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Pomme de terre hebdo LE JOURNAL DE LA POMME DE TERRE- n° 1149 - 17 mars 2017 Communication La pomme de terre, véritable trésor nutritionnel ! Économie état des stocks 2016-2017 au sein des principaux pays importateurs Salon Show Patate au Salon international de l’Agriculture Marchés Peu de changement sur le marché À DéCOUVRIR 1-2 2-3 3 4 une véritable alliée pour les sportifs ! Les vitamines et miné- raux présents dans la pomme de terre permettent en effet de répondre aux besoins du corps lors de l’effort : - Les vitamines du groupe B facilitent la bonne utilisation des glucides par le muscle ; - Le potassium facilite la contraction musculaire, permet un meilleur fonctionnement du sys- tème nerveux et participe à un bon équilibre hydrique du corps ; - Le magnésium dont le besoin augmente avec la sudation ; - La vitamine C, antioxydant puissant qui lutte contre l’action nocive des radicaux libres for- més lors de l’effort, optimise l’absorption du fer et excellente pour lutter contre la fatigue ; - Le fer, dont le déficit est fréquent chez la femme, surtout si elle fait de la course d’endu- rance. Notre précieux tubercule regorge d’atouts nutritionnels qui en font un véritable allié de notre quotidien ! Sa richesse en fibres favo- rise le transit en facilitant la digestion : une portion de pommes de terre cuites à l’eau apporte en effet 15 à 20 % des apports jour- naliers recommandés en fibres. E n régulant l’absorption des glucides et des lipides, les fibres participent à la diminution de la glycémie et limitent ainsi la quantité d’insuline produite par le pan- créas, le diabète de type 2 s’éloigne. En régulant l’absorption des lipides, les fibres permettent aussi d’éliminer une partie du cholestérol et de faire baisser la cholestérolémie, notamment le taux de LDL, le mauvais cholestérol. Ses glucides permettent d’éviter les fringales. Contrairement aux sucres simples, digérés en quelques heures, les sucres complexes de la pomme de terre sont stockés et délivrent leur énergie lentement, pour éviter les petits creux de la mi-journée ou du goûter. 250 g de pommes de terre contiennent autant de vitamine C qu’un petit verre de jus d’orange ! La pomme de terre aide également à lutter contre les maladies cardiovasculaires et à limi- ter le vieillissement de nos cellules, surtout les variétés à chair jaune ou violacée, également très riches en antioxydants qui aident l’orga- nisme à lutter contre le vieillissement. Elle contient des quantités intéressantes de magnésium (pour le moral), de potassium (pour les muscles et le cœur) et de phosphore (pour assimiler le calcium). Riche en micronutriments, elle est également La pomme de terre, véritable trésor nutritionnel ! COMMUNICATION DOSSIER DU MOIS (Suite page 2) très peu sensible au virus Y et résistante au virus A et à Globodera rostochiensis RO1-4. Elle est peu sensible au noircissement interne et moyen- nement sensible aux fractures L’aptitude à la conservation est bonne. La teneur en matière sèche des tubercules est assez forte [23,3 % contre 20,3 % pour Monalisa, 22,4 % pour Bintje et 22,5 % pour Désirée]. La tenue à la cuisson est bonne à très bonne et la chair, jaune, ne noircit pas après cuisson. La cou- leur après friture est moyenne. La qualité gusta- tive est bonne. Groupe culinaire A-B. Débouché principal : marché du frais (assez polyvalente). CLEMENCE – Obtenteur / Représentant : Germicopa (F) / Germicopa Variété demi-tardive à tardive, assez peu sen- sible à l’égermage, pro- ductive à très produc- tive [106 % du témoin* ; 98 % de Bintje**], donnant d’assez gros tubercules, de forme oblongue à oblongue allongée régulière, aux yeux superficiels, à peau jaune claire et lisse, et de bel aspect général. Elle est assez peu sensible au mildiou sur feuillage (sensible à très sensible sur tubercule), moyen- nement sensible à la gale commune, sensible au virus Y mais résistante au virus A et à Globo- dera rostochiensis RO1-4. Elle est moyennement sensible aux endommagements. L’aptitude à la conservation est assez bonne. La teneur en matière sèche des tubercules est faible [19,7 % contre 19,7 % pour Monalisa, 21,8 % pour Bintje et 22,0 % pour Désirée]. La tenue à la cuisson est bonne et la chair, jaune, ne noircit pas après cuisson. La couleur après friture est foncée. La qualité gustative est bonne. Groupe culinaire A-B. Débouché principal : marché du frais. DELILA– Obtenteur / Représentant : Germi- copa (F) / Germicopa Variété demi-tardive, peu sensible à l’égermage, productive à très productive [112 % du témoin* ; 104 % de Bintje**] en gros tubercules, de forme oblongue à oblongue allongée très régulière, aux yeux très superficiels, à peau rouge-moyen lisse, et de bel aspect général. Elle est peu à très peu sensible au mildiou sur feuillage (assez sensible sur tuber- cule) mais sensible à la gale commune et au virus Y. Elle est moyennement sensible au noircissement interne et peu sensible aux fractures. L’aptitude à la conservation est bonne à très bonne (très long repos végétatif ). La teneur en matière sèche des tubercules est moyenne [21,5 % contre 19,7 % pour Mona- lisa, 21,8 % pour Bintje et 22,0 % pour Désirée]. La tenue à la cuisson est assez bonne et la chair, jaune-pâle, noircit de façon prononcée après cuis- son. La couleur après friture est assez foncée. La qualité gustative est bonne. Groupe culinaire B-C. Débouché principal : export. ECRIN Obtenteur / Représentant : Ets Desmazières (F) / Ets Desmazières Variété de précocité moyenne, peu sensible à l’égermage, productive [104 % du témoin* ; 97 % de Bin- tje**] donnant des tubercules d’assez gros calibre, de forme oblongue à oblongue allongée régulière, aux yeux superficiels, à peau jaune claire et lisse, et de bel aspect général. Elle est assez peu sensible au mildiou sur feuillage (sensible sur tubercule) et au virus Y, peu sensible à la gale commune et résistante à Globodera ros- tochiensis RO1-4. Elle est peu sensible au noircis- sement interne et moyennement sensible aux fractures. L’aptitude à la conservation est bonne. La teneur en matière sèche des tubercules est faible [19,9 % contre 19,7 % pour Monalisa, 21,8 % pour Bintje et 22,0 % pour Désirée]. La tenue à la cuisson est bonne et la chair, jaune- pâle, ne noircit pas après cuisson. La couleur après friture est moyenne. La qualité gustative est très bonne. Groupe culinaire A-B. Débouché principal : marché du frais (assez poly- valente et de très bonne qualité). GAIANE – Obtenteur / Représentant : Germicopa (F) / Germicopa Variété précoce à demi-précoce, assez peu sen- sible à l’égermage, à pro- ductivité limitée [77 % du témoin* ; 72 % de Bintje**] donnant des tubercules de calibre moyen, de forme oblongue à oblongue allongée moyennement régu- lière, aux yeux assez enfoncés, à peau violette, et d’assez bel aspect g é n é - ral. Elle est assez peu sensible au mildiou, sur feuillage comme sur tubercule, ainsi qu’à la gale commune et peu à très peu sensible au virus Y. Elle est assez sensible au noircissement interne et très sensible aux fractures. L’aptitude à la conser- vation est moyenne. La teneur en matière sèche des tubercules est Page 2 sur 3 tive [113 % du témoin* ; 106 % de Bintje** ; 116 % de Char- lotte**] donnant des tubercules nombreux de calibre moyen, à peau jaune très claire et lisse, de forme allongée assez régulière, aux yeux très superficiels et d’as- sez bel aspect général. Elle est assez sensible au mildiou sur feuillage (très sensible sur tubercule) et à la gale commune, sensible au virus Y, mais résistante au virus A et à Globodera rostochiensis RO1-4. Elle est assez sensible au noircissement interne et très sensible aux frac- tures. L’aptitude à la conservation est assez faible (repos végétatif très court). La teneur en matière sèche des tubercules est faible à très faible [18,9 % contre 21,5 % pour Charlotte et 22,5 % pour Bintje]. La tenue à la cuisson est très bonne et la chair, jaune-pâle, ne noircit pas après cuisson. La couleur après fri- ture est foncée. La qualité gustative est bonne. Groupe culinaire A. Débouché principal : marché du frais. Variétés de consommation CAPUCINE – Obtenteur / Représentant : Germicopa (F) / Germicopa Variété demi-précoce, peu sensible à l’égermage, assez productive [87 % du témoin* ; 82 % de Bintje**], donnant des tubercules d’assez gros calibre, de forme oblongue allongée à allongée régulière, aux yeux superficiels, à peau jaune claire et lisse, et de bel aspect général. Elle est assez sensible au mildiou sur feuillage (sensible à très sensible sur tubercule) et à la gale commune mais peu à Huit variétés proposées à l’inscription Deux variétés de consommation à chair ferme et six de consommation ont été propo- sées à l’inscription sur la liste A du catalogue officiel français pour 2017. Présentation de leurs caractères culturaux et d’utilisation. Variétés de consommation à chair ferme BELLANITA– Obtenteur / Représentant : Agrico Research B.V. (NL) / Ets Desmazières Variété précoce, assez sensible à l’égermage, assez productive [95 % du témoin* ; 89 % de Bin- tje** ; 98 % de Charlotte**], donnant des tubercules nombreux, d’assez petit calibre, à peau jaune claire et lisse, de forme allongée régu- lière, aux yeux très superficiels et de bel aspect général. Elle est sensible au mildiou sur feuillage (sensible à très sensible sur tubercule), moyenne- ment sensible à la gale commune mais peu à très peu sensible au virus Y et résistante à Globodera rostochiensis RO1-4.Elle est peu sensible au noir- cissement interne mais sensible aux fractures. L’aptitude à la conservation est bonne. La teneur en matière sèche des tubercules est faible à très faible [19,6 % contre 21,5 % pour Charlotte et 22,5 % pour Bintje]. La tenue à la cuisson est très bonne et la chair, jaune, ne noir- cit pas après cuisson. La couleur après friture est foncée. La qualité gustative est bonne. Groupe culinaire A. Débouché principal : marché du frais. MALDIVE– Obtenteur / Représentant : Bre- tagne Plants (F) / LSA Sarl Variété précoce à demi-précoce, moyennement sensible à l’égermage, productive à très produc- DOSSIER DU MOIS POMME DE TERRE DE CONSOMMATION Page 1 sur 3 Huit variétés proposées à l’inscription Deux variétés de consommation à chair ferme et six de consommation ont été proposées à l’inscription sur la liste A du catalogue officiel français pour 2017. En savoir plus sur cnipt.fr LE FER dont le déficit est fréquent chez la femme, surtout si elle fait de la course d’endurance. LA VITAMINE C antioxydant puissant qui lutte contre l’action nocive des radicaux libres formés lors de l’effort. LES VITAMINES DU GROUPE B qui facilitent la bonne utilisation des glucides par le muscle. LE POTASSIUM qui facilite la contraction musculaire. LE MAGNÉSIUM dont le besoin augmente avec la sudation. Lors de l’activité physique, l’organisme ne consomme pas seulement des glucides. Il a aussi besoin de toute une batterie de micronutriments, dont beaucoup se trouvent en quantités intéressantes dans la pomme de terre. RICHE EN NUTRIMENTS Pomme de terre cuite à l’eau. Source : Ciqual ANSES 2013.

Pomme de terre - CNIPT PRO...état des stocks 2016-2017 au sein des principaux pays importateurs Salon Show Patate au Salon international de l’Agriculture Marchés Peu de changement

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Page 1: Pomme de terre - CNIPT PRO...état des stocks 2016-2017 au sein des principaux pays importateurs Salon Show Patate au Salon international de l’Agriculture Marchés Peu de changement

Pomme de terre

L E J O U R N A L D E L A P O M M E D E T E R R E - n ° 1 0 6 5 - 2 4 d é c e m b r e 2 0 1 4

hebdoL E J O U R N A L D E L A P O M M E D E T E R R E - n ° 1 1 4 9 - 1 7 m a r s 2 0 1 7

Communication

La pomme de terre, véritable trésor nutritionnel !

Économie

état des stocks 2016-2017 au sein des principaux pays importateurs

Salon

Show Patate au Salon international de l’Agriculture

Marchés

Peu de changement sur le marché

À découvrir

1-2

2-3

3

4

une véritable alliée pour les sportifs ! Les vitamines et miné-raux présents dans la pomme de terre permettent en effet de répondre aux besoins du corps lors de l’effort :- Les vitamines du groupe B facilitent la bonne utilisation des glucides par le muscle ;- Le potassium facilite la contraction musculaire, permet un meilleur fonctionnement du sys-tème nerveux et participe à un bon équilibre hydrique du corps ;- Le magnésium dont le besoin augmente avec la sudation ;- La vitamine C, antioxydant puissant qui lutte contre l’action nocive des radicaux libres for-més lors de l’effort, optimise l’absorption du fer et excellente pour lutter contre la fatigue ;- Le fer, dont le déficit est fréquent chez la femme, surtout si elle fait de la course d’endu-rance.

Notre précieux tubercule regorge d’atouts nutritionnels qui en font un véritable allié de notre quotidien ! Sa richesse en fibres favo-rise le transit en facilitant la digestion : une portion de pommes de terre cuites à l’eau apporte en effet 15 à 20 % des apports jour-naliers recommandés en fibres.

E n régulant l’absorption des glucides et des lipides, les fibres participent à la diminution de la glycémie et limitent

ainsi la quantité d’insuline produite par le pan-créas, le diabète de type 2 s’éloigne. En régulant l’absorption des lipides, les fibres permettent aussi d’éliminer une partie du cholestérol et de faire baisser la cholestérolémie, notamment le taux de LDL, le mauvais cholestérol.Ses glucides permettent d’éviter les fringales. Contrairement aux sucres simples, digérés en quelques heures, les sucres complexes de la pomme de terre sont stockés et délivrent leur énergie lentement, pour éviter les petits creux de la mi-journée ou du goûter.

250 g de pommes de terre contiennent autant de vitamine C qu’un petit verre de jus d’orange !La pomme de terre aide également à lutter contre les maladies cardiovasculaires et à limi-ter le vieillissement de nos cellules, surtout les variétés à chair jaune ou violacée, également très riches en antioxydants qui aident l’orga-nisme à lutter contre le vieillissement.Elle contient des quantités intéressantes de magnésium (pour le moral), de potassium (pour les muscles et le cœur) et de phosphore (pour assimiler le calcium).Riche en micronutriments, elle est également

La pomme de terre, véritable trésor nutritionnel !

CoMMuniCation

doSSier du moiS

(Suite page 2)

très peu sensible au virus Y et résistante au virus A et à Globodera rostochiensis RO1-4. Elle est peu sensible au noircissement interne et moyen-nement sensible aux fractures L’aptitude à la conservation est bonne.La teneur en matière sèche des tubercules est

assez forte [23,3 % contre 20,3 % pour Monalisa, 22,4 % pour Bintje et 22,5 % pour Désirée]. La tenue à la cuisson est bonne à très bonne et la chair, jaune, ne noircit pas après cuisson. La cou-leur après friture est moyenne. La qualité gusta-tive est bonne. Groupe culinaire A-B. Débouché principal : marché du frais (assez polyvalente).◗  CLEMENCE – Obtenteur / Représentant : Germicopa (F) / GermicopaVariété demi-tardive à tardive, assez peu sen-sible à l’égermage, pro-ductive à très produc-tive [106 % du témoin* ; 98 % de Bintje**], donnant d’assez gros tubercules, de forme oblongue à oblongue allongée régulière, aux yeux superficiels, à peau

jaune claire et lisse, et de bel aspect général. Elle est assez peu sensible au mildiou sur feuillage (sensible à très sensible sur tubercule), moyen-nement sensible à la gale commune, sensible au virus Y mais résistante au virus A et à Globo-dera rostochiensis RO1-4. Elle est moyennement sensible aux endommagements. L’aptitude à la conservation est assez bonne.La teneur en matière sèche des tubercules est

faible [19,7 % contre 19,7 % pour Monalisa, 21,8 % pour Bintje et 22,0 % pour Désirée]. La tenue à la cuisson est bonne et la chair, jaune, ne noircit pas après cuisson. La couleur après friture est foncée. La qualité gustative est bonne. Groupe culinaire A-B.Débouché principal : marché du frais.◗  DELILA – Obtenteur / Représentant : Germi-

copa (F) / GermicopaVariété demi-tardive, peu sensible à l’égermage, productive à très productive [112 % du témoin* ; 104 % de Bintje**] en gros tubercules, de forme oblongue à oblongue allongée très régulière, aux yeux très superficiels, à peau rouge-moyen lisse, et de bel aspect général. Elle est peu à très peu sensible au mildiou sur feuillage (assez sensible sur tuber-cule) mais sensible à la gale commune et au virus Y. Elle est moyennement sensible

au noircissement interne et peu sensible aux fractures. L’aptitude à la conservation est bonne à très bonne (très long repos végétatif).La teneur en matière sèche des tubercules est moyenne [21,5 % contre 19,7 % pour Mona-lisa, 21,8 % pour Bintje et 22,0 % pour Désirée]. La tenue à la cuisson est assez bonne et la chair, jaune-pâle, noircit de façon prononcée après cuis-son. La couleur après friture est assez foncée. La qualité gustative est bonne. Groupe culinaire B-C.Débouché principal : export.◗  ECRIN – Obtenteur / Représentant :

Ets Desmazières (F) / Ets DesmazièresVariété de précocité moyenne, peu sensible à l’égermage, productive [104 % du témoin*  ; 97  % de Bin-tje**] donnant des tubercules d’assez gros calibre, de forme oblongue à oblongue allongée régulière, aux yeux superficiels, à peau jaune claire et lisse, et de bel aspect général. Elle est assez peu sensible au mildiou sur feuillage

(sensible sur tubercule) et au virus Y, peu sensible à la gale commune et résistante à Globodera ros-tochiensis RO1-4. Elle est peu sensible au noircis-sement interne et moyennement sensible aux fractures. L’aptitude à la conservation est bonne.La teneur en matière sèche des tubercules est faible [19,9 % contre 19,7 % pour Monalisa, 21,8  % pour Bintje et 22,0 % pour Désirée]. La tenue à la cuisson est bonne et la chair, jaune-pâle, ne noircit pas après cuisson. La couleur après friture est moyenne. La qualité gustative est très bonne. Groupe culinaire A-B.Débouché principal : marché du frais (assez poly-valente et de très bonne qualité).◗  GAIANE – Obtenteur / Représentant :

Germicopa (F) / GermicopaVariété précoce à demi-précoce, assez peu sen-sible à l’égermage, à pro-ductivité limitée [77  % du témoin* ; 72 % de Bintje**] donnant des tubercules de calibre moyen, de forme oblongue à oblongue allongée moyennement régu-lière, aux yeux assez enfoncés, à peau violette, et d’assez bel aspect géné-

ral. Elle est assez peu sensible au mildiou, sur feuillage comme sur tubercule, ainsi qu’à la gale commune et peu à très peu sensible au virus Y. Elle est assez sensible au noircissement interne et très sensible aux fractures. L’aptitude à la conser-vation est moyenne.La teneur en matière sèche des tubercules est Page 2 sur 3

tive [113 % du témoin* ; 106 %

de Bintje** ; 116 % de Char-

lotte**] donnant des tubercules

nombreux de calibre moyen, à

peau jaune très claire et lisse, de

forme allongée assez régulière,

aux yeux très superficiels et d’as-

sez bel aspect général. Elle est assez

sensible au mildiou sur feuillage (très sensible

sur tubercule) et à la gale commune, sensible au

virus Y, mais résistante au virus A et à Globodera

rostochiensis RO1-4. Elle est assez sensible au

noircissement interne et très sensible aux frac-

tures. L’aptitude à la conservation est assez faible

(repos végétatif très court).

La teneur en matière sèche des tubercules est

faible à très faible [18,9 % contre 21,5 % pour

Charlotte et 22,5 % pour Bintje]. La tenue à la

cuisson est très bonne et la chair, jaune-pâle, ne

noircit pas après cuisson. La couleur après fri-

ture est foncée. La qualité gustative est bonne.

Groupe culinaire A.

Débouché principal : marché du frais.

Variétés de consommation

◗  CAPUCINE – Obtenteur / Représentant :

Germicopa (F) / Germicopa

Variété demi-précoce, peu sensible à l’égermage,

assez productive [87 % du témoin* ; 82 % de

Bintje**], donnant des tubercules d’assez gros

calibre, de forme oblongue allongée à

allongée régulière, aux

yeux superficiels, à peau

jaune claire et lisse, et de

bel aspect général. Elle est

assez sensible au mildiou

sur feuillage (sensible à très

sensible sur tubercule) et à la

gale commune mais peu à

Huit variétés proposées à l’inscription

Deux variétés de consommation à chair

ferme et six de consommation ont été propo-

sées à l’inscription sur la liste A du catalogue

officiel français pour 2017. Présentation de

leurs caractères culturaux et d’utilisation.

Variétés de consommation à chair ferme

◗  BELLANITA – Obtenteur / Représentant :

Agrico Research B.V. (NL) / Ets Desmazières

Variété précoce, assez

sensible à l’égermage,

assez productive [95  %

du témoin* ; 89 % de Bin-

tje** ; 98 % de Charlotte**],

donnant des tubercules

nombreux, d’assez petit

calibre, à peau jaune claire et

lisse, de forme allongée régu-

lière, aux yeux très superficiels et de bel aspect

général. Elle est sensible au mildiou sur feuillage

(sensible à très sensible sur tubercule), moyenne-

ment sensible à la gale commune mais peu à très

peu sensible au virus Y et résistante à Globodera

rostochiensis RO1-4. Elle est peu sensible au noir-

cissement interne mais sensible aux fractures.

L’aptitude à la conservation est bonne.

La teneur en matière sèche des tubercules est

faible à très faible [19,6 % contre 21,5 % pour

Charlotte et 22,5 % pour Bintje]. La tenue à la

cuisson est très bonne et la chair, jaune, ne noir-

cit pas après cuisson. La couleur après friture est

foncée. La qualité gustative est bonne. Groupe

culinaire A.Débouché principal : marché du frais.

◗  MALDIVE – Obtenteur / Représentant : Bre-

tagne Plants (F) / LSA Sarl

Variété précoce à demi-précoce, moyennement

sensible à l’égermage, productive à très produc-

DOSSIER DU MOIS

POMME DE TERRE DE CONSOMMATION

Page 1 sur 3

Huit variétés proposées à l’inscription

Deux variétés de consommation à chair ferme et six de consommation ont été proposées à l’inscription sur la liste A du catalogue officiel français pour 2017.En savoir plus sur cnipt.fr

LE FER

dont le déficit est fréquent chez la

femme, surtout si elle fait de la course

d’endurance.

La VitaMinE C

antioxydant puissantqui lutte contre l’action

nocive des radicauxlibres formés lors

de l’effort.

LES VitaMinESDu GRouPE B

qui facilitent la bonne utilisation

des glucides par le muscle.

LE PotaSSiuM

qui facilitela contraction

musculaire.

LE MaGnÉSiuM

dont le besoinaugmente avec

la sudation.

Lors de l’activité physique,l’organisme ne consomme pas

seulement des glucides. il a aussibesoin de toute une batterie de

micronutriments, dont beaucoup setrouvent en quantités intéressantes

dans la pomme de terre.

RiCHE En nutRiMEntS

Pomm

e de terre cuite à l’eau. Source : Ciqual ANSES 2013.

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le journal de la pomme de terren°1149 – 17 mars 2017

2 : Pour les internautes, cliquez sur les liens pour en savoir plus

Du 4 février au 3 septembre

“Patate !”, une exposition organisée par le Forum départemental du nord en partenariat avec le CniPtVilleneuve-d’Ascq (Nord)www.forumdepartementaldessciences.fr

Le 6 avril

Forum Végétable : Quelle agriculture pour demain ?Paris, 48 rue de La Boétiewww.forum-vegetable.fr 

Du 25 au 27 avril

Medfel 2017 : la pomme de terre, produit à l’honneurPerpignan (Pyrénées-Orientales)www.medfel.com

Du 8 au 10 juin

Congrès FedepomBarcelone (Espagne)www.fedepom.fr

Le 28 juin

Qualipomwww.nord-pas-de-calais.chambre-

agriculture.fr/qualipom

Le 23 septembre

Épreuve qualificative du concours “un des meilleurs ouvriers de France - Primeur”Sélestat (Alsace)www.unfd.fr

AgendA état des stocks 2016-2017 (actualisé en semaine 10)

au sein des principaux pays importateurs

ÉConoMiE

italieEn Italie, le niveau des stocks devient limité. Plusieurs opérateurs italiens prévoient ne plus disposer d’offre locale de bonne qualité au mois de mars. Parmi les produits impor-tés, l’offre allemande est, jusqu’à présent, plus attractive dans la catégorie brossée alors que les besoins en produit lavé sont couverts avec l’origine française. Des primeurs en pro-venance d’égypte commencent à être com-mercialisées sur le marché italien (achetées 0,30 à 0,40  € le kilo sur le marché de gros). Des primeurs, produites sous abri dans la région de Companie au sud de l’Italie, sont également commercialisées sur de faibles quantités (achetées en moyenne à 0,70  € le kilo par les grossistes). Dans l’ensemble des bassins de primeurs, la production sera retar-dée : les premiers arrachages seront réalisés vers la fin du mois d’avril, début du mois de mai. Dans les Pouilles, les premiers lots seront disponibles entre la fin du mois d’avril et la première dizaine de mai. En Sicile, la culture a été endommagée par le gel au moment de la formation des petites plantes.

Espagne Il reste peu de pommes de terre espagnoles actuellement dans les entrepôts. Les faibles volumes nationaux actuellement disponibles proviennent de la zone nord de la péninsule, Logroño et Ségovie. Pour le moment, il n’y a

(Suite de la page 1)idéale pour les femmes enceintes et les enfants !Les besoins caloriques augmentent légère-ment pour les femmes enceintes  : environ 2 200 kcal par jour, au lieu de 1 800. Idéalement, la moitié de ces calories doit provenir de glu-cides, dont au moins 40  % de glucides com-plexes. Saines et pourvoyeuses d’énergie, elles peuvent donc être consommées quotidienne-ment et sans crainte par les futures mamans. Chez le bébé, la pomme de terre peut être rapi-dement introduite, vers l’âge de 5 ou 6  mois. En grandissant, les besoins en calcium et en protéines augmentent. Ces deux éléments aident l’enfant à grandir et à fortifier ses os. Et la pomme de terre contient justement des quan-

toujours pas de pommes de terre de primeur en provenance du sud de l’Espagne. Ce retard est dû aux conditions climatiques du mois précédent. Les premières pommes de terre de Murcie et Malaga devraient être récoltées fin avril-début mai. Les demandes des ache-teurs sont orientées vers la France à court et à moyen terme.

République tchèqueLes stocks de pommes de terre locales, notamment celles de qualité supérieure (avec un bel aspect de peau) destinées à la grande distribution, sont pratiquement épuisés. Les importations ont réellement démarré à partir du mois de février 2017. Leur niveau est estimé à 100 000 t pour la période février à mai 2017. Les conditionneurs tchèques suivent attenti-vement les évolutions sur le marché et sont plutôt en attente. Les pommes de terre sont actuellement importées plutôt d’Allemagne et d’Autriche. Environ 10  % de pommes de terre sont importées de France.

PortugalL’offre issue de la récolte nationale est réduite, à ce stade, en pommes de terre de conservation/lavées, blanches et rouges. Le marché s’ali-mente principalement de pommes de terre de conservation de peau blanche et rouge, prove-nant d’Espagne et de France. La demande est bonne sans difficulté d’écoulement.

tités intéressantes de calcium et de protéines et est généralement plébiscitée par les enfants !

une alliée pour les intolérants au gluten !Ne contenant aucune trace de gluten, elle est par ailleurs très riche en glucides complexes et peut donc remplacer les pâtes dans de nom-breuses circonstances !Si vous souhaitez en apprendre plus sur les bienfaits de la pomme de terre, rendez-vous sur notre site : www.cnipt-pommesdeterre.com où vous pourrez télécharger les 10 fiches grand public  réalisées par le CNIPT. Elles mettent en avant les nombreux atouts de la pomme de terre.Un livret destiné aux professionnels de la nutri-tion est par ailleurs en cours de réalisation. n

Lydie Wolff

=

=

250 g

40 g

16 %

de glucidescomplexes

de l’apportjournalier

recommandé

Page 3: Pomme de terre - CNIPT PRO...état des stocks 2016-2017 au sein des principaux pays importateurs Salon Show Patate au Salon international de l’Agriculture Marchés Peu de changement

le journal de la pomme de terre n°1149 – 17 mars 2017

3 : Pour les internautes, cliquez sur les liens pour en savoir plus

Show Patate au Salon international de l’AgricultureSaLon

C ette année, 618 958  personnes ont visité le Salon international de

l’agriculture. Parmi eux, 4,2  % se sont rendus sur le stand des pommes de terre de France et sont repartis avec des informations concrètes sur nos métiers, sur la manière de bien les choisir, bien les conserver, et surtout bien les cuisiner en fonction de leurs aptitudes culinaires.Le Sia, qui souffre d’un visitorat en baisse ces dernières années, a accueilli 4 858  visiteurs supplémentaires (0,8  %) à l’an passé. Sur le stand des pommes de terre, nous avons accueilli, et surtout renseigné, 30 % de visiteurs supplémen-taires  : 26 000  visiteurs ont participé à nos animations ! Mais les jeunes Parisiens n’étaient plus en vacances pendant la durée du salon et la moyenne d’âge du visitorat a bien augmenté.Au total, 5 000 enfants et 21 000 adultes ont participé aux animations proposées sur le stand. Sessions de karaoké, quiz,

parcours de la pomme de terre, de la culture à l’assiette, à travers les métiers représentés dans notre filière, il y en avait pour tous les goûts.En complément, producteurs, négo-ciants, courtiers, représentants de la grande distribution, renseignaient le grand public autour d’une roue qui présentait une dizaine de variétés de

pommes de terre. Maxime Jonaczyk, négociant en pommes de terre et prési-dent de la commission communication du CNIPT témoigne : «  C’est un espace qui invite le visiteur à la discussion, il nous questionne sur des problématiques de culture, nous demande conseil sur les allé-gations culinaires, sur nos métiers. Une fois les quelques variétés présentées, on leur indique qu’il en existe encore beau-coup d’autres et qu’il est préférable de choisir ses pommes de terre en fonction de la recette que l’on souhaite réaliser, en regardant l’allégation indiquée sur les emballages. Notre objectif est de relayer le message de notre campagne de commu-nication collective Chaque pomme de terre s’exprime à sa manière ».Une vidéo sera mise en ligne sur notre site internet sous quinzaine  : www.cnipt-pommesdeterre.com rubrique “Actualités”. n

Sabrina Haegeman

Pologne Les entrepôts contiennent principale-ment des pommes de terre destinées à l’industrie ou des pommes de terre de consommation de qualité inférieure qui seront commercialisées pour l’alimenta-tion animale. Les stocks des pommes de terre polonaises de consommation sont donc en phase de quasi-écoulement. Les importations de pommes de terre primeurs, en provenance principale-ment du Maroc, de Chypre et de la Grèce, ont débutées cette année fin février/début mars, et devraient durer jusqu’à l’apparition des premières pommes de terre primeurs locales, aux alentours de mi-mai si les conditions météo se main-tiennent. Des achats sont également menés en provenance d’Allemagne sur des pommes de terre de qualité supé-rieure.

allemagneLes entrepôts se vident rapidement. Cependant, on cherche à préserver encore les stocks de l’ouest et du sud-ouest de l’Allemagne afin de pouvoir prolonger les flux transrégionaux. Si

nécessaire, on complète avec des achats en Basse-Saxe. Dans cette région, les pommes de terre stockées en caisse se vendent rapidement. De manière géné-rale, les pommes de terre de consom-mation fraîches de bonne qualité sont plutôt rares et demandées dans toutes les régions. En Basse-Saxe, une part accrue des pommes de terre entre-posées n’est plus commercialisable, ou seulement d’une manière limitée, en raison de la qualité des tubercules en stocks. Sur le marché national, la demande est constante et les ventes transrégionales se développent mieux que les années précédentes. En Rhé-nanie du Nord-Westphalie, la qualité des pommes de terre qui sortent des entrepôts frigorifiques de stockage en caisses est encore bonne dans l’en-semble. Depuis la période du carnaval (fin février), les premiers discounters, dans l’ouest, s’engagent sur le segment des primeurs avec de la marchandise en provenance d’égypte. L’offre en prove-nance de Chypre reste pour le moment limitée. En Bavière, Bade-Wurtemberg, les quantités actuellement disponibles

dans les entrepôts se montrent suffi-santes pour répondre aux besoins du moment. Les températures plus douces dernièrement y ont contribué, mais la qualité des tubercules se détériore de plus en plus. Les premières pommes de terre primeurs en provenance d’égypte sont attendues.

HongrieLes premiers camions de pommes de terre françaises sont déjà arrivés chez certains importateurs dès le mois de novembre. Les variétés les plus répan-dues et les plus vendues sur le marché hongrois sont les suivantes : Mozart, Red Scarlett et Asterix. De manière plus spé-cifique, sur la campagne en cours, la pré-sence de l’offre néerlandaise et slovaque est plus forte que l’année dernière et leur qualité est bonne. Les pommes de terre en provenance d’Autriche et d’Alle-magne sont aussi présentes, mais leur qualité est inférieure à celle des produits français. Le savoir-faire de la France se manifeste au niveau de la qualité de pro-duit et de l’emballage. n

ali Karacoban, d’après Business France

Page 4: Pomme de terre - CNIPT PRO...état des stocks 2016-2017 au sein des principaux pays importateurs Salon Show Patate au Salon international de l’Agriculture Marchés Peu de changement

le journal de la pomme de terren°1149 – 17 mars 2017

4 : Pour les internautes, cliquez sur les liens pour en savoir plus

N.B. : entre parenthèses, la tendance du marché.

Peu de changement sur le marchéLe marché national est caractérisé par une demande en manque d’entrain et ce malgré les actions menées par les enseignes de la distribution pour soutenir les ventes via des opérations de pro-motions. Le temps printanier du moment ne devrait pas aider à une relance des achats. Les pre-mières pommes de terre de conservation en pro-venance d’Israël, de la récolte 2017, devraient faire leur apparition dans les rayons d’ici la fin du mois. Des non-conformités sont signalées sur des varié-tés inscrites en France et la notion de variétés à chair ferme pour des lots commercialisés sur le marché de Rungis, entraînant ainsi une concur-rence déloyale entre les acteurs sur le segment de la chair ferme…À l’export, les flux français restent réguliers vers l’Espagne. En revanche, vers d’autres destinations, comme l’Italie et les pays de l’Europe de l’Est, la concurrence étrangère est très pesante, sur le fac-teur prix, aussi bien sur des produits basiques que sur des produits à qualité supérieure. La demande des industries de la transformation semble moins active sur les variétés à double usage mais cela n’affecte pas les prix qui devraient rester, tant au national qu’à l’export, à un niveau soutenu au moins jusqu’à la pleine période de commercialisa-tion des pommes de terre de primeur.

LES MARCHÉS PHYSIQUESLES MARCHÉS PHYSIQUES

Editeur CNIPT43-45 rue de Naples75008 ParisTél : 01 44 69 42 10 Fax : 01 44 69 42 11

Directrice de publication Rédactrice en chef : Florence Rossillion

Prix du numéro : 2 €Abonnement 1 an : 53 €

Impression-Routage : Rivet Presse Edition 24, rue Claude-Henri Gorceix 87022 Limoges Cedex 9

Conception graphique : Aymeric Ferry

Dépôt légal : à parutionISSN n° 0991-3351

Cotations marchés étrangers En €/tonne

LES MARCHÉS À TERME

Belgique (Fiwap/PCA) - Semaine 11 Grande-Bretagne (Cours BPC) - Semaine 10

Bintje tout venant 35 mm + fritable vrac 200 (=) Prix moyen production 225 (V)

Cotation VTA (Verenigde Telers Akkerbouw) - Semaine 10

Destination industrie frites : tout-venant, vrac, fritable, départ, 40 mm + 230-250 (=) Var export 45 mm +, en sac 200-270 (=)

Cotations France (RNM) En €/tonne

Marché français-Stade expédition - Semaine 10

Export-Stade expédition - Semaine 10

Rungis - Semaine 10

Marché français Bio-Stade expédition - Semaine 10

Industrie - Semaine 10

Variétés de consommation courantes Bintje Bassin Nord non lavée cat. II 40-75 mm filet 25 kg nc. Div. var. cons France lavée cat. I 40-75 mm filet 10 kg nc. Agata France lavée cat. I 50-75 mm carton 12,5 kg 600 (T)

Variétés à chair ferme Charlotte France lavée cat. I + 35 mm carton 12,5 kg 720 (=) Rouge France lavée cat. I + 35mm filet 2,5 kg 700 (=)

Agata France lavable cat.I +45mm sac 1tonne nc.Agata France lavable cat.I 40-70mm sac 1tonne 310 (T)Div.var.cons France lavable cat.I +45mm sac 1tonne nc.Div.var.cons France lavable cat.I 40-70mm sac 1tonne 270 (=)Div. var. cons France non lavée cat. II 50-75 mm sac 20 kg 245 (T)Rouge France non lavée cat. II 50-75 mm sac 20 kg 240 (=)

Charlotte France cat. I carton 12,5 kg 700 (=) Div. var. cons France lavée cat. I 40-70 mm sac 10 kg 460 (=) Div. var. cons France non lavée cat. I 40-70 mm sac 10 kg 420 (=)

Chair ferme France biologique 1320 (=) Chair normale France biologique 1290 (=)

Bintje Bassin Nord non lavée + 35 mm fritable 235 (=) Div. var. cons. Bassin Nord non lavée, tout venant 35 mm et + fritable 240 (V)

06/03/17 07/03/17 08/03/17 13/03/1709/03/17 10/03/17

Eurex Francfort (€/t) Bintje, Agria et var. apparentées pour transfo, 40 mm, min 60 % 50 mm +

Avril 2017 221 218 212 205 209 209Juin 2017 246 249 241 232 233 235Avril 2018 152 151 150 152 150 148