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Les agents de la Police Région Morges ont du flair. Lors d’une patrouille à Préverenges dans la nuit de mardi à mercredi, les offi- ciers ont senti une odeur de fu- mée aux alentours de 1 h 40. Ils ont rapidement identifié l’origine du feu, apercevant des flammes au niveau de la toiture de l’Hôtel de la Plage. Ils ont immédiate- ment réveillé les occupants et ont procédé à l’évacuation complète de l’établissement. Avertis, les pompiers et la po- lice cantonale sont rapidement arrivés sur place. Sorti de son sommeil et arrivé sur les lieux vers 3 h 30, le syndic de Préve- renges, Guy Delacrétaz, a pu constater l’importance des dé- Sinistre Un incendie a éclaté dans la nuit de mardi à mercredi au sein de l’établissement situé au bord du lac. Les causes de l’embrasement sont inconnues L’Hôtel de la Plage de Préverenges partiellement détruit par les flammes gâts. «Le feu a pris au deuxième étage et tout l’arrière du toit est foutu, détaille-t-il. Heureuse- ment, il n’y a eu aucune victime et nous avons pu reloger neuf per- sonnes.» Les flammes ont finalement été maîtrisées vers 5 h 30. Ce sont désormais les inspecteurs du groupe incendie et de la brigade de police scientifique de la police cantonale qui devront détermi- ner les causes du sinistre. Mer- credi en fin d’après-midi, celles-ci demeuraient inconnues. R.C. La toiture de l’Hôtel de la Plage a subi d’importants dégâts. PATRICK MARTIN

pour 50% 3 2 M.SL NA lesbièressuisses, surtoutes …...2018/02/08  · KW06/ 18 Prix fous du week -end Vendredi9 etsamedi10février2018 uniquement Sousréservedechangementdemillésime.Coopnevendpasd

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Page 1: pour 50% 3 2 M.SL NA lesbièressuisses, surtoutes …...2018/02/08  · KW06/ 18 Prix fous du week -end Vendredi9 etsamedi10février2018 uniquement Sousréservedechangementdemillésime.Coopnevendpasd

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Justice

Soupçonné à tort de djihadisme, il réclame une forte indemnité

six jours en détention avant d’être libéré.

Dans la foulée de la communi-cation de la justice fédérale, l’avo-cate de l’homme arrêté pour rien, Me Aline Bonard, a déposé une re-quête d’indemnisation pour un montant de «plusieurs dizaines de milliers de francs». Elle ne se mon-tre pas plus précise: «Cette requêtese situe au-delà de ce que la juris-prudence admet en termes d’in-demnisation dans ce genre de si-tuation. Mais ce montant est large-ment en deçà de ce que mon clientaurait pu demander. Il estime son dommage à plusieurs centaines demilliers de francs.» La demande est adressée à la Confédération, puisqu’il s’agit d’un dossier lié à des suspicions de terrorisme. «L’affaire avait été gérée au niveauvaudois uniquement dans les tou-tes premières étapes, dans le cadred’une garde de week-end», rap-pelle Me Aline Bonard.

Conséquences durablesSelon l’avocate, les conséquences de la détention et de son impact public s’inscrivent dans la durée. «Mon client avait repris son travail.Il l’a ensuite perdu. Ce n’est pas sans lien avec cette affaire. Le pa-tron a fini par avoir peur. Il faut

aussi parler de la façon dont il a ététraité. Il a été libéré à Berne, sans un sou, sans carte de crédit et sanstéléphone. J’ai dû lui avancer de quoi subvenir à ses besoins immé-diats», souligne Me Bonard, qui évoque en outre un coude blessé etdu matériel informatique saisi puisrendu en mauvais état.

Un autre homme concerné parl’opération antiterroriste, un Tchétchène âgé de 31 ans au mo-ment des faits, s’est rendu mardi à une audition du Ministère public de la Confédération (MPC). Ce pèrede famille s’était fait coffrer par le DARD, l’unité d’intervention de la police cantonale vaudoise, sur le parking de l’Outlet d’Aubonne. Il avait aussi été relâché après six jours. D’après son avocat, Me Sébastien Thüler, «les enquêteurs veulent savoir pourquoi les appa-reils électroniques de mon client contiennent des traces de vidéos à caractère violent. Mon client expli-que cet intérêt par sa volonté de comprendre certains conflits dans le monde à des fins de débat et de prévention. Ces éléments remon-tent à 2014-2015. Je suis donc se-rein sur la suite de la procédure.»

Selon les deux avocats, leursclients, qui ne se connaissaient pas, avaient comme seul tort

d’avoir eu des communications té-léphoniques ou par SMS avec le troisième homme de l’histoire. Toujours en détention, c’est lui quia tout déclenché. La police avait in-terpellé le 23 juin ce Suisse né en Serbie, âgé de 33 ans, ancien chré-tien orthodoxe converti à l’islam, dans une auberge de jeunesse du sud de Lausanne. Dans cet endroitoù les services sociaux placent des personnes en difficulté, les enquê-teurs avaient découvert du maté-riel servant à la fabrication de cock-tails Molotov, un Coran, un ma-nuel de guérilla urbaine ainsi que des vieux billets d’avion pour l’Égypte et la Turquie. «Mon client l’avait rencontré en fréquentant des mosquées. Il voulait seulementsoutenir quelqu’un qui n’allait pas bien», relève Me Bonard. Le dé-tenu reste mystérieux sur ses moti-vations, ce qui met les enquêteurs en difficulté. En l’absence d’autre explication, la thèse du trouble mental reste d’actualité. L’exper-tise psychiatrique annoncée n’a pas encore été mise en œuvre.

Le MPC, lui, est aussi mystérieuxque le détenu. Interrogé autant sur l’état de l’enquête que sur la de-mande d’indemnisation, il répond que «la procédure pénale est tou-jours en cours», sans autre précision.

L’affaire avait marqué les esprits en raison d’une arrestation sur le parking bondé de l’Outlet d’Au-bonne, le samedi 24 juin 2017. Unerumeur de présence d’explosifs dans une voiture, liée à un pré-tendu projet d’attentat djihadiste, s’était ensuite répandue, à tort.

Six mois plus tard, le Ministèrepublic de la Confédération, com-pétent en matière de terrorisme, commence à rendre des décisions judiciaires à propos des trois hom-mes interpellés à Lausanne et à Au-bonne. Il vient d’annoncer un pro-chain classement et un abandon des soupçons de participation à la planification d’un acte terroriste concernant un Franco-Algérien de29 ans. Ce dernier, arrêté le 24 juin2017 alors qu’il circulait à vélo dansl’Ouest lausannois, avait passé

L’un des trois hommes arrêtés en juin 2017, à Lausanne et à Aubonne, réclame plusieurs dizaines de milliers de francs

Philippe Maspoli

«Ce montant est largement en deçà de ce que mon client aurait pu demander. Il estime son dommage à plusieurs centaines de milliers de francs»Me Aline Bonard Avocate d’un Franco-Algérien arrêté sur son vélo le 24 juin 2017

Les agents de la Police RégionMorges ont du flair. Lors d’unepatrouille à Préverenges dans lanuit de mardi à mercredi, les offi-ciers ont senti une odeur de fu-mée aux alentours de 1 h 40. Ilsont rapidement identifié l’originedu feu, apercevant des flammesau niveau de la toiture de l’Hôtelde la Plage. Ils ont immédiate-ment réveillé les occupants et ontprocédé à l’évacuation complètede l’établissement.

Avertis, les pompiers et la po-lice cantonale sont rapidementarrivés sur place. Sorti de sonsommeil et arrivé sur les lieuxvers 3 h 30, le syndic de Préve-renges, Guy Delacrétaz, a puconstater l’importance des dé-

SinistreUn incendie a éclaté dans la nuit de mardi à mercredi au sein de l’établissement situé au bord du lac. Les causes de l’embrasement sont inconnues

L’Hôtel de la Plage de Préverenges partiellement détruit par les flammes

VotationPro Familia pour une assurance dentaireLa section vaudoise de Pro Familia, l’association des familles, appelle les Vaudois à accepter l’initiative pour le remboursement des soins dentaires, qui sera en votation le 4 mars. «Il est important de donner à toutes et à tous un accès équitable à des soins dentaires de qualité et d’établir un dispositif de prévention harmonisé dans tout le canton», indique l’organisation dans un communiqué de presse publié mercredi. M.SL

Les seniors affectés par une baisse de la vue risquent la marginalisa-tion s’ils n’agissent pas dès les pre-miers signes. C’est le constat dressé par l’Union centrale suisse pour le bien des aveugles (UCBA), qui a dressé une liste de conseils permettant de vivre dans la plus grande autonomie possible. Selon

SantéUne étude menée auprès de 1300 personnes se penche sur les déficiences visuelles des aînés

une étude menée auprès de 1300 personnes de plus de 70 ans,la déficience visuelle nuit à la qua-lité de vie. Un tiers des sondés res-sentent leur handicap comme un stress psychologique au quoti-dien. Ils renoncent souvent à lire, conduire, écrire ou aller au théâ-tre, a indiqué mercredi l’UCBA.

La plupart des personnes âgéesont de la peine à relever ce défi. Souvent, elles refoulent le fait qu’elles voient de plus en plus malet, pendant des années, laissent passer leur chance de bénéficier de nouvelles stratégies pour vivre

de manière quasi autonome. Les peurs dictent souvent cette réac-tion: peur d’une aggravation de la déficience visuelle ou de dépendrede son entourage.

«Il est important que les seniorsconsultent un ophtalmologue dès les premiers signaux annonçant un problème de vue», indique Ste-fan Spring, chargé scientifique de l’UCBA et responsable de l’étude. Cette dernière a été menée en col-laboration avec l’Université de Zu-rich et la Haute École de travail so-cial et de la santé - Vaud (EESP). ATS

Les seniors peinent souvent à admettre qu’ils ont la vue qui baisse

Le chiffre

12 540C’était le nombre d’emplois dans le secteur agricole en 2016 dans le canton de Vaud. Le chiffre était alors en légère baisse, puisqu’on comptait 12 618 emplois dans l’agricul-ture en 2015. L’information ressort de la dernière édition de l’Annuaire statistiquede l’État de Vaud. C’est le district de Morges qui comptabilisaitle plus d’emplois agricoles, avec un total de 2276. En dernière place des dix districts, celui de l’Ouest lausannoisen comptait 71. M.SL

gâts. «Le feu a pris au deuxièmeétage et tout l’arrière du toit estfoutu, détaille-t-il. Heureuse-ment, il n’y a eu aucune victime etnous avons pu reloger neuf per-sonnes.»

Les flammes ont finalementété maîtrisées vers 5 h 30. Ce sont

désormais les inspecteurs dugroupe incendie et de la brigadede police scientifique de la policecantonale qui devront détermi-ner les causes du sinistre. Mer-credi en fin d’après-midi, celles-cidemeuraient inconnues. R.C.

La toiture de l’Hôtel de la Plage a subi d’importants dégâts.

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