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Pour adultes. Soft Secrets est une édition de Discover Publisher BV – Année 4 – Edition 3 -2005

GRATUIT

Cher SoftCher Soft SecretsSecrets

Du hasch faitDu hasch fait maisonmaison

Le roi du NépalLe roi du Népal Une interview avecUne interview avec Joseph R. PietriJoseph R. Pietri

Cannabiculteurs internationauxCannabiculteurs internationaux

Dreadz, unDreadz, un cultivateur brésiliencultivateur brésilien

Nebula

La Double DiamondsLa Double Diamonds

Les récents articles parus dans la presse sur les recherches en matière de cannabis ont à nouveau fait retentir les sonnettes d’alarmes. Les prohibitionnistes et autres anti-drogues se frottent les mains et certains commencent déjà à dire: “ON VOUS L’AVAIT DIT, C’EST MAUVAIS POUR VOUS”

En gros, selon eux, le cannabis est beaucoup plus dangereux que ce que n’importe qui aurait pu penser et le problème le plus important, c’est qu’il est aujourd’hui beaucoup plus fort qu’avant.

Visiblement, il y a un lien entre le cannabis et les maladies mentales. Selon des études effectuées en Nouvelle Zélande, fumer du cannabis double les risques de développer des maladies mentales telles que la schizophrénie.

Des chercheurs espagnols affirment que l’usage du cannabis peut accroître les risques d’avoir une attaque même si aucun autre facteur de risque n’est présent au départ. Un homme de 36 ans a eu trois attaques et son usage du cannabis fut cité. Il s’agissait d’un consommateur “occasionnel”, qui ne consomme aucune autre drogue et ne boit qu’occasionnellement.

Même l’usage médical du cannabis fut remis en question: il semblerait être la cause d’anxiété et de paranoïa chez certains consommateurs.

Tous ces (supposés) nouveaux résultats et découvertes sont pour eux des raisons légitimes pour durcir les lois en matière d’usage de cannabis. Attendez-vous à des peines draconiennes en cas de vente et à voir apparaître de nouveaux délits comme l’”incitation” à la consommation de mineurs d’âge.

L’étude espagnole semble faire de grandes vagues mais elle est fondée sur le cas d’une seule personne et pour cela, j’ai envie de l’ignorer.

Il n’est pas nouveau pour les consommateurs de longue date que le cannabis peut provoquer une certaine anxiété et/ou de la paranoïa chez certains usagers. Je parierais ma chemise que cela survient principalement chez des consommateurs novices qui devraient savoir (par habitude) que ces symptômes disparaissent quand on a “appris à se défoncer”. Et si ces effets ne disparaissent pas, ils devraient arrêter un moment leur consommation, car l’herbe ne semble simplement pas être leur truc.

Concernant la santé mentale et les allégations de schizophrénie, en 2004, les études de Coggans, Dalgarno et Johnson sur 400 consommateurs de cannabis à long terme anglais ont démontré qu’il n’y avait aucune lien concret entre l’usage de drogue et aucune sorte de maladie mentale. Macleod et ses collègues, en 2004 également, ont déclaré ne trouver aucun lien “fiable” entre le cannabis et la psychose. Ces deux études étaient commanditées par le Département de la Santé anglais et l’on peut penser qu’elles ont été menées avec la plus grande rigueur avant que les résultats soient publiés.

Il est marrant de constater que ce genre d’études n’est jamais relaté dans les médias. Pour la presse, et donc pour les millions de personnes qui croient ce qu’ils entendent aux infos ou lisent dans les journaux “impartiaux”, la question de la drogue est blanche et noire: la drogue est mauvaise, fin de l’histoire.

Bien sûr, même si l’on désapprouve des études telles que celles de Coggans et de Macleod, il manque ici un argument. Et c’est généralement le cas quand il s’agit de drogue, bien qu’il soit simple et évident.

Il semblerait que certaines nouvelles variétés soient ridiculement puissantes. S’il devait y avoir un lien entre le cannabis et la santé mentale, je suggèrerais qu’il se trouve là. Mais il y d’évidence une demande pour de la drogue forte, que voulez-vous y faire?

La substance (légale) intoxicante principale dans les pays dévelopés est l’alcool et des lois existent qui en réglementent la vente, les ingrédients, la force, la pureté, etc. Ces règles sont absolument nécessaires pour la santé publique.

Appliquons cette réglementation concernant l’alcool au cannabis: légalisons-le et laissons faire les gens. Introduisons-y des restrictions d’âge, donnons des informations sur le taux de THC, éduquons les gens pour qu’ils l’utilisent convenablement et responsabilisons-les. Je ne veux pas dire que tous les problèmes liés au cannabis disparaîtront (il suffit de regarder les problèmes de certaines personnes avec l’alcool pour en juger) mais la sécurité en sera renforcée et les dommages réduits.

Et ceci ne peut être qu’une chose bien, positive et saine. Alors, légalisez-le, maintenant!

Une magnifique plante à la saveur superbe et pleine de vibrations positives. Une montée souriante est garantie avec ses fleurs impétueuses. Ces plantes sont assez résistantes et faciles à cultiver. Elles préfèrent une période finale plus sèche car les têtes deviennent très grasses et attirent la moisissure. C’est singes trapus nécessitent souvent un soutien mais dans un lieu venteux, ils devraient devenir assez forts pour supporter leur propre poids. Elles forment un beau petit buisson mais peuvent aussi devenir énormes. A vous de décider s’il s’agit d’une variété commerciale exceptionnelle ou d’un casse-tête.

Propriétés génétiques: 25% Sativa – 75% IndicaTemps de floraison: 8 semainesRécolte intérieure: 500 grammes par m2

Photo : Spice de Life seeds

Page 3 Girl

Soft Secrets 3

SommaireCher Soft Secrets 5Produits 11DIY: Hasch fait maison 14Cannabiculteur Dreadz 15La culture pour les nuls #6 17 La White Widow féminisée, fin 19Weckels a l’intérieur 22Jorge Cervantes 26Weckels: des geantes #2 29Fédération Circ 1 32Le roi du Népal 33Poster 36Fédération Circ 2 38Revue de Presse 39Colofon/index annonce 46

Le cannabis et les médias

Edito

La Sweeth Tooth

Soft Secrets 5Le courrier du lecteurs

Cher Soft SecretsSoft Secrets France, PoBox 17250, 1001 JG, Amsterdam, Pays-Bas * E-mail france@softsecrets.nl

Attention Cultivateurs Clandestins!Vous êtes tenté par un sachet de graines de High Quality Seeds GRATUIT? Peut-être aimeriez-vous cultiver de la Master Kush, de la Holland’s Hope, de la White Widow, de la Olé 47, de la Blueberry, de la Sensi Star, de la Jack Herer ou de la Neville’s Haze? Oui? Alors, envoyez-nous une photo de votre jardin et nous vous enverrons les graines. Et si votre photo exhibe en plus une copie visible de Soft Secrets France, on vous enverra deux sachets de graines HQS de choix. Attendez, il y a mieux encore! Si, dans votre jardin, on aperçoit votre femme ou copine les seins nus, vous recevrez un sachet de premier choix de Black Label! (Elles ne sont pas tenues de montrer leur visage). Envoyez toutesvos réponses à Soft Secrets, PO Box 17250, 1001 JG, Amsterdam, Pays-Bas ou par email à france@softsecrets.nl

PS: Evidemment, toutes les réponses seront traitées avec la plus grande discrétion. Les noms, les lettres et les adresses seront détruits dès que les graines auront été expédiées. Nous ne publions pas les photos floues et nous ne sommes pas particulièrement friands des plantes au stade végétatif. Ce sont des têtes que nous voulons voir!

Bonjour à tous !Et félicitations pour votre magazine qui devient une source indispensable d’informations pour nous autres les petits cannabiculteurs! Vous trouverez en pièce jointe la photo de ma copine (Léa) devant mon placard où poussent différentes variétés de sativa dont une ramenée directement de Tahiti.Fred

Qui à besoin d’Ibiza avec toute cette lumière, hein? Nos compliments pour ces épouses jouettes et nous apprécions également les murs réfléchissants – t’es un campeur veinard!

Cher Soft Secrets,A défaut de copine, mon pote Steve s’est dévoué.

On remarque clairement une grande différence de taille entre les plantes. Nous pensons que ces plantes sortent directement de graines ou sont des boutures de mères différentes. La difficulté dans ce cas, c’est de pendre les lampes pour avoir une bonne couverture de lumière sans risquer d’en brûler. Une verrière serait beaucoup, beaucoup mieux que ça… Essaye la prochaine fois, ta récolte sera sûrement meilleure.

Bonjour,Je vous envoie les photos de mes premiers petits bébés.Julien

Cette tête à l’air triste… Qu’est-ce que tu lui as fait, espèce de brute? Mais ces demoiselles ont l’air d’aller bien. Les feuilles ont plein de ‘doigts’, le signe typique d’une plante heureuse. Fais attention que ces plantes ne se poussent pas les unes les autres. Une telle couverture de feuilles augmente également les risques de hausse d’humidité. Surveille-les surtout pendant la floraison. Tu pourrais également utiliser un hygromètre dans ton armoire.

Salut Soft Secrets,Voici des photos de ma 1ère expérience en terre avec de la White Widow ainsi que ma plus belle des fleurs.Amélie

Ces plantes sont exceptionnellement grandes et promettent dès maintenant une bonne récolte. Ces filles sont bien couvertes de fleurs et leurs tiges vigoureuses y contribuent probablement. Bien joué!

Un grand bonjour à toute l’équipe!Je vous présente l’agent K, K comme Karamella en intérieur terre 100%… Bio BZH…Les filaments de THC ont joliment rougi et cette tête est parfaitement mûre.

Cher Soft Secrets,Je vous envoie une photo de mon placard en plein mois de juillet (on avait un gros problème de chaleur). Ce sont des boutures de Northern Light. J’ai honte de vous envoyer cette photo car les plantes ne sont pas très jolies et de plus, j’ai été vendeur dans un grow shop. On m’appelle “pas de bol”, pour preuve, pas plus tard qu’il y a deux semaines, je me suis fait subtiliser mes graines par ces connards de douaniers. All smokers of the world unite!Alain

Les têtes sur la gauche ont l’air bon. Malheureusement, on ne peut pas dire la même chose pour celles à droite. Elles ont l’air ébouriffées et menues, une lampe de plus aurait pu faire des miracles.

6 Soft Secrets

Superbe! Y’a pas grand-chose d’autre à dire…

Amis Cannabiculteurs,Voici mon petit jardin et mes quelques clones. Je cultive un peu en hydro et beauccoup en terre. Je me suis bricolé un petit espace et j’arrive à m’auto-produire pour le plaisir de jardinner et de fumer de la bonne qualité.

Pendue pour le séchage. Une corde convient toujours bien. En étudiant les têtes de près, nous craignons que

tu aies récolté trop vite. A l’avenir, laisse tes plantes mûrir un peu plus STP et récolte seulement quand les têtes sont devenues presque entièrement rouges/oranges (environ 70% des poils).

Voici mes deux amours rien que pour vous.Thibaut

Avec un plafond comme celui-là, il doit être possible de réussir à cultiver des Haze. Cette variété particulière de marijuana nécessite quelques semaines de plus pour fleurir à fond. Cependant, la qualité du goût et du voyage font de la Haze un excellent choix!

Happy chap MartinCeci sont des plantes idéales pour l’extérieur, compactes, rangées et couvertes de fleurs des pieds à la tête. Une bonne proportion de feuilles et de fleurs, un fermier heureux!

P.A., ToulouseUne belle tête compacte. Excellente présentation d’un produit extérieur!

Cette plante est un peu maigrelette. Nous craignons que cette demoiselle ne produise pas des masses. Essaye un mélange de terre riche en fertilisants la prochaine fois!

Splendide! Qu’est-ce qu’on aimerait explorer ces filles sur la photo…

Bien, y’a plus de tétons que de fleurs mais on ne s’en plaint pas!

Bonjour, Ci joint une photo de ma première récolte en placard. Il s’agit de 3 pieds de Northern light x Haze qui ont 12 semaines. J’ai découvert votre journal en Hollande mais j’avais un peu de mal avec la langue, quelle ne fut pas ma surprise lorsque mon dealer (d’engrais) m’en a fournis un en Francais! Bien plus explicite! Continuez comme ca... Bonne chance!Amitiés à toute l’equipe.

Ces plantes en sont à leur début. Le vert profond promet de bonnes choses. La quantité de feuilles sur cette plante est bien équilibrée. Avec un peu plus de lumière, ces filles vont sûrement produire une bonne récolte – et cela devrait rendre ta superbe femme encore plus radieuse! Elle est également parfaitement roulée!

Je vous envoie quelques photos d’une White Rhino de chez Nirvana en stade de floraison. Continuez sur votre lancéeChi du 33

Belle plante. Est-ce qu’on peut faire une suggestion? L’année prochaine, mélange un peu de chaux dans ta terre (de préférence du Mearl). Cela réduira le jaunissement des feuilles. Donne-lui bien de la nourriture quand elle aura épuisé les ressources de la terre environnante.

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Superbe photo et une femme superieur! Merci beaucoup!

Bonjour, Des photos contre des graines, en voilà une idée qu’elle est bonne! Déjà que votre papier est instructif mais il est en plus lucratif. Alors voici quelques photos de ma récolte d’hiver tirée de départs qu’on m’a donnés et dont je ne connais pas l’origine. Bien à vous, sincères salutations. Ludovic, France

Une petite plante qui n’a clairement pas eu assez de lumière. En tant que fermiers, nous entendons presque cette plante supplier pour plus de lumière. Donne à tes futures cultures beaucoup plus de lumière ou réduit le nombre de plantes par lampes. Il vaut mieux avoir deux belles plantes bien formées que de nombreuses plantes maigrelettes, pas vrai?

Voila, je vous présente mes petites chéries, White Rhino, Mango, Nothern Light Shiva et Misty se bagarrent pour une place au soleil. Je vous remercie pour ce magasine de passionnés qui me permet de m’enrichir tous les deux mois que je reçois directement chez mon growshop, et oui un magasine gratuit et quasiment à domicile sur le monde merveilleux de la culture, c’est pas de la WEED ça?

VINCE

Les murs réfléchissants sont souvent une bonne base pour une culture réussie. Ces filles ont presque toutes la même taille, signe d’une bonne croissance. Elles peuvent encore s’étendre car on voit des espaces libres entre elles.

Bonjour,Cette charmante demoiselle (la plante, pas la vraie!) s’appelle Mademoiselle Billie, car elle adore écouter Billie Holiday, et puis comme c’est une femelle je pouvais pas l’appeler Django. Mlle Billie est française et elle est vraiment triste, car elle n’est pas libre. Elle me raconte que dans son pays d’origine, elle a une grande famille et beaucoup d’amis, et que, surtout, là-bas, ils sont en liberté. Mlle Billie est contrainte de vivre recluse dans une cave, elle ne verra jamais la lumière du jour. Pourtant, j’essaye de la rendre heureuse, je la nourris, je lui procure du soleil artificiel, je lui fais écouter du jazz (elle adore Hubert Rostaing à la clarinette avec le Q.H.C.F). Mais rien ne remplace la Nature. La vraie. C’est pourquoi Mlle Billie n’aime pas beaucoup les vilains bonhommes de la politique qui la prive de sa liberté. Elle n’aime pas non plus les affreux bonhommes de la mafia qui veulent la vendre. Mlle Billie n’est pas à vendre. Alors, s’il vous plaît, battez-vous pour aider Mlle Billie. Battez-vous pour légaliser Mlle Billie. MERCIJuliette, France

Et les gars, ne pendez pas vos lampes trop près des plantes! La plante en dessous est visiblement entrain de souffrir. Il fait beaucoup trop chaud pour elle et elle essaye de compenser en évacuant de l’humidité par ses feuilles. Malheureusement, la plante dépense ainsi inutilement de l’énergie qu’elle ferait mieux de garder pour produire des têtes pleines de résine…

Salut les planteursEt voici une photo de ma toute première récolte indoor qui a souffert de ma maladresse : variété inconnue, cultivée dans une cave trop fraîche et sans ventilation. Bref, la prochaine fois, promis, je fais une récolte digne de ce nom mais après tout on apprend toujours beaucoup de chose en faisant des erreurs et j’ai bien hâte de recommencer dans de bonnes conditions. Continuez comme ça votre journal est très intéressant et “VIVE LA CULTURE BIO INDOOR !”Thomas, Grenoble

Des bâtons de bambou qui promettent des têtes bien lourdes. Malheureusement, on ne voit rien sur la photo mais qui sait ce que réserve l’avenir!

Je vous envoie la photo de ma femme accompagnée d’un pied de Black Domina qui a poussé sous une 600 Watts HPSJoe

Toutes les grandes feuilles ont été coupées. C’est le moyen idéal pour stresser la plante complètement. A voir les feuilles restantes toute jaune, ces plantes ont certainement reçu trop d’engrais. Mais les têtes sont vraiment splendides!

Salut à tous!Et d’abord merci a toute votre équipe pour votre cannajournal! Il est trop de la balle!

Ci-joint des photos de mes derniers pieds, ce sont des White Rhinos en fin de floraison, une variété assez sympathique et très fraîche, j’en ai eu 7 pieds et parmi ceux-ci au moins 4 avec des odeurs de Haze ou de Happy Brother. Je ne m’attendais pas à ca avec de la White Rhino mais ça le fait! Bonne continuation à tous et vive la weed!

T., Chaumousey

Soft Secrets 9

Cher Soft Secrets,Je vous renvoie de nouvelle photo mais avec des têtes cette fois-ci... il s’agit de deux boutures intérieur(placées dehors pour la photo) l’une de White Rhino et l’autre de NLX Shiva. Longue vie a vous A + Tork

Deux variétés différentes l’une à côté de l’autre. Tout fumeur adore voir cela. Chaque variété de marijuana à une odeur et une saveur propre.

Cette tête provient certainement d’une plante de l’extérieur, dirons-nous. Cela se voit aux grandes feuilles et à la façon dont les têtes se sont développées. Très beau! Et quelle belle femme derrière tout ça!

Cher Soft Secrets,Voilà ma forêt bonzaï de Jock Horror : ) A l’ avenir, j’aimerais m’ attaquer à de grandes classiques telles que White Widow, Northern Light ou bien la fameuse Jack Herer. Même s’ il y a de nouvelles variétés qui n’ont rien à leur envier, ce sont des beuh qui sont pour moi mythiques car elles me rappellent mes premières fumées blanches...M. B., Nantes

Quand on regarde le coin gauche de cette photo, on a l’impression que cette fille à des problèmes avec des araignées rouges. Surveille-les et traite-les sérieusement si tu détectes quelque chose.

Bonjour à tous,Pour commencer: un grand bravo aux rédacteurs pour le travail qu’ils font; en effet je suis très friand de votre journal dans lequel je trouve toujours une nouveauté à essayer. D’ailleurs au moment même où je vous écris je teste l’Ice-o-lator et je dois dire que j’en suis vraiment content.Zorro et Attea

Ce jardin à l’air fort bien. Même si le blanc réfléchit assez bien la lumière, des films blancs ou mieux, du Mylar, augmenteraient sans aucun doute ta récolte! Essaye la prochaine fois et tu seras convaincu.

Cher Soft Secrets,J’ai 38 ans, lorsque j’étais môme, les Espagnols vivant alors sous Franco, passaient la frontière pour venir s’encanailler en France. Aujourd’hui c’est le contraire. Continuez le combat.

Alain, Saint Nazaire d’Aude

Ces têtes ont l’air d’avoir des traits de Haze. Les pieds un peu moins. Nous sommes de vrais connaisseurs et ADORONS la Haze même si sa culture prend nettement plus de temps et est plus difficile qu’avec les autres variétés.

Bonjour Soft Secrets,Je vous fais parvenir deux photos de ma culture, sous deux neons de 18w, en one-bud avec des petits pots de 7X7 cm. La variété est de la Blue Sky, 3 semaines de floraison. Votre journal est génial!Christophe, Le Touvet

Oohlala….! Tu les prends jeunes. Ces jeunes pousses ont à peine eu le temps de croître avant de mettre toute leur énergie dans la floraison. Le résultat en est souvent une pauvre récolte. Laisse-leurs plus de temps pour se développer la prochaine fois, hein?

Salut!Je vous envoie une photo de Papaya en one bud. Priscillia, Selestat

Eeehm… Tu tiens la mauvaise édition là! Ou SSFR ne te suffit pas? Photo parfaite qui vaudrait la peine d’être peinte par Rembrandt ou Van Gogh.

Salut à tous les membres de Soft Secrets!J’ai fais la découverte de votre journal il y a maintenant un peu plus de deux ans et j’avais pas mal de problèmes pour me procurer ma dose de Soft Secrets! Jusqu’à ce que je les trouve en ligne sur le net! Trop bien! Encore merci pour votre canard, le seul avec lequel je prends mon pied en tournant les pages!Ekö du 21

La prochaine fois, pince la pousse supérieure (en d’autres termes, le sommet de tes plantes) et ensuite, pends les lampes aussi près que possible. Tu seras étonné de voir à quelle vitesse ta plante va grimper. De cette façon, la plante va développer plus de fleurs, ce qui se traduit automatiquement par une plus grosse récolte.

10 Soft Secrets

Bonjour Soft Secrets! Je vous présente ma femme et ma plante de Shiva Shanti de Sensi Seeds.Dom, France

Pouvons-nous choisir? Alors, nous choisissons la femme! ;-)

Ma copine a poil.Robert, Nice

Est-ce que ce chien francophone est le cultivateur ou seulement ton gardien?

Karl, Paris

Sainte Mère de Dieu! Ta femme à de magnifiques Soft Secrets! ;-)

Merci pour ce journal et ses précieux conseils....Mickael, Lansac

Ca ressemble à de la K2 ou une variété semblable. On peut voir qu’un certain nombre de feuilles ont été ôtées. Ne fait ça pas trop souvent car les plantes ont besoin d’elles pour attraper la lumière et produire de l’énergie pour grandir. Enlever trop de ces feuilles nourricières prive la plante et réduit la récolte.

Je cultive plutôt de petites plantes (en taille) et à haute teneur en THCJulien, Belgique

Je vous présente mes fleurs... Nous on c’est bien amusé à les faire (aussi bien les photos ke les fleurs ). Un grand merci a vous!Anne-Marie, Nice

Nous espérons que cette plante vient juste de commencer à fleurir, sinon, nous te prédisons une maigre récolte. Donne à cette plante tout son temps pour fleurir et une dose d’engrais pour floraison.

POURQUOI LE CANNABIS EST-IL INTERDIT EN FRANCE

De toutes les grandes questions métaphysiques qui on jalonné l’histoire de l’homme, à l’instar de d’où venons nous, qui sommes nous,où allons nous? Pourquoi le cannabis est-il interdit en France? Voilà un bon sujet pour le bac,cela donnerait un bon aperçut de ce que pense la jeunesse sur le sujet.

Sa prohibition commence dans les années 70, par l’adoption de l’article L630, qui réprime la toxicomanie sur toute sa chaîne ne faisant aucune distinction entre les produits ceux-ci étant classés sur un tableau( par exemple l’ectasy a circulé en vente libre longtemps), mais cette loi a été une réponse juridique dans l’urgence, face aux ravages que faisait l’héroïne de la french connection. Compte tenu de la souplesse du pouvoir de l’époque, Pompidou n’était pas trop du genre à tergiverser sur la toxicité des drogues, de plus que les fumeurs de cannabis étaient

marginaux et la police ignorait ce qu’était un joint. Il y eut dans le passé et notoirement aux états unis un véritable procès en sorcellerie et beaucoup de personnes traite ce sujetd’après cette morale, qui bien sur épaulée d’un coté par les valeurs du Christianisme et d’un autre coté le joint est aussi refoulépar les valeurs socialo-marxiste,politiquement le cannabis se trouve entre le marteau et l’enclume. Lorsque je donne à manger à ma chatte, elle préfère les boulettes aux croquettes donc j’en conclue facilement que les animauxsont hédonistes, donc la nature à fait le plant de cannabis pour que celui-ci soit ingéré par les ruminants qui disséminent lesgraines dans leur éxcréments afin de perpétuer l’espèce et aussi pour empêcher les oiseaux de manger le chenvis. Pour être pragmatique l’hédonisme est le propre de l’homme. Si aujourd’hui on devait prendre des mesures cohérentes en matière d’hygiène publique en faisant abstraction de tous autres paramètres on devrait prohiber l’alcool, mais je suis contre, car se serais socialement désastreux, économiquement insoutenable,et culturellement insondable et puis on n’a pas envie de voir ressortir les mitrailettes à Camenbert. Et c’est aussi pour cela queje suis pour la légalisation du Cannabis et pour pouvoir en encadrer sa vente et de prévenir ainsi la cannabophilie juvénile. ETsurtout pour pouvoir avoir l’accès au droit, car la société doit répondre à nos doléances, cela est inscrit dans la déclaration des droit de l’homme dont la France se targue d’en être l’auteur.En espérant que ce texte pèsera le même poids que deux beaux nichons.Le frelon vert.

Soft Secrets 11produits

Le ‘Zwerfketel’SVP, accueillez chaleureusement le “Zwerfketel”. Cette unité de culture autonome en forme de ‘tour’ offre au cultivateur amateur qui dispose d’un espace limité l’opportunité de cultiver 100, 170, 200 ou 270 plantes sur une toute petite surface et en usant très peu

d’énergie. Avec son diamètre modeste de 125 cm, il peut aisément se faire oublier dans un coin de la maison. Désormais, plus besoin de construction ni d’obstruction dans une partie de votre maison. Le Zwerfketel est opaque, imperméable aux odeurs et silencieux. Le seul son qui en sort est la douce expulsion de l’air venant du filtre à charbons. Le Zwerfketel est disponible en deux tailles: le Modèle 1 qui suffit pour 100 plantes a 60 cm de hauteur, un diamètre de 125 cm et fonctionne avec une seule lampe de 400 watts; et le Modèle 2 offre un espace pour 200 plantes, est de 102 cm de hauteur, 125 cm de diamètre et fonctionne avec deux lampes de 400 watts. Des extensions en forme d’anneaux sont également disponibles, pour ceux qui souhaiteraient agrandir leur culture ultérieurement, de 40 cm de hauteur l’unité de culture, pour 70 plantes supplémentaires. Cet anneau d’extension est adaptable sur chaque modèle. Les constructeurs du Zwerfketel avaient des ambitions modestes lorsqu’ils ont commencé. Ils cherchaient à créer un système économique en matière d’énergie et qui prend peu de place. Des objectifs simples pleinement atteints! Grâce aux lampes spéciales comportant un refroidisseur à air, les plantes peuvent grandir près des verres entourant les ampoules sans danger. Le résultat dépasse toutes les espérances avec ces magnifiques récoltes dès le commencement!! Le couvercle et la base sont en polyester. L’intérieur est composé d’anneaux intérieurs et extérieurs en métal espacés entre eux. Ces espaces servent aux cubes hydro ordinaires. Les cubes sont arrosés et piqués d’un trou sur la surface intérieure de la paroi. Il suffit de brancher le Zwerfketel dans une prise et de commencer à cultiver! Cette unité est composée de plateaux faciles à assembler par des non-professionnels. Ces plateaux sont livrés dans des boîtes brunes discrètes dans lesquelles ils sont roulés ou sans emballage comme des panneaux plats. Un mode d’emploi simple est joint avec un guide de culture clair.

Pour plus d’info, appelez le +31 (0) 78 654 9167 www.zwerfketel.com

Les 3 secrets les plus sombres3 Pac Magic Grow annonce l’aube d’un nouvel âge pour tous les cultivateurs en terre et en sol. Avec son apparition, les cultivateurs hydro et coco ont maintenant une bonne raison de revenir à la terre. Les résultats et les récoltes obtenus avec cette formule magique sont simplement surnaturels. La formule magique de 3 Pac qui est la combinaison de mycètes souterrains et de deux autres composants garantit un réseau

de racines extraordinairement fort. Différentes moisissures (Myco) sont cultivées pour lutter contre les maladies qui attaquent les racines et les empêchent de croître convenablement. Myco est un choix de moisissures qui éliminent les agents infectieux et grâce à elles les racines peuvent fonctionner à 100% ce qui garanti une augmentation exceptionnelle de l’absorption (qui peut atteindre 700%). La plante peut faire plus de racines et surtout, elle peut faire plus de sucres. Grâce à cela, la plante a un taux plus élevé, voire maximal, de sucres, ce qui rend la plante plus résistante aux maladies et/ou attaques (même le pourrissement des têtes ne survient quasi plus jamais). C’est très facile à utiliser et les débutants ne devraient avoir aucun problème. Ailleurs dans ce journal, vous pourrez voir dans notre pub comme cela fonctionne et quels sont ces trois secrets les plus sombres. Trouvez la formule magique et faites-vous un 2005 magique!

Pour plus d’info: + 31 (0) 31 4393 748. Fax: +31 (0) 31 4393 437 www.3pac.nl

La logique naturelle d’EcologicECOlogic est connu pour ces mélanges de terre variés composés d’éléments de haute qualité et à base, entre autres, de tourbe blanche. Ces mélanges de terres sont conformes au label RHP. Cette série de produits propose l’ECOlogic Lightmix : un mélange de terres léger, pré-fertilisé, à la structure fine. Grâce à sa fertilisation douce, cette terre offre une aide précieuse durant les premières semaines. L’ECOlogic Allmix: le célèbre mélange

de terres complètement fertilisé; sa structure est plus grosse et nécessite seulement un arrosage d’eau. Il contient suffisamment d’éléments nutritifs pour toute la culture (mais bien entendu, vous pouvez toujours ajouter votre booster et stimulant préféré). L’ECOlogic Potgrong: ce mélange de plusieurs sortes de tourbes est excellent pour la croissance des jeunes plants. Le sol est légèrement pré-fertilisé et ne contient pas de perlite. L’ECOlogic Cocospeat: ce mélange de fibre de coco et de granules de coco est enrichi de trichodermes. L’ECOlogic Perlite: idéale pour la gestion de l’air et de l’eau et le plus petit paquet de perlite disponible aux Pays-Bas. Si vous voulez ces mélanges ECOlogic, demandez à votre grow shop local pour le pack découverte!

Plus d’info de Plagron téléphonez à: + 31(0) 495 631559 www.plagron.nl

Organic B d’Advanced NutrientsEnfin sur le marché un complément de vitamines B entièrement biologique comme alternative aux vitamines B synthétiques. Organic B d’Advanced Nutrients est composé d’extraits hydrolysés de trois levures différentes qui ensemble forment un complément équilibré de B-1 (thiamine hydrochloride), B-2 (riboflavine), B-3 (niacine), B-5 (acide pantothénique), B-6 (pyridoxine), B-7 (biotine)

et B-12 (cobalamine). L’Organic B contient également des protéines, des acides aminés libres, des lipides, des vitamines, des minéraux, des oligo-éléments et des cytokinines. Organic est un produit entièrement biologique et peut être utilisé en hydroponie comme en terre. C’est également une source riche en éléments nutritifs pour la culture de produits microbiens bénéfiques tels que Voodoo, Piranha et Tarantula, tous d’Advanced Nutrients. L’Organic B n’est disponible sur le marché européen que depuis quelques mois mais il est déjà le produit préféré de nombreux cultivateurs hollandais car il permet une croissance rapide des racines et donne de belles plantes en pleine santé.

Pour plus d’info, téléphonez à Advanced Nutrients Europe : +31(0)20 770 3483 Fax: +31(0)20 778 0453 ou surfez sur www.advancednutrients.nl

Une floraison exubérante avec House & GardenShooting Powder vous promet une récolte 25% plus lourde, au moins. Avec seulement 65 grammes de ce puissant stimulateur de floraison, vous pouvez transformer 100 litres d’eau en une potion magique qui rendra vos têtes belles et vigoureuses. Le fabricant conseille d’utiliser le Shooting Powder durant les trois dernières semaines de floraison pour atteindre une récolte maximale.

Info: House & Garden Tél: +31 (0) 610 939 412 www.house-garden.nl

12 Soft Secrets

Green Sensation pour une floraison sensationnelleCe nouveau-né de la famille des produits de Plagron montre des résultats durant les 4 à 6 dernières semaines de floraison. Green Sensation est un mélange complexe qui stimule la floraison. Il est composé d’éléments nutritifs biologiques et de bio-minéraux. Grâce à sa composition

sophistiquée, la plante reçoit tous les aliments dont elle a besoin pour des fleurs et des fruits sensationnels. Les effets les plus importants de Green Sensation sont: des têtes plus nombreuses et plus grasses, une augmentation de la concentration en sucre dans le fruit et une plus grande résistance au stress. Avec ce stimulateur de floraison révolutionnaire, plus besoin d’autres additifs et vous économiserez au moins 35% dans vos dépenses de base pour les engrais! Outre son avantage pour le porte-feuille, Green Sensation est réputé pour sa facilité d’utilisation. Ces résultats finaux sensationnels sont atteints aisément: des têtes plus dures et plus grasses avec un taux de THC considérablement plus élevé.

Info: Plagron, tél.: + 31 (0) 495 631 559 www.plagron.nl

Elevez des clones bio avec PlagronDe nombreux cultivateurs bio sont opposés au principe de planter leurs graines ou clones dans un truc aussi horrible que la laine de roche. Heureusement, les spécialistes du bio de premier choix de Plagron ont créé une alternative très efficace à ces blocs jaunes réputés: les blocs de démarrage en coco. Leur utilisation est un réel plaisir: il suffit de poser ces mignons petits pots bruns dans une couche d’eau et en quelques secondes, vous pourrez les voir gonfler et atteindre deux fois leur taille, se transformer en un bloc pour semis idéalement aéré.

Info: Plagron tél.: +31 (0) 495 631 559 www.plagron.nl

De nouvelles machines à curer pour le cultivateur amateurDeux nouvelles machines à curer pour le cultivateur amateur nous arrivent directement de Suisse. La petite version s’appelle ‘Small One Stripper’. Cette machine à curer cure une plante entière huit fois plus vite qu’à la main. Il suffit à l’utilisateur de tenir une branche en la faisant onduler et tourner contre la grille de l’appareil. Les feuilles sont supprimées avec une précision de Suisse et les têtes restent belles et intactes. Les feuilles supprimées sont automatiquement aspirées et on peut facilement en faire du hasch (skuff).

La version plus grande se nomme ‘Big One Stripper’. Cet appareil cure une plante entière en une minute, au moins 20 fois plus vite qu’à la main. Pas besoin de d’aspirateur avec celui-ci. Un sac en fibre de plastique

est fourni pour récolter les feuilles restantes. Ces deux appareils sont agrées CE et disposent de systèmes de sécurité. Une troisième version, de taille moyenne, est en cours de développement.

Info: Growside Maastricht VOF. tél.: +31 (0) 43 362 7990 www.growside.nl

Organic Iguana Juice BloomDr Hornby d’Advanced Nutrients voulait absolument pour nos cultures médicales une solution de floraison liquide entièrement biologique qui se dissout bien dans l’eau et est totalement biodégradable. C’est pourquoi, il a créé L’Iguana

Juice Bloom du Dr Hornby qui a été testé sur le terrain et a prouvé qu’il donne des récoltes exceptionnelles. En fait, les résultats sur la récolte de l’Iguana Bloom sont tellement impressionnants qu’ils rivalisent avec un gramme par watt de la solution synthétique d’AN! En compétition avec d’autres solutions biologiques concurrentes, l’Iguana les écrase. L’Iguana Juice du Dr Hornby est un mélange puissant de substances organiques qui produit plus de sites à fruit, des nœuds courts, augmente la floraison et la formation de têtes. Il crée un magnifique bouquet aux arômes plein de fraîcheur comme seul des produits biologiques peuvent le faire. L’Iguana Juice du Dr Hornby contient une base de poisson provenant des eaux pures et glacées de l’Océan Pacifique Nord, plus de 70 minéraux, des extraits de krill, des extraits de yucca, des déjections de vers, du guano d’oiseaux de mer, du guano de chauve-souris et de la luzerne. Cette spécialité est confirmée par la garantie d’efficacité d’AN.

Pour plus d’info, téléphonez à Advanced Nutrients Europe : +31(0)20 770 3483 Fax: +31(0)20 778 0453 ou surfez sur www.advancednutrients.nl

Small One Stripper.

Big One Stripper.

Le Florada L’une des grandes attractions publiques du dernier festival Highlife fut le système de culture Florada. Ce tour de force technique impressionnant venu des Pays-Bas utilise l’espace de manière optimale, est inhabituellement économe en matière d’énergie (40 euro par mois!) et est extrêmement sûr. Même si la le Florada à l’air grand, la taille n’est en fait pas mal du tout: avec une hauteur de 2,20 mètres toit et aspirateur-extracteur inclus et un diamètre de 2,20 mètres, il devrait rentrer dans la plupart des maisons sans problème. La différence en comparaison aux autres batteries de culture est que les plantes y poussent

horizontalement en penchant vers l’avant. Grâce à son design complexe, la surface de culture revient à 5 mètres carrés. Cela peut devenir difficile de le remplir car cet espace peut contenir 432 clones. Ceux-ci sont éclairés par trois lampes centrales de 400 watts (avec des tubes refroidisseurs) monté sur chaque sommet. Les plantes ne sont pas destinées à grandir mais grâce à leur grand nombre et à l’intensité lumineuse disponible, des récoltes monstrueuses peuvent être obtenues – jusqu’à 3 grammes (!) par watt. Le Florada fut développé pour la culture en laine de roche mais les fabricants sont entrain de tester une version pour les tapis de coco afin qu’il soit disponible pour les cultivateurs bio dans un futur proche. La sécurité est garantie par la boîte de jonction agrée par la CE. Le Florada est livré sans extracteur d’air et peut être vu en action dans le showroom à Breda.

Info: Florada tél.: +31 (0)76-5449496 www.florada.nl

Cultivez facilement avec l’ EasygrowerL’Easygrower se distingue des autres unités de culture par sa construction; il est fait de quatre parties tenant debout dont trois sans fond et la quatrième avec fond que l’utilisateur peut poser sur le sol sans devoir être à l’intérieur même de l’Easygrower. L’Easygrower comprend un réservoir à eau en polyester d’environ 250 litres et l’arrosage de vos plantes devient un jeu d’enfant. Avec ce système, vous n’aurez plus jamais de problème pour transporter l’eau. L’autre atout majeur de l’Easygrower est son diamètre de seulement 120 cm et sa hauteur de 145 cm. Cela donne à l’intérieur un espace réel de 3,25 mètres carrés. L’Easygrower est équipé de quatre modules ronds composés du matériel des filtres noirs pour qu’aucune lumière ne puisse entrer ou sortir. Il est conçu de manière à ne jamais avoir les problèmes que l’on rencontre avec des tuyaux détachables et ce genre de choses. Une ouverture assez large pour une pompe extérieure se situe sur la partie inférieure du réservoir à eau pour, s’il le faut, remplacer l’eau. L’Easyblower 250 spécialement conçu à cet effet, avec une cassette remplaçable, se trouve directement au-dessus du tube refroidisseur pour assurer une extraction d’air optimale. L’Easygrower 180-400 est conçu pour 180 plantes avec seulement deux lampes de 400 watts. Le coût de l’énergie est ainsi maintenu relativement bas (10 euro par semaine).

Info: Easygrower tél.: +31 (0) 10 295 7488 www.easygrower.com

Sortis de l’armoire avec Hy SupplyAvec leur nouvelle armoire, la Growkast, les gars de Hy Supply ont réalisé une belle prouesse technique dans le domaine de la culture. Le Growkast est disponible en deux dimensions: 121 cm x 109 cm x 220 cm et 215 cm x 109 cm x 220 cm. Il se monte facilement, même par les cultivateurs qui ont trois mains gauches. Ces atouts sont la légèreté du matériel dans lequel il est fabriqué, sa résistance au feu (pensez à la sécurité!), son isolation sans faille et l’opacité absolue à la lumière et au son de son concept. En principe, c’est le cultivateur qui choisit la technique de culture qu’il compte utiliser dans l’armoire. Pour quelques francs en plus, cette unité peut être livrée assemblée comme un kit de départ.

Info: Hy Supply Tél. + 31 (0) 481 452 290

Soft Secrets 13

Le ‘Sweep’ Detector pourchasse les émetteurs cachés Le ‘Sweep’ Detector P 4.5 offre la sophistication d’un système de compteur et de mesure professionnel en version compacte avec les mêmes possibilités et convient pour la détection d’émetteurs audio- et GPS/GSM (sous les voitures par exemple). Avant un réunion importante, c’est l’idéal. La transmission peut être pistée et vérifiée avec une alarme audio et visuelle. Une détection silencieuse peut se faire en utilisant l’appareil avec des écouteurs. Pendant la réunion, le P 4.5 peut se cacher dans une poche et rester en alerte pour d’autres détecteurs présents dans le même espace. Le P 4.5 est très performant, facile à utiliser et fiable.

Info: Detect Nu. Tél: +31 (0) 26 352 1840 www.detectnu.nl

Créez votre propreEcosystème à la maisonEcosystem vient de sortir un nouveau système complet de culture mais avec cette fois une variante dans le tambour principale. La forme ronde très maniable (diamètre de 122 cm et hauteur de 168 cm) est constituée de panneaux qui s’ouvrent - ce qui facilite grandement la tâche en comparaison avec les autres tambours de culture dans lesquels les clones doivent être introduits par le haut. Le moindre millimètre est utilisé et sur un mètre carré, 80 plantes peuvent être élevées. Deux lampes de 600 watts pendues verticalement avec des tubes refroidisseurs créés une mer de lumière. Tout ce dont vous avez besoin pour faire démarrer ce splendide baquet, c’est un paquet de (20) cubes de laine de roche car Ecosystem le livre complet, ampoules et filtre à carbone compris.

Info: PK Trading Tél + 31 (0) 10 280 9878 www.pktrading.nl

Tarantula d’Advanced NutrientsAdvanced Nutrients est fier de vous présenter Tarantula, un produit innovant qui contient la concentration la plus élevée de microorganismes bénéfiques de tous les produits de culture que nous connaissons. Pourquoi auriez-vous besoin de microorganismes bénéfiques, vous demandez-vous? Car le meilleur sol de la nature, ce sol dans lequel les plantes poussent rarement en culture intérieure aujourd’hui, contient un mélange riche en microorganismes tels que les Bacillus, les Streptomycètes, les Actinomycètes et les Pseudomonas. Ces minuscules organismes aident la terre et d’autres substrats de culture à être un bon environnement pour les racines. Et quand la plante se trouve dans un environnement favorable, ses

racines poussent plus vite et leur absorption des nutriments est plus efficace. Les plantes peuvent mieux gérer le stress, produire de plus grosses fleurs et fruits.

Le Dr Hornby d’AN a foi en des plantes en bonne santé et un environnement sain. Il restaure l’équilibre naturel des milieux utilisés par les cultivateurs. Il a passé trois ans à observer le monde des microorganismes. Il s’est mis à loucher à force de scruter ces petits microbes qui colonisent la région des racines et créés une relation symbiotique qui plait beaucoup aux racines.

Lors d’expérience de terrain menées dans des conditions rigoureuses, Le Dr Hornby a découvert que sa formule spéciale de Tarantula qui contient 57 types différents de microorganismes et 1,4 milliards “d’unités formant des colonies” par gramme, stimule de manière exceptionnelle la croissance végétative et la floraison. Le volume des racines a augmenté avec l’application du Tarantula utilisé conjointement avec un autre produit révolutionnaire d’Advanced Nutrients, le Piranha. En fait, une expérience de terrain a montré que la croissance et les racines ont augmenté de 25% de plus quand le Piranha et le Tarantula sont utilisés ensemble.

L’atout supplémentaire du Tarantula est qu’il stimule l’action microbienne qui produit des “Cytokinines” aidant à la production de branches de latérales, de plus de sites de fleurs et de têtes plus grandes et plus lourdes. Les effets positifs du Tarantula du Dr Hornby et de ces microorganismes ne sont pas exagérés. Ce produit assainit la région des racines ce qui donne aux plantes une meilleure capacité d’absorption des nutriments pour rester fortes et résistantes au stress jusqu’aux cellules.

Pour plus d’info, téléphonez à Advanced Nutrients Europe : +31(0)20 770 3483 Fax: +31(0)20 778 0453 ou surfez sur www.advancednutrients.nl

Une chouette armoire de culture avec des pans électriques à roulettesLe Coolkast est armoire à culture bien étudiée dont le plus est: une porte électrique (vous avez le choix entre une clé ou une télécommande) qui fermée est totalement étanche à la lumière et à l’air. Le Coolkast offre de

nombreuses possibilités: il est disponible en toute taille et toute forme. Tout peut être livré selon vos désirs: filtre(s), ventilateur, système d’irrigation, tableau de jonction, VSA Secla + lampes, couvercle Megalux, contrôleur SMS et un mètre Mini-Maxi. Tous ces composants devront être assemblés avant de commencer à travailler, mais c’est un jeu d’enfant qui peut être achevé en une demi-heure. Egalement disponible chez Bio Ibo (Schelluinen) et BioBello (Helmond).

Info: Grow World Tél: +31 (0)55 5403 381 www.growworld.nl

Un joyeux carrousel pour vos plantesICa tourne depuis 1999 au Canada, mettant en marche les récoltes des joyeux clients. Et aujourd’hui, l’unique système de culture rotatif Omega est disponible en Europe. Dans le tambour horizontal d’Omega sont les étagères en acier inoxydable dans lesquelles se placent les blocs de laine de roche, tandis que dans la batterie centrale se trouvent

deux lampes de 600 watts logées dans des tubes refroidisseurs. Ce carrousel tourne pendant 24 heures par jour et fait un tour complet en 50 minutes. C’est nécessaire car autrement, les plantes suivraient leur inclinaison naturelle et pousseraient en fonction de la gravité ce qui dans ce cas signifierait à l’opposé de la lumière. Ce joyeux carrousel peut héberger 260 clones et se déplace facilement. La surface de culture est de 2,5 mètres carrés et la hauteur du tout de 180 cm. Deux modèles sont disponibles: le Basic et le Pro. Dans le modèle Basic, l’utilisateur doit lui-même monter le système de lampe et de ventilation. Le modèle Pro est un système plug-and-play.

Info: PK Trading Tel: +31 (0) 10 280 9878 www.pktrading.nl

Hy-Ox d’Advanced NutrientsCe produit d’AN est à utiliser dans des réservoirs hydroponiques. Le Hy-Ox oxygène l’eau pour un meilleur transfert des nutriments et de l’oxygène vers les racines, les tiges, les fleurs et les feuilles et rend la plante plus robuste. Le Hy-Ox contient 35% de peroxyde d’hydrogène purement comestible (H2O2). En plus d’oxygéner votre réservoir, il vérifie s’il n’y a pas de bactéries excessives et désinfecte la solution en éliminant les conditions anoxiques qui contribuent à la création d’odeurs. Il ne doit pas être utilisé en même temps que des additifs bio comme des microbes, champignons, bactéries ou enzymes

bénéfiques que l’on trouve dans le Voodoo Juice, le Piranha, le Tarantula et le Sensyma, car il fonctionne comme un désinfectant.

Pour plus d’info, téléphonez à Advanced Nutrients Europe : +31(0)20 770 3483 Fax: +31(0)20 778 0453 ou surfez sur www.advancednutrients.nl

14 Soft Secrets

Tous ceux qui cultivent ne peuvent pas s’offrir les dépenses d’une presse à hasch chère afin de récupérer les dernières particules de qualité issues des restes. Heureusement, avec quelques pièces et un peu de patience, vous aussi pouvez presser votre propre morceau de hasch. Soft Secrets France vous en décrit les étapes !

1. Ceci est tout ce dont vous avez besoin: un morceau de cellophane et un morceau de carton.

2. Enveloppez le carton avec la cellophane comme montrez ici.

3. Refermez-la solidement au bout. Collez-la pour être sûr qu’elle ne s’ouvre pas. Utilisez un collant vigoureux qui ne se détachera pas avec la vapeur ou l’eau.

4. Quand cela est fait, vous pouvez commencer à remplir le cône avec la poudre tamisée ou du hasch séché.

5. Il est plus facile de verser la poudre dans le cône si vous déchirez le papier avant.

6. Vous pouvez vous-même en déterminer la taille. Jusqu’à la moitié ou rempli.

7. Enlevez la cellophane en trop et fermez cette extrémité de la même façon que l’autre. Laissez un petit espace pour que l’air puisse s’échapper sinon la cellophane risque d’éclater.

8. Prêts pour la prochaine étape.

9. La prochaine étape, c’est de déchirer du papier journal autour du paquet de hasch. Faites quelques couches pour que cela soit épais. Ensuite mouillez-la et posez-la sur un plat chaud, à feu minimum. Pour des brûleurs au gaz, le niveau le plus bas est encore trop fort, donc faites attention. Laissez le paquet sur la chaleur pendant une heure et demie. Ensuite mouillez-le abondamment une fois encore et remettez-le dans le plat chaud pendant une demi-heure de plus. Répétez ce processus encore une fois. Ne laissez pas le paquet sécher! Entre-temps, le paquet de hasch aura laissé s’évaporer l’humidité et les cristaux fondent. Vérifiez le paquet régulièrement pour la vapeur, surtout si c’est votre premier essai.

10. Le paquet a été correctement chauffé mais cela ne signifie pas qu’il doit être brûlant. Surtout pas! La température parfaite, c’est quand il est juste chaud.

11. Prenez une grande bouteille de vin et remplissez-la d’eau chaude. N’utilisez pas de l’eau bouillante car la bouteille pourrait éclater et vous blesser. Utilisez des maniques pour protéger vos mains. Pressez le paquet en commençant par le milieu et roulez la bouteille jusqu’au bout. Faites cela pendant une demi-heure avec toute votre force.

12. Après le pressage, enlevez le papier journal et mettez le morceau de hasch pressé dans le réfrigérateur. Encore un peu de patience, le moment est arrivé d’ouvrir le paquet!

13. Voila –un joli morceau de hasch en peu de temps!

14. Et de réfléchir à l’endroit où vous allez jeter le reste des feuilles!

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Pour commencer, vous avez besoin d’un petit morceau de carton et d’un peu de cellophane, de préférence du type qui est utilisé pour les aliments car les plus épais risquent de mettre quelques mauvaises polymères dans votre hasch. Vous allez voir ici ce dont vous avez exactement besoin.

Du hasch fait maison Par Bart B. / Photos: Bubbleman

diy

Soft Secrets 15Cannabiculteurs internationaux

Dreadz: “Les premières graines, je les ai enfoncées d’un centimètre dans la terre d’un petit pot et j’ai placé au-dessus une lampe qui servait à tenir les reptiles au chaud. Les graines ont germé après trois jours. La lampe s’est avérée inadéquate pour la culture de plante. Les plantes, très longues et fines, moururent une semaine plus tard. Je ne savais pas encore à ce moment comment il était facile de cultiver à l’extérieur. Depuis, je cultive principalement à l’extérieur.”

“Dans l’endroit où je vis, à Sao Paulo au sud-ouest du Brésil, il y a beaucoup d’herbes de mauvaise qualité qui circulent. Une herbe pressée pleine de

graines. La première fois que je suis entré en contact avec le cannabis, j’ai vu qu’il y avait des graines dedans et j’ai eu un déclic. Il suffit que j’essaye d’en cultiver moi-même. Je pense que quand on fume de l’herbe, la question n’est pas: pourquoi est-ce que je cultive? , mais plutôt: pourquoi est-ce que je ne cultive pas? Rien qu’à regarder cette herbe pressée, il est évident qu’elle n’a pas été convenablement cultivée et traitée. Je voulais voir de mes propres yeux cette plante qui a provoqué tant de controverse partout dans le monde pousser sous mes yeux. Au début, j’étais seulement curieux mais après l’avoir vue sortir ses feuilles à sept doigts, j’en suis tombé amoureux. Je vous jure que je vais cultiver cette plante jusqu’à la fin de mes jours et je me battrai avec toute mon âme pour qu’elle soit un jour légale.”

“Après un certain temps, j’ai acquis de l’expérience et j’ai trouvé des infos sur le net et dans des livres. Je cultive maintenant le meilleur cannabis que j’ai jamais vu (et tous ceux qui l’ont fumé sont d’accord avec moi) et je ne peux pas m’imaginer devoir recommencer à acheter mon matériel de fumeur. Au fil des ans, j’ai essayé plus de 20 variétés, dont les plus populaires comme la White Widow, la Blueberry, Northern Lights,

AK 47, Hindu Kush et la Bubblegum. La première variété que j’ai choisie devait être très puissante et connue mais après un certain temps, j’ai décidé de chercher plus loin pour trouver des variétés convenant mieux à mes goûts personnels et pas une qui me fut recommandée par quelqu’un d’autre comme étant la meilleure.”

Actuellement, je mets de grands espoirs dans la pure Thai que je cultive en ce moment. Bien entendu, je cultive toujours toutes sortes de variétés avant de prendre ma décision mais je peux déjà dire que je suis un amateur confirmé de Sativa, surtout quand elles ont poussé biologiquement à l’extérieur. J’ai déjà

quelques favorites mais je vais continuer mes recherches parmi toutes les variétés possibles. D’abord parce que j’adore cultiver mais aussi parce que je veux essayer les caractéristiques de chaque plante, avec ses propres couleurs, odeurs et formes.”

Des immenses champs d’herbe

“Le Brésil est un pays immense avec des climats différents, allant du climat tropical à la sécheresse désertique. La partie où je vis bénéficie d’un climat sub-tropical ce qui signifie qu’il y a environ 25 degrés Celsius tout au long de l’année. Il pleut beaucoup durant l’été mais nos hivers sont secs. L’herbe produite commercialement au Brésil est en majorité cultivée à l’extérieur dans de grandes fermes. Cette herbe n’est d’habitude pas bonne, mal récoltée et séchée au soleil – les mâles n’ont pas été éloignés. Elle est principalement cultivée dans le Nord-Est, plus particulièrement dans l’état de Pernambouco où elle pousse dans des champs immenses. Il y a une région là-bas appelée ‘Poligono da Maconha’, ce qui veut dire quelque chose comme ‘la zone cannabis’. Cette région s’étire dans les états voisins où le cannabis pousse à côté de champs de cannes à sucre. Ces champs appartiennent à des familles très riches,

parfois des politiciens qui ne sont que très rarement ennuyées par la police. Ce cannabis n’est pas vendu à Sao Paulo ou à Rio de Janeiro mais principalement dans l’état de Bahia (Nord-Est) jusqu’au Nord du pays. Au Sud-Est de Bahia, le cannabis est cultivé au côté des plantations de coca. De nombreux cultivateurs de coca ont commencé à cultiver du cannabis pour gagner un peu d’argent supplémentaire mais la production y est beaucoup moins importante que dans les régions du Nord.

Le cannabis brésilien n’est généralement pas structuré tandis que le cannabis du Paraguay est fortement pressé en brique. Il y a également des ballons de hasch qui viennent du Paraguay. Je ne sais pas comment le hasch est fait là-bas. Sans doute en frottant les feuilles à la main pour en récolter les cristaux ou en enlevant les cristaux de l’herbe avant de la presser et l’emballer. Dans les briques d’herbe de meilleure qualité, on peut encore trouver des cristaux compressés. Le cannabis du Paraguay est un peu meilleur que celui du Brésil. Dans les grandes villes, il y a parfois moyen de trouver des têtes européennes. Celles-ci coûtent environ 350 dollars les 25 grammes. Cette qualité d’herbe ne se trouve pas souvent. Et même si vous en trouvez, qui peut se l’offrir? Un paquet d’un kilo d’herbe pressée du Paraguay coûte seulement 150 dollars. Ce cannabis provient de variétés locales qui donnent de pauvres récoltes mais elle est bonne à fumer tant qu’elle est bien cultivée et séchée.

Elle sera sans doute meilleure dans le futur car la culture en intérieur se développe rapidement. Les cultivateurs en intérieur sont toujours assez rares mais ils se multiplient. Les connaissances des cultivateurs d’ici viennent du net et de livres qu’ils commandent par internet. On ne trouve pas de livre ni de magazine

sur le cannabis ici. Le gros avantage, c’est que jusqu’à présent, la police ne fouille pas les maisons ou les jardins à la recherche de cannabis. Les cultivateurs en intérieur vivent principalement dans les grandes villes. J’ai vu quelques-uns des ces espaces intérieurs de culture, mais peu

de personnes ont l’air de savoir ce qu’elles font. Certaines avaient mis en place des systèmes ingénieux. J’ai moi-même essayé de cultiver du cannabis sous des lampes de 400 watts à l’intérieur mais j’ai vite compris que la culture à l’extérieur donnait de meilleurs résultats et me faisait économiser un paquet d’argent. La seule raison pour laquelle je cultiverais à l’intérieur, c’est pour la germination, pour faire des clones et pour laisser pousser un plant-mère tranquillement.

Les Sativas tropicales

“Je cultive les plantules dans des pots jusqu’à ce qu’elles aient développé leurs premières grandes feuilles. Je les plante alors en pleine terre dans un jardin que j’ai enrichi avec des excréments de vaches et de poulets et des déjections de vers. Je leur donne de l’eau quand elles en ont besoin, surtout quand il fait sec. A l’extérieur, les plantes poussent sans avoir de besoin de plus d’aide que cela, elles sont assez autonomes. A Sao Paulo, les hybrides Indicas fleurissent tout de suite à tout moment de l’année, peu importe quand on les plante. La photopériode étant de seulement 14 heures par jour, elle n’est pas suffisante pour la croissance. Elles grandissent pendant 30 à 40 jours puis commencent à fleurir automatiquement. L’astuce pour obtenir une bonne récolte, c’est de garantir à la plante les meilleures conditions possibles pendant cette courte période de croissance. De cette façon, on peut obtenir de grosses plantes. La taille maximum que j’ai réussi à avoir, c’est une

White Widow d’1,20 mètres. Je pense que les Indica deviendraient bien plus grandes plus bas dans le Sud car elles y auraient une plus longue période de croissance.

Les Sativas tropicales commencent à fleurir mi-février, quand la photopériode tombe à 12 heures de lumière par jour.

Si je les plante assez tôt dans la saison, elles peuvent devenir énormes. Selon la variété, les Indicas peuvent être cultivées et récoltées tout au long de l’année. Mais je déconseillerais aux gens de planifier leur récolte pour le mois de janvier car à ce moment il pleut très fort.

Le cultivateur brésilien Dreadz fait pousser du cannabis depuis six ans déjà. En 1998, il a fait germer ses premières graines sauvées d’un paquet d’herbe du Paraguay. Depuis lors, Dreadz a affiné sa technique de culture et obtient des récoltes incroyables. Dans sa série d’interviews de cultivateurs du monde, Bart B. parlera cette fois de Dreadz vivant sous le soleil de São Paulo, au Brésil.

Par Bart B.

Les récoltes perpétuelles dans un paradis sub-tropical

Dreadz, un cultivateur brésilien

Au fil des ans, j’ai essayé plus de 20 variétés, dont les plus populaires comme la White Widow, la

Blueberry, Northern Lights, AK 47, Hindu Kush et la Bubblegum.

Ces champs appartiennent à des familles très riches, parfois des politiciens qui ne sont que très

rarement ennuyées par la police.

16 Soft Secrets

On peut ainsi avoir de nombreuses récoltes en extérieur. Les Sativas tropicales ne peuvent être récoltées qu’une fois l’an. Bien entendu, il est possible de cultiver des hybrides à dominantes sativa comme le Skunk x Kalimist qui fleurit aussi bien en été qu’en hiver et que l’on peut récolter plusieurs fois l’an.

Pendant la période de floraison, j’aide les plantes en attachant les branches pour permettre une meilleure pénétration de la lumière à travers des feuilles. Je fais particulièrement attention à la nourriture dont la plante à besoin pour qu’elle ne souffre d’aucune déficience, et je prie pour que les fortes pluies ne détruisent pas mes plantes pendant les mois d’été. Je passe le plus gros de mon temps à donner de l’amour et de l’attention à mes plantes. Malgré un climat favorable, tout ne se passe pas toujours sans problème. Lors de mes deux premières tentatives de culture en intérieur, mes plantes ont souffert des déficiences alimentaires les plus courantes comme le manque d’azote et de manganèse. J’ai également eu des problèmes avec mon pH. Avec la culture à l’extérieur, c’est principalement les vents forts qui représentent un danger, les branches cassent grâce au poids lourd des têtes. Je contrôle les insectes avec un thé que je prépare moi-même. Des moisissures surviennent rarement et si c’est le cas, elles n’endommagent qu’une petite partie de la plante.”

La récolte et la loi

Quand le temps de la récolte est arrivé, je fais généralement appel à un ami qui m’a déjà aidé durant la culture mais je reste aussi secret que possible sur mes activités. Je casse les branches des plantes et le pends la tête en bas dans un endroit frais, sombre et bien aéré pour qu’elles sèchent. J’utilise généralement une pièce vide ou une armoire. J’essaye de curer les plantes tant qu’elles sont humides (fraîchement coupées) et je les laisse ensuite sécher complètement jusqu’à ce que les brindilles se cassent facilement, ce qui d’habitude prend entre cinq et sept jours. Ensuite, je coupe les têtes sèches, les mets dans un pot

et les laisse mûrir pendant trente jours.Je n’ai jamais eu de récolte extrême car j’essaye d’enlever autant de feuilles que possible. Ce qui signifie que la récolte reste petite mais cela ne me dérange pas car je fais du water hash avec les feuilles. J’obtiens en moyenne une récolte de 70 à 80 grammes d’une Indica de 60 centimètres de haut. Une Sativa pure de la même taille produit entre 35 et 40 grammes. La qualité est ma principale préoccupation, pas le poids de la récolte. Je préfère de loin 20 grammes de têtes explosives à un kilo d’herbe moyenne. La meilleure récolte que j’ai jamais obtenue provenait d’une Indica qui m’a donné environ 80 grammes et cela sur une

très courte période. Récemment, j’ai eu quelques demoiselles Paraguayennes de 4 mètres de haut mais elles ont été volées avant que je ne puisse les récolter. J’étais très triste quand c’est arrivé mais cela m’a appris à être plus prudent sur l’endroit où je les mets et les personnes à qui j’en parle.

Au Brésil, la culture de cannabis est strictement interdite. Que vous aillez une plante ou un champ entier, vous pouvez être arrêté et condamné à une peine allant de 3 à 15 ans de prison. Même être en possession de graines est interdit. Les lois sont entrain de changer là où j’habite. Les fumeurs ne sont plus arrêtés mais ils peuvent être forcés à être examinés par un médecin pour usage de drogue ou être condamnés à des travaux d’intérêts publics. Heureusement, la politique en matière de drogues du Brésil est plus proche de celle appliquée en Europe qu’aux Etats-Unis. Cependant, les dealers sont lourdement condamnés: de 5 à 15 ans d’emprisonnement. Malheureusement, les cultivateurs sont toujours considérés comme des vendeurs. Les lois en matière de drogues sont toujours appliquées strictement. Mais grâce à la corruption de la police, il est possible en payant d’éviter la prison.”

Dreadz souhaite à tout le monde une Boa Colheita (une récolte fantastique).

Por que ter olhos verdes se o verde da natureza os deixa vermelhos? (Pourquoi avoir des yeux verts quand la nature les rend rouges?)

Quelques mots utiles en brésilien :Herbe: erva, maconha, marijuana, verdinha, tchais, beck, fumoHash: hash, haxixe, bola de hashJoint: beck, baseado, banza, baga, baganaCarton: ponta

Soft Secrets 17

Par Bart B.

Les graines germées pointent hors du sol et éclatent en de toutes petites plantes vertes. Elles sont très fragiles à ce stade et cela se voit. Nous allons maintenant parler de la croissance de ces plantes. La croissance est un facteur très important car elle détermine la taille de la culture. Une bonne croissance est plus importante que la floraison elle-même.

Mettre une plante en pré-croissance signifie maintenir la plante dans sa période de croissance (aussi connue sous le nom de végétative) pendant une durée allant de un jour à plusieurs semaines. On fait cela en réglant les lampes à 18/6. Ce qui veut dire 18 heures de jour et 6 heures de nuit/sommeil pour les plantes. La plante est équipée pour recevoir pleinement les bénéfices de la lumière et commence à se développer en largeur et en hauteur.

Plus vous laisserez grandir la plante, plus elle développera de feuilles et en particulier sur les branches latérales les plus solides ce qui va accélérer la croissance encore plus. Une plante qui n’avait que dix feuilles une semaine auparavant et qui en a maintenant 25 peut naturellement grandir beaucoup plus vite car elle peut utiliser plus de lumière. Au début de la croissance, c’est toujours un peu lent jusqu’à ce la plante ait assez de feuilles pour atteindre une certaine vitesse de croissance. A ce moment-là, vous verrez clairement, que même un jour de croissance peut faire une grande différence, qu’en un seul jour la plante aura fait beaucoup de progrès. Plus de croissance signifie plus d’engrais, plus d’oxygène… Pour avoir une bonne croissance, il faut contrôler tous ces facteurs en permanence. Si un manque d’oxygène survient dans l’espace de culture à cause d’un problème d’aération, les plantes prendront du retard dans leur potentiel de croissance.

Les messages des milieux de culture

Les différents substrats (ou milieu) peuvent varier la vitesse de croissance de vos plantes. Le plus couramment utilisé est la terre, la coco et l’hydro (culture dans l’eau). Chaque milieu a ses caractéristiques propres, ses avantages et ses inconvénients.

La terre ne permet une croissance rapide que si elle est bien aérée et si sa structure est légère. Les racines se développent mieux dans une terre aérée et légère et c’est ce que nous devons lui fournir. Plus les racines grandiront et s’étendront, plus la plante au-dessus pourra pousser. Les racines ont besoin d’oxygène et une terre dure et compacte contient moins d’oxygène qu’un mélange plus léger. L’avantage de la terre, c’est qu’elle contient des éléments nutritifs et on n’a

pas besoin de rajouter de l’engrais liquide pour commencer. Cela peut être important pour des cultivateurs débutants et leur éviter les problèmes des premières étapes. Un mauvais départ peut être désastreux pour la floraison future et la récolte. La terre est ainsi un substrat parfait pour les débutants qui en commençant ainsi peuvent acquérir de l’expérience. Apprendre à bien cultiver en terre permet d’y revenir à tout moment plus tard.

La coco est une matière plus aérée. C’est mon substrat préféré. Il assure aux plantes un bon démarrage grâce à ses fibres de coco riches en oxygène. Les plantes qui poussent dans un milieu riche en oxygène sont plus fortes et développent plus – et plus solidement – de branches latérales. L’inconvénient avec la coco, c’est qu’elle ne contient pas d’éléments nutritifs. C’est pourquoi vous devez commencer très tôt avec un apport d’engrais liquide. Cela peut amener des problèmes mais la coco est facile à utiliser et il est difficile de la sur-fertiliser. C’est peut-être même plus difficile qu’avec de la terre.

La sur-alimentation provient de l’accumulation des sels qui sont présents dans tous les fertilisants. Avec le temps, si vous utilisez des doses de nutriments trop fortes (car vous débuter), les plantes n’arrivent plus à les absorber assez vite. Des taches apparaissent sur les feuilles, surtout sur les bords là où elles s’élargissent, puis les feuilles se dessèchent et meurent. Pour éviter cela, il faut rincer le substrat. Rincer veut dire apporter une quantité d’eau supplémentaire qui va diluer les sels et les évacuer. Si votre plante a des feuilles d’un vert profond, c’est un signe qu’il y a suffisamment d’engrais et en ajouter à ce moment-là pour provoquer une sur-alimentation. Si vous n’êtes pas sûrs, attendez jusqu’à ce que les feuilles s’éclaircissent un peu. Vous saurez ainsi quand les plantes ont faim. Si vous attendez trop longtemps, les feuilles vont devenir jaunes.

C’est en hydro que la vitesse de croissance est la plus grande, pour autant que vous le fassiez correctement, car les racines ont tout l’oxygène dont elles ont besoin. Cela demande cependant plus d’efforts que la culture en terre ou dans de la coco. Personnellement, j’utilise de la coco car c’est un juste milieu entre la terre et l’hydro. On obtient de bons résultats de croissance mais sans devoir donner trop d’attention. Il faut dire qu’une fois qu’on maîtrise l’hydro, cela fonctionne très bien. Mais en hydro, on est plus dépendant d’appareils électriques et si ceux-ci déconnes ou qu’il y a une coupure de courant, on est foutu.

Un bon départ vaut de l’or

La plupart des cultivateurs utilisent des stimulants pour racines pour avoir une croissance puissante. Comme ce fut le cas jusqu’à présent, tout ce qui se passe ici a lieu dans le sol pour commencer. Une petite plantule n’a que quelques racines. Le principe, c’est d’inciter la plante à produire le plus de racines possibles aussi vite que possible. Le stimulant pour racines liquide est le plus couramment utilisé. Tous les producteurs d’engrais tentent d’en avoir dans leur rayon. Ces stimulants garantissent que les racines reçoivent une impulsion de croissance. C’est en terre que cela marche le mieux. Ces stimulants vont également rendre possible la croissance d’autres plantes présentes dans votre sol. Ne vous effrayez pas si vous voyez apparaître toutes sortes de petites pointes vertes sortir de terre.

On dilue généralement ces stimulants pour racines avec de l’eau mais on les utilise purs pour y tremper les boutures pour les pousser à développer des racines quand on fait des clones. On n’utilise pas de stimulants pour racines en même temps que du fertilisant liquide car cela réduit les effets des stimulants. Ainsi, pendant les premiers jours d’une plante, il faut lui apporter des stimulants pour racines – et ne pas le mélanger avec d’autres engrais. De cette façon, on peut avoir un bon départ.

On peut également utiliser des champignons bénéfiques (symbiotiques) pour renforcer le développement des racines. Nova-Star-T de BioNova est un petit sachet rempli d’une poudre qui contient des spores de ces champignons bénéfiques que l’on mélange à l’eau. On plonge les cubes contenant les plantules ou les clones dans ce mélange. Le champignon fonctionne comme un symbiote qui a besoin de la plante pour survivre. En échange, la plante utilise le champignon comme ‘réseau de racines supplémentaire’. La plante peut absorber des nutriments au travers de ces champignons partout où ils poussent. Il en résulte des plantes plus fortes et plus

saines dès le départ qui ont accès à bien plus de nutriments qui se trouvent dans le sol. Presque tous les produits ayant un effet stimulant sur les racines sont utiles pour le démarrage de la croissance.

L’importance de la période de croissance

Avec la période de croissance, vous pouvez déterminer la dimension, la forme et la récolte de vos plantes. Il y a différentes manières de cultiver du

cannabis et elles varient fortement en fonction de leur façon de croître. On peut mettre de nombreuses plantes dans un mètre carré; ensuite, il est important de ne pas les laisser trop longtemps en phase de croissance. Les plantes peuvent ne pas être autorisées à devenir trop grandes sinon elles se détruiraient les unes les autres. Si vous réduisez le nombre de plantes, vous pourrez les laisser grandir comme elles l’entendent.

Les clones et les plantes provenant de graines ont différentes façons de grandir. Les clones sont des plantes plus âgées et pour cela, sont déjà adultes et ont besoin d’une période de croissance plus courte avant la floraison. Une plante sortant de la graine passe par différents stades et devient mature après environ un mois de croissance. Si vous êtes un bon cultivateur, vous amènerez votre plante à l’âge adulte plus vite. Ce n’est pas qu’une question de temps mais aussi de volume. Si vous regardez un clone, vous verrez que les branches latérales passent par plusieurs étapes. Si vous regardez une jeune plante immature, les branches latérales poussent directement. Quand la plante est adulte, les branches latérales vont là aussi commencer à grandir par étapes.

Vous pouvez déterminer les dimensions de vos plantes en augmentant ou réduisant le temps de croissance. Mais rappelez-vous qu’une plante plus grande ne signifie pas nécessairement que vous aurez une plus grosse récolte. Il est important de savoir, surtout pour les débutants, que la plante grandit encore considérablement quand elle est placée en floraison et qu’elle continue pendant trois semaines encore avant d’atteindre sa taille maximale.

La croissance parfaite

Qu’est-ce qu’une croissance parfaite? Une croissance parfaite, c’est quand la plante a atteint sa taille idéale avant de commencer à fleurir et quand les plantes peuvent continuer à se développer sans se bousculer les unes les autres. Le mètre carré est entièrement rempli de plantes sans espace libre entre elles mais pas suffisamment pour que les plantes entrent en compétition pour les ressources. En les laissant devenir grandes ou en mettant

trop de plantes, toutes les plantes vont moins bien se développer. Une plante a besoin d’espace pour ses branches latérales. Sinon elle grandira en hauteur et les branches latérales seront faibles et ne porteront pas de belles têtes.

Afin d’obtenir une bonne récolte, il faut permettre un bon développement des têtes sur les branches inférieures comme au sommet. Tout le monde est capable de cultiver une belle grosse tête centrale; mais c’est tout autre chose quand il s’agit

La culture pour les nuls 6ème partie La phase végétative ou de croissance

grow your own

Pour avoir une bonne croissance, il faut contrôler tous ces

facteurs en permanence.

Si un manque d’oxygène survient dans l’espace de culture à cause d’un problème d’aération, les

plantes prendront du retard dans leur potentiel de croissance.

commencer à jaunir. La plante montre clairement qu’elle a besoin de nourriture. La dose (force) de nutriments dans l’eau doit alors être augmentée ou il faut lui en donner plus souvent.

Les deux premières semaines de croissance

Après être sorties de la graine, les petites plantes illustrées ci-dessus furent plantées dans le mélange Royalty de Palgron. Cette terre fertilisée contient assez de nutriments pour quelques semaines. Durant ces premières semaines, je leur donne du stimulant pour racines. Avec le temps, les plantes commencent à grandir de plus en plus vite. Comme incitant supplémentaire durant cette période de croissance, je leur ai également donné de l’Alga Groei, un engrais liquide de Palgron. Ce n’est pas absolument vital car il y a assez de nutriments dans le mélange de terre mais je peux ainsi en maintenir le niveau nutritionnel. Sans cela, la terre peut être vidée de ces nutriments après quelques semaines. En la réalimentant régulièrement, on évite de devoir en apporter une grande quantité soudainement. C’est clair ce que je dis là? Bien entendu, il faut éviter de donner trop d’engrais. Durant la période de croissance, il n’y a pas grand-chose d’autre à faire que d’apporter du stimulant pour les racines et de l’engrais liquide. La lampe doit se trouver à environ 30-40cm au-dessus de la plante. Il suffit de placer sa main en dessous de la lampe à hauteur des plantes pour mesurer la chaleur qu’elle dégage. La distance correcte varie en fonction de la taille de l’espace de culture et du nombre de lampes qui s’y trouvent. S’il y a une bonne circulation de l’air, les lampes peuvent pendre un peu plus bas car l’air chaud est immédiatement remplacé dans l’entourage des plantes et cela leur cause moins de stress qu’une extinction totale. L’humidité de l’air doit être maintenue aussi élevée que possible durant les premières semaines pour que les plantes puisse grandir plus vite et le feuilles sortir

plus facilement. Un taux élevé d’humidité dans l’air peut faire des miracles et on peut y arriver en réduisant l’extraction d’air. Un humidificateur peut être très utile aussi! La température doit se situer entre 22 et 28 degrés Celsius le jour et entre 18 et 22 degrés la nuit. Il ne faut pas que la température descende sous les 16 degrés car la croissance diminuerait.

N’oubliez pas de laisser vos lampes travailler un maximum durant la nuit car l’électricité est alors moins chère (si vous avez un compteur de nuit bien sûr) et cela peut vous faire économiser quelques euros.

Les plantes vertes ont maintenant grandi, vous pouvez caresser les tiges vigoureuses et savourer le goût et l’odeur de votre prochaine récolte. Il faut encore quelques mois de patience avant de pouvoir jouir des lourdes têtes qui vont en être récoltées.

Dans le prochain numéro, nous parlerons du démarrage de la période de floraison.

18 Soft Secrets

d’avoir le même poids sur les branches les plus basses. Mais c’est ainsi que l’on obtient une bonne récolte de seulement quelques plantes.

Huit plantes venant de graines qui auront eu trois semaines de pré-croissance devraient remplir un mètre carré sous une lampe de 600W et donner une récolte de 500 grammes. C’est une règle de base. Cela signifie 63 grammes par plante ce qui n’est pas énorme. D’habitude, je surveille mes plantes et quand elles atteignent 25 à 50 cm de haut et sont devenues de petites adultes avec de petites, mais solides, branches latérales, elles sont prêtes pour la floraison. Les clones peuvent être amené à la floraison plus tôt car ils sont plus murs dès le départ. Pour la même raison, ne les laissez pas dépasser 25 cm. Les clones ont plus de branches ce qui signifie

que moins de lumière arrive jusqu’aux branches les plus basses qui dès lors ne développeront pas de têtes. Ainsi, des plantes trop grosses représentent une perte de temps et d’énergie. Nous sommes restreints par la puissance de la lumière et le développement des têtes sera maximal à seulement 20 cm de la plante. Plus on descend, plus les têtes seront petites. Faire en sorte que la lumière passe le mieux possible jusqu’aux branches inférieures des plantes va maximiser le développement des têtes là en bas.

La nutrition

Pendant la période de croissance, la plante a surtout besoin d’azote et de potassium. Si la plante manque d’un de ces deux éléments pendant sa croissance, elle va jaunir. Si vous choisissez de cultiver en terre, utilisez un bon mélange disponible dans les grow shop qui contient ces éléments en suffisance pour trois semaines à un mois. Cela a l’avantage de ne pas nécessiter de fertilisants supplémentaires jusqu’à la floraison. Le prix un peu plus élevé pour une terre de meilleure qualité en vaut la peine. En outre, vous vous épargnerez les problèmes de potentiel. Un mélange de terre bon marché peut mener à des déficiences car il y a peu d’éléments nutritifs pour les plantes. Il faut alors ajouter des engrais liquides ce qui n’est pas un problème en soi sauf pour les personnes qui ont tendance à sur-doser. Il vaut toujours mieux attendre autant que possible avant d’en ajouter.

Toutefois, on ne peut éviter les erreurs en cultivant du cannabis. En fait, plus on en fait et mieux c’est. Apprendre de ses erreurs est très efficace pour ne pas commettre les mêmes une seconde fois. Avant, il faut suivre les instructions inscrites sur la bouteille et utiliser une seringue millimétrique pour mesurer la quantité exacte que l’on souhaite ajouter à l’eau. Un bon dosage, sans excès, va produire de superbes plantes en pleine forme.

Plus la plante grandit et plus elle a besoin d’engrais. On peut remarquer que si l’on continue à donner la même concentration de nutriments aux plantes, les feuilles vont à un certain moment

Cette série d’articles est réalisée en collaborationavec Plagron;

visitez-les sur: www.plagron.nl

Il ne faut pas que la température descende

sous les 16 degrés car la croissance diminuerait.

Une plante adulte

Une plante immature

Soft Secrets 19

Des traits physiques partagés:

La White Widow adore l’hydro. Je n’ai jamais rencontré de plantes poussant aussi vite au stade végétatif que ces filles. Le taux de croissance est incroyable. Après deux semaines dans les seaux, toutes les plantes avaient des tiges aussi épaisses que la circonférence d’une pièce d’un euro. Le réseau de racines s’est développé très rapidement et avait presque atteint la capacité du seau vers la fin du cycle. La vitesse de croissance m’a incité à tailler ces plantes très agressivement. J’ai littéralement coupé un sac poubelle entier. Les pincer fut une erreur sur cette culture. Les plantes sont parties vers le côté à toute vitesse, m’obligeant à rapidement recouper certaines branches pour améliorer la pénétration de la lumière. Il est certain que pincée ou écimée, la WW deviendrait plus touffue. Mon espace étroit ne convenait malheureusement pas à ces conditions et je l’ai payé par un mauvais développement des têtes des branches inférieures. Suite à cela, j’ai réorganisé mon espace de culture afin de donner un plus grand espace libre entre les plantes. Je suis plus convaincu que jamais qu’il n’y a rien pour remplacer une couverture lumineuse bien équilibrée. Je reste indécis sur le fait que la récolte augmente avec toutes mes manipulations mais sans la taille, ses filles envahiraient toute la maison. Il est très facile de s’entraîner avec cette variété car les branches sont très flexibles et faciles à orienter. Les feuilles sont gigantesques et nombreuses, ce qui pose un problème constant pour maintenir la lumière sur toutes les zones de la plante. Pour cette raison, je pense que la WW est une excellente candidate pour le SCROG/SOG. Le Super Cropping fut efficace sur cette variété et elle s’en est remise très vite avec un stress minimal. Il fait être prudent lorsqu’on manipule les branches et les tiges des feuilles car elles sont très tendres durant le stade végétatif et s’abîment facilement. J’ai divisé plusieurs branches mais elles ont guéri rapidement et cela n’a que peu affecté la croissance. Pendant la période 12/12, j’ai été surpris car la plante a relativement peu grandi en hauteur. Elle a plus que doublé durant la période de floraison mais j’en attendais beaucoup plus. Cela peut, entre autres, être dû à un stade végétatif excessif. Ces plantes étaient déjà très matures avant que je ne passe à la période de lumière 12/12. Je suppose que j’envisageais une croissance vicieuse à cause de leur développement rapide pendant la période végétative. Au lieu de cela, ces filles se sont comportées typiquement comme des indicas et ont gardé une apparence petite mais touffue du début à la fin. Elles ont grandi jusqu’à la septième semaine de

floraison. La taille était similaire pour toutes les plantes tout le temps et elles ont atteint 102 cm (40’’). J’ai l’impression qu’il me reste encore un phénotype Sativa plus dominant à découvrir dans cette culture.

Les besoins et les déficiences en fertilisants

Germination/Végétation

Les cinq graines ont germé endéans les cinq jours ou moins et les niveaux de croissance étaient uniformes. Au début, les tiges n’étaient pas assez fortes pour supporter le poids de la plante. L’ajout de tuteurs a rapidement résolu le problème et la deuxième semaine, elles étaient capables de se maintenir sans aide. Gardez un œil sur la distance entre les lampes et les plantes car elles vont filer très vite si la lumière n’est pas assez intense. L’engrais pour clones s’est avéré adéquat durant les premières semaines. Aucune autre nourriture ou supplément n’ont été utilisés jusqu’à la troisième semaine. Comme je l’ai dit précédemment, les plantes poussent très vite et vous surprendront tous les matins par leur progrès nocturne. Je n’ai rencontré aucun problème sérieux relatifs aux nutriments durant la végétation. Probablement la culture la moins problématique que j’aie jamais eu. Les plantes ont toutes un peu stressé au moment de la première transplantation et ont mal réagi aux HID dans un premier temps. Elles ont également mal réagi aux changements de température. Essayez de garder les changements au minimum durant les premiers jours de leur vie. Dans de bonnes conditions, les racines poussent très vite sur cette plante et il faut vous préparer à les transplanter dans des récipients individuels rapidement si c’est votre intention. Je vous conseillerais d’y aller doucement avec les nutriments jusqu’à ce qu’elles ralentissent et d’alors les booster un peu. Contrairement à ma culture précédente, celle-ci se porte mieux avec le principe au moins au mieuxconcernant les engrais. Les plantes ne sentaient que très peu jusqu’à la quatrième semaine. A ce moment-là, j’ai commencé à remarquer une très forte odeur. L’odeur est très skunky et se diffusera sur des kilomètres si vous la laissez faire. Vous n’arriverez pas éliminer l’odeur sans système de contrôle des odeurs.

La floraison

Toutes les plantes ont fleuri à environ 45 cm (18’’) et mon mélange pour floraison du début était de 900 PPM. Selon moi, c’était trop élevé et a provoqué une

brûlure mineure des bords et des bouts de deux des plantes. Après l’avoir progressivement réduit à 700, je pense que les plantes étaient bien plus heureuses. Je suis convaincu que des nutriments moins concentré leur conviennent mieux. Je serais certainement moins agressif la prochaine fois. Je ai maintenu la concentration entre 600 et 800 jusqu’à la huitième semaine et dilué le mélange progressivement jusqu’à 0 pour le rinçage durant les semaines suivantes. Les emplacements des têtes sont apparus en deux semaine et le sexe était distinct dès le dixième jour pour mon unique hermaphrodite et à deux semaines pour les trois femelles restantes. L’hermaphrodite a montré un stress évident au moment de la transplantation ce qui a attisé mes soupçons. Elle a versé vers le côté sombre et fut rapidement détruite.

Les phénotypes

Il y avait deux phénotypes dans cette culture qui ne se ressemblaient en rien.

Phéno N° 1

Ce type était plutôt à dominante Sativa en apparence et portait des calices rouges-mauves et des têtes longues et épaisses. Il est arrivé à pleine maturité en deux semaines, dépassant tous les autres. Il a rapporté la récolte la plus importante des trois. Cette plante a atteint 112 cm (44’’) et fut théoriquement prête à être coupée en huit semaines; je les laisse aller plus longtemps en espérant une plus grande production de résine et de cristaux. Même si la plante est devenue très collante, je ne suis pas sûr que cette prolongation fut nécessaire. Grâce à sa rapide maturité et sa récolte décente, celle-ci fut le meilleur des deux phénotypes et je conseillerais de le garder si vous le rencontrez car la fumette qu’on en retire est très bonne. Les quantités de feuilles et de calices étaient moyens mais il semble y avoir beaucoup de travail pour le nettoyage et la confection du hasch en fin de compte.

Couleur:vert lumineux avec des calices rouges qui tournent au mauve à la quatrième semaine de 12/12. Beauté: 10, des feuilles et des têtes charmantes.Facilité de culture: 10, très bonne variété pour un cultivateur débutant.Odeur: 8+, ne cultivez pas cette plante si vous ne pouvez pas gérer son odeur.Récolte: décente – 120gr.

Résultat de la fumette

J’ai entendu des comptes-rendus contradictoires sur la WW et je me demande si cela a un rapport avec tous les croisements et les différentes banques de semences. Sans m’en soucier, voici mon avis. Pour être objectif, j’ai curé les têtes pendant au moins deux semaines dans des vases de verre Mason après deux semaines de séchage et je les ai fumées dans une pipe en verre propre, ce qui est vraiment la meilleure façon. Les têtes brûlent très bien et ne laissent derrière elles qu’une fine cendre blanche. Elles sont très denses et une pépite de bonne taille fera monter 4 personnes très haut. Le goût est unique et difficile à décrire. Un peu skunky mais assez sucré pour être afghan. Un arrière-goût légèrement citronné mais qui n’est pas désagréable comme celui des hazes

La White Widow féminiséeDe la graine à la récolte, dernière partie Par Aja

Bon, maintenant que j’ai relu mes griffonnages et fait sécher toutes les têtes, je vais vous faire part de quelques observations au sujet de cette variété. Je voudrais d’abord dire qu’une poignée de plantes suffisent pour une investigation scientifique fiable mais qu’une culture plus poussée est nécessaire pour arriver à autre chose qu’à une conclusion générale. Comme bon point, j’ai trouvé cette variété très stable. Toutes les plantes étaient assez uniformes et similaires quant à leurs besoins et leur apparence, dans les variations de couleurs et des feuilles. En gardant cela à l’esprit, voici quelques-unes de mes trouvailles:

20 Soft Secrets

et berrys. C’est une herbe reposante. La tendance est d’en fumer plus que ce dont on a besoin et de se retrouver gravement stone. Mes yeux ont un peu gonflé et ma bouche est devenue cotonneuse après le premier coup. Après deux coups de mon SteamRoller, je suis prêt à m’asseoir dehors pour un moment. Pas tripante mais très cérébrale. De très bonnes idées me sont venues à l’esprit sous son influence, il ne me manque plus que la motivation pour les réaliser. Le goût est moyen mais devrait s’améliorer avec un curage plus minutieux. La montée fait réfléchir et peut alimenter des conversations nocturnes très intéressantes. Pas de rumination ni d’autres effets secondaires ne furent rencontrés à part les yeux gonflés et la bouche pâteuse mentionnés plus haut.

Puissance: 8, venant de moi, c’est beaucoup.Goût: 5, pas trop bon ni trop mauvais.Montée: 7, au-dessus de la moyenne, bon stimulant de jour, pas une aide au sommeil.Nuisance sociale: 0, une bonne montée avec des impairs physiques minimaux.Paranoïa: 0, pas de paranoïa du tout.Faiseur d’amis: 9, une herbe très sociable

qui donne du bon temps à tout le monde.

Phéno N° 2

Les deux dernières plantes que j’ai mise à fleurir et la retardataire que j’ai gardé en végétation tombent dans cette catégorie. Elles étaient toutes en retard de deux semaines derrière le phénotype n° 1 et leur récolte à moins rapporté en fin de parcours. Les quantités de feuilles et de calices étaient moindre. Les emplacements des têtes étaient petits et entourés par un tas de grandes feuilles qui font de l’ombre. Le maintien d’une exposition lumineuse équilibrée est devenu un cauchemar exigeant de nombreuses tailles et un usage créatif de cordes. La récolte n’a pas été spectaculaire selon mes normes et la maturation est trop lente à mon goût durant la floraison. Les deux plantes en fleurs étaient presque identiques quant à la récolte et la taille finale. Dans une culture plus importante, ce phénotype n’aurait pas fait l’affaire, pas assez de têtes pour la quantité de feuilles. Elles n’étaient pas de taille en comparaison aux autres.

Couleur: feuilles et calices vert foncé avec des poils rouges lumineux au moment de la récolte.

Beauté: 10, très belles formations de feuilles et de têtes.Facilité de culture: 10, Pas de problème.Odeur: 8+, skunky.Récolte: 80-90 gr en moyenne.

Résultat de la fumette

Ces têtes ont pris longtemps pour sécher. Même après avoir été curées, elles restent humides et pleines de résine, très collantes au toucher. Les noisettes ne sont pas aussi denses que celles du phénotype n°1 et se défont facilement lorsqu’on les manipule. L’odeur est magnifique et je me réjouis d’ouvrir les pots tous les jours pour sentir le souffle initial de la déesse MJ. Les têtes brûlent de manière égales et reflètent la perfection de mon aspiration. La pierre vous atteint immédiatement et le goût est assez plaisant. Un mélange goûteux entre épices et pins avec une touche fruitée. La montée est corporelle par nature et s’étend rapidement au visage, bras et jambes. Vos joints s’engourdissent rapidement et le reste du corps suit. C’est comme être immobile tout en gardant l’esprit très clair. On a l’impression d’être OK jusqu’à ce qu’on essaye de prendre un escalier. Pas véritablement un scotcheur au divan

mais presque. Pas d’effets secondaires désagréables mais il y a un petit arrière-goût mauvais qui peut ou non disparaître avec un meilleur curage. En gros, une bonne fumette, relaxante pour les muscles et avec une tendance à engourdir le visage.

Puissance: 8Goût: 7, peut améliorer sa cote dans le futur.Odeur: 9, forte et piquante, prête à sentir comme de l’herbe.Montée: 7, montée corporelle avec l’esprit clair.Désirabilité: 5, récolte pauvre, trop de feuilles.Nuisance sociale: pas bonne à fumer en société, épuise toute motivation.Paranoïa: 0Faiseuse d’amis: 10+, un beau cadeau pour des amis en manque de médecine.

En résumé

La White Widow fait partie de ces fameuses variétés que je voulais cultiver depuis longtemps. Le manque d’informations claires sur la WW était frustrant mais globalement, je pense que c’est une plante excellente qui demande

de grandes capacités de culture pour en cerner le ‘phénotype qui tue’ évasif. La stabilité de la variété et la relative facilité de culture m’ont encouragé. Les cultivateurs débutants devraient vraiment l’essayer. Attendez vous à quelques citrons dans le tas, mais même la limonade n’est pas mauvaise. Les plantes étaient plus heureuses avec peu de nutriments durant la végétation et la floraison et vous remercieront avec un taux de croissance fantastique pour un bon équilibre. Ces plantes sont très réactives et vous diront rapidement s’il y a un problème. J’ai réussi à en choquer une terriblement mais c’était de ma faute et je n’associe pas l’événement avec la variété. Les graines féminisées couplées au stress en étaient les coupables. La récolte était au-dessus de la moyenne pour le phénotype n°1 mais en dessous pour le phénotype n°2. Je crois que le pinçage a augmenté la récolte pour le n°1 mais fut néfaste pour le n°2. Un SCROG devrait optimiser cette variété et en augmenter la récolte.

Comme je l’ai dit plus haut, c’est une plante qui grandi très vite et qui exige un entretien tout au long de la période végétative. Livrée à elle-même, elle

pourrait facilement envahir le monde. Des couleurs sont apparues sur un des phénotypes mais l’autre est resté vert foncé avec une lourde couche de résine. La forte odeur durant la floraison est inévitable sans les moyens appropriés. De ce point de vue, ce sont les plantes les plus résineuse et les plus vilaines que j’aie cultivé.

Les clones que j’ai pris ont développé des racines très rapidement et semblaient bien pousser, une fois la période de choc initial passée. Il faut veiller à les tuteurer soigneusement au début car leurs tiges sont cassantes. Tous les six ont fait des racines endéans les 10 jours et étaient prêts pour la transplantation. Une période de récolte de 8 semaines était optimale pour le phénotype 1. Dix semaines ont transformé les autres en schotcheuses au divan. Je dirais 8 semaines max pour les types que j’ai cultivés; les deux semaines supplémentaires n’ont apporté que peu de bénéfices mise à part une légère augmentation de la résine/CBN. Les trichomes sont facile à voir et peuvent être observés sans agrandissement dès les premiers stades. Je conseillerais cependant l’usage d’une loupe pour être plus précis.

600 watts HPS ou 400 watt MH/HPS

Sans hésiter, je peux affirmer que les 600 produisent des têtes plus denses et plus grosses que les 400. Même si les plus basses étaient bonnes, la floraison plus longue et la pénétration difficile des 400 en comparaison, m’ont fait choisir les 600 pour la floraison pour le futur. Les 400 MH étaient impressionnantes durant la période végétative et ont contribué à la rapidité globale de la culture. J’ai eu une augmentation remarquable de la quantité et de la vitesse de croissance végétative pendant que j’utilisais les lampes et je me suis demandé si je voulais vraiment une telle quantité de feuillage? Le jury délibère toujours à ce sujet; je devrais faire plus d’une culture de cette variété avec des MH pour arriver à des conclusions définitives.

Le Hard Water Micro de General Hydroponics

J’ai utilise les nutriments pour eau dure cette fois dans un effort pour réduire ma dépendance à l’eau distillée. Je n’ai vu

aucune différence de performance du tout. J’ai maintenu la qualité de l’eau par un apport d’eau fraîche quotidien et ai ajusté le pH et le PPM comme requis. J’ai également choisi de faire la floraison avec un seul changement d’eau. Cela ne semble avoir eu aucun effet sur les plantes. J’ai ajouté des engrais manuellement au trois récipients selon les besoins et ajouté de l’eau fraîche régulièrement pour garder les taux de sels bas. La différence la plus importante que j’aie observée avec l’eau dure en comparaison à l’eau distillée furent les variations de pH. L’eau dure nécessite environ trois fois la quantité d’ajusteur de pH de l’eau distillée pour obtenir le même changement. Dans le futur, je vais probablement continuer avec l’eau du robinet et simplement faire baisser le pH.

J’ai rencontré un tas de variétés savoureuses ces derniers mois et vais cette fois cultivez des variétés multiples. J’espère en remplir mon cabinet.

A bientôt !

Aja

La Double Diamond est principalement cultivée dans la partie orientale des Pays-Bas. Des endroits comme Enschede, Hengelo et Zwolle sont pleins à craquer de ces plants renommés. La raison précise pour laquelle les plants de Double Diamond sont aussi populaires dans cette région est aujourd’hui encore un mystère. Selon toute probabilité, le cerveau qui se cache derrière cette perle dut être un phytogénéticien passionné, car plus d’un cultivateur s’est posé, à juste titre, la question de savoir comment cette plante pouvait posséder tant de caractéristiques positives. C’est plus spécialement entre 1996 et 2000 que cette variété de plant de cannabis fut cultivée sur une grande échelle, à cause de ses beaux bourgeons et de sa relativement brève période de floraison. Ces caractéristiques ont rendu la Double Diamond fort appréciée, tant pas les cultivateurs que par les fumeurs, et elles ont ouvert la voie à de nombreux champs (petits et grands) fournis avec ces mystérieuses plantes.

Indica

Si nous voulons catégoriser la Double Diamond, elle est à classer parmi les membres de la famille des Indicas. Les Indicas sont bien connus en tant que véritables plantes d’intérieurs, étant donné qu’elles restent bien compactes et prennent donc peu de place lorsqu’elles sont cultivées. Comme plantes de balcon, les variétés d’Indica sont aussi fort appréciées par le cultivateur en extérieur, vu que leur taille restreinte les rend moins sujettes à subir les bourrasques de vent qu’une Sativa déguingandée qui s’effondre sur votre balcon. Mais puisque la Double Diamond est surtout devenue populaire comme plante d’intérieur, abandonnons provisoirement la culture d’extérieur de cette variété, et tournons-nous vers les situations idéales de culture sous lumière artificielle.

La Double Diamond produit un nombre considérable de têtes durant la période de floraison et de plus, il s’agit d’un plant qui pousse et fleurit assez

facilement. Grâce en particulier à la relative facilité de culture de la Double Diamond, le choix du substrat adéquat sur lequel planter nous est rendu, à nous cultivateurs, un peu plus simple. Je peux témoigner du fait que cette variété, quand elle est cultivée sur de la laine de roche et du coco, donne de bons résultats. Néammoins, des récoltes tout à fait satisfaisantes peuvent aussi être obtenues lorsque la culture est faite en terre.

Fumier de vers

Si l’on se décide à planter en terre, le mieux est alors d’utiliser des pots d’environ quatre litres et demi. Ces pots ont une taille idéale car ils prennent peu de place en laissant cependant largement assez d’espace à la plante pour développer tout son potentiel. Lorsque je cultive une variété à courte floraison comme la Double Diamond d’intérieur, j’opte toujours pour un mélange de terre légèrement fertilisé. Le plus important de tout est de s’assurer que les nutriments ajoutés puissent être rapidement assimilés par le plant, sinon autant ne pas en mettre ! On peut accorder autant de temps et de attention que l’on veut à l’obtention d’un mélange de terre parfait, s’il faut

au moins deux mois avant que la vie biologique du sol ne rende les additifs disponibles à la Double Diamond, alors votre récolte sera quasiment prête à être cueillie que le fertilisant n’aura pas encore eu la chance d’entrer en action.

C’est une des raisons pour laquelle la plupart des cultivateurs choisissent d’ajouter un nutriment liquide à l’eau, car le fertilisant est alors directement accessible à la plante. Ce sont souvent ces mêmes cultivateurs qui incorporent à leur terre aussi peu de fertilisant solide que possible, car une fois qu’ils obtiennent une terre “pauvre”, c’est-à-dire une terre contenant un minimum de fertilisant, ils peuvent ajouter beaucoup plus de nutriments liquides dans l’eau, sans surfertiliser la plante. Un fertilisant qui convient tout à fait pour être mélangé à la terre est le fumier de vers. Ce fumier contient une concentration plus ou moins égale de substances fertilisantes et

favorise la stabilité du substrat de culture. En plus du fumier de vers, on ajoute aussi (toujours) de la craie ou du calcium (sous la forme d’extrait d’algues) et de la perlite à la base de terre légèrement fertilisée.

Le calcium contribuera beaucoup à rendre les nutriments plus facilement assimilables par la plante. Il aidera aussi à maintenir un pH neutre et protégera contre certains inconvénients comme l’acidification de la terre. La perlite est connue d’à peu près tous les cultivateurs et sa présence est absolument incontournable dans le mélange de terre car elle l’aide à rester aéré, ce qui est fort profitable au plant de marihuana.

Le système des racines

Lorsqu’en tant que cultivateur, on choisit d’éléver des variétés à courtes floraisons, comme la Double Diamond, sur un sol richement pourvu en fertilisants solides, sans cependant ajouter de fertilisants liquides à l’eau, il est alors possible de préparer le mélange de terre bien avant de le mettre en culture. Lorsqu’en plus du fumier de vers, du calcium (sous la forme d’extraits d’algues) et de la perlite, on veut aussi ajouter d’autres fertilisants comme

de la farine de sang, de la cendre de bois, du compost, des déjections de chauve-souris et d’autres choses du genre, il faut s’y prendre plusieurs mois à l’avance. Vous pouvez remplir de gros pots de cette substance des mois à l’avance et les entreposer (par exemple dans une remise), de manière à laisser l’activité de la terre se développer lentement jusqu’à offrir une activité optimale. Une plante comme la Double Diamond ne se sentira plus de joie quand elle se retrouvera à pousser dans un tel paradis d’abondantes nourritures. Il faut seulement s’assurer de ne pas remplir les pots avec cette terre richement fertilisée au-delà des 3/4 ; la couche supérieure doit rester bien aérée et être pauvre en nutriments, car les jeunes plants doivent d’abord développer un système de racines suffisant avant de pouvoir profiter des bénéfices ultérieurs. Omettre de faire cela, c’est allonger de beaucoup le temps que mettrons les clones ou les jeunes plants pour commencer

Par Weckels, le spécialiste de la culture de chez Atami

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A l’intérieur

22 Soft Secrets

La Double Diamonds Dans l’article de ce mois, nous allons examiner quelques diamants étincellants. La Double Diamonds, pour être précis. On voit bien d’où cette variété d’herbe extrêmement puissante tire son nom : de la richesse des cristaux qui, à la fin du cycle de culture, récompensent le cultivateur attentif tel le proverbial plant d’or au bout de l’arc-en-ciel !

La Double Diamond produit des bourgeons aussi beaux que des diamants ! Les bourgeons sont submergés sous une épaisse couche de THC !

Si nous voulons catégoriser la Double Diamond, elle est à classer parmi les membres de la famille

des Indicas.

Soft Secrets 23

dégoût, de l’endroit où il cultive. Des contraintes comme celles-là doivent toujours être mises en balance, avec les pours et les contres. Et s’il y a de fortes chances que votre voisinage ne se doute absolument pas que vous cultivez une plantation de cannabis, il pourrait penser qu’un charnier a été ouvert dans votre propriété, vu la puanteur. En bref : soyez conscient du pétrin dans lequel vous pourriez vous fourrer !

La lumière

La Double Diamond développera ses têtes pas-à-pas durant la floraison. Au début, des petits bourgeons poussent un peu partout sur la plante ; la Double Diamond produit un nombre considérable de têtes. De plus, la petite superficie et la densité de ses feuilles lui permettent de capter de façon optimale la lumière et grâce en partie à cette caractéristique, la plante peut faire germer une quantité appréciable de bourgeons. Malheureusement, ce feuillage épais peut parfois mener à ce que les bourgeons des branches du bas de la plante ne recoivent pas assez de lumière. Gardez bien cela en tête et enlevez les feuilles qui

de l’eau) pour leur terre, doivent sortir précipitamment, à moitié assommé de

réellement à grandir. Dans le pire des cas, ils peuvent même mourir car les jeunes racines (au stade le plus précoce de leur développement) ne peuvent tout simplement pas supporter une terre aussi richement fertilisée.

Odeur nauséabonde

Une fois que les plants de Double Diamond se sont développés dans notre mélange de terre soigneusement nourri, en robustes jeunes adultes (ce qui peut arriver dans un laps de temps étonnamment court), il s’agit de préparer les plants pour la floraison. Pour en avoir l’usage après deux ou trois semaines suivant la floraison, certains cultivateurs ne jurent que par les fertilisants comme les émulsions de poisson. Bien que je doive honnêtement reconnaître que ces fertilisants marchent très bien durant la période de floraison (si on n’en administre pas de trop, cependant), vous avez à décider pour vous-mêmes des limites qui sont les vôtres en tant que cultivateurs. La puanteur est tellement insupportable que beaucoup de cultivateurs, après avoir utilisé ce fertilisant (souvent mélangé à

ont tendance à bloquer la lumière. Certans cultivateurs (et je me compte parmi eux) enlèvent les poussées de bourgeons qui apparaissent sur le bas du plant bien avant que celui-ci ne soit en fleur. Ainsi, la plante peut consacrer toute son énergie aux pousses bien développées (situées pour la plupart sur le dessus de la plante), qui ont récoltées une grande quantité de lumière (artificielle). Ces sont ces pousses robustes qui donneront des bourgeons costauds durant la floraison, alors autant éviter le pénible surplus de travail qui consisterait à devoir enlever un tas de minuscules têtes maigrichonnes.

Le filet permet de séparer les bourgeons les uns des autres. C’est quelque chose dont vous aurez vraiment besoin, vu le rendement de la Double Diamond !

Salut a vous chers(es) fréres et soeurs Cannabiculteurs(trices)! Apprétez vous a en prendre plein les yeux grace a ma home box géante (1,80m x 1,35m H1,60m), concues d’aprés les principes KAZAA BOX, mais en beaucoup moins cher.

La “Box” est tout simplement un abri de jardin en acier galvanisée, de marque ARROW, a portes coulissantes (gain de place extraordinaire), qui m’a couté 120euros a l’achat neuf chez Castorama lors des promos de printemps.

Celui ci est bien entendu vendu en kit, alors je conseille de prévoir 2 gros week end (si l’espace dans lequel vous comptez l’aménager est étroit mais surtout si vous n’etes pas un grand bricoleur, comme c’est mon cas) ainsi qu’au moins 2 paires de bras, afin de pouvoir effectuer les différentes manipulations nécessaires a un bon montage. (J’ai bien dis 2, sans quoi cela s’avère impossible, les trous de montages ne tombant pas forcement a leur emplacement, vous ne pourrez a la fois tenir les parois en place et les visser correctement... A Bon Entendeur)

Avant de le monter, prévoyer de pouvoir percer la ou les parois auquels se raccorderont la ou les sortie(s) de vos extracteurs. (Pour ma part, j’utilise 2 extracteurs OVNI RVK 425M3:h Diametre 160mm, ce qui nécessite de faire appel a professionnel de l’acier, de la tole, etc.. qui effectura une découpe au laser.

Une fois l’abri monté ( Je vous rassure, le plus dur est derriére nous!!!), réfléchissez a tous ce qui doit allez a l’intérieur de votre Box (éclairage , ventilation,isolation, extraction,systeme de culture et navigation)

La mienne comporte:

- 2 lampe HPS 400w Grolux (Que j’envisage de remplacez soit par 2 cool tube en 600w soit par 4 HPS 400w Traditionnel; une puissance total de 1000w est trés convenable pour cette surface, mais rien ne vous empeche d’etre perfectionniste comme moi, dans la mesure ou vous vous équipez convenablement en extractions(425m3/h pour 1 lampe 600w). Vos résultat n’en seront que meilleurs.)

- 2 extracteurs OVNI RVK 425M3/H en 160mm de diametre, fixés au parois a l’aide des support adaptés (mais non fournis lors de l’achat. DOMMAGE). J’utilise ces extracteurs car ils permettent le montage de silencieux et de filtre a charbon, contrairement au modele TORIN, qui nécessite l’achat de raccords supplémentaires a cet effet.

- Un isolant resemblant au Mylar, mais garni de bulles d’air, rigide et beaucoup plus simple a manipuler (mais aussi beaucoup plus cher :?100 les 25 metres). Je n’en connais pas le nom mais je que cela sert normalement a l’isolation des parquets chauffants)

- 1 ventilateur colonne premier prix

- 1 thermometre hygrometre (modele avec afficheur a l’exterieur et sonde a l’interieur)

- 1 brumisateur ultrasonique 5 tetes (avec bouée), afin de conserver une humidité avoisinant les 60% durant la croissance. Ce systeme permet également une prise plus rapide de vos boutures, sans y ajouter d’hormones.

Et en plus, c’est quand ca fonctionne.

- Des pots avec du bon terreau (Bio Bizz). Pour ma premiere tentative en intérieur,j’ai préférer resté avec ce qui y a de plus simples a gérer, la bonne vieille terre. Maintenant que je commence a en apprécier le résultat, je me sens davantage de me lancer dans l’hydroponie, c’est pourquoi j’ai acheté 6 Quantum Hydro chez indoorgardens.fr (systeme tres proche d modele Waterfarm mais sans billes d’argiles, ce qui a l’avantage de ne pas faire fluxtifier le PH!) dans lesquelles j’envisage de faire pousser de jolis petits sapins. Je suis actuellement sur le montage d’un systeme “bubbler”, mais je ne vous en dis pas plus pour le moment, ce sera à voir dans l’un des prochains numéro (Merci Soft Secrets!)

Vous voila désormais préts a vous laisser aller a de folles expériences.

Les miennes consistent pour le moment a faire pousser de magnifiques plants de Energy (Jack Herrer croisée Skunk), de Blue Mystic ( Blueberry croisée Skunk) et de Blanca (White Widow croisée Snow White). Les photos que je vous fais parvenir (accompagnée d’une charmante demoiselle à la poitrine plus que généreuse, croyez moi), montrent mes “bébés “ a leurs 6eme semaine de Floraison; il m’en reste encore au moins 3 a patienter.

Alors, bonne construction a tous et a toutes, bonne plantation et bonne fumette.

Espérant vous avoir fais bien mal aux yeux!!!!

Maitre Gonzo

Extra !

Assurez-vous bien que le filet de plastique n’entaille pas trop les bourgeons, car ils pourraient être sévèrement abîmés si vous omettez de le faire.

Cannabicultivez avec

Jorge Cervantes

26 Soft Secrets

Mélanger les fertilisants Lisez toujours les instructions jusqu’au bout et suivez-les. Pour faire le mélange, il faut dissoudre la poudre et les cristaux dans un peu d’eau chaude. Quand ils sont complètement dissous, vous pouvez ajouter une quantité équilibrée d’eau tiède. Cela permettra aux engrais et à l’eau de bien se mélanger. Les fertilisants liquides peuvent être directement ajoutés à l’eau.

Les récipients contenant peu de substrat de culture qui contiennent des nutriments et les sels toxiques peuvent poser problème. Suivez les instructions de dosage à la lettrae. Trop de fertilisants ne va pas faire pousser la plante plus vite. Cela pourrait changer l’équilibre chimique du sol ou les enfermer dans d’autres nutriments les rendant indisponibles pour la plante.

Mesure – Utilisez toujours un mesureur adéquat.

Utilisation des fertilisants

Certaines variétés aiment les doses élevées d’engrais et d’autres poussent mieux avec un minimum. Le diagramme ci-dessous vous conseillera pour de nombreuses variétés. De nombreux programmes de fertilisation sont enrichis de divers additifs qui renforcent la capacité d’absorption.

Il faut d’abord déterminer si la plante a besoin d’engrais: faites une inspection visuelle, faites un test N-P-K du sol ou faites des essais sur des plantes tests. Peu importe la méthode choisie mais n’oubliez pas que des plantes qui se trouvent dans de petits pots utilisent les nutriments disponibles rapidement et ont besoin d’apports plus fréquents que des plantes en grand pot qui peuvent rester plus longtemps sans engrais supplémentaire.

Les feuilles vert pale signifient que la plante a peu d’azote et a besoin d’être nourrie avec un engrais universel.

L’inspection visuelle – Si la plante pousse bien et a des feuilles saines d’un vert foncé, c’est qu’elle a sans doute tous les nutriments nécessaires. Dès le moment où elle grandit lentement et que ses feuilles tournent au vert pâle, c’est qu’il est temps de lui donner de l’engrais. Ne confondez pas des feuilles jaunies à cause d’un manque de lumière avec celles causées par une déficience alimentaire.

Le test N-P-K du sol révèle exactement la quantité disponible de chaque élément majeur pour la plante. Les kits de test mélangent la terre à des substances chimiques. Quand la terre retombe, il faut observer la couleur du liquide et la comparer au diagramme. En fonction de cela, il faut ajouter le pourcentage approprié de fertilisant. Cette méthode est précise mais est plus compliquée que nécessaire.

Faire des essais sur deux ou trois plantes est le meilleur moyen d’acquérir de l’expérience et de développer des dons d’horticulteur. Les clones sont parfaits pour ce genre d’expérimentation. Donnez à la plante test quelques fertilisants et regardez si elle verdit et pousse plus vite.

Vous devriez observer un changement dans les 3 à 4 jours. Si c’est bon pour elle, ça doit être bon pour toutes.

Maintenant que nous savons comment déterminer si la plante a besoin de fertilisant, il faut encore savoir combien? La réponse est simple. Mélangez l’engrais et l’eau normalement en suivant les instructions ou diluez le fertilisant plus fort et utilisez-le plus souvent. La plupart des fertilisants liquides sont déjà dilués. N’oubliez pas que des petites plantes

nécessitent moins de fertilisants que les grandes. Fertilisez-les tôt dans la journée pour que les plantes aient toute la journée pour absorber et traiter l’engrais.

Voici le tableau des fertilisants de deux sociétés reconnues.

Il est difficile d’expliquer combien de fois il faut utiliser des engrais en quelques phrases. Nous savons déjà que les grandes plantes usent plus de nutriments que les petites plantes. Plus on arrose souvent et moins le liquide devrait être concentré. La fréquence des apports d’engrais et le dosage sont les deux sujets les plus controversés au sein des cultivateurs. La marijuana cultivée en containers à l’intérieur peut être poussée à des longueurs incroyables. Certaines variétés vont absorber d’énormes quantités d’engrais et bien pousser. De nombreux cultivateurs, ajoute une cuillère à café par

galon de Peters™ (20-20-20) à chaque arrosage. Cela marche le mieux quand on utilise des sols drainants qui s’épuisent rapidement. D’autres utilisent uniquement des sols biologiques riches en pot. Ils n’utilisent pas d’engrais avant la floraison pour laquelle ils utilisent une formule super bloom.

Fertiliser une plante en terre est beaucoup plus facile que de fertiliser une plante en container. En terre à l’extérieur, les racines trouvent de nombreux nutriments

dans le sol et la fertilisation n’est pas aussi risquée. Il y a plusieurs manières d’apporter de l’engrais. On peut dresser un lit dans le jardin et appliquer de l’engrais de manière égale sur toute la surface de la zone. On peut également n’appliquer de l’engrais qu’aux pieds des plantes. On peut la nourrir par les feuilles en pulvérisant une solution d’engrais liquide sur le feuillage. La méthode choisie dépendra surtout du fertilisant, des besoins des plantes et du confort de la méthode choisie. Si on utilise des fertilisants de synthèse, il est très important de lire attentivement la notice et de suivre les instructions. Les initiales “WIN” et “WSN” que vous pouvez voir sur la notice signifient azote non soluble dans l’eau ou azote soluble dans l’eau. Le WIN se dissout rapidement et est considéré comme source rapide d’azote. Le WSN ne se dissout pas facilement. Il s’agit souvent d’une forme biologique d’azote et est considéré comme source lente d’azote.

Utilisez un applicateur en forme de siphon – que l’on peut trouver dans la plupart des pépinières – pour mélanger les engrais solubles et l’eau. Cet applicateur est simplement attaché au robinet avec le siphon submergé dans l’engrais liquide concentré et le tuyau attaché à l’autre bout. Les applicateurs sont souvent réglés sur un rapport de 1 à 15. Cela signifie que pour chaque unité d’engrais liquide concentré, 15 unités d’eau y seront mélangées. Il faut un flux d’eau assez fort pour que l’aspiration fonctionne convenablement. Quand le robinet est ouvert, l’engrais est siphonné dans le système et coule hors du tuyau. Le fertilisant est généralement utilisé à chaque arrosage car le dosage est faible.

Une poubelle et un tuyau de jardin fixé dessus à 90-120 cm du fond agira comme une source au flux gravitationnel pour l’engrais liquide. Le récipient est rempli d’eau et d’engrais.

Toutes les feuilles sur cette photo proviennent de la même plante. Elles montrent toutes des signes de sur-fertilisation.

Quand il s’agit de fertilisation, l’expérience avec des variétés particulières et des systèmes de culture aidera le cultivateur plus que tout. Il y a des centaines de mélanges N-P-K et ils fonctionnent tous! Quand vous choisissez un engrais, lisez bien la notice et ce qu’il affirme pouvoir faire. N’aillez pas peur de poser des questions au vendeur ou de contacter le fabricant. Quand vous savez combien de fois il faut fertiliser, créer pour votre jardin un calendrier d’alimentation. Le système du calendrier fonctionne bien mais il doit être combiné à la vigilance et à un contrôle visuel pour repérer les signes éventuels d’un surdosage ou d’une carence.

Tabla de fertilización de HESI

Tabla de fertilización de GHE

Soft Secrets 27

Arrosez le sol avec 4 à 8 litres de solution nutritive douce par gallon (environ 4 litres) de terre tous les mois. C’est la meilleure méthode préventive contre les accumulations de sels toxiques dans le sol.

L’alimentation par les feuilles

L’alimentation par les feuilles signifie vaporiser des nutriments ou des bio-stimulants sur le feuillage pour augmenter la disponibilité des nutriments, des vitamines, des hormones, etc. L’absorption par la fistule du feuillage du cannabis est limitée et la synchronisation est cruciale. Les sprays foliaires entrent dans la plante quand les fistules sont ouvertes. Le meilleur moment pour vaporiser est quand les fistules sont ouvertes aussi largement que possible. Cependant, les fistules réagissent avec l’humidité, le niveau de CO2, la température et l’intensité de la lumière en fonction des signaux desquels ellse s’ouvrent ou se ferment

La surface résineuse (cuticule, poils et résine) des feuilles de cannabis les rendent très peu perméables à l’eau. Cette barrière les protège contre les attaques de bactéries mais ralentit également la pénétration des sprays.

Les jeunes feuilles sont plus perméables que les vieilles. Les nutriments et autres additifs pénètrent plus vite dans les jeunes feuilles et plus fortement que dans les vieilles feuilles, elles sont ainsi plus facilement abîmées par des sprays trop forts.

Sur la plante de cannabis, les fistules s’ouvrent au dos de la surface de la feuille. Il faut donc pulvériser vers le haut.

On nourrit le cannabis par les feuilles seulement quand des symptômes de déficience spécifique se manifestent. La fertilisation par les feuilles apporte une solution rapide mais le surdosage survient facilement. Une dose élevée d’engrais dans les feuilles empêche les racines d’en absorber; cela provoque une confusion chez la plante. Les sprays foliaires sont cumulatifs et s’amassent dans les feuilles. Ne pulvérisez jamais plus d’une fois tous les dix jours et maintenez la concentration du spray à moins de 500 ppm ou avec un EC inférieur à 1.0.

Les fistules se ferment quand il y a:

Trop de CO2Trop peu d’humiditéQue les racines sont sèches

Les fistules s’ouvrent quand :

La lumière est intenseLe CO2 est basL’humidité est élevée

Epandeur – Adhésif

Les cultivateurs malins utilisent des agents tensioactifs, une substance active à la surface ou un adjuvant qui augmente l’efficacité du fertilisant foliaire.

Les épandeurs (agents mouillants) réduisent la tension de la surface du spray et l’empêchent de perler et tomber du feuillage. Les grosses gouttes rondes sur les feuilles signifient que vous devez utiliser des écarteurs. Les gouttes plates qui glissent des feuilles signifient qu’il y a trop d’épandeurs. Il y a des épandeurs non ioniques, anioniques et cationiques. Le non ionique qui ne s’ionise pas dans l’eau est le plus courant et il ne réagit pas avec la plupart des pesticides. Les épandeurs anioniques et cationiques ne sont pas souvent utilisés.

Les adhésifs font adhérer le spray à la feuille pour qu’il ne soit pas rincé par la pluie ou la rosée. Les adhésifs

n’augmentent pas seulement l’adhésion, ils ralentissent également l’évaporation et forment un manteau perméable. Certains adhésifs sont également des épandeurs. Les épandeurs-adhésifs permettent la pénétration dans les fistules de la feuille.

Les élargisseurs (agents stabilisants) protègent les sprays contre les rayons UV et la chaleur qui les dégradent.

Les savons et détergents liquides ou en poudre agissent comme des agents tensioactifs. Mais ils ne sont pas aussi efficaces que les tensioactifs horticoles. Les tensioactifs biodégradables disparaissent le plus vite. Les tensioactifs à base de silicone sont également des insecticides doux qui empêchent le pourrissement.

La concentration des sprays foliaires est cumulative. Les nutriments fournis via le feuillage peuvent provoquer des amassements de sels dans et autour des feuilles. C’est similaire à la façon dont les sels s’accumulent dans la terre.

Comment tirer le max de votre spray1. Pulvérisez le dos de la feuille. Pulvérisez un fin brouillard et ne créez pas de gouttes sur les feuilles. Un brouillard fin est électriquement attiré par le feuillage. Même les jeunes plants de cannabis ont de fins poils résineux qui empêchent la pénétration de liquide.

2. Ne pulvérisez pas les plantes qui sont chaudes ou quand l’air est trop sec. Pulvérisez sous une lumière douce, soit avant d’allumer les lampes, soit juste au moment de l’allumage. S’il fait trop chaud au moment de la pulvérisation, vaporisez d’abord l’ensemble avec de l’eau jusqu’à ce que la température baisse avant d’appliquer le vrai spray. La chaleur provoque une cristallisation du spray à la surface et empêche la pénétration. Les nutriments mobiles circulent librement dans la plante. Les nutriments immobiles bougent très doucement mais quand ils sont déposés, ils restent.

3. Appliquer les nutriments mobiles avec parcimonie. Les nutriments immobiles – sulfure, bore, cuivre, fer, manganèse, molybdène et zinc – nécessitent souvent deux à trois applications. Le calcium et le bore sont de mauvais candidats pour l’application foliaire car ils circulent difficilement. Parcontre l’azote urée appliquée en spray dans une atmosphère humide pénètre quasi instantanément dans les feuilles. Soyez prudents quand vous pulvérisez des fertilisants à base d’urée et diluez-les. L’urée apporte également d’autres nutriments à la plante et est une bonne base de mélange. Une alimentation foliaire prend environ une semaine pour faire le tour de la plante. Une seconde pulvérisation peut être nécessaire à la fin de la semaine pour une guérison totale.

4. Le bore, le calcium et le fer circulent lentement durant la floraison. Une dose supplémentaire accélère souvent la vitesse de croissance quand ça ralenti. Un spray foliaire de potassium peut aider la floraison, particulièrement si la température baisse sous les 25°C.

5. Pulvérisez toujours les nouvelles cultures. La couche fine de résine et les quelques trichomes permettent une bonne pénétration.

6. Mesurez le pH du spray et gardez-le entre 7 et 8.5. Le phosphate de potassium (K2HPO4) devient phytotoxique avec un pH en dessous de 4 et au-dessus de 8.5. Les fistules reçoivent un signal de fermeture dans cette échelle de pH.

7. Utilisez un agent tensioactif avec tous les sprays et suivez les instructions sur l’emballage pour l’appliquer.

8. Ajoutez la bonne quantité de tensioactifs pour que des gouttes ne se forment pas sur les feuilles. Une fois formées, les gouttes tombent des feuilles et sont inefficaces.

9. Arrêtez l’application avant que les gouttes ne se forment. Faites un test sur un miroir.

10. Pulvérisez aussi finement que possible pour réduire la taille des gouttes.

Jorge Cervantes es autor de Indoor Marijuana Horticulture: The Indoor Bible, Marijuana Indoors: Five easy gardens, Marijuana Outdoors: Guerilla Growing, y cientos de artículos. Sus trabajos se han publicado en holandés, inglés, francés, alemán y español. www.marijuanagrowing.com.

Vaporisez le feuillage par le bas pour que le spray puisse pénétrer par les fistules qui se situent sous la feuille.

Les feuilles et les tiges comportent des poils très fins et résineux - qui agissent comme les plumes d’un canard – qui rejètent l’eau.

Sans un épandeur-adhésif, les sprays perlent et tombent du feuillage ce qui les rend inefficaces.

Avant de foncer pour acheter le premier système d’irrigation venu, cela vaut la peine de réfléchir à certains facteurs. Il est important de savoir où vous allez cultiver, quelles sont vos possibilités en matière d’arrosage et bien entendu, s’il vous reste assez de tunes (après vos autres achats destinés à la culture) pour investir dans un système d’irrigation professionnel comme celui-ci. Ces systèmes requièrent un investissement conséquent et c’est pour cela qu’en général, ils restent l’apanage des cultivateurs les plus fanatiques. Mais si l’on tient compte de leur coût sur le long terme, un tel investissement devient plus raisonnable. Ce système qui peut être absolument nécessaire pour la culture en intérieur peut également servir en extérieur mais sans perdre de vue les spécificités propres à chaque type de culture.

Toutefois, certains systèmes d’irrigation professionnels sont plus fréquemment utilisés pour des cultures en intérieur. Certains cultivateurs continuent d’arroser leur culture intérieure avec un arrosoir et d’autres ont choisi de cultiver exclusivement dans l’eau. Il existe encore le système de flux et reflux qui ne peut être utilisé qu’en culture intérieure.Nous l’oublierons tout de suite pour la culture de géantes, ainsi que la culture exclusive dans l’eau (additionnée de nutriments). Il s’agit d’un système assez compliqué car l’eau doit être maintenue en mouvement en permanence et cette eau ne forme pas d’écran contre les variations de températures. A cela s’ajoute le fait que des plantes géantes cultivées dans de l’eau comme seul substrat ne résisteraient pas aux secousses des vents et des pluies imprévisibles.

Un système d’irrigation basé sur la pulvérisation

Après élimination, il nous reste deux systèmes d’irrigation à prendre en considération pour la culture à l’extérieur: le système du goutte-à-goutte et celui de la pulvérisation d’une bruine d’eau sur sol. L’inconvénient du système goutte-à-goutte est que vu la grande surface de vos pots, vous allez avoir besoin de nombreux mètres de tuyaux pour arroser tout. Nous devons encourager les racines à profiter de tout le pot et ce sont elles que nous allons fournir en éléments nutritifs importants. La facilité d’utilisation d’un système basé sur la pulvérisation pour la distribution de l’eau vient du fait que l’on peut couvrir une plus grande surface avec moins

d’équipement. Le brumisateur est de ce fait un système moins onéreux et c’est aussi celui que je préfère personnellement.

En gros, les systèmes d’irrigation fonctionnent de cette manière: un grand tonneau à eau de pluie sert de réservoir et est rempli jusqu’au bord avec de l’eau enrichie. Dans ce tonneau, on fixe une pompe submersible qui elle-même est reliée à un large tuyau rigide. La pompe submersible pompe l’eau vers ce tuyau qui distribue l’eau vers des tuyaux plus petits jusqu’aux pulvérisateurs. Ces embouts sont raccordés de manière à répandre l’eau enrichie au-dessus de la surface désirée.J’ai mentionné le tuyau rigide et j’insiste sur le fait qu’il doit vraiment être rigide (et dur comme de la pierre) pour qu’aucun pli de ne puisse se faire s’il n’y a pas de pression à l’intérieur. Pour être absolument clair: il ne doit pas s’agir d’un tuyau d’arrosage classique.

Le tonneau à eau de pluie utilisé comme réservoir doit avoir un volume décent car il devra pouvoir contenir assez d’eau pour les plantes pour environ quatre-cinq jours. Faites le calcul et vous verrez qu’un récipient pouvant contenir 300 litres n’est pas excessif. Cela peut paraître beaucoup mais nos géantes vont avoir besoin (quand elles auront dépassés les

deux mètres de hauteurs et atteint un périmètre convenable), dans un lieu chaud et ensoleillé, de 100 litres d’eau par jour! Vous imaginez si vous utilisez un tonneau plus petit comme réservoir et que vous devez arroser vos plantes tous les jours, vous devrez le remplir tous les jours aussi. La pompe submersible devra également être d’un certain calibre (disons 350 watts) car elle devra d’abord faire monter l’eau pour qu’elle puisse couler du large tuyau rigide vers les tuyaux latéraux plus petits, via les tuyaux souples jusqu’aux embouts pulvérisateurs et expulser l’eau sur vos pots. En outre, j’ai toujours choisi des pompes submersibles équipées d’un coupe-circuit.

Une pompe circulatoire

Un coupe-circuit n’est en fait qu’en capteur sensible qui (dans notre cas) signale à la pompe de s’arrêter d’elle-même quand elle n’est plus en contact avec l’eau. Ce capteur est situé juste au-dessus de la pompe et flotte ou tombe en fonction du niveau d’eau. Quand il tombe trop bas au moment où la pompe n’a plus d’eau à aspirer, le coupe-circuit coupe le courant de la pompe pour ne pas qu’elle surchauffe. Une pompe sans coupe-circuit continue à tourner même quand il n’y a plus d’eau dans le réservoir et elle alors risque de brûler.Une deuxième pompe submersible est également nécessaire dans le réservoir. Elle est appelée pompe circulatoire. Cette petite pompe d’une capacité moyenne de 15 watts assure la circulation permanente de l’eau enrichie (eau et fertilisants liquides mélangés). Ceci est vital car les fertilisants liquides peuvent s’accumuler au fond du réservoir si l’eau stagne car ils ont tendance à couler. Vous risqueriez d’empoisonner vos plantes. L’utilisation d’une petite pompe pour la circulation a aussi l’avantage d’apporter de l’oxygène à l’eau du réservoir. L’oxygène est très bon pour le développement des racines et à des conséquences sur le développement de toute la plante. Aucun organisme ne croîtra sans la présence d’eau riche en oxygène dans le sol. La population de bactéries amies se développera de manière optimale et rendra les nutriments plus accessibles pour la plante.

Un élément chauffant

Pour les fanatiques qui souhaitent créer les meilleures conditions de culture pour leurs plantes de marijuana, un troisième instrument peut être utilisé pour aider la plante à se sentir comme chez soi. Je pense à un élément chauffant muni d’un régulateur de température incorporé utilisé pour chauffer l’eau jusqu’à une température optimale. L’absorption d’engrais liquides par la plante augmente progressivement si l’eau est un peu chaude. Le réseau de racines se développera plus rapidement et les engrais

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Par Weckels, le spécialiste de la culture pour Atami

Afin de poursuivre l’article précédent sur la manière de cultiver des plantes de cannabis géantes, dans cette édition, nous allons parler de l’utilisation des systèmes d’irrigation professionnels lorsque l’on cultive à l’extérieur. Cet article va examiner les systèmes que nous pouvons choisir en fonction de nos besoins et comment les installer. Avec ces systèmes, les seaux d’eau qui traînent partout peuvent être éliminés car les plantes vont être arrosées automatiquement. En plus, il n’est pas toujours possible de rendre visite à ses plantes géantes tous les jours (surtout en été) pour leur donner assez d’eau manuellement. Les systèmes d’irrigation professionnels peuvent vous décharger d’un gros travail et accroître vos chances d’une culture réussie de géantes sans limites.

Voici les trois éléments indispensables. De gauche à droite: une pompe submersible, une pompe circulatoire et un élément chauffant.

Cultiver des géantes (partie 2)

Des systèmes d’irrigation professionnels pour la culture extérieure

Lorsqu’on a branché les prises l’une dans l’autre, on recouvre le tout de plastique. De cette façon, on évite les court-circuits.

En général, je pends la boîte de dérivation dans un gros buisson ou un arbre. Quand elle est complètement emballée dans un sac plastique, elle est bien protégée de la pluie et de l’humidité.

On voit ici la pompe submersible dans le tonneau. Le capteur flotte d’habitude et monte ou descend en fonction du niveau d’eau. J’ai coincé le flotteur un peu plus bas avec une brique. De cette façon, la pompe submersible peut continuer à pomper un peu plus longtemps avant de se couper.

30 Soft Secrets

à des jeunes pousses âgées de quelques jours, elles le prendraient comme un signal leur disant qu’il n’y a pas besoin de développer des racines. Après tout, elles ont toute l’eau qu’il leur faut à portée de racines; pourquoi allez en chercher ailleurs en développant les racines pour aller plus loin? C’est la raison pour laquelle il vaut mieux ne donner aux jeunes pousses que de petites quantités d’eau à la main, tous les quelques jours. De cette façon, vous allez stimuler la plante à développer plus des racines (et les envoyer à la recherche de plus d’eau), et en peu de temps, elle aura un réseau de racines bien

bonne manière de réduire l’évaporation de votre eau enrichie (coûteuse) par les rayons du soleil.

Les minuteries

En général, je règle les minuteries pour 15 minutes aux alentours de 7h00 du matin. J’ai remarqué que 15 minutes est la bonne durée de fonctionnement de la pompe submersible pour bien arroser le sol. Je dois dire aussi que je parle des besoins de plantes d’environ un mètre de haut. Si vous donniez une telle quantité d’eau

développé. C’est seulement après ça que l’on va brancher les minuteries pour faire tourner la pompe submersible durant des intervalles de 15 minutes. Avant que la plante ne soit prête à recevoir un tel volume d’eau, on peut déjà installer le système d’irrigation pour qu’il soit prêt à tourner dès que la plante est prête.

Le couvercle

Mais avant de commencer à monter notre système d’irrigation, nous devons d’abord creuser un grand trou dans lequel on posera le tonneau à eau de pluie. En faisant cela, le tonneau sera moins remarqué et il y aura plus de place pour les plantes. A une distance de deux mètres du pot dans lequel prendront place nos projets de culture, on creuse un grand trou assez profond pour que tout le tonneau sauf 20 cm du bord supérieur disparaisse dans le sol. Je laisse 20 cm du tonneau apparents au-dessus du sol pour que la terre et le sable ne puissent y tomber quand on le remplit. Nous devons également mettre un couvercle sur le tonneau pour en couvrir le haut pour qu’un animal et/ou même des personnes (comme des enfants) ne puissent y tomber. Il vaut mieux garder ce genre de choses à l’esprit car la sécurité ne peut être négligée. Le tonneau à eau de pluie à une profondeur assez conséquente (93 cm) et représente un risque réel de noyade si l’on ne prend pas la peine de le refermer. Particulièrement durant les mois d’été forts secs, ce genre de point d’eau peut être

seront mieux utilisés si l’eau du réservoir est légèrement chauffée. La température idéale de l’eau est de 21°C. L’arrosage à l’eau tiède – particulièrement durant un automne frais – apporte un soutien supplémentaire à la plante. Les plantes les mieux bichonnées récompensent généralement leur cultivateur en grosseur de têtes.Mais avant de brancher cet élément chauffant dans la prise, il faut savoir qu’un tel appareil peut utiliser une grande quantité d’énergie. La solution à ce problème est d’utiliser une minuterie pour que la résistance ne se mette en marche que deux heures avant l’arrosage. Si l’élément chauffant ne fonctionne que deux heures par jour vous économiserez un paquet de jus tandis que votre eau sera toujours à la bonne température quand la pompe sera mise en route. La pompe circulatoire peut être branchée sans l’intermédiaire d’une minuterie. Elle n’utilise que peu d’énergie, environ celle d’une ampoule économique. Mais la capacité de la pompe étant faible également, il lui faudra un certain temps pour mélanger l’eau et les additifs. Comme je l’ai dit précédemment, cette pompe sert également à oxygéner l’eau et plus elle tournera plus l’eau sera oxygénée.Il ne faudrait pas non plus mouiller le sol dans lequel poussent les plantes durant toute la journée. Et pour cela, on branche également la pompe submersible sur une minuterie. En faisant cela, choisissez un moment tôt dans la journée pour que les plantes aillent tout le temps pour étancher leur soif avant les premiers rayons du soleil. En outre, l’arrosage matinal est une

Nous forons un trou juste sous le bord du tonneau. Les câbles électriques pourront passer au travers pour relier la pompe submersible et la pompe mélangeuse sans qu’il ne faille ôter le couvercle du tonneau.

Le tuyau rigide (noir) passé au travers du côté du tonneau jusqu’au méga-tuyau. On attache le tuyau rigide avec des courroies au méga-tuyau.

Les petits tuyaux qui mènent aux embouts pulvérisateurs sont montés dans le tuyau rigide avec des attaches spéciales.

Sur cette image, on voit une fois encore le système pulvérisateur, mais cette fois éteint. L’orientation des tuyaux et des embouts assure un arrosage optimal.

Sur cette image, vous pouvez clairement voir à quoi ressemble le système d’irrigation quand l’installation est terminée.

irrésistible pour de nombreux animaux. En outre, le couvercle empêchera que des déchets tels que des feuilles mortes ne tombent dans le système d’irrigation et le bouchent. Le couvercle empêche encore les rayons de soleil de pénétrer l’eau enrichie. La lumière peut agir sur certains éléments nutritifs et provoquer des dégâts importants dans l’eau nutritive. Les rayons du soleil provoquent également la multiplication d’algues et cela aussi est à éviter à tout prix.

La boîte de dérivation

Quand le tonneau à eau est bien ancré dans le sol, nous pouvons réunir le reste du matériel nécessaire à notre système d’irrigation et nous mettre au travail. Avant tout, il faut mesurer la distance entre le bord du tonneau et la prise électrique (ou selon l’énergie que vous utilisez). De la prise, je tire un câble jusqu’à la plante la plus proche (on peut aussi planter un piquet dans le sol pour imaginer où elle sera). Ensuite, je connecte l’extrémité de ce câble (celle du côté de la plante ou du piquet) à une boîte de dérivation qui doit être imperméable. Imperméable n’empêche cependant pas que l’eau puisse couler le long du câble et entrer. Pour cela, j’emballe la boîte de dérivation dans un sac plastique. Elle sera ainsi mieux protégée contre les infiltrations d’eau et de vapeur et cela réduit les risques de court-circuit au minimum. On peut aussi acheter des enveloppes spéciales dans les magasins de matériaux de construction que

l’on glisse sur les deux branchements. De notre boîte de dérivation devront partir des câbles allant directement au tonneau pour alimenter la pompe submersible, la pompe circulatoire et l’élément chauffant, si vous en avez un, électrique. Entre la boîte de dérivation et le câble qui relie la pompe submersible, nous devons également installer la minuterie qui en déterminer la mise en marche et l’arrêt selon nos réglages. Il y a en général deux types de minuteries, celles à affichage électronique et celles dans lesquelles il faut enfoncer des petites épingles. Ces dernières ne sont pas seulement moins chères mais également mieux adaptées à un usage extérieur car elles sont moins sensibles à l’humidité. Comme la boîte de dérivation, nous pouvons l’emballer dans sac plastique. Cela prolongera la vie de la minuterie et bénéficiera à tout le système d’irrigation.

Le câblage

Il faut également forer un trou dans le bord supérieur du tonneau pour y faire passer le câble d’alimentation de la pompe submersible. Plus le trou sera haut et plus on pourra remplir le tonneau sans risquer qu’elle ne s’écoule par là. C’est pas pour rien qu’on a laissé dépasser un bord au-dessus du sol. Les prises attachées aux différentes pompes et à l’élément chauffant passent par ce trou avant de se brancher à la boîte de dérivation et/ou à la minuterie.

Le câble de la pompe mélangeuse est souvent très court et vous devrez le rallonger avec un autre câble pour atteindre la boîte. La connexion entre les deux câbles devra également être couverte de plastique pour la protéger de l’humidité. Le câble fixé à la pompe submersible est généralement assez long (10 mètres d’habitude) et pourra être directement connecté à la minuterie. Un journée ensoleillé et chaude est l’idéal pour réaliser le câblage car le soleil chauffe les tuyaux noirs (au travers desquels va par la suite couler l’eau) et rend le tuyau rigide plus souple et donc plus facile à connecter à la pompe submersible. Si on n’a pas de chance avec le temps, on peut toujours chauffer le tuyau légèrement, par exemple avec un briquet. De cette façon, la connexion se fera un peu plus facilement. Le tuyau devra supporter une pression très forte et doit pour cela être solidement fixé à la pompe. La première fois que vous monterez votre système d’irrigation, vous serez convaincu que le tuyau n’est pas adapté à la pompe. Mais après quelques efforts, les différents morceaux colleront tous. Quand le tuyau est solidement fixé à la pompe submersible, on pose le tuyau sur toute la largeur du trou du tonneau. Puis, on coupe le tuyau à son extrémité (en croix) avec un couteau tranchant en enfonçant un bouchon spécialement

conçu. L’extrémité du tuyau rigide (et le bouchon spécial ou le bouchon de liège enfoncé dedans) est posée le long du tonneau jusqu’à l’autre extrémité. Ainsi, le tuyau se trouve maintenant au-dessus du tonneau et passe d’un bout à l’autre au travers du trou foré dans le tonneau jusqu’à la pompe submersible. Ensuite, nous forons deux trous des deux côtés du pot de culture au travers desquels on fait passer les courroies ajustables (en plastique). Nous utilisons ces courroies pour attacher le tuyau au bord du pot pour ne qu’il arrose tout autour de lui quand il sera sous pression (plus tard). Quand le tuyau est fixé de manière sure, nous le perçons sur le côté avec une sorte d’allène conçue spécialement à cet effet (et qui est incluse dans tout système d’irrigation standard). On perce un trou tous les 10 cm. On place les attaches spéciales dans ces trous auxquels vont être fixés des petits morceaux de tuyau souple. A l’extrémité de chacun de ces morceaux de tuyaux souples, nous allons fixer un embout pulvérisateur. Sous ces embouts, il y a une sorte de piquet de tente pour qu’on l’on puisse facilement les fixer dans le sol du pot. Placez ces embouts aussi loin que nécessaire pour qu’ils couvrent une surface aussi grande que possible avec l’eau (enrichie). On peut aussi en tournant l’embout, ajuster la taille du jet d’eau et ainsi agrandir la distance à laquelle arrivera l’eau. Après un moment, vous remarquerez peut être que les embouts pulvérisateurs ne pulvérisent pas aussi bien qu’au début. Cela provient souvent d’une accumulation de produits dans les embouts et de nœuds qui se sont faits dans les petits tuyaux qui les alimentent. Pour éviter ce problème, il faut régulièrement rincer tout le système d’irrigation avec une solution à base d’enzymes. Cela nettoiera les tuyaux et les embouts des amassements (souvent de sels) et l’eau pourra s’écouler librement. Lorsque vous commencerez à réunir tous les matériaux nécessaires, comprenant le gros tuyau et le grand tonneau, il est très important de penser à la discrétion (anticipez et réservez à l’avance) une sorte de camionnette de livraison. Les tuyaux sont trop grands pour une voiture normale et vous pouvez oublier votre vieux tacot. Si vous avez de la chance, on peut vous livrer tout le gros matos à domicile (ou chez un ami). Bonne chance!

Soft Secrets 31

Ceci est l’image d’un des embouts pulvérisateurs.

Si l’on fait en sorte que les plantes soient situées dans un endroit lumineux et que l’arrosage se fait à l’aide d’un système d’irrigation professionnel, elles exploseront comme des fusées.

Idem pour cette demoiselle. Après quelques mois de croissance et de bonnes heures de lumière, elle va atteindre une taille considérable.

L’Early Pearl deux jours avant la récolte. Les plantes bien soignées par leur cultivateur et qui ont eu assez d’eau à leur disposition, donneront presque toujours des résultats incroyables!

Des demoiselles aux proportions aussi gigantesques usent une grande quantité d’eau enrichie et heureusement, elles produisent un nombre correspondant de têtes.

Croyez-le ou non, ces méga-plantes avaient atteint deux mètres et demi avant la moitié de l’été. Et on espère un bel automne!

Pour des millions de Français-es et encore plus d’Européen-nes, le chanvre récréatif (Cannabis Sativa L.) est effectivement une réalité. Il est chanté, dessiné, filmé, bref culturellement intégré dans notre société. On le retrouve dans la plupart des milieux sociaux, dans toutes les tranches d’âge, il est partagé en de nombreuses occasions et, de plus en plus, on le cultive à domicile afin de court-circuiter le marché noir.Ca n’est hélas pas à cette réalité là que les autorités ont décidé de faire référence en lançant leur “nouvelle” (?) campagne de prévention. N’hésitant pas à revenir sur près d’une décennie d’efforts – timorés mais néanmoins réels – quant à une approche plus pragmatique du phénomène de la consommation DES drogues, elles préfèrent aujourd’hui stigmatiser un produit et une population, au risque de semer la confusion dans l’opinion publique ou de se ridiculiser aux yeux de celles et ceux qu’elles sont censées sensibiliser.Qu’une bonne partie de la jeunesse s’essaye à l’usage du chanvre récréatif, personne n’en doute et les statistiques sont là pour le confirmer. Que cet usage puisse être problématique pour quelques-un-e-s d’entre eux/elles, par exemple s’il est pris peu avant d’aller en cour, c’est une évidence. Il est néanmoins tout aussi évident que des comportements individuels à risque ne peuvent être imputés à un produit, quel qu’il soit, et qu’en choisissant de cibler une substance, une plante en l’occurrence, on évite non seulement de se poser les véritables questions quant aux conditions de vie des jeunes et à leur précarisation tant affective que matérielle, mais surtout d’y répondre. A la trappe donc le discours intégrant la distinction entre usage et abus, au pilon le best-seller gouvernemental Drogue : savoir plus, risquez moins. De nouvelles brochures sont désormais disponibles, accompagnées de spots TV et radio tout aussi affligeants où la part belle est faite à des cas extrêmes présentés comme des généralités. Des situations où l’on amalgame sans ménagement fumette, malaise et manque de perspectives inhérent à l’adolescence ou “bad trip” et crise d’hypoglycémie. M. Douste-Blazy se vante que cette campagne est la première du genre en Europe et pour cause, elle répond non pas à urgence sanitaire, mais à une volonté

idéologique : affirmer que le gouvernement “ ne baisse pas les bras face à la drogue “. En effet, après avoir proclamé que la vieille loi de 70 était inapplicable et qu’il fallait absolument la réformer, le gouvernement s’est à deux reprises avéré incapable de la modifier : il était impossible de durcir une loi qui prévoyait déjà un an de prison pour simple usage ; mais renoncer à cette incrimination d’un autre âge aurait “ envoyé le mauvais signal à la jeunesse “ alors que le gouvernement s’efforce d’afficher une “ tolérance zéro “ face à la délinquance. De plus, le projet de loi préparé par les sénateurs les plus réactionnaires prévoyait toute une litanie de mesures répressives, amendes de 1500 euros, confiscations de portables ou de scooter, fermeture de comptes en banque, injonction thérapeutique, etc. qui étaient autant de déclarations de guerre à la jeunesse et la promesse de graves troubles dans les cités. C’était aussi une usine à gaz coûteuse et ingérable qui ne pouvaient qu’aggraver encore l’embouteillage chronique des services de police et de justice, lesquels surent faire remonter en haut lieu leur opposition à ce projet de loi. Le Premier ministre en tint compte et, au mois d’août dernier , enterra discrètement ce projet à la grande fureur de ses auteurs. On se retrouvait donc au point zéro : pas de réforme de la loi, ni pour l’assouplir ni pour la durcir et un constat déprimant : la France, qui a la politique la plus dure d’Europe en matière de cannabis, a également le plus fort taux de consommateurs. Mais dans ce cas, pourquoi ne pas s’aligner sur ses voisins européens chez qui, de droit ou de fait, la consommation simple n’est plus poursuivie ? Impossible, évidemment pour un gouvernement qui veut afficher sa fermeté face à la “ délinquance “. Ne pouvant porter la guerre sur le front de la loi, ni sur celui de son application, le gouvernement décidait de donc porter l’offensive sur un terrain qui permettait de faire l’impasse sur la question de la loi et de son impossible réforme : la santé publique. En s’inspirant des mesures prises en matière de vitesse automobile, d’alcool ou de tabac. On a donc demandé à la MILDT, de commander une campagne “ anticannabis “, allant à 180 ° de son discours antérieur où, le cannabis était resitué dans l’ensemble de

la consommation des drogues, légales ou illégales… Structure d’État, la MILDT, a dû pour sauver sa peau, cautionner ce pensum politiquement correct et manger son chapeau. Première constatation, cette campagne est sur le fond de l’argumentation exacte dans le détail, mais mensongère dans son ensemble. Elle met le projecteur sur des faits réels, mais rares ou secondaires en en faisant des généralités. Elle instruit à charge et uniquement à charge, sans jamais dire que la grande majorité des fumeurs sont des adultes maîtrisant leur consommation. Elle fait sans cesse l’amalgame entre mineurs et “ jeunes “ pour inquiéter les parents d’élèves et exagère des dangers faibles ou des inconvénients mineurs en vue de faire paniquer les fumeurs novices (et de ruiner par là même tout discours rationnel sur les dangers réels des drogues). Et surtout, elle n’aborde jamais les avantages et les plaisirs dont parlent si volontiers les fumeurs, dont elle fait au passage un portrait caricatural et doloriste. Tout ça pour faire l’impasse sur le bilan désastreux de la répression : la France, qui est en matière de cannabis le pays le plus répressif, est aussi celui qui a le plus haut niveau de consommation parmi la jeunesse. Pourtant, en Hollande, où le cannabis est en vente libre, le pourcentage de consommateurs est nettement moins élevé qu’en France et cette consommation ne semble pas poser de problèmes sanitaires ou sociaux particuliers. On pourrait citer d’autres pays, le Portugal , où l’usage est dépénalisée, l’Angleterre qui l’a déclassé, le Canada, (cf. le rapport des sénateurs), l’Espagne ou Zapattero, s’apprête à dépénaliser le cannabis, la Pologne où la question est posée au Parlement et même la Russie de Poutine qui a décidé de décriminaliser la consommation de drogues pour désengorger ses prisons C’est que cette campagne ne répond pas tant à des problèmes sanitaires qu’à des motifs idéologiques : faire oublier l’immobilisme de l’Etat, qui s’est révélé incapable de réformer la vieille loi de 1970, dénoncée par tous, y compris l’Etat lui-même, comme obsolète, hypocrite et inapplicable. Pour mobiliser “ les parents inquiets “ que cette campagne devrait normalement inquiéter davantage, on a recyclé de vieux poncifs sur le cannabis, abusivement présentés comme des découvertes modernes et adopté un style jeune et un look cheap. Cette campagne idéologique se double d’un dispositif destiné à projeter l’image d’un “ gouvernement qui ne baisse pas les bras face à la drogue “.

Il s’agit : dans un premier temps, de faire apparaître le problème à grands renforts de questionnaires sociologiques “ d’auto-évaluation “, très à la mode outre-Atlantique ,de ligne spécialisée d’écoute, de sites Internet et de consultations cannabis, de points écoute jeunes. Dans un second temps, on s’occupera de “ traiter “ les jeunes ainsi repérés dans des “ centres d’accueil spécialisés “, dédiés au seul cannabis, pour les guérir de leur détestable penchant. Qui dans l’esprit du gouvernement est à la jeunesse, ce que les 35 heures sont à l’économie . L’expérience de bon nombre d’intervenants en toxicomanie est que ce genre de séances ont peu d’effet sur les jeunes, qui s’y rendent le plus souvent à l’invite pressante de leurs parents ou de la justice, se réduit le plus souvent à un “ rappel à la loi “, des conseils de modération du genre “ un joint, le soir, pourquoi pas ? Mais pas avant le cours de maths. Pense à ton bac ! “. Au mieux, elles permettent de repérer un jeune qui a vraiment des problèmes, et pour qui le plus souvent l’usage du cannabis est un symptôme plutôt qu’une cause. Le fait n’est guère surprenant, le cannabis étant de toutes les drogues consommées l’une des plus faciles à gérer, en dépit de son statut illégal. Cela ne veut pas dire qu’il n’entraîne jamais de problème, mais cela ne justifie pas pour autant son interdiction ; après tout, l’alcool (45 000 morts par en France) et le tabac (60 0000 morts) sont en vente libre sans que cela empêche de soigner ceux qui sont malades de leur consommation, ni de faire mener des politiques sanitaires visant à faire baisser la consommation et promouvoir des usages raisonnables. Nous vous invitons à consulter la CONTRE CAMPAGNE du CIRC et la parodie de la brochure de la MILDT éditée par le CIRC, ainsi que les parodies des spots radio sur notre site internet.

32 Soft Secrets

Circ France

Cette rubrique vous est proposée par le CIRC Nord-est, B.P.25, 54410 LANEUVEVILLE Tel : 03.83.57.20.51 http://circnordest.free.frCourriel: circnordest@free.fr

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Le cannabis est bien une réalité, la répression aussi!

Soft Secrets 33Underworld

Le roi du Népal

Soft Secrets: Joseph, qui est “Le Roi du Népal”?

Pietri: J’ai vécu au Népal comme un Roi Hippie. Cela représente aussi la famille royale népalaise. Mais le vrai Roi du Népal, c’est le fabuleux haschich qui est fait là. Un vieil ami, Rod Fry, au milieu des années 1970, a enseigné aux Népalais la méthode afghane pour confectionner le hasch, une grande amélioration face au hasch frotté à la main. Grâce à mes relations avec Sa Sainteté le Lama Chine et à ses relations avec le roi Mahendra, j’étais quasi intouchable au Népal. A ce moment-là, la police et l’armée travaillaient pour moi.

Durant votre vie de dealer et de trafiquant, vous avez du goûter toutes sortes de marijuana et de hasch. Un mythe populaire dit que les sensimillas maison d’aujourd’hui sont plus fortes que les variétés importées dans le passé hippies. Qu’en pensez-vous?

La sensimilla maison d’aujourd’hui n’est pas plus forte que la sensimilla maison des années 1960. Les variétés de super sativa venant du Mexique comme l’Acapulco Gold et la Michoacan étaient fabuleuses. J’avais un pote qui cultivait de la sensimilla dans sa ferme au Mexique et qui l’envoyait emballée dans de la mousse. Chaque tête avait la taille de votre riquiqui. L’une était de la black frog’s lip et l’autre de la burnt orange. C’est réellement le hasch qui avait la cote à cette époque, comme cela fut le cas en Europe dans les années 60 et 70. C’est seulement ces 20 dernières années, qu’on est passé à l’herbe en Europe et ce fut la même chose aux E-U. Pendant cette période, il m’arrivait d’avoir deux douzaines de hasch différents. C’est une farce de penser que la dope d’aujourd’hui pourrait être plus forte que celle d’avant. Mais les propagandes gouvernementales sont en marche. Cependant, ces variétés de super sativa ont été détruites par Nixon quand il a fait pulvériser les plantations de marijuana avec du paraquat en 1973.

Pendant 10 ans, l’herbe mexicaine était invendable à cause de cette pulvérisation. En même temps, l’herbe colombienne a pris les devants sur le marché. Personne n’a oublié le jour où il a pour la première fois fumé de la Columbian Gold et Red, des supers sativas. Nous n’avons pas non plus oublié les variétés thaïs qui sont arrivées dans les années 70-80. Certaines étaient tellement puissantes, qu’un gros joint pouvait faire planer 30 personnes. Une bouffée suffisait. Est-ce

que quelqu’un se souvient des herbes thaïs dans ces paquets scellés sous vide à l’azote qui comportait un cachet avec deux aigles sur les paquets de 1000 grammes?

Pas un fumeur invétéré ne peut oublier la meilleur dope qu’il ait fumée. C’est quoi ta préférée?

J’aimais beaucoup la Libanaise red qui se vend en sachet de 6 onces. Il avait un cachet en forme de cerise ou une image de King Kong ou un chameau dans le désert. Cette bonne gomme rouge se

trouvait en petit sachet. J’aimais aussi beaucoup l’herbe red et gold du Laos, des supers sativas que l’on peut toujours trouver aujourd’hui à côté des étals de tabac à Vientiane. Mais mon hasch préféré depuis toujours est le Népalais ou le Kashmiri fait à la façon des Afghans. Je suis toujours un homme de hasch, donne-moi un bout d’afghan à n’importe quel moment. Mais hélas, je dois le faire moi-même maintenant!

Un autre mythe dit que les hasch particulièrement forts et endormants sont coupés à l’opium. Qu’est-ce qu’il en est?

Le hasch coupé à l’opium, c’est un mythe. Le blanc qu’on voit sur du hasch pressé à la main est opiacé. En fait, il s’agit de moisissure provenant de la plante quand on la frotte à la main. Normalement, le hasch n’est pas coupé à l’opium. Le seul hasch réellement mélangé à de l’opium que j’ai jamais vu c’est une fois où j’avais quarante

kilos qui traînaient depuis un certain temps. Je l’ai mélangé avec 10 kilos d’opium. Il a fini à Cincinnati. Parfois, à Bombay, ils mélangent de l’opium au hasch et dieu seul sait avec quoi d’autre. Ils appellent ça les gullies, de petites boules noires, 20 dans un paquet. Vous pouvez faire une commande spéciale pour du haschich mélangé à de l’opium mais c’est rare. La raison principale est que l’opium est plus cher que le haschich.

Pourquoi as-tu décidé de voyager au Népal en 1970 et de devenir un trafiquant de hasch toi-même?

J’étais recherché et le Népal me semblait être un bon endroit pour se faire oublier. Le hasard a fait que je me suis retrouvé là-bas. J’y suis allé pour une affaire et suis resté. C’était le paradis des hippies, Katmandu, pas de violence, pas de crime. Tout ce qu’on appelait médecine était légal. Visiter les repaires du hasch en Asie était depuis longtemps mon rêve. A vrai dire, j’avais un plan très lucratif et je l’ai mené jusqu’au bout.

Qu’as-tu trouvé au Népal?

Le Népal était le nirvana hippie. Je vivais à Boudha dans une des maisons des Lamas Chine. A cette époque, les trafiquants danois vivaient également à Boudha. En fait, tous mes potes alors étaient européens. Je suis devenu une industrie à Boudha et de nombreuses personnes attendaient de moi que je fasse de l’argent. J’ai soutenu beaucoup de gens et après un moment, j’avais l’impression de travailler pour eux. J’avais des privilèges que je n’avais jamais eu auparavant. J’étais assis au pied du Grand Lama de Boudha et par lui, j’ai rencontré le roi du Mustang et tous les grands Lamas qui s’enfuyaient du Tibet. A Boudha, j’ai également rencontré Patrick l’Irlandais qui est resté mon grand ami pendant des années, ainsi que Ted l’Afghan surnommé aussi Ted le Hun. Detlf Schmidt était un grand ami. Qui pourrait oublier Ted le Hun entrain de hurler dans Boudha avec son ambulance Mercedes, ses chiens de combats afghans,

Né en 1947, Joseph R. Pietri était un hippie vendeur de hasch et de marijuana vivant à New York dans les années 60. En 1970, il décide d’aller jusqu’aux sources des meilleurs hasch du monde et devient lui-même trafiquant. Il arrive au Népal à un moment où tous les produits dérivés du cannabis sont encore légaux. Il se lie d’amitié avec un lama haut placé, le Lama Chine, qui l’introduit dans le business de la contrebande du hasch et en devient un des acteurs majeurs. En 1991, après plusieurs années de poursuites par le DEA, il saisit sa chance et s’installe au Laos communiste qui s’ouvre alors aux étrangers. Il ouvre le premier bar style américain à Vientiane, la capitale provinciale d’un des pays les plus pauvres de l’Asie du Sud-Est. A cette époque, la ganja est légalement disponible sur les marchés locaux et utilisée comme épice pour une “joyeuse” soupe au poulet très populaire. Il n’existe aucun traité d’extradition avec le gouvernement US. Cependant, sous la pression des Etats-Unis, Pietri est arrêté en vue de son extradition. C’est à ce moment-là qu’il va écrire, sans regret, ses nombreuses années d’expérience comme trafiquant de haut-vol et connaisseur de cannabis. Il a publié tout cela dans un ouvrage intitulé “Le roi du Népal”. Ce livre excitant est un véritable délice à peine moins prenant que les aventures biographiques du “Mister Nice” d’Howard Marks. Tous les fumeurs devraient le lire. Aujourd’hui, Pietri vit au Colorado. Pour soigner une maladie des reins et une hépatite C, il s’est battu pour avoir le droit d’utiliser de la marijuana pour des raisons médicales et il a gagné. En tant patient de la marijuana médicale, au moins, il a obtenu ce qu’il mérite d’une certaine façon, à savoir le droit d’utiliser l’herbe sacrée. Soft Secrets a interviewé Pietri pour cette édition très spéciale d’Underworld.

d’Achim Zubke

Une interview avec Joseph R. Pietri

L’auteur au Népal, 1982. Culture personnelle, 1972. C’est juste, presse la galette mon gars

C’est une farce de penser que la dope d’aujourd’hui pourrait être plus forte que celle

d’avant. Mais les propagandes gouvernementales sont en marche.

GROSSISTE /WHOLESALE

MAGASIN /SHOP

Soft Secrets 35

son harem et le meilleur hasch pressé à la main jamais vu. Un jour, lors d’une fête barbecue où les Danois grillaient un verrat sauvage, j’ai fait griller mon dossier Interpol acheté au département de l’immigration. Quelle fiesta!

Comment cela s’est-il terminé au Népal?

Au milieu des années 1980, une sorte d’inquisition a commencé. Quand je suis retourné au Népal en 1981, j’ai utilisé ma vraie identité ce qui a embrouillé les Népalais. J’étais toujours Will, si vous demandiez après Joe, personne ne savait de qui vous parliez. Je pense que c’est en 1986, quand Kissinger est venu au Népal. Ils ont acheté deux kilos d’héroïne pure dans la rue et les ont mis en face de l’Inspecteur Général de police. Ils ont menacé de stopper toutes les aides extérieures s’ils n’arrêtaient pas le trafic d’héroïne sortant du Népal. Pour calmer Kissinger, L’IGP a arrêté tous les résidents étrangers de longue date à Katmandu. Des unités spéciales munies de chiens

ont fouillé les maisons. En une nuit, 200 Occidentaux et de nombreux Népalais se sont retrouvés en prison. Les Népalais ont été torturés et quand ils ont demandé qui

était le gros dealer américain, ils ont donné mon nom et ils ont fini par comprendre que Joe c’était Will. Le DEA a également fait de gros efforts pour me sortir du Népal. J’étais le numéro un sur leur liste à mettre hors service au Népal. Certaines personnes ont échappé à l’inquisition et ont fuit à Bangkok. Ce que j’ai fait aussi. Je suis revenu en 1988 et j’ai du vivre dans la clandestinité car ils s’étaient portés garants de mon arrestation. Je suis resté ainsi deux semaines puis, je suis retourné à Bangkok et depuis lors, je n’y suis plus jamais retourné.

Quels furent les plus gros risques que tu as pris pendant tes opérations?

J’ai toujours fait ce que je pouvais pour éviter les risques. J’étais toujours en arrière. Le plus grand danger était de se faire dénoncer. Je pense que c’est quand j’étais dans le bureau de l’Inspecteur Général de police de Srinagar au Cachemire en Inde. Il nous interrogeait mon ami et moi au sujet de notre business. Nous avions un énorme bus Mercedes

remplit de hasch dans des compartiments spéciaux. Nous avons expliqué que nous utilisions ce bus pour emmener des touristes de Bombay. Il nous a alors sorti

quelques kilos de hasch en nous disant qu’on se trompait de business, qu’on devrait travailler pour lui et apporter son hasch à des collègues de Bombay. Nous lui avons répondu que c’était trop dangereux et qu’on avait peur. Cette nuit-là, la police a gardé un van déjà rempli. Ca a été chaud.

C’est l’adrénaline du trafic ou seulement l’argent ou le manque d’alternative qui ont fait que tu es resté dans le business toutes ces années? Quels sont les mystères de la contrebande?

Je suis devenu accro à l’argent et à ce style de vie. La peur qui monte pendant un passage est la plus grande de toute. Il faut la gérer. Je volais vers et hors de l’Asie jusqu’à deux fois par mois. Le business de la dope est l’un des business les plus honnêtes dans lesquels j’aie été. Il y avait de l’honneur et de la fierté dans la réussite d’apporter de la dope sur le marché. Aux E-U, le business de la marijuana fonctionnait

sur la confiance et les poignées de main. J’ai transporté des tonnes et des tonnes de marijuana et je n’ai jamais perdu un joint. C’était un business fabuleux tant que cela durait mais en 1990, le DEA a fermé le réseau Good Old Boy qui opérait depuis 1960. Aujourd’hui, c’est fort différent. Nous étions des héros de la contre-culture qui défiaient le blocus et qui ont créé la culture du cannabis d’aujourd’hui.

Tu aimais beaucoup cette vie. Tu as vécu une aventure fascinante pour tes lecteurs. Quels conseils donnerais-tu à quelqu’un qui voudrait suivre ton exemple et devenir un trafiquant de hasch aujourd’hui?

Je ne conseillerais à personne d’entrer dans le trafic de hasch de nos jours, c’est trop risqué. Mon conseil serait de cultiver sa propre herbe et de faire son hasch à la maison. C’est ce que je fais. J’ai un des ces Pollinators de Mila pour faire mon propre hasch. Je le prête à mes amis et ils m’en donnent toujours une partie. J’ai fait du très bon hasch avec de la Burmese/Fucking Incredible et de la Jack Herer. Je préfère le Pollinator au Bubblebags car c’est plus proche de la tradition afghane et c’est facile. La méthode de l’eau et des glaçons est trop bordélique. Comment mieux contrôler la qualité qu’avec sa propre culture!

Aujourd’hui tu luttes contre cette stupide “Guerre contre la drogue” sur un niveau différent d’avant. Quels sont tes derniers projets? Où peut-on trouver plus sur tes réflexions et opinions?

La semaine dernière, j’ai été filmé par Kevin Booth des productions Sacred Arts d’Austin, Texas. Il réalise un documentaire sur la Guerre de la drogue. C’est un projet ambitieux. J’ai aussi participé à une émission sur Pot-tv.net appelée “Joe Pietri contre Le monde pas si libre”. Vous pouvez aller voir mon site (www.kingofnepal.net). Là, vous pouvez commander mon livre. Il coûte 27$USD

via Paypal et je vous enverrai une copie signée de la première édition. Vous pouvez également me contacter par courriel (jpietri@msn.com) si vous souhaitez un exemplaire de mon livre.

Mais avant de terminer, je voudrais vous dresser une image claire de ce qu’est réellement cette Guerre de la drogue. La Guerre contre la drogue est une guerre raciste. Suite au Mouvement pour les droits civils de 1965 et la loi pour le droit de vote des personnes de couleur, la classe dominante de ce pays a dû trouver des moyens pour marginaliser certaines franges de la société, voilà la Guerre contre la drogue. Nixon hante toujours la culture du cannabis du fond de sa tombe. Disons que vous faites faillite, d’abord vous perdez ce que vous avez, puis, vous atterrissez en prison où l’on vous fait travailler comme des esclaves et quand on vous relâche, vous ne retrouvez pas de travail, dans certains cas vous perdez votre droit de vote, de posséder une arme, etc, etc. C’est une situation gagnant-gagnant pour le

gouvernement. Il faut se rappeler que toutes les zones productrices de drogues dures ont été créées par la CIA, le cartel de la drogue le plus performant de tous les temps. Ils ont créé le Triangle d’Or, le Croissant Doré, le Cartel de Medellin. Aujourd’hui encore, ils protègent les champs d’opium en Afghanistan qui produisent toute l’héroïne vendue en Europe. La raison principale pour la légalisation de la drogue s’est en fin de compte de virer la CIA de ce business. En réalité, la CIA est responsable de chaque personne accro à l’héroïne ou à la cocaïne. En réalité, le gouvernement US emprisonne ces propres citoyens pour de la drogue qu’il leurs fournisse. Ils se sont servis du trafic de drogue pour mener leur projet politique assez longtemps. Au Colorado, la marijuana est illégale depuis 1917, au moment où le Ku Klux Klan dirigeait l’état. Ils ont déclaré ne pas vouloir de nègres à la peau noire et aux grosses lèvres au Colorado. Ils ont remarqué que les personnes de couleur consommaient de la marijuana comme un intoxicant et ils ont alors diabolisé la marijuana pour déporter les Mexicains et désaffranchir les Noirs. C’est la même chose qui se passe aujourd’hui. La guerre contre la drogue est une grosse machine à faire du fric et le prix en est 20% de la population des USA qui est diabolisée. Plus de cinquante millions de personnes ont perdu leurs droits depuis 1971. Chaque personne qu’il marginalise, c’est un fainéant drogué de moins dont ils doivent s’inquiéter. C’est la mentalité. Paix et Beuh.

Joseph R. Pietri - “The King of Nepal. High adventure hashish smuggling through the kingdom of Nepal.”

Publié par Indiana Creative Arts

5814 Beechwood AvenueIndianapolis, IN 46219USAISBN 0-615-11928-X

Homepage: www.kingofnepal.net

Des savonnettes de haute qualité, 125 grammes.

Peser dedans...

Personne n’a oublié le jour où il a pour la première fois fumé de la Columbian Gold et Red, des supers

sativas. Nous n’avons pas non plus oublié les variétés thaïs qui sont arrivées dans les années 70-80. Certaines étaient tellement puissantes, qu’un gros joint pouvait faire planer 30 personnes. Une

bouffée suffisait.

Le hasch coupé à l’opium, c’est un mythe. Le blanc qu’on voit sur du hasch pressé à la main est opiacé.

En fait, il s’agit de moisissure provenant de la plante quand on la frotte à la main.

Photo: CCCP

GHANDI36 Soft Secrets

CATALOGUE GRATUITRemplissez le talon ci-dessous et renvoyez-le à :High Quality Seeds, BP 362, 5460 AJ Veghel, Hollande

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Dominique Perben, qui estimait que la circulaire Guigou de 1999 était dépassée et trop laxiste, s’est saisi du sujet cannabis. Résultat : 18 pages, réunies dans une circulaire de la chancellerie et adressée à l’ensemble des procureurs qui préconise une réponse « systématique » aux usagers de drogue interpellés.

Le classement sans suite d’une affaire ne doit plus exister. En effet, Dominique Perben estime que ce type de décisions « conduisent l’usager, mais également l’opinion publique, à banaliser » la consommation de produits classés comme stupéfiants.

Comme on peut le constater, tous les chiffres l’attestent :

En 2002, 81254 usagers ont été interpellés, dont 73449 pour simple usage de cannabis, soit une moyenne de 225 par jour.

560 condamnations à de l’emprisonnement dont 158 fermes ont été prononcées pour des faits où l’usage était l’unique infraction.

Toujours en 2002, pour des faits d’usage en infraction principale, 4803 condamnations à de l’emprisonnement dont 1006 avec un quantum ferme ont été prononcées.

Comment interpréter cette volonté de sévir ?

On nous indique tout de même que « les poursuites pénales devant le tribunal correctionnel doivent rester exceptionnelles » et seront réservées aux « récidivistes » ou aux « usagers qui refusent de se soumettre aux mesures alternatives » (il est vrai qu’un usager est forcément un usager ayant une consommation abusive et problématique, qu’il est très généralement mineur, qu’il habite en cité et qu’il fume 25 grammes par jour comme on l’entend souvent)

Heureusement, on nous précise que cette réponse « systématique » devra être graduée.

Pour les « usagers majeurs et sans antécédents judiciaires » arrêtés en possession de « très faible quantités de stupéfiants », la chancellerie demande un classement assorti « d’un rappel à la loi », délivré oralement par un représentant du procureur.

Pour les usagers « qui ont dépassé la simple expérimentation », (mais qu’est-ce qu’un usager ayant dépassé la simple expérimentation ?) la circulaire demande un classement assorti d’une « orientation vers une structure sanitaire ou sociale », qui peut s’accompagner d’une obligation à des tests médicaux réguliers visant à établir « la cessation de toute consommation ».

« L’injonction thérapeutique », lourde obligation de soins, est quant à elle réservée aux usagers de « drogues dures » ou aux « polytoxicomanes »

Il reste que tout cela reste à la libre interprétation des procureurs et des juges qui restent avec leurs idées et préjugés…

Une nouveauté pour nous, et autres acteurs de l’information sur le chanvre, ce texte recommande « une politique pénale volontariste » contre « la provocation à l’usage des stupéfiants ». Cette disposition vise notamment « les boutiques de chanvre dans lesquelles sont mises en vente des graines de cannabis », des « vêtements et bijoux arborant une feuille de cannabis », et aussi la diffusion d’ouvrages « vantant les mérites des produits stupéfiants ».

On en profite pour rappeler la mission d’information du CIRC et notre volonté de faciliter l’accès à TOUTES les sources d’information sur le chanvre…

Une semaine plus tard, nos députés encouragés par leur désinformation, se lâchent à l’Assemblée Nationale lors d’un débat sur les drogues organisé par le groupe UMP face à Gérard Bapt, le seul député socialiste présent.

Nos députés ont-ils donc été pris de « bouffées délirantes », ont-ils confondu les chiffres, effectué une « lecture tronquée des expertises scientifiques, exagérant sans peine le lien tenu entre le cannabis et schizophrénie », comme on a pu le lire dans la presse ? Nous vous en laissons seuls juges.

Extraits :

- « Ce que nous voulons, c’est une France sans drogue » (sauf l’alcool, le tabac, et autres médicaments), a lancé lors de ce débat Christine Boutin (en tapant des pieds et des mains) pour laquelle « réduire les risques ne permet pas de se soigner ».

- Christian Decocq, lui, estime que cette politique (la RDR), « instille le renoncement » et est « le cheval de Troie de la dépénalisation » de l’usage de stupéfiants.

- Le cannabis « est le sas d’entrée vers l’alcool et l’héroïne », argumente quant à lui Pascal Ménage.

- Concernant les associations de prévention et réduction des risques, Jean-Paul Garraud pense que leur travail réside dans le fait d’« attiser la curiosité des jeunes en les incitant à consommer » dans des dépliants d’information distribués dans les free-parties.

- Suite à ça Olivier Dosne, quant à lui, s’affiche en faveur du 100% répression

et se demande si c’est « le rôle de l’Etat de financer (ces associations) avec l’argent de nos impôts »

- Le cannabis est « un fléau pernicieux », qui peut « provoquer l’embolie donc la mort »

Doit-on rappeler que la politique de réduction des risques, a déjà obtenu des résultats spectaculaires qui ont conduit à une réduction massive de la transmission du sida et autres maladies chez les usagers de drogue par voie intraveineuse.

Comment peut-on aujourd’hui la remettre en question à l’Assemblée Nationale, alors même que le 19 janvier 2004, le Sénat lui avait enfin donné une base légale en votant un amendementintégrant la réduction des risques chez les toxicomanes à la loi de santé publique ?

Suite à la circulaire Perben concernant les drogues et leurs usager-e-s, ainsi que les différentes affaires liées aux boutiques de chanvre global et/ou de jardinage, voici le communiqué de presse du SCCA (syndicat des commerces de culture alternative) qui s’est créé il y a peu.

La circulaire Perben déjà à l’œuvre…

Le 15 mars, la police de Lons-le-Saulnier faisait irruption dans les locaux de l’association Mille et un jardins, boutique associative de chanvre global, plaçant en garde-à-vue son président sous prétexte de provocation et d’incitation à l’usage de « cannabis », lui reprochant d’avoir facilité « l’usage d’herbe de cannabis » en « fournissant des conseils et vendant des objets ou ouvrages permettant et expliquant la culture du cannabis ». Il passait mercredi 13 avril devant le tribunal, quelques jours à peine après l’émission de la nouvelle circulaire de M.Perben.

Visiblement cette dernière a été attentivement lue et surtout comprise, le tribunal prononçant la dissolution pure et simple de l’association , assortie d’une amende de 750 et de 400€ pour son président. La dernière dissolution prononcée concernait le mouvement néo-nazi Unité Radicale après la tentative d’assassinat de M. Chirac par l’un de ses militants.

Une perquisition au domicile du président de Mille et uns jardins ayant débouché sur la découverte de quelques plants de chanvre récréatif, celui-ci et sa compagne ont écopé d’un mois de prison avec sursis pour usage et détention.

Cette affaire vient s’ajouter aux précédentes :

• en Bretagne avec Le Jardin de poche dont les gérant-e-s de Lorient, de Rennes et de Guigamp sont mis en examen pour trafic de graines et incitation, avec inculpation supplémentaire pour “conseil” pour celui de Guingamp ;

• à Montpellier avec Mauvaise Graine qui vient de déposer plainte devant la Cour européenne après avoir épuisé tous les recours en France;

• à Clermont-Ferrand avec Les Pieds dans l’eau dont l’activité pourtant fleurissante, a été subitement interrompue. Les autorités décidées à établir la culpabilité du gérant mais jusqu’ici sans résultat, convoquent un-e à un-e les client-e-s ayant réglé par chèque !

• à Montpellier encore, où l’association PHP qui administrait le site antiprohibitionniste Cannabistrot.net, devra de nouveau se présenter devant le tribunal le 28 juin, après que le parquet de Boulogne-sur-mer ait fait appel suite à la relaxe dont PHP avait bénéficiée.

Regroupées au sein d’un syndicat, le SCCA (syndicat des commerces de culture alternative), une quinzaine de magasins spécialisés dans le jardinage domestique d’intérieur et d’extérieur, tente de résister à l’offensive judiciaire menée par quelques parquets zélés, encouragés par la récente circulaire émise par le Garde des sceaux. Ce Syndicat a pour but de défendre les droits ainsi que les intérêts matériels et moraux, tant collectifs qu’individuels, de ses membres.

A ces fins, il met à la disposition de leurs avocats un conséquent dossier juridique, compilation de toutes les affaires jugées ou en cours d’instruction, sur le sujet, ainsi que les conseils permettant à leurs gérant-e-s, de se prémunir de toute poursuite de la part des autorités.

De part sa nature juridique, il pourra en outre se porter partie civile dans le cadre de procès lorsque ses membres le jugeront nécessaire.

S.C.C.A. Syndicat des Commerces de Culture Alternative18 rue Louis Goux69100 VilleurbannePortable : (0) 633 264 066Courriel: scca@tele2.fr

38 Soft Secrets

Circ France

8 Avril 2005 : Circulaire Perben

Cette rubrique vous est proposée par le CIRC Nord-est, B.P.25, 54410 LANEUVEVILLETel : 03.83.57.20.51 http://circnordest.free.frCourriel: circnordest@free.fr

Pour contacter le CIRC:

Fédération des CIRC, Association Loi 1901 - BP 3043 - 69605 Villeurbanne CedexTél. : (0) 611 531 007 - Fax : (0) 611 531 012http://www.circ-asso.net

Soft Secrets 39

Après l’immense succès du premier Festival Highlife de Barcelone l’an dernier (15 000 visiteurs, le festival du cannabis le plus visité au monde), Une suite devait être organisée. Cette seconde édition du festival Highlife de BCN se tiendra du 14 au 16 octobre inclus, à La Farga à Barcelone, sur une surface totale de 8000 m2.

De nombreuses sociétés internationales se présenteront pour la première fois devant un public espagnol et français. A côté de l’espace commercial, un grand espace est réservé pour des séminaires, des discussions politiques et des divertissements. Outre le côté commercial, ce festival est surtout un art de vivre dont l’objectif est de réunir un public d’amis du cannabis.

En plus de dix ans, le festival Highlife est devenu une institution aux Pays-Bas. Issu à l’origine du bimensuel papier glacé Highlife, le festival était une réponse à une demande sans cesse croissante du public ainsi que du monde

des affaires liées aux cannabis. En ce temps-là, il n’y avait pas d’autre lieu où les grow shops, coffee shops, head shops et autres commerçants pouvaient se présenter à un large public. Et nulle part ailleurs non plus, le public pouvait prendre connaissance d’autant de services et de produits nouveaux sur le marché du cannabis toujours plus sophistiqué.

Le premier festival Highlife eu lieu en 1994 au complexe d’Ahoy à Rotterdam. Des groupes réputés comme Cypress Hill ont participé à l’événement donnant des concerts excellents. Lors du premier festival, la musique était le centre de l’événement et le festival lui-même passait au second plan. Au fil des ans, cela a changé petit à petit; la musique est passée à l’arrière plan tandis que le festival devenait de plus en plus gros et plus international. Cette nouvelle formule fut récompensée lors du dernier festival néerlandais, fin janvier 2005, par un nombre record de visiteurs. Pas moins de 14 000 membres du public (international) ont fait la route pour le festival Highlife où ils furent accueillis par 100 stands issus de différents pays.

L’un des atouts du festival Highlife de Barcelone pour de nombreux visiteurs est la légendaire Coupe Highlife, la présentation des gagnants pour la meilleure herbe et le meilleur hasch choisis par des grow shops espagnols et des graineteries. La Coupe Highlife est devenue au fil du temps un honneur reconnu internationalement, une garantie de professionnalisme et dont le taux de participation dépasse de plusieurs têtes le seul rival qui vaille la peine d’être cité, la Coupe High Times.

Nous espérons vous rencontrer vous aussi à Barcelone les 14, 15 et 16 octobre 2005!

Pour info : Discover Publisher Tél: +31 (0) 73-549 8112 ou Soft Secrets Espagne (Ibisland Invest S.L.) Tél: +34 (0) 93 861 6280

Websites : www.softsecrets.nl / www.highlife.nl

Festival Highlife de Barcelone, seconde édition

Quand: 14, 15 et 16 octobre 2005Où: La Farga, Barcelone

Revue de presse

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Soft Secrets 43Revue de presse

Tel.: +31-(0)115-450672Fax: +31-(0)115-450898

E-mail: info@happysas.nlOuvert: du lundi au vendredi de 10.00 h à 18.00 h

Samedi de 10.00 h à 18.00 h fermé le dimanche

Soft Secrets 45Revue de presse

46 Soft Secrets

Atami 0031-73-5223256 48

Bertha’s Place 0031-43-3270277 34

Bio Nova 0033-5-56394411 4

Boerenwagen de 0031-20-6834448 47

Cañamon de Maruja 0034-943-579038 44

Dr. JaJa 0031-6-24781751 34

Dutch Passion 0031-20-4215051 41

Eurogrow 0031-165-520059 34

Extra 0031-13-5435958 34

Focus 34

Greenstore the 0031-43-3250507 34

Growshop Breda 0031-76-5141678 34

Growside 0031-43-3627990 22

Happy Sas 0031-115-450672 44

High Quality Seeds 0031-73-5479916 37

Highlife Festival Du

Chanvre, Amsterdam 0031-73-5498112 21

Highlife Festival Du

Chanvre, Barcelona 0034-93-8616280 24-25

I.G.T. 0031-10-2099665 2

Interpolm Amsterdam 0031-20-6277750 47

Locomotief 0031-115-610083 34

Locomotief 0031-115-610083 41

Magic Mushroom the 0031-20-4275765 34

Natural Grow 0033-5-59421490 41

Near Dark 0049-2242-87416-0 30

Nirvana 0031-20-3640233 8

Plagron 0031-495-631559 41

Popeye 0031-20-3206589 41

Q en Q Company 0031-43-3510297 34

Roxy 0031-118-612474 44

Sensi Seeds 0031-10-4763044 28

Serious Seeds 34

Sunsplash 0039-0434-977314 44

Vision 0031-43-3212669 11

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ColofonSoft Secrets Français est une édition de Discover Publisher BVBoîte Postale 362, 5460 AJ, Veghel, Pays-BasTél: 0031- (0)73-549.81.12Fax: 0031- (0)73-547.97.32E-mail: maryjane@highlife.nl

Directeur de la publication: Boy Ramsahai

Rédaction en chef: Clifford Cremer

Collaborateurs: Weckels, Bart B., Jorge Cervantes, Jim Stewart, Charlie Stone, Aja, Achim Zubke, Steve Davis.

Mise en page - graphisme: R&B Communicatie, Schijndel, Pays-Bas

Cover photo : Nebula © Paradise Seeds

Adresse rédaction: Soft Secrets France PoBox 17250, 1001 JG Amsterdam (Pays Bas) E-mail: france@softsecrets.nl

Préface de l’editeurLa politique des Pays-Bas concernant le cannabis est très libérale. L’usage du cannabis n’est pas sanctionné par la loi des drogues hollandaise. Beaucoup de communes permettent des coffeeshops où le hash et l’herbe sont vendus. Avec la tolérance des coffeeshops le gouvernement a réussi une séparation des marchés de drogues. Un million de fumeurs visitent les shops ou bien ils ont une petite plantation pour l’ usage personnel. Le consommateur n’est pas à traité comme criminel. Certains politiciens et représentants du gouvernement sont des grands défenseurs de la légalisation du cannabis. D’abord il faut avoir une logue période de normalisation. L’éditeur de Soft Secrets Français se fixe le but d’informer les gens pour contribuer d’une manière positive à la normalisation du cannabis. Dans son journal, il offre de l’ espace à toutes opinions aussi bien les pros que les contras. Cela ne veut pas dire que l’ éditeur est d’ accord avec le contenu de tous les reportages ou annonces. L’ éditeur se désolidarise explicitement des déclarations ou des images qui éveillent l’ impression que de la publicité est faite pour l’ usage ou la production de cannabis.La loi de 11 mars 1957 n’ autorisant, aux termes des alinéas 2 et 3 de l’ article 41, d’une part, que les copies ou reproductions strictement réservées à l’ usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective, et, d’ autre part, que les analyses et les courtes citations dans un but d’ exemple et d’ illustration, toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle, faite sans consentement de l’ auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite (alinéa 1er de l’ article 40). Cette représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit, constituerait donc une contrefaçon sanctionnée par les articles 425 et suivants du Code Pénal.L’ editeur ne peut pas être rendu responsable pour le contenu et/ou les buts des annonces. La rédaction ne prend aucune responsabilité pour des envois spontanés.

Prochaine édition SSFR 4-05:

Août 22 2005

Revue de presse