposé par la CCI sud Alsace Mulhouse, Jet plast a bénéficié d’un pré-

diagnostic basé sur trois grands axes : identification des forces et faiblesses de l’entreprise, recher-che d’informations sectorielles sur le marché ciblé et ses ten-dances, préconisation d’un plan d’actions adapté et suivi de ce plan. elle a participé à des salons, notamment en Allemagne, et à un séminaire de la CCI. Cela lui a permis de mieux appréhender les spécificités suisses et allemandes. en matière de communication et de marketing, Jetplast s’est en-gagée dans la réalisation d’outils performants dont un site web multilingue.

mot de la société« Notre démarche à l’export est aujourd’hui construite et volon-taire, explique Hardy fuchs, pré-sident de Jet plast, mais nous sou-

haitions un regard extérieur pour la mener à bien. L’apport du conseiller export de la CCI a été déterminant pour valider nos choix, faire l’inven-taire de nos acquis, nous apporter des pistes de réflexion et proposer des solutions concrètes. Savoir cibler les salons est stratégique-ment très important. Aujourd’hui, l’entreprise exporte de plus en plus : en quelques semaines, nous avons signé avec six clients allemands et les perspectives sont plutôt bon-nes. Pour arriver à ce résultat sans la CCI, il nous aurait fallu plus de temps et d’argent, avec un risque d’échec bien plus important. »* Cette norme précise les exigences particu-lières relatives à l’application de la norme ISO 9001 (essais cliniques, analyse du risque, etc.)

stratégie et innovation« Notre démarche à l’export est aujourd’hui construite et volontaire ».

www.jetplast.fr

internet, un univers intrins èquement international

[email protected]

recherchent des contenus sur le Web, les analysent et peuvent apporter des traitements sup-plémentaires. Le premier double l’efficacité d’un site et améliore son référencement, le deuxième en mesure la popularité, le troi-sième permet de créer son pro-pre « facebook ». « L’avantage de l’e-marketing est qu’il n’est pas en-core soumis à des réglementations à la différence des logiciels de com-

munication ou de facturation », précise Jean Georges perrin.

accompagnementAnimé d’une propre dynamique de développement à l’Interna-tional, GreenIvory a cependant fait l’objet d’un diagnostic et d’un accompagnement. « C’est important de mûrir un projet et de nouer des partenariats, précise Jean-Bruno Guerra, directeur gé-

néral. À l’export, rien n’est pire que de foncer. » Avec une technolo-gie très lexicale et sémantique, GreenIvory n’est pas encore adap-tée au marché chinois mais reste confiante en ce qui concerne sa percée dans les mondes arabe, hébreu et cyrillique.

aides à l’exportation : mode d’emploiDestinées aux PMe, elles concer-nent les frais et indemnités de participations à des foires et salons, publicités, indemnités aux volon-taires internationaux, honoraires aux conseils internationaux, le tout diminué des éventuelles subven-tions publiques. Une condition : recruter une personne affectée au développement des exportations mais la réaffectation interne est possible à condition de recruter par ailleurs.

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Le World trade centerRendez-vous des entreprises qui travaillent à l’export, le WTC offre des produits et des services aptes à développer votre connaissance des marchés et à développer vos affaires : location de bureaux, sal-les de réunion, services d’accueil, etc. C’est aussi un lieu d’échanges privilégié.

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Le club alsace chinaPlacé sous l’égide du WTC en par-tenariat avec alsace international et le Cabinet ernst & Young, le Club alsace China a pour vocation de devenir un lieu de rencontres et d’échanges pour les entreprises présentes en Chine ou souhaitant s’y développer. au programme : conférences, témoignages d’en-treprises et de professionnels de la logistique ou de la gestion des ressources humaines en Chine.

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Magazine de La ChaMbre de CoMMerCe et d’industrie de strasbourg et du bas-rhin

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Page 20: Point Eco 279 - janvier/février 2010

b ertrand Le tallec, directeur de la Mission économique – ubifrance en Allemagne

basée à düsseldorf, précise d’em-blée que « l’Allemagne représente le premier débouché à l’export des entreprises françaises. » en attestent les chiffres : 2 000 filia-les françaises y sont référencées, 4 800 entreprises exposent sur les marchés allemands, 20 000 socié-tés françaises ont exporté vers l’Allemagne pour un montant de 59 Md€ en 2007. des résultats impressionnants où les pMe re-présentent 90 % des entreprises exportatrices et 40 % des expor-tations en valeur. engagée à leurs

côtés, la Mission ubifrance, a fait des salons un des fers de lance de son action. « Ils sont devenus des vitrines incontournables pour les filières technologiques, déclare Bertrand Le tallec. Nous propo-sons aux entreprises d’y exposer collectivement et à moindre frais sur des stands Ubifrance de plus en plus visibles. Le marché allemand est très mature et concurrentiel, poursuit-il. Il n’est pas simple mais s’y implanter représente une ga-rantie de sérieux qui peut ouvrir la porte d’autres marchés. » est-il ac-cessible aux primo-exportateurs ? « Oui, mais à condition de proposer un produit innovant. »

La première terre d’exportation françaiseEn Allemagne aussi, l’innovation reste le mot-clé pour développer l’export. Un marché solide mais exigeant. S’y implanter est un atout pour un développement plus large.

www.ubifrance.fr

Parlez-vous anglais, allemand, ou espagnol ?Les langues sont essentielles pour le développement à l’international.ayez le réflexe Pôle formation CCi. vous pouvez même tester votre an-glais en ligne !

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Langues et formation culturellePour préparer votre voyage en abor-dant la dimension culturelle de l’en-treprise, celle de l’individu et celle du pays.

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détachement des salariés à l’étranger

v ous exportez pour la pre-mière fois ? Vous souhai-tez la présence d’un de

vos salariés sur place pour l’im-plantation de vos produits sur le marché étranger ? Il vous faudra veiller à certains points du droit du travail et de sécurité sociale incontournables. en fonction du pays où est envoyé le salarié, la réglementation sera différente.

Quelle sera en effet la loi appli-cable au contrat de travail ? La loi applicable sera celle choisie par les parties, à défaut celle du lieu d’exécution habituel du travail et sous réserve que le salarié ne soit pas amené à travailler dans plusieurs pays.

ou encore quel sera le régime de protection sociale du salarié ? en principe, si le détachement

Protégez vos marques et brevets sur le marché européenen les déposant auprès de l’institut national de la Propriété industrielle (inPi). Une démarche essentielle dans un contexte où prime l’innovation.

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douanesDocument douanier pour l’exporta-tion et l’admission temporaire dans plus de 60 pays signataires hors Union européenne, le carnet aTa facilite l’ac-complissement des formalités doua-nières en réunissant sur un même do-cument l’ensemble des déclarations à effectuer et en dispensant le titulaire de cautionner les droits et taxes en devises auprès des autorités douaniè-res du pays d’importation.

Valérie [email protected]

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juridique coNtRatS dE tRavaiL se fait au sein de l’union euro-péenne, le salarié bénéficie dans l’État où il réside des prestations en nature pour le compte des or-ganismes compétents dans son État d’origine et continue à payer les cotisations dans son pays.

Chaque situation devra être étudiée individuellement et né-cessitera une attention particu-lière. pour plus d’informations, vous pouvez consulter notre note d’information « détachement ou expatriation en Allemagne : le sort du contrat de travail » et vous rendre sur les sites internet diplomatie.gouv.fr et urssaf.fr.

focus aLLEmagNE

Bertrand Le tallec reste optimiste. « Le moment où les équilibres se re-composent sur un marché peut être idéal pour y entrer, souligne-t-il. Aujourd’hui, une PME trouvera plus facilement un agent en Allemagne qu’il y a un an ou deux. »

Les volontaires internationaux en entrepriseen 2009, la mission ubifrance

de düsseldorf a réalisé 1 850 accompagnements d’entreprises et elle compte bien augmenter ce chiffre en 2010. Même ten-dance à la hausse du nombre de Volontaires Internationaux en entreprises (VIe) actifs en Allemagne. « Ils étaient 490 à tra-vailler pour des filiales françaises mais aussi pour des primo-expor-tateurs non implantés, précise Bertrand Le tallec. Ils ont pu être hébergés par la CCFA à Sarrebrück ou Francfort, l’ERAI – une structure créée par la Région Rhône-Alpes - de Stuttgart ou d’autres organis-mes à Cologne ou Berlin. »

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traductions iti-Ri

Le Point éCo • JanVier-FéVrier 2010 • n° 279

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Page 21: Point Eco 279 - janvier/février 2010

une carte à jouer en 2010 Les résultats définitifs de la

fréquentation hôtelière 2009, fin février, devraient le montrer. L’Alsace est bonne élève, mais elle peut mieux faire. pour maintenir sa compétitivité, deux axes-clés : l’accueil des touristes et le renfor-cement de nos compétences. C’est la pratique des langues étrangè-res, la sensibilité aux différentes cultures de nos visiteurs, l’accueil avec le sourire… et le maintien d’un bon rapport qualité-prix. en exhortant ses troupes à se fédérer et à s’inscrire dans la démarche

qualité tourisme initiée par l’État, le président du Comité régional du tourisme (Crt) ne mâche pas ses mots : « nous ne sommes pas en avance, dix régions de France ont déjà mis en place le plan qualité tourisme. Ne pas s’engager dans la démarche en 2010 serait une er-reur ». ses objectifs : créer rapide-ment un comité de coordination régional, pour orchestrer avec les structures appropriées (CCI-Adt) une démarche volontariste. et Jacques dreyfuss de rappeler le rôle moteur du Crt : « favoriser

www.tourisme.gouv.frwww.tourisme-alsace.com

crt PLaN QuaLité touRiSmE aLSacE

E ntièrement ré-agencé sur deux étages, le centre nau-tique offre un nouveau ca-

dre moderne et chaleureux dédié au bien-être. sauna et hammam, douches, bain, fontaine à gla-çons… les composants de deux espaces dédoublés pour satisfai-re aux souhaits des visiteurs : avec et sans maillot. en plus des bains bouillonnants intérieurs, deux spa extérieurs. pour la relaxation, surplombant les bassins, une salle de repos avec des transats et trois sièges chauffants. réalisés sur quelque 250 m², les travaux ont coûté près de 600 000 €, financés

par la municipalité. « Un investis-sement qui répond à une attente de la clientèle et à la progression de la fréquentation des saunas-ham-mams en 2007-2008 », souligne le directeur de l’établissement et de la société d’économie mixte, thierry Lienhardt.

précurseur en 1984 avec son toboggan, le centre nautique de Haguenau n’a cessé d’évoluer. ses deux bassins sportifs ac-cueillent tous types de publics, petits et grands y apprécient les espaces ludiques, cascades, bains à remous et solariums… pour entretenir la forme, des cours

25 ans d’évolutionsNouvelle orientation bien-être pour le centre nautique de Haguenau. Pour ses vingt-cinq ans, Nautiland fait peau neuve avec un nouvel espace spa. Et une ouverture aux séminaires.

d’aquagym inclus dans le prix d’entrée sont proposés tout au long de l’après-midi. pour ceux qui n’ont pas le pied… aquatique, des stages « hydrophiles ». dans une eau chauffée à 29°, l’expé-rience est à tenter.

Séminairesune salle d’une cinquantaine

de places peut accueillir des groupes pour des séminaires alliant travail et détente à un prix très accessible, basé sur les tarifs d’entrée. Le centre est ouvert du lundi au vendredi de 12h à 21h, les dimanches et jours

fériés de 9h à 19h, certaines plages étant réservées aux scolai-res. Appréciable pour les petites et grandes faims, la cafétéria, « Aquanaute café » propose des plats du jour et de petits plats à dominante bio tous les jours sauf le lundi. nautiland, c’est 24 sala-riés, auxquels il faut ajouter des saisonniers pendant les périodes scolaires, 750 m², 900 m3 d’eau, 280 000 clients accueillis par an et 1 M€ de chiffre d’affaires.

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l’action ». parmi les grands dos-siers, un travail de préparation des actions de communication et de promotion dans le cadre de l’arrivée du tGV rhin-rhône.

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L’espace sauna et hammam avec bain bouillonnant

dernière minute Le guide Lonely Planet 2010 Best in Travel place l’alsace au premier rang des dix régions à découvrir dans le monde.

Magazine de La ChaMbre de CoMMerCe et d’industrie de strasbourg et du bas-rhin

19tourIsMe

Page 22: Point Eco 279 - janvier/février 2010

Les douceurs de la tunisieDestination prisée par les Alsaciens, la Tunisie se situe à un peu plus de deux heures de Strasbourg. Au choix, desservies toute l’année, Tunis, sa culture et sa gastronomie, mais aussi les villes balnéaires à proximité, et Djerba, l’île devenue peu à peu un lieu touristique privilégié avec une centaine d’hôtels.

P roximité, exotisme, soleil, détente. Aux portes de l’orient, la tunisie offre

tous les atouts pour un séjour agréable : plages de sable fin, patrimoine culturel et histori-que, artisanat et gastronomie… saveurs sucrées et épicées. Avec partout des infrastructures hôte-lières de qualité.

Les charmes de la capitalede moins en moins boudée

par les touristes, tunis. deux ou trois jours ne seront pas de trop pour découvrir cette ville cosmopolite et ses environs. Les contrastes sont surprenants entre la nouvelle ville et ses accents occidentaux et la médina, quar-tier ancien où tous les chemins mènent à un souk organisé par métiers. À quelques encablures, en bus ou en taxi, détour obligé

par Carthage, cité phénicienne classée au patrimoine mondial de l’unesco. surplombant la mer, ses vestiges sont incontourna-bles. Le voyageur pourra suivre sans peine les empreintes des civilisations qui se sont succédé sur ces paysages : phéniciens (les fondateurs), romains, (les des-tructeurs qui colonisèrent toute l’Afrique du nord), Byzantins, Arabes, Andalous, turcs, Italiens et français. très pittoresque, quel-ques kilomètres plus loin, sidi Bou saïd, village haut perché en bleu et blanc, qui ressemble étran-gement à ceux des Cyclades. un héritage de la culture andalouse. pour les inconditionnels de la pla-ge, plusieurs destinations pour se prélasser et profiter du soleil et de la mer. dont Hammamet et nabeul, pour ne pas les citer. Au sud du continent, la deuxième

destination desservie à partir d’entzheim est la légendaire île de djerba. sur des kilomètres de plages de sable fin, des com-plexes hôteliers de toute taille proposent des prestations de qualité. La réputation des offres en thalasso n’est plus à faire et les parcours de golfs rivalisent par leur beauté. presque autant que les fonds marins.

fidèle djerbaLe dépaysement ne serait pas

garanti s’il n’y avait pas les souks, présents partout. Le plus réputé, à Houmt souk, est un petit laby-rinthe de galeries couvertes dans lesquelles foisonnent diverses échoppes où vous trouverez tis-sus, poteries, objets de cuivre, maroquineries, tapis, bijoux, or-fèvrerie, etc. non loin de djerba, Zarzis, point de départ idéal pour visiter le sud tunisien. Élément non négligeable, la tunisie jouit d’un climat méditerranéen au nord et le long de ses côtes. Le temps y est ensoleillé et les tem-pératures sont très agréables tout au long de l’année. Les régions du centre et du sud de la tunisie sont soumises à un climat semi-aride voire aride à l’extrême sud. Convaincus ?

37 000 passagers en 2009 soit le premier pays pour les desti-nations vacances au départ de Strasbourg

3destinations proposées : Tunis, Djerba et Monastir.

Lignes régulières opérées par tunisair : tunis et djerbaStrasbourg – tunisDépart : 1�h��arrivée : 21hjours : lundi et vendrediType avion : Boeing ���

tunis - StrasbourgDépart : 1�h�0arrivée : 1�h�� jours : lundi et vendrediType avion : Boeing ���

Strasbourg – djerbaDépart : 19h1�arrivée : 21h�� jour : dimancheType avion : Boeing ���

djerba – StrasbourgDépart : 1�h�0arrivée : 1�h�0 jour : dimancheType avion : Boeing ���

les tours opérateurs qui proposent des forfaits sur ces destinations :Club Med, Croisitour, fram, Go voyages, jet Tours, Mille Lieux, nouvelles frontières, Plein vent, Promotours, Rev’vacances, Royal Tours, Salaün Holidays, Sarah Tours, Starter, Thomas Cook et Tourivac.et, d’ici l’été, des vols charters à destination de Monastir (les jeudis avec Marmara)

En savoir plus :www.tunisair.com

Aéroport03 88 64 67 67www.strasbourg.aeroport.fr

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en savoir- plus

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Djerba, baignée de soleil

Houmt Souk et ses souks colorés

Le Point éCo • JanVier-FéVrier 2010 • n° 279

AÉroport20

Page 23: Point Eco 279 - janvier/février 2010

exemplaire et engagéLe Syndicat des Eaux et de l’Assainissement du Bas-Rhin (SDEA) s’est vu décerner par l’AFNOR (Association française de normalisation) une attestation d’évaluation en matière de développement durable au niveau le plus élevé, celui de l’exemplarité. Une première en France pour un établissement public.

L a c e r t i f i c a t i o n AfAQ 1000 nr décernée par l’Afnor couronne l’en-

gagement, les pratiques et les résultats du sdeA en faveur du développement durable. si le di-recteur général du sdeA, Joseph Hermal, se félicite de cette dis-tinction, il y voit surtout « un en-couragement à poursuivre une démarche collective de progrès qui donne un sens à la contribution de chacun et une légitimité nouvelle au service public lorsqu’il se place réellement au service de l’intérêt général, de l’ensemble des usagers clients et des parties prenantes ac-

tuelles et des générations futures. » depuis de nombreuses années déjà, le sdeA a tout mis en œu-vre pour optimiser ses résultats et ses méthodes. « Nous nous sommes donc engagés dans une démarche de certification intégrée Qualité-Sécurité-Environnement -Développement Durable, tant pour évaluer par tierce partie que pour améliorer encore nos perfor-mances économiques, environne-mentales et sociales. » L’évaluation AfAQ 1000 nr a permis de réa-liser un « audit à 360°, aussi bien en interne qu’à l’externe. Les par-ties intéressées : élus, syndicats,

www.sdea.fr

associations de consommateurs, Conseil Général, médecine du tra-vail… ont été consultées. » Cette enquête a mis le doigt sur les points forts de la structure. parmi eux, le dialogue entretenu avec toutes les parties intéressées et leur implication dans les pro-jets, le mode de gouvernance, le fort engagement de l’équipe de direction, le professionna-lisme des salariés « l’éco-socio-conception » des projets. « Nous travaillons par exemple sur l’achat durable qui favorise à la fois le recours à des produits à empreinte énergétique et environnementale la plus réduite possible, mais aussi l’insertion par le travail des popu-lations défavorisées. Nos actions en faveur de l’environnement sont multiples : gestion des eaux plu-viales privilégiant les infiltrations, réduction des émissions de CO2 et plus récemment la promotion de l’eau du robinet… », ajoute Joseph

Hermal. Le sdeA ne compte pas s’arrêter en si bonne voie. parmi les prochains défis, l’adhésion à la démarche efQM pour bénéficier d’une dynamique d’échange des meilleures pratiques de manage-ment avec les entreprises fran-çaises et européennes les plus performantes.

Notre établissement fondé en 1932 vous accueille au centre ville de Strasbourg dans un cadre typique et moderne. Nous vous proposons une cuisine de terroir ainsi qu’un salon de thé ouvert de 8h00 à 19h00 en continu. Organisez vos réunions de travail et séminaires dans notre salle pouvant accueillir jusqu’à 40 personnes (vidéoprojecteur ,wifi, internet, écran grand format,...).

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455, le nombre de communes fédérées par le sdea

Les CCi d’alsace, en partenariat avec la DRiRe alsace et afnoR Certification, proposent un accom-pagnement et des conditions tari-faires préférentielles pour la réali-sation d’une évaluation sur la base du référentiel afaQ 1000nR

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Magazine de La ChaMbre de CoMMerCe et d’industrie de strasbourg et du bas-rhin

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Page 24: Point Eco 279 - janvier/février 2010

L es seniors et l’emploi : le thème est devenu presque récurrent. Il est lié à une

réalité économique préoccu-pante puisque dans les quinze ans à venir, les seniors issus de la génération du « baby-boom » arriveront à l’âge de la retraite. Leur départ entraînera des désé-quilibres pour certains métiers. des dispositions ont été mises en œuvre pour favoriser une aug-mentation de leur taux d’emploi – dont l’incitation des branches et des entreprises à négocier des ac-cords seniors. Mais dans les faits, les seniors sont encore considé-rés comme étant plus chers et moins efficaces, et la crise les tou-che en priorité. Comment lever les tabous ? L’invité de la dernière rencontre prospective organisée par le pôle formation CCI, en partenariat avec l’eM strasbourg était Bernard Masingue. Auteur pour le gouvernement d’un rap-port sur les « seniors tuteurs », il a expliqué que l’un des moyens de les maintenir dans l’emploi était d’en faire des agents de trans-mission. en les employant à bon

escient, après avoir su privilégier le couple orientation-formation dans l’entreprise. « Une gestion efficace des compétences facilite le déroulement de cette troisième mi-temps de la vie professionnelle », a-t-il ajouté.

anticiper la gestion des âgesselon Bernard Masingue, der-

rière cette question de l’emploi des seniors se pose la question de la diversité managériale en général. Mais à quel âge se situe-t-on dans la tranche des seniors ? 50 ans, 60 ans ? « La gestion des âges devrait être anticipée dès 45 ans, en maintenant les équi-pes à flot. En gommant le flou entre expérience et compétences. L’ancienneté par exemple ne pré-dispose pas à un autre emploi. Le candidat senior doit, au-delà de son vécu et de son expérience, avoir pris du recul et être capable de conceptualiser son emploi et le reproduire ailleurs. La forma-tion continue se révèle un outil indispensable. On obtient les plus belles pratiques de tutorat croisé,

des compétences à choyerLa loi impose leur maintien dans l’emploi. Dans la réalité, les seniors sont sous-utilisés par les entreprises. Mémoire vivante, ils ont pourtant beaucoup à transmettre.

en mariant jeunes et seniors. » parmi les invités à la table-ronde, pascal Apprédérisse, directeur du travail, de l’emploi et de la forma-tion professionnelle a présenté le plan d’action du gouvernement. Guy Borg, secrétaire général de l’uIMM, a indiqué qu’un accord de branche pour le recrutement de seniors, leur maintien dans l’emploi et la transmission des savoirs était en cours. selon lui, le problème de l’emploi des seniors est avant tout culturel. « L’illusion est entretenue, de penser que faire partir les anciens c’est donner du travail aux jeunes. Or, la réalité est toute autre ».

Savoir-faire et savoir-êtreAnnie Keller (Ad’Missions) et

Jean-Christophe Bouleau (Adecco expert) ont affirmé que les seniors pouvaient être des moteurs pour l’entreprise, « à condition d’avoir été associés à sa stratégie d’évolu-tion des carrières ». on en revient à la prise en compte de l’homme dans l’entreprise. une évidence pour pierre Bouchez, responsable rH chez sew usocome, où les seniors sont bien intégrés dans la mise en œuvre de la seconde partie de leur carrière. « Ils dé-tiennent le savoir et sont capables de transmettre la culture de l’en-treprise », a-t-il ajouté. Alors trop

chers, trop expérimentés, trop âgés ? Le regard de la salle fut tout autre. en phase avec Annie Keller, qui notait que 68 % de ses « portés » avaient plus de 48 ans, profils de haut niveau, aux com-pétences précises. Les seniors ont donc des savoir-faire et des savoir-être à ne pas négliger. et plusieurs initiatives ont été mises en exergue, comme les réseaux d’entraide intergénérationnelle ou les rencontres privilégiées entre entrepreneurs et quin-quas en recherche d’emploi. pour gommer, là aussi, cette image des quinquas-premières victimes des plans sociaux, encore forte dans l’opinion.

infos juridiquesDepuis le 1er janvier 2010, les en-treprises de + �0 salariés doivent mettre en place un plan ou un ac-cord relatif à l’emploi des seniors, sauf si un tel accord est conclu au niveau de la branche. À défaut, elles seront soumises à une péna-lité égale à 1 % des rémunérations versées.

Cumul emploi-retraite, surcote, mise à la retraite, pour en savoir plus :www.emploidesseniors.gouv.fr

dans les faits, les seniors sont encore considérés comme étant plus chers et moins efficaces, et la crise les touche en priorité.

L’un des moyens de maintenir les seniors dans l’emploi est d’en faire des agents de transmission

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Le Point éCo • JanVier-FéVrier 2010 • n° 279

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Page 25: Point Eco 279 - janvier/février 2010

Possibilité d’affectation : l’ifavous pouvez manifester votre sou-tien au développement de l’institut de formation par alternance de la CCi en lui affectant une part de votre taxe d’apprentissage. C’est la première ressource de l’ifa. L’ifa franchira la barre symbolique des 1 000 jeunes en alternance en 2010. 2� cycles de formation sont proposés en alternance, de bac+2 à bac+� pour le recrutement de vos futurs collaborateurs.

Denis HelmbacherPaysages

taxe d’apprentissage 2010

L a taxe d’apprentissage per-met de financer les forma-tions mises en place par les

Centres de formation d’Appren-tis. elle est due par les personnes physiques ou par les sociétés industrielles, commerciales ou artisanales soumises au régime fiscal des bénéfices industriels (BIC) ainsi que par toute société passible de l’impôt sur les socié-tés. L’assiette en est l’ensemble de la masse salariale versée durant l’année civile 2009.

pour les établissements situés en Alsace (67 et 68) et en Moselle (57), le taux est de 0,26 % de la masse salariale, contre 0,50 %

pour les entreprises situées dans les autres départements. À ces montants s’ajoute, au titre de la loi de cohésion sociale, la Contribution au développement de l’Apprentissage, à raison de 0,18 %, entièrement reversée au Conseil régional.

infos pratiquesLes montants devront avoir été

versés pour le 28 février 2010 à la CCI de strasbourg et du Bas-rhin, délégataire de la CrCIA pour la collecte auprès des entreprises bas-rhinoises. elle effectuera en votre nom toutes les opérations d’attribution à partir de vos indi-

cations. Il est également possible de faire sa déclaration en ligne*. en versant la taxe à votre CCI, vous favorisez le développe-ment, en Alsace, de formations qui répondent aux besoins en compétences des entreprises alsaciennes. Nota : le taux de la taxe sera majoré de 0,10 % pour les entreprises de 250 salariés et plus qui n’atteignent pas les 3 % de l’effectif sous contrat d’alternance – contrats d’apprentis-sage et contrats de professionnalisation.

Pascal Huck03 88 43 08 70 ConTaCT

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*www.pole-formation-cci.orgespace « taxe d’apprentissage 2010 »

Places d’apprentissage Le début d’année coïncide

avec le lancement de la campagne de recrutement

des apprentis. pour assurer une diffusion optimale de vos offres, le pôle formation CCI vous invite à lui faire part de vos prévisions de recrutement 2010-2012 avant le 15 février 2010. Vos offres se-ront consultables au point A à strasbourg et auprès des parte-naires - Missions Locales pour les jeunes, Centres d’Information et d’orientation, agences locales du

pôle emploi…- ainsi que sur le site de la région Alsace.

comment procéder ?u n e s e u l e s a i s i e s u r

www.pole-formation-cci.org, es-pace « entreprises » et dans le menu à gauche : dépôt d’une offre de place d’apprentissage. pour la première saisie, le système vous demandera de créer votre comp-te, ce qui vous assurera par la suite l’entière maîtrise de parution et de retrait de vos offres. Les candidats

pourront prendre connaissance des possibilités de recrutement dans les entreprises sur le site à partir du 1er mars 2010. en 2009, 14 500 apprentis étaient employés dans les entreprises alsaciennes préparant des CAp, Baccalauréats professionnels, Bts ou dut, des Licences professionnelles ou des titres d’Ingénieurs (techniques ou commerciaux).

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Magazine de La ChaMbre de CoMMerCe et d’industrie de strasbourg et du bas-rhin

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Page 26: Point Eco 279 - janvier/février 2010

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peuvent s’inscrire au concours Passerelle eSC en se connectant sur le nouveau site Clôture des inscriptions le �1 mars à mi-nuit. en s’inscrivant au concours, les étu-diants accèdent directement à 16 écoles réparties sur l’hexagone, dont l’École de Management Strasbourg.

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d epuis la fusion du réseau des opcareg et de l’opCIB qui a donné naissance

à opcalia en 2008, l’association paritaire multiplie les initiatives pour développer une offre de services étendue aux entreprises régionales. C’est ainsi qu’elle a créé un GeIQ multisectoriel pour favoriser l’insertion des jeunes en

difficultés, réalisé des diagnos-tics pour anticiper les mutations liées à la gestion des âges, fourni aux entreprises les informations indispensables sur les mesures d’urgence emploi formation. Le but : leur permettre de mieux tra-verser la crise économique et pré-parer la reprise d’activité dans les meilleures conditions. Branches professionnelles concernées : les activités du déchet, l’assainisse-ment, la bijouterie joaillerie, or-fèvrerie, les industries du jouet et de la puériculture, la prévention, sécurité, les services de l’eau, fu-néraires, le transport aérien, etc.

gestion des âges L’outiL oPcaLia

« Se réaliser en réalisant », le slogan de la nouvelle campagne de communication de l’UiMM (Union des industries et mé-tiers de la métallurgie). Sur une durée de trois ans, la campagne mettra en avant toute une série de parcours individuels et de réussites propres à cette branche qui compte près de 1 �00 entreprises en alsace. Le but : donner une vision posi-tive et attractive des métiers exercés.

www.onserealise.com

une autre image de la métallurgie

concours Passerelle ESc : inscriptions en ligne

www.opcalia-alsace.com

www.passerelle-esc.com

Le Point éCo • JanVier-FéVrier 2010 • n° 279

forMAtIon2�

Page 27: Point Eco 279 - janvier/février 2010

Management de la pharmacie d’officine

o uverte en avril 2010, cette formation de haut niveau – executive MBA

Management et Marketing de la pharmacie d’officine – s’adresse aux pharmaciens titulaires ou assistants possédant un diplôme Bac+ 4 ou 5 et justifiant d’une ac-tivité professionnelle de plus de trois ans, aux jeunes pharmaciens diplômés et aux professionnels d’autres secteurs souhaitant s’im-pliquer dans l’activité officinale. La formation, assurée par des

intervenants issus du tissu régio-nal, national, voire international, se fonde sur l’articulation entre deux perspectives complémen-taires : l’une académique, l’autre professionnelle pour permettre aux professionnels de dévelop-per des compétences managéria-les et de marketing. présélection sur dossier à télécharger avant le 15 mars 2010.

développement durable forte de sa promotion de 22 stagiai-res en 2009, l’École de Management Strasbourg reconduit son executive MBa développement durable et res-ponsabilité sociale des organisations. Cette formation continue diplô-mante permet de porter un regard stratégique et managérial sur les enjeux du développement durable.

Conditions d’accessibilité : diplôme Bac+ � ou � et un minimum de cinq ans d’expérience professionnelle. À défaut, les candidats peuvent béné-ficier du dispositif de la valorisation des acquis Professionnels à condition de maîtriser l’anglais. Clôture des inscriptions en ligne : 20 février 2010. Début des cours : 2� mars 2010.

www.em-strasbourg.eu

strasbourg écoLE dE maNagEmENt StRaSbouRg

Pass’Emploi, un dispositif pour les jeunes et les entreprises

La volonté commune de construire des parcours d’accès des jeunes en difficultés scolaires à l’emploi sur mesure, fédère, de-puis 2002, la CCI de strasbourg et du Bas-rhin et les établissements médicosociaux. Cette recherche constante de diversification des réponses en terme d’orientation professionnelle en faveur d’un public fragilisé a conduit à la mise en œuvre de « pass’emploi », un parcours intermédiaire destiné

à favoriser l’insertion sociopro-fessionnelle de ces jeunes. Les résultats sont probants et encou-rageants : 80 % des candidats (sur l’ensemble des trois promotions) sont entrés en formation quali-fiante. Actuellement 12 jeunes bénéficient de ce parcours qui a débuté le 12 novembre dernier.

03 88 43 08 51 [email protected] ConTaCT

cci

Magazine de La ChaMbre de CoMMerCe et d’industrie de strasbourg et du bas-rhin

2�

Page 28: Point Eco 279 - janvier/février 2010

Loi de finances rectificative pour 2009télé procédures

tva : Jusqu’à présent seules les sociétés réalisant un chiffre d’affaires hors taxe supérieur à 760 000 € et les entreprises rele-vant de la direction des Grandes entreprises (dGe) étaient obli-gées de déclarer et de régler par voie électronique la tVA dont elles sont redevables.

La Loi de finances rectificative pour 2009 étend ce dispositif aux entreprises réalisant un chiffre

d’affaires moindre. Ainsi, les so-ciétés dont le chiffre d’affaires de l’exercice précédent est su-périeur à 500 000 € Ht devront également télé déclarer et télé payer la tVA à compter du 1er oc-tobre 2010. Ce seuil sera abaissé à 230 000 € à compter du 1er oc-tobre 2011.

Le dispositif sera étendu par ailleurs aux demandes de rem-boursement de crédit de tVA.

iS et taxes sur les salaires : dans le même état d’esprit, cette obligation va s’étendre au paie-ment de l’impôt sur le bénéfice des sociétés et à celui de la taxe sur les salaires selon les mêmes seuils et en fonction d’un calen-drier identique à ceux applica-bles à la tVA.

conséquence de la jurisprudence européenne « Papillon » Malgré l’arrêt de la CJCe du 27

novembre 2008 (arrêt papillon), l’État français refuse de recon-naître la possibilité d’intégration d’une société française détenue par une société étrangère inter-médiaire en l’absence pour cette dernière de la qualité d’établisse-ment stable. de ce fait, le régime fiscal d’intégration pour les socié-tés mères et leur filiale ne peut s’appliquer.

La loi de finances rectificative pour 2009 clarifie cette situation et s’aligne sur la jurisprudence européenne.

elle prévoit en effet la possi-bilité de retenir les entreprises étrangères intermédiaires dans le périmètre d’intégration pour ainsi permettre aux filiales fran-çaises détenues à plus de 95 % par une société étrangère inter-médiaire d’être intégrées dans le régime fiscal de la société mère française.

démonstration : A, société mère française intègre les résul-tats de C, sous filiale française détenue par B, société étrangère intermédiaire. Attention, par so-ciété étrangère, la loi entend les

sociétés établies sur le territoire de la communauté européenne. Le résultat de ces sociétés ne sera pas quant à lui intégré.

Pôles de compétitivité

Les entreprises participant à partir du 16 novembre 2009 à un projet de recherche et de développement dans un pôle de compétitivité ne pourront plus bénéficier de l’exonération d’im-pôt sur le bénéfice des sociétés et d’impôt sur le revenu.

indice trimestriel du coût de la construction insee �e trimestre 2009

Ó 1 �02- �,�� % sur un an

indice trimestriel des loyers commerciaux �e trimestre 2009

Ó 101,21- 1,22 % sur un an

indice de référence des loyers du �e trimestre 2009

Ó 11�,��- 0,06 % sur un an

Taux d’intérêt légal 2009

�,�9 %

indice des prix à la consommation, (indice national – ensemble des ménages) décembre 2009

119,96

SMiC à compter du 1er janvier 2010Taux horaire brut

�,�6 €Taux mensuel brut pour 151,67 heures

1 ���,�� €

Plafond mensuel Sécurité Sociale 2010

2 ��� €Plafond annuel Sécurité Sociale 2010

�� 620 €

indices Jan–fév 2010

alerte Pratiques abusives Bon nombre d’entreprises nou-

vellement créées sont destinataires de courriers les invitant à payer une inscription sur un registre, une publication légale ou encore des cotisations. attention : bien souvent il s’agit d’une tentative d’escroquerie en fai-sant croire qu’il s’agit de formalités ou de versements obligatoires ! À savoir : les seules formalités obliga-

toires pour la création de votre entre-prise sont celles qui vous ont été indi-quées par votre Centre de formalités des entreprises. S’agissant des appels à cotisations, vérifiez bien les coordonnées de l’émetteur avant tout règlement. en cas de doute sur l’origine ou le contenu d’un courrier que vous avez reçu, n’hésitez pas à vous adresser au Service juridique de la CCi.

Loi de finances pour 2010

nous avons déjà abordé dans les numéros précédents les me-sures phares de la loi de finances pour 2010.outre la réforme de la taxe pro-fessionnelle, la loi prévoit égale-ment la prorogation du dispositif de réduction d’impôt pour les souscriptions au capital des pMe jusqu’au 31 décembre 2012.

03 88 75 25 24 ConTaCTcci

Le Point éCo • JanVier-FéVrier 2010 • n° 279

JurIdIQue26

Page 29: Point Eco 279 - janvier/février 2010

un service unique en FranceJurisInfo franco-allemand a pour mission d’informer les entreprises françaises sur l’environnement juridique allemand. Et réciproquement.

i ntégré au service juridique de la CCI de strasbourg et du Bas-rhin, le service JurisInfo

franco-allemand dispose d’une compétence juridique spécifi-que en droit allemand. Cette particularité fait de lui l’unique structure de cette nature au sein des CCI françaises. une juriste bilingue répond aux sollicita-tions émanant le plus souvent de

dirigeants de pMe-pMI. « Notre permanence reçoit une dizaine de demandes par semaine. Elles pro-viennent aussi bien de France que d’Allemagne », explique stefanie Korth, juriste. JurisInfo traite de toutes les questions relevant de l’environnement juridique. un vaste domaine qui couvre aussi bien l’implantation d’une filiale outre-rhin, que la création d’une entreprise, les questions fiscales, le droit du travail, l’exportation, etc. pour cela, JurisInfo s’appuie

sur son important réseau en Allemagne (IHK, avocats, ad-ministrations et organismes de conseil). outre les entretiens té-léphoniques, des rendez-vous in-dividuels peuvent être pris pour approfondir un dossier ou relire certains actes. pour compléter son offre, JurisInfo propose trois guides juridiques sur les thèmes suivants : approche du marché al-

lemand, agent commer-cial en droit allemand et standort frankreich. À cela, s’ajoutent des notes d’information dans les deux lan-gues, régulièrement

remises à jour ainsi qu’une lettre d’actualité « passe droit Allemagne », diffusée gratuite-ment après inscription sur le site www.strasbourg.cci.fr (rubrique : nos lettres d’information).

JurisInfo franco-allemand03 88 75 25 [email protected]

ConTaCTcci

Permanence téléphonique du lundi au vendredi de 10h à 12h et de 14h à 16h

Réunion d’information le 4 mars jurisinfo organise également

régulièrement des réunions d’in-formation pour les entreprises. La prochaine aura lieu le jeudi � mars à 1�h�0 à la CCi, place Gutenberg à Strasbourg, sur le thème : « La crise en allemagne : risques et opportu-

nités juridiques pour les entreprises françaises ». Maître Patrick ehret, Rechtsanwalt et avocat, intervien-dra sur le sujet.

Inscription par mail : [email protected]

notes d’information dans les deux langues

Magazine de La ChaMbre de CoMMerCe et d’industrie de strasbourg et du bas-rhin

2�JurIsInfo frAnCo-ALLeMAnd

Page 30: Point Eco 279 - janvier/février 2010

L a CCI de strasbourg et du Bas-rhin a accueilli place Gutenberg l’une des six

étapes des « opens de l’Équipe de france de l’export ». Cette équipe regroupe en Alsace ubifrance, les CCI d’Alsace, la région, oséo, la Coface, la direction régionale du commerce extérieur et les conseillers du commerce ex-térieur. sa principale mission : « jouer collectif pour inciter et ac-compagner les entreprises fran-çaises à conquérir des marchés internationaux », explique Alain Cousin, président du conseil d’ad-

ministration d’ubifrance. « Aller à l’export, ce n’est pas douloureux si l’on est bien préparé. » et Jean-Louis Hoerlé rajoute : « Il faut une certaine persévérance pour percer sur les marchés étrangers. »

Préparation en amontAprès avoir mentionné que

notre région s’en tire plutôt bien avec une balance commercia-le excédentaire, les membres de l’Équipe de france ont pré-senté aux nombreux entrepre-neurs présents les étapes clés du développement internatio-

nal. préparation en amont de la démarche export, prospec-tion, participation à des salons… sans oublier les aides financières (oséo, Coface, région…) dont peuvent bénéficier les entrepri-ses et que souvent elles ignorent. seules 31 % d’entre elles y ont recours. « Le problème est qu’il y a beaucoup de partenaires pour les aides et que cela peut être illisible pour les PME », affirme Jean-philippe ruhlmann, le diri-geant d’extenzo, un habitué des salons et dont le chiffre d’affaires à l’export a nettement progressé.

« Grâce à la collaboration avec la CCI, nous arrivons dans les salons quasiment les pieds sous la table. » entre le premier semestre 2008 et le premier semestre 2009, l’Équipe de france export a em-mené 40 % de plus d’entreprises à l’export. preuve que le vieil adage « l’union fait la force » fait encore recette.

réussir les passes et marquer des butsL’Équipe de France de l’Export est le nouveau dispositif du commerce extérieur. Créée en 2008 à l’initiative de la Ministre de l’Économie, elle rassemble, sous une même bannière, les principaux acteurs publics de l’export.

D’après une étude réalisée début novembre auprès de �0� entrepreneurs, les principaux freins à l’export seraient le manque d’équipes dédiées (�� %) et le coût de la prospection (�0 %). La totalité des entreprises interrogées se disent satisfaites de l’accompagne-ment proposé par l’Équipe de france de l’export, 9� % précisent que leurs dé-marches à l’international ont été sim-

plifiées. L’étude montre également que les entreprises alsaciennes sont plus in-formées que la moyenne nationale sur les aides pour se lancer à l’export (�6 % contre �9 % pour le reste de la france). �9 % des PMe exportatrices de notre région souhaitent intensifier leur dé-veloppement à l’international et 90 % des non exportatrices n’envisagent pas de franchir le pas.

Frédéric Szabo03 88 76 42 [email protected]

ConTaCTcci

démarches simplifiées vous avez reçu notre enquête relative

à votre activité à l’international (import et export). La direction export vous remercie de bien vouloir lui retourner rapidement ce questionnaire complété : vos réponses permettront d’adapter ses actions à vos besoins.

Camille [email protected] ConTaCT

cci

Le service des fichiers de votre CCi vous propose des listes ciblées d’entre-prises françaises importatrices ou ex-portatrices, d’implantations françaises à l’étranger, d’entreprises étrangères. Ces listes sont établies à partir de banques de données professionnelles spécialisées.

Pour une recherche de fournisseurs et/ou de clients à l’international

Enquêtes export

03 88 75 25 10ConTaCTcci

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gilv

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De gauche à droite, Florent Buiron (conseiller du commerce extérieur), Jean-Philippe Ruhlmann (Extenzo) et Frédéric Szabo( CCI Strasbourg)

Le Point éCo • JanVier-FéVrier 2010 • n° 279

export2�

Page 31: Point Eco 279 - janvier/février 2010

PubLi -rePor tage

Dans un environnement économique devenu plus incertain dans le contexte de crise actuel,

s’il est vrai que l’export offre toujours des perspectives de développement à de nombreuses

entreprises, la démarche n’est pas sans risques. Faisons le point avec Pierre-André MASSIAS et

Philippe STAEHLY, respectivement Directeur des Entreprises, de l’International et de la Gestion

de Patrimoine et Responsable du Service International au Crédit Agricole Alsace Vosges.

1/ En quoi consiste l’offre internationale du CAAV ?P-A. M. :  Notre offre est très complète et couvre l’intégralité des besoins des entreprises qui cherchent à se développer à l’export. Nous proposons aussi bien des solutions de gestion de devises sur mesure, des solutions pour sécuriser les opérations commerciales que des services et des conseils en matière d’ac-compagnement à l’international.Dans tous les cas, notre approche est personnalisée.

P. S. :  Dans un contexte réglementaire en constante mutation, l’avènement du SEPA* en fait partie notamment, nous nous devons également d’accompagner et de conseiller nos clients sur les solutions les plus adaptées à leurs attentes.De même, dans un environnement technolo-gique en perpétuelle évolution, nous devons être en mesure de leur offrir des réponses innovantes appropriées : on peut citer en-

tre autres notre offre de Cash Management International, nos services en ligne E@sy-crédoc et CA-Ch@nge en ligne…

2/ En quoi se distingue-t-elle de celle proposée par vos principaux concurrents ?P. S. : Actif dans plus de 70 pays, le Crédit Agricole est présent dans tous les métiers de la banque et de la finance grâce à ses filiales, à ses participations ou encore ses partenaires dans différents pays.Que nos clients exportent au Maroc, ou qu’ils souhaitent s’implanter en Ukraine, en Égypte, en Asie ou en Amérique latine, les banques du réseau des banques de détail à l’international du Crédit Agricole sont à leurs côtés.Avec le Crédit Agricole Alsace Vosges, ils bénéficient à la fois d’une approche locale et d’un service de proximité à travers leur chargé d’affaires et l’ensemble de l’équipe du service international, mais aussi de tous les atouts d’un grand groupe à la dimension internationale et détenteur d’une solide expérience en la matière.

3/ Et plus précisément, concernant les « premiers pas à l’export », que proposez-vous ?P. S. :  Comme évoqué à l’instant, notre présence reste un atout indéniable pour accompagner nos clients sur tous les marchés. Qui plus est, grâce à notre

partenariat avec Altios International, acteur reconnu spécialisé dans l’accom-pagnement international des entreprises (organisation unique constituée d’une équipe de 150 intervenants et d’un réseau de partenaires experts dans plus de 80 pays), nous sommes en mesure de pro-poser une gamme complète de services depuis la mise en œuvre d’une stratégie jusqu’au développement du premier courant d’affaires à l’international (cf. encadré Eurochallenge). Ensemble, nous apportons à nos clients des solutions concrètes aux questions qu’ils se posent s’agissant notamment des réflexions stratégiques à mener avant de se lancer, des contraintes liées à l’export, des aides qu’ils peuvent solliciter (Ubifrance, Coface, Oséo), ou encore des facteurs-clés de succès à l’export.

4/ En quoi la crise a-t-elle eu des incidences sur l’activité internationale des entreprises ?P-A. M. : La crise, nous en avons ressenti les effets à deux niveaux.Elle s’est traduite d’une part par une bais-se relativement significative du courant d’affaires de la plupart des entreprises, et souvent plus encore que pour leur activité domestique. D’autre part, le contexte de crise n’a fait qu’accentuer le risque crédit. C’est la raison pour laquelle,

Crédit Agricole Entreprises,proche de ses clientset présent à l'Internationaldans plus de 70 pays, vous accompagnedans votre activité et vos projets.

Strasbourg Entreprises6, Quai Turckheim - 67000 Strasbourg

Tél. : 03 88 14 35 50 - Fax : 03 88 14 35 59

Colmar Entreprises125, Avenue d'Alsace - 68000 Colmar

Tél. : 03 89 20 86 20 - Fax : 03 89 20 86 29

Épinal Entreprises1, Allée des Chênes - 88000 Épinal

Tél. : 03 29 31 71 17 - Fax : 03 29 31 71 00

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Et si vous étiez aussi à l'aisedans le monde que dans votre région ?

Et si vous étiez aussi à l'aisedans le monde que dans votre région ?

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Se développer à l’exportnous avons vivement recommandé à nos clients de sécuriser au mieux leurs exportations, et de privilégier le crédit documentaire confirmé comme moyen de paiement ou d’avoir recours aux garanties bancaires. Cela dit à l’inverse, pour certaines d’entre elles, sans doute les plus audacieuses, la crise a été l’occasion de revoir leur stratégie de développement. Celles-ci en ont fait une opportunité pour aller cher-cher ailleurs de quoi palier leur baisse d’activité au niveau national, et se sont lancées à l’export.

* SEPA : Single European Payment Area, espace européen des paiements regroupant les 27 pays de l’Union Européenne, ainsi que l’Islande, la Norvège, le Liechtenstein et la Suisse.

Eurochallenge : des solutions concrètes et efficaces pour la mise en œuvre et le développement opérationnel de votre stratégie à l’international

• Missions de prospection export•  Création  et  suivi  de  réseau  de distribution•  Domiciliation :  recrutement, hébergement  et   portage  de collaborateurs, VIE• Création et domiciliation de filiale : gestion comptable et juridique•  Conseil  et  accompagnement à  l’implantation :  implantation industrielle,  croissance  externe, réorganisation• Sourcing international

Philippe STAEHLY et Pierre-André MASSIAS

Page 32: Point Eco 279 - janvier/février 2010

m orosité, car le baromètre fourni par l’AmCham n’a jamais été aussi sombre.

sur les 92 réponses obtenues* – un panel largement représen-tatif, qui correspond également aux tendances régionales –, 80 % des dirigeants ont estimé que leur entreprise en france avait pâti de la crise. 63 % d’entre eux pensaient néanmoins en sortir avant le début de 2010, alors que 19 % continuent de croire à une évolution négative pour 2010-2011. plus positif : 83 % ont le sentiment que leurs filiales françaises s’en sortent mieux que leurs homologues à l’étranger. et,

lueur d’optimisme, malgré la cri-se, 67 % considèrent que l’attrac-tivité de la france reste inchan-gée. parmi les critères influant les décisions d’investissement : la qualité de vie, la situation géo-graphique, les infrastructures et la solidité du système bancaire. Comme le soulignait le directeur de l’AmCham, oliver Griffith, « les investisseurs vont là où ils peuvent gagner de l’argent et où le contexte économique est bon ».

attentisme régionalInvité à la présentation, Jean-

Luc Heimburger, vice-président de la CCI, a relevé que le moral

des chefs d’entreprises en Alsace n’était peut-être pas autant au beau fixe, escomptant plutôt un redémarrage au deuxième se-mestre 2010. « Les secteurs ne sont pas tous logés à la même enseigne, certains seulement ont pu profiter du plan de relance du gouverne-ment. » notant au passage les évolutions positives attendues en france, comme l’allègement des procédures et de la fiscalité. « Nous avons la chance d’être un territoire très ouvert, avec 40 % des emplois industriels situés dans des entreprises internationales, mais notre situation économique s’étio-le », observait Monique Jung,

conseillère régionale. relevant l’importance des outils mis en place pour relancer l’emploi des jeunes, l’innovation, les stratégies ouvertes et collaboratives en ma-tière de recherche ou d’économie verte. *Questionnaire adressé en septembre 2009 à la plupart des dirigeants des filiales d’en-treprises américaines, 92 réponses recueillies auprès de sociétés représentant au total plus de 120 000 effectifs employés et plus de 62 milliards de chiffre d’affaires cumulé. Parmi les secteurs représentés : services 62 %, industrie 12 %, santé-pharmacie 9 %, Technologie-Télé-com 9 %, Énergie 8 %.

Les filiales françaises plus résistantesPessimiste, la dixième édition du baromètre de la chambre de commerce américaine AmCham, sur le moral des investisseurs en France. Mais toujours favorable à l’implantation « France ».

Regional ChairmanAmCham [email protected]

exposez sur l’espace grand est CCI Alsace export, qui re-

groupe les trois CCI alsacien-nes, organise avec les CCI de franche-Comté un espace Grand est au sein du pavillon france piloté par ubifrance. Le salon K (Kunststoff ) est un rendez-vous

triennal incontournable pour les entreprises de produits et de services du secteur plastique et caoutchouc. Il rassemble plus de 3 000 exposants. Intéressé ? Contactez-nous très rapide-ment, car les espaces d’exposi-

tion sur le pavillon france sont limités.

Claudia ScanvicPôle franco-allemand03 88 76 42 [email protected]

ConTaCTcci

düsseldorf Salon international du plaStique et du caoutchoucdu 2� octobre au � novembre 2010

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rLilly à Fegersheim : Investissement de 20 M€ pour un nouveau laboratoire de microbiologie

Le Point éCo • JanVier-FéVrier 2010 • n° 279

�0 BAroMètre

Page 33: Point Eco 279 - janvier/février 2010

Accalmie après les turbulences ?

L ’année 2009 s’est ache-vée sur une légère pointe d’optimisme. C’est ce qui

ressort de l’enquête menée par la CCI de Karlsruhe auprès de 1 085 entreprises de la région issues de différents secteurs : industrie, BTP, commerce, hôtellerie-res-tauration, services. En moyenne, ces entreprises tablent sur un maintien ou, dans certains cas,

un accroissement de leurs activi-tés en 2010. 47 % des dirigeants interrogés jugent leur situation comme satisfaisante, 22 % la dé-clarent bonne. C’est bien plus que lors de la dernière enquête. Enfin,

Si des signes d’arrêt de la récession sont perceptibles dans l’Union européenne, l’étude menée par la CCI de Karlsruhe montre que les chefs d’entreprises badois restent prudents.

Disparités selon les branches, industriels inquiets www.karlsruhe.ihk.de

25 % d’entre eux prévoient une progression de leur chiffre d’af-faires, alors qu’ils n’étaient que 13 % au printemps. L’analyse des réponses branche par branche montre toutefois de grandes dis-parités. Si le monde des services a plutôt le sourire car orienté à la

hausse, les indus-triels en revanche ne cachent pas leurs inquiétudes. « Dans le commerce et les

services, la majorité des entreprises prévoient un léger mieux », conclut Bernd Bechthold, le président de la CCI de Karlsruhe. « Le secteur de la construction a fait un bond en avant, en profitant notamment des programmes gouvernementaux. » Frémissement de reprise ou pas, la prudence reste de mise pour le futur soulignent les personnes interrogées.

MAgAzine De lA chAMbre De coMMerce et D’inDustrie De strAsbourg et Du bAs-rhin

31KarLSruhE

Page 34: Point Eco 279 - janvier/février 2010

Aux côtés de votre entreprisepartout dans le monde.

Page 35: Point Eco 279 - janvier/février 2010

optimiser sa participationParticiper à un salon professionnel peut être rentable. Mais se borner à occuper un stand ne suffit pas. Un travail de préparation, une attention pendant le salon et le suivi des retombées constituent des étapes à ne pas négliger.

v aloriser son savoir-faire, intensifier son réseau, ren-trer en contact direct avec

de potentiels clients, etc. telles sont quelques-unes des vertus que l’on prête aux salons. pour autant, pas question d’improviser. Les salons se préparent quelques mois, voire un an à l’avance.

choisir le bon salondes centaines de salons sont or-

ganisés chaque année en france et des milliers à l’étranger : un casse-tête au moment du choix. première étape : récolter quelques informations de base sur l’événe-ment susceptible de représenter

un intérêt : qualité des exposants, nombre et profil des visiteurs… Le choix du salon doit correspon-dre à la stratégie et aux objectifs de l’entreprise. souhaite-t-elle vendre sur le salon ? rencontrer de nouveaux clients ou fidéliser ceux qu’elle a déjà ? Changer son image ? Ce décor posé, com-mence alors un travail en interne. Quels seront les collaborateurs en charge de ce dossier et pré-sents pendant la manifestation ? pour les salons internationaux, doit-on prévoir des traducteurs et des documents en plusieurs langues ? Quel est le budget ? Les prix varient en fonction des

lieux et de la notoriété du salon, sans oublier les à-côtés : décora-tion, location de matériel, frais de personnel, etc. qui peuvent faire doubler voire tripler la note. La réservation du stand s’impose à ce stade. reste à en déterminer ensuite l’emplacement, la taille et le contenu. La CCI de strasbourg et du Bas-rhin conseille aux ex-posants de « concevoir un stand

comme un outil de communication percutant qui attire les visiteurs et transmet clairement certains mes-sages. » L’importance des objets et cadeaux promotionnels stylos, blocs, sacs, t-shirts, etc. n’est plus à démontrer. Les visiteurs en sont friands. La logistique (choix du transporteur, hébergement sur place, etc.) est elle aussi à penser en amont.

Pendant la durée du salon, l’ob-jectif premier est d’identifier les per-sonnes « intéressantes » et de susci-ter l’attention du visiteur : discours rodé, documentation pertinente et un zeste de convivialité. La fin du sa-lon ne marque pas celle de l’exercice : le bilan, l’exploitation des contacts et quelques relances influencent les retombées commerciales. Car tel est

bien l’enjeu des foires et salons : se faire connaître et doper son chiffre d’affaires. Certaines entreprises les boudent encore, jugeant l’investis-sement peu rentable. et pourtant d’après l’ojS (office de justification des statistiques), toutes manifesta-tions confondues, le nombre d’ex-posants et de visiteurs en france a augmenté de 2,� % en 200�.

affûter son discours le jour j

foIres et sALons

Le Point éCo • JanVier-FéVrier 2010 • n° 279

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plobsheim eric roeSch Gérant d’agero Concept

notre premier salon à dubaïSpécialiste de la protection solaire, Agero Concept participera, et c’est une première, au salon R + T à Dubaï. Eric Roesch, le gérant de la PME d’une dizaine de salariés, nous explique ce choix.

« L ’idée de participer à ce salon est venue alors que nous équipions de protections solaires les vitres de la tour de contrôle de l’aéroport d’Abu Dhabi. Je me suis alors rendu compte que nos pro-duits étaient adaptés à l’environ-nement local. D’où la décision de

nous rendre en mai à Dubaï, avec l’aide de la CCI. Avant cela, et tou-jours par la CCI, pour optimiser ce salon, nous avons bénéficié d’une formation en particulier pour tout ce qui concerne la logistique. Grâce à Ubifrance, nous aurons des contacts au moment du sa-

lon. En fonction des retombées du salon, il y a de fortes chances que l’on participe à un autre en Arabie Saoudite en octobre et que l’on recrute un VIE. »

www.agero-concept.com

bischwiller chantal ruf Responsable qualité d’emairel Sa

en période de crise, il faut faire parler de soiLes salons, une évidence pour Chantal Ruf, responsable qualité d’Emairel (transformation et valorisation des matières thermoplastiques).

« En 2009, nous avons parti-cipé à trois salons, notamment au Midest au sein du Pavillon Alsace. Le bilan est plutôt positif. Ce genre d’événements est d’autant plus important qu’en période de ralen-

tissement, il faut prendre le temps de communiquer et de montrer que l’on existe. C’est la meilleure façon de survivre. J’ai participé à la session organisée par la CCI sur le thème : optimiser sa présence à

un salon, en me disant il y a peut-être quelque chose que je ne sais pas. Et j’ai récolté des informations intéressantes ».

www.emairel.com

Expérience et appui de la cci De l’accompagnement dans des sa-lons en france ou à l’étranger à des programmes de sensibilisation, la CCi de Strasbourg et du Bas-Rhin propose aux PMe différentes prestations. Leur but : que leur participation à un salon soit une réussite.Sessions de sensibilisation en amont :La CCi a lancé un programme de sen-sibilisation « comment optimiser sa présence à un salon professionnel ? ». Ces sessions destinées aux entreprises sont dispensées par un conseiller de la CCi. Les prochaines se dérouleront :- le 2� février de 9h�0 à 12h à la CCi de Strasbourg, place Gutenberg,- le 2� février à partir de 9h�0 à 12h à la Maison de l’entrepreneur de Mulhouse.inscriptions préalables requises.

Jacques Meyer03 88 76 42 [email protected]

ConTaCTcci

Se formerLa direction export de la CCi propose également des formations collectives consacrées aux salons internationaux. elles s’adressent aussi bien aux pri-mo-exportateurs qu’aux PMe rôdées à l’international. Les conseillers de la CCi peuvent également intervenir en entreprise à la demande sur des sujets spécifiques. À l’issue de ces forma-tions, un guide spécial exposant est distribué aux participants.Les prochaines formations auront lieu au Pôle formation CCi, avenue de Colmar à Strasbourg :- le 2� février de 9h à 1�h�0, - le 1� octobre de 9h à 1�h�0. Ces formations peuvent être pri-ses en charge dans le cadre du 1 % formation.

Maud Spitz03 88 76 42 [email protected]

ConTaCTcci

Pour les salons nationaux, la CCi propose deux actions : les dé-placements collectifs (visites) et l’organisation d’espaces collectifs. La direction export de la CCi accompa-gne quant à elle les entreprises dans les salons à l’étranger en fournissant des prestations « clés en main ».

Parmi ces services : l’implantation des stands, la sensibilisation à l’in-terculturel et à la communication, la mise en relation avec ses réseaux à l’étranger, l’organisation de ren-dez-vous d’affaires à la demande, la logistique (hébergement, déplace-ment, etc.), la traduction, etc.

300C’est le nombre d’entreprises accom-pagnées dans les salons nationaux et internationaux par la CCi de Strasbourg et du Bas-Rhin. Soit une nette progression par rapport aux années précédentes.

accompagnement lors des salons

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foIres et sALons

Le Point éCo • JanVier-FéVrier 2010 • n° 279

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Les salons internationaux en 2010

mars Du 1� au 1� : Hausmesse edeka (Pavillon alsace) à KarlsruheDu 1� au 21 : salon « La france au Liban » pour les services, l’industrie et les technologiesDu 22 au 26 : salon alimentaria à Barcelone (espagne) pour les pro-fessionnels de l’alimentation et des boissons

avril Du 12 au 1� : salon Gourmet à Madrid pour l’alimentation et les boissonsDu 12 au 1� : salon Project Qatar à Doha (Qatar) dédié aux technolo-gies du bâtiment, aux matériaux de construction et aux technologies de l’environnementDu 22 au 2� : salon Siam à Meknes (Maroc) spécialisé dans le secteur de l’agriculture

mai Du 2 au � : salon Batimatec à alger (algérie) pour le bâtiment, les ma-tériaux de construction et les tra-vaux publicsDu 1� au 19 : PLMa’S World of Private Label à amsterdam (Pays-Bas) : salon international des mar-ques de distributeurs

riedisheim eric Koenig Dirigeant de Tecnitude

tester avant de s’inscrire Est-il opportun d’exposer à Pollutec ? La question que s’est posée Éric Koenig, dirigeant de Tecnitude, participant au déplacement collectif organisé par les CCI alsaciennes en décembre 2009.

spécialisée dans la conception et la distribution de matériels de manutention – transporteurs à bande et autres convoyeurs prêts à l’emploi, tecnitude assure 90 % de ses ventes via Internet. « Aucun commercial sur la route, donc aucu-ne production de CO2 », observe le dirigeant qui exporte néanmoins

dans seize pays. entreprises du Btp, producteurs de minerais, recycleurs de verre, papier, bois, plastique ou béton, autant de clients issus de la toile. « Nous avons un fonctionnement atypique dans le domaine des biens d’équi-pement puisque nous ne voyons jamais nos clients » ajoute Éric

Koenig. sauf que, en se déplaçant à pollutec, il s’est rendu compte qu’il s’y trouvait un vivier d’affaires important. Il envisage de refaire le voyage avec les CCI l’année pro-chaine, sur le stand Alsace cette fois-ci, et à Lyon.

www.tecnitude.com

muttersholtz Jean hoWiller Directeur du développement chez Mathis

Les salons font partie de notre stratégie à l’exportLeader français des constructions en bois et charpentes lamellé-collé, Mathis conçoit et fabrique des systèmes qui se veulent performants, écologiques et rapides à mettre en œuvre. À l’export aussi.

« Le média salon fait partie intégrante de notre stratégie à l’export, dit Jean Howiller, direc-teur du développement. Nous avons participé, en lien avec les CCI d’Alsace, à plusieurs salons l’an dernier : à Alger, au Qatar, en

Arabie Saoudite, au Liban, etc. Et ceci avec plusieurs objectifs : nous rendre visibles, détecter des projets, trouver des partenaires avec qui nous comptons installer des relations durables. Les salons permettent aussi de sentir les

choses sur le terrain. Par contre, pas question d’improviser. Les sa-lons ne peuvent venir qu’en appui d’une stratégie et ils se préparent bien en amont. »

www.mathis.eu

Pour les salons à l’étrangerwww.alsace-export.com

rendez- vous

Les entreprises de moins de 2�0 salariés peuvent pré-tendre sous certaines conditions à une aide financière de la Région alsace pour leur participation à des salons. La subvention est en principe calculée sur la base de �0 % du prix du m² pour un stand et elle est limitée à trois éditions

sur un même salon. Ubifrance propose également des aides aux PMe qui exposent au sein des Pavillons france.

Le coup de pouce de la Région alsace et d’ubifrance

www.region-alsace.euwww.ubifrance.fr

Olivier Epp03 88 76 42 [email protected]

ConTaCTcci

Jacques Meyer03 88 76 42 [email protected]

ConTaCTcci

Les salons nationaux en 2010 Du 2 au � novembre salon Midest à ParisDu �0 novembre au � décembre salon Pollutec à Lyon

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Magazine de La ChaMbre de CoMMerCe et d’industrie de strasbourg et du bas-rhin

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Le port de strasbourg : un outil vitalÀ la croisée de nombreux enjeux de développement de l’agglomération, la zone portuaire de Strasbourg est l’objet d’une réflexion entamée depuis plus d’un an. Ses acteurs ont transmis un « Cahier d’Espérance » aux décideurs locaux.

a boutissement d’une dé-marche lancée en sep-tembre 2008 à l’initiative

du Groupement des usagers des ports de strasbourg [Gup] et de la CCI de strasbourg et du Bas-rhin, le « Cahier d’espérance des en-treprises de la zone portuaire de strasbourg » a été présenté par régine Aloird, présidente du Gup, le 4 décembre dernier à l’occa-sion d’un forum d’échanges avec les élus locaux et les représen-tants du port autonome. Basé sur plus d’un an d’enquêtes télépho-

niques, d’entretiens individuels et d’ateliers de travail thématiques, ce document met en exergue trois préoccupations fortes pour les entreprises portuaires : dispo-ser d’une meilleure visibilité par rapport aux évolutions futures de la zone, renforcer l’efficacité du système de transport de la zone afin de favoriser le dévelop-pement du transport multimodal de marchandises et répondre de manière adaptée aux besoins de déplacement des salariés, et enfin renforcer l’attractivité de la

zone portuaire en coordonnant des actions de requalification paysagère et en développant des services aux entreprises qui font pour l’instant défaut.

un port fluvial multimodal de première importance C a t h e r i n e t r a u t m a n n ,

présidente du port autonome de strasbourg, et roland ries, Maire de strasbourg, ont tous deux souligné l’importance du port dans la nouvelle stratégie de développement économique de la Communauté urbaine de strasbourg. deuxième port inté-rieur français, le port autonome de strasbourg bénéficie d’un accès aux réseaux autoroutiers français et allemands et d’un réseau ferroviaire important qui lui confèrent des atouts majeurs en termes de développement multimodal. « Le multimodal doit être notre ambition » a ainsi dé-claré Geneviève Chaux-debry, directrice régionale de l’envi-ronnement, de l’Aménagement et du Logement (anciennement directrice de la drde Alsace). Afin de valoriser ces atouts, et de donner aux entreprises des ga-ges nécessaires de pérennité, les acteurs économiques ont insisté sur la nécessité de conforter la zone portuaire dans sa vocation économique et multimodale.

articulation entre le port et la villeJean-Louis Hoerlé, président de

la CCI de strasbourg et du Bas-rhin, a par ailleurs rappelé l’im-portance de réussir la transition entre la zone portuaire et le tissu urbain en précisant que « l’urba-nisation ne se confond pas avec l’habitat, elle peut s’incarner aussi dans du tertiaire et de la logistique urbaine ».

une accessibilité amélioréeLes entreprises ont également

tenu à exprimer les enjeux liés à l’accessibilité à la zone, de même qu’à la qualité de sa desserte in-terne. « Depuis une quinzaine d’an-

nées, accéder au port est une catas-trophe », a souligné Michel Chalot, transporteur et Vice-président de la commission « Aménagement du territoire et transports » de la CCI. « La deuxième phase de la Rocade Sud facilitera les choses avec le Pont Pflimlin vers l’Allemagne et la liaison rapide vers l’autoroute A35 » a indiqué Alain Meneteau, directeur de la Mobilité et des transports à la Cus, en rappelant également que le tram d devrait contribuer à désaturer le trafic routier entre strasbourg et Kehl.

Concluant les débats, Jacques Bigot a situé le port dans une dynamique de construction trans-frontalière, en soulignant l’impor-tance de renforcer les liens avec Kehl et d’accéder ainsi à la taille d’une métropole européenne.

symbole d’un dialogue inno-vant, le forum du 4 décembre a enfin été l’occasion pour les par-tenaires d’affirmer leur volonté d’inscrire leur coopération dans la durée.

www.strasbourg.port.fr

320entreprises

13000salariés (soit environ � % des emplois de Strasbourg)

1057ha

150km de voies ferrées

34kmde routes

« Le multimodal doit être notre ambition »

Stéphanie Treger03 88 75 24 [email protected]

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Le multimodal, une ambition pour le Port Autonome de Strasbourg

Le Point éCo • JanVier-FéVrier 2010 • n° 279

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Maison Kammerzell2 choucroutes pour le prix d’1* soit 20,25 €Venez déguster, la célèbre choucroute aux 3 poissons du chef Guy-Pierre Baumann, dans un lieu de légende.

Réservation au 03 88 32 42 14 ou [email protected]*Excepté les 13 et 14 février 2010 (St. Valentin) et les 03, 04 et 05 avril 2010 (Pâques). Offre valable du 04/01/10,

à partir de 2 couverts et dans la limite de 4 choucroutes offertes par table, non cumulable avec d’autres offres.

40 Choucroutes à gagner sur www.maison-kammerzell.com

40 èmeAnniversaire

de sa création

Les transports et les mobilités en alsace, acte iiFruit de longues réflexions et d’un premier colloque sur les transports et la mobilité en Alsace, quelque cinquante contributions ont été synthétisées lors d’un second colloque en décembre. Au final, c’est un Livre blanc sur la question qui sera présenté aux pouvoirs publics début 2010. Une première à l’échelon régional.

t rois mois après leur pre-mier débat sur les mobili-tés en Alsace à Colmar, les

CCI et leurs partenaires ont or-ganisé une deuxième rencontre le 17 décembre dernier à l’ena. entre-temps, chacun avait rédigé sa contribution à un livre blanc sur les transports et les mobilités en Alsace destiné à être présen-té aux pouvoirs publics début 2010. Cette première synthèse fait apparaître plusieurs points forts. une convergence sur les enjeux tout d’abord. pour tous les contributeurs, l’accessibilité du territoire alsacien dans le ca-dre du développement durable constitue un enjeu sociétal tant du point de vue environnemen-tal qu’économique et social. Il importe de tendre vers une mo-bilité durable, intelligente et fia-

ble qui propose à l’individu une offre multimodale. Les contribu-tions formulent par ailleurs des propositions concrètes pour une mobilité durable qui permettent de réduire les mobilités à la sour-ce, agissent sur l’optimisation, l’adaptation et la modernisation des réseaux de transports tout en éliminant les obstacles au report modal et en renforçant l’attractivité des modes alterna-tifs. essentielle dans ce cadre, l’action sur l’organisation des territoires. Construits autour de la voiture, ceux-ci devront intégrer davantage les problé-matiques de mobilité. Il faudra sans doute à l’avenir, soulignent les contributeurs, dépasser l’ob-jectif « vite, loin et pas cher » pour une nouvelle conception de l’espace-temps.

un double enjeu se dessine ainsi : réparer les erreurs du passé et adapter les différentes zones aux enjeux d’une mobi-lité durable avec pour corollaire une densification de la ville et une gestion du foncier pré-voyant le développement du multimodal.

appel à une nouvelle impulsiondes exigences fortes se dessi-

nent ainsi tant à l’égard des ci-toyens dont les comportements devront évoluer qu’à celui des collectivités locales. elles devront prendre en compte les nouveaux usages de la voiture (auto-par-tage, co-voiturage, etc.), la ques-tion de l’offre en stationnement dans les zones desservies par les transports en commun, les efforts en matière de réduction de déplacements à la source, l’ac-compagnement de démarches collectives en matière de mobili-té de salariés. en ce qui concerne le transport de marchandises, les attentes portent notamment sur un soutien aux sites multimodaux dont dispose l’Alsace. La création d’une « autorité organisatrice des

transports de marchandises » qui constituerait l’interlocuteur unique des entreprises est par ailleurs souhaitée. des divergen-ces apparaissent aussi.

concertationLa réalisation des maillons rou-

tiers manquants est ainsi déclarée indispensable par les uns, alors que d’autres y voient un facteur de pollution supplémentaire et une consommation d’espace peu appropriée dans un contexte de raréfaction foncière. C’est en tout cas une véritable impulsion poli-tique – voire de véritables déci-sions politiques – qui sont récla-mées par ce premier document collectif. Celles-ci devront être prises dans un cadre concerté im-pliquant tous les acteurs. L’avenir de la mobilité reste pour l’essen-tiel à inventer dans ses nouvelles formes, ses nouveaux matériels et ses nouveaux usages, mais il ne sonne pas pour autant le glas des modes traditionnels que nous connaissons.

www.alsace-mobilite.com

Magazine de La ChaMbre de CoMMerCe et d’industrie de strasbourg et du bas-rhin

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m urs marron et sable, lampes rouges et mo-bilier design, l’ancienne

brasserie alsacienne de l’hôtel Mercure à ostwald s’est muée, en 2008, en restaurant gastro-nomique à la déco épurée. « Pas besoin de chichi, le client doit être ébloui par le contenu de l’assiette et la qualité du service », affirme

Geoffrey Lagneau. Avec sa briga-de de trois personnes, il propose une cuisine saveur basée sur les saisons. À tout juste 33 ans, Geoffrey Lagneau présente un CV déjà riche, lié à de grandes mai-sons. titulaire d’un CAp et d’un bac pro – passés au Cefppa –, il est employé au parc à obernai, puis à la pommeraie à sélestat

La mise en valeur se fait dans l’assiette Il est arrivé au moment où le restaurant allait changer de style… et de carte. Déco épurée et cuisine gourmande : le quotidien du chef de cuisine, Geoffrey Lagneau.

portrait geoffrey lagneau Hôtel Mercure à ostwald, Terres gourmandes

et à la Chenaudière à Colroy-la-roche. de commis à chef de partie, il enchaîne les expérien-ces : restaurant Zimmer sengel à strasbourg, Cour d’Alsace à obernai… Le jeune homme ap-précie son métier, qu’il trouve « plaisant et dynamique ». s’il l’a choisi, c’est parce qu’il est issu d’une famille où l’on aimait par-ticulièrement la bonne cuisine – son père notamment travaillait pour un guide gastronomique. Après son service national à djibouti, Geoffrey Lagneau entre dans le groupe Accor. passages à strasbourg et orléans, puis retour en Alsace. Ce qui l’a le plus marqué dans son parcours : les deux types de gestion qu’il a rencontrés. Celle de Zimmer sengel, sans stock et sans perte, « impressionnante » et celle de la Cour d’Alsace, où tout était très carré, beaucoup de volume et de moyens matériels.

une entière libertéAu Mercure à ostwald, il anti-

cipe ses menus et gère ses stocks. « J’achète mes produits bruts que je travaille. Mes sauces, mitonnées à l’ancienne, sont stérilisées ». Le secret d’une organisation réus-sie : « être concentré et savoir gérer son stress ». peu fana de féculents, il privilégie les légumes en ac-compagnement de ses plats : ils allègent l’apport calorique des crèmes, qu’il veut riches en goût. ses produits sont en priorité issus de la région. ravi d’avoir pu mettre en place sA carte, il se laisse guider par les produits du marché, en se faisant plaisir. des saveurs classiques aux plus insolites. Chaque semaine, une formule du midi avec entrée et plat ou plat et dessert à 16,50 € et chaque jour une suggestion – « Le préféré ». ses choix répon-dent aussi aux goûts variés de

ses clients : familles et hommes d’affaires le midi – l’hôtel com-prend 150 m² de salons modula-bles pouvant accueillir jusqu’à 80 personnes –, familles et touristes, dont des étrangers, le soir… La capacité du restaurant est de 53 couverts.

classiques et insolitessur sa carte, nous choisirons en

vrac : du velouté de potiron, ra-viole de mascarpone croquante, la pièce de cœur de rumsteck en croûte poivrée et les noix de saint jacques, risotto aux œufs de saumon, crémeux d’herbes, l’assiette de trois munsters à la confiture de mirabelle au cumin. saveur sucrée : la verrine de baba au rhum, espuma de citron vert. en accord avec les mets, une sélection de vins d’Alsace est pro-posée au verre et à la bouteille. et pour ceux qui ne trouvent pas leur bonheur dans la région, une sélection de grands vins Mercure, à des prix très accessibles. fruités et légers, équilibrés et élégants, épicés et charpentés… si vous n’avez pas assisté aux Jeudis de la gastronomie du Cefppa, inutile de lui demander ses secrets de chef, il ne les dévoilera pas. de surcroît, il n’y a pas présenté ses recettes du restaurant, puisqu’il s’est mis à la place de la ménagè-re, qui ne dispose pas forcément du même matériel. L’apanage des chefs ?

Ce qu’il apprécie, c’est l’entière liberté dont il dispose pour confectionner sa carte.

Fermé le samedi midi et le dimanche midi.03 90 40 51 51www.terres-gourmandes.fr

Geoffrey Lagneau s’est produit aux jeudis de la Gastronomie du CefPPa le 2� janvier dernier.

Pour en savoir pluswww.cefppa.eu

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Le Point éCo • JanVier-FéVrier 2010 • n° 279

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L a l e t t r e d e

Strasbourg Place FinancièreN°

Après la crise, quel profil de reprise ?

Fin 2008, le système économi-que et financier s’effondrait : l’activité était en très net recul, les bourses mondiales baissaient de près de 50 %… La confiance qui animait les agents économi-ques avait disparu. La probléma-tique était alors simple : allions-nous échapper à la dépression ? L’action des autorités politiques et monétaires fut sans précédent. Les principales Banques centra-les abaissèrent leur taux direc-teur entre 0 et 1 % en l’espace de quelques mois ; les gouverne-ments mirent en place des mesu-res de soutien aux systèmes ban-caire et économique. La spirale vicieuse s’interrompit à la fin du premier trimestre 2009 : les marchés actions enregistrèrent un point bas en mars, les indices de confiance des agents écono-miques des pays de l’OCDE se stabilisèrent, ceux des grands pays émergents se redressèrent. L’économie mondiale sortit de récession au cours du deuxième trimestre sous l’impulsion des pays émergents, Chine en tête. La croissance se renforça subs-tantiellement au troisième tri-mestre grâce à l’accélération des États-Unis et de l’Europe.Aujourd’hui, la situation est beaucoup plus complexe que

celle qui prévalait un an plus tôt. En effet, la problématique du profil de la croissance suscite de multiples interrogations : y a-t-il un risque de rechute en récession en 2010 ? Si non, quelle forme aura la reprise dans les pays de l’OCDE et les pays émergents ? Au sortir de cette crise, quels équilibres économiques prévau-dront ? La question de l’inflation est également aiguë, certains af-firmant que les politiques hyper expansionnistes actuellement conduites ne peuvent que générer de l’inflation. En toile de fond, les incertitudes sur les stratégies de sortie des autorités monétaires et politiques sont conséquentes. En effet, il faudra retourner à la normale : une politique de taux zéro est potentiellement désta-bilisante pour l’environnement monétaire et, plus particulière-ment, pour les devises et les taux longs ; l’accroissement substan-tiel des ratios de dette des États conduit à s’interroger sur leur soutenabilité à long terme.

La situation financière du consommateur des pays de l’OCDE reste fragile. Si les actifs financiers et immobiliers sont stabilisés, leur dette rap-portée à ces derniers s’est dété-

riorée ces dernières années. Par ailleurs, leurs revenus restent sous pression, le marché de l’em-ploi continuant à se dégrader. Du côté des entreprises, la chute de la demande a généré une hausse des stocks, un affaiblissement des structures financières et, in fine, des défaillances pour les plus fragiles. Pour pallier la contraction de la demande, les gouvernements ont soutenu les revenus (transferts, baisses d’im-pôts) et stimulé la consommation à l’aide d’incitations fiscales. Certaines de ces mesures se-ront reconduites et des dépenses d’investissement, qui offrent théoriquement les effets multi-plicateurs les plus importants, seront réalisées en 2010. Elles devraient contribuer à éviter une rechute de l’économie et offrir du temps à la sphère privée pour stabiliser sa situation financière, stabilisation qui devrait coïnci-der avec celle des marchés de l’emploi. Du côté des émergents, une hétérogénéité certaine de-vrait être constatée en raison de différences macro-financières structurelles selon les zones et les pays. La Chine, l’Inde et le Brésil devraient enregistrer une croissance soutenue. Les émer-gents de l’Est tels que la Russie

MeMbres de strasbourg PLace FiNaNcière

L’association Strasbourg Place Financière regroupait au 31 décembre 2009 93 membres (chiffre porté à 99 au 1er janvier 2010).

Parmi ceux-ci :- 18 Banques (dont la totalité des Banques ayant leur siège social à Strasbourg), - 8 sociétés financières,- 17 cabinets d’expertises comptables et de commissariat aux comptes (« tous les majors »),- 6 établissements spécifiques (Adira, CEES/ENA, EM Strasbourg, AFTE, DFCG, CFPB-AFABEFA),- 5 cabinets d’avocats,- 5 sociétés d’assurance,- 3 collectivités territoriales (Région Alsace, Département du Bas-Rhin, CUS),- la CCI de Strasbourg et du Bas-Rhin, l’Ordre régional des Experts-comptables et la Compagnie régionale des Commissaires aux comptes,- 3 sociétés immobilières,- Euronext, Middlenext, etc.

iNForMatioN

Le Conseil régional est désormais représenté au sein de Strasbourg Place Financière par François Loos, Président de la Commission « Développement économique et emploi » (décision de la Cp du 9 octobre 2009).

Par Olivier Raingeard, économiste

16 rue de Leicester 67 000 STRASBOURG - Tél. 03 88 32 12 06e-mail [email protected] − www.strasbourg-place-financiere.com

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L a l e t t r e d e

Strasbourg Place FinancièreN°

progresseraient sur un rythme nettement moins dynamique que celui qui prévalait avant la crise. La croissance mondiale devrait donc être de l’ordre de 3 à 3.5 % en 2010, niveau assez éloigné des 5 % d’avant crise.Du côté de l’inflation, celle-ci devrait se redresser à court terme sous l’effet du rebond des matières premières constaté depuis quelques mois. Le risque d’inflation semble néanmoins plutôt faible en l’état actuel : la création monétaire ne stimule pas pour l’instant le crédit, les banques ayant durci les condi-tions d’octroi et la demande s’étant contractée. De plus, les taux d’utilisation des capacités de production sont tellement fai-bles que les entreprises pourront répondre à l’augmentation de la demande. Néanmoins, il faudra progressivement normaliser l’en-vironnement monétaire afin de contenir les anticipations d’in-flation et annihiler les risques de moyen terme. Au-delà du retrait des liquidités fournies par les

mesures non conventionnelles, les Banques centrales - en par-ticulier la Federal Reserve Bank et certaines banques centrales émergentes - devront augmenter graduellement leur taux direc-teur. La BCE pourra attendre 2011, mais son orthodoxie lé-gendaire pourrait l’inciter à agir fin 2010.À plus long terme, le différentiel de croissance restera en faveur des émergents : la croissance po-tentielle devrait être de l’ordre de 6 % pour ces derniers contre 2 % pour les pays de l’OCDE. Pour autant, si la dynamique sera net-tement en leur faveur, ils ne sup-planteront pas les États-Unis ou l’Europe. N’oublions pas que la consommation américaine atteint 10 000 milliards $ alors que celle de la Chine ne dépasse même pas les 2 000 milliards $… Par ailleurs, les différentes zones de-vront éviter de nombreux écueils à différents horizons. Après avoir géré une crise économique et financière majeure, les émer-gents réussiront-ils à normaliser

leur politique économique ? À moyen terme, comment l’Asie et plus particulièrement la Chine parviendront-ils à assurer une croissance soutenable, mieux équilibrée, afin d’absorber les populations rurales ? Les pays de l’OCDE, quant à eux, élabo-reront-ils une stratégie crédible de réduction des taux d’endette-ment afin d’éviter des crises de liquidité et de solvabilité ? Bref, ces quelques problématiques non exhaustives indiquent que l’avenir promet d’être riche… en incertitudes.

Banque Neuflize OBCCentre de Gestion de Patrimoine de Strasbourg2, avenue de la Forêt Noire67000 StrasbourgSiège social3, avenue Hoche75008 Paris

staMMtiscHs 2010

- lundi 11 janvier : Sénat à Paris

- lundi 25 janvier : André Reichardt Président du Conseil régional d’Alsace« la stratégie de l’innovation en Alsace »

- février : pas de réunion

- lundi 8 mars : Fernand Grulms Président de Luxembourg Place Financière avec la participation de Ronald Mayer Ambassadeur du Luxembourg auprès du Conseil de l’Europe

- lundi 19 avril

- lundi 10 mai

- lundi 14 juin : Assemblée Générale

- juillet et août : pas de réunions

- lundi 20 septembre

- lundi 11 octobre

- lundi 8 novembre

- lundi 6 décembre

L’ÉVoLutioN de La situatioN ÉcoNoMiQue

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Stocks Commandes

Les textes publiés dans cette lettre n’engagent que la responsabilité de leurs auteurs

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Le monde selon nano

E n plein développement depuis les années 2000, les nanotechnologies se

basent sur la capacité de la matière à changer de propriétés (physiques, chimiques et bio-logiques) une fois réduite à la dimension infinitésimale du na-nomètre, c’est-à-dire à des par-ticules 50 000 fois plus petites qu’un cheveu. Leurs applications sont d’ores et déjà innombrables que ce soit au niveau des stoc-kages de données numériques,

de la transmission de l’informa-tion (ordinateurs, téléphones portables, Ipods, etc.) ou bien encore dans des produits tels que les cosmétiques, les tests de grossesse, les vêtements, les peintures, etc.

Santé publique et éthiqueLeurs perspectives, notam-

ment en ce qui concerne la médecine ou la protection de l’environnement, sont promet-teuses mais elles soulèvent aussi

Certains parlent de quatrième révolution industrielle, d’autres évoquent des risques majeurs, les nanotechnologies et leurs applications n’ont pas fini de faire parler d’elles.

nombre de questions de santé publique ou d’éthique.

« Celles-ci sont inhérentes à toute avancée technologique, commente sandrine Bélier , ancienne directrice de france nature environnement et euro-députée verte invitée au dé-bat. Dès 2006, explique-t-elle, le Parlement européen a demandé une enquête concernant les effets des nanoparticules sur les sols. Une résolution a ensuite été adop-tée en 2009 afin d’interpeller la Commission pour qu’elle initie une directive basée sur le principe de précaution. Pour l’instant, rien n’a bougé et nous ne disposons pas de proposition législative claire. Par contre, des amendements ont été adoptés dans la directive « cosmé-tiques » en mars 2009 et d’autres sont prévus pour trois textes en cours : celui sur les nouveaux ali-ments, celui sur les biocides et celui portant sur la révision de la directive « Équipements électri-ques et électroniques ».

inventairepour sa part, la Commission a

organisé une conférence intitu-lée « Les nanomatériaux sur le marché, ce que les régulateurs doivent savoir ». « Il s’agissait d’évaluer l’intérêt d’un inventaire des nanotechnologies et des na-nomatériaux, précise sandrine Bélier, mais la piste d’inventaires volontaires déjà explorée aux États-Unis et en Grande-Bretagne ne se révèle pas à la hauteur des attentes, on s’oriente donc vers un inventaire obligatoire et la révision en profondeur du fameux règlement Reach* consacré aux produits chimiques, afin d’y inclu-re les nanoparticules ». selon elle, « les nanotechnologies constitue-ront LE débat de société des dix prochaines années ». *Adopté en 2006, ce règlement concerne l’en-registrement, l’évaluation et l’autorisation des substances chimiques ainsi que les restrictions qui leur sont appliquées. nanotechnologies : le gouvernement a

décidé d’organiser 17 débats publics sur le sujet. Le premier, à strasbourg, portait sur la gouvernance européenne. www.debatpublic-nano.org

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Magazine de La ChaMbre de CoMMerCe et d’industrie de strasbourg et du bas-rhin

�1Infos europe

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innover pour mieux exporter

N otre démarche a démarré il y a deux ans », rappelle Manou Massenez, prési-

dente de l’association régionale des industries agro-alimentaires (ArIA). Issue d’une réflexion me-née en partenariat avec la région Alsace et des représentants du monde économique, dont la CCI, elle visait à dynamiser le secteur de l’agro-alimentaire. 230 entre-prises, 16 000 emplois 6 Md€ de chiffre d’affaires, « un secteur stra-tégique pour notre économie, et extrêmement porteur » soulignait le président du Conseil régional, André reichardt à l’occasion de la présentation du plan d’ac-tion, dans les locaux des Bretzels Burgard à Hoerdt. rappelant qu’en Alsace, l’État et la région

favorisent l’émergence de pô-les de compétences permet-tant la mise en œuvre d’actions concrètes en terme d’accès à de nouveaux marchés, de création de nouvelles activités, de mutua-lisation d’investissements et de recherche-développement. Le plan de dynamisation de l’ArIA – 550 000 € – a été financé à hau-teur de 80 % par la région Alsace, l’État et l’union européenne (feder), le reste étant à charge des entreprises adhérentes.

des ingrédients stratégiquesLes priorités définies à la suite

de l’audit mené par le cabinet KpMG se résument à trois axes-clés : la nutrition, l’innovation

et l’exportation. des axes sa-lués par le préfet du Bas-rhin, pierre-Étienne Bisch : « C’est une initiative qui combine promotion de l’innovation et prise en compte de l’alimentation ». début 2010, une douzaine d’entreprises se prêteront à un audit nutritionnel de leurs produits, réalisé par le CrItt-Aérial. L’objectif étant de produire des aliments sains, équi-librés, de bonne qualité nutritive et gustative, en améliorant l’offre et les processus de fabrication. Le plan de dynamisation de l’ArIA s’inscrit en parfaite cohérence avec la politique du gouverne-ment « de soutenir les grappes d’entreprises formées sur la base d’une stratégie collective », ajou-tait pierre-Étienne Bisch. Avec

ses 110 adhérents, la présidente de l’ArIA entend arriver au bout de sa démarche d’ici le printemps 2011. Concernant la politique d’export, largement soutenue par la CCI, l’ambition de Manou Massenez est de rassembler l’en-semble des offres au sein d’une cellule mutualisée et de renforcer les échanges entre acheteurs et producteurs. Illustration récente, la participation des industriels de l’ArIA à l’opération noël alsacien aux Galeries Lafayette de Berlin. un tremplin pour leurs produits, qui vont de l’apéritif au digestif, en passant par les condiments et les desserts.

Améliorer les qualités nutritionnelles de leurs produits, innover et se déployer à l’export : les trois axes de la feuille de route de l’ARIA, établi à l’échéance 2010-2011.

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des chimiothérapies plus efficaces et moins toxiques

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Le projet RDC Therapeutics porte sur la création à Strasbourg d’une so-ciété dont la mission est de développer une nouvelle classe de médicaments anticancéreux à base de ruthénium. Ces derniers ont le mérite de lutter contre la maladie sans provoquer les désagré-ments de la chimiothérapie traditionnel-le. Le projet, lié au pôle alsace Biovalley, est incubé chez Semia. il s’appuie sur des

brevets d’acteurs locaux (Université de Strasbourg, CnRS, inSeRM) et a bénéficié du fonds de maturation Conectus alsace. Lauréat du 1er prix de l’innovation de la Région alsace, RDC Therapeutics a pour objectif cette année de concrétiser ce projet. Pour ce faire, la start-up doit lever des fonds pour assurer le démarrage de l’activité, en particulier pour la réalisa-tion des tests précliniques (chez l’animal)

et cliniques. « La grande majorité des fir-mes pharmaceutiques veulent intégrer à leur pipeline des molécules sortant de la préclinique, voire de la phase clinique », explique Marjorie Sidhoum. Tous les sou-tiens seront donc les bienvenus.

Marjorie Sidhoum03 68 85 30 [email protected]

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Le Stand Alsace aux Galeries Lafayette de Berlin

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IndustrIe�2

Page 45: Point Eco 279 - janvier/février 2010

Conjuguez travail et plaisirdans un cadre féérique

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Maintenir un tissu industriel fort en alsace

i nitiés par le président de la république afin de renforcer la politique industrielle de la

france, les États généraux de l’in-dustrie ont pour objectif de défi-nir une nouvelle politique dans ce secteur essentiel aujourd’hui en pleine mutation. Impossible à mener ex nihilo, cette démarche s’appuie sur une double réflexion comportant un volet national et un volet territorial menés en parallèle. Les ateliers régionaux constituent dans ce contexte une contribution majeure destinée à faire émerger un diagnostic local de l’industrie et à proposer un plan d’action adapté à ses spécificités. 270 participants ré-partis en neuf groupes les ont menés en Alsace et, le 1er dé-cembre dernier, après un mois de travaux, a été organisée une réunion de restitution co-prési-dée par le préfet, le président du Conseil régional et le président de la Chambre régionale de com-merce et d’industrie. sept enjeux ont été définis pour l’industrie alsacienne. une double amé-lioration tout d’abord. Celle de l’environnement des entreprises qui passe par une simplification et une pérennisation des cadres réglementaires inscrits dans une harmonisation européenne tou-jours plus essentielle. Ce contexte devrait par ailleurs favoriser les

rapprochements entre l’industrie et la recherche. Amélioration de l’image de l’industrie ensuite.

L’innovation, élément cléQue ce soit auprès des jeunes,

des futurs ingénieurs, des sala-riés, des collectivités locales et administratives, celle-ci manque d’aura et, pour y remédier, elle doit mettre en avant ses valeurs éthiques, solidaires et environ-nementales. troisième enjeu, le renforcement des entreprises et de leur compétitivité. À l’heure actuelle les pMe françaises sont sous-capitalisées par rapport à leurs homologues européen-nes, un point qui les fragilise notamment au moment la ces-sion-transmission. Autre enjeu mis en exergue, l’importance de faire évoluer les cultures et de développer les compétences des chefs d’entreprises sur des thé-matiques transversales telles que les financements, l’innovation – dont tous les intervenants ont souligné le caractère capital – et, de manière générale, « l’esprit de curiosité ». plus que jamais désor-mais, le chef d’entreprise devra être à l’affût de ce qui bouge… Le cinquième point met en relief le contexte alsacien. Zone fron-talière, la région est confrontée à des plus grandes pMe côtés allemand et suisse. une concur-

Restitution des travaux des groupes de travail alsaciens dans le cadre des États généraux de l’industrie, le 1er décembre dernier.

rence complexe mais un voi-sinage stimulant qui donne à l’Alsace une avance sur les autres régions françaises en matière d’écotechnologies.

définir des projets pharespour valoriser cet atout, il lui

faudra mettre en œuvre une vision stratégique d’un dévelop-pement économique partagé qui soit soutenu au niveau territorial, national et européen. Important dès lors de définir des « projets phares ». des pistes concrètes seront définies par les mêmes

groupes de travail et transmi-ses au gouvernement. un plan d’action sera alors lancé par le président de la république sur la base des différentes synthèses régionales. en ce qui concerne l’Alsace en tout cas, il est essentiel de maintenir un tissu industriel fort qui ne soit pas dépassé par le tertiaire. pour cela, il lui faudra le structurer encore plus et mi-ser résolument sur l’innovation. L’attractivité passe par là.

Prochaine étape, le plan d’action du gouvernement

www.etatsgeneraux.industrie.gouv.fr

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Page 46: Point Eco 279 - janvier/février 2010

La 4e promotion sur les rangs pour aider les pMe-pMI à ac-

céder à l’innovation, la région Alsace a mis sur pied en 2005 le cycle de formation « Ingénierie de projets Innovants ». et ceci en relation avec les universités et grandes écoles alsaciennes ainsi qu’avec les partenaires régionaux de la valorisation industrielle de la recherche. destiné à des docteurs scientifiques et à des ingénieurs, ce cursus repose sur le principe d’une alternance entre formation théorique et expérience en entre-prise au profit de la conduite d’un projet innovant. La formation est assurée par la faculté des scien-ces économiques et de gestion

de l’université de strasbourg, en partenariat avec l’École de Management strasbourg et l’InsA. L’objectif de ce cursus est de créer des passerelles entre la recherche et l’entreprise. une idée qui semble séduire, puisque le taux d’insertion des diplômés frôle les 100 %. Les 12 élèves de la promotion 2009 (tous docteurs en sciences) viennent de clôturer leur cycle. et restent ouverts à toute proposition.

Sabine CullmannFaculté des sciences économiques03 68 85 20 [email protected]

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25 mars, le design, une conception de produits industriels

Afin d’optimiser les informa-tions et les rencontres pour les industriels, la CCI de strasbourg et du Bas-rhin organisera quatre journées spécifiques industrie en 2010. Au programme, à cha-que fois, une conférence avec un témoignage suivi d’ateliers ou de « speed datings ». Le but est de favoriser les rencontres et les échanges entre professionnels sur un thème précis. À chaque fois, un compte-rendu dressera le constat établi ainsi que les solutions préconisées.

première date prévue : le 25 mars autour du thème du

design en tant que facteur d’in-novation et de compétitivité dans la chaîne de fabrication in-dustrielle. Chefs d’entreprises et designers ont des choses à se dire et doivent dorénavant être en connexion.

ipi foRmatioN SuPéRiEuRE

Journée IndustrieAndré Hirtz03 88 76 42 [email protected]

DesignNathalie [email protected] 88 75 24 65

ConTaCTScci

Le « cadrat d’or numérique » à Paj C’est la première fois que

ce prix est attribué à une en-treprise alsacienne depuis 53 ans, et le tout premier en impression numé-rique ! remis par la CCfI (Compagnie des chefs de fabri-cation de l’impri-merie), le premier « Cadrat d’or nu-mérique » – véri-table Goncourt de l ’imprimerie – a é t é d é c e r n é à l’entreprise alsa-cienne pAJ print Center, basée à Wasselonne. « Un g r a n d h o n n e u r et une consécration du travail effectué par toute une équipe, explique son dirigeant, pierre Christoph. Depuis notre création, il y a 24 ans, nous faisons partie des pionniers du numérique, en

ayant su dépasser des limites que l’on croyait fixées, pour pro-

poser des prestations d’un niveau de qua-lité exceptionnel ». et l’actuel président des Imprimeurs d’Alsace en Ligne (IAL) de pré-ciser que ce Cadrat d’or, qui sera péren-nisé chaque année, « correspond à deux, voire trois macarons Michelin, attribués en une seule fois ».L’entrepr ise avait présenté trois dos-siers imprimés sur presse numérique iGen3 de xerox : un calendrier « Le Gant

de prométhée », un magazine de poésie « el no sé Qué » et un calendrier personnalisé.

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Le Point éCo • JanVier-FéVrier 2010 • n° 279

IndustrIe��

Page 47: Point Eco 279 - janvier/février 2010

PubLi -rePor tage

> Pourquoi Bimach ?« Après  avoir  travaillé  en  Chine  pendant 

plus de 15 ans pour le compte de multina-

tionales, j’ai voulu mettre mon savoir faire 

à disposition des PME. »

> Qu’offre Bimach ?« Bimach  peut  vous  accueillir  au  sein  de 

son  usine  et  s’occuper  du  développement 

de  votre  activité  en  Chine.  Nous  avons 

également  des  clients  qui  nous  confient 

l’encadrement  de  leur  site  en  Chine,  soit 

la direction générale, soit les ventes ou les 

finances.  En  fait,  nous  essayons  toujours 

d’apporter  une  solution  sur  mesure.  Nos 

clients sont des PME, qui ne souhaitent pas 

se lancer seuls sur le marché Chinois. »

> Pourquoi la chine ?« Pour  son  marché  existant  et  à  venir.  Il 

existe des structures de bases relativement 

efficaces,  il  faut  arrêter  de  voir  la  Chine 

comme une menace économique mais plu-

tôt s’en servir pour faire prospérer sa pro-

pre activité. »

> avez-vous un exemple qui pourrait illustrer ce que vous dites ?« Un de nos clients voulait  lancer un nou-

veau produit. Au vu des  investissements et 

de la morosité du marché, il a laissé son pro-

jet dans les tiroirs. Après nous avoir rencon-

trés, le client a pris la décision de créer, avec 

notre  aide  et  un  investissement  réduit  de 

60 %, un atelier dédié à ce nouveau produit 

au  sein  de notre  entreprise.  Au bout  de 6 

mois nous produisons 40 000 produits/mois 

et  l’objectif  2010  est  d’atteindre  170 000 

produits/mois.  Un  atelier  similaire  va  être 

créé  en  France,  afin  de  garantir  une  plus 

grande souplesse vis-à-vis du marché. »

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La Chine avec 1 300 000 000 d’ha-bitants reste le marché du futur. 300 000 000 personnes vivent avec un pouvoir d’achat relative-ment élevé, ce qui est en soi un marché attractif. Le reste de la po-pulation est un autre segment du marché dont il faut tenir compte, leurs besoins ne cessent d’aug-menter.• 50 % des éoliennes construites

dans le monde sont installées en Chine.

• Premier marché automobile.• Un besoin croissant de solutions

« vertes ».

QuelQues chiffres

Page 48: Point Eco 279 - janvier/février 2010

Le mariage a son quartier

d es commerçants du bas de la Grand’rue ont dé-cidé d’unir leurs com-

pétences pour créer un village du mariage. Ce village regroupe une dizaine de boutiques situées quasiment les unes à côté des autres. « L’idée est que les couples qui vont se marier et leurs invités trouvent tout ce dont ils ont besoin dans nos commerces », explique Alice umecker, gérante de la bou-tique Les Mariés d’Alice. dans le quartier en effet, les futurs époux ont l’embarras du choix : robes de mariés et costumes, dragées,

chaussures, habits festifs pour les enfants (un mariage sur deux est le fait de couples qui ont déjà des enfants). Ils peuvent également choisir les fleurs ou le traiteur, déposer leurs listes de mariage. et même prévoir le brushing de rigueur chez le coiffeur voisin. Le tout dans un périmètre restreint.

attirer du mondeAvec ses confrères, « l’entente

est cordiale. Nous jouons tous le jeu. Quand un client rentre, je l’invite à aller voir mes collègues s’il a besoin d’autres articles », dit

Une initiative originale vient d’être lancée par des commerçants de Saverne : créer une zone dédiée au mariage et à tout ce qui l’entoure.

saverne REgRouPEmENt dE commERçaNtS

Alice umecker. C’est ensemble qu’ils ont lancé une campagne de communication pour faire connaître leur quartier : pub à la radio, annonce dans la presse. pour l’instant, la formule semble séduire. « Nous espérons continuer à attirer du monde », ajoute Alice umecker. en france, le marché

du mariage est évalué à près de 3 Md€ (source : Les Échos). Le budget moyen consacré à cet événement est de 12 000 €, un chiffre en progression.

Quand un client rentre, je l’invite à aller voir mes collègues s’il a besoin d’autres articles.

Jacques bockel croqué réputé pour ses créations

innovantes, le chocolatier saver-nois Jacques Bockel vient d’être récompensé par le Club des Croqueurs de chocolats, qui lui a décerné une troisième « tablet-te ». Cette distinction le place au niveau des cent meilleurs choco-latiers de france. Les critères exa-minés par le Club des Croqueurs de chocolats étaient au nombre de trois : le goût, l’équilibre des recettes et la présentation. un art auquel le créateur chocolatier s’adonne depuis des années,

mariant esthétique et originalité. À son actif, des best-sellers com-me les Kama-sutra, les asperges d’Alsace, les « roses de saverne » en chocolat ®, « les cigares du pharaon » ®, « le tour du Monde en chocolat » ®, les chemises et cravates en chocolat, la boite à outils et ses clous tout chocolat. À saverne, ce sont 18 personnes et deux boutiques qui représentent la marque Bockel.

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Le Point éCo • JanVier-FéVrier 2010 • n° 279

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Les chocolats Weiss

à deux pas de la Cathédrale de strasbourg, une nou-velle offre de bonbons de

chocolat, ganaches et pralinés, nougatines, tablettes, carrés de chocolat et autres gourmandi-ses. La maison Weiss. À la tête de la boutique, Valérie Wendling vous fait découvrir avec ferveur les nombreuses spécialités, de-venues des références de la tra-dition chocolatière française. produits sans ajout de grais-ses végétales, sans colorants ni conservateurs, de fabrication ar-tisanale, leurs goûts sont à la fois doux et persistants en bouche. L’implantation à strasbourg mar-

que un retour aux sources pour la chocolaterie créée en 1882 par eugène Weiss à saint-Étienne. Cet Alsacien pure souche a dé-veloppé l’affaire en vendant ses chocolats… par correspondance dès 1905. Il fut l’inventeur en 1926 des napolitains, toujours prisés en accompagnement du café. parmi ses autres spécialités, les célèbres nougastelles et nou-gamandines, nées en 1930. Après son décès, quatre générations de Weiss-Margainne se sont succédé avant que le groupe finapar n’en-tre au capital de l’entreprise, fin 2006. À strasbourg, écrin douillet de 35 m², l’agencement de la

boutique a été confié à l’archi-tecte Yves Boucharlat. une déco en harmonie avec le logo, de cou-leur mauve – à l’instar des autres boutiques – saint-Étienne, Lyon, Le puy-en-Velay et à Lille.

un espace raffinédes meubles anthracite et des

gabions contenant de vraies ca-bosses tranchent avec les murs sable et cloisons parme. pour les fêtes, le chocolatier a créé l’évé-nement avec ses perles de choco-lat, alliances inédites sucré-salé, bouchées à déguster au moment de l’apéritif. elles ont été élabo-rées par nasserdine Mendi, né…

en Alsace, et meilleur ouvrier de france chez Weiss. des ex-pressions inattendues, comme la perle de saumon additionné de quelques notes d’aneth ou le roquefort aux noix de pécan… mais toujours agréables au palais. Chez Weiss, la gamme proposée est vaste, allant de la tablette au coffret de chocolats fins et onctueux, « aux arômes comple-xes, légèrement sucrés, soyeux au palais ». et des inédits plusieurs fois par an.

Depuis octobre 2009, les amateurs de sensations chocolatées ont accès à un nouvel univers, celui des Chocolats Weiss.

7 rue des Orfèvres03 88 10 11 92www.weiss.fr

strasbourg chocoLatS WEiSS

une nouvelle association pour les commerçants

marckolsheim au cœuR du RiEd

une nouvelle association de commerçants est née le 12 oc-tobre dernier à Marckolsheim. stéphanie schnoeller, des ambu-lances schnoeller sArL, a été élue présidente. un titre que la jeune femme considère avec modestie. « C’est vrai que je me suis beaucoup investie en amont de la création. Alors quand il a été question de ma candidature, j’ai été d’accord. » depuis, stéphanie schnoeller

ne compte pas ses heures. « Je participe à toutes les commis-sions. La grande caractéristique de notre association est que nous prenons les décisions ensemble. » L’association des commerçants de Marckolsheim baptisée « Au cœur du ried » compte 57 mem-bres. « Les commerçants sont mo-tivés, nous avons une réelle envie de dynamiser notre ville et faire en sorte que les gens fassent leurs

achats ici. Nous avons également souhaité nous regrouper pour être entendus. » Après avoir proposé une animation au marché de noël de Marckolsheim, l’associa-tion prévoit d’autres opérations au cours de l’année. « Nous pré-férons en faire peu, mais le faire bien. »

03 88 92 55 78

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Valérie Wendling, gourmande et gourmet, dirige la boutique avec bonheur

Magazine de La ChaMbre de CoMMerCe et d’industrie de strasbourg et du bas-rhin

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Page 50: Point Eco 279 - janvier/février 2010

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Le Château de l’IleL’Ile de verdure aux portes de Strasbourg

A 10 minutes de Strasbourg, le Château de l’Ile vous invite dans un cadre paisible et raffiné, au coeur d’une

nature préservée pour allier travail et détente.

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accessibilité des commerces aux handicapés

Une marche à franchir, une porte étroi-te… autant d’obstacles qui rendent certains commerces difficiles d’accès aux personnes à mobilité réduite. La loi du 11 février 200� prévoit que tous les établissements recevant du public, y compris les commerces, « doivent être tels que toute personne handicapée puisse y accéder, y circuler et y recevoir les informations qui y sont diffusées, dans les parties ouvertes au public ». C’est une obligation pour tous les locaux neufs. Pour les autres, le délai de mise en accessibilité est de dix ans maximum, c’est-à-dire que les commerçants doivent opérer des travaux de mise en conformité avant le 1er janvier 201�. Des dérogations ne seront possibles qu’au vu de contraintes techniques avérées propres aux locaux.La CCi organisera des réunions d’infor-mation à destination des commerçants sur ces thèmes : le 22 février à Mutzig à 1�h�0, le 1er mars à Saverne à 1�h�0, le � mars à Sélestat à 1�h�0, le 1� mars à Haguenau à 1�h�0, le 22 mars à Strasbourg à 1�h�0.inscriptions préalables requises.

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La Loggia change de ruePlus clair, plus vaste, plus chaleureux, le nouveau « Algo » de Patricia et Bernard Bonneau.

a ucun point commun en-tre l’ancien magasin, si-tué rue de l’Épine et le

nouveau, rue Gutenberg…, si ce n’est la qualité de la collection de prêt-à-porter diffusée par patricia et Bernard Bonneau, et la convi-

vialité de leur accueil. de 75 m², la boutique multimarques haut de gamme est passée à 170 m² (auxquels s’ajoute une réserve à l’étage). toute en longueur, murs clairs, tapis de jonc, elle est structurée en trois espaces, sé-

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parés par des rideaux de velours, couleur aubergine. À gauche, la femme, à droite l’homme, ce qui permet aux couples d’évoluer ensemble. Au milieu, des tables en verre customisées accueillant pour la plupart des accessoires, sacs, ceintures, gants, chaussu-res, etc.

décorationL’ensemble est mis en valeur

avec un raffinement que l’on peut attribuer à Marie et Michel, de MG déco (les vitrines et faça-des de naegel, Yvonne, Hermès, etc.). Vous admirerez la verrière et ses oiseaux qui illustrent les logos de la boutique. Également distributeur de mobilier et d’ob-jets déco, vous ferez votre choix sur catalogue ou après test, comme sur le canapé « vache » du fond, dans l’espace habité par des expos d’art. Algorithme, un univers de mode branché pour hommes et femmes, où les marques de créateurs et les accessoires seront encore déve-loppés d’ici l’été.

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Page 51: Point Eco 279 - janvier/février 2010

Marchés publics : dématérialisation inéluctable

d epuis cinq ans, les en-treprises exploitent par-faitement la possibilité

de télécharger les dossiers de consultation en ligne. Certaines d’entre elles sont abonnées à des services de veille qui leur per-mettent de multiplier les oppor-tunités de trouver de nouveaux marchés. Mais répondre de ma-nière dématérialisée aux appels d’offres ne s’improvise pas.

Il faut prendre le temps d’adap-ter l’organisation de l’entreprise. en s’équipant d’un certificat de

signature électronique, en se familiarisant avec les plates-formes de réponse aux appels d’offres proposés par les ache-teurs publics, en se formant si nécessaire.

franchir le pas : répondre en lignesi le nombre de plates-formes

différentes se réduit, il faut néan-moins en maîtriser l’ergonomie et le fonctionnement.

un autre enjeu concerne la forme de la réponse. en effet, si

Depuis le 1er janvier 2010, toutes les réponses aux appels d’offres concernant les marchés informatiques (matériel, prestations) sont remises sous forme dématérialisée. Cette obligation est étendue à d’autres marchés puisque les acheteurs publics peuvent imposer les réponses en ligne.

l’on maîtrise relativement bien les documents que l’on imprime avant de les expédier, on ne contrôle pas du tout la manière dont sera exploité le fichier fourni via internet. Il faut donc impé-rativement optimiser les docu-ments transmis et faciliter leur lecture et leur exploitation par l’acheteur public. Cela passe par une parfaite maîtrise des outils bureautiques utilisés pour créer les dossiers.

Se faire accompagner La CCI vous propose un ac-

compagnement dans l’acquisi-tion d’un certificat de signature électronique multi-usages (mar-chés publics, tVA, déclarations sociales, signature de courriels & documents, etc.)

des formations spécifiques sont organisées par le pôle for-mation CCI. en une journée, dé-couvrez le fonctionnement des plates-formes de dématérialisa-tion et développez votre exper-tise pour répondre en ligne aux marchés publics.

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Page 52: Point Eco 279 - janvier/février 2010

j ’aimerais qu’on renoue avec le métier de caviste », ex-plique le jeune dirigeant.

passionné d’œnologie, il prendra le temps de vous expliquer la fabrication du vin, les différentes origines ou appellations, et de vous donner des conseils sur les mariages mets et vins. dans le magasin, quelque 150 références

et pas moins de 50 vignerons et autant de régions représentées. Les prix vont de 5 à 15 € en moyenne – « on peut boire bio à des prix tout à fait abordables, ce sont déjà de très bons vins », observe Alexis Quelqueger. Les grands crus ou autres vins pres-tigieux atteignent les 100 €. des vins d’Alsace, des pays de Loire,

La découverte du monde du vinDepuis mars 2009, un commerce de vins et spiritueux a pris place dans le quartier de Strasbourg-Neudorf. Conseils en tête et achats coups de cœur avec Alexis Quelqueger.

portrait alexiS quelqueger Créateur d’entre deux verres

du Languedoc, du sud-ouest, voire du monde entier… qu’il aura choisi avec beaucoup de soin. point commun : une pro-duction émanant de petits vigne-rons ou de régions peu connues, sélectionnés pour leur vision différente du métier. Culture bio ou biodynamique. dans son magasin, vous trouverez tous les produits liés au vin : verres, ca-rafes, tire-bouchons, etc. À côté, quelques alcools forts comme le rhum, l’armagnac, le whisky, des eaux-de-vie – alsaciennes, bien sûr – et des champagnes. « Des maisons peu connues du grand public, mais dont les pro-duits offrent un excellent rapport qualité-prix ». Appréciées par les clients, certaines présentations en demi-bouteilles.

vie de quartiersitué dans un quartier où se

côtoient plusieurs commerces de proximité de qualité : boulan-ger, traiteur, fleuriste, etc. Alexis Quelqueger est content de son choix. « J’ai été bien accueilli par une clientèle attachée à son marché et à ses commerçants », ajoute-t-il. son offre s’adresse également aux restaurateurs et aux comités d’entreprises. Il propose également des coffrets- cadeaux mariant alcool et épice-rie fine. une prestation qui vaut pour toute l’année. en perma-nence, une étagère bien garnie de produits apéritifs, tapenades, terrines, huiles d’olives, olives et autres condiments. Là aussi, ses fournisseurs sont de petits producteurs, parmi lesquels des amis comme le Calabrais qui lui procure des légumes naturels qui ont mûri au soleil. originalité encore, des fruits secs, confitu-res et des sirops de fruits pour compléter l’offre. « J’ai quasiment baigné dans l’univers du vin »,

affirme le jeune chef d’entre-prise, dont le père avait planté quelques vignes, histoire de s’amuser.

de la vigne au verre« La passion du vin m’est venue

tout naturellement. Après des étu-des au lycée agricole d’Obernai, j’ai préparé un BTS en viticulture-œno-logie à Beaune. Cette formation en alternance m’a donné beaucoup de pratique sur le terrain. J’ai dé-couvert la vigne et la façon de la travailler, en privilégiant le qua-litatif et en évitant pesticides et désherbants ».

Après s’être exercé à la som-mellerie et à la restauration, il a travaillé chez plusieurs vigne-rons, en Alsace et en Bourgogne, avant de suivre une formation axée sur le commerce des vins et spiritueux à Arbois. un parcours complet, durant lequel il n’a cessé de progresser. pour apprendre les bases du langage du vin, analyser la couleur, les arômes, savoir déterminer si l’acidité du vin est bénéfique ou non, il faut noter. C’est ce qu’il a fait. et les cours qu’il propose à ses clients combinent théorie et pratique. pour répondre à leurs demandes, Alexis Quelqueger organise aussi des soirées à thème, « permet-tant de découvrir une région en dehors des classiques Bourgogne ou Bordeaux ». Avec la qualité, toujours.

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j’avais besoin d’être encouragé avant de déclencher l’affaire, l’ob-tention du Passeport a été un gage de sérieux de mon projet, j’étais rassuré.

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Le Point éCo • JanVier-FéVrier 2010 • n° 279

CrÉAteurs�0

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portrait guillaume ergand Créateur de SQL Data Consulting

L’outil informatique simplifiéCréée par Guillaume Ergand le 1er mars 2009, cette société de services informatiques est spécialisée dans la gestion de l’information et des bases de données informatiques. Processus optimisés et gains de temps.

je suis parti d’un constat sim-ple : 80 % des entreprises et administrations n’utilisent que

20 % des informations dont elles disposent. Qu’il s’agisse des données liées à leurs personnels, leurs clients ou leurs fournisseurs », explique le dirigeant de sQL data Consulting. et d’ajouter : « Les données sont

éparpillées et les entreprises n’ont pas le temps de les chercher, ou bien qu’elles n’utilisent pas assez les pos-sibilités de leurs outils existants qui peuvent leur faire gagner beaucoup de temps ».

exemple d’intervention de Guillaume ergand : la remise à plat des besoins d’information du

service rH d’une grande adminis-tration. « Les personnes passaient plus de temps à manipuler des fichiers Excel qu’à accompagner le personnel. Dans les faits, les outils dont ils disposaient étaient sous-utilisés. Mon travail a consisté à centraliser les informations, à faire le « ménage » et à générer des rapports automatisés. Ainsi, le service RH a pris du recul et s’est posé les bonnes questions. Les relations avec le personnel ont été améliorées, de même que la qualité de service fournie ». rendre le système d’information plus efficace et gagner du temps, c’est l’ambition affichée par Guillaume ergand. sa société réalise des audits du système d’information, assure la gestion des bases de données – centraliser, sécuriser, sauvegarder, optimiser –, pro-pose une offre d’administration à distance des bases de don-nées, automatise la restitution des informations et assure des formations techniques et person-nalisées. ses clients, entreprises et administrations, toutes tailles confondues, sont pour l’instant situés en Alsace.

évolutionCourant 2010, Guil laume

ergand envisage un rayonnement sur le Grand est et les pays trans-frontaliers. se posera rapidement le choix d’embaucher ou de pour-suivre les partenariats sur lesquels il s’appuie actuellement. diplômé de L’epItA (École pour l’Informa-tique et techniques Avancées) à paris, le Lillois a fait ses armes dans la Marine où – déjà – il a travaillé sur l’informatisation des rH. C’est à ce moment qu’il a découvert le métier, et envisagé de devenir consultant en base de données. ensuite, il a multiplié les expérien-ces, dont le projet international de la coupe du monde de football de

1998, où son challenge consistait à optimiser la gestion des bases de données, pour une sortie au bon moment des billets pour le grand public et des badges pour les VIp. « Nous avons mis en place des systèmes simples et efficaces », souligne-t-il.

concours talents 2009Après 10 ans en Alsace,

Guillaume ergand considère que le moment est venu de créer sa propre entreprise. en prenant des renseignements auprès de diffé-rents partenaires – pôle emploi, Alsace Active, CCI… Il monte son projet. Qui fut d’ailleurs re-défini avec l’aide de la CCI. « J’ai rédigé un nouveau business plan, avant de solliciter les différents financements ». prêt à la création d’entreprise, prêt d’honneur, prêt complémentaire bancaire, etc. Guillaume ergand reconnaît qu’il a été largement soutenu, ce qui lui a valu sa sélection au concours talents de la création d’entreprise en juin 2009, où il a obtenu le premier prix national dans la catégorie des services (prix oseo et Crédit Agricole de 8 000 €). pourquoi sQL data Consulting ? parce qu’il voulait tout de suite annoncer la couleur, sQL étant le langage des bases de données, data Consulting les données et le conseil.

D’excellents conseils, qui lui ont permis de finaliser son projet et d’obtenir le Passeport entreprendre de la CCi. aujourd’hui, il se situe exactement dans les rails par rap-port à son business plan.

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À ne pas manquer en 2010

c es réunions d’échanges et d’informations se tien-dront indifféremment le

matin ou l’après-midi.Autre nouveauté : ces rendez-

vous ne se dérouleront pas systé-matiquement dans les locaux de la CCI, mais aussi dans des hôtels ou des restaurants. Le program-me (voir ci-contre) a été conçu conjointement par les services tourisme des trois CCI d’Alsace. deux rendez-vous particulière-ment importants ponctueront ce programme :

Mardi 9 mars – 15hLe marché de la consomma-

tion alimentaire hors domicile en france en 2009

rencontre exceptionnelle avec Bernard Boutboul, directeur Général de Gira Conseil, qui ani-mera une conférence-débat sur le marché de la consommation alimentaire hors domicile et ses perspectives, les attentes et mo-tivations des consommateurs, l’évolution des comportements alimentaires, les pistes pour faire face à la crise.

Mardi 8 juin – 15hLes attentes des clientèles

hôtelièresrencontre exceptionnelle

avec Mark Watkins, président du Comité pour la Modernisation de l’Hôtellerie française, qui ani-mera une conférence-débat sur l’influence de l’évolution des modes de vie sur l’hôtellerie et les attentes de la clientèle, no-tamment en ce qui concerne la réservation, les services hôteliers, la fidélisation, les prix, le dévelop-pement durable.

trois toques au gault Millau 2010 Belle progression pour le

chef du pont aux Chats, Valère diochet, qui décroche les trois to-ques au dernier guide Gault Millau. Avec le Buerehiesel, ils ne sont que deux en Alsace à les détenir, le maximum – cinq toques – ayant été décerné à Marc Haeberlin. Ce qui a justifié la distinction de Valère

diochet : la traçabilité et l’authenti-cité de ses produits – parmi ses spécialités, les poissons et crusta-cés sont acheminés directement depuis Quiberon. Aux comman-des du pont aux Chats depuis avril 2004, Valère diochet poursuit son bonhomme de chemin, en propo-sant à ses clients des suggestions

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Jeudi 25 mars – 15hLa cession-transmission

d’entreprises dans le secteur chR

présentation des résultats d’une enquête réalisée en 2009 auprès des hôteliers et restau-rateurs susceptibles de céder ou transmettre leur entreprise.

Mardi 20 avril – 9hL’internet pour l’hôtellerie :

nomade, réactif et interactif !Mieux maîtriser les outils de

l’internet d’aujourd’hui : com-prendre le fonctionnement des sites de réservation en ligne, savoir utiliser les sites d’avis de consommateurs.

Jeudi 27 mai – 15harchitecture : les nouvelles

tendances et la démarche hQE*

découvrir les nouvelles ten-dances architecturales dans l’hôtellerie et la restauration.* : Haute Qualité Environnementale

Mardi 14 septembre – 9hRéussir un buffet de petit-

déjeuner performantComment augmenter la ven-

te de petits-déjeuners à l’hôtel

et adapter son buffet à la clien-tèle française et étrangère.

Mardi 12 octobre – 9hco m m e nt re n d re s o n

établissement accessible aux personnes handicapées ?

Mieux comprendre la régle-mentation en matière d’ac-cessibilité des hôtels et des restaurants, adapter son éta-blissement aux personnes pré-sentant un handicap.

Lundi 8 novembre – 15horganiser la protection

sociale et financière de l ’e n t r e p r i s e e t d e s o n dirigeant

Mieux connaître les outils pour motiver les salariés (pré-voyance, santé, épargne sala-riale), optimiser le patrimoine professionnel et privé du diri-geant et sa transmission.

En 2010, les « Après Midis de l’Hôtellerie-Restauration » changent d’appellation et deviennent les « Rendez-vous de l’Hôtellerie-Restauration ».

P r o g r a m m e 2 0 1 0Les Rendez-Vousde l’Hôtellerie-Restauration

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Le Point éCo • JanVier-FéVrier 2010 • n° 279

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Vue du ciel, strasbourg s’offre sous un regard nouveau et nous donne envie de la découvrir et la redécouvrir avec surprise et curiosité. Gare, cité de la musique et de la danse, jardin des deux ri-ves, palais des droits de l’homme, parc de l’orangerie, rhin, etc. des bâtiments et des environne-ments paysagers bien connus du passant sont mis en lumière sous un angle inattendu, révélant tan-tôt un trait architectural, tantôt une géométrie parfaite ou en-core une étonnante composition de couleurs. en 60 pages en cou-leurs, laquées, 42 photographies

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Jeunes® accompa-gne la modération dans la consomma-tion des boissons alcoolisées. Il y aura toujours un verre de vin qui accom-pagnera chaque plat, mais la petite bouteille d’eau-de-vie est remplacée

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ter, tram, bus, car interur-bain, comment combiner les différents moyens de transports en commun pour arriver d’un point à l’autre en un minimum de temps ? réponse sur le site Vialsace.Calcul du temps de parcours, ta-rifs, comparateur de coûts, trafic en temps réel… le site Vialsace est innovant et évolutif. Il inté-grera progressivement les pos-sibilités de déplacements doux comme la marche et le vélo. en choisissant l’option « le moins de Co2 », vous accéderez aux trans-ports les plus respectueux de

l’environnement. Ce portail est le premier en france à couvrir l’intégralité des ré-seaux existants sur une région. Il a été créé sous l’impulsion d’une dizaine d’auto-

rités organisatrices de transport alsaciennes : région, Conseils généraux, Cus, agglomérations de Mulhouse et Colmar, syndicat des transports de Haguenau et schweighouse sur Moder, la ville d’obernai et les communautés de communes de sélestat et des trois-frontières. europe oblige, Vialsace a des connexions avec le programme eu.spirit. pour voir, par exemple, comment aller de saverne à Berlin en transports en commun…

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Quelques règles rappelées par l’Automobile Club pour circu-ler chez nos voisins. un équipe-ment pneumatique « hiver » est obligatoire lorsque les conditions climatiques l’exigent. La régle-mentation s’applique tant en ag-glomération que sur les routes de montagne. Chaque conducteur est donc tenu d’équiper son vé-hicule de quatre pneumatiques

identiques adaptés et de liquide antigel adéquat. Les automo-bilistes ne respectant pas ces prescriptions peuvent voir leur véhicule immobilisé et être sanc-tionnés par une amende de 20 à 40 €. Attention : les pneus à clous sont interdits en Allemagne.

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le nombre d’exposants passera largement la barre des 300. si egast monte en puissance, il reste entièrement structuré autour des métiers de la restauration et de l’hôtellerie, et conserve une taille humaine. plusieurs concours vont « pimenter » ces quatre jours, dont le concours innovation bouchère festive, le concours nouveaux entremets, etc. Le trophée paul Haeberlin réunira les équipes (un cuisi-nier, un sommelier et un maître d’hôtel) d’établissements par-mi les plus prestigieux d’europe qui travailleront sur le thème du saumon, un produit fétiche de

l’Auberge de l’Ill à Illhaueusern. Autres trophées : les « femmes et Chefs », présidé par Hélène

darroze, unique femme chef distinguée de deux étoiles au guide Michelin et les « Lords du sandwich », jugés par pascal tepper, Meilleur ouvrier de france boulanger et pierre Zimmermann, lauréat de la Coupe du monde de Boulangerie 1996.

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Écriture artistique,Kaltenhouse, 03 69 16 91 69

exPositionjusqu’au 16 mai au musée Würth à Erstein« l’ombre des mots »encres et aquarelles de Gao xingjian et Günter Grass.Ces deux artistes, prix nobel de littérature, peuvent être qualifiés, l’un comme l’autre, d’artiste to-tal. Ils mêlent dans leur pratique l’écriture, la peinture, la réalisation cinématographique (Gao xingjian) et la sculpture (Günter Grass). L’exposition propose une décou-verte sous un angle inhabituel du travail plastique.

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Le jeudi 25 marsl’opéra à votre tablefidélio, l’association pour le dé-veloppement de l’opéra national du rhin, vous propose une soirée inattendue, dans un cadre insolite : un dîner sur scène. À partager entre amis avec les chanteurs de l’opéra studio transformés en chanteurs-serveurs, pour vous offrir un mo-ment lyrique inoubliable. Les béné-fices de la soirée seront consacrés au programme d’action culturelle de l’opéra national du rhin au pro-fit de l’enfance. une participation sous forme de don ouvrant droit à une réduction d’impôts.

03 88 75 48 40www.operanationaldurhin.eu

renContres

Le 4 février et le 23 marsles ateliers ernst & Youngpartages d’expériences et de points de vue• Le 4 février : « Au-delà de la ré-duction des coûts, optimisez votre organisation »• Le 23 mars : « saisissez les oppor-tunités de sortie de crise »de 8h30 à 10h30.

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Le 15 février et le 15 marsconférences des dirigeants commerciaux de france • Le 15 février à 18h30 : L’image des commerciaux au sein de l’entreprise• Le 15 mars à 18h30 : L’intelligence économique

Inscription : www.dcf-strasbourg.com

Le 22 février et le 15 marsconférences du marketing club d’alsace• Lundi 22 février à l’hôtel mercure Sud à ostwald « La maison de l’europe »un lieu symbolique pour la Capitale européenne et siège du Conseil de l ’europe et du parlement européentable ronde animée par rené eckhardt – Vice-président de

relatio europe, nawel rafik-elmrini – Adjointe au Maire en charge des relations internationales et des affaires européennes, Alexis Lehmann – fefA (fondation entente franco-Allemande)et initiateur du projet eurodome• Lundi 15 mars à l’hôtel mercure Sud à ostwaldprotection du patrimoine : un enjeu nationalAnimée par un intervenant de la dCrI, la conférence portera sur les risques inhérents à l’espionnage industriel

03 88 29 23 96www.marketing-club-alsace.com

Le 25 février à l’institut de physique de Strasbourg« la vie dans les milieux extrêmes »Les conférences du Jardin des sciences. rencontre et débat avec les chercheurs.

http://science-ouverte.u-strasbg.fr/ activites/cjs.php

ConCours

Les 13, 14 et 15 marsconcours riesling, pinot gris et gewurztraminer

date limite des inscriptions pour les viticulteurs : 8 février 2010

Christine Collins, 03 88 37 21 23

mars 2010rentrée décalée à l’ecs-iejpour ceux qui souhaitent se lancer dans les métiers de la communi-cation, nouvelle rentrée en mars 2010 à l’european Communication school et l ’Institut européen du journalisme de strasbourg, eCs-IeJ.examens d’entrée les 10, 17 et 24 février.

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saLons régionaux

Les 13 et 14 février à bischwillersalon des loisirs et des voyagesdédié à des courts séjours, ce salon de proximité réunira des professionnels de l’espace rhénan. offices de tourisme, agences de voyage, compagnies aériennes, hôtels, restaurants. Avec les mille et un à-côtés indispensables au voyage, comme les passeports et visas, livres, cartes géographiques, assurances-voyages, etc.entrée gratuite.

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Le 25 février au Pmc à Strasbourgemploi des seniorsLe premier salon fédérateur de l ’emploi des seniors. Au pro-gramme, des conférences sur l’employabilité des seniors, la réglementation, les parrainages de seniors par les entreprises, etc. et une exposition réunissant une cinquantaine de stands répartis sur un pôle institutionnel B to B, un pôle dédié au recrutement et le fameux café contact de l’emploi.

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du 26 au 28 février au Parc Expo du Wackengénérations, le salon des 50 ans et plussanté, forme, loisirs, art de vivre, multimédia, épargne et services à la personne, une centaine d’ex-posants seront regroupés dans le pavillon K pour cette troisième édition de Générations. Avec de nouvelles animations qui vien-dront compléter une offre déjà riche : présentation de la Wii, ini-tiation informatique, simulateur de la sécurité routière pour tester ses réflexes, séances de relooking, défilés. de 10h à 19h. plein tarif 4 €, tarif réduit 3 €, gratuit pour les personnes handicapées et les moins de douze ans.

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du 26 au 28 février au Parc Expo du Wackentourissimo, une destination très en vue

pour ce 17e rendez-vous incontour-nable du tourisme alsacien, le hall 20 accueillera quelque 250 expo-sants, prestataires du tourisme. Au programme, bons plans et conseils avisés pour une offre diversifiée. du week-end de proximité dans le Grand-est à l’évasion sous les tropiques. du séjour sportif à la découverte gourmande. en départ minute ou en circuit préparé à l’avance, tourissimo satisfera à tou-tes les envies. Grand succès de la précédente édition, l’espace cam-ping-car sera reconduit sur près de 11 000 m². L’invité d’honneur est la turquie, avec une mise en lumière particulière d’Istanbul, capitale européenne de la culture 2010.

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