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Communication Demo Québec 925, rue Newton, bureau 220 Québec (Québec) G1P 4M2 Tél. : (418) 877. 0704 Téléc. : (418) 877. 0705 Courriel : [email protected] Communication Demo Montréal 407, rue McGill, bureau 311 Montréal (Québec) H2Y 2G3 Tél. : (514) 985. 2523 Téléc. : (514) 985. 0420 Courriel : [email protected] Port de Québec Revue de presse - Vendredi 26 août 2016

Port de Québec · Nos Donald Tramp locaux Ex- rédacteur de discours de Pauline Marois Un Régis Labeaume échauffé qui de ses concitoyens. s'en prend aux chauffeurs de taxi au

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Communication Demo Québec925, rue Newton, bureau 220 Québec (Québec) G1P 4M2 Tél. : (418) 877. 0704 Téléc. : (418) 877. 0705 Courriel : [email protected]

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Port de Québec

Revue de presse - Vendredi 26 août 2016

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ACTUALITÉS

Coderre et le PQ demandent le report des audiences sur Energie Est

Daphné Cameron La Presse

Inquiet de l'impartialité du proces-sus, Denis Coderre demande la suspension des audiences de l'Office national de l'énergie (ONE) sur le projet de pipeline Énergie Est.

Le maire de Montréal doit y présen-ter un mémoire lundi, mais il se dit désormais « mal à l'aise » avec le fait que deux des trois commissaires atti-trés au dossier ont rencontré Jean Charest en janvier 2015 alors qu'il était consultant pour TransCanada.

« Lundi, l'éléphant dans la pièce, ça va être la question : "Est-ce que ces gens-là sont aptes à être des commis-saires ?" », a déclaré le maire hier après-midi lors d'un point de presse à l'hôtel de ville.

« je demande à ce qu'on puisse re-tarder ce processus qui donne une impression problématique... Si on rencontre des lobbyistes pour TransCanada, ça envoie un message un peu bizarre », a-t-il ajouté.

Hier matin, Le Devoir rapportait que l'ONE refusait de récuser les commissaires Jacques Gauthier et Lyne Mercier et qu'il ne serait pas permis d'aborder, lors des audiences, la question de leur rencontre avec l'ancien premier ministre du Québec. Selon les notes manuscrites de la ren-contre à laquelle le président de l'ONE Peter Watson a également par-

ticipé, et que Le Devoir a obtenues, le projet du pipeline était au coeur des discussions.

Au cours des derniers jours, deux groupes ont fait parvenir des requêtes à l'ONE pour demander le retrait des deux commissaires.

« Ils doivent prendre une pause et se dire : "OK, est-ce que je sers vraiment la cause et mon rôle ?" », a remarqué le maire Coderre au sujet des com-missaires.

DES RISQUES TROP ÉLEVÉS POUR LA CMM

La Communauté métropolitaine de Montréal (un regroupement de 82 municipalités où résident 3,9 millions de personnes, présidé par le maire Coderre) s'oppose à la construction et au tracé du projet Oléoduc Energie Est à cause de ses risques environne-mentaux et de son peu de retombées économiques. Selon le maire Coderre, la construction de cet oléoduc engen-drerait des retombées fiscales an-nuelles de 2 millions, alors qu'un déversement majeur pourrait coûter entre 1 et 10 milliards.

En soirée hier Sylvain Gaudreault, sur Twitter, a fait savoir que le Parti québécois « est d'accord avec Denis Coderre qui demande [la] suspension des audiences de l'Office national de l'énergie dans [le dossier] Énergie Est.

La Presse Plus, 26 août 2016, page A12

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Coderre réclame la suspension des audiences sur Energie Est Les discussions de Jean Charest avec deux des commissaires jettent un doute sur le processus

SARAH R. CHAMPAGNE

L e maire de Montréal demande à ce que les audiences de l'Office national de l'énergie

(ONE) sur le projet de pipeline Energie Est soient reportées. Elles doivent normalement se tenir lundi à Montréal.

«Je ne suis pas sûr de l'impartialité du proces-sus», a dit le maire Coderre lors d'un point de presse à l'hôtel de ville jeudi après-midi.

Deux des commissaires qui sont chargés d'étudier le pipe-line ont rencontré Jean Cha-rest alors qu'il était consultant pour TransCanada. Les notes de leurs échanges, dévoilées par, Le Devoir, montrent qu'Energie Est a été au coeur de leurs discussions.

«Je dois vous avouer que

comme président de la CMM [Communauté métropoli-taine de Montréal] et maire de Montréal, avec ce que je vois présentement, on a be-soin de suspendre le processus et de s'y pencher particulièrement», a-t-il insisté, faisant directement référence aux discussions entre le lobbyiste et les commissaires.

Deux requêtes soumises A la suite de ces révélations, deux requêtes

ont été soumises à l'ONE. Le groupe Ecojustice et l'Association québécoise de lutte contre la pollution atmosphérique (AQLPA) ont tous deux exigé la récusation de deux des trois com-missaires chargés de l'examen du projet.

L'ONE a fait savoir mardi à ces deux groupes qu'il avait décidé de s'en remettre à un examen ultérieur des requêtes. «L'Office a décidé d'op-ter pour un processus par écrit afin d'étudier ces requêtes, peut-on lire dans la lettre de l'orga-nisme fédéral. Les commentaires à ce sujet et sur toute question connexe doivent être présentés d'ici le 7 septembre 2016. L'Office les examinera et établira ensuite d'autres étapes. » Il précise aussi dans cette lettre qu'aucun exposé oral à ce sujet ne sera entendu pendant la séance du comité.

Une réponse qui ne satisfait pas le maire Co-derre. «S'il y a des faits qui sont troublants, plu-tôt que de dire "envoyez-nous ça par écrit et on va voir ce que ça va faire au bout de la ligne", on devrait dire `prenez un break"». Il ajoute avoir l'intention d'en parler dans la présentation que la Ville de Montréal doit faire devant l'ONE.

Rappelons que la CMM, présidée par le maire Coderre, a déjà fait savoir que le projet Energie Est, dans sa forme actuelle, est inac-ceptable pour les élus de la région.

Le Devoir

Le projet Énergie Est, dans sa forme actuelle, est jugé

inacceptable par les élus de la CMM

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Le Devoir, 26 août 2016, page A2

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Nos Donald Tramp locaux

Ex-rédacteur de discours de Pauline Marois

Un Régis Labeaume échauffé qui s'en prend aux chauffeurs de taxi au spectacle de Céline Dion; Gaé-tan Barrette qui doit encore s'ex-cuser; des animateurs de radio qu'on croyait destinés à l'oubli qui

renaissent de leurs cendres dans le marché de Québec.

L'approche consistant à gueuler d'abord et réfléchir ensuite ainsi que les limites extensibles du concept de «gaffe de trop» connaissent au Québec un cer-tain succès. PAS AUSSI EXTREME

Certes, aucun de nos politiciens lo-caux ne s'approche même des propos

intolérants qu'on a pu entendre dans la bouche de Donald Trump. Chez Jeff Fillion et André Arthur, c'est moins clair.

Demeure qu'ici aussi il existe une pro-pension à penser que, plus une personne

parle de manière tonitruante, plus elle

est authentique et, ainsi, digne de confiance.

Est-ce vraiment le cas? Prenons Régis Labeaume. Sous ses re-

vers un peu rêches, il suscite une réelle

adhésion chez les gens de Québec. Il est - je le trouve moi-même - plutôt

attachant. «En tout cas, il l'a pas envoyé dire», entend-on souvent, pour saluer une forme de courage dans sa défense

de ses concitoyens. PAS DU COURAGE

Pourtant, on le remarque peu, mais quand Régis Labeaume s'en prend à une personne ou à un groupe, ce sont généralement des gens envers qui l'opinion publique est déjà défavora-ble.

Qu'il s'agisse de Marcel Aubut, des cols bleus, des cols blancs et de leurs syndicats ou des chauffeurs de taxi, le maire de Québec se montre toujours courageux quand vient le temps d'enfon-cer des portes ouvertes.

Cela dit, quand c'est le moment de critiquer le Port de Québec qui fait pousser deux immenses tétons sur no-tre bord de mer, Régis bougonne un peu puis redevient doux comme un agneau.

B y a du spectacle dans ces sorties ta-pageuses. Il y a surtout une incapacité de se remettre en question et d'assumer ses contradictions.

C'est ce que fait Donald Trump quand on le met devant le fait qu'il parle des deux côtés de la bouche.

Il accuse ses détracteurs d'être des menteurs. PAS AUTHENTIQUE

La vie était belle pour les animateurs

de radio avant l'internet. Jamais per-sonne n'était là pour les placer devant

leurs contradictions. Maintenant, c'est différent. Vous avez entendu André Arthur dé-

clarer que ça prenait un «écoeurant»

issu d'une tribu primitive pour nier le droit à la présomption d'innocence de Nathalie Normandeau?

Bien hâte de voir comment il réconci-liera ça avec sa déclaration de 2003, re-pêchée par le professeur Marc-François

Bernier: «Eille, la présomption d'inno-cence, c'est un concept juridique, ce n'est pas un principe humain et ce n'est

pas un principe journalistique et ce n'est pas un principe social. Ce qui compte, pour le citoyen, c'est la réalité, pas la

présomption d'innocence.»

C'est ce qu'il y a de rassurant avec les

Donald Trump de ce monde. Tôt ou tard, ils croulent eux-mêmes

sous le poids de leurs contradictions.

^ Naude vllleneuve @quebecormedia.com

® @vclaude

© Droits auteurs protégés, propriété de l'éditeur La vente et la reproduction de ce document sont strictement interdites

Le Journal de Québec, 26 août 2016, page 14 Le Journal de Montréal, 26 août 2016, page 31

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les normes d'émission des véhicu-les seront si strictes qu'il faudra en moyenne pour les atteindre que 16 % des voitures vendues soient électriques. Pour y arriver, il faut pratiquement doubler chaque année les ventes de ces véhicules. Et ce rythme est actuellement celui qui est observé et que l'on conti-nue de prévoir grâce à la baisse du coût des batteries et à la pression

n'exerce sur les autres construc-teurs automobiles la mise en marché virale des nouveaux modè-les Tesla. Advenant la mise en service

en 2021 de l'oléoduc Énergie Est, il faudrait encore 20, 30 ou 35 années d'exploitation conti-nue pour compenser la dépense de 16 milliards et assurer aux investisseurs un profit. Or, lors-que la baisse de consommation de pétrole surviendra, le pétrole le plus cher à exploiter de par le monde sera le premier à arrêter de l'être. La récente chute du prix du pétrole nous l'a bien montré : les coûteux pétroles de schiste et des sables bitumineux ont été ceux ayant accusé les corrections les plus fortes. Et ces deux types de pétrole sont précisément ceux que transportera l'oléoduc. Dans ce contexte, quelle institution financière sera prête à accorder sa confiance au projet Énergie °-Est? Cette question mérite tou-te notre attention, car la répon-se pourrait fort bien unir deux camps jusqu'ici très divisés.

POINT DE VUE

Le financement d'Énergie Est pose un problème Sébastien Collard, porte-parole de.Recycle ta Caisse Québec

endant les audiences de l'Office national de l'énergie sur l'oléoduc Énergie Est,

nous avons beaucoup entendu parler des risques associés au projet ainsi que des positions de groupes tels que les syndicats et les communautés autochtones. Une question centrale demeure cependant dans l'ombre : Trans-Canada peut-elle arriver à finan-cer Énergie Est?

Lorsque Jeff Rubin, ex-écono-miste en chef de la Banque CIBC, a soulevé que le projet n'était pas viable au prix actuel du pétrole et qu'il ne trouverait que diffici-lement du financement, sa posi-tion n'a pas soulevé de débat. De la même manière, lorsque l'on a appris qu'une étude fédérale interne indiquait qu'il ne serait pas nécessaire de construire de nouveaux pipelines au Canada avant au moins 2025, la pertinence économique du projet n'a pas été mise en question. Or, s'il n'est pas démontré que l'on peut boucler le montage financier de l'oléoduc, pourquoi laisser courir la contro-verse sur un projet qui de facto — dans un contexte de lutte urgente face aux changements climati-ques — est non structurant pour notre société? Relançons donc la question.

Le coût de construction de l'oléo-

duc est estimé à.16 milliards $. A moins que TransCanada nous en fasse la démonstration, celle-ci n'a pas les liquidités nécessaires pour financer le projet. Elle devra donc se tourner vers les institutions financières, de plus en plus fri-leuses à accorder des prêts à cette industrie qui multiplie les défauts de paiement.

En effet, ces dernières années, les institutions financières ont perdu des sommes considérables dans le pétrole et le gaz. Depuis janvier 2015, aux États-Unis et au Canada, 90 compagnies dont les dettes atteignent la somme de 66,5 milliards $ ont fait failli-te dans le pétrole et le gaz. Les autres compagnies de ce secteur ont subi une solide correction boursière. Le groupe de recher-che Corporate Knights estime que seulement pour la Caisse de dépôt et placement du Québec, la perte dans les énergies fossi-les se situe à 7 milliards $'entre 2012 et 2015.

Cela étant dit, lorsque les inves-tisseurs étudient une demande de financement, ils ne s'arrêtent pas aux tendances récentes et regar-dent vers l'avant. Malheureuse-ment pour TransCanada, l'horizon est encore plus sombre. La crois-sance de la demande mondiale de pétrole, laquelle n'a pas été aussi forte que prévu depuis 2014, va s'arrêter et s'inverser avant long-temps. En effet, en 2020, selon le Conseil mondial de l'énergie, aux Etats-Unis, en Europe et en Chine,

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Le Soleil, 26 août 2016, page 27

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Des audiences controversées Le projet d'oléoduc Énergie Est, souhaité par TransCanada, entrera dans une phase décisive lundi avec le début des séances publiques de

l'Office national de l'énergie (ONÉ) à Montréal. L'enjeu est de taille : autoriser ou non la construction du plus gros pipeline en Amérique du Nord. Métro vous résume ce projet très complexe et controversé en quatre temps.

MATHIAS MARCHAL -rathias.marcN . our,lmorocym

Eau potable tIn mois après la licite de 200 000 litres du pipeline Husky Energy, en Sas-katchewan (photo) — qui n'appartient pas à li'ansCa nad a—, l'eau n'est toujours pas potable et deux munici- palités limitrophes comptent toujours sur 30 km de tuyaux pour approvisionner prés de 50 000 citoyens. Sachant que le projet l:uergic Est traversa rait plusieurs cours d'eau liés au fleuve Saint-Laurent, les prises d'eau potable de prés de trois millions d'habitants de la région de Montréal seraient à risqué en cas de déversement; les usines d'eau potable n'étant pas capables de traiter les hydrocarbures.

«A lac-Mégantic, trois prises d'eau en aval Ide l'acci- dent ferroviaire de 20131 ont

Crédibilité L'ONE, l'organisme fédéral qui étudie le pro-jet, est sur la sellette. Son président et

deux des trois commissaires qui pilotent la consultation ont rencontré de façon non officielle l'ancien premier ministre du Québec Jean Charest, au début de 2015, alors consultant pour l'ransCanada. Interrogé par

été fermées pendant 74 jours. Imaginez un déversement majeur avec un : pipeline (le la taille d'Énergie Est. Il faudrait envisager d'évacuer Montréal, car il serait alors impossible d'aller puiser de l'eau ailleurs et de l'amener

le National 0bs,•, vr'r, l'ONE a d'abord nié qu'Energie Est faisait partie des discussions avant de s'excuser quand le média a présenté des preuves irréfutables. «L; impartialité de l'ONE est gravement enta-chée», note Patrick Bouin de Greenpeace, qui soutient la demande de suspension des deux commissaires pilotée par l'organisme Ecojustice.

Sur un autre front, le Centre québécois du droit de l'environnement (CQDE) a entamé des démarches judi-ciaires contre l'ONE potin que

su l'ile, compte tenu de la aistance de l'isolement et du débit», selon Guy Coderre, enseignant du Centre national de formation en traitement de l'eau, qui présentait au printemps un Mémoire sur le sujet avec

les deux langues officielles soient traitées également Les francophones souhaitant une traduction des 38 000 pages du projet sont rediriges vers le site de TransCanada, on la recherche par mots clés n'est accessible que pour les titres de chapitre. «Ça complique énormément le travail des francophones voulant se renseigner», explique Kar-ine Pélofljr du CQDE. L'ONE assure que plusieurs mesures ont été prises pour assurer le respect de la Loi sur les langues officielles.

15 autres enseignants. Lots de la crise du verglas, en 1998, le manque d'électricité aux stations d'eau potable avait failli cutrainer un tel ordre d'évacuation. Cependant, remettre le courant est bien plus facile que dépolluer.

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Métro, 26 août 2016, page 8

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Économie Les défenseurs du projet de 15 G$ soulignent qu'il permettrait de créer 3 200 emplois directs et indirects pendant les neuf ans de planification et de construction du pipeline, tout en offrant des voies plus sécuritaires que le train pour transporter quotidiennement 175 mil-lions de litres de pétrole issu des sables bitumi-neux (photo). Le porte-pa-role de TransCanada, Tim Duboyce, souligne deux avantages au projet : les retombées fiscales, éva-luées à plusieurs milliards de dollars, et un approvi-sionnement jusqu'à 10 $ moins élevé par baril que les raffineries améri-caines, tout en évitant les fuites de capitaux.

Les écologistes sou-lignent que la réalisation de ce projet est incom-patible avec les objectifs du Canada en matière de lutte aux changements cli-matiques. Selon une étude de l'Institut Pembina, le remplissage d'Énergie Est permettrait une produc-tion supplémentaire d'en-viron 700 000 barils par jour, soit l'équivalent de la pollution de sept mil-lions de voitures chaque jour. Equiterre souligne, en outre, que le nombre d'incidents par kilomètre de pipeline a doublé en 10 ans au Canada. Une fuite inférieure à 1,5 % du débit a de bonnes chances d'être indetectable, sauf visuellement par des voisins du pipeline ou grâce à une inspection.

Et ensuite? Les séances auront lieu jusqu'en décembre le long des 4 600Eni du tracé, lin

2017, Québec fera connaître sa position apres avoir m,:ué sa propre consultation. Un ()Cesus d'r v; d uation Viles émissions de CES sera mené en parallèle. le rapport et les reconlmanc ai inns de l'ONE seront attendus en mana 2018. Le premier rniaistre du Canada, Justin "l'rudeau, aura alors s ix mois polir fire connaître sa position.

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Tensions rise as tribes block pipeline Hundreds of protesters have gathered at a construction site for the Dakota Access pipeline to oppose what they say is a threat to their traditional lands

JACK HEALY NEAR CANNON BALL, N.D.

H orseback riders, their faces streaked in yellow and black

paint, led the procession out of their tepee-dotted camp. Two hundred people followed, mak-ing their daily walk a mile up a rural highway to a patch of prai-rie grass and excavated dirt that has become a new kind of bat-tlefield, between a pipeline and American Indians who say it will threaten water supplies and sacred lands.

The Texas-based company building the Dakota Access pipe-line, Energy Transfer Partners, calls the project a major step toward the United States' wean-ing itself off foreign oil. The company says the nearly 1,170-mile (1,883-kilometre) buried pipeline will infuse millions of dollars into local economies and is safer than trucks and train cars that can topple and spill and crash and burn.

But the people who stood at the gates of a construction site where crews had been building an access road toward the pipe-line viewed the project as a wounding intrusion onto lands where generations of their an

-cestors hunted bison, gathered water and were born and buried, long before treaties and fences stamped a different order onto the plains.

People have been gathering since April, but as hundreds more poured in over the past two weeks, confrontations began rising among protesters, sheriff's officers and construc-tion workers with the pipeline company. Local officials are struggling to handle hundreds of demonstrators filling the

roads to protest and camp out in once-empty grassland about an hour south of Bismarck, the state capital.

More than 20 people have been arrested on charges includ-ing disorderly conduct and tres-passing onto the construc tion site. The pipeline company says it was forced to shut down con-struction this month after pro-testers threatened its workers and threw bottles and rocks at contractors' vehicles.

Sheriff Kyle Kirchmeier of Morton County, who has led the law enforcement response, said at a news conference that he had received repo rts of weapons and gunshots around the dem-onstration, and that protesters were getting ready to throw pipe bombs at a line of officers standing between a rally and the construction site.

Leaders from the Standing Rock Sioux Tribe, whose reser-vation lies just south of the pipeline's path, say the protests are peaceful. Weapons, drugs and alcohol are prohibited from the protest camp. Children march in the daily demonstra-tions. The leaders believed the reports of pipe bombs were a misinterpretation of their calls for demonstrators to get out their wooden chanupa pipes - which have deep spiritual importance - and pass them through the crowd.

The conflict may reach a cru-cial moment on Wednesday in a federal court hearing. The tribe has sued to block the pipeline and plans to ask a judge in Washington to effectively halt construction.

The pipeline runs overwhelm-ingly along private land, but where it crosses bodies of water, federal rules come into play and

federal approvals are required. The tribe says the pipeline's

route under the Missouri River near here could threaten its water supplies if the pipeline leaks or breaks, and it says the U.S. Army Corps of Engineers failed to do proper cultural and historical reviews before grant-ing federal approvals for the pipeline.

"This is our homeland," said Phyllis Young, a member of the Standing Rock Sioux. "We are Dakota. Dakota means friend or ally. Dakota Access has taken our name "

In legal filings, the corps rejects those claims. It says it consulted extensively with tribes, including the Standing Rock Sioux, and it says that tribe has failed to describe spe-cific cultural sites that would be damaged by the pipeline. Energy Transfer Partners says it has the necessary state and federal per-mits and hopes to finish con-struction by the end of the year. The pipeline's route starts in the Bakken oil fields of western North Dakota and ends in Illi-nois.

With the fate of the l and here and this $3.7-billion (U.S.) pro-ject in the air, people here have decided to take action. They are occupying the prairie.

Echoing protests against the now-scuttled Keystone XL pipe-line, environmental activists and other tribes from the Dakotas, the rest of the Great Plains and the Pacific Northwest have been arriving to camp in the open fields and protest near the par-cel where the pipeline company has secured an agreement with the landowner to build.

The protesters sleep in tents and tepees, cook food in open-air kitchens and share stories

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The Globe and Mail, 26 août 2016, page B5

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and strategies around evening campfires. There is even a day care. At morning meetings, speakers warn parents to keep their children away from the Missouri River at sunset, and remind one another they are camped out in prayer.

"It's a major movement in Indian country," said CJ Clifford, a member of the Oglala Lakota, who drove up from the Pine

Ridge Reservation in South Dakota. He saw the protests as part of a historical continuum reaching to Little Bighorn. This battle, he said, was being waged peacefully.

For many, the effort was about reclaiming a stake in ancestral lands that had been whittled down since the i800s, treaty by broken treaty.

"Lands were constantly getting

reduced, shaken up," said Dave Archambault II, the tribal chair-man of the Standing Rock Sioux. "I could give you a list of every wrongdoing this govern-ment did to our people. All of that is frustration pent up, and it's being recognized"

New York Times News Service .,

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• Winnipeg

250

KM

CANADA

0 M

AS

MEXICO Gulf of Mexico

Proposed rail terminal Energy Transfer Partners plans a new rail terminal facility in Illinois to access East Coast refineries.

Dakota Access pipeline Energy Transfer Partners' proposed $3.8-billion (U.S.) pipeline would carry nearly a half-mil-lion barrels of crude oil daily from North Dakota to Patoka, III.

Nederland terminal The Bakken crude would then be moved to Texas gulf coast refineries from Sunoco Logistics Partners' Nederland terminal.

Trunkline Pipeline conversion Energy Transfer Partners plans to use its existing natural gas pipeline to move the crude to Texas.

PIPELINE OVERVIEW

Oil sands

SASK .

Regina

MINN. baK►cen Shale

MONT. Proposed Dakota Access Pipeline .

ID WIS

ENERGY TRANSFER PARTNERS

OKLA.

Dakota Access Pipeline In service: Late 2016 ` (planned)

Trunkline Pipeline ARK.

TRANSCANADA INC.

Keystone XL (northern leg) Denied U.S. presidential permit Nov. 6, 2015

(Southern leg) y , In service: Jan. 222014

--^- Keystone Existing pipeline network

TENN,

Trunkline Pipeline

MISS.

• Cush

Atoka

• Nederland

Houston

ILL. IND.

Patoka

Spirit camp Tribal protest at the confluence of the Cannonball and Missouri rivers. IOWA

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ALTA,

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Dakota Access opponents call for scrutiny

KELLY CRYDERMAN CALGARY

It's a pipeline precedent: Oppo-nents of the Dakota Access crude pipeline say the domestic U.S. project deserves the same rigor-ous environmental and regulato-ry scrutiny as the controversial, Canadian, cross-border Keystone XL.

TransCanada Corp.'s proposed Keystone XL - designed to move mainly heavy oil from Alberta - was put under the microscope by U.S. regulators for seven years before it was ultimately rejected by President Barack Obama in late 2015. In contrast, the Sioux-led demonstrators now camped out in a North Dakota field say the $3.78-billion (U.S.) pipeline pro-posed by Energy Transfer Part-ners LP was rushed through state and federal approval processes.

"Domestic projects of this mag-nitude should clearly be evaluat-ed in their totality - but without closer scrutiny, the proposal breezed through the four state processes," David Archambault II, chairman of the Standing Rock Sioux tribe, wrote in an opinion piece for The New York Times this week.

Designed to transport as much as 570,000 barrels a day of light sweet crude from the Bakken and Three Forks production areas to Patoka, Ill., the partially built Dakota Access pipeline would run through four states and is slated to be completed by the end of the year. Opponents of the 1,880-kilometre pipeline project have pointed out it would transport oil a distance that's similar to Key-stone XL. But as a domestic U.S. pipeline, it faces a much different regulatory path.

© Droits auteurs protégés, propriété de l'éditeur La vente et la reproduction de ce document sont strictement interdites

No presidential permit is re-quired for a purely U.S. pipeline. The project received approvals in North and South Dakota, Iowa and Illinois over the course of this year, and the U.S. Army Corps of Engineers approved crossings of the Missouri and Mississippi Riv-ers in July, according to the Asso-ciated Press.

But even for a U.S. company building in its own country, con-struction of new oil pipelines is far from easy in practice. Energy Transfer Partners said it was forced to halt North Dakota con-struction on the project earlier this month in the face of raucous protests.

TransCanada has argued that Keystone XL was rejected because the Obama administration needed to shore up its climate-change credentials - not because the project didn't pass muster with regulators. The Calgary-based pipeline company is now seeking $1s-billion in damages and costs through a NAFTA legal claim.

For the Dakota Access project, the Standing Rock Sioux tribe sued federal regulators last month for approving the pipeline - arguing it could affect the Missouri River, its drinking-water source, and disturb sacred sites, and that no meaningful consult-ation on the project had taken place. A U.S. district court judge will decide early next month whether to halt the project while the suit proceeds.

But like many other pipeline stories, there is also a Canadian angle to the Dakota Access saga. Calgary-based Enbridge Inc., through its affiliate Enbridge Energy Partners, announced on Aug. 2 that it would acquire a 27.6-per-cent indirect interest in the Bakken pipeline system that includes the Dakota Access pipe-line.

With a report from news services

The Globe and Mail, 26 août 2016, page B5