portrait de l'arrondissement de Limoilou final -2cdecdequebec.qc.ca/media/etude/17.pdf · Remerciements Je remercie sincèrement tous ceux et celles qui ont contribué, de près ou

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Produit dans le cadre de L’approche territoriale intégrée Limoilou

PPOORRTTRRAAIITT DDEE LL’’AARRRROONNDDIISSSSEEMMEENNTT DDEE LLIIMMOOIILLOOUU En matière de pauvreté et d’exclusion sociale

Recherche et rédaction : Isabelle Mercure, Chargée de projet CDÉC de Québec Sous la supervision du Comité local ATI Limoilou Septembre 2009

Révision linguistique : Louise Parent, Micheline Coté Photo de la page couverture: Manon Roy

Remerciements Je remercie sincèrement tous ceux et celles qui ont contribué, de près ou de loin, à la réalisation de ce portrait. Un merci tout spécial à Sylvie Fournier qui avec sa rigueur, son esprit critique et son enthousiasme contagieux m’a accompagnée dans cette démarche de recherche et d’écriture. Merci aux membres du Comité ATI. Leurs commentaires, leurs visions et leur connaissance du milieu sont indispensables pour le déploiement d’une démarche ATI. Remerciements à mes collègues de la CDÉC de Québec Stéphanie Langlois et Claire Dubé qui ont travaillé avec moi sur le projet ATI Limoilou. Leurs analyses et leurs questionnements ont clarifié bien des sujets et permis de mieux développer plusieurs thèmes. Merci à Thomas Coquelin, stagiaire français de passage parmi nous pour treize semaines. Son aide à la recherche et à la rédaction a été précieuse. Un merci particulier à Geneviève Duhaime, ma consœur de bureau et chargée de projet pour l’ATI St-Sauveur. Mon travail a été sans cesse enrichi de ses commentaires constructifs. Nos nombreuses délibérations et discussions ont été un apport indéniable pour la rédaction de ce document. Isabelle Mercure

La réalisation de cette publication est rendue possible grâce à l’Entente de partenariat sur la mise en place de l’approche territoriale intégrée dans la région de la Capitale-Nationale dont les signataires sont :

l’Agence de la santé et des services sociaux de la Capitale-Nationale Centraide Québec et Chaudières-Appalaches la Conférence régionale des élus de la Capitale-Nationale la Direction régionale de la Capitale-Nationale d’Emploi Québec le Forum jeunesse de la région de la Capitale-Nationale

Table des matières Remerciements ........................................................................................................ 4

Table des matières .................................................................................................... 6

L’approche territoriale intégrée dans la Capitale-Nationale ................................................... 8

Le comité local ATI Limoilou ..................................................................................... 9

Portrait de la pauvreté et de l’exclusion sociale dans l’arrondissement de Limoilou ................. 10

L’arrondissement de Limoilou ..................................................................................... 11

L’arrondissement de Limoilou et ses dimensions sociopolitiques ......................................... 11

L’histoire de l’arrondissement de Limoilou .................................................................. 17

Les structures religieuses ....................................................................................... 26

Données sociodémographiques et socioéconomiques ......................................................... 28

Profil sociodémographique ...................................................................................... 28

Les familles et les personnes seules ........................................................................... 39

L’immigration ..................................................................................................... 42

Profil socioéconomique : le revenu ............................................................................ 50

Profil socioéconomique : les taux d’activité, les taux d’emploi, les taux de chômage et les personnes inactives .............................................................................................. 62

Logements et services sur le territoire .......................................................................... 71

Le logement ...................................................................................................... 71

Entreprises sur le territoire ..................................................................................... 80

Le réseau de la santé et des services sociaux ............................................................... 81

La santé ............................................................................................................ 85

Le réseau scolaire et la scolarité .............................................................................. 91

Les services de garde ............................................................................................ 97

Le transport ....................................................................................................... 99

Les ressources communautaires de l’arrondissement de Limoilou ...................................... 101

Les écrits et les concertations ................................................................................... 109

Les écrits sur Limoilou .......................................................................................... 109

Les expériences antérieures de mobilisation de la communauté ........................................ 131

Les concertations et mobilisations existantes .............................................................. 139

Bibliographie ..................................................................................................... 157

Portrait de l’arrondissement de Limoilou en matière de pauvreté et d’exclusion sociale 8

L’approche territoriale intégrée dans la Capitale-Nationale

L’approche territoriale intégrée (ATI) est une approche préconisée par la Stratégie nationale de lutte

contre la pauvreté et l’exclusion sociale afin d’améliorer les conditions de vie des personnes issues des

milieux défavorisés.

Cette approche vise à rassembler des acteurs de diverses sphères d’activités afin qu’ils réfléchissent

ensemble à déterminer des solutions pour lutter contre la pauvreté et l’exclusion sociale de leur

territoire. L’ATI mise sur la concertation intersectorielle afin de coordonner la mise en place d’actions

adaptées à un territoire.

En mars 2006, la Table de concertation en développement social de la Conférence régionale des élus

de la Capitale‐Nationale crée un comité qui travaille sur l’approche territoriale intégrée (CATI). En juin

2007, plusieurs partenaires signent l’Entente de partenariat sur la mise en place de l’approche

territoriale intégrée dans la région de la Capitale‐Nationale afin de soutenir la mise en place

d’initiatives de mobilisation visant à lutter contre la pauvreté et l’exclusion sociale par des approches

territoriales intégrées dans les communautés vulnérables de la Capitale‐Nationale.

En mars 2008, six organisations signent l’Entente spécifique sur la lutte contre la pauvreté et l’exclusion sociale le ministère de l’Emploi et de la Solidarité sociale, l’Agence de la santé et des services sociaux de la Capitale-Nationale, Centraide Québec et Chaudière-Appalaches, la Conférence régionale des élus de la Capitale-Nationale, le Forum jeunesse de la région de la Capitale-Nationale et le Bureau de la Capitale-Nationale. L’argent investi par ces organisations représente une somme de 696 155 $. Cette entente d’une durée de trois ans vise à :

mobiliser les forces vives des milieux en situation de défavorisation;

favoriser l’identification et la mise en œuvre d’actions concertées visant la lutte contre la

pauvreté et l’exclusion sociale;

améliorer les conditions de vie de la population vivant en situation de pauvreté et d’exclusion

sociale, notamment les jeunes;

renforcer le tissu social dans les communautés les plus vulnérables.

Cinq territoires de la région de la Capitale‐Nationale sont priorisés afin de mettre en place des

approches territoriales intégrées. Les cinq territoires choisis sont l’arrondissement de Limoilou, le quartier St-Sauveur, les quartiers Giffard et Montmorency, La MRC de Portneuf et la MRC de

Charlevoix Est. Ces territoires ont été établis entre autres, à la suite des analyses de Pampalon‐

Raymond qui démontrent que les indicateurs de défavorisation sociale et matérielle y sont très élevés.


Le comité local ATI Limoilou L’arrondissement de Limoilou agit à titre de mandataire de la mise en œuvre de l’ATI sur son territoire tandis que la Corporation de développement économique communautaire de Québec (CDÉC de Québec) agit à titre de coordonnateur délégué. La chargée de projet, embauchée en avril 2008, a comme mandat de supporter les travaux du comité local ATI qui a pour objectif de développer un plan d’actions spécifiques de la réalité du quartier Limoilou en regard de la pauvreté et de l’exclusion sociale. En mai 2008, une vingtaine d’organisations représentant diverses sphères d’activités de l’arrondissement sont invitées à joindre le Comité local ATI Limoilou. Le comité est formé de représentants d’organismes et d’établissements suivants :

Arrondissement Limoilou Caisse Desjardins de Limoilou Centre communautaire Jean-Guy Drolet Centre de santé et de services sociaux de la Vieille-Capitale Centre local d’emploi de Charlesbourg Centre local de développement de Québec École des Jeunes-du-Monde Conseil de quartier Lairet Conseil de quartier Maizerets Conseil de quartier Vieux-Limoilou Corporation de développement économique communautaire de Québec CPE Québec-Centre École de Cirque de Québec Initiatives 1,2,3 GO! Office Municipal d’habitation de Québec Québec en forme Relai d’Espérance ŒIL Communautaire Direction régionale d’Emploi Québec

Conseiller municipal

Un comité d’encadrement, formé de la chargée de projet, d’un représentant de l’arrondissement de Limoilou et d’un représentant de la CDÉC de Québec veille au déploiement de la démarche ATI. Le Comité ATI Limoilou a comme premier mandat de superviser la rédaction d’un portrait de la pauvreté et de l’exclusion sociale dans Limoilou. La deuxième étape du travail du comité ATI Limoilou sera d’analyser le portrait de la pauvreté et de l’exclusion sociale dans l’arrondissement afin de poser un diagnostic collectif de la situation dans l’arrondissement. À la suite de ce diagnostic débutera la troisième étape soit la réalisation d’un plan d’action de lutte à la pauvreté et à l’exclusion sociale.


Portrait de la pauvreté et de l’exclusion sociale dans l’arrondissement de Limoilou Le présent document expose les éléments les plus significatifs de la pauvreté dans l’arrondissement de Limoilou. De plus, il présente les caractéristiques principales de son territoire. Ce portrait commence par une brève présentation des structures sociopolitiques de l’arrondissement ainsi que son histoire afin de bien comprendre sa trame urbaine autant que les racines de la construction identitaire de ses résidents. Les données statistiques sociodémographiques et socioéconomiques sont ensuite présentées dans le chapitre suivant. Afin de bien cerner la spécificité de l’arrondissement de Limoilou, le Comité local ATI Limoilou a choisi de présenter les données sur une base comparative entre l’arrondissement, ses 3 quartiers et la Ville de Québec. Nous avons eu accès aux données de Statistique Canada préparées par le Service de l’aménagement du territoire, Division de l’urbanisme de Ville de Québec et ce pour l’année 1996, 2001 et 2006. La majorité des statistiques présentées dans ce document sont issues de ces données. Lorsque les données statistiques ne sont pas issues des recensements de Statistique Canada, la mention en est faite dans le document. Fait à noter, Statistique Canada arrondi aléatoirement à la hausse ou à la baisse tous ses chiffres à un multiple de 5. Cette opération mathématique peut augmenter, diminuer ou laisser inchangé un nombre. Le comité ATI Limoilou désirait profiter des diverses expertises développées sur le territoire. Le document se termine donc par la présentation de différents documents faisant rapport d’analyses, d’études ou d’enquêtes sur l’arrondissement de Limoilou ou sur un de ses quartiers. Dans la même perspective, nous présentons les concertations ou mobilisation qui ont existé sur le territoire ainsi qu’un tableau des actuelles concertations ou mobilisations qui façonnent présentement le visage de Limoilou.


L’arrondissement de Limoilou

L’arrondissement de Limoilou et ses dimensions sociopolitiques L’arrondissement de Limoilou est d’une superficie d’environ 9,66 km2 ce qui représente 2 % de la superficie de la Ville de Québec qui est de 547,94 km2. L’arrondissement de Limoilou est limité au sud par la rivière Saint-Charles et son estuaire, au nord par l’autoroute Félix Leclerc, à l’ouest par l’autoroute Laurentienne et à l’est par l’Avenue d’Estimauville et l’Avenue Monseigneur-Gosselin. Après l’arrondissement de La Cité, c’est le deuxième arrondissement le plus densément peuplé.

Source : http://www.ville.quebec.qc.ca/apropos/portrait/arrondissements/index.aspx


Enchevêtrement des divisions administratives et politiques dans l’arrondissement de Limoilou En 1988, le quartier Limoilou a été divisé en trois secteurs : Vieux-Limoilou, Maizerets et Lairet. Les services municipaux sont intégrés dans ce cadre administratif qui prend en considération la géographie et l’histoire de Limoilou.1

Source : http://www.ville.quebec.qc.ca/temp/carte_electorale/index.aspx,

Pour ce qui est de la politique municipale, on compte actuellement quatre districts électoraux: Vieux-Limoilou, Colisée, Maizerets et Lairet. Cependant en décembre 2009, une nouvelle carte électorale sera en vigueur. L’arrondissement de Limoilou sera fusionné à l’arrondissement La Cité. Les districts actuels n’existeront plus et seront remodelés en trois districts dont l’un aura des frontières en dehors de l’actuel territoire de l’arrondissement. 1 http://www.ville.quebec.qc.ca/temp/carte_electorale/index.aspx, consulté le 4 février 2009.


Sur le plan provincial, l’arrondissement est desservi par deux députés provinciaux : un pour le comté de Taschereau (qui couvre le Vieux-Limoilou) et un pour le comté de Jean Lesage (qui couvre Lairet, et Maizerets).

Source : http://www.electionsquebec.qc.ca/francais/provincial/carte-electorale

Source : http://www.electionsquebec.qc.ca/francais/provincial/carte-electorale


Sur le plan fédéral, le comté de Beauport-Limoilou couvre l’ensemble de l’Arrondissement de Limoilou.

Source : http://www.sylvieboucher.ca/media/boucherridingmap.jpg

Pour ce qui est de la carte électorale de la Commission scolaire de la Capitale, elle comporte 25 circonscriptions électorales. Dans l’arrondissement de Limoilou on dénombre 5 circonscription soit la circonscription 8 Maizerets – Limoilou-Centre, la circonscription 9 Vieux-Limoilou , la circonscription 10 Saint-Pie-X , la circonscription 11 Lairet et la circonscription 12 Sainte-Odile.2

2 http://www.cscapitale.qc.ca/asp/listCirconscription.asp, consulté le 4 février 2009.


Divisions politiques dans l’arrondissement de Limoilou

Comté fédéral 1. Beauport-Limoilou : superficie de 78 km2 pour une population de

98 990 habitants

Comté provincial 1. Taschereau : population de 57 756 (couvre le Vieux-Limoilou) 2. Jean Lesage : population de 60 587 (couvre Lairet et Maizerets)

Districts municipaux (jusqu’au 31 octobre 2009)

1. Vieux-Limoilou 2. Colisée 3. Maizerets 4. Lairet

District municipal (à partir du 1 novembre 2009)

1. District 4 (nom à venir) 2. District 5 (nom à venir) 3. District 6 (nom à venir)

Circonscriptions scolaires

1. Circonscription 8 – Maizerets – Limoilou-Centre : École primaire Dominique-Savio, École secondaire Jean-de-Brébeuf, École secondaire de la Cité

2. Circonscription 9 – Vieux-Limoilou : École primaire de la Grande-Hermine, École primaire Saint-Fidèle, Centre Louis-Jolliet

3. Circonscription 10 – Saint-Pie-X : École des Jeunes-du-Monde (pavillon Bardy), École des Jeunes-du-Monde (pavillon Champfleury)

4. Circonscription 11 – Lairet : École primaire Saint-Paul-Apôtre, Centre de formation professionnelle de Limoilou, Centre de formation professionnelle de Québec

5. Circonscription 12 – Sainte-Odile : École primaire Saint-Albert-le-Grand, École primaire Sainte-Odile, École régionale des Quatre-Saisons (primaire et secondaire)

Services institutionnels Voici une liste des principales institutions qui offrent des services sur le territoire de l’arrondissement de Limoilou.

Le Centre local de développement de Québec « La mission du CLD de Québec consiste à mobiliser et à concerter les personnes et les collectivités qui renforcent l'entrepreneuriat et contribuent à un développement local durable, rentable et équitable, tant socialement qu'économiquement »3 Le territoire desservi par le CLD couvre la ville de Québec et ses huit arrondissements, la ville de Saint-Augustin-de-Desmaures, la ville de l’Ancienne-Lorette et la réserve indienne Wendake. Dans chaque arrondissement, un agent de développement local travaille à la mission du CLD pour ce territoire précis.

3 http://www.clddequebec.qc.ca/cld_de_quebec/index_f.aspx?DetailID=123, consulté le 3 mars 2009.


Le Centre de santé et de services sociaux de la Vieille-Capitale « Le Centre de santé et de services sociaux (CSSS) de la Vieille-Capitale dessert une communauté de 290 000 personnes sur un territoire qui recouvre l’arrondissement La Cité, l’arrondissement de Limoilou, l’arrondissement Des Rivières, l’Arrondissement de Sainte-Foy Sillery et la ville de Saint-Augustin-de-Desmaures. Le CSSS de la Vieille-Capitale fournit des services dans 7 CLSC dont le CLSC Limoilou qui couvre tout le territoire de l’arrondissement. « 4

Office municipal d’habitation de Québec et la Société municipale d’habitation Champlain (SOMHAC)

« Plus de 20 000 personnes habitent l’un des 9 035 logements de l’Office municipal d’habitation de Québec. Les ménages à faible et modeste revenu de la Ville de Québec s’adressent à l’OMHQ pour accéder à un logement dans le cadre de divers programmes d’habitation de la Société d’habitation du Québec et de la Ville de Québec. » 5

L ’OMHQ, s’occupe du maintien en bon état de ses 257 immeubles. L’OMH offre aussi aux locataires le soutien communautaire et social nécessaire à l’organisation de leur milieu de vie. « La SOMHAC est un organisme à but non lucratif dont le rôle est de procurer des logements, à des prix légèrement inférieurs à ceux du marché, à la population de Québec. Selon ses disponibilités financières, elle peut accorder des subventions au logement. L’administration de la SOMHAC a été confiée à l’Office municipal d’habitation de Québec » 6

Centre local d’emploi de Beauport et Centre local d’emploi de Charlesbourg

Les Centres locaux d’emploi « offrent des ressources et des services aux personnes qui ont besoin d’une aide en matière d’emploi ou d’une aide de dernier recours. Le CLE offre aussi des services aux employeurs qui ont des emplois à combler et qui sont désireux d’obtenir des réponses à toute question concernant la main-d’œuvre et le développement des compétences. Un CLE comprend un service d’accueil, une salle multiservice et des services d’aide financière. Des services d’emploi sont également offerts dans la plupart des CLE. »7 Dans l’arrondissement de Limoilou, les personnes qui résident dans le quartier Lairet et Vieux-Limoilou sont desservies par le CLE de Charlesbourg tandis que les personnes résidant dans le quartier Maizerets sont desservies par le CLE de Beauport. Les personnes qui vivent avec des contraintes sévères à l’emploi et qui bénéficient du programme d’aide de derniers recours sont quant à eux référés au Centre administratif Région Québec au 2500, Boulevard Montmorency.

4 http://www.csssvc.qc.ca/, consulté le 3 mars 2009. 5 http://www.omhq.qc.ca/ consulté le 4 mars 2009. 6 http://www.ville.quebec.qc.ca/apropos/administration/services_organismes_municipaux/autres_organismes_municipaux/somhac.aspx, consulté le 4 mars 2009. 7 http://www.mess.gouv.qc.ca/services-a-la-clientele/centre-local-emploi/, consulté le 4 mars 2009.


L’histoire de l’arrondissement de Limoilou Ce chapitre présente les grandes lignes de l’histoire de l’arrondissement de Limoilou. Plusieurs documents de référence ont permis la réalisation de ces tableaux soit :

1. Document d’orientation du plan directeur du quartier Lairet, un instrument de planification et de gestion de l’évolution d’un quartier.

2. Document d’orientation du plan directeur du quartier Maizerets, un instrument de planification et de gestion de l’évolution d’un quartier.

3. Le quartier Maizerets vu par la typomorphologie, connaître son héritage pour mieux planifier son devenir.

4. Lettres de Limoilou, de Cartier à aujourd’hui. 5. Limoilou, à l’heure de la planification urbaine.

Les 400 ans d’histoire de Limoilou sont présentés en sept tableaux qui relatent succinctement les grandes étapes du développement de l’arrondissement.

1. 1535 : Érection d’une seigneurie au xvii siècle et concessions des terres. 2. 1800 : Formation des premiers faubourgs et début de l’industrialisation. 3. 1893 : Naissance de la municipalité de Limoilou. 4. 1920 : Début des développements urbains par les grands promoteurs fonciers. 5. 1943 : Importante croissance démographique. 6. 1960 : Fin du développement du territoire et période de dévitalisation. 7. 1980 : Stabilisation de la population et vent de renouveau.

Dans ces tableaux, trois couleurs permettent d’identifier le territoire géographique dans lequel les faits présentés se déroulent : le bleu représente le territoire du Vieux-Limoilou, le vert le territoire de Maizerets et le rouge le territoire de Lairet.

1.Érection d’une seigneurie au XVIIe siècle et concessions des terres 1535-1536

Jacques Cartier lors de son deuxième voyage au Canada est surpris par l’hiver. Il emprunte la rivière Saint-Charles et au confluent de la rivière Lairet, il jette l’ancre pour passer l’hiver.

1626 Les Jésuites reçoivent du vice-roi de la Nouvelle-France une terre. Cette terre est bornée, à l’ouest, par le ruisseau Saint-Michel (actuelle autoroute Laurentienne) à l’est par la rivière de Beauport et au nord par les montagnes. Les Jésuites installent leur résidence au même endroit où Jacques Cartier a passé l’hiver (l’actuel parc Cartier-Brébeuf).


1.Érection d’une seigneurie au XVIIe siècle et concessions des terres 1652 La terre des Jésuites est érigée en seigneurie : la Seigneurie de Notre-Dame-des-Anges. Elle est

divisée en concessions qui sont vendues ou louées. Le chemin de Beauport (la Canardière) dessine l’Axe est-ouest de la Seigneurie Notre-Dame-des-Anges et fait le lien entre la ville de Québec et la Seigneurie du Bourg Fargy (actuel Beauport). Le chemin de Charlesbourg (actuelle 1ère avenue) mène au bourg de Talon au nord (actuel Charlesbourg).

Pendant environ un siècle et demi, la Seigneurie Notre-Dame-des-Anges est un milieu rural. Seul Québec (actuel Vieux Québec) et les noyaux de Beauport et de Charlesbourg présentent une population dense.

1705 Le Séminaire de Québec acquiert une concession de sept arpents donnant sur le fleuve. Cette terre est surnommée la Canardière, car de nombreux oiseaux y nichent. Elle sert de terre agricole, de résidence de repos puis de colonie de vacances pour les prêtres du Séminaire de Québec. Au cours du siècle, il ya aura peu d’évolution sur les terres de la Seigneurie de Notre-Dame-des-Anges sinon par le développement agricole.

1763 Début du régime anglais et suppression de l’Ordre des Jésuites. En 1800, les biens mobiliers et immobiliers des Jésuites deviennent la propriété du roi d’Angleterre. Les terrains qui bordent la rivière Saint-Charles sont convoités par les commerçants britanniques qui œuvrent dans le commerce du bois et la construction de navires.

1788-1789

La ville est en pleine expansion. La population exige la construction d’un pont afin de relier Québec et la « rive-nord » de la rivière Saint-Charles. Un pont de bois est construit grâce à l’approbation de Lord Dorchester à l’emplacement actuel du pont Drouin. Le passage sur ce pont est payant. (En 1819, le pont sera relocalisé à l’endroit qu’il occupe aujourd’hui.)

2.Formation des premiers faubourgs et début de l’industrialisation 1800-1845

Jusqu’en 1845, on assiste au développement d’une industrie navale prospère autour des deux rives de la rivière Saint-Charles. 1830 : Quatre faubourgs ouvriers se développent aux abords de la rivière Saint-Charles : New-Waterford, Hedleyville, Smithville et Parkville. 1845 :L’incendie de Saint-Roch oblige plusieurs familles à s’installer en « banlieue » de Québec sur la rive nord de la rivière Saint-Charles. La tranquillité règne aux abords du chemin de Beauport.


2.Formation des premiers faubourgs et début de l’industrialisation 1845-1849

Fondation de l’asile des aliénés de Québec (Saint-Michel-Archange qui deviendra plus tard Robert-Giffard). 1849 : La « résidence de la Canardière » du Séminaire de Québec change de nom pour « le domaine Maizerets » du nom du supérieur du séminaire qui était en place lors de l’acquisition du site. On voulait ainsi éviter que l’expression « aller à la Canardière » ne soit confondue avec « aller à l’asile des aliénés. »

1855 La loi des municipalités et des chemins du Bas-Canada force la création de la banlieue Saint-Roch de Québec. New-Waterford, Hedleyville, Smithville, Parkville font désormais parti de cette nouvelle municipalité. Le déclin de l’industrie maritime débute et entraîne le déclin des faubourgs sauf celui de Smithville (actuel Stadacona) qui continue à se développer jusqu’à la fin du 19e siècle.

1867-1880

Construction du pont Lavigueur. 1880 : On exproprie les gens de New-Waterford pour la construction du Chemin de fer Québec-Montmorency-Charlevoix et Québec-Roberval. Ces chemins de fer dessinent alors les limites ouest de la ville et coupent l’accès au fleuve. Cela constituera plus tard un frein pour le développement du quartier Maizerets.

3.Naissance de la municipalité de Limoilou 1893-1898

Création de la municipalité de Limoilou du nom du manoir, près de Saint-Malo en Bretagne, ou Jacques Cartier s’est retiré à la fin de sa carrière. 1894 : Achat de matériel contre les incendies et installation d’un réseau de distribution d’eau dans Limoilou. 1890 : Construction de l’église de la paroisse Saint-Zéphirin de Stadacona. 1897 : Les religieuses de l’Hôtel Dieu font don d’un terrain pour l’érection de l’église Saint-Charles au bout de la 5e rue.

1898 Le territoire qui est aujourd’hui appelé Lairet est constitué de terres en culture et de pâturage. L’administration municipale « favorise l’expansion urbaine en banlieue » : La compagnie de l’Exposition qui organise des expositions agricoles et industrielles établit de façon permanente le Parc de l’Exposition provinciale au nord de l’avenue de Lamontagne.» On prolonge le tracé du tramway par la rue Lamontagne. On construit un troisième pont Lavigueur sur la rivière Saint-Charles. Le secteur de l’actuel Vieux-Limoilou est en pleine expansion.


4.Début des développements urbains par les grands promoteurs fonciers (de 1911 à 1931, la population de Limoilou passe de 3 652 personnes à 25 795) 1906 La « Québec Land » lance le projet Parc Limoilou entre l’actuelle 1ère rue et la 18e rue à l’est

de la 1ere avenue. Les règles de construction sont strictes : résidentiel, minimum 2 étages, briques ou pierre à trois mètres de la rue. De plus, le modèle New Yorkais transparaît dans le tracé des rues. Sur le site actuel du quartier Maizerets peu de développement. Le Chemin de la Canardière fait le lien est-ouest tandis que deux voies nord-sud existent : l’avenue Vitré et l’avenue d’Estimauville qui rejoignent le Petit Village (actuel secteur de Beauport). Le projet Domaine Lairet est lancé par la Compagnie Leclerc et Lamontagne. On développe un quartier résidentiel chic entre la 1re Avenue, la rue Boisclerc, les terrains de l’Expo et la rivière Lairet. Cette petite rivière aujourd’hui disparue sillonne le quartier du nord au sud. L’actuel boulevard Benoit XV en suit le tracé. Les maisons du Domaine Lairet doivent être à 5,5 mètres de la rue pour laisser de la place aux balcons et offrir des espaces gazonnés. L’électricité y est installée un an avant le parc Limoilou. La ville de Québec vit une période de prospérité économique qui entraîne une croissance de population. Les quartiers centraux sont saturés, les promoteurs immobiliers développent donc des projets domiciliaires dans les vastes espaces de « la campagne environnante » qu’est Limoilou. Les modèles d’urbanismes des grandes villes influencent le développement : rationalisation de l’espace, modernité, salubrité, confort. Limoilou devient un milieu de vie recherché.

1909 Limoilou est annexé à la ville de Québec. Plusieurs nouveaux services se développent alors : égouts, pavage des rues, trottoirs.

1909 Le projet du parc Maufils se développe autour du chemin de la Canardière. On vend des lots plus grands que ceux du projet Québec Land. On promet aux acheteurs « d’avoir de l’espace, de ne pas être collé aux voisins et d’avoir de l’air et du soleil. Le développement se fera en trois phases jusqu’en 1948. Les projets du Québec Land et de Domaine Lairet ont beaucoup plus de succès que le projet du parc Maufils. Le parc Maufils semble trop éloigné de la ville et de plus coupé de celle-ci par la voie ferrée.

1911-1914

1912 : Début de l’érection de l’hôpital Saint-François d’Assise. La paroisse Saint-François-d’Assise sera créée en 1914. La construction de l’église se termine en 1927. 1913 : Développement du parc résidentiel Saint-Charles au sud de la Canardière entre les rue Maufils et l’avenue Saint-Pascal. 1913 : Le Séminaire de Québec morcelle ses terrains en lots à bâtir. 1913 : Une première ligne de tramway assure un service dans Le Vieux-Limoilou. 1914 : Construction de l’hôpital Civique au 2 480 Canardière (sur le site actuel de l’Unité de médecine familiale Maizerets sur le territoire du CLSC Orléans) L’hôpital Civique est géré par les Sœurs-de-la Charité. Il accueille les patients atteints de maladie contagieuse.


4.Début des développements urbains par les grands promoteurs fonciers (de 1911 à 1931, la population de Limoilou passe de 3 652 personnes à 25 795) 1920-1927

L’essor économique des années 20 favorise le développement plus au nord de Limoilou (actuel Lairet) 1920 : Suite à l’installation d’usines à proximité de la voie ferrée, le projet du parc Maufils suscite de l’engouement. La loi sur les logements ouvriers du gouvernement fédéral facilite l’accès à la propriété et est un facteur de succès du développement immobilier de Maizerets. 1923 : On démembre la paroisse Saint-Charles-de-Limoilou pour créer la paroisse Saint-Pascal-de-Maizerets. 1926 : L’usine de l’Anglo Canadian Pulp and Paper est érigée ainsi que la ligne de transmission électrique à haut voltage sur pylônes qui longent le boulevard Henri-Bourassa. 1927 : Le juvénat des Frères des Écoles chrétiennes accueille l’hôpital de l’Enfant-Jésus. Cet hôpital avait été fondé 4 ans plus tôt sur la Grande Allée par Irma LeVasseur première femme médecin francophone et cofondatrice de l’hôpital Sainte-Justine de Montréal.

1930-1942

Dû à la crise économique et à la deuxième guerre, peu de développements se font lors de cette période si ce n’est que la construction de deux importantes routes. 1937 : Construction de la route Québec-Charlesbourg (aujourd’hui boulevard Henri-Bourassa) 1939 : Construction de la route du Pont de l’Isle (aujourd’hui boulevard Sainte-Anne)

5.Importante croissance démographique 1943-1946

Nouvelle phase de développement dans la paroisse de Saint-Pascal à l’ouest du parc Maufils en face de l’hôpital de l’Enfant-Jésus. 1944 : Un second passage pour les trains est construit sur la 18erue. 1945 : Après la Deuxième Guerre mondiale, les maisons unifamiliales gagnent en popularité et caractérisent les nouveaux développements. On remarque l’impact des nouvelles techniques de construction en série, la place de l’automobile et le besoin d’espace et de confort. Cette époque est aussi caractérisée par une explosion démographique : baby-boom. 1946 : L’église de Saint-Pascal-de-Maizerets est trop petite, on amorce la construction d’une nouvelle église. 1946 : La paroisse de Saint-François-d’Assise est trop peuplée. On la subdivise pour créer la paroisse Saint-Albert. 1948 : Fondation du Patro-Roc-Amadour.


5.Importante croissance démographique 1950-1959

1950 : Suite à la croissance de la population,la paroisse Sainte-Claire-d’Assise est créée. 1955 : En réponse à la croissance démographique, on fonde la paroisse Saint-Pie X. Entre 1956 et 1959, un couvent, une école, un presbytère et une église y sont érigés. 1957 : La paroisse Saint-Paul-Apôtre voit le jour. On fait disparaître la rivière Lairet en la canalisant.

IMPORTA 6.Fin du développement du territoire et période de dévitalisation 1960-1970

En 1961 Limoilou compte 64 482 personnes. En 1981 Limoilou compte 55 058 personnes. Début de la migration d’une partie de la population vers les banlieues. Augmentation de la circulation automobile due aux véhicules qui transitent par Limoilou pour aller au centre-ville. Changement important dans les pratiques religieuses. Les paroisses ne sont plus l’unique cadre social auquel les individus se réfèrent. Les religieux cèdent la place aux laïques dans la gestion de l’hôpital Saint-François-d’Assise en 1968 et de l’hôpital de l’Enfant-Jésus en 1964. Construction des centres commerciaux les Galeries de la Canardière, Place Fleur-de-Lys et les Galeries Charlesbourg. Les commerçants de Limoilou voient leur clientèle diminuer. Le secteur agroalimentaire est le plus touché par le changement des habitudes des consommateurs. De nombreuses boucheries, boulangeries et charcuteries ferment. 1961 : Dernière subdivision du territoire. Sainte-Odile est la onzième et dernière paroisse de Limoilou à voir le jour. Le développement de cette paroisse étant le plus tardif du quartier, on constate la présence d’un centre commercial (Place des Chênes) qui constitue une particularité architecturale liée au développement des banlieues. De 1961 à 1971, c’est la paroisse qui connaît la plus forte expansion, car il y a encore des terrains vacants. 1963 : Construction du centre communautaire de Loisirs Monseigneur-Marcoux. 1967 : Un barrage est construit pour soustraire les eaux de la Saint-Charles aux marées. 1967 : Le cégep Limoilou voit le jour. 1968 : Ouverture de la garderie du Jardin bleu. 1969 : Les berges de la rivière Saint-Charles sont bétonnées. 1969 : L’Exposition Provinciale est réorganisée pour devenir Expo Québec. Le Pavillon des Congrès et le Pavillon de la jeunesse sont construits.


6.Fin du développement du territoire et période de dévitalisation 1970-1980 1970-1979

Tout le territoire est occupé, c’est la fin des possibilités d’expansion. 1970 à 1974 : le Ministère de la Voirie réalise l’autoroute Dufferin-Montmorency jusqu’à

l’échangeur du boulevard Henri-Bourassa. Le lien entre le fleuve et le quartier résidentiel est coupé.

1970 : Construction du complexe des habitations à loyers modiques Place Bardy (devenu les

Appartements Saint-PieX). Ce complexe qui comporte 945 loyers est le deuxième plus gros complexe d’habitations à loyers modiques au Québec.

1972 : Le Parc Cartier-Brébeuf est aménagé. 1975 : Construction de l’incinérateur. 1975 : Le Mouvement d’Action populaire de Limoilou voit le jour. En 1976, il réalise un sondage-

participation sur les problèmes et les besoins des citoyens. Les conclusions du sondage indiquent que ce sont les problèmes de pollution qui sont prioritaires suivis par les questions relatives au logement (rénovation et demande de résidences pour personnes âgées). Le mouvement s’intéresse aux problèmes liés au nouvel incinérateur ainsi qu’au développement de services de garde pour les enfants.

1979 : Compte tenu de la décroissance démographique, deux écoles primaires du Vieux-Limoilou

ferment: Saint-Charles et Saint-Esprit. 1979 : Les Nordiques accèdent à la Ligue nationale. Le Colisée de Québec est rénové pour

atteindre une capacité de 15 000 sièges. 1979 : Achat du Domaine Maizerets par la Ville.

7.Stabilisation de la population et vent de renouveau

1980-1990

1981, population : 55 058 personnes. 1991, population : 47 001 personnes. 1996, population : 45 030 personnes. 2001, population : 44 980 personnes. 2006, population : 45 245 personnes. Entre 1981 et 1988, 600 nouveaux logements sont construits dans le Vieux-Limoilou dans le secteur de la rivière Saint-Charles. De 1979 à 1986, environ 900 logements sont rénovés grâce à des programmes de subvention gouvernementaux. Le milieu communautaire se dynamise :

1978 : Fondation du Relais La Chaumine, une ressource alternative en santé mentale. 1980 : Fondation du Relais d’Espérance, organisme communautaire qui offre un milieu de vie et de soutien pour la communauté.



1980-1990 1990-2000

1984 : L'équipe de l'Office de la pastorale familiale du diocèse de Québec est préoccupée par les besoins croissants des familles. La Maison de la Famille A.R.C. (accueil, référence, consultation) ouvre officiellement ses portes dans un local prêté par l’Accueil Saint-Esprit au 595, 2e Avenue. Onze ans plus tard, La Maison de la Famille A.R.C. devient la Maison de la Famille de Québec.8 1985 : Fondation du Centre Femmes aux 3A qui offre un milieu de vie aux femmes en situation de délinquance afin de prévenir la judiciarisation et la récidive. 1988 : Fondation d’Entraide Jeunesse un organisme qui travaille au développement des compétences sociales et à la prévention de la violence chez les jeunes de 12 à 25 ans.

1988 : Limoilou est divisé en trois secteurs : Lairet, Maizerets et Vieux-Limoilou. Les services

municipaux sont intégrés dans ce cadre administratif. 1988 : Aménagement d’un terminus d’autobus à la limite de la frontière Beauport-Limoilou. De 1991 à 2001 : plus d’un millier de nouveaux logements sont créés dans les 3 quartiers de Limoilou. Ces nouvelles constructions sont en partie dues à la reconversion d’édifices à caractère religieux ou institutionnel, au programme municipal « Vivre en ville », aux terrains récupérés grâce à l’assèchement des marécages et à la démolition de bâtiments industriels. 1992 : Mise en place de la ligne Métrobus 800 et 801. 1994 : Fin du développement des HLM,à la suite de la décision du gouvernement fédéral de se

retirer du financement de nouveaux logements sociaux au Québec. 1995 : Les Nordiques sont vendus au Colorado. 1996 : 1re édition du festival « Envol et Macadam » 1996 : Création du conseil de quartier Vieux-Limoilou suite à un projet pilote de trois ans et à

l’adoption d’un règlement sur les consultations publiques. 1997 : Création du conseil de quartier Lairet 1997 : Création du conseil de quartier Maizerets 1997 : Fermeture du Collège Marie-Moisan ouvert en 1899. 1997 : Ouverture du nouveau Centre de foire d’Expo cité. 1998 : Les onze paroisses de Limoilou sont regroupées. On retrouve maintenant trois paroisses,

soit une par quartier. 1998 : Ouverture d’un nouveau bâtiment du Relais d’espérance sur la 4e avenue pour répondre à

l’augmentation croissante de clientèle. 1998 : Création de la Bouchée Généreuse, organisme venant en aide aux gens en leur offrant de

la nourriture, des vêtements chauds ou tout simplement une oreille attentive. 1999 : Piste cyclable des Cheminots

8 http://www.mf-quebec.org/historique/historique.html, consulté le 5 février 2009



2000-2009

2001 : L’école Saint-Maurice est fermée. 2002 : Début des travaux de naturalisation et d’assainissement de la Rivière Saint-Charles. 2002 : Fusion de l’ancienne ville de Québec et des villes de Sainte-Foy, Beauport, Charlesbourg,

Sillery, Lorretteville, Val Bélair et Cap Rouge. Création de l’arrondissement de Limoilou. 2002 : Création de l’Initiative 1.2.3 Go ! qui permet l’émergence de la capacité d’agir du Vieux-

Limoilou pour contrer les effets de la pauvreté sur la très petite enfance et sur les familles.

2002 : Opération Scorpion (démantèlement d’un réseau de prostitution juvénile). 2002 : l’École de Cirque s’installe dans l’Église Saint-Esprit. 2004 : Mise en place de la Table de prévention de la criminalité. 2004 : Important mouvement de revitalisation du quartier Saint Roch. 2005 : Mise en place de Limoilou Pluriel qui a pour but de favoriser l’intégration des personnes

immigrantes. 2007 : Inauguration du Ludoplex une des quatre grandes salles de jeu de Loto-Québec.Le

Ludoplex compte 15 postes de jeu à la roulette, 60 places de poker Texas Hold’em, 260 places de jeu et appareils de loterie vidéo.9

2007 : Fermeture de la ferme SMA. 2008 : Inauguration du Parc Linéaire de la Rivière Saint-Charles qui traverse quatre

arrondissements, dont celui de Limoilou. 2008 : Ouverture de l’école La Grande Hermine construite sur l’emplacement de l’école Saint-

François-d’Assise. 2008 : Déménagement du festival « Envol et Macadam » dans Saint-Roch. 2008 : Renaturalisation de l’embouchure de la rivière Lairet au Parc Cartier-Brébeuf. 2009 : Fusion de l’arrondissement de Limoilou à l’arrondissement La Cité.

NTE

9 http://www.ludoplex-quebec.com/nav/fr/accueil, consulté le 5 février 2009


Les structures religieuses Au début des années 1960, plus de 11 paroisses gérées par l’Église catholique rassemblaient les citoyens autour d’activités spirituelles et sociales. En 1998, ces 11 paroisses existantes ont été regroupées en respectant le territoire des trois quartiers existants.

Vieux-Limoilou Maizerets Lairet

Paroisses actuelles

Notre-Dame-de-Roc-Amadour (sous la responsabilité des Capucins)

Le bienheureux François-de-Laval (le curé réside avec la communauté des prêtres du Séminaire de Québec)

Sainte-Marguerite-Bourgeois

Anciennes paroisses

1. Saint-Charles 2. Saint-Fidèle 3. Saint-Esprit 4. Saint-François D’Assise 5. Saint-Zéphyrin-de-

Stadacona

1. Saint-Pascal de Baylon 2. Saint-Pie X

1. Saint-Albert-le-Grand

2. Sainte-Claire-d’Assise

3. Sainte-Odile 4. Saint-Paul Apôtre

Églises actives

1. Église Saint-Fidèle (secrétariat de la paroisse)

2. Église Saint-François 3. Église Saint-Charles 4. Saint-Zéphiryn–de-

Stadacona

1. Église Saint-Pascal 2. Saint-Albert-Le-Grand

Églises ou presbytères reconvertis

L’Église Saint-Esprit a été vendue à l’École de cirque de Québec en 2002

Le presbytère Saint-Pascal a été converti en logements sociaux par la Fondation Robert-Giffard en 2005

L’église Sainte-Odile a été démolie Sainte-Claire-d’Assise est encore un lieu de culte mais une partie de la nef abrite un centre d’hébergement pour les personnes vivant avec une déficience intellectuelle L’église Saint Paul-Apôtre a été vendue à Action Habitation puis transformée en logements sociaux.

Églises en attente d’une vocation

Église Saint-Pie X


Dans les 5 dernières années, outre l’Église catholique, on dénombre trois autres mouvements religieux qui ont eus pignon sur rue dans l’arrondissement de Limoilou. De ces courants religieux un seul opère actuellement des locaux dans Limoilou. L’Église de scientologie de Québec a opéré des locaux sur la 1ère avenue dans le Vieux-Limoilou de 2000 à 2007. Les locaux de cette Église sont maintenant situés sur la rue St-Joseph.10 Le mouvement bouddhiste Kadampa offre des cours de méditation dans la région de Québec. Des cours de méditation furent offerts dans un local de la 1ère avenue dans le Vieux-Limoilou. Ces cours sont maintenant offerts au centre Bouddhiste Toushita sur la rue Saint-Jean. 11 L’association Belagir, qui travaille pour le bien de la communauté musulmane 12 est active depuis 2002. Elle opère la Mosquée de Québec à Limoilou sur la 1ère avenue depuis 2007. Tout au long de l’année, environ 300 fidèles de Limoilou, Beauport et Charlesbourg fréquentent la Mosquée ou participent aux activités. Outres les activités religieuses, les activités offertes par l’association Belagir sont : aide à l’installation et à l’intégration, recherche de loyer, information sur les ministères et les organismes d’aide, sorties de plein air, activités sportives et de loisirs ainsi que des soupers communautaires. (Personne référence : l’iman Abdelhafid)

10 http://www.scientology-quebec.org/, consulté le 16 septembre 2009 11 http://meditationaquebec.org/, consulté le 16 septembre 2009 12 http://www.belagir.ca, consulté le 16 septembre 2009


Données sociodémographiques et socioéconomiques

Profil sociodémographique13 Évolution des populations de l’arrondissement de Limoilou et ses trois quartiers pour 1996,2001 et 2006

1996 2001 2006 Limoilou 45 030 44 980 45 245 Lairet 16 250 16 165 16 185 Maizerets 14 445 14 545 14 480 Vieux Limoilou 14 335 14 265 14 580

Dans les 10 dernières années, la population de l’arrondissement de Limoilou est restée stable.

13 Compilation des données tirées des recensements de Statistique Canada de 1996, 2001,2006. Québec, Ville de Québec, Service de l’aménagement du territoire, division de l’urbanisme.


Répartition par quartier de la population totale de l’arrondissement de Limoilou, 2006

Lairet 35,8 %

Maizerets 32,0 %

Vieux Limoilou 32,2 %

Depuis 1996, la population de Limoilou se répartit assez équitablement entre ses trois quartiers. La population du quartier Lairet est la plus élevée, et ce, de façon constante depuis 15 ans.


Proportion de la population de l’arrondissement de Limoilou par rapport à la ville de Québec, 2006

Les neuf tranches d’âge de l’arrondissement de Limoilou, les plus fortement représentées dans la ville de Québec (10 % et plus)

Les trois tranches d’âge de l’arrondissement de Limoilou, les moins fortement représentées dans la ville de Québec (7,5 % et moins)

100 ans et + 15-19 ans

80-84 ans 5-9 ans

25-29 ans 10-14 ans

75-79 ans

85-89 ans

90-94 ans

30-34 ans

70-74 ans

20-24 ans


Fluctuation de la population entre 1996 et 2006 dans la ville de Québec et l’arrondissement de Limoilou

Trois importantes différences

1-On constate une présence plus importante de la population âgée de 20 à 29 ans dans l’arrondissement de Limoilou que dans la ville de Québec.

20-24 ans Augmentation de 13,84 % dans l’arrondissement de Limoilou. Diminution de 3,73 % dans la ville de Québec. Différence de 17,57 %. 25-29 ans Hausse de 26,77 % dans l’arrondissement de Limoilou. Hausse de 3,66 % dans la ville de Québec. Différence de 23,11 %.

2-Par rapport à la ville de Québec on constate une hausse plus importante dans l’arrondissement

de Limoilou.de la population âgée entre 45 et 49 ans. Hausse de 17,45 % dans l’arrondissement de Limoilou. Hausse de 1,32 % dans la ville de Québec. Différence de 16,13 %.

3-La population des 65 à 74 ans augmente dans la ville de Québec tandis qu’elle diminue de façon importante dans l’arrondissement de Limoilou.

60-64 ans : Hausse de 5,67 % dans l’arrondissement de Limoilou. Hausse de 37,58 % dans la ville de Québec. Différence de 31,91 %. 65-69 ans : Baisse de 26,44 % dans l’arrondissement de Limoilou. Hausse de 8,23 % dans la ville de Québec. Différence de 34,67%. 70-74 ans : Baisse de 21,37 % dans l’arrondissement de Limoilou. Hausse de 12,69 % dans la ville de Québec. Différence de 34,06 %.


Fluctuation de la population de 0 à 24 ans entre 1996 et 2006 dans la ville de Québec et l’arrondissement de Limoilou






Fluctuation de la population entre 1996 et 2006 dans les trois quartiers de l’arrondissement de Limoilou

GRANDES TENDANCE

20-24 ans

Grande disparité entre les 3 quartiers, ce groupe d’âge augmente de 19,55 % dans Lairet, il augmente de 29,95 % dans Maizerets et diminue de 4,66 % dans Vieux-Limoilou.

25-29 ans

Forte augmentation dans ces trois quartiers mais le Vieux Limoilou se démarque comme étant le quartier où ce groupe d’âge fluctue davantage.

30-34 ans Le Vieux-Limoilou se démarque comme le quartier où se groupe d’âge diminue le moins.

40-44 ans

Grande disparité entre les 3 quartiers, ce groupe d’âge diminue de 15,38 % dans Lairet, il diminue de 7,62 % dans Maizerets et diminue de 1,44 % dans le Vieux-Limoilou.

45-49 ans Vieux-Limoilou se démarque comme le quartier où cette tranche d’âge augmente le plus.

50-54 ans Vieux-Limoilou se démarque comme le quartier où cette tranche d’âge augmente le plus.

60-64 ans

Grande disparité entre les 3 quartiers, ce groupe d’âge diminue de 1,25 % dans Maizerets, tandis qu’il augmente de 4,76 % dans Vieux-Limoilou et augmente de 12,83 %dans Lairet.

75-79 ans Dans Maizerets, contrairement aux 2 autres quartiers, les 75-79 ans n’ont pas augmenté.

85-89 ans Lairet se démarque comme étant le quartier où ce groupe d’âge fluctue davantage.

Lairet Maizerets Vieux-Limoilou

Pop. Total -0,40 % 0,24 % 1,71 % 0-4 ans -14,06 % -14,86 % -22,38 % 5-9 ans -21,24 % -15,71 % -11,76 % 10-14 ans -7,96 % 0,00 % -11,93 % 15-19 ans -8,76 % 1,33 % -19,72 % 20-24 ans 19,55 % 29,95 % -4,66 % 25-29 ans 20,66 % 24,76 % 34,07 % 30-34 ans -21,29 % -22,65 % -8,68 % 35-39 ans -31,35 % -30,29 % -36,73 % 40-44 ans -15,38 % -7,62 % -1,44 % 45-49 ans 9,79 % 9,62 % 36,93 % 50-54 ans 18,75 % 21,43 % 36,49 % 55-59 ans 32,97 % 35,10 % 40,58 % 60-64 ans 12,83 % -1,25 % 4,76 % 65-69 ans -26,27 % -26,67 % -26,45 % 70-74 ans -25,79 % -17,45 % -17,86 % 75-79 ans 20,42 % 0,00 % 10,42 % 80-84 ans 38,55 % 40,63 % 45,31 % 85-89 ans 67,74 % 46,67 % 23,68 % 90-94 ans 150,00 % 71,43 % 75,00 % 95-99 ans 200,00 % 100,00 % 200,00 % 100 ans et + 0 % 0 % 100,00 %


Répartition de chaque tranche d’âge de la population totale de l’arrondissement de Limoilou et de la population totale et de la ville de Québec 2006

TROIS GRANDES TENDANCES Les 20-34 ans sont beaucoup plus présents dans l’arrondissement de Limoilou que dans la ville de Québec. Surtout les 25-29 ans qui sont le groupe d’âge le plus fortement représenté dans l’arrondissement.

Les 75 à 84 ans sont plus présents dans l’arrondissement de Limoilou que dans la ville de Québec.

Les 5 à 19 ans sont plus représentés dans la ville de Québec que dans l’arrondissement de Limoilou. Surtout les 10-14 ans.

Ville de Québec

Arrondissement de Limoilou

Différence

0-4 ans 4,08 % 3,85 % 0,23 % 5-9 ans 4,26 % 3,28 % 0,98 % 10-14 ans 5,28 % 3,65 % 1,63 % 15-19 ans 5,55 % 4,32 % 1,23 % 20-24 ans 7,28 % 8,09 % -0,81 % 25-29 ans 7,61 % 10,10 % -2,49 % 30-34 ans 5,97 % 6,83 % -0,86 % 35-39 ans 5,94 % 5,69 % 0,25 % 40-44 ans 7,59 % 6,85 % 0,74 % 45-49 ans 8,35 % 8,03 % 0,32 % 50-54 ans 8,14 % 7,61 % 0,53 % 55-59 ans 7,52 % 7,08 % 0,44 % 60-64 ans 6,26 % 5,77 % 0,49 % 65-69 ans 4,54 % 4,52 % 0,02 % 70-74 ans 3,94 % 4,43 % -0,49 % 75-79 ans 3,28 % 4,31 % -1,03 % 80-84 ans 2,45 % 3,29 % -0,84 % 85-89 ans 1,27 % 1,57 % -0,30 % 90-94 ans 0,52 % 0,60 % -0,08 % 95-99 ans 0,13 % 0,12 % 0,01 %


Répartition par quartier de la population totale de l’arrondissement de Limoilou,2006

Répartition par quartier de la population de 0 à 19 ans dans l’arrondissement de Limoilou,2006

Répartition par quartier de la population de 20 à 39 ans dans l’arrondissement de Limoilou,2006


Répartition par quartier de la population de 40 à 59 ans dans l’arrondissement de Limoilou, 2006

Répartition par quartier de la population de 60 ans à 79 ans dans l’arrondissement de Limoilou, 2006


Répartition par quartier de la population de 60 ans à 79 ans dans l’arrondissement de Limoilou, 2006

GRANDES TENDANCES

Forte représentation Dans Maizerets, le poids démographique des 0 à 19 ans varie de 36,2 % à 39,7 %. Dans Lairet, le poids démographique des 50 à 54 ans est de 38,6 %. Dans Lairet, le poids démographique des 55-59 ans est de 37,8 %. Dans Lairet, le poids démographique des 60 à 79 ans se situe entre 40,4 % et 43,8 %. Dans le Vieux-Limoilou, le poids démographique des 25 à 29 ans est de 40 %. Dans le Vieux-Limoilou, le poids démographique des 30 à 34 ans est de 39,2 %.

Faible représentation Dans Maizerets, le poids démographique des 90 à 99 ans se situe entre 18,2 % et 22,2 %.

Dans le Vieux-Limoilou, le poids démographique des 60 à 79 ans se situe entre 27,2 % et

29,5 %. Dans le Vieux-Limoilou, le poids démographique des 20 à 24 ans est de 30,70 %.

Dans Lairet, le poids démographique des 0-19 ans se situe entre 30 % et 32 %.


Les familles et les personnes seules14 Total des familles biparentales et monoparentales de l’arrondissement de Limoilou, ses trois quartiers et la ville de Québec, 2006



Ville de Québec

Familles biparentales 1 015 1 035 875 2 935 51 310 Familles monoparentales 885 915 925 2 725 22 655 Total des familles 1 900 1 950 1 800 5 650 73 965

48 % des familles de l’arrondissement de Limoilou sont des familles monoparentales. 30,6 % des familles de la ville de Québec sont des familles monoparentales.

Total des familles biparentales et monoparentales avec trois enfants ou plus pour l’arrondissement de Limoilou, ses trois quartiers et la ville de Québec, 2006 Lairet Maizerets Vieux-

Limoilou Arrondissement de Limoilou

Ville de Québec

Familles biparentales avec 3 enfants ou plus

95 150 105 355 6 945

Familles monoparentales dirigées par une femme avec 3 enfants ou plus

45 55 25 125 1 180

Familles monoparentales dirigées par un homme avec 3 enfants ou plus

10 15 0 25 285

TOTAL des familles avec 3 enfants ou plus

150 220 130 505 8 410

Le pourcentage des familles avec 3 enfants ou plus est de 8,9 % dans l’arrondissement de

Limoilou. Le pourcentage des familles avec 3 enfants ou plus est de 11,4 % dans la ville de Québec.



Nombre moyen d’enfants à la maison par famille pour l’arrondissement de Limoilou, ses trois quartiers et la ville de Québec, 2006 Lairet Maizerets Vieux-


Ville de Québec

Nombre moyen d’enfants à la maison

0,7 0,9 0,7 0,8 0,9

Considérant la réalité des quartiers centraux où le nombre d’enfants est habituellement

faible, on note que la moyenne de 0,8 enfant à la maison de l’arrondissement de Limoilou est élevée.

Composition des familles monoparentales dans l’arrondissement de Limoilou, ses trois quartiers et la ville de Québec, 2006 Lairet

Maizerets

Vieux-Limoilou


Ville de Québec

Total des familles monoparentales avec enfant

885 915 925 2 725 22 655

Familles monoparentales femme 735 675 725 2 140 17 260 Familles monoparentales homme 150 235 200 585 5 395

Dans l’arrondissement de Limoilou 78 % des familles monoparentales sont dirigées par une femme et 22 % sont dirigées par un homme.

Dans la ville de Québec 76 % des familles monoparentales sont dirigées par une femme et 24 % sont dirigées par un homme.

Entre 1996 et 2006, pour l’arrondissement de Limoilou, le nombre de familles monoparentales dirigées par une femme a diminué de 22 %.

Entre 1996 et 2006, dans l’arrondissement de Limoilou, le nombre de familles monoparentales dirigées par un homme a augmenté de 24 %.

Maizerets est le quartier où le nombre de familles monoparentales dirigées par un homme est le plus élevé.


Couples sans enfant dans l’arrondissement de Limoilou, ses trois quartiers et la ville de Québec, 2006

Lairet Maizerets

Vieux-Limoilou


Ville de Québec

Couples sans enfants 2090 1485 1 655 5 230

60 790

Personnes vivant seules pour l’arrondissement de Limoilou, ses trois quartiers et la ville de Québec, 2006, Lairet

Maizerets Vieux-


Ville de Québec

Personnes vivant seules de 15 ans et plus

30,4 % 29 % 31,6 % 30,4 % 20 %

30 % des personnes de 15 ans et plus vivent seules dans l’arrondissement de Limoilou

comparativement à 20 % dans la ville de Québec.

Les 3 quartiers de l’arrondissement de Limoilou présentent sensiblement le même pourcentage de personnes vivant seules.

Personnes vivant seules âgées de 65 ans et plus pour l’arrondissement de Limoilou, ses troid quartiers et la ville de Québec, 2006 Lairet

Maizerets

Vieux-Limoilou


Ville de Québec

Personnes vivant seules 65 ans+ 44,3 % 48,5 % 48,8 % 46,8 % 36,4 %

46,8 % des personnes de 65 ans et plus vivent seules dans l’arrondissement de Limoilou comparativement à 36,4 % dans la ville de Québec.

Le quartier Lairet se démarque avec un pourcentage de 44,3 % de personnes de 65 ans et plus vivant seules comparativement à 48,8 % dans le Vieux-Limoilou et 48,5 % dans Maizerets.


L’immigration15 Selon le ministère de l’Immigration et des Communautés culturelles du Québec, il existe plusieurs catégories de personnes immigrantes : les travailleurs permanents, les gens d’affaires, les travailleurs temporaires, les étudiants étrangers, les parrainés et les réfugiés. 16

Les travailleurs et les gens d’affaires effectuent une demande d’immigration au ministère de l’Immigration et des Communautés culturelles du Québec puis sont sélectionnés selon divers critères. « Pour prendre en compte les caractéristiques garantes d'une intégration réussie, une grille de sélection a été conçue pour les candidats de la catégorie des travailleurs. Ces caractéristiques vont de l'âge du candidat à sa scolarité, en passant par sa profession, le fait qu'il détient ou non une offre d'emploi au Québec, son niveau de connaissance du français et de l'anglais, son domaine de formation et son adaptabilité. »17

Les réfugiés ont des trajectoires d’immigration très différentes des autres groupes d’immigrants. En effet, les réfugiés sont originaires de pays en guerre ou encore sont victimes de persécution. Leur choix de quitter leur pays est donc dicté par des conditions de vie devenues insoutenables et non par un choix volontaire de s’expatrier pour des raisons familiales ou professionnelles.

Toutes ces catégories d’immigrants ne sont pas prises en compte dans les statistiques suivantes. Selon Statistique Canada, Un immigrant reçu est « une personne à qui les autorités de l'immigration ont accordé le droit de résider au Canada en permanence. Certains immigrants résident au Canada depuis un certain nombre d'années, alors que d'autres sont arrivés récemment. La plupart des immigrants sont nés à l'extérieur du Canada, mais un petit nombre d'entre eux sont nés au Canada. Les enfants nés au Canada de parents immigrants sont comptés parmi les non-immigrants dans les données du recensement. »18

Population totale des immigrants selon la période d’immigration pour l’arrondissement de limoilou, 2006

Arrondissement de Limoilou % Avant 1961 90 3, % 1961 à 1970 90 3, % 1971 à 1980 165 5,6 % 1981 à 1990 280 9,5 % 1991 à 2000 1 095 37, % 2001 à 2006 1 235 41,8 % TOTAL 2 955 100, %

15 Compilation des données tirées des recensements de Statistique Canada de 1996, 2001,2006. Québec, Ville de Québec, Service de l’aménagement du territoire, division de l’urbanisme. 16 http://www.immigration-quebec.gouv.qc.ca/fr/immigrer-installer/index.html, consulté le 6 août 2009. 17 http://www.cyberpresse.ca/opinions/forums/la-presse/200908/12/01-891951-un-equilibre-fragile.php, consulté le 12 août 2009.

18 http://www12.statcan.ca/francais/census06/reference/dictionary/pop047.cfm, consulté le 6 août 2009.


Population totale des immigrants selon la période d’immigration pour la ville de Québec, 2006

Ville de Québec

%

Avant 1961 1 095

5 %

1961 à 1970 1 700

7,7 %

1971 à 1980 2 420

11 %

1981 à 1990 2 995

13,5 %

1991 à 2000 6 465

29 %

2001 à 2006 7 485

33,8 %

TOTAL 22 160

100 %

78,8 % de la population immigrante de l’arrondissement de Limoilou est arrivée après 1991. 62,8 % la population immigrante de la ville de Québec est arrivée après 1991.

Variation de la proportion de la population immigrante dans l’arrondissement de Limoilou entre 1996 et 2006

Depuis 1996, la population immigrante a augmenté de 60 % dans l’arrondissement de Limoilou.


Population totale des immigrants selon la période d’arrivée pour les trois quartiers de l’arrondissement de Limoilou, 2006

Depuis 1990, Maizerets se démarque comme lieu d’installation des personnes immigrantes dans l’arrondissement de Limoilou.

Répartition de la population immigrante dans les huit arrondissements de la ville de Québec, 2006

Ville de Québec

Ste-Foy-Sillery

La Cité Limoilou Les rivières

Charlesbourg Laurentien Beauport Haute-Saint-Charles

22 160 5 840 4 510 2 955 2 410 2 165 1 840 1 560 880 100 % 26,3 % 20,3 % 13,3 % 10,9 % 9,7 % 8,3 % 7 % 4 %

L’arrondissement Limoilou est le 3e arrondissement où l’on retrouve le plus d’immigrants dans

la ville de Québec.


Population totale immigrante pour l’arrondissement de Limoilou, ses trois quartiers et la ville de Québec, 2006



Ville de Québec

Etats-Unis d’Amérique

10 10 25 50 970

Amérique Centrale 15 60 0 75 780 Antilles et Bermudes 10 60 15 80 960 Amérique du Sud 90 135 165 385 2 065 Europe 205 490 360 1 065 9 555 Afrique 260 570 115 950 4 585 Asie et Moyen Orient 120 60 150 335 3 150 Océanie et autre 0 10 10 15 90 TOTAL 705 1 415 835 2 955 22 160

Les immigrants d’origine d’européenne ainsi que les immigrants d’origine africaine forment

les deux communautés les plus importantes de l’arrondissement de Limoilou. Ces deux communautés regroupent 68 % des personnes immigrantes vivant dans l’arrondissement de Limoilou.

Le quartier Maizerets est le quartier où l’on retrouve le plus de personnes immigrantes dans Limoilou. Plus de 48 % de la population immigrante de l’arrondissement de Limoilou y vit.

19 % des immigrants originaires de l’Amérique du Sud qui vivent à Québec vivent dans l’arrondissement de Limoilou.

21 % des immigrants originaires de l’Afrique qui vivent à Québec vivent dans l’arrondissement de Limoilou.


Population totale immigrante selon le lieu de naissance pour l’arrondissement de Limoilou, 2006

Les données statistiques suivantes, concernant les personnes immigrantes qui bénéficient du programme d’aide sociale sont extraites des données du ministère de l’Emploi et de la Solidarité sociale, juillet 2008.

Personnes immigrantes qui bénéficient du programme d’aide sociale pour l’arrondissement de Limoilou, juillet 2008


Femmes 242 Hommes 205 TOTAL 447


Personnes immigrantes qui bénéficient du programme d’aide sociale, arrondissement de Limoilou, juillet 2008

Sans contrainte 270 Contrainte temporaire 135 Contrainte sévère 36 Non classés 6 TOTAL 447

60 % des personnes immigrantes qui bénéficient de l’aide sociale sont sans contrainte

Nombre d’années à bénéficier du programme d’aide sociale des personnes immigrantespour l’arrondissement de Limoilou, juillet 2008

0 à 1 an 96 1 à 2 ans 56 2 à 4 ans 104 4 à 10 ans 142 10 ans et plus 43 TOTAL 441

Âge des personnes immigrantes qui bénéficient du programme d’aide sociale pour l’arrondissement de Limoilou, juillet 2008

0-19 ans 14 20-24 ans 42 25-29 ans 59 30-34 ans 61 35-44 ans 112 45-54 ans 98 55-64 ans 49 65 ans et + 12


Nombre d’enfants dans les familles (couples, familles monoparentales et familles biparentales) des personnes immigrantes qui bénéficient du programme d’aide sociale pour l’arrondissement de Limoilou, juillet 2008

0 enfant 175 1 enfant 58 2 enfants 55 3 enfants 20 4 enfants 10 5 enfants 9 6 enfants 5 TOTAL 332

Les 8 pays d’origine où l’on retrouve le plus de personnes immigrantes qui bénéficient du programme d’aide sociale pour l’arrondissement de Limoilou, juillet 2008

Colombie 93 Yougoslavie 54 Bosnie-Herzégovine 45 Congo 39 Burundi 28 Afghanistan 19 Maroc 14 France 12

Le nombre total des personnes immigrantes vivant de l’aide sociale dans l’arrondissement de Limoilou est de 447.

21 % des personnes immigrantes vivant de l’aide sociale dans l’arrondissement de Limoilou sont colombiens.

12 % des personnes immigrantes vivant de l’aide social dans l’arrondissement de Limoilou sont yougoslaves.

10 % des personnes immigrantes vivant de l’aide social dans l’arrondissement de Limoilou sont bosniaques.


Les données statistiques suivantes sont issues du Portrait l’immigration dans la Ville de Québec selon le recensement canadien de 2006, rédigé par le Service du développement économique de la ville de Québec. Revenu médian des immigrants pour l’arrondissement de Limoilou et la ville de Québec, 2005

Ville de Québec Arrondissement de Limoilou

2005 revenu médian des immigrants 20 495 $ 13 695 $ 2005 revenu médian des non-immigrants 26 178 $

19 301 $

Fréquence du faible revenu avant impôt, l’arrondissement de Limoilou et la ville de Québec, 2005


Immigrants 33,8 % 57,5 % Non-immigrants 19 % ___

Fréquence du faible revenu avant impôt, pour les enfants de 6 ans et moins, l’arrondissement de Limoilou et la ville de Québec, 2005


Immigrants 57,5 % 87,5 % Non-immigrants 18 % ___


Profil socioéconomique : le revenu19 Seuil de faible revenu en 2007, selon le Portrait de santé de la région de la Capitale-Nationale, Direction de la santé publique, Gouvernement du Québec, 2008

Taille de l’unité familiale

Seuil de faible revenu avant impôt

Seuil de faible revenu après impôt

1 personne 21 666 $ 17 954 $ 2 personnes 26 972 $ 21 851 $ 3 personnes 33 159 $ 27 210 $ 4 personnes 40 259 $ 33 946 $ 5 personnes 45 662 $ 38 655 $ 6 personnes 51 498 $ 42 869 $ 7 personnes ou + 57 336 $ 47 084 $

Taux de prestataire d’assurance emploi par sexe en 2005 , selon le Portrait de santé de la région de la Capitale-Nationale, Direction de la santé publique, Gouvernement du Québec, 2008

Hommes Femmes Basse-Ville – Limoilou – Vanier 21,6 % 18,5 %

CSSS Vieille-Capitale 9,7 % 7,9 % Capitale-Nationale 6,8 % 6,3 %

Province de Québec 7,8 % 7,9 %



Revenu moyen et médian d’emploi en 2005 de la population totale de 15 ans et + pour la ville de Québec et l’arrondissement de Limoilou

Revenu moyen ville de Québec

Revenu médian ville de Québec

Revenu moyen arrondissement de Limoilou

Revenu médian arrondissement de Limoilou

Revenu total de la population de 15 ans et plus

32 952 $

26 178 $

23 253 $

19 301 $

Revenu de la population de 15 ans et plus ayant travaillé à temps plein toute l’année

44 545 $

37 896 $

32 299 $

29 921

Revenu de la population de 15 ans et plus ayant travaillé une partie de l’année ou à temps partiel

21 865 $

13 498 $

16 084 $

12 103 $


Comparaison du revenu total de la population de 15 ans et plus pour la ville de Québec et l’arrondissement de Limoilou pour les années 1995 et 2005

Entre 1995 et 2005, on constate une augmentation du revenu total moyen de la population de 15 ans et plus pour la ville de Québec ainsi que pour l’arrondissement de Limoilou.

Augmentation à la ville de Québec : 36,9 %. Augmentation à l’arrondissement de Limoilou : 33,6 %.

Hommes et femmes sans revenu pour la ville de Québec, l’arrondissement de Limoilou et ses trois quartiers, 2005

Ville de Québec


Lairet

Maizerets

Vieux-Limoilou

Hommes sans revenu 6 190 440 115 160 165 Femmes sans revenu 9 575 605 195 250 160


Revenu moyen et médian d’emploi en 2005 de la population totale de 15 ans et plus, pour les trois quartiers de l’arrondissement de Limoilou

Pour le travail à temps plein, les trois quartiers ont un revenu médian similaire. Les écarts entre les

revenus moyens et médians de Lairet et Vieux-Limoilou sont plus grands que dans Maizerets.


Revenu total moyen et médian en 2005 des hommes et des femmes de 15 ans et plus pour la ville de Québec, l’arrondissement de Limoilou et ses trois quartiers, 2005

Dans la ville de Québec, la différence entre le revenu total moyen des hommes et des femmes

est de 12 524 $ tandis que dans l’arrondissement de Limoilou cette différence est de 4 235 $. Lairet est le quartier de l’arrondissement de Limoilou où la différence entre le revenu total

moyen des hommes et des femmes est la plus élevée. C’est aussi le quartier ou le revenu des hommes est le plus élevé.


Revenu moyen des familles pour la ville de Québec, l’arrondissement de Limoilou et ses trois quartiers, 2005

Pour les familles biparentales La différence entre le revenu moyen des familles de l’arrondissement de Limoilou et le revenu moyen des

familles de la ville de Québec est de 27 466 $.

Pour les familles monoparentales dirigées par un homme La différence entre le revenu moyen des familles monoparentales dirigées par un homme de

l’arrondissement de Limoilou et le revenu moyen des familles monoparentales dirigées par un homme de la ville de Québec est de 18 701 $.

Pour les familles monoparentales dirigées par une femme La différence entre le revenu moyen des familles monoparentales dirigées par une femme de

l’arrondissement de Limoilou et le revenu moyen des familles monoparentales dirigées par une femme de la ville de Québec est de 9 332 $.


Revenu moyen des familles monoparentales et biparentales pour la ville de Québec, l’arrondissement de Limoilou et ses trois quartiers, 2006 Ville de

Québec Arrondissement de Limoilou


Famille biparentale

79 885 $ 52 419 $ 56 230 $ 49 429 $ 50 687 $

Famille monoparentale (hommes et femmes)

51 447 $ 37 430,5 $ 40 473,5 $ 34 579 $ 37 542 $

Revenu médian des familles de la ville de Québec, l’arrondissement de Limoilou et ses trois quartiers en 2006 Ville de

Québec Arrondissement de Limoilou


Famille biparentale 68 658 $ 47 366 $ 48 949 $ 44 519 $ 45 770 $ Famille monoparentale - Homme 54 204 $ 34 987 $ 34 442 $ 37 935 $ 34 999 $ Famille monoparentale - Femme 38 335 $ 28 602 $ 33 773 $ 26 992 $ 26 691 $


Composition du revenu pour la ville de Québec, l’arrondissement de Limoilou et ses trois quartiers en 2006

Ville de Québec


Lairet

Maizerets

Vieux-Limoilou

Familles biparentales Revenu d’emploi 75,7 69,9 67,2 68,6 75,1 Transferts gouvernementaux 9,8 17,9 16,8 21,4 16,1 Autres 14,5 12,2 16,0 10,1 8,8 Familles monoparentales dirigées par un homme Revenu d’emploi 78,8 72 70,7 74,3 68,6 Transferts gouvernementaux 12,0 20,7 23,9 17,4 21,4 Autres 9,2 7,2 4,5 6,7 10,0 Familles monoparentales dirigées par une femme Revenu d’emploi 69,1 55,8 54,1 56,8 57 Transferts gouvernementaux 22,1 35,2 32,9 38,3 35,4 Autres 8,8 9,0 12,4 5,7 7,8

Pour les familles biparentales Dans l’arrondissement de Limoilou, les transferts gouvernementaux représentent 17,9 % du revenu familial

contre 9,8 % dans l’ensemble des familles de la ville de Québec.

Pour les familles monoparentales dirigées par un hommes Dans l’arrondissement de Limoilou, les transferts gouvernementaux représentent 20,7 % du revenu familial

contre 12,0 % dans l’ensemble des familles de la ville de Québec. Dans Lairet, la composition du revenu est distincte de celle des 2 autres quartiers; les transferts

gouvernementaux y sont plus élevés tandis que le volet « autre » y est plus faible. Les familles monoparentales hommes se distinguent dans Lairet des familles biparentales et des familles monoparentales femmes.

Pour les familles monoparentales dirigées par une femme

Dans Limoilou, les transferts gouvernementaux représentent 35,2 % du revenu familial contre 22,1 % dans l’ensemble des familles de la ville de Québec.


Les données statistiques suivantes concernant les prestataires de l’aide sociale sont extraites des données du ministère de l’Emploi et de la Solidarité sociale, juillet 2008. Portrait des prestataires de l’aide sociale dans l’arrondissement de Limoilou, juillet 2008

Sexe Nombre %

Femmes 2 406 46,47 %

Hommes 2 772 53,53 %

Total 5 178 100 %

On remarque une proportion plus importante d’hommes que de femmes prestataires de l’aide

sociale. Prestataires de l’aide sociale par type de ménage dans l’arrondissement de Limoilou, juillet 2008

Type de ménage Nombre %

Couple sans enfant 470 9,08 %

Famille avec 1 enfant 152 2,94 %

Famille avec 2 enfants et + 232 4,48 %

Famille monoparentale avec 1 enfant 336 6,49 %

Famille monoparentale avec 2 enfants et + 187 3,61 %

Personnes seules 3 801 73,41 %

Total 5 178 100 %

La proportion de personnes seules domine largement au sein des prestataires de l’aide sociale

(quasiment 3 personnes sur 4), les autres groupes ayant des taux nettement moins élevés.


Prestataires de l’aide sociale selon l’âge des prestataires dans l’arrondissement de Limoilou, juillet 2008

Âge des prestataires

Nombre %

0-19 ans 45 0,87

20-24 ans 244 4,71

25-29 ans 410 7,92 %

30-34 ans 420 8,11 %

35-44 ans 1 033 19,95 %

45-54 ans 1 489 28,76 %

55-64 ans 1 485 28,68 %

65 ans et + 52 1 %

Total 5 178 100 %

78 % des prestataires ont plus de 35 ans.

Les groupes d’âge où l’on retrouve le plus grand pourcentage de personnes sont les 45-54 ans

(28,76 %) et les 55-64 ans (28,68 %).

Prestataires de l’aide sociale par type de programme dans l’arrondissement de Limoilou, juillet 2008

Type de programme Nombre %

Sans contrainte 1 878 36,27

Contrainte temporaire 1 089 21,03

Contrainte sévère 2 202 42,53

Non classé 9 0,17

Total 5 178 100 %

On dénombre quasiment autant de gens n’ayant aucune contrainte que de gens ayant des

contraintes sévères (36 % contre 42 %).


Familles monoparentales vivant des revenus du programme d’aide sociale, arrondissement de Limoilou, juillet 2008

Familles monoparentales vivant de l’aide sociale dans l’arrondissement de Limoilou

Nombre total de familles monoparentales dans l’arrondissement de Limoilou

Femmes 485 2 140 Hommes 74 585 Total 559 2 725

22 % des familles monoparentales dirigées par une femme tirent leur revenu de l’aide sociale. 12 % des familles monoparentales dirigées par un homme tirent leur revenu de l’aide social. Familles monparentales qui bénéficient du programme d’aide sociale, arrondissement de Limoilou, juillet 2008

Sans contrainte 244 Contrainte temporaire 234 Contrainte sévère 72 Non classé 9 TOTAL 559

Nombre d’années à bénéficier du programme d’aide sociale des familles monoparentales, arrondissement de Limoilou, juillet 2008

0 à 1 an 90 1 à 2 ans 75 2 à 4 ans 115 4 à 10 ans 149 10 ans et plus 121 TOTAL 550

49 % des familles monoparentales qui reçoivent de l’aide sociale bénéficient de ce programme

depuis 4 ans et plus.


Âge des personnes dirigeant une famille monoparentale qui bénéficie du programme d’aide sociale, arrondissement de Limoilou, juillet 2008

0-19 ans 4 20-24 ans 52 25-29 ans 82 30-34 ans 101 35-44 ans 184 45-54 ans 114 55-64 ans 21 65 ans et + 1

Répartition des familles monoparentales qui bénéficient du programme d’aide sociale en fonction du nombre d’enfants, arrondissement de Limoilou, juillet 2008

Familles avec 1 enfant 351 Familles avec 2 enfants 135 Familles avec 3 enfants 50 Familles avec 4 enfants 12 Familles avec 5 enfants 2 TOTAL DES FAMILLES 550

Nombre d’enfants dans les familles monoparentales qui bénéficient du programme d’aide sociale en fonction de leur âge, arrondissement de Limoilou, juillet 2008

0 à 5 mois 10 6 à 11 mois 19 1 à 5 ans 227 6 à 11 ans 273 12 à 17 ans 250 18 ans et plus 51 Total d’enfants 830


Profil socioéconomique : les taux d’activité, les taux d’emploi, les taux de chômage et les personnes inactives 20 Afin de faciliter la compréhension des données statistiques présentées dans ce chapitre, voici une brève explication des différentes catégories présentées. Les définitions sont tirées du site Internet de Statistique Canada. Population active : Personnes qui sont soit occupées soit en chômage.

Personnes occupées : Personnes qui font un travail quelconque en occupant un emploi salarié ou à leur compte ou sans rémunération dans une ferme ou une entreprise familiale ou dans l'exercice d'une profession.

Chômeurs : Personnes sans emploi salarié et sans travail à leur compte et qui étaient

prêtes à travailler. Inactifs : Personnes qui n’étaient ni en emploi, ni en chômage. Les inactifs

comprennent les étudiants, les personnes au foyer, les retraités, les travailleurs saisonniers en période de relâche qui ne cherchaient pas un travail et les personnes qui ne pouvaient travailler en raison d'une maladie chronique ou d'une incapacité à long terme.

Taux activité : Pourcentage de la population active (personnes occupées ou en chômage) par

rapport aux personnes âgées de 15 ans et plus. Taux emploi : Pourcentage de la population occupée par rapport au pourcentage de la

population âgée de 15 ans et plus. Taux chômage : Pourcentage de la population en chômage par rapport à la population active.



Taux d’activité, taux d’emploi et taux de chômage pour l’arrondissement de Limoilou et la ville de Québec 1996,2001,2006

Taux d’activité Québec

Taux d’activité Limoilou

Taux d’emploi Québec

Taux d’emploi Limoilou

Taux de chômage Québec

Taux de chômage Limoilou

1996 62,7 51,0 55,7 42,2 11,1 17,3 2001 63,5 54,0 58,0 46,9 7,5 13,1 2006 65,4 60,2 62,1 55,7 5,0 7,6 fluctuation +2,7 +9,2 +6,4 +13,5 -6,1 -9,7

Entre 1996 et 2006, les taux d’activité et les taux d’emploi ont davantage augmenté dans

l’arrondissement de Limoilou que dans la Ville de Québec.

Entre 1996 et 2006, l’écart diminue entre le taux de chômage de la Ville de Québec et le taux de chômage de l’arrondissement de Limoilou.

Taux d’activité pour les 15 ans et plus pour les trois quartiers de l’arrondissement de Limoiou, 1996, 2001,2006

Entre 1996 et 2006, dans l’arrondissement de Limoilou, le taux d’activité du Vieux-Limoilou a connu la plus forte augmentation avec une hausse de 12,5 %. Maizerets a connu une hausse de 8,8 % et Lairet une hausse de 6,6 %.


Taux d’emploi pour les 15 ans et plus pour les trois quartiers de l’arrondissement de Limoilou, 1996, 2001,2006

Dans l’arrondissement de Limoilou, c’est dans le quartier Vieux-Limoilou que le taux d’emploi a connu la plus forte augmentation dans les dix dernières années soit une hausse de 16,6 %. Maizerets a connu une hausse de 13,5 % et Lairet une hausse de 10,6 %.

Taux de chômage pour les 15 ans et plus pour les trois quartiers de l’arrondissement de Limoilou, 1996, 2001,2006

Dans l’arrondissement de Limoilou, c’est dans le quartier Maizerets que le taux de chômage a connu la plus forte baisse dans les dix dernières années soit une baisse de 11,1 %. Vieux-Limoilou a connu une baisse de 9,9 % et Lairet une baisse de 8,6 %.


Comparaison entre les taux d’activité, taux d’emploi et taux de chômage pour les 15 ans et plus entre l’arrondissement de Limoilou et la ville de Québec, 2006

Taux d’activité

Entre 1996 et 2006, l’écart entre le taux d’activité de la ville de Québec et le taux d’activité de l’arrondissement de Limoilou a diminué de 6,5. Taux d’emploi

Entre 1996 et 2006, l’écart entre le taux d’emploi de la ville de Québec et le taux d’emploi de l’arrondissement de Limoilou a diminué de 7,1.

Taux de chômage

Entre 1996 et 2006, l’écart entre le taux de chômage de la Ville de Québec et le taux de chômage de l’arrondissement de Limoilou a diminué de 3,7.


Taux d’activité, taux d’emploi et taux de chômage pour les 15 à 24 ans et les 25 ans et plus de l’arrondissement de Limoilou et la ville de Québec, 2006

Taux d’activité Les taux d’activité des 15-24 ans pour la ville de Québec et l’arrondissement de Limoilou sont

similaires (70,8 % contre 69,8 %).

Comparativement à la ville de Québec, la différence entre les 15-24 ans et les 25 ans de l’arrondissement de Limoilou est plus élevée de 7,1 %. Taux d’emploi

Les taux d’emploi de la ville de Québec et de l’arrondissement de Limoilou pour les 15-24 ans sont similaires. (63,2 % contre 63,8 %).

Comparativement à la ville de Québec, la différence entre les 15-24 ans et les 25 ans de l’arrondissement de Limoilou est plus élevée de 6,8 %. Taux de chômage

Comparativement à la ville de Québec, la différence entre les 15-24 ans et les 25 ans de l’arrondissement de Limoilou est moins élevée de 0,5.


Taux d’activité, taux d’emploi et taux de chômage pour les 15 à 24 ans et les 25 ans et plus des trois quartiers de l’arrondissement de Limoilou, 2006

Taux d’activité Dans le Vieux-Limoilou, le taux d’activité des 15-24 ans est de 6 points plus élevé que dans la

ville de Québec. Les taux d’activités de Maizerets et de Lairet sont similaires(56,2 % et 57 %).

Taux d’emploi

Dans le Vieux-Limoilou, le taux d’emploi pour les 15-24 est de 6,1 points supérieur au taux de la ville de Québec.


Taux d’activité, taux d’emploi et taux de chômage pour les hommes et les femmes de 15 ans et plus de l’arrondissement de Limoilou et la ville de Québec, 2006

Taux d’activité, taux d’emploi, taux de chômage

la différence entre le taux des hommes et des femmes est toujours plus grande dans l’arrondissement de Limoilou que dans la ville de Québec. Taux d’activité et taux d’emploi

La différence entre les taux des femmes de la ville de Québec et des femmes de Limoilou est plus élevée que la différence entre les hommes de la ville de Québec et les hommes de l’arrondissement de Limoilou.


Taux d’activité, taux d’emploi et taux de chômage pour les hommes et les femmes de 15 ans et plus des trois quartiers de l’arrondissement de Limoilou, 2006

Taux d’activité Le taux d’activité des femmes de Maizerets se démarque par sa faiblesse. Il y a une différence de 14,1 % entre le taux d’activité des femmes et le taux d’activité des

homme de Maizerets. Cette différence est de 12,4 dans Lairet et de 11,6 dans le Vieux-Limoilou. Taux d’emploi

C’est dans Maizerets que l’on constate la plus grande différence entre le taux d’emploi des hommes et le taux d’emploi des femmes soit une différence de 12,4 % contre 9,4 % dans le Vieux-Limoilou et 9,8 % dans Lairet.


Hommes et femmes inactifs pour l’arrondissement de Limoilou, ses trois quartiers et la ville de Québec, 2006

Ville de Québec



Hommes 57 495 6 020 2 285 1 990 1 745 Femmes 86 520 9 685 3 650 3 240 2 800

Inactifs par catégories d’âge pour l’arrondissement de Limoilou, ses trois quartiers et la ville de Québec, 2006 Québec Arrondissement

de Limoilou Lairet Maizerets Vieux-

Limoilou 15 ans et plus 144 015 15 705 5 935 5 230 4 540 15-24 ans 18 940 1 635 580 665 395 25 ans et plus 125 075 14 070 5 355 4 560 4 150


Logements et services sur le territoire

Le logement 21

Nombre total de logements selon le mode d’occupation pour l’arrondissement de Limoilou, 2006


%

Logements possédés 4 935 20 %

Logements loués 19 770 80 %

Total des logements 24 695 100 % Nombre total de logements selon le mode d’occupation pour la ville de Québec, 2006

Ville de Québec

%

Logements possédés 118 935 52 %

Logements loués 109 165 48 %

Total des logements 228 095 100 %

Dans l’arrondissement de Limoilou 80 % des logements sont occupés par des locataires tandis que dans la ville de Québec, ce sont 48 % des logements qui sont occupés par des locataires.

Le pourcentage des logements possédés et loués est similaire dans les 3 quartiers de l’arrondissement de Limoilou.



Ménages locataires consacrant 30 % ou plus du revenu du ménage au loyer pour l’arrondissement de Limoilou, ses 3 quartiers et la ville de Québec, 1996 et 2006

Le taux d’effort au logement des ménages locataires dans l’arrondissement de Limoilou a baissé de 10,5 % dans les 10 dernières années tandis que le taux d’effort au logement des ménages locataires de la ville de Québec a baissé de 7,6 % entre 1996 et 2006.

En 1996, il y a une différence de 4,1 % entre le taux d’effort au logement des locataires de l’arrondissement de Limoilou et la ville de Québec. Cet écart diminue à 1,2 % en 2006.

Ménages propriétaires consacrant 30 % ou plus du revenu du ménage au loyer pour l’arrondissement de Limoilou, ses 3 quartiers et la ville de Québec,1996 et 2006

Le taux d’effort au logement des ménages propriétaires dans l’arrondissement de Limoilou a baissé de 2,5 % entre 1996 et 2006. Pour la ville de Québec, la baisse est de 3,2 %.

Pour l’année 2006, on observe une différence du taux d’effort au logement des ménages propriétaires de 10,26 % entre l’arrondissement de Limoilou et la ville de Québec. En 1996, cette différence est de 9,5 %.

Dans le quartier Lairet, le taux d’effort au logement des ménages propriétaires a diminué de 5,3 % au cours des 10 dernières années contrairement à Maizerets où il est resté stable. Dans le Vieux-Limoilou, le taux a diminué de 2,9 %.

Lairet

Maizerets

Vieux-Limoilou


Ville de Québec

1996

43,5 %

49,6 %

46,6 %

46,4 %

42,3 %

2006

34.5 %

37.7 %

36,7 %

35,9 %

34,7 %

Lairet

Maizerets

Vieux-Limoilou


Ville de Québec

1996

22 %

25,3 %

25,2 %

23,8 %

14,3 %

2006

16,7 %

25,4 %

22,3 %

21,3 %

11,1 %


Périodes de construction des logements pour les 3 quartiers de l’arrondissement de Limoilou et la ville de Québec, 2006

70 % des logements du quartier Vieux-Limoilou ont été construits avant 1960. 52,8 % des logements du quartier Maizerets ont été construits avant 1960. 42 % des logements du quartier Lairet ont été construits avant 1960. 28,1 % des logements de la ville de Québec ont été construits avant 1960.

Réparations mineures et réparations majeures dans l’arrondissement de Limoilou et ses 3 quartiers, 2006

Entre 1996 et 2006, on constate une augmentation de 7 % des besoins de réparations mineures dans le quartier Lairet, contre 6 % dans Maizerets et 5 % dans le Vieux-Limoilou. L’augmentation pour la ville de Québec est de 3 %.

En 2006, le pourcentage des logements nécessitant des réparations majeures dans l’arrondissement de Limoilou était de 11,5 %. Il était de 6 % dans la ville de Québec.

En 1996, le pourcentage des logements nécessitant des réparations majeures dans l’arrondissement de Limoilou était de 10 %. Il était de 6 % dans la ville de Québec.


Coût moyen des logements dans l’arrondissement de Limoilou et la ville de Québec,2006

En 2006, dans l’arrondissement de Limoilou, le coût moyen d’un logement était de 539 $. Dans la ville de Québec pour la même année, le coût moyen d’un logement était de 607 $.

Pourcentage d’augmentation du coût moyen des logements entre les années 1996 et 2006 pour la ville de Québec, l’arrondissement de Limoilou et 8 quartiers centraux

Entre 1996 et 2006, dans l’arrondissement de Limoilou, on constate que c’est dans le Vieux-Limoilou que le pourcentage d’augmentation des loyer est le plus élevé.


Le logement social Les prochains tableaux font état de la situation du logement social dans l’arrondissement de Limoilou. Afin de bien comprendre de quoi il est question, voici quelques concepts liés au logement social. Une coopérative d'habitation Un regroupement de personnes qui sont à la fois locataires de leur logement (avec bail de location) et collectivement propriétaires de l'immeuble où elles habitent. En fait, c'est la coopérative, comme personne morale, qui est propriétaire de l'édifice. Lorsqu'un membre quitte la coopérative, son logement demeure propriété collective de la coopérative et ne peut donc être vendu. Ce sont les membres qui administrent la coopérative, qui gèrent et entretiennent l'immeuble. 22 Habitation à loyer modique (HLM) Les HLM sont des logements à prix modique destinés aux ménages à faible revenu. Le gouvernement est propriétaire de 62 000 logements HLM et en confie la gestion à 553 offices d’habitation (Office municipal d’habitation) répartis sur tout le territoire du Québec. Outre la contribution des locataires par leur loyer, les HLM reçoivent du financement des trois paliers de gouvernements : les gouvernements fédéral et provincial, ainsi que les municipalités. Le coût du loyer est fixé selon le Règlement sur les conditions de location des HLM. Il prévoit que les ménages paient 25 % de la totalité de leur revenu. Ce montant inclut les frais de chauffage. Toutefois, des frais sont ajoutés pour couvrir les coûts d’électricité, du stationnement, etc.23. Aucun HLM n’a été construit dans la ville de Québec depuis 1997. OBNL en habitation Organisme fournissant du logement (permanent ou temporaire) pour des personnes à faible revenu ou modeste, de même qu’à des groupes ayant des problèmes particuliers (personnes âgées, familles défavorisées, handicapés, individus marginalisés, personnes avec des problèmes de santé mentale etc.). Ces organismes possèdent et gèrent des immeubles et offrent parfois des services adaptés à leur clientèle.

SOMHAC « Organisme à but non lucratif dont le rôle est de procurer des logements, à des prix légèrement inférieurs à ceux du marché, à la population de Québec. Selon ses disponibilités financières, elle peut accorder des subventions au logement. L’administration de la SOMHAC a été confiée à l’Office municipal d’habitation de Québec (OMHQ). »24

22 Rémi Guertin, Portrait des listes d’attentes des demandeurs de logements sociaux. 23 Idem.

24 http://www.ville.quebec.qc.ca/apropos/administration/services_organismes_municipaux/autres_organismes_municipaux/somhac.aspx, consulté le 7 avril 2009.


Logements sociaux dans l’arrondissement de Limoilou, 1998 Type de logements

Lairet

Maizerets

Vieux-Limoilou


HLM, SOMHAC 8 bâtiments 275 logements

14 bâtiments 969 logements



Coopérative 5 bâtiments 77 logements




OBNL 3 bâtiments 95 logements




Total des bâtiments et nombre de logements sociaux

16 bâtiments 447 logements 17,6 %

23 bâtiments 1113 logements 44 %

38 bâtiments 974 logements 38,6 %


Quartier où l’on retrouve le plus de logements sociaux : Maizerets. Quartier où l’on retrouve le plus de HLM, SOMHAC: Maizerets. Quartier ou l’on retrouve le plus de coopératives : Vieux-Limoilou.

Logements sociaux dans l’arrondissement de Limoilou, 2009 Type de logements

Lairet

Maizerets

Vieux-Limoilou


HLM 9 bâtiments 258 logements




SOMACQ 2 bâtiments 79 logements


1 bâtiment 24 logements


Coopérative 3 bâtiments 50 logements




OBNL 14 bâtiments 234 logements




Total des bâtiments et nombre de logements sociaux

27 bâtiments 621 logements 19.20 %




Quartier où l’on retrouve le plus de logements sociaux : Vieux-Limoilou. Quartier ou l’on retrouve le plus de coopératives : Vieux-Limoilou. Quartier où l’on retrouve le plus de HLM : Maizerets.


Quartiers où l’on retrouve le plus de logements sociaux dans la ville de Québec (par ordre croissant)25

1. Saint-Sauveur (2125 logements). 2. Vieux-Limoilou (1733 logements, incluant les 320 places au Centre d’hébergement de Limoilou). 3. Saint-Roch (1805 logements). 4. Saint-Jean Baptiste (1289 logements). 5. Maizerets (1201 logements).

Quartiers les plus demandés par les personnes qui font une demande pour un logement social dans la ville de Québec26

1. Vieux-Limoilou. 2. Lairet. 3. Maizerets. 4. Saint-Sauveur. 5. Charlesbourg Est. 6. Charlesbourg Ouest. 7. Vieux-Québec. 8. Saint-Jean-Baptiste. 9. Pointe Sainte-Foy.

Résidences privées pour les personnes âgées dans l’arrondissement de Limoilou et ses 3 quartiers, 200227



2 résidences 117 unités




Dans le quartier Vieux-Limoilou, nous retrouvons plus de 53 % des unités de logements privés pour les personnes âgées.

25 Rémi Guertin, Portrait des listes d’attentes des demandeurs de logements sociaux 26 Idem 27 Portrait social de l’arrondissement de Limoilou


Maisons de chambres, de pension et d’hébergement dans l’arrondissement de limoilou et ses 3 quartiers, 199828



Nombre de maisons 31 49 32 112 Nombre de personnes 259 339 343 941

En 1998, dans l’arrondissement de Limoilou, 941 personnes vivaient dans 112 maisons de

chambres.

Ressources d’hébergement non institutionnelles en santé mentale sur le territoire de l’arrondissement de Limoilou Les données statistiques suivantes sont fournies par le CSSS de la Vieille-Capitale qui assure la gestion régionale du programme des ressources non institutionnelles en santé mentale (RNI). Ces ressources sont des résidences rattachées au programme par un contrat de service.

Elles offrent un ou plusieurs services aux personnes hébergées afin de les maintenir ou de les intégrer à la communauté tels que : repas, entretien ménager, distribution de la médication, soutien psychologique. Ces services sont disponibles 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7. On retrouve deux types de ressources d’hébergement non institutionnelles en santé mentale :

1. La ressource intermédiaire 2. La ressource de type familial

Les ressources intermédiaires en santé mentale Les ressources intermédiaires sont des personnes physiques ou des organismes qui dispensent des services de soutien et d’assistance dans des installations d’hébergement dont ils sont propriétaires ou locataires. Les caractéristiques propres à chaque organisation résidentielle permettent à la personne de recevoir les services adaptés à ses besoins et selon ses aspirations. Il existe différents types d’organisations résidentielles de ressources intermédiaires :

- Les appartements supervisés - Les maisons de chambres - Les résidences de groupes

Les ressources de type familial en santé mentale Ce sont des personnes physiques qui dispensent des services de soutien et d’assistance dans leur milieu familial. Le programme régional des RNI est composé de 90 places dans le secteur de Limoilou réparties de la façon suivante : 14 appartements supervisés

21 ressources de type familial 55 ressources intermédiaires.

28 Portrait social de l’arrondissement de Limoilou


Les ressources d’hébergement en santé mentale et en déficience intellectuelle dans l’arrondissement de Limoilou et ses 3 quartiers, 199829

Santé mentale Déficience intellectuelle Lieux

physique Nombre de personnes hébergées

Lieux physique

Nombre de personne hébergées

Lairet 44 138 7 30 Maizerets 205 370 11 57 Vieux-Limoilou 54 226 2 2 Arrondissement de Limoilou

303 734 20 89

C’est dans Maizerets que nous retrouvons le plus de ressources d’hébergements en santé mentale et en déficience intellectuelle dans l’arrondissement de Limoilou.

29 Portrait social de l’arrondissement de Limoilou


Entreprises sur le territoire Les données suivantes sont extraites de la liste industries commerces (LIC) publiée par la Direction régionale d’emploi Québec Capitale-Nationale, Direction de la planification du partenariat et de l’information sur le marché du travail, faite à partir de l’enquête de main d’œuvre faite en 2006 sur le territoire de la communauté urbaine de Québec.

Regroupements sectoriels TOTAL

Nombre %

Commerce de gros et de détail 193 24,0

Autres services (sauf les administrations publiques)* 136 16,9

Soins de santé et assistance sociale 113 14,1

Hébergement et services de restauration 76 9,5

Services professionnels, scientifiques et techniques** 54 6,7

Fabrication 56 7,0 Finances, assurances, services immobiliers, services de location et de location à bail et gestion de sociétés et d'entreprises 39 4,9

Services publics, construction, transport et entreposage 52 6,5

Industrie de l'information, industrie culturelle et Arts, spectacles et loisirs 35 4,4

Services d'enseignement 24 3,0 Services administratifs, de soutien, de gestion des déchets et d'assainissement*** 23 2,9

Administrations publiques 2 0,2

Agriculture, foresterie, pêche et chasse 0 0,0

Extraction minière et extraction de pétrole et de gaz 0 0,0

803 100,0

* entretiens et réparations, salons de coiffure et de beauté, organismes d'action sociale... ** cabinets de comptables, services en conseils, d'architecture, de design, de relations publiques, agences de publicité... *** agences de voyages, services administratifs de bureau et de conciergerie, d'aménagement paysager, serruriers, organisations de congrès, centres d'appel...

Présentement, on ne trouve aucune association de commerçants sur le territoire de l’arrondissement de Limoilou. Dans les dernières années, trois regroupements virent le jour : l’Association des commerçants de la 3e avenue, la Corporation de développement économique de Limoilou (CODEL) et le Comité de revitalisation de la 3e avenue. Ces trois groupes ont cessé leurs activités. Le Comité conseil en développement local est le seul regroupement lié au développement économique sur le territoire de l’arrondissement de Limoilou. Ce comité est formé de représentants des principaux secteurs économiques et du secteur institutionnel, de citoyens et d’élus municipaux. Il a pour principale mission de réfléchir aux problématiques et aux enjeux liés au développement social et économique de l’arrondissement. Il planifie et met en œuvre le plan local d’action spécifique à l’arrondissement (PLASA).


Le réseau de la santé et des services sociaux Centre de santé et de services sociaux de la Vieille-Capitale (CSSSVC)30 Le CSSSVC offre des services dans plus de sept CLSC, quatre unités de médecine familiale et huit centres d’hébergement. Ses bureaux sont situés au 1, avenue du Sacré-Cœur dans le quartier Saint-Sauveur. Centre d'hébergement Louis-Hébert

Le Centre d’hébergement Louis-Hébert a développé une expertise spécifique auprès d'une clientèle atteinte d'une déficience visuelle et en perte d'autonomie. Cinquante-deux personnes y reçoivent des services d’hébergement et de soins de longue durée.

Centre d'hébergement de Limoilou (anciennement Centre d’hébergement Saint-Charles)

Ce centre d’hébergement loge 98 résidents sur quatre unités de vie. Les chambres sont pour la plupart privées. On compte aussi des chambres semi-privées et quelques salles de trois personnes. Par son centre de jour, il offre des services à une clientèle en perte d’autonomie demeurant à domicile.

CLSC de Limoilou

o Consultations médicales avec un médecin sur rendez-vous seulement. o Consultations médicales avec une infirmière sans rendez-vous tous les jours; si

l’infirmière juge que vous devez voir un médecin vous êtes référé à la clinique-réseau au Centre médical Saint-Vallier au 205, rue Montmagny (dans le quartier Saint-Sauveur).

o Services de soutien à domicile pour les personnes en perte d’autonomie temporaire ou permanente.

o Services pour la famille, l’enfance et la jeunesse. o Services psychosociaux et en santé mentale-

Maison de naissance de la Capitale-Nationale Ses services sont offerts aux femmes de la région de la Capitale-Nationale : suivi de grossesse, cours préparatoires à la naissance et à l'allaitement, accouchement (à la Maison de naissance, à domicile ou à l'hôpital), suivi postnatal pour la mère et le bébé, aide à l'allaitement.

30 http://www.csssvc.qc.ca/, consulté le 10 février 2009.


Centres hospitaliers Centre hospitalier universitaire de Québec (CHUQ) 31

L'Hôpital Saint-François-d'Assise o Un hôpital général de soins de courte durée spécialisés en obstétrique et en toxicomanie. o Une urgence à fort volume dédiée aux clientèles locales de tout âge. o Des services surspécialisés pour tout l’Est du Québec en matière de chirurgie vasculaire.

Centre hospitalier affilié universitaire de Québec (CHA) 32

Hôpital de l'Enfant-Jésus o Une salle d’urgence dédiée aux clientèles locales de tout âge et une urgence psychiatrique. o Des services d’hospitalisation médicale et chirurgicale pour des soins spécialisés et

ultraspécialisés. o Un Centre de traumatologie tertiaire pour l’Est du Québec o Un Centre d’expertise pour les blessés médullaires pour l’Est du Québec o Un Centre des grands brûlés pour l’Est du Québec o Un Centre ultraspécialisé de neurosciences pour l’Est du Québec o Un Centre suprarégional d’hématologie o Un Centre de traitement d’hémophilie pour l’est du Québec incluant la greffe de moelle

osseuse.

l'Institut universitaire en santé mentale de Québec, anciennement le Centre hospitalier Robert-Giffard

o Offre des soins et des services à une clientèle adulte qui présente des troubles mentaux graves.

o Accueille en centre d’hébergement et de soins de longue durée (CHSLD) une clientèle de personnes atteintes de troubles mentaux sévères et persistants associés ou non à une déficience intellectuelle, une maladie physique ou au vieillissement. Le CHSLD accueille présentement 535 personnes et propose quatre programmes-clientèles établis en fonction des besoins de la clientèle.

o Les intervenants de l’Institut universitaire en santé mentale offrent des services spécialisés aux clientèles des territoires locaux avec lesquels il est jumelé : CLSC La Source, CLSC Orléans, CLSC de la Basse-Ville et le CLSC de Limoilou.

31 http://www.chuq.qc.ca/fr/, consulté le 10 février 2009. 32 http://www.cha.quebec.qc.ca/, consulté le 10 février 2009.


Centre jeunesse

Centre jeunesse de Québec o Placement d'enfants. o Médiation familiale. o Expertise à la Cour supérieure sur la garde d'enfants. o Adoption et recherche des antécédents biologiques. o Protection des enfants. o Réadaptation des jeunes. o Support aux parents en difficulté d'adaptation.

Centres d’hébergement privés,conventionnés

Centre hospitalier Saint-François Centre d’hébergement de soins de longue durés qui loge 29 résidents dans 21 chambres privées.


Tableau du réseau de la santé et des services sociaux dans Limoilou

LAIRET MAIZERETS

VIEUX-LIMOILOU

Bureau du docteur Suzanne Thibeault 2490, 1re Avenue

Consultation sur rendez-vous

CLSC de Limoilou 1405, chemin de la Canardière

Centre d'hébergement Louis-Hébert 1550, rue de la Pointe-aux-Lièvres Nord

Centre d'hébergement de Limoilou 1401, chemin de la Canardière

Maison de naissance de la Capitale-Nationale 1280, 1re Avenue

Hôpital de l'Enfant-Jésus 1401, 18e rue

L'Hôpital Saint-François-d'Assise 10, rue de l'Espinay

Clinique de médecine familiale Mailloux 1900, Mailloux

Consultation sur rendez-vous

Consultation sans rendez-vous pour ceux qui possèdent un dossier

Centre hospitalier Saint-François

Clinique pédiatrique Laennec 1750, avenue de Vitré

Clinique médicale du Vieux-Limoilou 3e Avenue

Consultation sur rendez vous Unité de médecine familiale du

CHUQ 10, rue de l'Espinay

Consultation sur rendez-vous Consultation sans rendez-vous

pour ceux qui possèdent un dossier

Clinique Médico Dentaire Pasteur 770, 1re Avenue


La santé Les données suivantes concernant la santé des citoyens de l’arrondissement de Limoilou proviennent de l’enquête téléphonique faite auprès de 600 personnes aléatoirement choisies sur le territoire de l’arrondissement dans le cadre de la recherche de l’équipe de Maria De Koninck pour la rédaction d’une monographie sur Limoilou. L’équipe de Maria De Koninck a compilé à des fins comparatives des données de l’Enquête sur la santé des collectivités canadiennes de Statistique Canada (ESCC 2003) et des données de l’Enquête nationale sur la santé de la population (ENSP). Fumeurs dans l’arrondissement de Limoilou , le territoire du CLSC Basse-Ville-Limoilou-Vanier, la région de la Capitale-Nationale et l’ensemble du Québec,2006

Arrondissement de Limoilou 27.3 % CLSC Basse-ville-Limoilou-Vanier

25 %

Région de la Capitale-Nationale

17,7 %

Ensemble du Québec 20,8 %

25,3 % de la population de l’arrondissement dise fumer tous les jours avec une moyenne de 16,9 cigarettes par jour.

Fréquence de l’activité physique durant les temps libres (séance de 20 à 30 minutes) pour l’arrondissement de Limoilou , le territoire du CLSC Basse-Ville-Limoilou-Vanier, la région de la Capitale-Nationale et l’ensemble du Québec 4 FOIS OU PLUS PAR SEMAINE Arrondissement de Limoilou 32,9 % CLSC Basse-ville-Limoilou-Vanier

50,5 %


51,7 %

Ensemble du Québec 48,7 % JAMAIS : arrondissement de Limoilou : 13,5 % AU MOINS UNE FOIS PAR SEMAINE : arrondissement de Limoilou : 76,4 %


Personnes ayant vécu de l’insécurité alimentaire dans la dernière année pour l’arrondissement de Limoilou, le territoire du CLSC Basse-Ville-Limoilou-Vanier, la région de la Capitale-Nationale et l’ensemble du Québec

Arrondissement de Limoilou 17,4 % CLSC Basse-ville-Limoilou-Vanier

20,4 %


9,7 %

Ensemble du Québec 13,1 %

14,4 % des personnes disent s’inquiéter par rapport à la suffisance de nourriture. Les femmes sont plus nombreuses à s’inquiéter de l’insuffisance de la nourriture (15,2 %

contre 13,6 %) de la qualité des aliments et de la variété (12,4 % contre 11 %).

Limoilou se distingue par un pourcentage d’insécurité alimentaire très élevé chez les personnes de 45 à 64 ans (26,8 %).

Poids pour l’arrondissement de Limoilou

Poids insuffisant 6,5 % (9,4 % des femmes vs 3,3 % des hommes)

Taux de surcharge pondéral

29,4 %

Taux d’obésité 12,4 %


Au cours des 12 derniers mois, personnes ayant consulté un médecin généraliste ou un spécialiste à propos de sa santé émotionnelle ou mentale pour l’arrondissement de Limoilou, le territoire du CLSC Basse-ville-Limoilou-Vanier, et l’ensemble du Québec


12,9 %

CLSC Basse-Ville-Limoilou-Vanier

8,8 %

Ensemble du Québec

9,8 %

Dans l’arrondissement de Limoilou, 15,7 % de femmes ont consulté un médecin généraliste ou un spécialiste à propos de leur santé émotionnelle ou mentale. Dans l’arrondissement de Limoilou, 9,3 % d’hommes ont consulté un médecin généraliste ou un spécialiste à propos de leur santé émotionnelle ou mentale. Troubles mentaux et hospitalisation pour l’arrondissement de Limoilou, le territoire du CLSC Basse-Ville-Limoilou-Vanier et l’ensemble du Québec Maria De Koninck relève dans sa recherche sur les inégalités sociales de santé « un taux exceptionnellement élevé d’hospitalisation pour trouble mentaux, un taux trois fois plus élevé que celui du Québec, et une incidence du cancer plutôt forte. »


Les prochaines données sont issues du « Portrait de santé de la région de la Capitale-Nationale 2008 ». Ce rapport du directeur de santé publique fait état de la santé et du bien-être de la population de la région de la Capitale-Nationale.

Limitations d’activités ou incapacités La limitation d’activité est un état «physique ou mental ou un problème de santé réduisant parfois ou souvent la quantité ou le genre d’activités que les personnes peuvaient faire à la maison, au travail, à l’école ou dans d’autres circonstances». Une incapacité par le fait d’avoir «de la difficulté à entendre, à voir, à communiquer, à marcher, à monter un escalier, à se pencher, à apprendre ou à faire d’autres activités semblables» 33.

Proportion de la population ayant une limitation d’activité par secteur en 2003

Population de 12 ans et + ayant des

limitations d’activités

Basse-Ville – Limoilou –

Vanier (BVLV)

Sainte-Foy-Sillery-

Laurentien (SFSL)

Capitale-Nationale

Province de Québec

Hommes 20,0 % 16,6 % 18,1 % 19,5 %

Femmes 34,7 % 19,8 % 23,8 % 25,1 % On remarque que la population du secteur BVLV vit avec plus de limitations d’activités que

celle des autres secteurs. L’écart avec les autres secteurs varie entre 10% et 15% chez les femmes alors qu’il représente

moins de 4% chez les hommes. On retrouve 15 % plus de limitations chez les femmes que chez les hommes dans le secteur.

33 DIRECTION DE LA SANTÉ PUBLIQUE DE LA CAPITALE-NATIONALE. Portrait de santé de la région de la Capitale-Natinale 2008. Les statistiques, Québec, Agence de santé et services sociaux de la Capitale-Nationale - Direction de la santé publique, 2008,p.228 et 230


Proportion de la population ayant une incapacité par secteur en 2001

Population de 12 ans et + ayant une incapacité


Vanier (BVLV)

Sainte-Foy-Sillery-

Laurentien (SFSL)

Capitale-Nationale

Province de Québec

Hommes 14,7 % 7,9 % 9,5 % 10,3 %

Femmes 17,9 % 9,4 % 11,0 % 11,8 % Davantage de personnes du secteur BVLV vivent avec des incapacités. La proportion de ce

secteur est près du double de celle du secteur SFSL autant chez les hommes que chez les femmes.

Les écarts sont toutefois un peu moins importants comparativement aux autres territoires

comparés.

Proportion de la population ayant une incapacité par tranche d’âge et par secteur en 2001

Population de 12 ans et + ayant une incapacité


Vanier (BVLV)

Sainte-Foy-Sillery-

Laurentien (SFSL)

Capitale-Nationale

Province de Québec

0 à 17 ans 4,3 % 2,5 % 3,0 % 3,5 %

18 à 64 ans 13,3 % 6,2 % 7,9 % 8,8 %

65 à 74 ans 28,5 % 20,0 % 23,1 % 27,4 %

75 ans et + 51,5 % 47,2 % 48,5 % 51,5 % Au sein de toutes les classes d’âge, on retrouve plus de gens avec des incapacités dans le

secteur BVLV que dans les autres milieux. Les écarts les plus importants se situent entre BVLV et SFSL.

La proportion de gens souffrant d’incapacité augmente avec l’âge avec des écarts entre 12 à

18 fois plus élevés entre la classe de 0 à 17 ans et celle de 75 ans et plus, peu importe le secteur analysé.


Taux d’incidence des nouvelles prises en charge dans le cadre de la Loi sur la protection de la jeunesse

Prise en charge DPJ selon la problématique


Vanier

Sainte-Foy-Sillery-

Laurentien

Capitale-Nationale

Province de Québec

Négligence 11,4 1,0 3,6 3,1

Abus physique 1,0 0,1 0,3 0,4

Abus sexuel 0,3 - 0,2 0,2

Troubles comportement 2,8 1,0 1,5 1,5

Abandon 0,2 - 0,1 0,1

% annuel par secteur 15,7 2,2 5,7 5,5

Taux de fécondité selon l’âge de la mère sur le territoire du CLSC Basse-Ville-Limoilou-Vanier et pour la ville de Québec

Tranches d’âge des mères

1985-1989 Ville de Québec

1985-1989 CLSC BVLV

2000-2004 Ville de Québec

2000-2004 CLSC BVLV

19 ans et - 11,1 22,3 9,0 26,8

20-24 ans 38,7 55,6 27,9 52,5

25-29 ans 77,0 68,1 68,1 72,0

30-34 ans 55,5 42,0 82,6 58,1

35 ans et + 7,2 5,5 9,9 7,7


Le réseau scolaire et la scolarité

La Commission scolaire de la Capitale couvre l’arrondissement de Limoilou et gère les écoles du réseau primaire, secondaire, le Centre de formation professionnelle de Limoilou et le Centre Louis-Jolliet.

Écoles primaires Il y a sept écoles primaires dans l’arrondissement de Limoilou. Selon les données de Denis Lefaivre de la division culture, loisirs et vie communautaire de l’arrondissement de Limoilou, ces écoles accueillent 1641 élèves. Une huitième école à vocation régionale, l’école régionale des Quatre-Saisons, est aussi située dans l’arrondissement. Elle accueille des élèves des trois cycles du primaire suivis en pédopsychiatrie, orthophonie, orthopédagogie, psychomotricité et psychologie. Le ministère de l’Éducation du Loisir et du Sport classe les écoles selon deux indices de défavorisation.

Indice de milieu socioéconomique (IMSE) : la proportion de mères sous-scolarisées, (2/3 de l'indice) et la proportion de parents inactifs sur le plan de l'emploi (1/3 de l'indice). Indice du seuil de faible revenu (SFR) : la proportion de familles vivant autour ou sous le seuil de faible revenu, calculée par Statistique Canada.

Les indices annuels des écoles sont regroupés en rang décile, afin de situer la place relative de l'école parmi l'ensemble des écoles publiques, et ce, pour l'enseignement primaire et secondaire.


Indices de seuil de faible revenu et indices de milieu socioéconomique des écoles primaires de Limoilou34 Indice de

seuil de faible revenu

Rang décile

Indice de milieu socio-économique

Rang décile

Nombre d’élèves

Lairet Saint-Albert-Le-Grand* 46,79 10 18,74 7 205 Sainte-Odile 40,74 10 16,81 6 196 Saint-Paul-Apôtre 49,16 10 19,40 7 169 Maizerets Dominique-Savio* 57,07 10 30,78 10 165 Jeunes-du-Monde* 56 10 30,91 10 443 Vieux-Limoilou Grande Hermine* 51,36 10 20,59 8 258 Saint-Fidèle 45,42 10 19,52 7 205 *École où l’on offre la maternelle 4 ans. En 2000, le Vieux-Limoilou comptait 4 écoles : Saint-François-d’Assise, Stadacona, Saint-Maurice et Saint-Fidèle. En juin 2001, à la suite d’une baisse significative du nombre d’enfants dans le quartier, l’école Saint-Maurice, située dans le sud du Vieux-Limoilou, ferme ses portes. Des citoyens du quartier fondent alors la « Coalition pour la sauvegarde des écoles des quartiers centraux de Québec » afin de convaincre la Commission scolaire de la Capitale de maintenir les trois autres écoles en place. La bataille est vaine. Une toute nouvelle école nommée La Grande Hermine est construite à l’emplacement de l’école Saint-François-d’Assise jugée vétuste et l’école Stadacona est fermée. Les deux Comités d’action locaux (CAL Maizerets et CAL Vieux-Limoilou) qui sont en action dans l’arrondissement de Limoilou favorisent l’intégration d’activités scolaires dans la grille horaire scolaire. En février 2009, Québec en Forme (principal bailleur de fonds des CAL), la commission scolaire de la Capitale, Québec en Forme et le CSSSVC ont effectué un sondage auprès des écoles primaires du territoire du CSSSVC afin de réaliser un portrait de l’offre de services dans les écoles concernant l’alimentation et le mode de vie physiquement actif. Les résultats de ce sondage permettront de bien cerner les besoins du milieu afin d’orienter le contenu du plan d’action triennal du CAL de Limoilou pour 2009-2011. Il est à noter qu’au courant de l’année 2009, les deux CAL de l’arrondissement de Limoilou fusionneront pour former le CAL de Limoilou. Voici quelques résultats de ce sondage pour les sept écoles de l’arrondissement de Limoilou.35Merci à Mireille Landry de Québec en Forme et à Manon Roy du CLSC de Limoilou de nous permettre d’avoir accès à ces données. 34 http://www.mels.gouv.qc.ca/stat/Indice_defav/Index_ind_def_cs2007.htm, consulté le 3 mars 2009.


Offre de services dans les écoles primaires concernant la saine alimentation

Collation gratuite

Club des petits déjeuners

Distribution de lait

Saint-Albert-Le-Grand Sainte-Odile Seulement pour le

service de garde

Saint-Paul-Apôtre Dominique-Savio Jeunes-du-Monde Grande Hermine Saint-Fidèle

Les huit grands thèmes de l’approche École en Santé ont été présentés aux écoles primaires. Celles-ci devaient, par ordre de priorité, identifier ceux qui correspondent aux besoins de leur milieu. L’école Saint-Fidèle n’a pas répondu à la question tandis que l’école Sainte-Odile n’a pas priorisé ses choix. Deux thèmes n’ont jamais été mentionnés soit la dépendance et le non-usage du tabac. Dominic

Savio Des Jeunes-du-Monde

Saint-Albert-Le-Grand

Saint-Paul-Apôtre

Grande Hermine

Saint-Odile

1 Saine alimentation

Violence Violence Estime de soi Estime de soi

2 Estime de soi Collaboration École-communauté

Estime de soi Violence Violence

3 Collaboration École-communauté

Collaboration École-communauté

Mode de vie physiquement actif


4 Mode de vie physiquement actif


Saine alimentation

Saine alimentation

5 Saine alimentation



6 Sexualité et développement

Écoles secondaires Il y a deux écoles secondaires dans l’arrondissement de Limoilou. Selon les données du ministère de l’Éducation du Loisir et du Sport pour l’année 2007-2008, ces écoles accueillent 1181 élèves et sont situées dans le Vieux-Limoilou.36 35 Document de travail confidentiel « compilation mode de vie physiquement actif » Québec en Forme. 36 http://www.mels.gouv.qc.ca/stat/Indice_defav/Index_ind_def_cs2007.htm, consulté le 4 mars 2009.


École secondaire de la Cité (anciennement Notre-Dame-de-Roc-Amadour)

Formation générale en 1re et 2e secondaire. Cheminement regroupé (classe d’adaptation en 1re et 2e secondaire. Secteur « Initiation à la vie » pour les jeunes âgés de 12 à 21 ans présentant une déficience intellectuelle moyenne et profonde.

École secondaire Jean-de-Brébeuf

Formation générale en 3e, 4e, 5e secondaire. Concentration en musique instrumentale de la 1re secondaire à la 5e secondaire. Concentration Sport (athlétisme, volley-ball, basket-ball). Cheminement particulier temporaire (3e et 4e secondaire).

Indices de seuil de faible revenu et indices de milieu socioéconomique des écoles secondaires de Limoilou37 Indice de

seuil de faible revenu

Rang décile (SFR)

Indice de milieu socio-économique

Rang décile (IMSE)

Nombre d’élèves

Vieux-Limoilou De la Cité 45,54 10 22,55 9 438 Jean-de-Brébeuf 47,97 10 22,77 9 743

Centre de formation professionnelle de Limoilou Le Centre de formation professionnelle de Limoilou offre les programmes professionnels (DEP) suivants à plus de 900 élèves :

Coiffure (DEP). Comptabilité (DEP). Esthétique (DEP). Secrétariat (DEP). Épilation à l'électricité (attestation de spécialisation professionnelle).

« Près de 70 personnes, dont une cinquantaine d’enseignants et d’enseignantes, sont au service des élèves afin de les soutenir dans leur cheminement d’apprentissage. Les différentes approches pédagogiques permettent aux élèves de vivre la réalité du marché du travail » 38

37 http://www.mels.gouv.qc.ca/stat/Indice_defav/Index_ind_def_cs2007.htm, consulté le 4 mars 2009. 38 http://www.cscapitale.qc.ca/cfpLimoilou/, consulté le 4 mars 2009.


Centre d’éducation des adultes Louis-Jolliet

Le Centre Louis-Jolliet offre une grande diversité de programmes à environ 850 étudiants adultes. Voici un bref survol de leurs principaux programmes :

Formation de base (alphabétisation présecondaire). Formation : 1er et 2e cycles du secondaire. Préparation à la formation professionnelle et aux études postsecondaires. Francisation pour les personnes immigrantes. Intégration socioprofessionnelle (métiers non spécialisés et semi-spécialisés). 39

Cégep Limoilou Le Cégep possède trois sites de formation : le Campus de Québec à Limoilou sur la 8e Avenue, le Campus de Charlesbourg et le Pavillon des métiers d’art situés sur la 3e Avenue. Ce sont plus de 5 500 étudiants et étudiantes ainsi que 800 employés qui participent à la vie du Cégep Limoilou. Le Cégep Limoilou offre 40 profils de formation collégiale pré universitaire ou technique menant au diplôme d’études collégiales (DEC). Il offre aussi 20 spécialisations menant à une attestation d’études collégiales (AEC).

Centre de formation et de consultation en métiers d'art – Cégep Limoilou « Le Centre de formation et de consultation en métiers d’art (CFCMA) est un organisme affilié au Cégep Limoilou. Son principal mandat est de coordonner la formation créditée en métiers d’art à l’ordre collégial pour l’Est du Québec. Ses partenaires privilégiés sont un réseau d’écoles-ateliers qui offrent sur leur site respectif les formations spécialisées en lutherie, joaillerie, céramique, construction textile, sculpture, ébénisterie. »40

Le Pavillon des métiers d’art est situé sur la 3e Avenue. On y retrouve l’École de joaillerie et l’École Nationale de lutherie. L’Institut québécois d’ébénisterie et la Maison des métiers d’art de Québec sont situés quant à eux dans l’arrondissement La Cité.

39 http://www.cscapitale.qc.ca/louis-jolliet/01_partenariat_millieu.htm, consulté le 4 mars 2009. 40 http://www.cLimoilou.qc.ca/fr/cegep_Limoilou/lieux_denseignement.php#Centredeformation, consulté le 4 mars 2009.


Population sans scolarité et population détenant un certificat diplôme ou grade, pour la ville de Québec, l’arrondissement de Limoilou et ses trois quartiers, 2006

Ville de Québec


Lairet Maizerets

Vieux‐Limoilou

Aucun certificat diplôme ou grade 17,84 % 24,47 % 24,75 % 26,13 % 22,57 % Certificat diplôme ou grade 82,16 % 75,51 % 75,22 % 73,87 % 77,39 %

Dans la ville de Québec le pourcentage de la population détenant un certificat, diplôme ou

grade est plus élevé de 6,65 % que le pourcentage de l’arrondissement de Limoilou. Dans l’arrondissement de Limoilou le quartier le plus scolarisé est le Vieux-Limoilou et le

moins scolarisé est Maizerets. Détails des certificats, diplômes ou grade pour la ville de Québec et l’arrondissement de Limoilou, 2006

Ville de Québec


Lairet Maizerets

Vieux‐Limoilou

Diplôme d’études secondaires ou l’équivalent 22,75 % 25,35 % 26,07 % 25,77 % 24,06 %

Certificat ou diplôme d’apprenti ou d’une école de métier 14,09 % 16,63 % 15,38 % 20,28 % 14,49 %

Certificat ou diplôme d’un collège, d’un cégep ou d’un autre établissement d’enseignement non universitaire

18,96 % 16,18 % 17,08 % 13,35 % 17,88 %

Certificat, diplôme ou grade universitaire 26,37 % 17,33 % 16,63 % 14,44 % 20,87 %

Le taux de diplomation pour les études secondaires est le même dans les 3 quartiers de

l’arrondissement de Limoilou.

Le quartier Maizerets se démarque de Lairet et Vieux-Limoilou par un nombre plus élevé de personnes détenant un certificat, diplôme d’apprenti ou d’une école de métier

Le quartier Maizerets se démarque de Lairet et du Vieux-Limoilou par un nombre plus faible de certificat ou diplôme d’un collège, d’un cégep ou d’un autre établissement d’enseignement non universitaire.

Vieux-Limoilou et Lairet ont le même profil de scolarisation sauf pour les diplômés universitaires qui sont plus nombreux dans le Vieux-Limoilou.


Les services de garde L’arrondissement de Limoilou compte sept centres de la petite enfance accrédités par le ministère de la Famille et des Aînés et trois garderies privées subventionnées. On retrouve aussi sur le territoire un bureau coordonnateur, situé au CPE Québec-Centre. Ce bureau coordonnateur est mandaté par le Ministère de la Famille et des Aînés pour soutenir et superviser les garderies en milieu familial de l’arrondissement de Limoilou. On retrouve dans l’Arrondissement plus de 57 responsables en service de garde. Sur ces 57, 55 sont présentement actives. Ces ressources permettent aux parents de recevoir des services de garde pour un montant de 7 $ par jour.

Il est important de mentionner que le CPE L’Anse aux Lièvres est situé dans l’arrondissement de La Cité mais ses installations qui sont situées entre la rivière Saint-Charles et l’autoroute Laurentien en font un CPE très fréquenté par les résidents du quartier Vieux-Limoilou. De plus, le CPE L’Anse aux Lièvres gère les places de la halte-garderie de l’organisme Mères et Monde. Cette halte-garderie se nomme l’Étoile des mères et accueille 18 enfants. Les critères de sélection sont en lien avec la mission de Mères et Monde : on priorise les enfants des mères en formation projet de vie et les résidentes de Mères et Monde. Sur les 18 places, neuf sont permanentes et régulières tandis que 9 sont remises en question à chaque début de formation projet de vie. Les acteurs du milieu des services de garde de la petite enfance sont regroupés au sein d’une table gérée par le CLSC de Limoilou et nommée : Services de garde Basse-Ville Limoilou Vanier. Les membres se réunissent trois fois par année dans l’objectif de partager de l’information et de se supporter. Pour les parents utilisateurs de service de garde et vivant de l’aide sociale il existe le programme d’exemption de contribution parentale. Ce programme, géré par le ministère de la Famille et des Ainés, permet aux parents prestataires de bénéficier de deux jours et demi de garderie gratuite par semaine. Les parents dont la démarche est supportée par un professionnel de la santé ou des services sociaux ont la possibilité de voir cette aide portée à cinq jours. Pour l’année 2008-2009, le bureau coordonnateur de l’arrondissement de Limoilou a constaté une diminution de 52 % des utilisateurs de ce programme parmi leur clientèle. Afin de faciliter les démarches des parents à trouver un service de garde pour leurs enfants, un service de liste d’attente régional a été instauré en 2008 par le ministère de la Famille et des Ainés. Selon la responsable du bureau coordonnateur de Limoilou, le Bureau d’inscription aux listes d’attente (BILA) n’est pas encore utilisé par tous les services de garde.


CPE et Garderie privée

subventionnée Nombre de

places totales Places poupons

(inclus dans le nombre de places totales)

LAIRET CPE Roc-Amadour 50 10 seront développées

Garderie des Saules Inc. 34 Garderie La Boite à malice 28 Garderie Les Complices 24 MAIZERETS CPE Jardin bleu 54 10 CPE La Becquée

(Hôpital Enfant-Jésus)

55

CPE La Becquée 59 5 CPE Pomme Cannelle 60 10 VIEUX-LIMOILOU CPE Jardin bleu 80 CPE Jardin bleu

(Centre Louis-Jolliet)

25

CPE Québec-Centre 26 CPE Fanfou

(Hôpital Saint François d’Assise)

62

10

CPE Les petits loups (Cégep Limoilou)

40

Maison des enfants (pour les parents en

démarche scolaire ou de francisation) 15 15

L’étoile des mères (neuf places remises en

question à chaque début de formation projet de vie à Mère et Monde et 9 places permanentes régulières)

18 10

BUREAU COORDONNATEUR

57 responsables en service de garde (55 actives)

342

LA CITÉ CPE L’Anse aux Lièvres 52 TOTAL 1024 60


Le transport Voici des statistiques et des observations tirées du document « Analyse des déplacements des quartiers de Limoilou, enquête Origine-Destination 2006 » fait par la direction de la planification et du marketing du Réseau de transport de la Capitale.

Pourcentage de la population qui utilise le transport en commun

Arrondissement de Limoiou : 16 % Ville de Québec : 9,9 %

« Partout dans Limoilou, l’utilisation du transport en commun est plus forte que la moyenne de la Ville de Québec.»

Pourcentage des déplacements effectués en vélo

Limoiou : 1,8 %. Ville de Québec : 0,9 %

« La population de Limoilou se démarque par la forte utilisation des modes de transports alternatifs à l’automobile. En effet, tout près de 23 % des déplacements provenant de Limoilou se font à pied comparativement à 13,3 % sur l’ensemble du territoire de la Ville de Québec. » « Trois des parcours les plus fréquentés de la ville traversent l’arrondissement Limoilou : les Métrobus 800 et 801 ainsi que le parcours 12» Il est important de noter que le parcours 12 est maintenant le trajet Métrobus 802, soit un parcours rapide à fréquence élevée.

Principaux motifs de déplacement en transport en commun fait à partir de l’arrondissement de Limoilou

Retours à domicile : 34.3 % Déplacements vers le travail : 28 % Déplacements pour les études : 16,9 %

« Les trois quartiers de Limoilou possèdent des taux de déplacements pour le motif travail plus élevés que la moyenne de la ville de Québec. On observe aussi que les 48,8 % des retours à domicile se font à partir du quartier Vieux-Limoilou comparativement à 27,2 % pour Maizerets et 18,0 % pour Lairet. »


Les principaux lieux vers lesquels les utilisateurs du transport en commun de l’arrondissement de Limoilou se dirigent en dehors des retours à domicile

Cité Universitaire : 13 % Vieux Limoilou : 12 % Vieux Québec/Colline parlementaire : 10 % Saint Roch : 9 % Vanier : 8 % Saint-Jean-Baptiste : 5 % Montcalm : 5 % Lairet : 4 %

« On remarque donc que la grande majorité des déplacements qui ne sont pas des retours à domicile se font dans les quartiers centraux et vers la Cité Universitaire. »


Les ressources communautaires de l’arrondissement de Limoilou Plusieurs ressources communautaires ont pignon sur rue dans l’arrondissement de Limoilou. Beaucoup d’organismes desservent une clientèle résidant sur le territoire de l’arrondissement mais plusieurs, attirés par la facilité d’accès en transport en commun, la proximité du centre-ville et l’avantageux coût des loyers desservent la population de la ville de Québec. Plusieurs documents font la recension des organismes sur le territoire de Limoilou. Guide des ressources du Service d’entraide du Patro Roc-Amadour, février 2008, 37 p. Répertoire des ressources communautaires 2007 du Centre d’information et de référence

de la Capitale-Nationale et de la Chaudière-Appalaches, 2007, 165 p. Portrait social de l’arrondissement de Limoilou. Ville de Québec, Arrondissement de

Limoilou, Division de la culture, du loisir et de la vie communautaire, 2003, 75 p. Portrait des organismes d’entraide communautaires de Limoilou, Ville de Québec,

Arrondissement de Limoilou, Division de la culture, du loisir et de la vie communautaire, 2002, 23 p.

Du coup de cœur au coup de main ressources Limoilou ressources alimentaires et matérielles de l’arrondissement de Limoilou. dépliant, Ville de Québec Arrondissement de Limoilou.

Bienvenue à Limoilou, Arrondissement de Limoilou. 2008, 59p. Document de travail : liste de l’arrondissement de Limoilou. Document de travail : liste de l’équipe de chercheurs de Maria De Konninck.

Voici un tableau bâti à partir de ces différentes sources de données qui présente l’ensemble des organisations présentes sur le territoire. Les organisations sont réparties en secteurs d’activités et selon leur position géographique dans les trois quartiers de l’arrondissement. Certaines ressources dans la catégorie aide matérielle se retrouvent aussi dans la catégorie organismes d’entraide. Les organisations sportives et de loisirs (chorales, clubs, jardins communautaires, mouvement scout etc.) ne sont pas inscrits dans ce tableau.


Lairet Maizerets Vieux-Limoilou Aide matérielle (distribution alimentaire, cuisine collective, comptoir vestimentaire, consultation budgétaire)

Conférence Sainte-Marguerite-Bourgeoys

Armée du Salut Centre Monseigneur

Marcoux Conférence Saint-

Pascal-de-Maizerets Conférence Saint-

Pie X Lévasion Saint-Pie X Société Saint-

Vincent-de-Paul

Centre des familles monoparentales et recomposées de Québec

Service d’entraide du Patro Roc-Amadour

Centre femmes aux trois A

Comité de volontariat de quartier Limoilou Sud-inc.

Comptoir alimentaire Saint-François-d’Assise

Comptoir alimentaire et vestimentaire Saint-Charles

La Bouchée généreuse Mères et Monde Relais D’Espérance Groupe de recherche en

animation et planification économique (GRAPE)

Alcooliques anonymes

Bureau coordonnateur Neuf groupes AA

Un groupe AA Deux groupes AA

Association des locataires dans les HLM41

Association de locataires Des Cèdres Association de locataires Du Colisée

Association de locataires Saint-Pascal sur la rue Bardy Association de locataires des Appartements Saint-Pie X Association des locataires du 2600, Henri-Bourassa

Association de locataires Julien Papineau Association de locataires d’Assise Association de locataires 1re Avenue Association de locataires 7e Avenue

41 Selon les services communautaires de l’OMH de Québec.


Lairet Maizerets Vieux-Limoilou Associations ou regroupements qui ont des mandats régionaux, provinciaux ou fédéraux

Association des Grands Frères et Grandes Sœurs

Association des stomisés de Québec inc

Association québécoise des troubles d’apprentissage

Mouvement Personnes D’Abord du Québec Métropolitain

Société d’horticulture de Québec

Association des grands brulés F.L.A.M. inc.

Corporation des propriétaires immobiliers du Québec

Association nationale des retraités fédéraux

Société Saint-Jean-Baptiste de Québec

Adoption chats sans abris

Fédération régionale des OBNL en habitation de Québec

Fédération des Mouvements Personne D’Abord du Québec

Fondation de la greffe de moelle osseuse de l’Est du Québec

Ligue des droits et libertés section Québec

Organisation québécoise des personnes atteintes de cancer

Sobriété du Canada Organisation de la

patrouille canadienne de ski

Regroupement des maisons de la famille inc. (?)

Regroupement des organismes communautaires de la région 03

Centres communautaires

Patro Roc-Amadour Centre Monseigneur Marcoux

Société du Domaine Maizerets

Centre communautaire Jean-Guy Drolet (gère 3 espaces physiques: le centre Ferland, Marchand et Jean-Guy Drolet)

Culture Centre de formation et de consultation en métiers d’Arts CKRL École de Cirque de Québec École de Joaillerie de Québec École nationale de lutherie

Écologie Éco-quartier


Lairet Maizerets Vieux-Limoilou Émotifs anonymes 1 groupe de EA

Emploi S.O.S. Chômage Libre emploi Action Chômage Québec

Fondation ou associations bénévoles

Association des bénévoles de l’Enfant-Jésus

Fondation du CHUQ

Groupe d’âge d’or

Club de l’âge d’or Saint-Odile

Groupe du 3e âge Sainte-Odile

Club des beaux jours Roc-Amadour

Club de l’âge d’or de Saint-Pascal

Club de l’âge d’or Saint-Pie X

Club de l’âge d’or de Saint-Charles

Club de l’âge d’or Stadacona

Club de l’amitié Saint-Fidèle

FADOQ club Saint-Esprit Fédération des ainées

dynamiques du Québec Groupe 60 Saint-

François d’Assise La moisson d’or Les bons vivants, club

du 3e âge de Sainte-Claire d’Assise

Groupe familiaux Al-Anon

Trois groupes Al-Anon

Un groupe Al-Anon

Habitation Action-habitation de Québec Fédération des OSBL en habitation de Québec-Chaudières-Appalaches

Immigration Centre R.I.R.E. 2000

Association des femmes entrepreneures immigrantes du Québec

Club d’Action multiethnique

Québec intégration et liaison internationale

Accueil français de Québec

Communauté roumaine de Québec

Centre multiethnique

International Collaboration santé internationale

Plan Nagua Groupe d’entraide internationale Spirale


Lairet Maizerets Vieux-Limoilou Joueurs anonymes un groupe de JA

Narcotiques anonymes

trois groupes de NA

Organismes d’entraide

Amicale ALFA de Québec (centre de jour)

Centre de crise de Québec, point de service

Centre des familles monoparentales et recomposées de Québec

Espace région de Québec

Patro Roc-Amadour le service d’entraide

Pavois (Le) Services

d’information en contraception et sexualité de Québec

SOS Suicide jeunesse

Armée du salut (L’) Centre d’aide aux

joueurs compulsifs Centre de jour Feu

Vert inc. Lévasion Saint-Pie X Maison Painchaud Projet

communautaire Saint-Pie X

Société Saint-Vincent-de-Paul de Québec-Maison multiservices familiale

Société Saint-Vincent-de-Paul Roulotte le Marginal

Trait d’union Québec (ancienne Maison Jean-Michel Anctil)

Autonhommie (L’) Centre de ressources pour hommes

Autre avenue (L’), organisme de justice sociale

Bouchée généreuse Centre Femmes aux 3 A

de Québec Centre multiethnique de

Québec (intervenant-pivot qui travaille à l’arrondissement)

Comité volontariat de quartier Limoilou-Sud inc

Demi-Lune (centre de nuit)

Entraide jeunesse Québec

Friperie du Pavois Groupe de recherche en

animation et planification économique (GRAPE)

La Boussole Les copies du Pavois Lis-moi tout Limoilou Maison de la Famille de

Québec Maison de la famille DVS

(droit, visites et sorties) Maison des jeunes

L’Exode Mères et monde Relais la Chaumine Relais d’Espérance Service Familial

d’accompagnement supervisé

Viol-Secours


Lairet Maizerets Vieux-Limoilou Religieux42

Paroisse Sainte-Marguerite-Bourgeois

Conférence Saint-Vincent de Paul Sainte-Marguerite-Bourgeoys

Conférence Notre-Dame-de-Roc-Amadour

Paroisse Bienheureux-François-de-Laval

L’Armée du Salut, l’Église communautaire

Conférence Saint-Pascal-de-Maizerets

Conférence Saint-Pie X

Société Saint-Vincent-de-Paul

Paroisse Notre-Dame-de-Roc-Amadour (Les Capucins sont responsables de cette paroisse) Fraternité des Capucins Fraternité Sœur Servantes du Saint-Cœur de Marie. (3 maisons dans Limoilou où résident les soeurs) Missionnaires de la charité (une maison) Sœurs Servantes du Très-Saint-Sacrement Agapè, Centre de formation chrétienne Mouvement Raëlien Église de Scientologie Myriam Providence (communauté moderne de contemplation) Ordre Franciscain Séculier région de Québec (laïc) Conseil 4494 des Chevaliers de Colomb

42 Personne référence : Père Capucins Jean-Claude Lafleur


Nombre des Ressources communautaire de l’arrondissement de Limoilou dans chacun des quartiers Lairet Maizerets Vieux-Limoilou TOTAL Aide matérielle 1 6 10 17 Alcooliques anonymes 10 1 2 13 Association des locataires 2 3 4 9 Association ou regroupements qui ont des mandats régionaux, provinciaux ou fédéraux

5 4 10

19

Centre communautaire 1 2 1 4 Culture 0 0 5 5 Écologie 0 0 1 1 Émotifs anonymes 1 0 0 1 Emploi 0 1 2 3 Fondation ou association bénévole

1 1 1 3

Groupe d’âge d’or 3 2 8 13 Groupe familiaux Al-Anon 3 1 0 4 Habitation 0 0 2 2 Immigration 2 4 1 7 International 0 1 2 3 Joueurs anonymes 1 0 0 1 Narcotiques anonymes 3 0 0 3 Organismes d’entraide 8 9 22 39 Religieux 2 3 4 9 TOTAL 43 38 75 156


Organisations ayant une adresse hors du territoire de l’arrondissement de Limoilou et offrant des services aux citoyens de l’arrondissement de Limoilou Aide matérielle (distribution alimentaire, cuisine collective, comptoir vestimentaire, consultation budgétaire)

GRAPE (groupe de recherche et d’aide en planification économique)

Immigration Service d’orientation et d’intégration des immigrants au travail (SOIIT)

Centre international des femmes Service d’aide à l’adaptation des immigrants(SAAI)

Emploi Carrefour jeunesse emploi de la Capitale-Nationale Atelier de préparation à l’emploi (APE) GIT : Club de recherche d’emploi Centre Étape Gestion jeunesse ÉquiTravail La Jonction

Organismes d’entraide

PIPQ (Projet intervention prostitution Québec) Point de repère Motivaction jeunesse

Habitation Bureau d’animation et d’information sur le logement (BAIL) Religieux Comité des dons de la région de Québec (réseautage de

communautés religieuses pour centraliser les dons d’argent)


Les écrits et les concertations

Les écrits sur Limoilou Dans ce chapitre sont présentés des résumés informatifs de différents documents faisant rapport d’analyses, d’études ou d’enquêtes sur l’arrondissement de Limoilou ou sur un de ces quartiers. Le contexte dans lequel chaque document a été réalisé est présenté suivi d’un résumé des différents thèmes qui y sont abordés ainsi que ses principales conclusions. Voici les titres des documents qui seront présentés.

1. Portrait de la défavorisation des quartiers et des arrondissements du territoire du Centre de santé et des services sociaux de la Vieille-Capitale, Comité local d’analyse de milieu de la région 03, avril 2008.

2. Habitations Saint-pie X : prise de contact et diagnostic nuancé, Comité orchestrateur de la

démarche participative d’élaboration, avril 2004.

3. Enquête terrain auprès des micro-entreprises sur le territoire de la CDÉC de Québec, Nathalie Bissonnette sous la supervision de Lorraine Pominville, novembre 2004.

4. L’arrondissement de Limoilou : portrait de quartier, CDÉC de Québec, Hugues Laflamme, avril 2003.

5. Saint-Pascal-de-Maizerets : portrait d’une communauté diversifiée, CDÉC de Québec, Chantale Demers, Annabelle Leclerc, mai 2006.

6. Saint-Pascal-de-Maizerets : portrait d’une communauté diversifiée, rapport de l’enquête terrain auprès des résidants de Saint-Pascal-de-Maizerets, CDÉC de Québec, Diane Gardner, septembre 2006.

7. Projet de prévention de la criminalité à l’arrondissement de Limoilou, rapport sur le diagnostic de sécurité, arrondissement de Limoilou, Marie Pleau, mai 2006.

8. Plan directeur du quartier de Lairet, arrondissement de Limoilou, juillet 2003.

9. Plan directeur du quartier de Maizerets, arrondissement de Limoilou, juillet 2003.

10. Plan directeur du quartier du Vieux-Limoilou, arrondissement de Limoilou, octobre 1995.


1.Portrait de la défavorisation des quartiers et des arrondissements du territoire du Centre de santé et des services sociaux de la Vieille-Capitale Ce portrait de la défavorisation a été réalisé en avril 2008 par le Comité d’analyse de milieu de la région 03(CAM 03). Ce comité, créé en 1998, avait comme mandat de réaliser, de mettre en commun et de diffuser des analyses de milieu pour les 4 territoires des centres de santé et de services sociaux (CSSS) de la région 03. Le portrait de la défavorisation de 2008 a été réalisé avec les données produites par Statistique Canada en 2001. Ces données statistiques ont été compilées par le ministère de la Santé et des Services sociaux et l’Institut national de santé publique du Québec puis analysées par Robert Pampalon. Pampalon et Raymond évaluent la défavorisation matérielle en considération de personnes qui occupent un emploi, les personnes sans diplôme secondaire ainsi que le revenu moyen par personne. Ils évaluent la défavorisation sociale en considérant le nombre de personnes seules, les personnes séparées ou divorcées ainsi que les familles monoparentales (le pourcentage des familles monoparentales est calculé en prenant compte de tous les couples, soit ceux avec et sans enfants). Pour le portrait de la pauvreté de la région 03, le CAM 03 a bonifié l’indice de défavorisation matérielle et sociale de Pampalon et Raymond en ajoutant un indice lié au taux d’effort au logement. Le CAM 03 a choisi de prendre en compte les propriétaires et les locataires qui consacrent plus de 30 % de leur revenu à leur logement. Ce sont donc huit indicateurs qui sont regroupés afin d’offrir un portrait de la pauvreté de chacun des territoires du Centre de santé et des services sociaux de la Vieille-Capitale. Les personnes qui occupent un emploi. Les personnes sans diplôme secondaire. Le revenu moyen par personne. Le nombre de personnes seules. les personnes séparées ou divorcées. Les familles monoparentales. Les propriétaires qui consacrent plus de 30 % de leur revenu à leur logement. Les locataires qui consacrent plus de 30 % de leur revenu à leur logement.

Dans la section consacrée à l’arrondissement de Limoilou, nous retrouvons quatre portraits distincts: Un portrait de l’arrondissement de Limoilou, un portrait de Lairet, un portrait de Maizerets et un portrait du Vieux-Limoilou Dans chaque portrait, nous retrouvons les statistiques correspondant aux huit indicateurs. Ces statistiques sont présentées pour toutes les aires de diffusion du territoire (petites zones délimitées


par un ou plusieurs pâtés de maison regroupant entre 400 et 700 habitants). Des caractéristiques des quartiers sont aussi relevées. Les portraits sont accompagnés de cartes sur lesquelles des codes de couleur nous permettent de distinguer les zones les plus défavorisées. Neuf couleurs différentes sont associées à une intensité (faible ou forte) des deux principaux indicateurs de pauvreté soit la défavorisation sociale ou la défavorisation matérielle. Voici une reproduction intégrale du tableau du portrait de la défavorisation dans l’arrondissement de Limoilou.


Portrait de la défavorisation dans l’arrondissement de Limoilou, 2001

Défavorisation matérielle Défavorisation sociale 30 % du revenu

consacré au logement Population Personnes

occupant un emploi

Personnes sans diplôme de niveau secondaire

Revenu moyen par personne

Personnes seules

Personnes séparées, divorcées ou veuves

Familles monoparentales

Propriétaires Locataires

Limoilou 44 985 47,1 % 37.0 % 18 545 $ 26,7 % 22,0 % 28,3 % 22,9 % 42,8 % Lairets 16 470 48,4 % 32,9 % 20 039 $ 26,7 % 22,6 % 24,3 % 19,2 % 41,6 % Maizerets 14 555 42,9 % 42,8 % 17 282 $ 25,3 % 21,8 % 28,6 % 26,3 % 45,4 % Vieux-Limoilou

13 960 50,0 % 35,9 % 18 316 $ 28,0 % 21,5 % 33,2 % 24,5 % 41,6 %

Voici la les principaux constats tirés dans l’analyse de la défavorisation de l’arrondissement de Limoilou qui fait une lecture à partir de statistiques issues du recensement de 2001:

« Les trois indices d’ordre matériel (revenu moyen, personnes sans diplôme secondaire et taux d’emploi) se différencient tous des proportions des autres arrondissements du territoire du CSSS de la Vieille-Capitale. »

« Maizerets présente un profil de défavorisation plus accentué que Lairet et Vieux-Limoilou. » « La défavorisation est constante d’un quartier à l’autre, ce qui est très différent de la situation vécue dans les autres

arrondissements où les écarts sont parfois assez importants entre les quartiers. » En Conclusion

« Faire face à la pauvreté des ménages reste un défi exigeant de l’arrondissement de Limoilou, une tâche qui demande de construire, à travers les inégalités présentes, un parcours de confiance et de réussite accessible à chacun. Le CSSS de la Vieille-Capitale, tant par son travail clinique que par son action communautaire, est en mesure de contribuer à ce projet social. Il le fait en se liant aux partenaires et en travaillant à mobiliser les personnes dans les processus d’aide, d’accompagnement et dans l’organisation sociale des communautés. »


2.Habitations Saint-Pie x : prise de contact et diagnostic nuancé L’amélioration du site du complexe d’habitation à loyers modiques des Appartements Saint-Pie X était un des objectifs du Plan directeur du quartier de Maizerets . Afin de réaliser cet objectif, un comité composé d’acteurs-clés du milieu a été mis en place. Habitations Saint-Pie X : Prise de contact et diagnostic nuancé, publié en avril 2004, est le portrait des Habitations Saint-Pie X qui a permis au comité orchestrateur d’établir un diagnostic de la situation, préalable à l’identification des actions à poser. Cet état de situation présente la description géographique et l’histoire du site, le profil démographique et socio-économique de la population ainsi que la description de l’organisation spatiale des lieux. En conclusion, il formule les constats suivants.

« Le site des Habitations Saint-Pie X est distinct de l’ensemble du quartier de Maizerets par sa situation géographique, la situation socioéconomique précaire des résidants et leur profil démographique. »

« Le site des Habitations Saint-Pie X est un milieu de vie relativement indépendant et replié sur lui-même du reste du quartier de Maizerets . »

« Présence d’une population de 0 à 19 ans importante qui demande des services et des équipements adaptés. »

« Présence d’une collectivité multiethnique qui demande des lieux de rencontre pour faciliter les échanges quicontribuent à l’intégration. »

« Équipements extérieurs en détérioration qui demandent un rafraîchissement. » « Le site est assez bien accessible par automobile ou par autobus urbain. » « Une communauté assez bien desservie en activités socio-communautaires. »

3.Enquête terrain auprès des micro-entreprises sur le territoire de la CDÉC de Québec Cette enquête, rendue publique en novembre 2004, est le fruit du travail du comité « L’apport du milieu économique au développement local » qui a été mis en place suite au congrès Quartiers en Action qui s’est tenu les 24 et 25 mars 2004. Réalisée auprès des commerçants, elle a pour but de connaître « leur besoin en publicité, et en promotion, réseautage et implication des entreprises dans leur milieu et leurs besoins en formation. » Voici un résumé des conclusions tirées suite aux rencontres faites auprès des commerçants des trois quartiers de l’arrondissement de Limoilou.


Vieux-Limoilou (huit commerçants ont participé au groupe de discussion)

La clientèle extérieure a une image négative du quartier. Les résidents de Limoilou ne consomment pas nécessairement dans le quartier et

sont attirés par les grands centres commerciaux. Il faudrait diversifier l’offre commerciale.

Les commerçants reconnaissent de multiples avantages à leur présence dans le Vieux-Limoilou, cependant ils comparent leur situation à celle du quartier Saint-Roch qui selon eux a bénéficié de tous les efforts de revitalisation.

Une campagne de promotion du quartier est désirée. Les efforts de publicité, de mobilisation et d’animation sont orientés vers les

commerces de la 3e avenue. Un effort devrait être fait afin d’intégrer tous les commerces.

Maizerets et Lairet (dix commerçants ont été rencontrés en entrevue de

groupe ou en entrevue semi-dirigée) La création d’une association de gens d’affaires pour l’arrondissement de Limoilou

serait une avenue intéressante pour favoriser les contacts entre commerçants. Limoilou possède un «très bon potentiel » de revitalisation. Il faut maintenant que

les efforts financiers et autres soient consentis à ce secteur. « Tous les efforts de revitalisation ont été faits dans Saint-Roch au détriment de

Limoilou. » La dévitalisation du secteur d’Estimauville nuit à l’image du quartier. La présence de nombreux clients utilisant les services de Robert-Giffard entraîne

des difficultés. Il est nécessaire de faire plus de promotion afin de faire valoir les attraits du

quartier. On refuse de centrer les efforts de revitalisation sur une seule artère. On préconise

une approche globale. Besoin de recevoir de l’information sur les projets existants à Limoilou ainsi que les

différents programmes qui pourraient les concerner.


4.L’arrondissement de Limoilou : portrait de quartier , 2003 Ce document comporte deux parties :

1. Analyse quantitative : portrait sociodémographique et socioéconomique des trois quartiers à partir des données du recensement de 1996 (les données de 2001 n’étant pas encore disponibles).

2. Analyse qualitative : Interview d’une vingtaine de leaders locaux de diverses sphères d’activités : profil des dynamiques sociales et économiques de chaque quartier.

Les volets qui ont été explorés lors des entrevues avec les leaders locaux sont : L’offre de services. Le logement. L’aménagement urbain. Les commerces. Les perceptions générales du quartier. Les perceptions sur l’avenir du quartier. Les enjeux pour le quartier.

Dans les trois prochaines pages, vous pourrez lire un tableau résumant les portraits qualitatifs de chaque quartier.


Tableau récapitulatif du document «L’arrondissement de Limoilou : portrait de quartier » Maizerets (huit répondants) Lairet (sept répondants) Vieux-Limoilou (cinq répondants)

Offre de services Aspects positifs

Services de loisirs nombreux et diversifiés.

Organismes communautaires nombreux et répondant aux besoins multiples.

Beaucoup d’activités offertes aux familles.

Offre de loisirs diversifiés. Organismes communautaires

nombreux. Plusieurs services pour les jeunes

familles.

Offre diversifiée. Loisirs nombreux et adaptés. Nombre d’organismes

communautaires satisfaisant.

Offre de services Aspects négatifs

Ressources peu connue des citoyens. Manque de logements pour les

personnes vivant avec des problèmes de santé mentale.

Concernant les organisations communautaires : difficulté de recrutement de bénévoles, manque de moyens financiers, services mal adaptés aux besoins de la population.

Offre de services très peu connus de la population.

Manque de places dans les garderies.

Offre de services peu connus de la population.

Fermeture des écoles primaires. Cégep peu impliqué dans le

quartier.

Logements Aspects positifs

Loyers abordables. Belle apparence générale.

Logements abordables et très grands.

Le parc immobilier est relativement bien entretenu, on note une revitalisation dans certains secteurs.

Prix abordables. Belle architecture.


Maizerets (huit répondants) Lairet (sept répondants) Vieux-Limoilou (cinq répondants)

Logements Aspects négatifs

Ghetto de HLM. Manque de logements pour des

clientèles particulières (immigrants, personnes âgées, ex-psychiatrisés).

Manque de logement social plus précisément de coopérative d’habitation.

Crainte de hausse possible des prix suite à l’arrivée de jeunes familles instruites et à la pénurie de logements.

Mauvais état de quelques immeubles.

Manque de logements pour les personnes âgées.

Aménagement urbain Aspects positifs

Présence de nombreux parcs. Les parcs, les arbres et l’aménagement sont similaires à une banlieue.

Arbres centenaires, présence de parcs.

Développement de la 3ième avenue.

Aménagement urbain Aspects négatifs

Présences de boulevards et bretelles d’autoroutes (circulation trop dense, rues trop larges).

Certains endroits sont à déconseiller car ils ne sont pas sécuritaires.

Manque d’espaces verts. La 1re Avenue est peu attirante.

Ruelles laissées à l’abandon. Manque de petit parc au cœur du

quartier. Dévitalisation du la 1re Avenue et

du boulevard des Capucins.

Commerces Aspects positifs

Offre adaptée aux besoins des citoyens.

Commerces diversifiés et à proximité des gens.

Offres commerciales diversifiées.

Commerces Aspects négatifs

Manque de commerces spécialisés. Commerçants s’impliquent peu dans la communauté.

Roulement important des commerces qui restent rarement ouverts plus de trois ans.

Manque de commerces spécialisés. Dévitalisation du boulevard des

Capucins.


Maizerets (huit répondants) Lairet (sept répondants) Vieux-Limoilou (cinq répondants)

Perceptions général du quartier

L’exclusion sociale et économique augmente.

Le potentiel des individus est présent. La pauvreté dans le quartier est

récente et peu visible.

Différentes catégories socioéconomiques se côtoient dans le quartier.

sentiment d’appartenance très fort au quartier.

Exclusion économique élevée. Perception de hausse de la

prostitution et de la toxicomanie.

Perceptions sur l’avenir du quartier

Appauvrissement accéléré du quartier : arrivée massive d’immigrants, de personnes vivant avec des problèmes de santé mentale, et vieillissement de la population.

Niveau de vie resté stable dans les dernières années.

Arrivée de nouvelles familles issues de la classe moyenne.

Diminution du niveau de vie dans les dernières années.

Beaucoup de nouveaux arrivants vivent des problèmes d’exclusion sociale.

Perception d’une hausse de criminalité et de prostitution due à une dévitalisation de certains quartiers.

Depuis les années 1990, on sent un vent de renouveau : développement de la 3e Avenue, développement de la rivière Saint-Charles, arrivée de jeunes familles, effort d’aménagement de la ville.

On sent une polarisation des citoyens, les familles aisées côtoient des familles qui s’appauvrissent ou encore des familles qui ont quitté Saint-Roch suite à sa revitalisation.

Enjeux pour le quartier

Positionner Maizerets dans le projet récréo-touristique qui touche la Baie de Beauport et le Domaine Maizerets.

Faire participer les exclus aux activités proposées dans le quartier.

Un segment de la population tend à s’enrichir par la venue de familles aisées et un autre segment s’appauvrit : il sera important de créer un pont entre les deux.

Créer de la concertation entre les gens du milieu communautaire et les commerçants.

Créer des processus d’intégration pour les clientèles vivant des problèmes de santé mentale.

Développement de l’aspect culturel.

Développement du boulevard des Capucins.


5. Saint-Pascal de Maizerets : portrait d’une communauté diversifiée La Table d’Inclusion Vers l’Emploi (TIVE) est issue du congrès Quartier en Action qui eut lieu en mars 2004. L’objectif de cette table est de développer, de gérer et d’accompagner des projets favorisant l’inclusion sociale et professionnelle de personnes vivant en situation de pauvreté et d’exclusion sociale. Les membres de la TIVE ont choisi d’intervenir sur le territoire de la paroisse de Saint-Pascal-de-Maizerets où coexistent plusieurs indicateurs de pauvreté. Un comité de suivi, composé d’une quinzaine de partenaires communautaires et institutionnels a été mis sur pied afin de faire le suivi de ce projet désormais nommé Saint-Pascal en action. Les documents « Saint-Pascal de Maizerets : portrait d’une communauté diversifiée » a pour but de faire connaître la réalité démographique et socio-économique de la paroisse de Saint-Pascal afin de supporter les travaux du comité Saint-Pascal en action. Ce document est divisé en deux, une première partie quantitative et une seconde partie qualitative qui utilisent les données amassées par les auteurs suite à une exploration de quartier réalisée en 2006. Voici les six thèmes qui composent le document ainsi qu’un résumé des thèmes les plus pertinents.

Brève histoire de Limoilou. Données quantitatives de statistiques Canada 2001 concernant l’arrondissement de

Limoilou, le quartier Maizerets et la paroisse Saint-Pascal. Données sociodémographiques de la paroisse Saint-Pascal. Faits observés par l’exploration du quartier. Enjeux et recommandations. Conclusion.

Faits observés par l’exploration du quartier

Dans ce volet, les auteures présentent en détail toutes les facettes de la paroisse Saint-Pascal. Le cadre bâti, les services de proximité, les entreprises, les espaces commerciaux et le transport. Enjeux et recommandations

Dans ce volet, les auteures identifient les aspects positifs et les aspects négatifs de la paroisse Saint-Pascal sur les thèmes suivants : offre de services, espaces commerciaux, logement, récréotourisme, aménagement urbain et sentiment d’appartenance. Les aspects positifs et négatifs présentés sont extraits du document « l’arrondissement de Limoilou : portrait de quartier » ainsi que du document « Résumé de la journée d’échanges sur l’attraction et la rétention des personnes immigrantes et des étudiants étrangers » ayant eu lieu le 30 mars au Cégep Limoilou.


De plus, dans le volet enjeux et recommandation, deux intervenantes ont été interviewées. L’une travaille à l’école primaire Dominic Savio et l’autre dans un organisme offrant des services en santé mentale (Feu Vert). Ces deux organisations offrent une large panoplie de services. Ces deux intervenantes relèvent que

L’école fait peu de référence auprès des parents des autres ressources existantes dans le quartier tandis que l’organisme Feu Vert en fait beaucoup.

On constate à Feu Vert que l’information circule mal au sein du quartier concernant l’offre de services.

En milieu scolaire la cohabitation avec la clientèle immigrante se déroule bien tandis que c’est une réalité quasi inexistante à Feu Vert.

Les personnes avec des problèmes de santé mentale utilisent plus les services que les personnes immigrantes.

L’école aurait avantage à contribuer à la diffusion et la promotion des diverses ressources du quartier.

Conclusion

Saint-Pascal est un quartier où coexistent diverses caractéristiques : Une partie de la population est formée de résidants mobiles : étudiants, familles

grandissantes qui cherchent une maison plus grande en banlieue, travailleurs au statut précaire qui, lorsqu’ils améliorent leur situation, changent de quartier.

Une partie de la population est formée de résidants de longue date.

Ces deux cohortes créent une hétérogénéité pouvant faire obstacle à une cohésion du tissu social et renforcer l’isolement social de certaines tranches de la population. À la fin du document, des cartes exposent les aires de diffusion (petites zones entre 400 et 700 habitants) qui présentent un taux élevé de défavorisation. Les thèmes suivants sont considérés : familles monoparentales, chômage, faible scolarité, effort au logement de plus de 30 % du revenu.

6. Rapport de l’enquête terrain auprès des résidants de Saint-Pascal de Maizerets Ce document est aussi issu des travaux du comité de suivi de Saint-Pascal en action. Il présente les résultats d’une enquête faite auprès de 140 résidents de Saint-Pascal (72 femmes et 68 hommes). Ces citoyens ont été rencontrés du 9 mars au 18 juillet 2006 afin de bien cerner leur vision de leur milieu de vie, leurs aspirations et leurs besoins. Et ce, afin d’identifier les actions à entreprendre en réponse aux besoins collectifs.


Deux modes de recrutement ont été utilisés afin de rejoindre les répondants : le porte-à-porte et la référence par les organismes. Les personnes rencontrées dans les organisations répondaient à un questionnaire long lors d’une entrevue semi-dirigée qui durait entre 45 et 90 minutes tandis que les personnes rencontrées par le porte à porte répondaient à un questionnaire court d’une durée de 15 à 25 minutes. Les questionnaires longs et courts présentaient des questions ouvertes sur les thèmes suivants : Connaissance et utilisation des organismes. Sentiment d’appartenance. Formation et emploi. Situation financière des répondants. Données sociodémographiques.

Le document Rapport de l’enquête terrain auprès des résidents de Saint-Pascal de Maizerets est divisé en six chapitres. Le premier chapitre présente les données sociodémographiques des répondants. Les quatre chapitres suivants détaillent les réponses de chacun des thèmes du questionnaire tandis que le dernier chapitre explore les perspectives d’avenir que souhaitent les membres du comité de suivi local et les répondants. Tableau récapitulatif des réponses offertes par les 140 répondants en entrevues.

Relation d’appartenance avec le milieu

Intention de demeurer dans Saint-Pascal

67 % ont l’intention d’y demeurer longtemps. Principales raisons évoquées :

- Proximité des services. - Verdure. - Sécurité.

23 % n’ont pas l’intention d’y demeurer longtemps.

Principales raisons évoquées : - Bruits du train. - Pauvreté. - Déneigement mal organisé.

Aspects positifs de Saint-Pascal

Détails des réponses en ordre d’importance (du plus important au moins important) : 1. Espace verts. 2. Proximité des services. 3. Tranquillité. 4. Vie de quartier. 5. Piste Cyclable. 6. Transport en commun.

Aspects négatifs de Saint-Pascal

Détails des réponses en ordre décroissant (du plus important au moins important) : 1. Délinquance, violence, criminalité. 2. Pauvreté. 3. Pollution par le bruit. 4. Difficulté avec le voisinage. 5. Environnement mal entretenu. 6. Irrespect du code de la route. 7. Manque de commerce.


Sécurité 61 % se sentent en sécurité.

24 % « en partie insécure ».

15 % vivent un sentiment d’insécurité.

Satisfaction du logement

75 % se disent satisfaits de leur logement. Principales raisons évoquées :

- Bon rapport qualité-prix. - Environnement intérieur et extérieur

agréable.

27 % sont insatisfaits de leur logement. Principales raisons évoquées :

- Réparations non faites et mauvais entretien

- Coût élevé du loyer. - Difficulté avec les voisins.

Relation avec le voisinage

76 % disent entretenir de bonnes relations avec leurs voisins.

8 % n’ont pas de bonnes relations avec leurs voisins.

Connaissance et utilisation des organismes Organismes les plus connus et les plus fréquentés

Organismes les plus connus : Détails des réponses en ordre décroissant

1. Centre Monseigneur Marcoux. 2. Domaine de Maizerets. 3. Hôpital de l’Enfant-Jésus. 4. Banque alimentaire de l’Église Saint-

Pascal. 5. Bibliothèque Canardière. 6. Armée du Salut. 7. CLSC. 8. Galerie Canardière. 9. Parc Bardy. 10. Clinique Mailloux. 11. École Dominic Savio. 12. CPE Jardin Bleu.

Organismes les plus fréquentés : Détails des réponses en ordre décroissant

1. Centre Monseigneur Marcoux. 2. Domaine de Maizerets. 3. Hôpital de l’Enfant-Jésus. 4. Banque alimentaire Église Saint-

Pascal. 5. Bibliothèque Canardière. 6. Galerie Canardière. 7. Armée du Salut. 8. CLSC. 9. Parc Bardy.

Meilleure forme de publicité pour les organismes

Bouche à oreille : 67 %. Référence par autrui : 16 %. Publicité papier : 12 %. Référence par un professionnel : 4 %.

Insertion sociale et professionnelle

Satisfaction du niveau de formation

62 % sont satisfaits de leur niveau de formation.

30 % ne sont pas satisfait de leur niveau de formation.

Désir de suivre une autre formation

67 % ont affirmé vouloir suivre une autre formation.

28 % ne veulent pas suivre une autre formation.

Satisfaction de l’emploi actuel et motivations au travail

82 % se disent satisfaits de leur travail. 4 % se disent insatisfaits de leur travail.

Désir de continuer ou de retourner sur le marché du travail

71 % veulent continuer à travailler ou retourner sur le marché du travail.

26 % ne veulent pas travailler ou retourner sur le marché su travail (cause principale : retraite, maladie mentale ou physique, manque de place en garderie et manque de qualification).

2 % sont indécis.


7.Projet de prévention de la criminalité à l’Arrondissement Limoilou Dans le cadre de la politique ministérielle en prévention de la criminalité du ministère de la Sécurité publique (MSP), la Ville de Québec a été sélectionnée pour l’implantation d’une stratégie locale de prévention de la criminalité. Marie Pleau a été engagée come coordonnatrice locale en juin 2004. Elle relève de l’arrondissement Limoilou. Un de ces mandats, en collaboration avec le comité local de prévention de la criminalité, était de faire un diagnostic local de sécurité et d’identifier des problèmes prioritaires en matière de prévention de la criminalité. Ce diagnostic, résultat d’une démarche complexe de recherche, a été présenté à la direction de l’Arrondissement en mai 2006.

Le portrait du diagnostic de sécurité du comité local de prévention présente deux réalités :

1. Les adultes de 18 ans et plus. 2. Les jeunes de moins de 18 ans.

Synthèses de la démarche du diagnostic pour les jeunes 1. Cueillette de données : Deux enquêtes sont réalisées. Elles ont pour objectif d’identifier les problématiques sociales qui peuvent engendrer des actes de nature criminelle.

Motivations au travail (pour y rester ou y retourner)

Détails des réponses en ordre décroissant 1. Revenu. 2. Développement personnel. 3. Participation à la vie sociale. 4. Projets d’avenir. 5. Obligation. 6. Acquisition de compétence et d’expérience.

Services et projets à développer

Manque de services et de projets dans Saint-Pascal

78 % considèrent qu’ils manquent de services et de projets dans Saint-Pascal.

18 % considèrent qu’ils ne manquent pas de services et de projets dans Saint-Pascal.

Services et projets à développer

Détails des réponses en ordre décroissant : 1. Activités et services d’entraide. 2. Commerces de proximité. 3. Lieu de rencontre pour adolescents. 4. Centre sportif. 5. Service d’aide alimentaire. 6. Activités familiales. 7. Environnement physique. 8. Augmentation de la surveillance

policière. 9. Service d’aide à l’emploi.


Une enquête auprès de 726 jeunes de 5e, 6e année, re et 2e secondaire qui fréquentent le Patro Roc- Amadour.

Une enquête auprès de 343 élèves de 3e, 4e, 5e secondaire et du cheminement particulier de l’école Jean-de-Brébeuf.

2. Compilation des données : faite par une même équipe de chercheurs, les rapports complets des deux enquêtes sont disponibles pour consultation. 3. Analyse des données : Un sous-comité de sept personnes étudie les données de l’enquête et produit deux documents qui permettront au comité de prévention de la criminalité de Limoilou de faire son travail d’analyse. Un tableau comparatif des données de chaque étude; Une liste des 23 problèmes principaux à analyser. 4. Le choix des problèmes prioritaires : Chaque membre du comité priorise quatre problèmes. Les résultats de ce vote sont ensuite analysés par tous les membres du comité afin d’identifier les quatre priorités. 5. Les résultats : les problèmes prioritaires suivants sont retenus chez les jeunes:

1. La violence sous toutes ses formes : taxage, intimidation, bagarres, augmentation de la violence chez les filles et peur d’être impliqués dans une bagarre.

2. La négligence parentale et le rôle parental difficile à assumer. 3. La vente, la possession et la consommation de drogue. 4. Le phénomène des gangs.

Suivent de très près : 1. Les problèmes reliés à la prostitution juvénile. 2. Les drogues du viol. 3. La pornographie et la pédophilie. 4. La loi du silence chez les jeunes.

Synthèses de la démarche du diagnostic pour les adultes 1. Cueillette de données : Deux types de données sont amassées :

Des données quantitatives du service de police : Une compilation est faite des interventions policières effectuées dans l’arrondissement de Limoilou et ses trois quartiers pour les années 2002, 2003 et 2004 en comparaison avec la ville de Québec. Les données sont classées par catégorie selon le code criminel canadien.

Des données qualitatives provenant de questionnaires et d’entrevues auprès de la population : 358 personnes ont répondu à un questionnaire afin de mieux cerner les différents aspects de la sécurité dans l’arrondissement. 38 personnes immigrantes ont participé à une rencontre d’échanges, 70 informateurs-clés de groupes communautaires ou institutionnels ont donné des informations qualitatives générales ainsi que 16 commerçants et le personnel de l’arrondissement de Limoilou. 490 personnes ont donc fourni des informations qualitatives.

2. Compilation des données selon quatre thèmes : désordre et incivilité, criminalité, sentiment de sécurité et problèmes en lien avec les ressources institutionnelles.


3. Analyse des données : Un sous-comité de sept personnes étudie les données qualitatives et quantitatives et produit deux documents qui permettront au comité de prévention de la criminalité de Limoilou de faire son travail d’analyse:

Un tableau synthèse des données quantitatives. Une liste des problèmes principaux à analyser.

4. Le choix des problèmes prioritaires : Chaque membre du comité priorise 4 problèmes. Les résultats de ce vote sont ensuite analysés par tous les membres du comité afin d’identifier les quatre priorités. 5. Les résultats : les problèmes prioritaires suivants sont retenus chez les adultes:

1. Sentiment personnel d’insécurité. 2. Vente, possession et consommation de drogue. 3. Un crime contre la personne : les voies de fait. 4. Un autre crime contre la personne : les agressions sexuelles.

Suivent de très près : 1. Les problèmes reliés à la sécurité routière. 2. Problèmes reliés à l’organisation des services (présence et travail des policiers). 3. L’aménagement du territoire (éclairage). 4. La concentration des personnes dans les gros complexes de HLM situés dans les

quartiers Maizerets et Vieux-Limoilou.

Afin de mieux comprendre le sentiment d’insécurité vécu par les citoyens, des marches exploratoires sont organisées dans l’arrondissement. Ces marches permettent une analyse approfondie des éléments d’aménagement du territoire qui engendre de la sécurité ou de l’insécurité. 117 personnes ont marché en avril 2007 et une cinquantaine de personne au début de l’été. Un document écrit, « Un bilan des marches exploratoirse de quartier », fait la recension des constats faits sur les 18 trajets. En mai 2008, le plan d’action en matière de prévention de la criminalité est officiellement adopté par le comité local de prévention de la criminalité et l’arrondissement de Limoilou.

1. Violence sous toutes ses formes chez les jeunes. 2. Négligence parentale et rôle parental difficile à assumer. 3. Vente, possession et consommation de drogues chez les jeunes et les adultes. 4. Phénomène des gangs. 5. Crime contre la personne – agressions sexuelles (adultes). 6. Sentiment personnel d’insécurité (adultes).

8.Plans directeurs des trois quartiers de l’arrondissement de Limoilou Un plan directeur est un document de planification du développement d’un quartier. Les citoyens et les intervenants de la ville travaillent ensemble afin d’identifier les besoins du quartier puis les actions à poser pour améliorer ce quartier. « Un plan directeur permet donc d’établir une vision commune sur l’avenir du quartier et de traduire concrètement les orientations retenues et validées en projets de types différents. »


Voici la démarche de confection d’un plan directeur de quartier :

1) Connaître le quartier, puis faire un diagnostic et identifier les enjeux. 2) Identifier des pistes de solutions, puis adopter des orientations et des

objectifs. 3) Adopter un plan d’action concret pour identifier des projets qui

permettront d’atteindre les objectifs. 4) Réviser le zonage. 5) Mettre en œuvre le plan d’action et faire son suivi (c’est la Ville qui en fait

la coordination). Pour qu’un plan directeur de quartier soit réalisé, un conseil de quartier doit en faire la demande à son arrondissement. Cette demande est transférée au Service de l’aménagement du territoire de la Ville qui fournira les fonds à la Division de la gestion du territoire de l’arrondissement concerné pour engager une personne ressource professionnelle responsable de la rédaction et des travaux inhérents à la réalisation du plan directeur. Deux documents sont rédigés: le document d’orientation qui décrit en détail le quartier et ses enjeux ainsi que le plan d’action qui présente les orientations, les objectifs et les moyens pour les atteindre. Les urbanistes évaluent qu’un plan directeur a une durée de vie d’environ 10 ans. Dans l’arrondissement de Limoilou, trois plans directeurs ont été réalisés, soit un pour chaque quartier. Avant la fusion de la Ville actuelle en 2001, 900 000 $ ont été attribués à même les fonds du Plan triennal d’immobilisation à chaque conseil de quartier pour la réalisation d’activités du plan d’action du plan directeur. Les trois conseils de quartier de l’arrondissement de Limoilou ont donc bénéficié de ces montants leur octroyant ainsi un pouvoir d’initiative. Quelques années après leur instauration, les plans directeurs sont révisés. Cette révision vise à évaluer si les orientations et les priorités sont encore pertinentes et correspondent à l’évolution de la vie du quartier. On évalue quelles sont les actions qui ont été posées et quelles seront les prochaines à prioriser. Si nécessaire, on identifie des nouvelles orientations.

Date d’adoption

Révision Montant résiduel

Nombre d’orientations et d’actions proposées

Lairet Juin 2003 Octobre 2006 304 000$ 12 orientations 78 actions

Maizerets Juin 2003 Octobre 2006 245 000$ 13 orientations 147 actions

Vieux-Limoilou Octobre 1995 Avril 1998 0 $ (la dernière dépense date de 2002)

32 orientations 94 actions

À la division de la gestion du territoire de l’arrondissement de Limoilou, on nous dit qu’aucune décision n’est prise quant à la mise à jour ou à la révision du plan directeur du quartier du Vieux-Limoilou. Celui-ci, même s’il date de 1998, est encore utilisé par la Ville. Personnes ressources : Sergio Avallan et Denis Bergeron.


Voici un tableau qui présente les orientations, les objectifs et les actions des trois plans directeurs en lien avec la lutte à la pauvreté et à l’exclusion sociale. Quatre thèmes s’y retrouvent : la sécurité urbaine, l’aménagement urbain, le développement économique, les loisirs et la vie communautaire.


Orientations en lien avec la lutte à la pauvreté des plans directeurs des trois quartiers de l’arrondissement de Limoilou Quartiers et Orientations

Objectifs Actions

Vieux-Limoilou Sécurité urbaine Implanter une stratégie basée sur la résolution des problèmes de la communauté en matière de police communautaire.

Rapprochement police –citoyens.

Consulter la population. Maintenir une attitude et une analyse pro-active. Maintenir une approche stratégique axée sur la résolution

des problèmes. Poursuivre la patrouille à pied. Réorienter le mandat de la division des relations publiques

communautaires. Favoriser un programme de patrouille mixte (auto, à

pied). Développer des ressources humaines conformément aux

exigences de la police communautaire. Implanter une section d’intervention communautaire

(table de concertation). Vieux-Limoilou Sécurité urbaine Favoriser une approche municipale sensible à la sécurité publique.

Favoriser des aménagements sécuritaires.

Développer des critères d’aménagements favorables à un

milieu sécuritaire comme par exemple l’éclairage (basés en partie sur les préoccupations de la commission « Femmes et ville).

Maizerets Développement économique Assurer le maintien, le développement et la promotion de la vie de quartier et accroître le sentiment d’appartenance au quartier.

Offrir des services et organiser des activités pour les immigrants.

Évaluer la possibilité de créer une commission consultative

sur l’immigration. Créer un comité sur l’immigration regroupant des

résidants et des résidantes du quartier. Implanter un lieu de rencontre pour les immigrants. Préparer un document d’accueil pour les immigrants.


Quartiers et Orientations

Objectifs Actions

Lairet Aménagement urbain Confirmer la vocation résidentielle du quartier et répondre aux besoins de la population en matière d’habitation.

Soutenir le développement du logement social et l’accès à la propriété pour les familles à faible revenu.

Poursuivre les programmes Accès logis et logements

abordables.

Maizerets Aménagement urbain Confirmer la vocation résidentielle du quartier et répondre aux besoins de la population en matière d’habitation.

Favoriser la mixité sociale par une offre en habitation diversifiée et favoriser la mise en œuvre de nouveaux projets résidentiels.

Développer un protocole d’entente élargi avec l’Agence

de santé et de services sociaux de la Vieille-Capitale pour une répartition équitable des maisons d’hébergement dans l’ensemble de la ville;

Identifier un pourcentage minimum de logements sociaux pour les éventuels projets d’habitation dans le secteur D’Estimauville;

Réserver des budgets visant à susciter la réalisation de logements locatifs abordables par le secteur privé (programme Logements Abordables).

Maizerets Aménagement urbain Confirmer la vocation résidentielle du quartier et répondre aux besoins de la population en matière d’habitation.

Soutenir le développement de logement social et l’accès à la propriété pour les ménages à faible revenu.

Poursuivre les programmes Accès-logis et Logements

Abordables (volets social et communautaire) par l’intermédiaire du Fonds de développement du logement social;

En collaboration avec l’OMHQ, travailler à l’élaboration d’un projet pilote visant à transformer des habitations à loyer modique, dans le secteur des Habitations Saint-Pie X, en coopérative destinée aux résidants actuels de ces logements.


Vieux-Limoilou (1996) Aménagement urbain Accorder une attention particulière aux besoins relativement importants des ménages à faible revenu et des personnes âgées.

Utilisation des nouveaux programmes d’aide à l’achat-

rénovation (coopératives). Identifier les besoins et évaluer l’offre disponible.

Vieux-Limoilou (1996) Loisir et vie communautaire Favoriser le développement d’activités de loisir communautaires.

Encourager la participation et la prise en charge du loisir communautaire par les organismes du milieu et la population.

Mettre en œuvre un programme spécial d’animation

communautaire dans la partie sud du quartier.


Les expériences antérieures de mobilisation de la communauté Dans ce chapitre, nous présentons de brèves fiches informatives de 10 concertations ou formes de mobilisations qui eurent lieu dans l’arrondissement de Limoilou au cours des 15 dernières années. Les informations présentées ont été recueillies auprès d’intervenants-clés membres de ces concertations ainsi que dans des documents produits par les différents groupes.

1. Revitalisation du Pavillon Saint-Charles. 2. Ressource Familles Lévasion Saint-Pie X. 3. Projet Communautaire Saint-Pie X. 4. Saint-Pascal en action. 5. Revitalisation du site des Habitations Saint-Pie X. 6. Mère et Monde. 7. L’évasion Saint-Pie X. 8. Collectif Saint-Pascal. 9. Parc Atout. 10. Pouponnière Maisons des enfants.


Revitalisation du Pavillon Saint-Charles Début Septembre 2006.

Fin Février 2008.

Participants CLSC de Limoilou, CLD de Québec, arrondissement de Limoilou, CDÉC de Québec, Cégep Limoilou. Plusieurs organismes communautaires ont été consultés et invités à participer aux réflexions.

Dirigé par Collette Lavoie et Claude Légaré.

Objectifs Réfléchir à la reconversion du Pavillon Saint-Charles (rue de Beaujeu).

Processus Mise sur pied d’un comité. Identification des possibilités de reconversion de l’immeuble. Demande de subvention par la CDÉC afin de commander une étude

de faisabilité. Choix d’Action-Habitation pour la réalisation de l’étude. Étude détaillée des hypothèses de travail du comité : construction

de scénarios suite aux évaluations techniques à court et à moyen terme.

Réflexion sur les enjeux et décision de ne pas soumissionner pour le projet jugé trop couteux.

Réalisations Concertation locale autour d’un projet de reconversion en espaces communautaires et logements sociaux.

Obstacles Coût onéreux du projet et désuétude du bâtiment.

Personne référence : Claude Légaré.

Ressource familles Lévasion Saint-Pie x Début Un comité consultatif débute ses travaux au printemps 1998.

Fin En janvier 1999, le service Ressource Familles à Lévasion Saint-Pie X ouvre ses portes.

Participants

Comité aviseur formé de : organisateur communautaire du CLSC de Limoilou-Vanier,cordonnateur de Lévasion Saint-Pie X, trois citoyens, direction de l’école Saint-Pie X, directrice du CPE Pomme-Cannelle.

Dirigé par Claude Légaré, organisateur communautaire débute le projet. La mise en place a été assurée par Julie Thomassin organisatrice communautaire.

Objectifs Mettre en place un service pour les familles d’enfants de 0 à 5 ans cumulant des facteurs de vulnérabilité à la négligence et à la violence.

Processus L’Agence de santé publique du Canada a contacté le CLSC Basse-Ville Limoilou afin d’évaluer la possibilité de recevoir des montants du Programme d’action communautaire pour les enfants (PACE) pour offrir des services aux familles en milieu de pauvreté. L’organisateur communautaire a créé un comité consultatif afin de trouver la meilleur façon d’utiliser cette subvention.

Réalisations Mise en place du service Ressource familles intégré au sein de l’organisme Lévasion Saint-Pie X en janvier 1999.

Personne référence :Claude Légaré.


Projet communautaire Saint-Pie x Début En septembre 2005, des réflexions débutent afin de trouver des solutions

aux difficultés de l’Association des locataires des Appartements Saint-Pie X à gérer les services du Café Grenouille.

Objectifs En 2005, au complexe de HLM les Appartements Saint-Pie X, l’Association des locataires gère le Café Grenouille. Ce café, qui a été ouvert en 1996, offre des dîners à faible coût aux élèves du primaire ainsi qu’un service de restauration aux résidants du complexe de HLM. La gestion de ce service est devenue trop difficile pour l’association qui est formée de bénévoles. Afin d’éviter la fermeture du Café Grenouille, un groupe de réflexion est formé par l’OMH.

Participants OMH, CSSS, CDEC de Québec, Emploi-Québec, Direction de la Santé publique, un représentant de l’Association des Locataires des appartements Saint-Pie X.

Dirigé par Marie Pleau de l’OMH, puis Annie Tremblay de l’OMH.

Processus Décision de créer un nouvelle organisme qui paiera des employés pour faire la gestion du Café Grenouille.

Soutien à la mise en place de cet organisme. Rapatriement des subventions à la nouvelle corporation.

Réalisations Mise sur pied de la Corporation du projet communautaire Saint-Pie X. Cette organisation embauche un chef, deux aides-cuisiniers, et un coordonnateur afin de gérer le Café Grenouille.

Date de fin Début des activités de la corporation en février 2007. Le conseil d’administration est formé de sept personnes : OMH CSSS, CDEC, un représentant de l’Association des locataires, un représentant des utilisateurs des services ainsi qu’un employé.

Facilitateurs et obstacles

La démobilisation du milieu face à un projet trop difficile à gérer. La mobilisation des acteurs du réseau. Les subventions octroyées à l’Association des Locataires pouvaient

être rapatriées à un nouvel organisme.

Personne référence : Annie Tremblay.


Saint-Pascal en action Début Le congrès Quartiers en Action qui eut lieu en mars 2004 mit sur pied la

Table d’Inclusion Vers l’Emploi (TIVE). La TIVE a créé le comité Saint-Pascal en action en 2004.

Fin En attente de fermeture.

Participants Feu vert, CDEC de Québec, arrondissement Limoilou, Emploi Québec, CSSSVC, Centre Monseigneur Marcoux, Conseil de Quartier, élus municipaux.

Dirigé par Jacques Laverdière et Bernard Mercier.

Objectifs Donner la parole aux citoyens de Saint-Pascal-de-Maizerets sur leur vision de leur milieu de vie, leurs aspirations, et leurs besoins.

Identifier les actions à entreprendre en réponse aux besoins collectifs.

Avec la communauté, identifier des outils ou des initiatives favorisant leur mise en action vers l’emploi et l’amélioration de leurs conditions de vie.

Inciter les citoyens à s’engager et à agir dans leur milieu. Favoriser la liaison entre les résidents et les ressources présentes

dans leur milieu.

Processus 1. Connaître la réalité sociodémographique et socioéconomique du territoire.

2. Enquêter auprès des personnes résidantes et des organismes de proximité pour connaître les besoins de la population.

3. Diffuser et promouvoir auprès des organisations et des résidants l’information concernant les organismes et les services du quartier.

4. Mobiliser les citoyens et les membres du Comité de suivi local afin de répondre aux besoins exprimés et non comblés par le milieu.

Réalisations Deux documents; « Saint-Pascal de Maizerets : portrait d’une communauté diversifiée » et « Rapport de l’enquête terrain auprès des résidants de Saint-Pascal de Maizerets «. Environ trois rencontres avec les citoyens : une quarantaine de personnes se sont présentées à la première rencontre puis on a constaté une importante diminution de la participation. On identifie des problématiques prioritaires : développer des liens positifs entre voisins et développer des services pour les jeunes adultes en difficultés. Des pistes d’actions sont explorées mais un seul projet concret est mis en place : En 2006, un service d’aide à l’emploi est offert par le Carrefour jeunesse emploi au Centre Monseigneur Marcoux.

Obstacles Manque de leaders dans la communauté pour mobiliser les citoyens. Manque de soutien financier (Emploi Québec et Ville de Québec). Départ d’intervenants-clés.

Personne référence : Jacques Laverdière.


Revitalisation du site des appartements Saint-Pie X Début Janvier 2004

Fin 20 mars 2006 Le plan d’aménagement est terminé. Les évaluations des coûts et le calendrier de réalisations ont été ont transmis à l’OMH. Le département technique de l’OMH a réalisé le projet avec l’argent octroyé par la Ville.

Participants Acteurs-clés oeuvrant au sein de diverses organisations qui servent la communauté des Habitations Saint-Pie X : le conseiller municipal, trois membres de l’Association des locataires des appartements Saint-Pie X, l’organisatrice communautaire du CLSC de Limoilou-Vanier, le président du conseil de quartier Maizerets, la coordonnatrice du Centre de la petite enfance Pomme-Cannelle, la directrice de l’école primaire Saint-Pie X, le travailleur de rue de Lévasion Saint-Pie X, trois membres du personnel de l’OMH et le gérant du Couche Tard.

Dirigé par Sergio Avellan, urbaniste de l’arrondissement de Limoilou selon « une pratique urbanistique de collaboration ».

Objectifs Planifier une ou des interventions afin d’améliorer l’état du site des Habitations Saint-Pie X. Cet objectif est issu des objectifs du plan directeur du quartier Maizerets.

Processus 19 rencontres du comité ont eu lieu : 1) Établissement d’un diagnostic. 2) Visibilité des intentions. 3) Prise de contact avec des acteurs-clés et critique du diagnostic. 4) Prise de position à l’égard des objectifs à atteindre. 5) Conception et évaluation financière du projet. 6) Intervention.

Réalisations Aménagement du parc des enfants, du parc des adolescents, d’un espace vert et du parc Gravel (place centrale à vocation intergénérationnelle).

Facteurs de réussite

Implication de la ville et subvention disponible. Réunions du comité qui ont permis l’émergence de nouveaux

réseaux entre les partenaires. Mobilisation du milieu pour la recherche de subvention. Choix collectif pour orienter les choix de réalisation. Consultation adaptée au milieu : Deux consultations ont eu lieu;

une de jour et une de soir et quarante personnes y ont participé (900 adultes résident aux Appartements Saint-Pie X).

Obstacles La communication : Trouver les bons outils pour passer d’un langage technique à un

langage courant. Présenter la complexité institutionnelle à des citoyens qui ne

connaissent par le fonctionnement des rouages administratifs. Faire tomber les barrières et les réticences.

Personne référence :Sergio Avalan


Mères et monde Début 1992

Fin 1999 : création de Mères et monde. 2002 : déménagement dans un bâtiment revitalisé de la 8e avenue. Mères et monde offre ses services à toutes les mères de la région de Québec.

Participants Première partie du projet (1992) : diverses organisations du milieu concernées par les jeunes mères. Deuxième partie du projet (1999) : les intervenants de Mères et monde et les jeunes mères.

Dirigé par Colette Lavoie, CLSC Basse-Ville-Limoilou.

Objectifs Trouver des solutions à l’absence des jeunes mères de 16 à 30 ans dans les services sociaux malgré les difficultés majeures que celles-ci vivent.

Processus En 1992, Colette Lavoie anime une concertation locale : Comité Femmes centre-ville. 1993 : À la suite des travaux du comité femmes, on crée la formation projet de vie pour jeunes mères. Celle-ci est pilotée par le Centre Jacques-Cartier. 1999 : Les mères participantes se cherchent un lieu d’appartenance, d’implication, d’échanges et de répit. 1999 : Naissance de Mères et monde, centre de ressources par et pour les jeunes mères. Marrainé par plusieurs groupes existants et par le CLSC.

Réalisations Mères et monde : Lieu de soutien, ateliers mères-enfants, répit, comité de

participation. 23 logements subventionnés avec accompagnement pour

faciliter la mise en action. Formation Projet de vie 20 semaines à temps partiel. CPE : L'Étoile des mères, 18 places CPE.

Obstacles Lavoie Colette, Mères et monde, centre de ressources par et pour les jeunes mères de Québec, Interaction communautaire, archives, Regroupement québécois des intervenants et intervenantes en action communautaire en CLSC et en centre de santé, numéro 59, juillet 2002.


Lévasion Saint-Pie X Début 1992

Fin 1994

Participants La Direction de la santé publique, l’OMH, le CLSC Basse-Ville-Limoilou-Vanier, la Régie régionale, un citoyen du quartier Maizerets, trois membres de l’Association des locataires des appartements Saint-Pie X.

Dirigé par Marie Pleau de l’OMH et Julie Thomassin du CLSC.

Objectifs Mettre en place un local de rencontre pour les jeunes afin qu’ils réalisent des activités.

Processus En 1992, les résidents du HLM les Appartements St Pie X sont incommodés par un nombre grandissant de jeunes qui traînent dans les rues. l’Association des locataires forme alors un comité pour créer un local de jeunes. En 1993, on engage deux travailleurs qui font du travail de rue et animent des soirées dans un local du complexe de HLM et au Café Grenouille (restaurant du complexe des appartements Saint-Pie X).

Réalisations En 1994, Lévasion Saint-Pie X est incorporé, le conseil d’administration est formé et un coordonnateur est engagé.

Facteurs de réussite Obstacles

Bonne coordination de toutes les organisations présentes et des diverses étapes de réalisations.

Entente commune sur une problématique dérangeante. Besoins ressentis fortement par la population. Entente commune sur la nature de l’intervention (un local de

jeunes). Les résidants étaient en désaccord avec la présence des travailleurs

de rue; ils auraient préféré un projet strictement centré sur une offre d’activités de loisirs dans un local de jeunes.

Personne référence : Hélène Hudon.

Collectif Saint-Pascal Début 2005

Participants Neuf citoyens et citoyennes de Saint-Pascal (paroisse du quartier Maizerets).

Dirigé par Groupe en co-gestion centré sur des valeurs d’égalité et de « développement social intégré » dans leur communauté.

Objectifs Améliorer la vie du quartier par le développement d’activités centrées sur les valeurs d’entraide, de partage et la création de réseaux sociaux.

Processus Réflexion sur les améliorations à apporter dans le quartier (création d’une maison de quartier et projet de compostage)

Réalisations Refonder un comité de parents à l’École Dominique Savio. Travailler à la transformation de l’école Dominique Savio en école

verte Bunckland. Faire de la représentation citoyenne; être le gardien d’un

développement social intégré dans le quartier.


Journées collectives de cueillette des feuilles mortes visant à créer de l’entraide entre les voisins et aider personnes en perte d’autonomie.

Recensement des organismes existants dans le quartier.

Fin 2008, à la suite du départ de la plupart des membres qui ont déménagé dans d’autres quartiers.

Obstacle Manque de temps : groupe formé uniquement de bénévoles travaillant à temps plein.

Manque de moyens financiers pour réaliser les projets. Manque de « réseautage » avec les organisations du milieu.

Personne référence : Samuel Prouxl Lemire.

Pouponnière Maisons des enfants Début Mars 2006

Participants Jardin Bleu, 1,2,3 G0!, Direction régionale d’emploi-Québec, une travailleuse sociale famille-enfance CSSSVC

Dirigé par CPE du Jardin Bleu et Direction régionale d’Emploi-Québec

Objectifs Développer un service de garde pour les jeunes enfants de parents qui désirent participer à des mesures d’insertion d’Emploi-Québec ou à la francisation.

Processus À la suite du constat que de nombreux parents vivent des difficultés à participer au programme « Ma place au soleil » de Louis-Jolliet ainsi qu’à la francisation, on crée une table de concertation afin de réfléchir à une offre spécifique de garde pour leurs jeunes enfants.

Réalisations Mise sur pied en novembre 2006 de la Maison des enfants. On y offre 15 places en garderie privée pour les enfants de 18 mois et moins. Les parents doivent être référés par Emploi Québec. Depuis novembre 2007, les places sont à contribution réduite.

Fin Organisme en fonction.

Facteurs de réussite Obstacle

Besoin réel du milieu. Volonté individuelle de chacun des participants à la table. Objectif commun clair. Investissement des organisations.

Méconnaissance de la gestion administrative des CPE. Méconnaissance des normes de mise en place d’un CPE.

Personne référence : Marie-Luc Liberge


Les concertations et mobilisations existantes Dans ce chapitre, nous présentons de brèves fiches informatives des différentes concertations ou des différentes mobilisations actuellement en action sur le territoire de l’arrondissement de Limoilou. Les missions de ces concertations sont centrées sur les réalités vécues dans l’arrondissement et ne débordent pas les limites géographiques des trois quartiers de Limoilou. Elles n’ont pas de mandat local ou régional. Les informations présentées ont été recueillies auprès d’intervenants-clés membres de ces concertations ainsi que dans des documents produits par les différents groupes. À la fin du chapitre, un tableau récapitule toutes les formes de concertation présentes sur le territoire ainsi que leurs membres.

1. Babillard sur les ondes de CKRL 89,1. 2. Comité action alimentation Limoilou. 3. Comité-conseil en développement local. 4. Comité d’action locale Maizerets. 5. Comité d’action locale Limoilou. 6. Comité de vigilance de l’incinérateur. 7. Comité Limoilou Pluriel. 8. Conseil de quartier Lairet. 9. Conseil de quartier Maizerets. 10. Conseil de quartier Vieux-Limoilou. 11. École Stadacona. 12. Ensemble pour le mieux-être des enfants. 13. Éveil à la lecture et à l’écriture. 14. Intervention communautaire jeunesse. 15. Organisation d’échanges et d’informations de Limoilou (ŒIL). 16. Prévention de la criminalité. 17. Réseau d’artistes et d’artisans de Limolou (RÉGAAL). 18. Sécuribouffe Stadacona. 19. Sécuri-parc. 20. Stadacona bouge cet été. 21. 1,2,3 GO!.


Babillard sur les ondes CKRL 89,1 Composition : Direction régionale d’Emploi-Québec, Cégep Limoilou formation continue, arrondissement de Limoilou, Centraide Chaudière-Appalaches, CLD secteur Limoilou, Forum jeunesse, Centre Louis-Jolliet. Mission : Dans le cadre d’une émission de radio hebdomadaire, offrir de l’information différente et éducative sur les thèmes du développement social, professionnel, économique et de l’emploi sur le territoire de Limoilou et des quartiers centraux. Réalisations : Émission de radio Le Babillard, sur les ondes de CKRL 89,1 tous les jeudis à 9 h animée par Hélène McClish. Personne Référence : Marie-Luce Liberge.

Comité action alimentation Limoilou Fin prévue : En continu. Composition : Organismes qui offrent de l’aide alimentaire sur le territoire de l’arrondissement de Limoilou. Mission :

Se concerter au besoin afin de coordonner les actions de chacun. Réfléchir ensemble à nos « façons de faire ». Briser l’isolement des intervenants de ces organisations.

Réalisations : Trois rencontres par année. Personne Référence : Danielle Pearson.

Comité-conseil en développement local Fin prévue : En continu. Composition :

Représentation des principaux secteurs économiques de l’arrondissement. Participation citoyenne. Représentation du secteur institutionnel. Participation des élus et de la direction de l’arrondissement de Limoilou.

Mission : Réfléchir aux problématiques et enjeux liés au développement social et

économique de l’arrondissement, planifier et mettre en œuvre un plan d'action approprié (PLASA).

Faire des recommandations au CLD de Québec et à l'arrondissement, quant aux principaux axes de développement et aux projets structurants à mettre en œuvre pour favoriser le développement socioéconomique de l’arrondissement.

Susciter l’échange d’information stratégique entre les différents partenaires du milieu.

Concerter les acteurs locaux sur des dossiers importants pour l'arrondissement, au besoin.


Réalisation : Le plan local d’action spécifique à l’arrondissement (PLASA). Ce plan précise les interventions en développement économique local. Un de ces principaux principes de base est d’offrir un soutien à la mobilisation des acteurs du milieu et aux initiatives locales pour le bénéfice des résidants et des entrepreneurs de l’arrondissement de Limoilou. Plan d’action : PLASA. Personne Référence : Fanny Coté.

Comité d’action local (CAL) Maizerets Fin prévue : En continu. Une fusion avec le CAL Limoilou est prévue. Composition : Le comité d’action local regroupe les 2 écoles primaires du quartier, la Commission scolaire de la Capitale, le CLSC, le centre Monseigneur Marcoux, le CLSC et l’arrondissement de Limoilou, Lévasion Saint-Pie X, la Société du Domaine Maizerets, les Ateliers à la terre, Projet communautaire Saint-Pie X. Ce comité est l’instance décisionnelle et a comme mandat la gestion du CAL. Organisme mandataire : Le Centre Monseigneur Marcoux emploie et offre des locaux administratifs au CAL. Mission :

Améliorer les saines habitudes de vie chez les 4-12 ans du quartier Maizerets. Développer un mode de vie physiquement actif et de saines habitudes

alimentaires. Réalisations :

Des activités intégrées à la grille horaire scolaire et des activités parascolaires qui ont lieu dans les organismes communautaires du territoire.

La recension des activités liées à l’activité physique et à l’alimentation sur le territoire est en cours.

Plan d’action : La mission s’élargira aux 0-17 ans. Le plan triennal à venir décrira le déploiement des nouvelles orientations. Dans ce plan triennal, une fusion avec le CAL Limoilou est prévue. À la suite de cette fusion, les modes de gouvernance seront repensés et modifiés. Personne Référence : Mireille Landry.

Comité d’action local (CAL) Limoilou Date de mise en place : En 2002, un CAL Vieux-Limoilou et un CAL Lairet a été mis sur pied. En 2004, ces deux CAL ont été fusionnés pour des questions pratiques et d’efficacité. Fin prévue : En continu, une entente monétaire est signé jusqu’en 2010 avec Québec en Forme qui est le principal bailleur de fonds. Composition : Ce comité regroupe les écoles du territoire des quartiers Lairet et Vieux-Limoilou, la Commission scolaire de la Capitale, le Patro Roc-Amadour, le Centre


communautaire Jean-Guy Drolet, le CLSC de Limoilou et l’arrondissement de Limoilou. Ce comité est l’instance décisionnelle et a comme mandat la gestion du CAL. Organisme mandataire : Le Patro Roc Amadour emploie et offre des locaux administratifs au CAL. Mission :

Améliorer les saines habitudes de vie chez les 4-12 ans du quartier Lairet et Vieux-Limoilou.

Développer un mode de vie physiquement actif et de saines habitudes alimentaires.

Réalisations : Des activités intégrées à la grille-horaire scolaire et des activités parascolaires qui

ont lieu dans les organismes communautaires du territoire. La recension des activités liées à l’activité physique et à l’alimentation sur le

territoire est en cours. Un comité alimentation a été mis sur pied afin d’identifier les meilleurs moyens

d’atteindre les objectifs du volet nutrition. Plan d’action : Élargir la mission aux 0-17 ans. Le plan triennal à venir décrira le déploiement des nouvelles orientations. Dans ce plan triennal, une fusion avec le CAL Maizerets est prévue. À la suite de cette fusion, les modes de gouvernance seront repensés et modifiés. Personne Référence : Louis Durand.

Comité de vigilance de l’incinérateur de la ville de Québec Date de mise en place : Décembre 2004. Fin prévue : En continu. Composition : Des personnes demeurant dans le voisinage de l’incinérateur, des représentants des groupes environnementaux et socioéconomiques ainsi que des représentants du milieu municipal. Mission : « Le Comité souhaite que l’incinérateur soit le moins nuisible possible et que sa cohabitation avec les citoyens de la Ville se réalise sans grand problème. Plus spécifiquement, le Comité propose des recommandations sur les améliorations à apporter aux équipements de l’incinérateur et sur les mesures pour atténuer les impacts négatifs. De plus, il vérifie si les normes et les exigences environnementales sont respectées. Finalement, le Comité informe la population en lui transmettant tous les renseignements pertinents sur la gestion de l’incinérateur. »43

43http://www.incinerateur.qc.ca/membres.html, consulté le 9 décembre 2008.


Comité Limoilou pluriel Date de mise en place : 2005. Fin prévue : En continu. Composition : Organismes de Limoilou dont la mission est orientée vers la clientèle immigrante ou desservant une forte proportion de personnes immigrantes. Mission : Promouvoir l’ouverture à la diversité culturelle. Contribuer à la qualité d’accueil des personnes immigrantes par la communauté

limouloise. Susciter l’engagement et l’implication des acteurs locaux dans les actions visant une

intégration durable et de qualité des personnes immigrantes. Faciliter l’intégration sociale et professionnelle des personnes immigrantes. Réalisations :

Rencontres d’accueil pour personnes immigrantes. Bottin de ressources Bienvenue à Limoilou. Développement d’un service territorial en interculturalisme (intervenant-pivot du

Centre multiethnique de Québec rattaché au territoire de Limoilou). Rencontres thématiques d’information sur les ressources pour les organismes de

Limoilou. Mise sur pied d’une table de concertation regroupant 17 organisations.

Plan d’action : Une rencontre avec l’ensemble des organismes associés à Limoilou Pluriel depuis 2005 est prévue pour mai 2009. La nouvelle structure de fonctionnement sera alors adoptée. Cette table aura pour mandat l’élaboration d’un plan d’action. Cadre de développement : Entente de collaboration entre la Ville de Québec et le ministère de l’Immigration et

des Communautés Culturelles. Plan d’affaires de l’arrondissement de Limoilou. Personne référence : Sylvie Fournier.

Conseils de quartier La Ville de Québec a créé les conseils de quartiers dans le cadre de sa politique de consultation publique afin que la population puisse exprimer son point de vue sur les questions touchant leur milieu de vie. Dans l’arrondissement de Limoilou, il y a trois conseils de quartier. Composition : « Les conseils de quartier sont formés de neuf membres élus tous les deux ans (quatre femmes, quatre hommes et une personne représentant les gens d'affaires). Se joignent à eux les conseillers et les conseillères municipaux rattachés au quartier. Ils n'ont cependant pas le droit de vote. Mission :

Organiser des séances de consultation publique.


Mobiliser les personnes du quartier de même que les organismes qui y travaillent et encourager la collaboration entre eux.

Proposer des actions locales. Élaborer des projets pour améliorer la qualité de vie.

Le conseil municipal les consulte sur les questions qui ont trait notamment à l'aménagement du territoire, à l'aménagement des propriétés municipales, à la vie communautaire et à la sécurité publique. »44 Personne Référence : Denis Bergeron.

Conseil de quartier Lairet Date de mise en place : 1997. Fin prévue : En continu. Réalisations grâce à leur pouvoir d’initiative:

Fleurir Lairet : depuis 9 ans, tous les premiers samedis du mois de juin, le conseil organise le Marché de fleurs. Cet évènement a lieu au Patro Roc Amadour, et accueille entre 700 et 800 personnes.

En 2008, des bénévoles ont sillonné les rues du quartier afin d’identifier les efforts de rénovation des résidants. Des certificats d’honneur et de mérite furent remis à plus de 50 résidants lors d’un 5 à 7. En 2009, ce seront les qualités d’affichages des commerces qui seront soulignées. En 2010, on organisera un concours pour les aménagements horticoles.

Réalisation du plan directeur de quartier : Réaménagement du parc Marchand.

Personne Référence : Denis Bergeron.

Conseil de quartier Maizerets Date de mise en place : 1997. Fin prévue : En continu. Réalisations grâce au pouvoir d’initiative:

Journée de méga-recyclage : Sensibilisation au recyclage et à la récupération. Plus d’une dizaine de commerces d’économie sociale et libérale sont présents; ils récoltent le matériel apporté par les citoyens dans le but de leur donner une deuxième vie.

Concours de bricolage avec du matériel recyclé dans les écoles primaires du quartier.

Soirée de sensibilisation. Un mois avant la journée de méga recyclage des conférences sont offertes sur le thème du recyclage.

Réalisation du plan directeur de quartier : Travail sur le plan de réaménagement du parc école des Jeunes-du-monde.

Personne Référence : Denis Bergeron.

http://www.ville.quebec.qc.ca/apropos/vie_democratique/participation_citoyenne/conseils_quartier/index.aspx, consulté le 10 décembre.


Conseil de quartier Vieux-Limoilou Date de mise en place : Les conseils de quartier du Vieux-Limoilou et de Saint-Jean-Baptiste ont été mis sur pied dans le cadre d’un projet pilote en 1996. Ce sont les deux premiers conseils de quartier de la Ville de Québec. Réalisations grâce à leur pouvoir d’initiative:

Dans le cadre de la journée de la fête des voisins du 6 juin, le conseil a organisé le bazar des ruelles. Cette activité avait pour but de permettre aux gens de fraterniser et de se réapproprier les ruelles.

Partenaire avec le comité de vigilance de l’incinérateur de Québec. Réalisation du plan directeur de quartier : Les dernières sommes de l’enveloppe budgétaire consacrées au plan directeur ont été dépensées en 2003. Personne Référence : Denis Bergeron.

École Stadacona Date de mise en place : Juin 2007. Fin prévue : Indéterminée. Composition : Bouchée généreuse, résidents du quartier (2), CSSS de la Vieille-Capitale, SOSACO. Mission : Transformer l’école Stadacona en un complexe multicommunautaire, à caractère sportif, culturel et social, dédié à la collectivité de Stadacona où on ferait une grande place aux jeunes, aux gens en différents besoins (alphabétisation, handicapés), au logement social et à la location de locaux pour les organismes communautaires. Réalisations : Démarches auprès de la Commission scolaire de la Capitale pour l’achat de l’école. Personne Référence : Manon Roy.

Ensemble pour le mieux-être des enfants Date de mise en place : décembre 2007. Fin prévue : En continu. Composition : Trois responsables en service de garde en milieu familial, deux parents utilisateurs de service de garde en milieu familial, la responsable du bureau coordonnateur, un agent conseil, un membre de la communauté. Mission :

Développer des compétences chez les responsables des services de garde en milieu de pauvreté afin de favoriser le plein développement des enfants et améliorer leur chance de réussite scolaire et leur intégration sociale.

Développer les compétences parentales des utilisateurs des services de garde en milieu familial afin de favoriser le plein développement des enfants et améliorer leur chance de réussite scolaire et leur intégration sociale.


Réalisations : Rédaction d’un rapport permettant de bien connaître la défavorisation, le milieu

et établir les besoins des parents et des responsables de services de garde. Une offre d’activités aux parents ou au responsable de service de garde :

Conférence, ateliers, communauté d’apprentissage sur différents thèmes liés au développement des enfants.

Plan d’action : Pour cette année, les priorités et les objectifs du calendrier d’activités étaient liés à l’éveil à la lecture et à l’écriture. Personne Référence : Sylvie Baril.

Éveil à la lecture et à l’écriture Fin prévue : Le budget pour l’embauche de la personne responsable du comité se termine en juin 2009. Le comité continuera ses activités pour faire le suivi de la bibliothèque roulante ainsi que de la journée de la lecture. Composition : Organismes qui offrent des services aux familles en situation de pauvreté ayant des enfants de 0 à 5 ans de Maizerets. Mission : Le Programme d’aide à l’éveil à la lecture et à l’écriture dans les milieux populaire est chapeauté par le ministère de l’Éducation du Loisir et du Sport mis en place en collaboration avec les Ministère de la Culture et de la communication, de la Famille et des Aînés, de la Santé et des Services sociaux. Le programme se veut un premier jalon dans un cheminement vers la réussite scolaire. Les principaux objectifs :

«Sensibiliser les familles au rôle essentiel qu'elles peuvent jouer dans l'éveil des enfants à la lecture et à l'écriture.

Proposer aux familles et aux organismes de services à l'enfance et à la famille des moyens simples de favoriser l'éveil à la lecture et à l'écriture chez les 0-5 ans, leur faire découvrir le plaisir de lire et d'intégrer cet aspect dans les pratiques familiales.

Former les membres des organismes de services à l'enfance et à la famille en matière d'éveil à la lecture et à l'écriture; ».45

Réalisations : Journée annuelle de la lecture dans le quartier organisée par les partenaires. Bibliothèque roulante : 10 bacs de 75 livres transitent dans 8 organismes travaillant

avec des enfants de 0 à 5 ans et leur famille. Sensibilisation à l’éveil à la lecture et à l’écriture et modification des pratiques

dans les organisations membres du comité. Création d’un réseau de concertation autour d’un objectif commun qui est la

promotion du livre. Personne Référence : Odette Morneau. http://www.petitmonde.com/Doc/Article/Eveil_a_la_lecture_et_a_l_ecriture-Description, consutlé le 10 décembre 2008.


Intervention communautaire jeunesse Date de mise en place : 2005. Fin prévue : En continu. Composition : Organismes communautaires jeunesse de l’arrondissement de Limoilou. Mission : Comité chargé d’accompagner l’arrondissement dans la mise en œuvre de son cadre d’intervention communautaire jeunesse. Réalisations : Mise en place d’une structure d’animation dans les parcs durant la période estivale. Entente pour l’embauche d’un travailleur de rue avec Lévasion Saint-Pie X. Plan d’action : Non-disponible. Cadre de développement : Politique de sécurité urbaine de la Ville de Québec. Cadre d’intervention communautaire jeunesse de l’arrondissement de Limoilou. Personne référence : Sylvie Fournier.

ŒIL (organisation d’échanges et d’informations de Limoilou) Date de mise en place : Printemps 2005. Fin prévue : En continu. Composition : ŒIL est né suite aux activités du groupe d’organismes qui a travaillé à la rédaction du Guide sur les ressources matérielles et alimentaires de l’arrondissement de Limoilou. ŒIL regroupe des organismes communautaires ayant pignon sur rue dans l’arrondissement Limoilou et offrant des services aux citoyens et citoyennes de l’arrondissement. Mission :

Offrir un lieu informel d’échanges, de collaboration et de soutien aux organismes communautaires de Limoilou.

Les principaux objectifs : Permettre aux organismes d’échanger sur leur vécu et sur les enjeux locaux. Favoriser le partage d’expertises et la mise en commun des ressources sur le

territoire. Améliorer la connaissance des organismes au sujet des ressources et des services

offerts sur le territoire. Créer un réseau d’appartenance, de support mutuel et d’informations.

Réalisations : Guide sur les ressources matérielles et alimentaires de l’arrondissement de

Limoilou. Organisation de rencontres-échanges pour bonifier la connaissance du territoire. Rencontre à tous les trois mois.

Personne Référence : Danielle Pearson et Sylvie Fournier.


Prévention de la criminalité Date de mise en place : 2004. Composition : Organismes concernés par la prévention de la criminalité ou œuvrant auprès d’une clientèle vulnérable. Mission : Développer une concertation en matière de prévention de la criminalité sur le territoire de Limoilou en privilégiant une approche de développement social. Fin prévue : En continu. Réalisations :

Mise en place d’un comité local de concertation. Réalisation d’un diagnostic de sécurité. Élaboration d’un plan d’action. Obtention d’un soutien financier du Gouvernement fédéral pour la réalisation du

plan d’action : o Réalisation d’un projet pour contrer la violence dans les écoles primaires

(PACTE). o Mise en place d’un projet d’Escouade de raccompagnement pour piétons. o Réalisation d’activités de médiation interculturelle dans les HLM. o Mise en place d’un projet de prévention de consommation de drogues

auprès des jeunes dans le secteur du centre communautaire Ferland. o Mise en place d’un projet visant une meilleure information et sensibilisation

des organismes et bénévoles aux problématiques de consommation de drogues chez les adultes.

Plan d’action : Disponible. Cadre de développement :

Protocole d’entente entre la Ville de Québec et le ministère de la Sécurité publique.

Politique de sécurité urbaine de la Ville de Québec. Personne référence : Sylvie Fournier.

Réseau d’artistes et d’artisans de Limoilou ( REGAAL) Date de mise en place : Septembre 2005 initié par le CLD qui travaille à la mise en valeur des arts et métiers d’arts. Depuis Janvier 2009, le CLD s’est retiré car le groupe fonctionne maintenant de façon autonome. Il sera constitué légalement dans les prochains mois. Fin prévue : En continu. Composition : Artistes et artisans professionnels ou étudiants qui oeuvrent et/ou résident dans l’arrondissement de Limoilou ainsi que les organisations qui contribuent au développement artistique dans Limoilou. Quarante membres sont inscrits. Tous ne sont pas actifs mais tous reçoivent le compte-rendu des rencontres. Mission :

Créer un réseautage pour les artistes afin de renforcer le tissu artistique de Limoilou et faire valoir le talent des artistes du quartier.


Créer un lieu d’échange, créer un bulletin de liaison, partager des services et des ressources.

Faire des activités de diffusion du travail des artistes. Formation des membres. Développer la pratique des métiers d’arts. Mise en marché de la production artistique et diffusion de profil d’artistes et

d’artisans. Réalisations : Mobiliser la communauté artistique afin de créer un réseau officiel. Personne Référence : Fanny Coté.

Sécuribouffe Stadacona Date de mise en place : Septembre 2008. Fin prévue : Financement accordé jusqu’en 2010. Composition : Ce comité est issu de la concertation Stadacona bouge cet été. Mission

Améliorer l’autonomie alimentaire des résidants de l’arrondissement de Limoilou dans le but de diminuer la demande d’aide alimentaire.

Développer les compétences culinaires des individus. Augmenter la consommation de fruits et de légumes.

Réalisations : En décembre 2008, on a embauché une personne ressource à raison de 20 heures semaine. Cette personne relève d’un comité de suivi formé de la Bouchée généreuse, OMHQ, CSSS de la Vieille-Capitale, Centre communautaire Jean-Guy Drolet et de citoyens. Elle offre des sessions d’information sur l’alimentation lors de la distribution alimentaire de la Bouchée Généreuse. Elle cernera les besoins des utilisateurs afin de développer une offre de services appropriée. Personne référence : Manon Roy.

Sécuri-Parc Date de mise en place : 2004. Composition : Service de police, Lévasion Saint-Pie X, Motivaction Jeunesse, Vélo-Sécur, Division culture, loisir et vie communautaire. Mission : Comité estival chargé d’assurer une veille en prévention de la criminalité et de la sécurité urbaine dans les parcs de l’arrondissement de Limoilou. Fin prévue : En continu Cadre de développement :

Politique de sécurité urbaine de la Ville de Québec. Cadre d’intervention communautaire jeunesse de l’arrondissement de Limoilou.

Personne référence : Sylvie Fournier.


Stadacona bouge cet été Date de mise en place : Automne 2006 suite à la mobilisation de citoyens résidants des HLM qui réagissaient au vandalisme, à la violence, au flânage et à l’inactivité des jeunes de leur complexe de HLM. Fin prévue : En continu. Composition : Quatre membres du comité des locataires du HLM Louis-Jolliet, trois résidants du HLM Stadacona, Centre communautaire Jean-Guy Drolet, OMHQ, organisateur communautaire CLSC de Limoilou, Bouchée généreuse. Mission :

Améliorer la qualité de vie des résidants de l’immeuble Stadacona et Louis-Jolliet. Favoriser l’implication des locataires dans un projet mobilisateur. Offrir aux enfants, aux jeunes et aux familles des activités sportives et culturelles. Réduire les actes de violence et de vandalisme.

Réalisations : Depuis 2007, des activités pour les jeunes de 5 à 11 ans et leurs parents ont été mises en place. Plus d’une centaine d’enfants y ont participé. De plus une douzaine de 12 à 17 ans se sont rencontrés hebdomadairement afin de travailler sur un projet collectif. Deux intervenantes sont embauchées pour une moyenne de 30 heures par semaine par le Centre communautaire Jean-Guy Drolet afin d’animer des activités qui se déroulent de mai à décembre. Le comité aimerait bonifier la grille d’activité par des ateliers sur les compétences parentales. Personne Référence Manon Roy.

1,2,3 GO! (15 initiatives au Québec dont une à Québec)

Date de mise en place : En 2002, les démarches de mobilisation démarrent progressivement. Le 14 juillet 2004 le c.a. est officiellement constitué. 1,2,3 Go! intervient sur le

territoire du Vieux-Limoilou. Septembre 2008 1,2,3 GO! œuvre sur tout le territoire de l’arrondissement de

Limoilou. Fin prévue : en continu. Mission :

Mobiliser parents et partenaires de l’arrondissement de Limoilou, au service des tout-petits (0-4 ans) afin de favoriser l’émergence de leur capacité d’agir.

Réfléchir ensemble pour identifier les améliorations ou les actions à poser pour les tout-petits.

Favoriser le bien-être des tout-petits et des familles de toute la communauté par la promotion d’activités.

Réalisations : l’Initiative 1,2,3, GO! est un organisme de mobilisation et non d’offre de services. Il a travaillé et ou contribué aux projets suivants :

Trousse de stimulation. Animation de fêtes de quartier.


Service de garde de la Maison des enfants pour les familles immigrantes (en

collaboration avec le CPE Jardin Bleu). Acquisition d’une camionnette disponible pour la communauté Projets pour les pères.

Composition : Structure sur trois niveaux :

1. Table de mobilisation composée de plus de 20 parents et partenaires qui ont à cœur la mission le l’initiative 1,2,3 GO! Trois rencontres par année se déroulent pour décider des grandes orientations et réaliser la planification stratégique.

2. Conseil d’administration : Cinq parents, CLSC de Limoilou, École de musique, CPE L’Anse aux Lièvres.

3. Cinq sous-comités de parents (une quinzaine de parents sont actifs dans les comités des pères, comité des trousses de stimulation, comité d’animation, comité de la camionnette, comité du samedi).

Personne Référence : Marc Bergeron.

Tableau des membres des concertations et mobilisations existantes dans l’arrondissement de Limoilou Le tableau qui suit permet de visualiser rapidement tous les membres des 21 concertations ou mobilisations actives dans l’arrondissement de Limoilou. Les organisations ou les communautés participantes sont regroupées par secteur d’activités. Le chiffre inscrit à chaque ligne représente le nombre de personnes participantes. La dernière catégorie nommée concertation précise qu’un représentant d’une concertation est désigné pour participer à une autre concertation.


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Centre communautaire et loisirs

Centre communautaire Jean-Guy Drolet 1 1 1 1 Centre Monseigneur Marcoux 1 1 1 Société du Domaine Maizerets 1 Patro Roc-Amadour 1 1 1 1 1 1 Culture

Artistes et artisans professionnels ou étudiants qui travaillent et/ou résident à Limoilou

38

Bibliothèque de Québec 2 CKRL 1 1 École de cirque de Québec 1 1 1 École de musique 1 Économie

Affaires économie sociale (École de joaillerie de Québec)

1 1

Caisse populaire Desjardins de Limoilou 1 1 CDEC de Québec 1 1 CLD de Québec 1 1 1 1 1 Place d’affaires (représentant des commerces, milieu socioéconomique)

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Tourisme (les tours d’hier) 1


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Environnement

Les Amis de la terre 1 Les Ateliers à la terre 1 Conseil régional de l’environnement 1 Emploi

Atelier de préparation à l’emploi (APE) 1 CLE de Beauport 1 1 CLE de Charlesbourg 1 Direction régionale d’emploi Québec 1 1 1 1 Libre-Emploi 1 Milieu scolaire

Cégep Limoilou 1 1 1 1 Centre Louis-Jolliet 1 1 1 1 Commission scolaire de la Capitale 1 1 1 1 1 1 Écoles primaires 1 2 5 1 1 1

Organismes d’entraide communautaire

Armée du salut 1 1 Bouchée généreuse 1 1 1 1


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Centraide Chaudière-Appalaches 1 1 Centre des familles monoparentales et recomposées de Québec

1

Centre Femmes aux 3 A 1 1 Centre multiethnique de Québec 1 1 Comité volontariat 1 Comptoir alimentaire Saint-Francois-d’Assise 1 Conférence Sainte- Marguerite-Bourgeois 1 Conférence Saint-Pascal de Maizerets 1 Conférence Saint-Pie X 1 L’Autre avenue 1 1 Les amis Veillants 1 Lévasion Saint-Pie X 1 1 1 1 1 1 1 1 Lis-moi tout Limoilou 1 1 Maison de la Famille 1 Maison des jeunes L’Exode 1 Mères et monde 1 1 Moisson Québec 1 Motivaction Jeunesse 1 Projet communautaire Saint-Pie X 1 1 Relais la Chaumine 1 1 Relais d’espérance 1 1 Service Familial supervisé 1


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Société Saint-Vincent-de-Paul de Québec 1 Viol Secours 1 Participation citoyenne

Citoyens Lairet 1 8 1 Citoyens Maizerets 1 8 1 Citoyens Vieux-Limoilou 1 8 2 4 7 X? Conseil de quartier Lairet 1 1 X? Conseil de quartier Maizerets 1 1 1 Conseil de quartier Vieux-Limoilou 1 1 1 Représentation politique

Élus municipaux 1 4 3 1 1 1 1 Ville de Québec

Arrondissement de Limoilou 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 Commissariat aux relations internationales 1 Service de développement économique 1 Service de l’environnement 1 Service de police 1 1 1 1 Service des travaux publics 1


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Secteur institutionnel

Centre jeunesse de Québec 1 1 CLSC de Limoilou 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 Office Municipal d’Habitation de Québec 1 1 1 1 1 1 Direction de la santé publique 1 1 Services de garde petite enfance

Bureau coordonnateur 1 1 CPE Pomme Cannelle 1 CPE Jardin Bleu 1 CPE Québec Centre 1 Responsable services de garde en milieu familial

2

Concertations

1,2,3 GO! 1 CAL Maizerets 1 CAL Vieux-Limoilou 1 1 Comité Limoilou Pluriel 1 Communauté Métropolitaine de Québec (CMQ) 1 OEIL 1 Forum jeunesse 1

Bibliographie Histoire

o Blanchet, Danielle et al. Limoilou. À l’heure de la planification urbaine. Québec, Ville de Québec. Québec, 1987, 50 p.

o Lacroix, Daniel. Le quartier Maizerets vu par la typomorphologie, connaître son héritage pour mieux planifier son devenir. 2004, 63 p.[document de travail].

o Saint-Pierre, Jacques. Lettres de Limoilou, de Cartier à aujourd’hui. Québec, Caisse Desjardins de Limoilou, 2008, 194 p.

o Ville de Québec, arrondissement de Limoilou Document d’orientation du plan directeur du quartier Lairet, un instrument de planification et de gestion de l’évolution d’un quartier. Ville de Québec, division de la gestion du territoire de l’arrondissement Limoilou, 2004, 46 p.

o Ville de Québec, arrondissement de Limoilou, Document d’orientation du plan directeur du quartier Maizerets, un instrument de planification et de gestion de l’évolution d’un quartier. Ville de Québec, division de la gestion du territoire de l’arrondissement Limoilou, 2005, 51 p.

Données statistiques (sociodémographiques, familles et personnes seules, socioéconomiques, santé, scolarité, immigration, logement)

o Direction de santé publique de la Capitale-nationale. Portrait de santé de la région de la Capitale-Nationale 200,les statistiques. Québec,Agence de la santé et des services sociaux de la Capitale-nationale, Direction de santé publique, 2008,527 p.

o Équipe de recherche sur les inégalités sociales de santé. Inégalités de santé et milieux de vie : déterminants sociaux en cause et leurs interactions. Monographie : Limoilou. Québec : Université Laval, Département de médecine sociale et préventive, 2006, 110 p.

o Faucher, Céline. Portrait social de l’arrondissement de Limoilou. Québec, Ville de Québec, Arrondissement de Limoilou, Division de la culture, du loisir et de la vie communautaire, 2003, 75 p.

o Guertin, Rémi. Le logement social et communautaire sur le territoire de la ville de Québec : Portrait par quartier. Corporation de développement économique communautaire de Québec, mars 2009, 156 p.

o Ville de Québec, Compilation des données tirées des recensements de Statistique Canada de 1996, Québec, Ville de Québec, Service de l’aménagement du territoire, division de l’urbanisme, 2008.




Documents non publiés

o Clientèle bénéficiant du Programme d’aide sociale, Statistiques extraites des données du ministère de l’Emploi et de la Solidarité sociale, juillet 2008.

o Données statistiques, Centre de santé et des services sociaux de la Vieille-Capitale, gestion régionale du programme des ressources non institutionnelles en santé mentale, janvier 2009.

o Familles monoparentales bénéficiant du Programme d’aide sociale, Statistiques extraites des données du ministère de l’Emploi et de la Solidarité sociale, juillet 2008.

o Familles monoparentales bénéficiant du Programme d’aide sociale, Statistiques extraites des données du ministère de l’Emploi et de la Solidarité sociale, juillet 2008.

o Résultats du sondage concernant l’alimentation et le mode de vie physiquement actif.dans les écoles primaires du territoire de la Commission scolaire de la Capitale. Québec en Forme, Centre de santé et des services sociaux de la Vieille-Capitale.

Entreprises

o Liste industries commerces (LIC) publiée par la Direction régionale d’emploi Québec Capitale-Nationale, Direction de la planification du partenariat et de l’information sur le marché du travail, faite à partir de l’enquête de main d’œuvre faite en 2006 sur le territoire de la communauté urbaine de Québec.

Transport

o Direction de la planification et du marketing, Analyse des déplacements des quartiers de Limoilou, enquête Origine-Destination 2006, août 2008, 17 p.


Organismes dans Limoilou

o Asselin Colombe, Le Guide des ressources, Québec, Service d’entraide du Patro Roc-Amadour, février 2008, 37 p.

o Centre d’information et de référence de la Capitale-Nationale et de la Chaudière-Appalaches (CIR), Répertoire des ressources communautaires 2007 desservant la Communauté métropolitaine de Québec (incluant ville de Lévis) et les MRC de Bellechasse, de Lotbinière et de la Nouvelle-Beauce, Québec, CIR, 2009, 165 p.

o Du coup de cœur au coup de main ressources Limoilou ressources alimentaires et matérielles de l’arrondissement de Limoilou. Dépliant, Ville de Québec Arrondissement de Limoilou.

o Faucher, Céline. Portrait social de l’arrondissement de Limoilou. Québec, Ville de Québec, Arrondissement de Limoilou, Division de la culture, du loisir et de la vie communautaire, 2003, 75 p.

o Lavigne Marc-André, Portrait des organismes d’entraide communautaires. Québec, Ville de Québec, Arrondissement de Limoilou, Division de la culture, du loisir et de la vie communautaire, 2002, 23 p.

o Limoilou Pluriel, Bienvenue à Limoilou, Québec, Conférence régionale des élus de la Capitale-Nationale, Ville de Québec, Arrondissement de Limoilou. 2008, 59p.

Écrits sur Limoilou

o Bissonnette, Nathalie sous la supervision de Lorraine Pominville. Enquête terrain auprès des micro-entreprises sur le territoire de la CDÉC de Québec. Québec, CDÉC de Québec, 2004, 34 p.

o Comité local d’analyse de milieu de la région 03. Portrait de la défavorisation des quartiers et des arrondissements du territoire du Centre de santé et des services sociaux de la Vieille-Capitale. Québec, Centre de santé et de services sociaux de la Vieille-Capitale,295 p. 1998.

o Comité orchestrateur de la démarche participative d’élaboration. Habitations Saint-Pie X: prise de contact et diagnostic nuancé. Québec, Ville de Québec, 2004,33 p.

o Demers Chantale, Leclerc Annabelle. Saint-Pascal de Maizerets : portrait d’une communauté diversifiée. Québec, CDÉC de Québec, 2006, 47 p.

o Gardner Diane. Saint-Pascal de Maizerets : portrait d’une communauté diversifiée, rapport de l’enquête terrain auprès des résidents de Saint-Pascal de Maizerets. Québec, CDÉC de Québec, 2006,62 p.


o Laflamme, Hugues. L’arrondissement de Limoilou : portrait de quartier. Québec, CDÉC de Québec, 2003, 60 p.

o Patro Roc-Amadour. Enquête exploratoire visant à identifier les problématiques sociales touchant les adolescents de Limoilou et engendrant des actes de nature criminelle, 2005, 68 p.[Document interne]

o Pleau, Marie et al. Stratégie locale de prévention de la criminalité à l’arrondissement de Limoilou. Bilan des marches exploratoires de quartier ou comment une communauté locale s’implique pour mieux connaître son milieu et le rendre plus sécuritaire. Québec, arrondissement de Limoilou, 2007,155 p.

o Pleau, Marie. Projet de prévention de la criminalité à l’arrondissement de Limoilou. Rapport sur le diagnostic de sécurité. Québec, arrondissement de Limoilou, 2006, 24 p.

o Pleau, Marie.Projet de prévention de la criminalité à l’arrondissement de Limoilou. Diagnostic de sécurité, annexes au rapport. Québec, Arrondissement de Limoilou, 2006, 155 p.

o Ville de Québec, arrondissement de Limoilou, Plan directeur du quartier Maizerets, Plan d’action. Ville de Québec, Division de la gestion du territoire de l’arrondissement de Limoilou, 2005, 51 p.

o Ville de Québec, arrondissement de Limoilou, Plan directeur du quartier Lairet, plan d’action Ville de Québec, Division de la gestion du territoire de l’arrondissement de Limoilou, 2004, 46 p.

o Ville de Québec, Plan directeur du quartier du Vieux-Limoilou, arrondissement de Limoilou, octobre 1995, 27p.