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Pour s'adapter à l'évolution du marché Armor Œufs passe au paiement à l'œuf Afin de répondre à la demande des consommateurs et aux évolutions des différents marchés, le groupement Armor Œufs rentre aujourd'hui dans une phase d'adaptation marquée par le passage au paiement à l'œuf, le rééquilibrage progressif du mix-produit; l'aUongement de la durée des lots couplé à la mise en place d'un contrat fin de ponte. E. Viénot "Franck Picard, président d'Annor Œufs:« Les récentes évolutions ont pour objectifde mieux répondre aux demandes du marché, d'augmenter la valorisation par lafilière et ainsi de contribuer à l'amélioration de nos comptes d'exploitation », .I(fj marché de l'œuf évolue. " La première de ces évolu- tions concerne le consom- ateur qui oriente ces achats vers des calibres moyens (marché premier prix). Par conséquent, l'adaptation à cette nou- velle demande nous incite àfaire évo- luer le mode de production et de passer d'un paiement au kilo d' œuf à un paiement à l'œuf (option déjà ac- . cessible pour tous les nouveaux dé- marrages) », a indiqué Franck Picard, président du groupement Armor Œufs le 1 cr avril à l'occasion de l'assemblée générale qui s'est tenue à Locminé dans le Morbihan.« La secoru1.egraru1.eévo- lution concerne le marché des ovopro- duits qui demande pour certaines gammes deproduits low cost; un appro- visionnement plus important d' œ/ifs de finde ponte. Afin de répondre à cette de- mande en volume, éviter les importa- tions et maintenir les marges des éle- veurs, il nous faut allonger les durées de ponte», a-t-il poursuivi. Évolutions des contrats éleveurs En réponse à la mouvance actuelle, un nouveau contrat (Optiœufs) a donc été rédigé afin de permettre: - une meilleure valorisation des ca- libres moyens par rapport aux gros ca- libres" - une revalorisation de la partie libre de 0,09 cts des 100 œufs au détriment des déclassés,« cela doit inciter à un meilleur travail et une meilleure ges- tion de l'élevage», explique Franck Picard. " - un allongement de la durée de l'engagement contractuel de quatre semaines supplémentaires. «L'abaissement du poids moyen doit permettre de maintenir un bon ni~ veau de qualité »,précise-t-il.« 75 % d'œufs en classe A, c'est trop bas, il faut viser les 85-90 % », encourage Hugues Mongé,responsable volailles ponte chez Sanders. Et de rappeler qu'il existe aujourd 'hui une méthode objective et transparente pour mesurer la qualité des œufs (Qualité +) à appli- quer sur 90 œufs à chaque livraison. Ce dernier a par ailleurs annoncé l'arrivée d'un nouveau contrat de fin de ponte (OptiEnd) pour pouvoir sé- curiser cette période étant donné la né- cessité de vieillir les lots au-delà des engagements en cours. « Les prix de reprise sont garantis pour les œufs de fin de ponte, ce contrat est assorti d'une possibilité d'abattage anticipé en cas de marché trop lourd», précise- t-il. «Le vieillissement des lots va per- mettre de profiter d'une poulette> Une granulométrie plus homogène Succèsde la gamme d'aliments Mostra limiter la proportion de fines afin d'améliorer la di- gestibilité et garantir une bonne préhension de l'ali- ment mais aussi limiter la proportion de grosses parti- cules (> à 3,15 mm) pour réduire le tri ... C'esttout l'intérêt de la technique de broyage Mostra qui écrase les matières premières entre deux axes de disques striés conçus en métal. « La taille des particules, dé- terminée par J'écartement des disques, est plus homo- gène qu'avec le système de broyeur à marteaux », af- firme Yannick Thoraval. "Après avoir été mise au point au sein de l'usine de Montauban de Bretagne en 2013, la technique de broyage Mostra a été étendue au site de Saint-Gérand. Après avoir été mise au point au sein de l'usine de Filières Avicoles J uill ZOJ5 Montauban de Bretagne en 2013. cette technique no- vatrice et économe en éner- gie (-60 %) a été étendue au site de Saint-Gérand. « La proportion de particules fines dans J'aliment a ainsi été divisée par deux (de 15 à 6-7 %), eUe pourcentage de particules grossières est lui passé de 12-13 % à 7-8 % », indique-t-il. Des ré- sultats valables aussi bien pour une base blé qu'une base maïs. Désormais, l'aliment farine et la gamme d'aliments Mostra représentent 90 % des li- vraisons réalisées chez les éleveurs du groupement.

Pour s'adapter à l'évolution du marché Armor Œufs passe au …©risation01… · Évolutions des contrats éleveurs En réponse àlamouvance actuelle, un nouve acontrat (Optiœufs)

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Page 1: Pour s'adapter à l'évolution du marché Armor Œufs passe au …©risation01… · Évolutions des contrats éleveurs En réponse àlamouvance actuelle, un nouve acontrat (Optiœufs)

Pour s'adapter à l'évolution du marché

Armor Œufs passeau paiement à l'œufAfin de répondre à la demande des consommateurs et auxévolutions des différents marchés, le groupement Armor Œufsrentre aujourd'hui dans une phase d'adaptation marquéepar le passage au paiement à l'œuf, le rééquilibrage progressifdu mix-produit; l'aUongement de la durée des lots coupléà la mise en place d'un contrat fin de ponte. E. Viénot

"Franck Picard,président d'AnnorŒufs:« Les récentesévolutions ont pourobjectifde mieuxrépondre auxdemandes du marché,d'augmenterla valorisationpar lafilière et ainside contribuerà l'améliorationde nos comptesd'exploitation »,

.I(fj marché de l'œuf évolue." La première de ces évolu-

tions concerne le consom-ateur qui oriente ces

achats vers des calibresmoyens (marché premier prix). Parconséquent, l'adaptation à cette nou-velle demande nous incite àfaire évo-luer le mode de production et depasser d'un paiement au kilo d' œuf àun paiement à l'œuf (option déjà ac-

. cessible pour tous les nouveaux dé-marrages) », a indiqué Franck Picard,président du groupement Armor Œufsle 1cravril à l'occasion de l'assembléegénérale qui s'est tenue àLocminé dansle Morbihan.« La secoru1.egraru1.eévo-lution concerne le marché des ovopro-duits qui demande pour certaines

gammes deproduits low cost;un appro-visionnement plus important d' œ/ifs definde ponte. Afin de répondre à cette de-mande en volume, éviter les importa-tions et maintenir les marges des éle-veurs, il nous faut allonger les duréesde ponte», a-t-il poursuivi.

Évolutions des contratséleveursEn réponse à la mouvance actuelle,

un nouveau contrat (Optiœufs) a doncété rédigé afin de permettre:

- une meilleure valorisation des ca-libres moyens par rapport aux gros ca-libres"

- une revalorisation de la partie librede 0,09 cts des 100 œufs au détriment

des déclassés,« cela doit inciter à unmeilleur travail et une meilleure ges-tion de l'élevage», explique FranckPicard. "

- un allongement de la durée del'engagement contractuel de quatresemaines supplémentaires.

«L'abaissement du poids moyendoit permettre de maintenir un bon ni~veau de qualité »,précise-t-il.« 75 %d'œufs en classe A, c'est trop bas, ilfaut viser les 85-90 % », encourageHugues Mongé,responsable volaillesponte chez Sanders. Et de rappelerqu'il existe aujourd 'hui une méthodeobjective et transparente pour mesurerla qualité des œufs (Qualité +) à appli-quer sur 90 œufs à chaque livraison.

Ce dernier a par ailleurs annoncél'arrivée d'un nouveau contrat de finde ponte (OptiEnd) pour pouvoir sé-curiser cette période étant donné la né-cessité de vieillir les lots au-delà desengagements en cours. « Les prix dereprise sont garantis pour les œufs defin de ponte, ce contrat est assortid'une possibilité d'abattage anticipéen cas de marché trop lourd», précise-t-il. «Le vieillissement des lots vaper-mettre de profiter d'une poulette>

Une granulométrie plus homogène

Succèsde la gamme d'aliments Mostralimiter la proportion de

fines afin d'améliorer la di-gestibilité et garantir unebonne préhension de l'ali-ment mais aussi limiter laproportion de grosses parti-cules (> à 3,15 mm) pourréduire le tri ... C'esttoutl'intérêt de la technique debroyage Mostra qui écraseles matières premièresentre deux axes de disquesstriés conçus en métal.« La taille des particules, dé-terminée par J'écartementdes disques, est plus homo-gène qu'avec le système debroyeur à marteaux », af-firme Yannick Thoraval.

"Après avoir été mise au point au sein de l'usine de Montaubande Bretagne en 2013, la technique de broyage Mostra a été étendueau site de Saint-Gérand.

Après avoir été mise aupoint au sein de l'usine de

Filières Avicoles J uill ZOJ5

Montauban de Bretagne en2013. cette technique no-

vatrice et économe en éner-gie (-60 %) a été étendue ausite de Saint-Gérand. « Laproportion de particulesfines dans J'aliment a ainsiété divisée par deux (de 15à6-7 %), eUe pourcentagede particules grossièresest lui passé de 12-13 % à7-8 % », indique-t-il. Des ré-sultats valables aussi bienpour une base blé qu'unebase maïs. Désormais,l'aliment farine et lagamme d'aliments Mostrareprésentent 90 % des li-vraisons réalisées chez leséleveurs du groupement.

Page 2: Pour s'adapter à l'évolution du marché Armor Œufs passe au …©risation01… · Évolutions des contrats éleveurs En réponse àlamouvance actuelle, un nouve acontrat (Optiœufs)

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amortie et d'exploiter les améliora-tions génétiques de fin de ponte etaussi de répondre au marché de l' ovo-produit domestique et export », ex-plique-t-il.

«Ces deux grands axes d'évolutionsontpour objectif de mieux répondre auxdemandes du marchéi-â'augmenter lavalorisation par la filière et ainsi decontribuer à l'amélioration de noscomptes d'exploitation », déclareFranck Picard.

Valoriser au mieuxla production d'œufs

«Nous sommes coleader avec l'Œufde nos villages sur le marché de laGMS et premier en ce qui concerne laRHD », a indiqué Yann Renovel, di-recteur de la branche œufs du groupeAvril, qui s'appuie sur 130 producteursindépendants (l'équivalent de 6,3 mil-lions de poules pondeuses), neuffermes de ponte (1 million de poules),neuf centres de conditionnement(après la fermeture du Domaine del'Orme) et quatre sites de transforma-tion.« 2014 a été marquée par laprisede position majoritaire dans Matines,c'est un challenge extrêmement lourdet upe période de tu!bulence liée auchangement de modele », commente-t-il. Et de présenter le découpage del'activité œufs avec:

-la société Matines, dirigée parMaxime Wolf, qui commercialisel'intégralité de la production d'œufscoquille sur les marchés de la GMS etdelaRHD,

-et la société Ovoteam, chargée devendre la totalité des ovoproduits li-quides et solides, avec à sa tête PatrickAulard.

« Ces deux unités n'ont pas d'éle-vages en propre, les fermes de pontesom regroupées au sein d'Eggteam etsont dirigées par Hugues Mongé »,

Groupe Avril

L'activité œufs en chiffres ... •,

..•10 millions de poulespondeuses nourriespar Sanders...•130 producteurs

indépendants, 6,3 mil-lions de poules pen-deuses.

•.•3,4 milliards d'œufs.•.•un œuf sur 4 mis

sur le marché,•.•8,6 millions de pou-

lettes produites parSanders Bretagne dont4 millions à destinationdes éleveurs d'ArmorŒufs et 4,6 millionsde poulettes cornmerciali-sées à l'extérieur.

En milliards' ..' " - ''',-

Répartition des volumes d~~ufs,''----

Marché français Groupe Avril[14,8 Mdsd'œufs) [3,4 Mds d'œufsJ

Segmentation Volumes Quantité Parts depar marché marché ".GMS 5,9Mds 1,311 Md,dontSoft 4,4Mds 1,201 Md 27%, harck1iscount 1,5 Md 0,110 Md 7%

.IM 4,7Mds 1,205 Md~dontfrais 3,7Mds 1,139 Md 31%-sec 1Md 0,66 Md 7%

.RHD 3,2Mds 0,88 Md- dont coquille 2,lMds 0,616 Md 29%~ovoproduits élaborés 1,1 Md 0,264 Md 24%

.Autoconsommation lMd

Selon le mode de production 1

Quel œuf pour quel marché?Matines Ovoproduits

PA-LR' BioAusoll!D

Total filièreVentes directesPA-LR'

Ausol (fil ~io

I~o~o~

Bio PA.LR' BioAusoltiD 0_0

lo~

Standardsti!D

• PA-LR:Plein aire! L'lbelRooge

Standardsm.tStandards

@EtStandardsmt

précise-t-il. «Notre objectif est de ra-tionaliser les activités, de davantagetravailler en.filière et de valoriser aumieux la production d'œufs. Notre

mode de fonctionnement doit nouspermettre de créer durablement de lavaleur dans une filière qui souffre, etce même en étant enposition de leader >-

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~ ~;,,'~::-',,'~,-',~:~~~:·:,;~:,i..;~~iI2:~{\~~,~,'~~,_,~~~"~,~,~:_~~~:~_~~,~ .: ',__ ,~-:.',:,;;

~ sur le marché (25 % de parts de mar-ché) »,développe-t-il.

« Nous produisons 3,2 milliardsd' œufs par an que l'on doit mettre surle marché de la manière la plus intel-ligente possible afin d'obtenir la meil-leure valorisation», déclare-t-il. Pourcela, « ilfaut travailler de concert enfilière afin dé fournir le bon œuf aubon endroit dans l'optique d'en tirerla meilleure valeur possible. Cela re-pose sur une analyse claire du marchéet c'est un vrai challenge ».

il est également important selonYann Renovel de prendre en considé-ration les perspectives d'évolution dumarché afin d'orienter la productionen conséquence. « Les organisationsde production et de commercialisationdoivent davantage dialoguer entreelles, nous avons mis en place un ser-vice de régulation des besoins et degestion des engagements afin desuivre les éyolutions des marchésfrançais et européen (Belgique, ALle-magne, Pays-Bas, Espagne, voireUkraine) et s'y adapter », déclare-t-il.«Nous devons vous donner les infor-mations nécessaires afin que la pro-duction colle globalement à ce quenous sommes capables de vendre»,poursuit-il.

Rééquilibrerle mix-produit à l'avenirLe marché français s'élève à

quelque 14,8 milliards d'œufs répartissur les circuits de la GMS (5,9 mil-liards), des industries agroalimen-taires (4,7 milliards) et de la RHD(3,9 rnilliards).Le groupeAvrilappro-visionne le marché à hauteur de3,4 milliards d' œufs (cf. encadré):l ,311 Md d' œufs à destination desGMS, 1;2 Md en direction des IAA et880 millions d'œufs en RHD.« Nousavons la capacité de peser sur cestrois marchés et il nefaut passer à côtéd'aucun d'eux, l'on doit au contrairerenforcer nos positions», déclare-t-il.

« Quel type d' œuf pour quel produitfini? C'est une question à laquelle ilfaut répondre rapidement ... n vafal-loir Rééquilibrer progressivement lemix-produit si l'on veut rester dans lematch demain» selon lui. Le fait estqu'en GMS, quasiment un œuf surdeux est issu d'élevages alternatifs,que la demande d' œufs standards re-culeen GMS (-5 % en 2014) et stagneen lAA et que le marché export del' œuf standard n'est pas assez rému-nérateur ... En 2014, la productiond' œufs standards est devenue supé-rieure à la demande domestique (ex-portations d' œufs coquille en hausse

• FilièresAvicolesJUihZOl5

"Hugues Mongé,responsable volaillesponte chez Sand ers :«Le vieillissementdes lots va permettrede pro[lterd'unepoulette amortieet d'exploiter lesaméliorationsgénétiques de findeponte».

dé-ployées pour redyna-miser la marque Ma-tines ont payé avecune progression desvolumes de l'ordrede15%.

.•Yann Renovel,directeur de labranche œufs dugroupe Avril: «II vafalloir Rééquilibrerprogressivementle mix-produit si l'onveut rester dansle match demain ».

Yvonig Le Mer (so-ciété Néo Conseil etFormation), est inter-venu à la demière as-semblée générale d'Ar-mor Œufs sur le thèmedes nouveaux moyensde communication, etnotamment les réseauxsociaux, « 80 % des agri-culteurs sont connectésà Internet, 36 % sontéquipés d'un smart-phone en 2014 contre22 % en 2013, 48 %considèrent qu'avoiraccès à Internet est utiledans leur métier et leurfait gagner du temps»,indique-t-il. Communica-tion d'informations entemps réel, passages de

commandes" ..sontquelques exemples desavantages offerts par les ••Yvonignouveaux outils de corn- Le Mer.munication. Il a égaIe-ment incité les éleveursà davantage fréquenterles réseaux sociaux, unbon moyen de rentrer encontact avec le grand pu-blic et les jeunes, de vé-hiculer une image et desmessages positifs surl'agriculture.

Toutefois, Yvonig LeMer a alerté les éleveurssur le danger de répon-dre frontalement à cer-taines attaques contrele monde agricole éma-nant de fanatiquesjusqu'auboutistes et sur

"Annel Le Belier, pour sa dernière assembléegénérale, a été très chaleureusement remerciépour son implication au cours de ses 40 ansde carrière au sein du groupement Armor Œufs(cf. Les Gens J.

l'effet boom rang.• Maisc'est un outil formidablequand on sait s'en servir,il ne faut pas en avoir "peur. C'est un moyend'augmenter votre visibi-lité, de transfonner voscontacts en véritablesambassadeurs dumonde agricole, de ga-gner en temps et en effi-cacité dans vos actionscollectives, Cela de-mande une stratégiepour ne pas s'éparpil-1er», déclare-t-il.

de +16 %, + 10 % pour les ovopro-duits, - 26 % pour les importations).

« Cela bouge, notre crainte est devoir unjour une MDD refuser les œufsqui ne sont pas issus d'élevages alter-natifs. Si l'on n'a pas le produit, onpasse à côté du marché». Actuelle-ment, la production d' œufs du groupeest issue à 81 % d'élevages standardset à 19 % de systèmes alternatifs(22 % d'œufs alternatifs chez Mati-nes) contre respectivement 69 % et31 % à l'échelle nationale. Yann Re-novel souhaite atteindre 30 % d' œufsalternatifs d'ici 3 à 5 ans, « l'on doittenir compte des besoins/attentes desconsommateurs », argumente-t-il. •

Logements collectifs et plein air (100 %) -

Les résultats "pondeuses" 2014* '

• Nombre de poules.Durée de ponte (18 selTH'éforrne).%mortalité.% ponte moyen.Nb d'œufs/poule départ.Poids moyen de l'œuf (g)

.Masse d'œufs/poule départ (kg)

.Consommation par poule présente (g/j)

.IC oeuf (18 seJ'TH'éforrne)

*Misesen place en 2013.réformes en 2014

Logements collectifs .r:

3020000378 j (72 sem)3%87,5%à 72 sem: 323,662,2à 72 sem: 20,13117,1133,g

AHematifs

309000356,9 j (69 sem)7,4%

85,2à 67 sem: 282,7

126,4148,4