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1 8 0 1 2 N°8 septembre 2015 TRIMESTRIEL 1.5 EURO PRIX INDICATIF NE PEUT ÊTRE VENDU AGRÉATION : P305034 «Au soir de cette vie, vous serez jugés sur l'amour.» Saint Jean de la Croix BEST OF... À VOS MARQUES ! Page 8 EUH, PARDON... VOUS AVEZ DIT QUOI ? Page 6 ENFANT DE CHŒUR, UNE ÉCOLE DE VIE Page 2 Jeunes et libres, oui... et par choix ! Page 8 PORTRAIT D'UN SALZINNOIS e t d a t e s d e s r e n t r é e s a g e n d a Pages 2 & 6

PORTRAIT D'UN SALZINNOIS - ste-julienne.be · lors que la Coupe du monde de football bat-tait son plein, le pape François, que l’on sait ... teur d’un «match interreligieux

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AGRÉATION N° :

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«Au soir de cette vie, vous serez jugés sur l'amour.» Saint Jean de la Croix

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ENFANT DE CHŒUR, UNE ÉCOLE DE VIE

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PORTRAIT D'UN SALZINNOIS

et dates des rentrées

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Accueil : Permanence du secrétariat de la paroisse au 4 rue Sainte-Julienne 5000 Namur : mardi 9h-12h ; mercredi, jeudi et vendredi 9h30-12h.Tél. : 081/735875Mail : [email protected]

C o n t a c t s

Soyons nous-mêmes ! Vouloir être quelqu’un d’autre, c’est gâcher ce que tu es ! Des millions de personnes se sont arrêtées pour prendre du temps avec Dieu, sa femme,

son mari, ses enfants, ses amis, un paysage… Les fruits de ces moments intenses : paix, joie et vie. À cela, nous voyons que nous avons tous besoin d’amour, d’amitié comme nous avons besoin d’air pour respirer. Sans amour nous sommes comme morts.

En cette rentrée scolaire, rien ne nous empêche de vivre nos relations humaines et quotidiennes avec plus d’attention à l’Autre et aux autres. Pour cela, n’attendons pas les prochaines vacances et prenons le contrôle de notre vie en arrêtant d’être sur le pilotage automatique, car notre vie est le fruit de nos décisions ! Comme le disait un auteur inconnu : «Afin de prévoir l’infinie valeur de toute chose, nous devons accorder à la vie une attention pleine et entière».

➜➜ P. Cédric, curé

Septembre-oct.-nov. 2015

Toutes les infos sur : www.ste-julienne.be

❚ Equipe de rédaction : Père Cédric Claessens (curé)

Père Xavier Le PaigeMarie-Pierre ColardPascaline DevauxVincent Ianssens

❚ Photographes : Michel Maniquet

Marie-Pierre ColardAna Farinha

Benoît Van den HovePère Cédric Claessens

❚ En partenariat avec :Médias Catholiques

❚ Édition-coréalisation❙ Médias Catholiques

Wavre - Tél. 010/235 900Directeur de rédaction et éditeur responsable : Jean-Jacques Durré

Directeur adjoint : Cyril Becquart – Rédaction : Pascal André,

Sylviane Bigaré, Corinne Owen, Angélique Tasiaux, Sophie

Timmermans, Manu Van Lier

❙ Bayard Service Édition Parc d'activité du Moulin, allée

Hélène Boucher BP60090 - 59874 Wambrechies CEDEX

Tél. 0033 320 133 660 Secrétariat de rédaction :

Éric Sitarz - Maquette :

Anthony Liefooghe❙ Régie publicitaire :

Bayard Service Régie Tél. 0033 320 133 670

❚ Impression :Offset impression (Pérenchies)

➜ Les ateliers du Grand PardonPour les enfants de 1re primaire (6 ans). Démarrage le mercredi 28 oc-

tobre (de 14h à 16h). Rendez-vous

salle Saint-Vincent

de Paul. Lire page 6.

➜ début septembre, vous avez manqué les inscriptions ?Catéchisme du grand pardon (1re an-

née primaire), première communion

(2e année primaire), profession de foi

(5e année primaire), confirmation ou

l’inscription pour les adultes : venez

vous inscrire au secrétariat de la

paroisse.

➜ Cinévie Les mercredis au Foyer Saint-Anne

à Salzinnes (entrée rue Simonis).

14 octobre : The Way (thème : le

chemin de Saint-Jacques de Compos-

telle). 11 novembre : Saint Vincent

(la sainteté). 9 décembre : Pas son

genre (l’harmonie du couple). Accueil,

19h30, et projection, 20h.

➜ Pause-caféLes mardis, une fois par mois, de

15h à 17h, le rendez-vous amical

des aînés, à la salle Wargnies, rue

du Belvédère. Les mardis 22 sep-

tembre, 20 octobre, 17 novembre et

15 décembre.

➜ Le P’tit déj’ pour tousÀ partir du 1er novembre, chaque samedi, à partir de 8h, bienvenue au

P’tit déj’ pour tous en bonne compa-

gnie, à la salle Saint-Vincent de Paul.

➜ Repas fraternelMercredi 30 septembre, à 19h, pour

les jeunes intéressés par l'École de

charité et de mission. Salle Saint-

Vincent de Paul (rue Sainte-Julienne,

0). Rens. : tél. 081/ 661 355.

➜ Soirée-témoignageMardi 6 octobre, à 20h, à l'église

Sainte-Julienne : soirée-témoignage

de Richard Borgman, ancien pasteur

protestant devenu catholique.

nouveauté

On a tous besoin d'amour

Soutenez-nousLes dons peuvent être effectués surle compte «Solidarité Sainte-Julienne» :IBAN BE03 3630 8210 5284 – BIC (SWIFT) BBRU BE BBMerci pour votre générosité!

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PharmacieGILMARD

Av. de Marlagne, 25000 Namur/Salzinnes

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P L E I N S F E U X S U R . . .

Enfant de chœur, servir pour grandirÊtre enfant de chœur à Sainte-Julienne et Saint-Albert, ce n’est pas d’abord assister le prêtre qui pourrait d’ailleurs se débrouiller tout seul, mais c’est, par le service de la messe, faire partie d’une petite école de vie, une école de service.

Lorsqu’on ouvre un dictionnaire à «en-fant de chœur» on y lit  : «Enfant qui

assiste le prêtre au cours d’une messe». Ce n’est bien sûr pas faux, mais ça ne révèle pas le cœur de cette mission. L’enfant de chœur est celui qui désire se rapprocher de Jésus et le moyen qui lui est proposé, c’est le service. Ne dit-on pas aussi «ser-vant d’autel»  ? En réalité, le service se trouve au cœur de la mission de Jésus  : «Le Fils de l’homme n’est pas venu pour être servi, mais pour servir, et donner sa vie en rançon pour la multitude». Le service vers lequel Jésus désire nous conduire, c’est le don de nous-mêmes, de notre vie.Avec ses petits-déjeuners avant la messe, le camp annuel à la Toussaint et les autres temps forts de l’année, le groupe des en-fants de chœur (environ septante) évolue comme un petit mouvement de jeunesse. On y apprend bien sûr à servir la messe, à prier et louer Dieu, mais aussi à vivre en-semble sous le regard du Christ avec des moments sportifs, ludiques et spirituels.

Les enfants y sont accueillis après leur première communion. Après deux années de service, ils reçoivent une croix, signe d’un engagement qui s’approfondit. Après leur confirmation (fin de 1re secondaire), ils font partie du groupe des aînés qui se réunit quelques fois par an pour préparer les activités.

70 jeunes de 8 à 16 ans

Le défi est bien souvent de taille car le groupe réunit des enfants (garçons et filles) d’âges bien différents (de 8 à 16 ans !). Il n’est donc pas toujours évident de trouver l’activité qui conviendra à tous les âges à la fois.Avec le grand nombre d’enfants et pour tenir compte de la différence garçons-filles, le service a été scindé en deux. Les filles ont un service qui est tourné vers l’assemblée  : accueil dans l’entrée de l’église, collectes, procession des of-frandes, secrétariat volant. Les garçons ont un service tourné vers l’autel. Cette

différence permet aussi à chaque groupe d’avoir son autonomie.En ce qui concerne les activités, elles ont lieu en général une fois par mois. Soit un petit-déjeuner avec un moment de prière le dimanche matin ou une soirée pop-corn où l’on regarde ensemble un film. La grande activité, et le moment fort de l’année, est le camp à la Toussaint. Nous partons quatre jours pour un moment marqué par des temps de prière, des ate-liers et du sport...

➜➜ Père XavierAvec le nombre d’activités et surtout d’enfants, vous

imaginez bien que cela n’est pas possible sans l’aide

de quelques personnes… Si le cœur vous en dit

de faire partie de l’aventure pour une partie de

l’année ou toute l’année, n’hésitez pas à en parler

au Père Xavier ou à Gioacchino Sforza qui a accepté

de prendre du temps pour s’occuper du groupe.

Infos et dates : secrétariat, tél. 081/735 875.

Dimanche 20 septembre : petit-déjeuner et

rentrée des enfants de chœur, salle Saint-Vincent-

de-Paul (rue Sainte-Julienne, 0), de 9h à 11h.

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S O C I É T É

Alors que la Coupe du monde de football bat-tait son plein, le pape François, que l’on sait

grand amateur du ballon rond, n’avait pas manqué d’user de son compte Twitter pour souhaiter «à tous une très belle Coupe du monde, jouée avec un esprit de vraie fraternité». Une semaine plus tôt, il avait rencontré quelque cinquante mille sportifs, place Saint-Pierre, et ce fut l’occasion pour lui de dire que «le sport dans la communauté peut être un instrument missionnaire très efficace» car il aide notamment à «sentir la beauté du jeu d’équipe qui est si important pour la vie», mais aussi à faire mû-rir les personnes dans leur vocation. Et d’encou-rager les sportifs à aller porter leur engagement dans le sport parmi les jeunes de la périphérie des villes : «Avec les ballons, vous pouvez donner aussi des motifs d’espérance et de confiance.» Enfin, en septembre 2014, François a été l’initia-teur d’un «match interreligieux pour la paix», ras-semblant des grandes gloires de ce sport comme Zidane, Maradona, Trézéguet, Buffon, etc. Avant le coup d’envoi, le pape s’est adressé aux joueurs par écrans interposés, dans une vidéo enregistrée en espagnol : «Personne ne doit jouer sa propre par-tie. Les jeunes, en particulier, vous regardent avec admiration. Aussi est-il important de donner le bon exemple, que ce soit sur et en dehors du terrain.» Et le pape d’insister sur les valeurs incarnées par le sport : «La loyauté, le partage, l’accueil, le dialogue, la confiance en l’autre», soit le contraire d’une quelconque «discrimination de race, de langue et de religion».

Que le sport reste un jeu

Mais «il est important que le sport reste un jeu», a poursuivi le pape : «Il fait du bien au corps et à l’esprit seulement s’il reste un jeu.» Quant à Be-

noît XVI, alors qu’il était encore cardinal, il expli-quait en 1985, dans son livre La gloire de Dieu, sur quoi se fonde ce pouvoir d’un jeu. Et au pessimiste affirmant qu’il s’agissait de la même chose que le «panem et circenses» de la Rome antique, le car-dinal Joseph Ratzinger estimait que l’explication n’était pas complètement satisfaisante. Il fallait aussi envisager le jeu en tant qu’acte de liberté totale, «qui ne poursuit aucun objectif, ne répond à aucune nécessité, engage et mobilise néanmoins toutes les forces de l’homme. En ce sens, le jeu serait alors une sorte de tentative de réintégrer le para-dis : de s’évader des contraintes du quotidien et de la nécessité de gagner son pain, pour accéder à ce qui n’est pas obligatoire et donc qui est beau». Mal-heureusement, force est de constater que l’argent et les enjeux politiques ont pris le sport de haut niveau quelque peu en otage. Mais ne jetons pas le bébé avec l’eau du bain tant le sport peut apporter à l’homme.Synonyme de bien-être pour certains, outil de pro-motion sociale pour d’autres, le sport est un lan-gage universel qui a pris une ampleur incroyable et qui est capable de rassembler toutes les géné-

Sport et foi : des valeurs partagéesLangage universel, le sport est capable de rassembler toutes les générations, toutes les cultures, toutes les religions. Et porte des valeurs qui rejoignent celles de la foi. Selon le pape François, en restant un jeu, le sport peut aussi être un instrument missionnaire très efficace.

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Sport et foi : des valeurs partagées

rations, toutes les cultures, toutes les religions. Les centaines de millions de téléspectateurs, lors des très grands événements, le prouvent. Il peut aussi amener à une expérience spirituelle, et porte en tout cas des valeurs qui rejoignent celles de la foi  : l’ouverture et le respect des autres et de la différence, le respect des règles, le respect de son propre corps, l’apprentissage de la persévérance et de la discipline, l’apprentissage de la solidarité, l’esprit d’équipe… Dans le film Un cœur de Cham-pion, réalisé par la Communauté du Chemin neuf (*), des sportifs de haut niveau témoignent de cela  : le footballeur brésilien Kaká, une joueuse britannique de hockey sur gazon, mais aussi un prêtre coureur de fond, un pasteur surfeur. Tous invitent à comprendre comment le sport peut être le lieu d’une rencontre et d’un chemin avec le Christ.

Un don de Dieu

D’ailleurs, quand en août 2013, le pape François s’est adressé aux footballeurs des sélections ita-lienne et argentine au Saint-Siège venus le ren-

contrer avant un match amical, ce dernier leur avait demandé «de vivre le sport comme un don de Dieu, une opportunité pour mettre à profit vos talents, mais aussi une responsabilité.» Et de les avertir alors : «Même si vous ne vous en rendez pas compte, pour beaucoup de personnes qui vous re-gardent avec admiration, vous êtes un modèle, dans le bien et dans le mal. Soyez-en conscients et donnez un exemple de loyauté, de respect et d’altruisme.»

C’est ce que pense aussi le footballeur profession-nel belge Thomas Chatelle. Lors de l’ouverture de l’événement d’Église «Bruxelles-Toussaint 2006», il avait témoigné de sa manière de vivre sa foi dans le sport et dans sa vie. Aujourd’hui, il observe des valeurs communes au sport et à la foi catholique : «La foi se vit au quotidien et donc également dans sa profession, mais ce n’est pas pré-sent en permanence. Le tout est, je pense, de rester soi-même. La foi c’est avoir confiance, donc ça peut être un soutien. Mais les gens qui m’entourent, me soutiennent et me transmettent également leur foi et leur confiance sont également un soutien de tous les jours».Quant à savoir si les valeurs chrétiennes re-joignent l’image du footballeur, Thomas Chatelle juge que le sport intègre de très belles valeurs qui se retrouvent dans la foi catholique. «La solidarité, le don de soi ou le partage qu’on peut observer dans le football en sont des exemples. Ça me parle énor-mément de pouvoir partager des moments de joie ou de peine en groupe et d’essayer d’aller de l’avant tous ensemble», précise le footballeur.Que l’on soit un simple amateur ou le plus rigou-reux des professionnels, le sport doit donc nous permettre de nous élever et non de nous faire tourner la tête. Quand bien même beaucoup d’entre nous se mettront à prier pour que ce soient des diables – rouges et belges en l’occurrence – qui l’emportent…

➜➜ P.G. – J.J.D.(*) Le film est visible sur le site www.chemin-neuf.be,

rubrique «Net for God».

Le footballeur Thomas

Chatelle juge que le sport

intègre de très belles valeurs

qui se retrouvent dans la foi

catholique. «La solidarité, le

don de soi ou le partage qu’on

peut observer dans le football

en sont des exemples.

Pape François : «Avec les ballons, vous pouvez donner aussi des motifs d’espérance

et de confiance.»

Elisabeth Catellani-Dehorter

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P L A C E A U X E N F A N T S !

Un ami pour la vie ?En attendant le premier rendez-vous, voici une petite histoire pour donner le goût du pardon aux petits… et aux grands. À très bientôt !

Il était une fois deux amis, Tobias et Siméon, qui traversaient ensemble une très haute montagne couverte de neige. Au milieu des dangers, ils se faisaient confiance et se tenaient toujours attachés l’un à l’autre par une solide corde. C’était l’hiver et chaque soir, ils étaient heureux de se réchauffer l’un près de l’autre tout contre le petit feu qu’ils allumaient pour faire cuire leur souper. Ils se confiaient tous leurs secrets et partageaient toutes leurs affaires. Ainsi, ils étaient devenus les meilleurs amis du monde. Un soir, alors qu’ils étaient très fatigués, ils s’installèrent à l’abri d’une roche qui formait comme une petite grotte. Soudain, le tonnerre se mit à gronder tandis que des éclairs traversaient le ciel de tous côtés. Affolé, Tobias sursauta et fit valser en l’air le briquet qui servait à allumer le feu. Alors qu’il faisait déjà nuit et que des grêlons se mettaient à tomber, impossible de retrouver le briquet tombé plus bas ! «Imbécile, aboya Siméon. À cause de toi, pas de riz ce soir, et pas de feu non plus !» Et dans sa colère, Siméon poussa Tobias qui se blessa le front et se mit à saigner. Tandis que Siméon, honteux et triste, se couchait dans le fond de la grotte, Tobias écrivit ces mots dans la neige :

«Aujourd’hui, mon ami m’a blessé». La nuit fut très triste. Le lendemain, dès son réveil, Siméon se jeta au cou de Tobias en lui demandant pardon. Sur la neige, la grêle avait effacé les mots de Tobias. «Bien sûr je te pardonne, mon ami !»Quelques jours plus tard, Tobias et Siméon traversaient un glacier. Un soleil aveuglant les éclairait de face. Soudain, Tobias sentit la neige se dérober sous ses pieds et voici qu’en un instant il avait tout à fait disparu dans une crevasse ! Trop tard pour s’accrocher au bord du trou ! Sans perdre une seconde, Siméon plante profondément son bâton dans la neige pour ne pas glisser à son tour et, grâce à la corde, la chute de Tobias s’arrête après quelques mètres… Le voici suspendu dans le vide ! De toutes ses forces, Siméon le tire et le hisse finalement sur la neige du glacier. Ça y est ! Tobias est sauvé ! Il se jette dans les bras de Siméon. Le soir, sur une grosse pierre, Tobias grave ces mots : «Aujourd’hui, mon ami m’a sauvé la vie». Depuis ce jour-là, Siméon a compris que le pardon efface le mal et que le bien, rien ne pourra l’effacer !

➜➜ M.-P.

Chouette, des marionnettes !

➜ Les ateliers du Grand Pardon

Rendez-vous salle Saint-

Vincent. Démarrage le

mercredi 28 octobre, de

14h à 16h. Dates suivantes :

mercredis 16 décembre,

6 janvier, 3 février, et 16 mars,

même lieu, même heure.

Dimanche 10 avril, à 11h,

messe festive de clôture.

Les ateliers du Grand Pardon, c'est tout nouveau et destiné à tous les enfants de 6 ans (1er primaire) qui feront bientôt leur première communion…

En attendant le caté, les enfants sont invités à six rencontres autour du pardon, dans l’année, les mercredis de 14 heures à 16 heures.

Ludiques, concoctés par quelques pionniers dans l’esprit des innovations du diocèse de

Namur en matière de catéchèse, ces rendez-vous sont l’occasion d’aborder tout en douceur une no-tion essentielle dans la vie de tous les jours. Mais pas toujours facile ! Le pardon, en famille, à l’école ou ailleurs, cela s’apprend. Qu’on soit grand ou pe-tit d’ailleurs… C’est surtout un des actes humains les plus beaux et peut-être le plus gratuit ; l’amour qui dépasse l’offense, le don au-delà du pire, parfois… Quelle joie ressent-on quand on le vit

de tout son cœur ! Pourquoi est-ce si difficile de demander pardon  ? Peut-être simplement parce que cela implique de reconnaître ses torts  ? Et pardonner à l’autre, est-ce plus facile ? Toutes ces questions seront explorées à travers des jeux, des marionnettes, des ateliers… tout en s’amusant  ! Ces ateliers deviendront sûrement un moment at-tendu par les enfants ! Alors vite, venez découvrir le premier ! Ce sera à l’approche de la Toussaint, le mercredi 28 octobre, salle Saint-Vincent de Paul.

➜➜ Marie-Pierre

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P O R T R A I T

«La foi, c’est être soi» Depuis 1997, Georges offre sa présence à tous ceux qui viennent s’attabler dans son bistrot, La Coumaye, se faisant le confident ou le conseiller de tous ceux qui lui ouvrent leur cœur.

La Coumaye est un lieu où chacun se sent ac-cueilli comme il est et cela tient sans doute à

la manière dont Georges vit sa foi. Personne dans le petit bistrot ne cherche à cacher sa vie faite de bric et de broc, de grande solitude ou de petites misères. C’est même l’occasion d’en parler au patron qui n’hésite pas à comparer son bistrot à un confes-sionnal. «Je suis atypique et puis moi aus-si, j’ai fait des dégâts. Les gens ne viennent pas pour s’alcooliser, ils peuvent faire cela avec des canettes quelque part, non, ils viennent ici pour trouver un contact et échanger. Parfois à partir des journaux que je laisse sur les tables. Ils me font des confidences, me parlent de leurs soucis, de problèmes financiers ou autres. Chacun a son histoire. Je vais parfois mieux les conseiller que ce que je fais pour moi-même. J’aime aller à la rencontre sans attendre que le client vienne vers moi. Vous ressentez en vous une peine, un souci chez l’autre. Je me fous pas mal de ce qu’on va penser de moi. Pour moi, la foi, c’est être soi. C’est le sens de la vie. Ça passe par le respect de la loi humaine. Je suis passé par des moments très difficiles. Ce qui m’a permis de tenir, c’est la foi.»

«Dieu habite en nous»Georges marque une pause, le temps de plonger deux verres d’un coup sec dans les brosses de l’évier, puis reprend. «Dieu habite en nous. Mon grand-père est mort d’une tumeur au cerveau à la clinique Sainte-Élisabeth. C’est la première fois que je venais à Salzinnes. Il pleurait, il allait mou-

rir mais, sur sa petite table, il y avait une statuette de la Vierge Marie. C’est comme ça. Sur terre, on a besoin de suivre un Guide qu’on a depuis notre nais-sance en nous. On ne naît pas mauvais. Tu sens que tu n’es pas tout seul. Dieu parle par ta conscience et

à l’intérieur de toi, tu parles à Dieu.» Il s’interrompt à nouveau, essuie rapidement ses mains pour saluer le nouveau venu, s’éloigne le temps de servir un café. Ibrahim, un des habitués en profite pour insister sur l’accueil inconditionnel du patron, depuis des années. «Ici, c’est l’uni-versité de la vie. On peut apprendre de tout le monde. Du riche comme du chômeur. On a besoin de tout le

monde. On ne peut pas applaudir d’une seule main. Vous comprenez le partage ? Le patron veut laisser une porte ouverte. Quelqu’un de seul va venir ici dans la dignité boire un café. Même le riche. Il peut en avoir marre de sa femme. Alors, il vient. Il parle puis il repart.» Georges revient chargé de tasses sales qu’il empile sur le coin de l’évier, dit son respect pour Ibrahim, musulman comme lui est chrétien, partageant le même Dieu comme tous ceux qui se rendent à la paroisse de Sainte-Julienne. «C’est formidable le dimanche matin, ce qui se passe. Ça nous apporte aussi quelque chose, d’ici, on voit le parking qui déborde de chrétiens. Quand je vois ces familles, les parents de ce jeune handicapé qui le remontent à chaque fois dans la voiture, c’est merveilleux. C’est collectif, chaleureux. C’est extraordinaire.»

➜➜ Propos recueillis par Pascaline Devaux

Rentrées • Première communion : dimanche 4 octobre à la

messe de 11h, suivie d’une

après-midi découverte.

• Professions de foi : samedi 17 octobre.

• Confirmations : samedi

3 octobre.

• Baptême des adultes : l’entrée en catéchuménat

pour les adultes qui

demandent le baptême

se déroulera le dimanche

11 octobre. Premières

rencontres de catéchisme :

les 17 septembre, 1er, 15 et

29 octobre.

• Préparation au mariage : les dimanches 20 septembre,

25 octobre, 22 novembre et

20 décembre. Messe à 11h,

suivie d’un enseignement.

• Chorales paroissiales : les prochaines répétitions

se tiendront les lundis soir

au n° 2 rue Sainte-Julienne

(prochaines rencontres,

les 21 septembre, 5 et

19 octobre).

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➜ Les soirées des adosLes vendredis à 18h45, un repas, une louange, un film,

un p’tit débat, c’est très sympa

et c’est pour toi si tu as entre

13 et 18 ans ! Premières dates :

25 septembre et 23 octobre.

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B R A V O L E S J E U N E S

#vraimentlibre ?À Paray-le-Monial, une petite ville de Bourgogne, cette année encore, la communauté de l’Emmanuel a rassemblé pas moins de 3 500 jeunes entre 18 et 25 ans. À la genèse de ce forum, une question : «Libre… Vraiment ?!»

«Libre… Vraiment ?!» Enseignements, partages et témoignages nous ont

permis de creuser le sujet un peu plus en profondeur et d’en conclure que «je suis libre non pas parce que j’ai le choix, mais parce que j’ai choisi…» La semaine était bali-sée par des temps de louange, de messe, d’adoration, de misé-ricorde, mais aussi de services à la collectivité  : animation enfants, chaîne du self, propreté, etc. Tous ces mo-ments étaient baignés dans une fraternité et une joie indescriptibles !Personnellement, j’ai été très touché par la foi des enfants dont je m’occupais l’après-midi. Ils sont pour moi des modèles de

confiance, de sincérité et d’humilité à tra-vers leurs prières. À cette session, j’ai aussi été touché par la veillée de miséricorde où

j‘ai su déposer mes «valises» au pied du Saint Sacrement : mes péchés,

mes doutes, mes craintes et mes intentions. Oui, j’ai déposé ces fardeaux du quotidien dans la fournaise

ardente du cœur de Jésus. Tel un I-phone sur son chargeur, j’ai

boosté mes batteries et je retourne désor-mais dans le monde en tant que témoin de l’existence du Christ, moi aussi ! Du moins, jusqu’à l’année prochaine… ;)

➜➜ Vincent Ianssens

Best of... À vos marques !La course, au propre et au figuré… course à pied et course vers l’essentiel… Bref, comme on dit chez nous, un corps sain dans un Esprit saint !Avec ses coachs super motivés, ses membres gonflés à bloc, le Best of se prépare à booster ses nouveaux adhérents afin que chacun donne le meilleur de lui-même ! Tu as entre 13 et 20 ans, et tu es libre le dimanche soir. Tu penses que le sport, c’est important et plus facile à pratiquer entre amis. Et parce que ton cœur aussi peut encore grandir, rejoins-nous au Best of Sainte-Julienne, à 17h, les dimanches à partir de septembre ! Il n’est jamais trop tard pour nous rejoindre ! Tu y découvriras un temps d’entraînement adapté à différents niveaux sportifs, une pause réconfort et détente et un temps de joyeuse louange, qui te fera découvrir Dieu autrement.

➜➜ Votre Best of… TeamContacts : [email protected] ou tél. 0474/788 552.Prochains rendez-vous les 20 et 27 septembre. En ligne de mire : la Corrida de Namur, le samedi 5 décembre au soir.

Pères Xavier le Paige, Cédric Claessens, Fabien Lambert. «Nous sommes là pour vous servir... Bienvenue à tous !»

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