PORTFOLIO 2016 (SÉLECTION)

Capucine Veverwww.capucinevever.com

Et il fut accusé par ses contemporains d’impiété et d’arrogance pour avoir franchi les limites permises aux mortels, 2016

DÉMARCHE ARTISTIQUE

Quelqu’un est passé par là… Voilà les prémisses d’une séquence narrative la plus banale qui soit ! Elle aurait vu le jour dans les premières sociétés de chasseurs où l’expérience du déchiffrement des traces déclenche tout un processus d’opérations mentales permettant de reconstruire les formes et mouvements de proies invisibles. Cette hypothèse de l’historien Carlo Ginzburg sur l’origine du principe narratif, de toute évidence indémontrable, pourrait être une métaphore de ma démarche artistique.

La notion de territoire est inhérente au développement de ma pratique artistique. Elle en est son fondement, une sorte de pivot qui induit pour chaque nouveau projet une direction et un sens spécifique. Un premier temps d’observation me permet de débusquer des éléments du réel, d’extraire des fragments passés ou présents pour produire et ouvrir sur des récits qui s’intéressent à solliciter la projection mentale du spectateur. Qu’ils prennent forme au travers d’actions, de vidéos, de sculptures, de pièces sonores, de cartographies ou de projets éditoriaux, ces récits tentent de s’engager dans un rapport poétique au territoire d’où ils émergent. Mes productions plastiques s’inscrivent dans une relation contextuelle face aux territoires géographiques découverts lors de résidences (Malakoff, Plateau de Millesvaches, Lorient, Bugarach...) et/ou de projets artistiques (Festival de l’Inattention, Biennale de Belleville, Arènes de Lutèce, Ghent, Rennes, Nantes, Bruxelles...). Elles exploitent et développent ainsi le potentiel narratif de ces environnements géographiques, sociaux ou culturels. Mes oeuvres procèdent par collages, analogies ou frottements permanents entre réalité et fiction, déplacement et immobilisme, recherches scientifiques et narrations, faits historiques et légendes.

Prenant comme principe que la trace ne prend sens que sous le regard de qui la déchiffrera, mes productions plastiques s’infiltrent parfois directement dans le territoire. Je les abandonne de façon furtive et anonyme pour qu’elles puissent provoquer un possible dialogue avec un inconnu. Les actions, interventions plastiques ou pièces sonores jouent alors directement avec les éléments du réel, flirtent avec la rumeur et deviennent ainsi support à l’expension de l’imagination pour qui les découvrira. L’autre partie de ma production plastique, destinée à l’espace d’exposition, s’attache tout autant à produire des espaces de rencontre avec le spectateur, où les lieux évoqués prennent forme par le biais de l’imagination.

Site web: www.capucinevever.com

L’ENVOL DU PHOÉNIx 2016 Impression numérique sur papier doré (14x10cm) et fiction sonore sur répondeur (04min40). Exposition: x Festival de l’Inattention, à l’espace d’art GLASSBOx-Paris (24>26 juin 2016). Curator: Sophie Lapalu.

L’envol du  Phénix  est un court récit fictif qui s’aborde au hasard d’une rencontre, en tombant sur une petite annonce de rue placardée sur les poteaux du quartier de Belleville. Feng, une femme cherchant du travail et proposant ses services bon marché invite à la contacter par téléphone. En composant le numéro de téléphone, une voix féminine nous raconte l’histoire et les ambitions de cette femme qui habite le quartier depuis deux ans et qui a choisit - pour s’en sortir - d’effectuer un travail pas comme les autres. 

Écouter L’envoL du PhoÉnix avec un casque audio.

L’Envol du Phoénix Annonces de rue dans le quartier de Belleville à Paris, juin 2016.

L’Envol du Phoénix Annonce en chinois et en français.

ET IL FUT ACCUSÉ PAR SES CONTEMPORAINS D’IMPIÉTÉ ET D’ARROGANCE POUR AVOIR FRANCHI LES LIMITES PERMISES AUx MORTELS 2016 / Vidéo muette HD, 92 min. Vidéo projection, fauteuils et casques anti-bruit. Expositions: x Staring at you staring at me, à l’espace KHIASMA-Paris (fév 2016) et AMADO ARTS SPACE-Séoul (mars 2016), curators Éric Maillet et Jinsang Yoo. x 15>31 mars 2016: Diffusion de la vidéo dans l’auditorium du NAM JUNE PAIK ART CENTER, curators Éric Maillet et Jinsang Yoo, CORÉE.Et il fut accusé par ses contemporains d’impiété et d’arrogance

pour avoir franchi les limites permises aux mortels est un dispositif immersif proposant de se plonger 400 km au dessus de la Terre pour suivre via webcam les circonvolutions quotidiennes de la Station Spatiale Internationale. Armé d’un casque anti-bruit sur les oreilles, il est question pour l’auditeur de se laisser entraîner par un lent défilement d’images dans cet endroit inaccessible à la majorité des êtres humains. Une narration intégrée à la vidéo fait pencher ces images provenant d’un réel programme scientifique vers une dimension fictionnelle.

Extrait vidéo

voir un extrait vidÉo (vidÉo muette).

Et il fut accusé par ses contemporains d’impiété et d’arrogrance pour avoir franchi les limites permises aux mortels, 2016. Vidéo HD muette, 92min, extraits vidéo.

VERSO POLLICE 2015 > 2016/ Sculpture 12x4x3cm (os de mouton datant du xVe et résine) et action suivie d'une performance discursive. Tableau sérigraphies sur BA13. Dans le cadre du projet La Poursuite, 2015 interventions dans l'espace public Paris, curator Cédric Fauq.

Exposition: x Pétrus Picnic à Mains d’Oeuvres, curator Marie Frampier, 2016.

J’ai clandestinement enfoui dans le sol des Arènes de Lutèce, site antique de combats de gladiateurs, un os de mouton datant du XVe siècle que j’ai préalablement transformé en phalanges d’index humain. Le lendemain, une performance discursive donnée sur le site repensait la question de l’interprétation au regard des notions de trace, de chasse, de narration et d’archéologie.

Extraits vidéo: Arènes de Lutèce, enterrement de la sculpture le 2 mai 2015. Crédit image: Anne Lauroz

Verso Pollice, sérigraphies sur plaque de BA13, sculpture, épingles, chêne. 61x44.3 cm Vues de l’exposition Pétrus Picnic à Mains d’Oeuvres, 2016.

JUNK LOOP 2015 / Marche sonore sur cassette 11'44'' Conçue en collaboration avec Valentin Ferré. En écoute permanente au Jardin C / Mire. Exposition: Supperstructure, Mire/Jardin C, sur une invitation de Sandra Doublet, 2015.

La pièce sonore Junk Loop prend comme point de départ la notion de pollution invisible dont les sols de l’Ile de Nantes et du Jardin C ont été victimes suite aux nombreux chantiers navals du XXieme siècle. Par un simple principe d’élévation du regard, l’œuvre s’est intéressée à un phénomène de pollution invisible depuis la Terre mais pourtant bien réel, celui de la pollution spatiale.

Cette marche sonore projette l’auditeur dans une fiction anticipative se déroulant en 2215 : l’espace serait dorénavant le lieu de stockage des déchets électriques et électroniques terrestres. Une voix étrangère invite ainsi l’auditeur à suivre la progression dans l’espace d’un poste de radio qui n’a pas réussi à atteindre «l’orbite poubelle», son orbite de destination.

Écouter Junk LooP avec un casque audio.

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Visuel cassette Junk Loop

YET ANOTHER HOLE I DIDN'T KNOw ABOUT2014 > 2016 / Marche sonore à Malakoff/Clamart et Issy les Moulineaux et aux alentours des Buttes Chaumont (xIxe) par une application smartphone nommée YAHIDKA. Projet conçut par Capucine Vever et développé en collaboration avec Valentin Ferré.

Expositions: x Associée au projet du Grand Paris pour 6 ans, curator: Jérôme Sans, 2016 > 2022. x Maison des Arts de Malakoff, exposition personnelle, curator Aude Cartier, 2015. x Biennale de Belleville 3, Pavillon Carré Baudouin, curator Patrice Joly, 2014.

Productions: Le projet reçoit le soutien du CNC via le dispositif DICRéAM, de la Maison des Arts de Malakoff, de la Biennale de Belleville et de la Société du Grand Paris.

Marche sonore à Malakoff, 22/12/14. Crédits photo: Séverine Fernandes.

Enregistrements carrières Daumesnil le 09/04/14. Crédits photo: Sarah Lapin.

L’œuvre s’adresse à un auditeur marcheur, elle consiste en l’écoute épisodique de créations sonores immersives se déclenchant en fonction de sa position géographique. Cette ballade plonge le promeneur dans un voyage imaginaire menant à certaines anciennes carrières des territoires de la ville de Malakoff et du XIXe arrondissement de Paris.

teaser vidÉo à Écouter avec un casque audio.

Screenshots de l'application YAHIDKA, les zones blanches sont les territoires d'écoutes dans la ville.

Cette expérience, pensée comme une marche verticale, conduit le promeneur dans un voyage par procuration donné au travers de la voix d’un narrateur, de compositions sonores, d’un plan cadastral et bien évidemment de l’imagination de celui qui expérimente l’œuvre.

Le promeneur a accès à ces espaces muni de son casque audio et de son smartphone personnel. Aucun parcours prédéfini n’est à suivre. La durée totale de l’expérience est estimée à 3h pour le XIXe arrondissement et à 4h30 pour le territoire de Malakoff.

Enregistrements cave parisienne le 08/09/14.

aPPLication « Yahidka » gratuite à tÉLÉcharger dePuis aPPLestore Pour i-Phone ou googLePLaY Pour android.

En février 2012 une boîte noire géolocalisée, contenant un élixir olfactif et une adresse mail, est abandonnée à l’embouchure de la Vilaine (Morbihan). Ce fleuve tiendrait l’origine de son nom en la mémoire d’une jeune fille disgracieuse qui aurait tant sangloté en espérant obtenir l’attention d’un beau seigneur que de ses larmes jaillit la rivière. L’élixir olfactif contenu dans la boîte noire est un concentré de phéromones, obtenu par la récolte de larmes émotionnelles. La dérive dans l’Océan Atlantique de cet objet énigmatique et anonyme construira le récit de la déambulation de l’oeuvre (vidéo, dessins, projet éditorial...).

Impression numérique sur dibond 50x37 cm, 2012. Jour de la mise à l’eau le 27/02/12

Vue de l'exposition 4/4 UNE CONSTELLATION, Le Quartier, Quimper 2015. Crédits photo Aurélien Mole.

THE LONG LOST SIGNAL2012 > 2016 / Vidéo hd, polyptyque au fusain sur papier (304x119cm), 6 tirages cyanotypes sur papier (53x36 cm), installation de sculptures (in progress), projet éditorial, mobilier. Expositions: x Le rêve d’une chose à la Maison Salvan, Labège 2014. x 14 ans, 7 mois, 1 semaine, 6 jours, 8 heures, 52 min et 48 sec pour atteindre la Lune, SOLO show à la Maison des Arts de Malakoff, 2015. x 4/4 Une Constellation, Centre d'Art Le Quartier, Quimper, 2015.

Productions: Le projet reçoit le soutien de la Maison Salvan et du centre d’Art Le Quartier.

voir La vidÉo

Vue de l’exposition 4/4 UNE CONSTELLATION, Le Quartier, Quimper 2015. Crédits photo Aurélien Mole. Au mur: Extending mapping, work in progress 2012 - 2016, fusain sur papier, épingles, fils et canette, 304 x 119 cm. Au sol: Friendly Melencolia, work in progress 2015 - 2016, plâtre polyester et poudre d’os carbonisé, 6x6x6 cm, 360 tirages réalisés sur 28800 prévus.

Loosing Sight, 2012-2015. Vidéo HD, 15’34’’. Rencontre avec l’équipage de la mission Kosta Garbia à St Jean de Luz le 30/08/12.

14 ANS, 7MOIS, 1 SEMAINE, 6 JOURS, 8HEURES, 52 MIN ET 48 SEC POUR ATTEINDRE LA LUNE2014 / Installation 3 x 2,80 x 2,80m : Sapin, cp peuplier, tapis de marche, compte tour, écran numérique, raspberry, arduino.

Exposition: 14 ans, 7 mois, 1 semaine, 6 jours, 8 heures, 52 min et 48 sec pour atteindre la Lune, SOLO SHOw Maison des Arts de Malakoff, 2015.

Productions: Le projet reçoit le soutien de l'AAMAM et de la Maison des Arts de Malakoff.

L’installation 14 ans, 7 mois, 1 semaine, 6 jours, 8 heures, 52 min et 48 sec pour atteindre la lune est à concevoir comme un espace autre, un “lieu en suspension”, le point de départ et de retour d’une expédition aussi utopique que poétique: celle de parvenir jusqu’à la lune à pied. Praticable par le public, elle invite une personne à la fois à se faufiler à l’intérieur de la sculpture pour activer un dispositif lui permettant de marcher des kilomètres et ainsi actionner le décompte de cette longue marche. Le temps de marche restant est affiché sur un écran visible depuis la rue, dans le jardin de la maison des Arts de Malakoff.

Écran retour installé dans le jardin de la MdA -120 x 90 cm. CP de coffrage, écran, raspberry, clé 4g.

Vues d'exposition à la Maison des Arts de Malakoff. Crédit photo: Kyrill Charbonnel.

Vues d'exposition à la Maison des Arts de Malakoff (SOLO SHOw) 2015. Crédits photo: Kyrill Charbonnel. 3 x 2,80 x 2,80m

Marches Parallèles est un dispositif immerssif. La caméra nous embarque au sein d'un groupe de marcheurs qui arpentent la ville de Malakoff et tentent de suivre au plus près l'itinéraire d'un autre groupe de marcheurs se trouvant juste sous leurs pieds, dans les sous-sols de la ville. C'est au cœur de cette progression souterraine simultanée que le son de la vidéo, diffusé par casque audio, nous immerge. Sans jamais pouvoir communiquer ensemble les deux groupes avancent à leur rythme et nous entrainent chacun leur tour dans ses mondes superposés. Ils nous baladent ainsi dans un aller-retour permanant de la surface aux cavités, de ce que l'on voit à ce que l'on entend; les descriptions des vides que traversent les marcheurs souterrains constituant le "fond" pour une nouvelle lecture de la ville.

Vue de l'exposition à la Maison des Arts de Malakoff, 2015. Crédit photo: Kyrill Charbonnel.

Extrait vidéo.

MARCHES PARALLèLES2014 / Projection vidéo HD et son binaural diffusé par casques audio, 37'27".

Exposition: 14 ans, 7 mois, 1 semaine, 6 jours, 8 heures, 52 minutes et 48 secondes pour atteindre la Lune, solo show Maison des Arts de Malakoff, 2015.

voir La vidÉo à Écouter avec un casque audio.Fonctionne sur FireFox et chrome.

Extraits vidéo.

Extraits vidéo. Fourrage, vidéo HD 7’04’’

FOURRAGE2013 / Installation: Sculpture 200x200x200 cm, système sonore et vidéo HD 7'04". Oeuvre réalisée en collaboration avec Valentin Ferré. Expositions: x Biennale de la Chambre d’Eau, Le Favril, 2014. x Les Rémanents, La Pommerie, Saint Setiers, 2013 (SOLO SHOw). Production: La Pommerie.

La vidéo Fourrage retrace l’échappée d’une botte de foin enrubannée de son lieu de stockage qui se déplace sur le plateau de Millevaches. Tel un cheval de Troie, elle traverse le paysage et dissémine dans les espaces rebuts de l’activité forestière des "seeds balls", boules composées de terre et de graines (moutarde blanche et trèfles incarnats). Ces plantes invasives, utiles aux bourdons et aux papillons, s’enracinent profondément dans les sols et se multiplient facilement par le vent.

voir La vidÉo.

Vue de l'exposition Eclectic Campagnes, La Chambre d’Eau, Le Favril, 2014. Installation : Sculpture (bois, foin, plastique) et système sonore. 2x2x2m.

Vue de l'exposition Eclectic Campagnes, La Chambre d’Eau, Le Favril, 2014. Diffusion de la vidéo Fourrage dans une bétaillère.

ARCHIPEL DE GROIx (DE -300Ma à 1998)2013 / Tirage cyanotype sur papier Arches 300gr contrecollé sur MDF, 86 x 126 cm. En collaboration avec Valentin Ferré. Expositions: x Géographies Variables, 2013, EESAB Lorient, curator Julie Morel. x Shake what your mama gave you, 2015, Centre d’Art Passerelle Brest. x Petrus Picnic, 2016, Mains d’Oeuvres, curator Marie Frampier.

Archipel de Groix est une fiction cartographique faisant état de mouvements qui se sont échelonnés de -300 Millions d'années à 1998. Cette carte représente par des courbes de niveaux l'instant précis où chaque volume présent dans la rade de Lorient est passé du fond de la rade au dessus de la surface de l'eau et à l'inverse, du statut d'émergé à celui d'immergé. L’origine de l’île de Groix remonte à 480 millions d’années, époque où les seules formes de vies n'étaient que bactéries, algues et éponges. Ce n’est que 180 millions d’années plus tard que Groix commença sa lente émersion. Dans un mouvement inverse, depuis les premières navigations, plusieurs centaines de bateaux ont fait naufrage ou ont été volontairement coulé dans la rade de Lorient. En usant de deux échelles différentes au sein de la carte, les mouvements extrêmement lents de l'activité géologique côtoient ceux, bien plus rapide, de l'activité humaine.

Archipel de Groix (de -300Ma à 1998), détail.

Archipel de Groix (de -300Ma à 1998), 86x126cm, impression cyanotype sur papier Arches contrecollée sur médium. Vue de l’exposition Petrus Picnic, Mains d’Oeuvres, 2016.

Archipel de Groix (de -300Ma à 1998), détail.

M & MME MILON2012 / Action: Rotring sur calque 7m , tube en carton, lettre et enveloppe craft. Réalisée dans une maison en rénovation av Lucie à Pornichet.

Suite à la découverte d’une maison en rénovation avenue Lucie à Pornichet, je pénètre sans effraction le chantier afin d'effectuer les relevés précis des murs du rdc. En effectuant des recherches sur le nom des propriétaires je découvre l'existence d’une des plus grande légende de karaté français très peu connue, Mickael Milon. Partant de l'hypothèse que ce sportif décédé pourrait être le fils des propriétaires de la maison, je conceptualise sur un plan unique de 7m de long une maison entièrement dédiée à la pratique de cet art martial japonais. Quelques jours plus tard je retourne sur le chantier et dissimule dans le plafond du rdc ma proposition architecturale à l'intention de M et Mme Milon. Cette dernière a été déposée de façon anonyme.

Dissimulation des plans dans la maison

Plusieurs mois après cette action, je reçois un mail de la part du fils des propriétaires de la maison alors même qu’aucun contact n’avait été laissé sur place.

Mail reçut de la part du fils des propriétaires de la maison

Plans, détails, 2012

Plans, Rottring sur calque 7m de long, tube carton, lettre A4 et enveloppe, 2012

CV CAPUCINE VEVERNée en1986 à Paris, travaille à Pantin et ailleurs.N° MDA:V3449-54 / N° SIRET:502 605 140 00016

www.capucinevever.com / capucinevever@gmail.com

ExPOSITIONS COLLECTIVES ET PERSONNELLES (SÉLECTION)

2017 . 04 fév>11 mars: Mapping At Last, galerie Eric Mouchet, curator: Leo Marin, PARIS.2016 . 8 juillet: Croisières, séance de projection mobile et nocturne dans l’espace public, Mains d’Oeuvres, St DENIS. . 24>26 juin: Festival de l’inattention, espace d’art Glassbox, curator: Sophie Lapalu, PARIS. . 19 juin: Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur les résidents, sans jamais oser le demander, à Mains d’Oeuvres, curator Ann Stouvenel, St OUEN. . 4 juin: KM1, Intégration de la marche sonore Yet another hole I didn’t know about au projet du Grand Paris Express, curator: Jérôme Sans, Paris. . 14>18 avril: Vision-recherche, Palais de Tokyo, curator L’Andrea, PARIS. . 15>31 mars: Diffusion vidéo, Nam June Paik Art Center, curators Éric Maillet et Jinsang Yoo, CORÉE. . 29 fév>27 mars: Staring at you staring at me, Amado Arts Space, curators Éric Maillet et Jinsang Yoo, SÉOUL. . 4>27 févr: Staring at you staring at me, espace Khiasma, curators Éric Maillet et Jinsang Yoo, LES LILAS. . Petrus Picnic, 1er gala d’art contemporain à Mains d’Oeuvres, curator Marie Frampier, St OUEN.2015 . Bibliothēca, Galerie Underconstruction, curator Aurélie Faure aka Katarina Stella, PARIS. . Shake what your mama gave you, Centre d’Art Contemporain Passerelle, curator Julie Morel, BREST.

. COLOC #4 performances, 019 Art Space, curators Francesca Chiacchio & Michela Sacchetto, GHENT (BL). . 4/4 Une constellation, centre d’art le Quartier, curator: Michela Sacchetto, QUIMPER. . Superstructure, Espace d’Art Jardin C/La Fabrique, curator: Sandra Doublet, NANTES. . Décor(s) Naturel(s), Galerie Underconstruction, PARIS. . La poursuite, interventions dans l’espace urbain aux Arènes de Lutèce, curator Cédric Fauq, PARIS. . 14 ans, 7 mois, 1 semaine, 6 jours, 8 heures, 52 minutes et 48 secondes pour atteindre la Lune, Maison des Arts de

Malakoff, exposition personnelle, curator: Aude Cartier, MALAKOFF.2014 . La piste des Apaches, Biennale de Belleville au Pavillon carré Baudouin, curator: Patrice Joly, PARIS. . Le rêve d’une chose, Maison Salvan, curator: Paul de Sorbier, LABÈGE. . Eclectic Campagnes, Biennale de la Chambre d’Eau, LE FAVRIL. . Festival Oodaaq 2014, exposition collective, RENNES. . New Folder, exposition personelle en ligne. . Totem, espace d’art R ecyclart, invitation de Nina de Angelis avec ultralocal, BRUXELLES (BL).2013 . Les Rémanents, exposition personnelle en collaboration avec Valentin Ferré, Lieu d’art La Pommerie,

St Setiers. . Culbute, espace d’Art le 48, organisée par Superstrat, RENNES. . Géographies Variables, École Européenne Supérieure d’Art de Bretagne, curator: Julie Morel, LORIENT.2012 . Prodrome #, espace d’art La Laverie, curator: Patrice Joly & Pierre Ardouvin, PARIS. . Welcome to Our Futur, espace Blockhaus DY10, curator: Jean Boites Edition et Lucie Orbie, NANTES.2011 . Self Fulfilling Prophecies de Cyril Dietrich, galerie La Vitrine, PARIS. . SCLDCV, collective, galerie Espace 117, PARIS.2010 . Figure Libre, Salle d’Exposition de la ville de Guyancourt, curator: Marie de Paris, GUYANCOURT.2009 . Hors-sol, Centre d’Art Abbaye de Maubuisson, curator: Bernard Marcades, ST-OUEN-L’AUMÔNE. . Kiss me Deadly, Mains d’Oeuvres, curator: Mathilde Villeneuve, St OUEN.2008 . Mouvement Pictorissien, exposition collective, La Vitrine, Paris (curator: E. Maillet, J.Guess, J.Perron).2007 . Chapitre 4, Centre d’Art Abbaye de Maubuisson, ST-OUEN-L’AUMÔNE.

BOURSES2016 . Obtention de l’Aide à la Création de la DRAC Ile de France.2014 . Obtention de la bourse DICRéAM (aide au développement d’un projet d’art numérique) du CNC.

RÉSIDENCES / wORKSHOPS (SÉLECTION)2016 . sept > juin 2017: Résidence de création en collège dispositif In Situ de la Seine St Denis sur une invitation de Guillaume Constantin, Instants Chavirés, MONTREUIL. . mars > août: Résidence de 6 mois à Mains d’Oeuvres sur une invitation d’Ann Stouvenel, ST-OUEN.2015 . Coloc #4, workshop à l’espace d’Art 019, curators: Francesca Chiacchio & Michela Sacchetto, GHENT (BL).2014 . Résidence de 4 mois à la Maison des Arts de Malakoff, curator: Aude Cartier, PARIS. . Workshop Totem à Recyclart, Ivitation de N. De Angelis, ultralocal, BRUXELLES (BL).2013 . Organisation et participation à l’atelier Recettes 2, organisé par le collectif ultralocal, CIBOURE. . Résidence de 2 mois à La Pommerie avec Valentin Ferré, Lieu d’art, curator: Elie Kongs, ST SETIERS. . Résidence Suddenly, curators: Camille Debray et Marianne Derrien, SEINE et MARNE. . Résidence Géographies Variables de 2 mois avec Valentin Ferré EESAB Lorient, curator: Julie Morel, LORIENT.2012 . Résidence Talweg, OFF Biennale de Rennes, curator: collectif Superstrat, RENNES. . Workshop OpenSource/PublicSpace, organisé par le collectif Brigitte, BRUXELLES (BL). . Workshop Fin du Monde, ENSAPC, curator: Pierre Ardouvin et Patrice Joly, BUGARACH. . Résidence La Régie, ultralocal, curator: collectif Superstrat, RENNES.

CONFÉRENCES2016 . Conférence à l’École d’Art du Calaisis, sur une invitation de Laurent Moszkowicz, CALAIS.2015 . Someone passed through here…, Clark House Initiative lieu d’art, curator: Sumeshwar Sharma MUMBAI (IN). . Invitée par Sophie Lapalu à son cycle «Mon art serait de vivre» à l’Université PARIS 8.2014 . Présentatation publique de résidence, Maison des Arts de Malakoff, MALAKOFF. . Présentation du projet Les Rémanents à La Chambre d’Eau, LE FAVRIL.2013 . Conférence Modalités de pratiques collectives en art contemporain, avec Valentin Ferré lors du colloc Grundtvig, Centre d’art La Pommerie, St Setiers. . Présentation publique de résidence Réseau 5/25 avec Valentin Ferré Lieu d’art La Pommerie, St Setiers.2012 . Conférence à la Fondation Sam avec Federico Nicolao, Julie Dabbagh et Mathilde Supe, curator: Pierre

Ardouvin, PARIS. . Conférence à la Fondation Entreprise Ricard avec Julie Dabbagh, Mathilde Supe et Giuilia Grossman,

curator: Patrice Joly, PARIS. . Conférence ultralocal, forum ESS invitation du centre d’art le BBB, TOULOUSE.

PRESSE (SÉLECTION)2016 . Mai: Portrait images paru dans Noto Revue #5 par Pascal Bernard.2015 . Article de presse sur l’exposition Décor(s) Naturel(s), Beaux Arts Magazine n°373, 07/15 par Stéphanie Pioda . Article Con delle cuffie sulle orecchie par Giuseppe Furghieri 05/04/2015 dans Doppiozero, site en ligne.2014 . Article de presse, journal le Parisien par Jila Varoquier du 22/11/14. . Article sur la Biennale de Belleville dans le Quotidien de l’Art du 25/09/14 par Julie Portier.2013 . Parution d’un texte critique de Marianne Derrien 01/12/13 dans Portraits La Galerie, site en ligne.

FORMATION2009 . DNSEP, félicitations du jurry, École Nationale Supérieure d’Art de PAris-Cergy.2007 . DNAP, félicitations du jurry, École Nationale Supérieure d’Art de PAris-Cergy.

ON GOING PROJECTultralocal est né à la suite de la découverte d’un lieu inoccupé depuis plus de 30 ans à Paris. Initialement dédié à l’activation de cet espace, il s’en est rapidement émancipé et s’attache dorénavant à accueillir et déplacer despratiques artistiques au travers des questions relatives à la production, la mise en exposition et la circulation desœuvres. ultralocal est un projet collaboratif et collectif dans lequel je participe activement. www.ultralocal.fr