PORTRAITS

Par les élèves de terminale arts appliquésdu lycée public Eugène Livet de Nantes

Mars 2016, sur la base de questionnements issus du livre de Ferrante Ferranti « Lire la photographie » aux Editions Bréal [2003]

Support statique, la photographie exclut-elle le mouvement ?Photographier une personne, est-ce s’immiscer dans son intimité ? A partir de ces questions, mon travail s’est porté sur le lien entre le mouvement d’une personne et sa personnalité, à travers un geste lui étant propre, perçu par le flou.

Portrait, par Emilie Bona

J’ai voulu retravailler la captation du regard. Ne pas chercher à lire en le portraitisé mais créer chez lui un nouveau regard, par les contraintes de mise en scène. On accentue alors le lien entre photographe et photographié.

Portrait, par Juliette Thuault

Support statique, la photographie exclut-elle le mouvement ?Pour illustrer le mouvement dans la photographie, j’avais pensé à trois techniques possibles : des mouvements flous, la chronophotographie ou des expositions prolongées. J’ai finalement remarqué que la chronophotographie ne serait pas possible puisqu’on ne pouvait choisir qu’un seul portait ; et que le flou ne permettrait pas forcément de distinguer un visage, pour comprendre que la photo serait un portait. Une exposition prolongée m’a donc permise de distinguer le visage du portraituré, et ce sous plusieurs angles, pour avoir un portait plus « complet » de la personne et inclure également le mouvement.

Portrait, par Amandine Luzeau

Je voulais faire un portait qui représente la personne tout en jouant avec la couleur,  les ombres et la lumière.

Portrait, par Margot

Portrait, par Yuna-May

La spontanéité du photographe interagit avec la fausse-volonté du sujet.Une prise de vue hasardeuse construite autour de l’opposition entre la verticalité de l’environnement et l’horizontalité mouvante du corps. Une prise de vue intimiste et pourtant rendue distante par une atmosphère froide et bleuté, mettant en relief la part d’ombre et de lumière du sujet. N’est dit que ce que l’on voit.

Portrait, par Aurore Cottier

J’ai joué sur l’orientation et le sens de gravité de la photo. 

IT’S MEEE MARIOOO !!, par Baptiste Renault

Comment la distance que le photographe prend avec son sujet se traduit-elle ?Temps d’exposition longue. La photo sélectionnée fut prise suite à de nombreux tests. Comme le montre le «tri-portrait», le sujet se rapproche peu à peu du photographe  ; cela illustre le temps d’adaptation et de confiance que le sujet met pour se laisser photographier, à la limite de  s’immiscer dans l’intime.

Portrait, par Carole Marchand

Travail sur le reflet. Le portrait est suggéré, mystifié grâce à une mise au point sur la vitre plutôt que sur le sujet,et souligné par le contraste entre le fondu du reflet et les résidus de la fenêtre.

Portrait, par Dorian Douaud

Portrait, par Clarisse

Le photographe doit-il s’immiscer dans l’intimité du modèle ?Cette photo est prise sur le vif, au delà des masques, du phénomène de pose que l’on a tendance à adopter face à un objectif. 

Portrait, par Coline Hallant

L’intention était d’avoir l’ombre sur le bas de la photo, et d’avoir une lumière prononcée sur la tête, dont le visage n’est que deviné. Les cheveux étaient aussi très importants, ils créent une masse lorsqu’ils tombent en arrière.

Portrait, par Dorine Meillerais

Travail sur la lumière, la couleur et l’expression du visage pour un rendu léger.

Le geste, par Elodie Kang

Support statique, la photographie exclut-elle le mouvement ?J’ai choisi de travailler sur les mouvements des cheveux, partie du corps fluide, transformable et personnelle. L’instant est figé dans un mouvement quotidien (faire un chignon) qui devient le portrait du sujet.

Portrait, par Emilie Vannier

Le sens d’une photographie réside-t-il dans les seules limites du cadre ?Cette photographie est autant un portrait qu’un cliché de reportage ou que l’instantané d’une séance d’un travail de prise de vue photographique dans un studio improvisé. C’est la géométrie des mains des personnages qui délimitent le studio, c’est la simultanéïté des gestes qui fait l’intérêt du reportage, c’est le jeux de lumières et d’ombres qui fait le portrait.

Portrait, par Marc Vayer

Le lieu de ma prise de vue a été l’élément principal de mon intension. En effet on peu constater qu’il y a un jeu de miroir ainsi que de géométrie avec les carreaux de la pièce.

Portrait, par Léa Diagne

Dans quelle mesure le cadrage révèle-t-il ce que l’on ne voit pas ?Ce personnage qui se reflète est fragmenté. Tantôt réel, tantôt image, son ambivalence visuelle ne vit qu’à travers le cadrage. Un ou plusieurs, rêve ou réalité, ces différentes dimensions se mêlent pour faire d’une image une narration, une source d’interprétation sans limites.

Portrait, par Maëlle Rouxel

La notion de temps par le flou de mouvement et la personnalité du sujet sont les raisons de cette prise de vue. Cet effet a été rendu possible grâce à une longue exposition.

Portrait, par Malo Sahores

Intrusion, intimité, état d’âme.

Intrusion, par Margaux Jeanmaire

J’ai voulu travailler sur la question du mystère dégagé par la lumière. jJai utilisé la surexposition.

Portrait, par Marianne Rioual

Le mystère s’oppose-t-il à la clarté ou peut-il naître de la lumière ?Travail sur la lumière et la posture

Portrait, par Mathilde Jouitteau

Mon intention était d’être au service de la personne photographiée en révélant un sentiment éprouvé : «stressée». J’ai choisi de me focaliser sur l’émotion en elle-même et non sur le comportement que cette émotion entraîne, d’où le cadrage si centré sur l’œil.

Portrait, par Marie Le Priol

Le visage est ici découpé grâce à l’ombre pour en faire ressortir des formes géométriques. La lumière ne sculpte donc pas toujours ce que l’on voit.

Géométrisation, par Pauline

Dans quelle mesure le cadrage révèle-t-il ce que l’on ne voit pas ?Dans cette photographie, le sujet laisse-t-il entrevoir son état intérieur ? De ces questionnements, j’ai voulu créer un équilibre entre le bas et le haut de la photo par le cadrage. J’ai voulu retranscrire les émotions  du mannequin à travers une partie de son visage, notamment ses yeux.

Portrait, par Salomé Legrand

L’appareil photo dénué de l’objectif, le hasard détermine le résultat final d’un instantané incertain, et donc entaché de défauts : cadrage déséquilibré, netteté inexistante. Pourtant, un fort caractère expressif s’en dégage, et confère à cette photo un aspect unique, une vision sensiblement différente de celle de l’oeil humain ; l’appareil photo devient alors un outil de création échappant aux normes.

Portrait, par Sean Mc loughlin

La photo est une mise en scène. J’ai voulu jouer avec le cadrage et principalement sur le regard qui peut amener à inventer ce que l’on ne voit pas. J’ai également voulu transmettre ce que m’évoque le portraituré et qui n’est pas forcément visible par tous. Il peut être nécessaire de regarder une photo une deuxième fois pour la comprendre.  

Portrait, par Typhanie Bicheux

Portrait, par Souraya Habchi

Dans quelle dynamique la lumière peut-elle décrocher l’ombre ?

Portrait, par Maëlle Baudry

Portrait, par Merlin

Portrait, par Cassandre