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ETUDE SUR LES BESOINS DE QUALIFICATION DU GROUPE DE MÉTIERS MANUTENTION DE MARCHANDISES

• CHEF-MAGASINIER • MAGASINIER • AIDE-MAGASINIER

En collaboration avec : INOM, EDUCAM, VORMELEK et le FFC Cofinancé par le FSE-Objectif 4 et le programme VIONA du Ministre flamand du Travail et de l’Emploi Décembre 1998 D/1998/4665/51 AR/metaal/marchandises_def

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AVANT-PROPOS Le présent rapport de recherche s’inscrit dans le cadre d’un projet de recherche du SERV concernant les processus de changement qui se déroulent ou se dérouleront dans l’entreprise, la société ou l’institution, et l’évaluation de leur impact sur le profil de métiers qui se modifieront ou apparaîtront, ainsi que la détection de besoins de qualification, de formation et de guidance. Cette recherche s’effectue au niveau sectoriel, au niveau intersectoriel ainsi qu’au niveau d’un groupe d’entreprises ou de services. Depuis le printemps 1995, le SERV nourrissait l’idée de lancer un projet axé sur l’étude des besoins de qualification d’un métier ou d’un groupe de métiers. Cet angle d’attaque avait été choisi car, en dépit de toutes les critiques que peut susciter une telle approche, celle-ci offre toujours les meilleurs points d’ancrage pour obtenir des données relatives aux besoins de qualification. Les métiers étudiés pouvaient être liés à un secteur ou couvrir plusieurs secteurs. La raison pour laquelle nous avions envisagé ce projet de recherche était – et est toujours – la discussion incessante quant au fossé qui sépare les besoins du marché de l’emploi et le niveau de qualification des travailleurs actuels et futurs. Le raisonnement qui sous-tend le projet du SERV est qu’une telle recherche, qui doit déboucher sur des profils professionnels, peut être un instrument qui permettra de mieux harmoniser les formations aux besoins du marché de l’emploi. On pourra, de la sorte, mieux garantir les opportunité d’emploi des travailleurs d’aujourd’hui et de demain. L’objectif concret de ce projet est de parvenir à une approche coordonnée dans ce genre de recherche et à des résultats plus ou moins uniformes, utiles à différentes fins et pour différents utilisateurs. Le SERV participera à l’élaboration de ce processus, à son soutien et à sa coordination. Avant de lancer ce projet, le SERV a d’abord fait réaliser une étude préparatoire par le HIVA. Le HIVA a reçu pour mission d’effectuer une analyse critique des méthodologies et des manuels de profils professionnels existants, et de mener un entretien exploratoire avec des clients potentiels afin de sonder les besoins et la faisabilité d’une méthode uniforme et flexible permettant d’établir des profils professionnels. Cette analyse a servi de base pour l’élaboration d’une méthode et d’une procédure destinées à réaliser des profils professionnels.

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Nous recourons à différentes méthodes de recherche, dont l’étude du matériel existant, des interviews d’experts, des visites d’entreprises et des conférences regroupant des experts des secteurs, le monde de l’entreprise, les responsables de la formation, etc. A l’aide du matériel ainsi rassemblé, nous établissons un schéma d’analyse des tâches qui donne un aperçu détaillé de toutes les activités exercées dans le métier examiné. Par ailleurs, nous analysons succinctement, entre autres, la situation socio-économique du secteur, les problèmes de qualification et de formation, les conditions de travail spécifiques éventuelles, l’organisation du travail, etc. L’analyse reprend un bref récapitulatif des connaissances et des compétences de base spécifiques au métier et nous traçons en quelques lignes un aperçu des évolutions futures qui pourraient avoir des répercussions sur les besoins de qualification, les conditions de travail, l’organisation du travail, etc. Toutefois, toute la méthode repose sur le schéma d’analyse des tâches et sur les conférences d’experts. Le SERV mène actuellement, en 1999, une recherche basée sur cette méthode scientifique dans les secteurs suivants: • Exploitant de restauration rapide dans le secteur horeca - Horeca Flandre • Réparateur d’appareils électroménagers dans le secteur de l’électricité - VORMELEK

(Stichting Beroepsopleiding en Vorming, secteur elektriciens) • Constructeur de tableaux dans le secteur de l’électricité – VORMELEK • Représentant - CEVORA (commission paritaire auxiliaire pour employés) • Teinturier/imprimeur dans le secteur textile - COBOT (Centrum voor Opleiding, bij- en

omscholing voor de textiel- en breigoednijverheid) • Ébéniste – Centre de Formation Bois (CFB) • Chauffeur - Fonds social du transport de marchandises et FFC • Manutentionnaire - INOM, VORMELEK, EDUCAM et FFC • Technicien ascenseurs - INOM (industrie métallurgique) • Piqueuse en confection - IVOC (Instituut voor Vorming en Onderzoek in de Confectie) • Couvreur – FFC (Fonds de Formation professionnelle de la Construction) • Tailleur de pierre – FFC (Fonds de Formation professionnelle de la Construction).

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Deux chercheuses du secrétariat du SERV, Veerle De Keersmaecker et Anne Roose, sont responsables de la préparation et de l’élaboration de la documentation préparatoire et des projets de profils. Le SERV se charge ensuite de la coordination et du support de la recherche, de manière à ce que l’on parvienne à des résultats uniformes et de qualité régulière. Le projet répond à un réel besoin, dans le chef des partenaires participants, d’accroître leur connaissance quant aux changements survenus dans l’économie, la technologie et l’organisation des entreprises, et à leurs conséquences sur le contenu des professions et des exigences en matière de qualification. La collaboration des secteurs est donc capitale et leur apport peut être très divers. Le personnel des instances sectorielles (p. ex. les fonds sectoriels) est mobilisé pour préparer la documentation et l’analyse des tâches, et d’autres experts collaborent également à la préparation de la recherche, aux conférences, etc. Les différents formateurs potentiels (VDAB, VIZO, OSP, enseignement professionnel et technique, fonds de formation, formateurs en entreprise, etc.) sont également concernés par la rédaction et la vérification des documents finals. Le projet doit d’ailleurs aboutir rapidement et relativement facilement à des résultats qui pourront aisément se traduire en programmes de formation appropriés.

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TABLE DES MATIÈRES INTRODUCTION 9 PARTIE I DESCRIPTION 11 1 DESCRIPTION ET DÉFINITION 13 1.1 DOMAINE 13 1.2 PROBLÈMES DE DÉFINITION 13 1.3 DÉFINITION 14 1.3.1 RECHERCHE EXPLORATOIRE 14 1.3.2 GROUPE DE MÉTIERS MANUTENTION DE MARCHANDISES 15 PARTIE II PROFIL MANUTENTION DE MARCHANDISES 17 1 TÂCHES ET ACTIVITÉS 19 2 CHEF-MAGASINIER 21 2.1 TÂCHES PRÉPARATOIRES 21 2.1.1 PRÉPARATION DE LA TÂCHE DU JOUR 21 2.1.2 ORGANISATION GÉNÉRALE 21 2.2 TÂCHES D’EXÉCUTION 22 2.2.1 ORGANISATION JOURNALIÈRE 22 2.2.2 RÉCEPTION DES MARCHANDISES 24 2.2.3 STOCKAGE DES MARCHANDISES 24 2.2.4 PRÉPARATION DES COMMANDES 25 2.2.5 EXPÉDITION 25 2.2.6 GESTION DU STOCK 26 2.2.6.1 Généralités (1) 26 2.2.6.2 Inventaire (1) 27 2.2.7 GESTION DU BUDGET DU MAGASIN (1) 28 2.2.8 DIRECTION 28 2.2.9 PRÉSENTATION ET FORMATION 29 2.2.10 COMMUNICATION INTERNE 29 2.2.11 COLLECTE D’INFORMATIONS 30 2.3 TÂCHES DE SOUTIEN 31 2.3.1 ENTRETIEN DE SON POSTE DE TRAVAIL 31 2.3.2 GESTION QUALITÉ 31 2.3.3 PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT 32 2.3.4 SÉCURITÉ 32

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3 MAGASINIER 33 3.1 TÂCHES PRÉPARATOIRES 33 3.1.1 PRÉPARATION DE LA TÂCHE DU JOUR 33 3.2 TÂCHES D’EXÉCUTION 34 3.2.1 ORGANISATION JOURNALIÈRE 34 3.2.2 RÉCEPTION DES MARCHANDISES 36 3.2.3 PRÉPARATION DES MARCHANDISES POUR LE STOCKAGE 38 3.2.4 STOCKAGE DES MARCHANDISES 39 3.2.5 PRÉPARATION DES COMMANDES 40 3.2.6 EXPÉDITION 41 3.2.7 GESTION DU STOCK 43 3.2.7.1 Généralités (1) 43 3.2.7.2 Inventaire 43 3.2.8 DIRECTION 44 3.2.9 PRÉSENTATION ET FORMATION 44 3.2.10 COMMUNICATION INTERNE 45 3.2.11 COLLECTE D’INFORMATIONS 45 3.3 TÂCHES DE SOUTIEN 46 3.3.1 ENTRETIEN DE SON POSTE DE TRAVAIL 46 3.3.2 GESTION QUALITÉ 46 3.3.3 PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT 47 3.3.4 SÉCURITÉ 47 4 AIDE-MAGASINIER 48 4.1 TÂCHES PRÉPARATOIRES 48 4.1.1 PRÉPARATION DE LA TÂCHE DU JOUR 48 4.2 TÂCHES D’EXÉCUTION 48 4.2.1 ORGANISATION JOURNALIÈRE 48 4.2.2 RÉCEPTION DES MARCHANDISES 49 4.2.3 PRÉPARATION DES MARCHANDISES POUR LE STOCKAGE 51 4.2.4 STOCKAGE DES MARCHANDISES 52 4.2.5 PRÉPARATION DES COMMANDES 53 4.2.6 TRANSPORT INTERNE (1) 54 4.2.7 EXPÉDITION 54 4.2.8 INVENTAIRE 56 4.2.9 PRÉSENTATION ET FORMATION 56 4.2.10 COMMUNICATION INTERNE 56 4.3 TÂCHES DE SOUTIEN 57 4.3.1 ENTRETIEN DE SON POSTE DE TRAVAIL 57 4.3.2 GESTION QUALITÉ 57 4.3.3 PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT 58 4.3.4 SÉCURITÉ 58 5 CONNAISSANCES ET COMPÉTENCES PROFESSIONNELLES 59 5.1 CONNAISSANCES 59 5.2 COMPÉTENCES 59 6 ATTITUDES PROFESSIONNELLES 61

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7 DOMAINES DE RESPONSABILITÉ 63 7.1 AUTONOMIE 63 7.2 IMPORTANCE DE LA ROUTINE 64 7.3 INFLUENCE SUR LA REPARTITION DU TRAVAIL ET LA COORDINATION 64 7.4 CONTACTS PERSONNELS 64 7.5 CONNAISSANCE DES LANGUES 64 8 CONDITIONS PARTICULIÈRES DE TRAVAIL 65 9 ORGANISATION DU TRAVAIL 66 10 PROBLÈMES SPÉCIFIQUES DE QUALIFICATION 67 11 TENDANCES ACTUELLES DANS LES SECTEURS CONCERNÉS 68 LISTE DES ORGANISATIONS ET DES ENTREPRISES QUI FONT PARTIE DES CONFERENCES “MANUTENTION DE MARCHANDISES” 71 SOURCES - BIBLIOGRAPHIE 73

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INTRODUCTION Le présent document dresse le profil du groupe de métiers manutention de marchandises dans la métallurgie et les secteurs annexes. Nous souhaitons attirer l’attention sur le fait qu’il s’agit d’un profil professionnel général qui fait abstraction de la taille de l’entreprise et du foisonnement de fonctions que l’on peut observer dans la manutention de marchandises. Selon l’entreprise, il faudra donc donner une interprétation plus étroite ou plus large à l’ensemble des tâches du travailleur concerné. Ce groupe de métiers comprend trois niveaux : aide-magasinier, magasinier, chef-magasinier. Dans la partie I, nous décrirons le processus qui nous a amenés à cette subdivision et les problèmes de définition que nous avons rencontrés ce faisant. Afin de mieux cerner l’ensemble des tâches des différents travailleurs qui composent le groupe de métiers manutention de marchandises, nous avons d’abord analysé les tâches dans la partie II. Le profil y a été subdivisé en trois sous-profils : chef-magasinier, magasinier et aide-magasinier. La liste des tâches et activités ainsi que des connaissances et compétences correspondant à ces trois professions se retrouvent respectivement aux chapitres 2, 3 et 4. Les participants aux conférences ont eu l’opportunité d’indiquer quelles activités sont exercées par un travailleur donné. Ils l’ont fait en marquant les tâches comme standard ou variables (nous indiquerons dans le paragraphe introductif du chapitre 1 ce que nous entendons exactement par là). Ils ont aussi indiqué si l’importance de ces tâches augmenterait ou diminuerait à l’avenir et s’il s’agissait de tâches élémentaires ou difficiles. Ces indications sont importantes pour les instances responsables de la formation. Au chapitre 5, nous donnons un aperçu des connaissances et des compétences requises pour l’exercice du métier d’aide-magasinier, de magasinier et de chef-magasinier. Cet aperçu est donné à titre purement indicatif et ne se veut absolument pas exhaustif. Dans le même ordre d’idées, nous présenterons au chapitre 6 une liste d’attitudes professionnelles jugées essentielles pour le bon exercice de la profession. Au chapitre 7, nous discuterons brièvement des domaines de responsabilité de l’aide-magasinier, du magasinier et du chef-magasinier, dans un essai de clarification des différences entre les niveaux. Le 8ème chapitre mettra en lumière les conditions particulières de travail en rapport avec le processus de manutention des marchandises. Nous décrirons plusieurs situations de danger communes dans le magasin et les prescriptions de sécurité à respecter.

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Au chapitre 9, nous discuterons de l’organisation du travail que l’on retrouve dans la métallurgie et les secteurs annexes en ce qui concerne le processus de manutention de marchandises. Nous remarquerons que ces secteurs présentent un fort morcellement dans ce domaine et qu’il est difficile de trouver le plus grand commun dénominateur dans la structure organisationnelle. Nous nous y risquerons cependant. Au chapitre 10, nous nous pencherons sur les problèmes spécifiques de qualification découverts pour le groupe de métiers manutention de marchandises. Et, dans un dernier chapitre, nous envisagerons les évolutions futures escomptées pour le processus de manutention de marchandises et le travail logistique dans son ensemble.

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PARTIE I DESCRIPTION

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1 DESCRIPTION ET DÉFINITION 1.1 Domaine Nous retrouvons une large gamme d’activités dans la métallurgie et les secteurs annexes1, allant du commerce au montage, en passant par la production proprement dite des biens les plus divers. La manutention de marchandises constitue une activité de support importante pour les entreprises de ces secteurs. Les fonctions ou les métiers que nous retrouvons dans la manutention de marchandises seront différents selon la taille de l’entreprise, l’organisation du travail et le produit traité. De même, le fait que l’entreprise fabrique ou monte elle-même des produits, ou qu’elle s’axe principalement sur des produits finis peut jouer un rôle ici. Le contenu de la profession sera plus étroit ou plus large pour le travailleur concerné en fonction de ces éléments. Le groupe de métiers manutention de marchandises se situe dans le champ du travail logistique. Il existe pas mal de divergences d’opinion à propos de ce qu’il faut entendre par logistique. Notre recherche n’ayant pas pour objet d’approfondir cette problématique, nous considérons la logistique dans le sens le plus courant du terme. Le dictionnaire Robert définit la logistique comme l’ensemble de moyens et de méthodes concernant l’organisation d’un service, d’une entreprise, et spécialement les flux de matières avant, pendant et après une production. Si l’on y ajoute le processus d’exécution, la logistique comprend alors toutes les activités nécessaires pour maîtriser les flux de marchandises : achats, vente, production ou façonnage, et manutention ou stockage. 1.2 Problèmes de définition Les différents secteurs de la métallurgie et des industries annexes ont manifesté leur intérêt pour l’établissement d’un profil de la profession de manutentionnaire. Toutefois, l’établissement d’une définition de la profession de manutentionnaire dans l’ensemble du travail logistique ne semble pas une sinécure. Dans notre tentative de définition, nous nous heurtons aux problèmes suivants. • Une difficulté spécifique, dans le cas présent, est qu’il ne s’agit pas d’un secteur que l’on

peut délimiter nettement. Les services logistiques sont présents dans presque toutes les branches du secteur primaire, du secteur secondaire et, dans une mesure limitée, du secteur tertiaire. La profession est donc transsectorielle.

1 Le présent profil professionnel a été rédigé à la demande d’INOM, d’EDUCAM et de VORMELEK.

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• Si c’est au niveau de l’entreprise que nous recherchons la profession de manutentionnaire,

ou d’autres professions logistiques, il semble que les combinaisons dans lesquelles les professions logistiques se présentent diffèrent fortement. La présence ou non d’un manager logistique ou d’un chef-magasinier dépend, par exemple, de la taille de l’entreprise, de l’organisation du travail en vigueur et de l’offre de produits de l’entreprise.

• Enfin, le terme lui-même pose problème. Nulle part, on n’est d’accord sur ce qu’il faut

exactement entendre par manutentionnaire. Nous ne trouvons pas de description précise du concept dans la littérature existante. Pourtant, le terme revient régulièrement dans les descriptions de postes à pourvoir. Si nous examinons d’un peu plus près le profil demandé pour ce poste, il semble s’agir presque toujours de qualifications qui correspondent à celles d’un magasinier ou autre logisticien. Mais la correspondance avec la profession de magasinier ne rend pas les choses plus claires. Les dénominations pullulent également pour les différentes professions du magasin. Le nom d’une profession ou d’une fonction ne donne donc pas une réponse décisive quant à son contenu.

1.3 Définition 1.3.1 Recherche exploratoire La multiplicité des fonctions (et de leurs dénominations), entre autres, nous ont contraints à rechercher un mode de subdivision qui soit représentatif de ce que l’on entend généralement par manutentionnaire. Le principe de la description d’un profil professionnel est, en effet, que l’on fait abstraction des caractéristiques spécifiques à une organisation ou à une entreprise. Ce sont les éléments communs de fonctions similaires qui sont examinés. Aux Pays-Bas, OVD Research & Development a mis au point une “matrice des activités des professions logistiques”. On y décrit trois catégories : aide-magasinier, assistant-chef magasinier, chef-magasinier. Un pareil groupe est repris dans le rapport qu’OVD a réalisé à la demande du Cevora : manager logistique, chef-magasinier et magasinier. Ce rapport comprend une description des activités principales, annexes et futures des fonctions en question dans le commerce de gros. Il semble, en effet, qu’il vaut mieux reprendre le métier de manutentionnaire comme un groupe. Sur la base de l’étude exploratoire, nous avons abouti aux constatations suivantes :

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• Dans l’entreprise moyenne, le département logistique est généralement scindé en

département des expéditions, département du planning et/ou département administratif et magasin proprement dit. On pourrait, en dernier ressort, dire qu’il s’agit d’une distinction entre ‘penseurs’ et ‘acteurs’. La manutention de marchandises peut alors être comprise comme le processus proprement dit, plutôt que comme une profession ou une fonction dans le cadre de ce processus, la définition couvrant toutes les fonctions qui relèvent du (des) magasin(s).

• Il y a, dans chaque entreprise, une hiérarchie dans le département logistique. Lorsque

l’ensemble du groupe de professions n’est pas présent, le magasinier ou l’aide-magasinier sera contrôlé et coordonné par le gérant ou un autre cadre dans l’exécution de ses tâches. Plus l’entreprise grandit, plus le processus de la manutention de marchandises se différencie, mais la hiérarchie des activités purement exécutantes, d’une part (par exemple la commande du pont roulant), et de la direction, du contrôle et de la coordination, d’autre part (p. ex. contremaître, chef d’équipe), semble toujours présente

1.3.2 Groupe de métiers manutention de marchandises En tenant compte de ce qui précède, nous optons pour la distinction suivante : • Aide-magasinier : la personne qui assume les tâches les plus exécutantes de la manutention

de marchandises : conduite de chariot élévateur, commande de pont roulant, préparation des commandes, tri des marchandises… .

• Magasinier ou assistant du chef-magasinier : la personne chargée non seulement de

collaborer aux tâches d’exécution, mais aussi de surveiller la bonne exécution des mesures de coordination prises par le chef-magasinier.

• Chef-magasinier : la personne responsable du déroulement optimal de la manutention de

marchandises. Elle coordonne, dirige et contrôle tout le département du magasin. Par souci de clarté, nous tenons à signaler que nous reprenons dans l’étude un quatrième niveau, celui du manager logistique.

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L’expression « manutention de marchandises » fait donc fonction de coupole pour ce groupe de métiers. Dans les grandes entreprises, nous retrouvons, dans le magasin, d’autres fonctions en plus de cette subdivision. Nous pensons ici au chauffeur, au personnel d’entretien et de sécurité, aux réceptionnistes du magasin, etc. Dans les petites et moyennes entreprises, des tâches telles que le transport de marchandises, l’entretien et la réception seront sans doute intégrées dans l’ensemble des tâches d’un des trois sous-groupes susmentionnés. Il convient d’insister une nouvelle fois sur le fait qu’il s’agit d’un profil général des trois métiers qui prendra un contenu plus restreint ou plus large suivant la taille de l’entreprise, l’organisation du travail en vigueur et le produit traité. Nous désirons également signaler qu’il y aura peu de différences au niveau des tâches entre un magasinier de la métallurgie et des secteurs annexes et, p. ex., un magasinier d’un autre secteur. La profession reste essentiellement identique. Mais c’est généralement au niveau des connaissances et des compétences que seront mis des accents différents, spécifiques à l’entreprise.

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PARTIE II PROFIL MANUTENTION DE MARCHANDISES

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1 TÂCHES ET ACTIVITÉS Le présent profil professionnel conserve la division entre les trois professions susmentionnées. Il a donc été subdivisé en trois sous-profils : • Chef-magasinier • Magasinier • Aide-magasinier. L’’ensemble des tâches a été ventilé, pour les trois sous-profils, en tâches préparatoires, tâches d’exécution et tâches de soutien. Les tâches préparatoires sont les tâches qui doivent précéder les tâches d’exécution. Il peut s’agir, entre autres, de planifier les activités à réaliser, de parcourir des informations, d’aménager le magasin… Ce sont donc, très spécifiquement, des tâches que l’on effectue pour préparer son propre travail et non celui d’autres personnes. Les tâches d’exécution constituent l’essence de la fonction. Les tâches de soutien permettent de travailler sans interruption et sans problèmes. Il peut s’agir d’entretien, de contrôle de qualité, d’administration… Ici encore, il s’agit du soutien à son propre travail et non du soutien au travail d’autres personnes. Nous avons conservé une subdivision commune au sein de chaque sous-profil. Mais le contenu des tâches est forcément différent pour chaque métier. Nous indiquons aussi, pour chaque tâche, les connaissances et compétences particulières qu’elle nécessite. Ces connaissances et ces compétences ne sont pas différentes pour le chef-magasinier, le magasinier ou l’aide-magasinier dans les tableaux des tâches correspondantes. Nous sommes en effet partis du principe que les connaissances et les actions seront toujours identiques pour exécuter une tâche donnée, indépendamment de la place de la personne qui exerce la profession dans la hiérarchie. Nous sommes bien conscients qu’en général, un chef-magasinier devra avoir des connaissances et des compétences meilleures que celles d’un magasinier pour certaines choses. Ce problème a été abordé au chapitre 5, dans les connaissances et compétences professionnelles. Nous y établissons, pour les trois professions, une distinction entre connaissances approfondies, connaissances élémentaires et notions. Non seulement nous énumérons les tâches, les connaissances et les compétences, mais nous nous demandons également si les tâches vont, à l’avenir, prendre ou perdre de l’importance (tendance). Nous reprenons aussi le degré de difficulté des tâches. Une tâche peut être élémentaire ou difficile. Elle est élémentaire si elle s’effectue de manière routinière ou si les décisions à prendre impliquent des choix entre des options connues. Une tâche élémentaire s’apprend facilement. Une tâche est difficile s’il faut toujours rechercher de nouvelles solutions à de nouveaux problèmes. Il faut déployer plus d’efforts pour apprendre une tâche difficile.

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Les tâches ont été jugées standard ou variables pour l’exercice de la profession, ce qui permet de combler le fossé entre petites, moyennes et grandes entreprises. Les tâches standard sont toutes les tâches qui, dans une entreprise où tout le groupe de professions est présent, peuvent être considérées comme relevant de l’ensemble de tâches standard de la personne qui exerce cette profession. Par tâches variables, nous entendons toutes les tâches qui, dans certaines situations et en fonction de la taille et de la nature de l’entreprise, peuvent être également exécutées par une autre personne que celle qui exerce le métier en question. On distingue les tâches suivantes :

Chef Magasinier Aide- magasinier magasinier

Tâches préparatoires ��Préparation de la tâche du jour 2.1.1 3.1.1 4.1.1 ��Organisation générale 2.1.2 Tâches d’exécution ��Organisation journalière 2.2.1 3.2.1 4.2.1 ��Réception des marchandises 2.2.2 3.2.2 4.2.2 ��Préparation de marchandises pour le stockage 3.2.3 4.2.3 ��Stockage des marchandises 2.2.3 3.2.4 4.2.4 ��Préparation des commandes 2.2.4 3.2.5 4.2.5 ��Transport interne 4.2.6 ��Expédition 2.2.5 3.2.6 4.2.7 ��Gestion du stock 2.2.6 3.2.7 ��Tâches générales 2.2.6.1 3.2.7.1 ��Inventaire 2.2.6.2 3.2.7.2 4.2.8 ��Gestion du budget du magasin 2.2.7 ��Direction 2.2.8 3.2.8 ��Présentation et formation 2.2.9 3.2.9 4.2.9 ��Communication interne 2.2.10 3.2.10 4.2.10 ��Collecte d’informations 2.2.11 3.2.11 Tâches de soutien

��Entretien de son poste de travail 2.3.1 3.3.1 4.3.1 ��Gestion qualité 2.3.2 3.3.2 4.3.2 ��Protection de l’environnement 2.3.3 3.3.3 4.3.3 ��Sécurité 2.3.4 3.3.4 4.3.4 Dans ce tableau, nous renvoyons chaque fois au numéro du tableau correspondant.

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2 CHEF-MAGASINIER 2.1 Tâches préparatoires 2.1.1 Préparation de la tâche du jour

Chef-magasinier Activités

DD T

Connaissances et/ou compétences particulières

��Planifier ses propres activités à court et à long terme

S E = ��Pouvoir établir un planning

��Demander ou recevoir chaque jour les commandes à exécuter

S E = ��Pouvoir lire et comprendre les commandes ��Pouvoir travailler avec un PC et un logiciel

Standard = S, Variable = V. Tendance : ? = importance croissante, ? = importance décroissante, ? = statu quo, n.a. = non applicable. Degré de difficulté = E ou D. 2.1.2 Organisation générale


DD T


�� Faire des propositions concernant la sous-traitance, l’extension ou la cessation d’activités au magasin

V D ? �� Connaître la capacité de production et le rendement de l’entreprise

�� Faire des propositions concernant l’automatisation du magasin et suivre leur mise en oeuvre

V D ? �� Être au courant des dernières évolutions dans les services logistiques et dans l’aménagement du magasin

Standard = S, Variable = V. Tendance : ? = importance croissante, ? = importance décroissante, ? = statu quo, n.a. = non applicable. Degré de difficulté = E ou D.

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2.2 Tâches d’exécution 2.2.1 Organisation journalière


DD T


��Organiser le magasin et le stockage extérieur

S D ? �� Avoir des notions des différents types de magasins ��Connaître la manière d’aménager efficacement le magasin en fonction des marchandises à stocker ��Connaître les normes et principes de sécurité en vigueur

��Déterminer la manière de stocker les marchandises

S D ? ��Connaître les marchandises à stocker ��Connaître les méthodes de stockage (poids, hauteur, largeur, profondeur…) ��Être au courant des évolutions dans le secteur (processus d’automatisation) ��Connaître les moyens de stockage (p. ex. différents types de rayonnages) ��Connaître les accessoires d’empilage

��Déterminer l’emplacement où stocker les marchandises

S D ? ��Connaître les différents systèmes de localisation ��Pouvoir travailler avec un PC et un en logiciel

��Déterminer le routage interne

S D ? ��Pouvoir tracer un routage efficace ��Pouvoir travailler avec un PC et un logiciel

��Faire des propositions pour l’amélioration et la modification de l’organisation du magasin

S D ? ��Pouvoir remarquer les défauts et les lacunes dans l’organisation actuelle du magasin


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DD T


�� Déterminer quels systèmes de transport interne disponibles il faut engager

S D ? ��Connaître les systèmes de transport existants ��Pouvoir sélectionner les moyens de transport en fonction du produit fabriqué, façonné ou négocié ��Rester au courant des nouveautés dans le secteur

�� Faire des propositions en vue d’améliorer les systèmes de transport internes

S D ? �� Pouvoir remarquer les défauts ou les manquements des systèmes de transport actuels

��Déterminer les matériels et accessoires nécessaires

S D ? ��Connaître les matériels et accessoires nécessaires (p. ex. matériel d’emballage)


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2.2.2 Réception des marchandises


DD T


�� Décider d’accepter ou non les marchandises

S D ? �� Pouvoir se concerter avec le département des achats ��Avoir des aptitudes communicationnelles

��Signer pour réception S E = �� Pouvoir signer les documents de transport pour réception ��Pouvoir travailler avec un ordinateur de poche (lettre de voiture électronique)

��Refuser des marchandises erronées ou endommagées

S D ? ��Pouvoir entreprendre les démarches nécessaires pour retourner les marchandises à l’expéditeur

��Déterminer la procédure de réception des marchandises

S D ? ��Connaître la politique de l’entreprise dans son ensemble et l’organisation du travail

��Diriger la réception de marchandises

S D = ��Pouvoir diriger et coordonner les activités

��Transmettre les documents nécessaires à l’administration

S E = ��Connaître les système de communication interne

Standard = S, Variable = V. Tendance : ? = importance croissante, ? = importance décroissante, ? = statu quo, n.a. = non applicable. Degré de difficulté = E ou D. 2.2.3 Stockage des marchandises


DD T


�� Contrôler les marchandises déjà stockées

S E = ? (1) ��Pouvoir contrôler les numéros des emplacements ��Être soigneux avec les marchandises stockées

Standard = S, Variable = V. Tendance : ? = importance croissante, ? = importance décroissante, ? = statu quo, n.a. = non applicable. Degré de difficulté = E ou D. (1) = dans les PME. ? Dans les grandes entreprises automatisées.

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2.2.4 Préparation des commandes


DD T


�� Contrôler le stock et réserver les commandes

V (1) E = �� Connaître la gestion de stock ��Pouvoir travailler avec des systèmes de stockage sur PC ou avec des fiches ��Mettre le client au courant du stock ou des manquants

�� Établir une liste de préparation de commande

V (1) D = ��Connaître les éléments qui doivent figurer sur la pick list ou liste à servir (p. ex. emplacement, code article, nombre…) ��Pouvoir travailler avec un PC et un logiciel ��Pouvoir choisir un itinéraire efficace pour la préparation des commandes

Standard = S, Variable = V. Tendance : ? = importance croissante, ? = importance décroissante, ? = statu quo, n.a. = non applicable. Degré de difficulté = E ou D. (1) Variable dans les secteurs de Fabrimetal. L’exécution ou non de la tâche dépendra des services de support et, par conséquent, de la taille de l’entreprise . Standard dans certains secteurs comme l’électricité, l’automobile et les secteurs annexes. 2.2.5 Expédition


DD T


�� Rédiger et remplir les documents d’expédition requis

V D ? ��Connaître le document de transport et la facture ��Pouvoir remplir les données requises (nombre de colis, poids, volume…) ��Pouvoir travailler avec un PC et un logiciel

��Informer les clients du planning (éventuellement modifié) de livraison

V (1) E = �� Pouvoir assurer une livraison ponctuelle ��Avoir des aptitudes communicationnelles

Standard = S, Variable = V. Tendance : ? = importance croissante, ? = importance décroissante, ? = statu quo, n.a. = non applicable. Degré de difficulté = E ou D (1) Variable dans les secteurs de Fabrimetal. L’exécution ou non de la tâche dépendra des services de support et, par conséquent, de la taille de l’entreprise . Standard dans certains secteurs comme l’électricité, l’automobile et les secteurs annexes.

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2.2.6 Gestion du stock 2.2.6.1 Généralités (1)


DD T


�� Suivre et gérer le stock S D = �� Connaître la gestion de stock ��Pouvoir utiliser des systèmes informatisés de gestion de stock

�� Déterminer ou conseiller des normes de stockage

S D = �� Être au courant des coûts qu’entraîne un stock �� Pouvoir tenir compte de la fréquence, de la quantité et des dates de commande ��Pouvoir se concerter avec le département des achats

��Prendre des décisions en vue de l’optimisation de la gestion du stock

S D = ��Connaître la gestion de stock

Standard = S, Variable = V. Tendance : ? = importance croissante, ? = importance décroissante, ? = statu quo, n.a. = non applicable. Degré de difficulté = E ou D (1) Les tâches ont été indiquées comme standard en raison de leur présence dans le secteur de l’électricité, dans l’automobile et les secteurs annexes. Dans les secteurs de Fabrimetal, ces tâches peuvent être considérées comme variables pour le chef-magasinier car elles sont fonction des services de support présents dans l’entreprise.

24

2.2.6.2 Inventaire (1)


DD T


�� Planifier les inventaires du stock

S D = �� Connaître les conditions légales de l’inventaire ��Pouvoir établir un planning et un calcul de temps en tenant compte de l’ampleur du travail, du nombre de travailleurs disponibles et ce, à un moment favorable pour les activités de l’entreprise (pas de surcharge de travail)

��Organiser les inventaires du stock

S D = ��Pouvoir évaluer l’ampleur du travail ��Pouvoir déléguer les tâches et mettre le personnel au courant des règles de comptage à utiliser ��Pouvoir assurer l’organisation dans un délai imparti

��Effectuer des inventaires du stock

S E = ��Pouvoir compter et noter les marchandises tel que demandé ��Pouvoir apposer un marquage sur les marchandises déjà comptées ��Pouvoir signaler les écarts importants

��Contrôler l’inventaire S D = ��Pouvoir travailler avec un PC et un logiciel ��Pouvoir comparer et adapter le stock administratif en fonction du stock réel sur la base des chiffres du comptage ��Pouvoir interpréter les résultats et chercher les causes des manquants ��Faire éventuellement réaliser un second comptage en cas d’écarts importants

Standard = S, Variable = V. Tendance : ? = importance croissante, ? = importance décroissante, ? = statu quo, n.a. = non applicable. Degré de difficulté = E ou D (1) Dans les secteurs de Fabrimetal, seule la réalisation des inventaires du stock figure dans l’ensemble des tâches du chef-magasinier. Les autres tâches sont exécutées par d’autres services de l’entreprise. Les tâches ont été notées comme standard en raison de leur présence dans les secteurs tels que l’électricité, l’automobile et les secteurs annexes.

25

2.2.7 Gestion du budget du magasin (1)


DD T


�� Surveiller le budget du magasin

S D = �� Avoir des notions de gestion d’un budget en fonction des flux entrant et sortant de marchandises

�� Faire rapport sur les écarts budgétaires

S D = �� Être au courant des possibilités de rapport existantes

��Proposer un objectif de réduction des coûts dans le magasin

S D = �� Pouvoir donner des conseils en matière de réduction des coûts, pouvant aller p. ex. de matériaux d’emballage moins coûteux à l’acquisition d’un nouveau pont roulant

Standard = S, Variable = V. Tendance : ? = importance croissante, ? = importance décroissante, ? = statu quo, n.a. = non applicable. Degré de difficulté = E ou D (1) Uniquement pour le secteur de l’électricité, l’automobile et les secteurs annexes. 2.2.8 Direction


DD T


�� Coordonner les activités au sein du département

S D = �� ¨Pouvoir donner des instructions et commander ��Avoir l'aptitude de résoudre des problèmes

�� Répartir les activités à exécuter

S D = ��Connaître l’organisation du travail ��Pouvoir déléguer des tâches et des responsabilités ��Pouvoir engager efficacement du personnel ��Avoir des compétences sociales

��Contrôler l’exécution du travail réparti

S D = �� Pouvoir surveiller l’avancement du planning ��Pouvoir stimuler et motiver les collaborateurs

��Intervenir comme médiateur dans les conflits entre collaborateurs

S D = ��Avoir des aptitudes sociales et communicationnelles

��Mener des entretiens d’évaluation et de fonctionnement

S D ? ��Connaître les entretiens de fonctionnement


26

” 2.2.9 Présentation et formation


DD T


�� Assurer la présentation de nouveaux travailleurs

V E = �� Aptitudes sociales et communicationnelles

�� Former et suivre les nouveaux travailleurs pendant leur période d’initiation

V E = �� Être au courant du programme de formation de l’entreprise ��Pouvoir éventuellement établir soi-même un programme de formation ��Pouvoir évaluer les prestations pendant la période d’essai

��Examiner les besoins de formation du travailleur

S D ? ��Pouvoir mener des entretiens de fonctionnement ��Pouvoir remarquer les lacunes dans les connaissances et les compétences chez les travailleurs

��Examiner l’offre de formations existante (1)

S D ? ��Connaître les différentes instances de formation et leur offre

Standard = S, Variable = V. Tendance : ? = importance croissante, ? = importance décroissante, ? = statu quo, n.a. = non applicable. Degré de difficulté = E ou D. (1) Standard uniquement dans le secteur de l’électricité, l’automobile et les secteurs annexes. Dans les secteurs de Fabrimetal, cette activité relève de la compétence d’un autre service. 2.2.9 Communication interne


DD T


��Déterminer la structure de concertation au sein du magasin

S D = �� Pouvoir déterminer la fréquence, la manière et le lieu de la concertation

��Organiser des concertations S D ? �� Prendre l’initiative ��Avoir un talent d’organisateur

��Prendre la direction des concertations

S D ? ��Pouvoir prendre la direction

��Participer aux concertations S D ? ��Pouvoir retenir ou noter les informations judicieuses

��Faire rapport à ses collègues

S D ? ��Avoir l’esprit de synthèse


27

2.2.10 Collecte d’informations


DD T


�� Étudier les informations sur les produits et la littérature professionnelle

S E = �� Connaître les revues professionnelles existantes ��Pouvoir sélectionner des informations pertinentes pour l’entreprise

�� Visiter des salons professionnels, des expositions, etc.

S E = �� Idem

��Assister à des présentations de produits

S E = ��Idem


28

2.3 Tâches de soutien 2.3.1 Entretien de son poste de travail


DD T


��Maintenir son propre poste de travail en état de propreté

S E = �� Pouvoir agir sans y être invité expressément ��Pouvoir remplir une fonction d’exemple

�� Organiser les activités d’entretien

S D = �� Pouvoir organiser, en tenant compte des moments de surcharge de l’entreprise

Standard = S, Variable = V. Tendance : ? = importance croissante, ? = importance décroissante, ? = statu quo, n.a. = non applicable. Degré de difficulté = E ou D. 2.3.2 Gestion qualité


DD T


�� Analyser et évaluer son propre travail

S D ? �� Pouvoir évaluer son propre travail en termes de qualité et de quantité

�� Favoriser la qualité de son propre travail et de l’entreprise dans son ensemble

S D ? �� Pouvoir tenir compte au mieux des exigences du client �� Pouvoir tenir compte du travail des collègues ��Pouvoir constater des lacunes techniques, organisationnelles et relationnelles, et pouvoir proposer des solutions éventuelles

��Contrôler le respect de la gestion qualité

S E = ��Pouvoir juger si les collaborateurs respectent les principes de qualité standardisés ou non de l’entreprise

��Suivre les évolutions dans le domaine de la gestion qualité pour le magasin

S D ? ��Rester au courant en étudiant la littérature professionnelle


29

2.3.3 Protection de l’environnement


DD T


�� Veiller à récupérer les matériaux d’emballage

S E ? �� Connaître les normes en vigueur concernant l’évacuation des matériaux d’emballage

�� Contribuer à maîtriser le flux de déchets

S E ? �� Pouvoir prévenir la production de déchets ��Veiller au recyclage des marchandises ��Pouvoir veiller à l’évacuation des matériaux utilisés dans le respect de l’environnement

��Suivre les évolutions dans le domaine de la protection de l’environnement

S E ? ��Se tenir au courant des évolutions récentes en s’informant auprès des instances compétentes

Standard = S, Variable = V. Tendance : ? = importance croissante, ? = importance décroissante, ? = statu quo, n.a. = non applicable. Degré de difficulté = E ou D. 2.3.4 Sécurité


DD T


�� Respecter les mesures de sécurité à prendre au magasin

S D ? ��Connaître la signalisation de sécurité en vigueur selon le RGPT et la directive CE 97 ��Connaître l’étiquetage des produits ��Connaître les moyens de protection individuelle ��Connaître l’attitude ergonomique appropriée pour la manipulation de marchandises ��Respecter l’ordre et la propreté dans le magasin

�� Contrôler le respect des mesures de sécurité au magasin

S D ? �� Pouvoir établir un plan de contrôle ��Effectuer journellement des contrôles


30

3 MAGASINIER 3.1 Tâches préparatoires 3.1.1 Préparation de la tâche du jour

Magasinier Activités

DD T


�� Planifier ses propres activités à court et à long terme

S E = �� Pouvoir établir un planning

�� Demander ou recevoir chaque jour les ordres à exécuter

S E = �� Pouvoir lire et comprendre les ordres ��Pouvoir travailler avec un PC et un logiciel

��Aller chercher les moyens de transport (chariot élévateur chariot à fourche rétractable) à l’endroit où l’on recherche les batteries

V E = ��Connaître les principes de sécurité �� Pouvoir conduire les moyens de transport en toute sécurité


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3.2 Tâches d’exécution 3.2.1 Organisation journalière


DD T


�� Organisation du magasin et du stock extérieur

V D ? �� Avoir des notions des différents types de magasins ��Avoir des notions de l’aménagement efficace du magasin en fonction des marchandises à stocker ��Connaître les normes et les principes de sécurité en vigueur

�� Déterminer la manière dont les marchandises doivent être stockées

V D ? ��Connaître les marchandises à stocker ��Connaître les méthodes de stockage (poids, hauteur, largeur, profondeur …) ��Être au courant des évolutions dans le secteur (processus d’automatisation) ��Connaître les moyens de stockage (p. ex. types de rayonnages) ��Connaître les accessoires d’empilage

��Déterminer l’emplacement où stocker les marchandises

V D ? ��Connaître les différents systèmes d’emplacement ��Pouvoir travailler avec un PC en un logiciel

��Déterminer le routage interne

V D ? ��Pouvoir tracer un routage efficace ��Pouvoir travailler avec un PC en un logiciel

��Faire des propositions pour l’amélioration et la correction de l’organisation du magasin

S D ? ��Pouvoir remarquer les défauts et les lacunes de l’organisation existante du magasin et les signaler au chef-magasinier

32


DD T


�� Déterminer les systèmes internes disponibles à engager

V D ? ��Connaître les systèmes de transport existants ��Pouvoir sélectionner des moyens de transport en fonction du produit fabriqué, façonné ou négocié ��Se tenir au courant des nouveautés dans le secteur

�� Faire des propositions pour l’amélioration des systèmes internes de transport

S D ? �� Pouvoir remarquer les défauts et les lacunes des systèmes de transport actuels et les communiquer au chef-magasinier

��Déterminer les matériaux et accessoires nécessaires

S D ? ��Connaître les matériaux et les accessoires nécessaires (p. ex. matériaux d’emballage)


33



DD T


�� Réceptionner les marchandises (et les retours)

S E = �� Connaître les termes en langues étrangères sur les documents de transport ��Pouvoir lire et contrôler les documents de transport

�� Décharger les marchandises entrantes

S E ? �� Connaître les instructions de sécurité en fonction de la situation �� Connaître les différentes techniques pour décharger des marchandises (selon le type de marchandises, le moyen de transport à décharger, le lieu de déchargement où les marchandises doivent être débarquées) ��Pouvoir utiliser des accessoires de déchargement (bande transporteuse, aspirateurs, grappins, outils de levage et de hissage…) ��Connaître les pictogrammes et les méthodes de manutention des marchandises ��Pouvoir contrôler et signaler les défauts apparents (emballage endommagé, état des marchandises à la livraison)

��Décider d’accepter ou non les marchandises

S D ? ��Pouvoir se concerter avec le département des achats

��Signer pour réception S E = ��Pouvoir signer les documents de transport pour réception ��Pouvoir travailler avec un ordinateur de poche (lettre de voiture électronique)

34


DD T


��Refuser les marchandises erronées ou endommagées

V D ? ��Pouvoir entreprendre les démarches nécessaires pour renvoyer les marchandises à l’expéditeur

��Identifier et contrôler les marchandises reçues

S (1) D ? ��Pouvoir contrôler le type, la quantité et la qualité apparente ��Pouvoir vérifier si les marchandises ont bien été commandées et signaler les écarts au département achats

��Enregistrer les marchandises reçues

S E ? ��Connaître les systèmes d’enregistrement (manuels ou informatisés) ��Pouvoir travailler avec un PC et un logiciel

��Déterminer la procédure de réception des marchandises

V D ? ��Connaître la politique de l’entreprise dans son ensemble et l’organisation du travail

��Donner des ordres lors de la réception de marchandises

V D = ��Pouvoir diriger et coordonner les activités

��Déplacer les marchandises dans la zone d’attente (en cas de non-automatisation (2)

V E = ��Connaître les moyens de transport nécessaires ��Pouvoir conduire et commander les moyens de transport

�� Transmettre les documents requis à l’administration

S E = �� Connaître les systèmes de communication interne

Standard = S, Variable = V. Tendance : ? = importance croissante, ? = importance décroissante, ? = statu quo, n.a. = non applicable. Degré de difficulté = E ou D. (1) Contrôle par sondage. (2) Il faut disposer à cette fin des certificats requis.

35

3.2.3 Préparation des marchandises pour le stockage


DD T


�� Déballer les marchandises entrantes

V E = �� Pouvoir utiliser les différents outils (p. ex. pince coupante, couteau…) ��Pouvoir assurer le traitement des matériaux d’emballage

�� Effectuer un contrôle visuel de la qualité des marchandises

S E ? �� Pouvoir contrôler la qualité à l’aide de la liste de colisage

��Rechercher l’emplacement des marchandises

S E = ��Pouvoir consulter des fiches pour trouver un emplacement libre (en cas de non-informatisation) ��Pouvoir travailler avec un logiciel approprié

��Trier les marchandises (en cas de non-automatisation)

S E = ��Connaître les méthodes de tri ��Pouvoir séparer les marchandises à livrer directement aux clients ��Pouvoir contrôler si les accessoires d’empilage (p. ex. palettes) ont la bonne hauteur

��Emballer des marchandises pour usage interne

S E = ��Connaître les instructions d’emballage spécifiques à l’entreprisse pour certaines marchandises

��Appliquer les codifications et les étiquettes voulues

S E = ��Avoir des notions des méthodes de codage (p. ex. codes à barres) ��Savoir ce qui doit figurer sur l’étiquette ��Pouvoir coller des étiquettes à la main ou à la machine


36

3.2.4 Stockage des marchandises


DD T


�� Contrôler les marchandises déjà stockées

S E = �� Pouvoir contrôler les numéros des emplacements ��Être soigneux avec les marchandises stockées

�� Placer les marchandises à l’emplacement prévu à cet effet

V E = ��Connaître les méthodes de stockage (poids, hauteur, largeur, profondeur…) ��Connaître les accessoires d’empilage (p. ex. palette, caisse, caisse à claire-voie…) ��Connaître les moyens de stockage (p. ex. différents types de rayonnages) et les moyens de transport ��Pouvoir lire et interpréter le codage des emplacements �� Pouvoir rouler prudemment avec le chariot élévateur et les autres moyens de transport

��Effectuer l’enregistrement correspondant

S E = ��Connaître les systèmes d’enregistrement (le degré d’automatisation dépend de l’entreprise) ��Pouvoir travailler avec un PC et un logiciel


37



DD T


�� Contrôler le stock et réserver les commandes

S (1) E = �� Connaître la gestion de stock ��Pouvoir travailler avec des systèmes de stockage sur PC ou avec des fiches ��Mettre le client au courant du stock ou des manquants

�� Établir une liste des commande à préparer

S (1) D = ��Connaître les éléments qui doivent figurer sur la pick list ou liste à servir (p. ex. emplacement, code article, nombre…) ��Pouvoir travailler avec un PC et un logiciel ��Pouvoir choisir un itinéraire efficace pour la préparation des commandes

��Préparer les commandes (en cas de non-automatisation)

V E = ��Connaître les outils appropriés (automatisés) (systèmes de transport, chariots, rayonnages…) ��Pouvoir limiter au maximum les distances de marche et de conduite ��Pouvoir travailler avec un PC et un logiciel ��Pouvoir interpréter une pick list ou liste à servir ��Pouvoir indiquer sur la liste les éléments déjà prélevés

��Remplir/Rédiger les documents nécessaires pour les marchandises

S E = ��Connaître la gestion du stock �� Pouvoir introduire correctement les modifications ��Pouvoir travailler avec un PC et un logiciel

��Transporter des marchandises vers la zone de distribution (en cas de non-automatisation)

V E = ��Pouvoir commander les moyens de transport et les systèmes de manutention

Standard = S, Variable = V. Tendance : ? = importance croissante, ? = importance décroissante, ? = statu quo, n.a. = non applicable. Degré de difficulté = E ou D. (1) Standard dans le secteur de l’électricité, l’automobile et les secteurs annexes, surtout dans les PME. Variable dans les secteurs de Fabrimetal, où l’exécution ou non de la tâche dépendra des services de support et, par conséquent, de la taille de l’entreprise.

38

3.2.6 Expédition


DD T



V E = ��Connaître les méthodes de tri ��Pouvoir séparer les marchandises à livrer directement ou d’urgence aux clients

�� Contrôler les marchandises S E = ��Pouvoir contrôler la quantité et le poids des marchandises ��Pouvoir rectifier les erreurs et détecteur leur cause afin d’optimiser le fonctionnement du magasin

��Emballer les marchandises au besoin

S D = ��Connaître les matériaux d’emballage existants ��Connaître les techniques d’emballage (en tenant compte des marchandises en question et de leur destination) ��Pouvoir réaliser des emballages appropriés (p. ex. caisses) ��Pouvoir indiquer clairement des références

��Composer et remplir les documents d’expédition requis

S E = ��Connaître les documents de transport et la facture ��Pouvoir remplir les données nécessaires (nombre de colis, poids, volume…) ��Pouvoir travailler avec un PC et un logiciel

��Appliquer des étiquettes d’expédition

S E = ��Savoir ce qui doit figurer sur l’étiquette ��Pouvoir coller des étiquettes à la main et à la machine

��Transporter les marchandises vers la zone de chargement (en cas de non-automatisation)

V E = ��Pouvoir commander les systèmes de transport ��Pouvoir amener les marchandises vers la bonne zone de chargement (à l’aide de l’étiquette) ��Lors du dépôt des marchandises dans la zone de chargement, tenir compte des marchandises qui doivent être livrées les premières

39


DD T


�� Charger les marchandises V E = ��Connaître les instructions de sécurité à appliquer en fonction de la situation ��Connaître les différentes techniques de chargement ��Pouvoir utiliser les accessoires de chargement (bande transporteuse, aspirateurs, grappins, outils de levage et de hissage) ��Connaître les dangers d’une surcharge ��Pouvoir arrimer correctement la cargaison ��Signaler les problèmes au dispatcher ou au responsable

�� Informer les clients (des modifications) du planning de livraison (1)

S (1) E = �� Pouvoir assurer une livraison ponctuelle ��Avoir des aptitudes à la communication

Standard = S, Variable = V. Tendance : ? = importance croissante, ? = importance décroissante, ? = statu quo, n.a. = non applicable. Degré de difficulté = E ou D. (1) Standard dans le secteur de l’électricité, l’automobile et les secteurs annexes, surtout dans les PME. Variable dans les secteurs de Fabrimetal, où l’exécution ou non de la tâche dépendra des services de support et par conséquent de la taille de l’entreprise.

40

3.2.7 Gestion du stock 3.2.7.1 Généralités (1)


DD T


��Suivre et gérer le stock S D = �� Connaître la gestion du stock ��Pouvoir utiliser des systèmes automatisés pour gérer le stock

�� Signaler les manquants du stock

S D = �� Pouvoir faire des remarques et prendre des initiatives

�� Faire des propositions en vue d’optimiser la gestion du stock

S D = �� Comprendre l’ensemble des flux entrant et sortant des marchandises

Standard = S, Variable = V. Tendance : ? = importance croissante, ? = importance décroissante, ? = statu quo, n.a. = non applicable. Degré de difficulté = E ou D (1) Les tâches sont notées comme standard en raison de leur présence dans le secteur de l’électricité, l’automobile et les secteurs annexes. Dans les secteurs de Fabrimetal, ces tâches ne font pas partie de l’ensemble de tâches du magasinier. 3.2.7.2 Inventaire


DD T



S E = �� Pouvoir compter et noter les marchandises comme demandé ��Pouvoir appliquer un marquage sur les marchandises déjà comptées ��Pouvoir signaler les écarts importants

Standard = S, Variable = V. Tendance : ? = importance croissante, ? = importance décroissante, ? = statu quo, n.a. = non applicable. Degré de difficulté = E ou D

41

3.2.8 Direction


DD T


�� Coordonner les activités au sein du département

S D = ��Pouvoir diriger et donner des instructions ��Entre capable de résoudre des problèmes

�� Répartir les activités à exécuter

V D = �� Connaître l’organisation du travail ��Pouvoir déléguer des tâches et des responsabilités �� Pouvoir engager efficacement des personnes ��Avoir des aptitudes sociales

�� Contrôler l’exécution des activités

S D = �� Pouvoir surveiller le déroulement du planning ��Pouvoir stimuler et motiver les collaborateurs

�� Arbitrer les conflits entre collaborateurs

S D = �� Avoir des aptitudes sociales et communicationnelles

�� Mener des entretiens d’évaluation et de fonctionnement

S D ? �� Connaître les entretiens de fonctionnement

Standard = S, Variable = M. Tendance : ? = importance croissante, ? = importance décroissante, ? = statu quo, n.a. = non applicable. Degré de difficulté = E ou D. 3.2.9 Présentation et formation


DD T


�� Assurer la présentation des nouveaux travailleurs

S E = �� Avoir des aptitudes sociales et communicationnelles

�� Diriger et assister les nouveaux travailleurs pendant leur période d’entrée en service

S E = �� Être au courant du programme de formation de l’entreprise ��Pouvoir éventuellement établir soi-même un programme de formation ��Pouvoir évaluer les performances pendant la période d’essai

�� Assurer le parrainage V E = �� Standard = S, Variable = V. Tendance : ? = importance croissante, ? = importance décroissante, ? = statu quo, n.a. = non applicable. Degré de difficulté = E ou D

42

3.2.10 Communication interne


DD T


�� Organiser des concertations

V D ? �� Prendre des initiatives ��Avoir un talent d’organisateur

��Prendre la direction dans les concertations

V D ? �� Pouvoir diriger

�� Participer aux concertations S D ? �� Pouvoir retenir ou noter les informations pertinentes


S E ? ��Avoir l’esprit de synthèse

Standard = S, Variable = V. Tendance : ? = importance croissante, ? = importance décroissante, ? = statu quo, n.a. = non applicable. Degré de difficulté = E ou D. 3.2.11 Collecte d’informations


DD T


�� Étudier les informations sur les produits et la littérature professionnelle

S E = �� Connaître les revues professionnelles existantes ��Pouvoir sélectionner des informations pertinentes pour l’entreprise

�� Visiter des salons professionnels, des expositions, etc.

S E : �� Idem

�� Assister à des présentations de produits

S E = �� Idem


43



DD T


�� Garder son poste de travail propre

S E = �� Pouvoir le faire sans y être invité expressément

Standard = S, Variable = V. Tendance : ? = importance croissante, ? = importance décroissante, ? = statu quo, n.a. = non applicable. Degré de difficulté = E ou D. 3.3.2 Gestion qualité


DD T


�� Analyser son travail et l’évaluer

S D ? �� Pouvoir évaluer son travail en termes de qualité et de quantité

�� Évaluer la qualité de son travail et de celui de l’entreprise dans son ensemble

S D ? ��Tenir compte au maximum des exigences du client �� Pouvoir tenir compte du travail de ses collègues ��Pouvoir constater les lacunes techniques, organisationnelles et relationnelles, et pouvoir proposer des solutions éventuelles


44



DD T






DD T


�� Respecter les mesures de sécurité à prendre dans le magasin

S D ? ��Connaître la signalisation de sécurité en vigueur selon le RGPT et la directive CE 97 ��Connaître l’étiquetage des produits ��Connaître les moyens de protection individuelle ��Connaître la bonne attitude ergonomique à adopter pour manipuler des marchandises ��Respecter l’ordre et la propreté dans le magasin


45

4 AIDE-MAGASINIER 4.1 Tâches préparatoires 4.1.1 Préparation de la tâche du jour

Aide-magasinier Activités

DD T


��Planifier ses propres activités à court et à long terme

S E = ��Pouvoir établir un planning

��Demander ou recevoir chaque jour les commandes à exécuter

S E = ��Pouvoir lire et comprendre les commandes ��Pouvoir travailler avec un PC et un logiciel

��Aller chercher les moyens de transport (chariot élévateur chariot à fourche rétractable) à l’endroit où l’on recherche les batteries

V E = ��Connaître les principes de sécurité �� Pouvoir conduire les moyens de transport en toute sécurité

Standard = S, Variable = V. Tendance : ? = importance croissante, ? = importance décroissante, ? = statu quo, n.a. = non applicable. Degré de difficulté = E ou D. 4.2 Tâches d’exécution 4.2.1 Organisation journalière


DD T


��Faire des propositions pour l’amélioration et la modification de l’organisation du magasin

S D ? ��Pouvoir remarquer les défauts et les lacunes dans l’organisation actuelle du magasin et les signaler au chef-magasinier ou au magasinier

�� Faire des propositions en vue d’améliorer les systèmes de transport internes

S D ? �� Pouvoir remarquer les défauts ou les manquements des systèmes de transport actuels et les signaler au chef-magasinier ou au magasinier


46



DD T


��Réceptionner les marchandises et les retours

S E = ��Connaître les termes en langues étrangères sur les documents de transport ��Pouvoir lire et contrôler les documents de transport

��Décharger les marchandises entrantes

S E ? �� Connaître les prescriptions de sécurité en fonction de la situation �� Connaître les différentes techniques de déchargement des marchandises (selon le type de marchandises, le moyen de transport à décharger, le lieu de déchargement où les marchandises doivent arriver) �� Pouvoir utiliser les outils de déchargement (bande transporteuse, aspirateurs, grappins, outils de levage et de hissage…) �� Connaître les pictogrammes et les méthodes de manutention des marchandises �� Pouvoir contrôler et signaler les défauts apparents (emballage endommagé, état des marchandises à la livraison)

��Signer pour réception V E = �� Pouvoir signer les documents de transport pour réception ��Pouvoir travailler avec un ordinateur de poche (lettre de voiture électronique) �� En cas de non-conformité des marchandises, savoir que l’on doit signer le document sous réserve de contrôle

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DD T


��Identifier et contrôler les marchandises reçues

S D ? ��Pouvoir contrôler le type, la quantité et la qualité apparente ��Pouvoir comparer avec le document d’expédition ��Pouvoir vérifier si les marchandises ont bien été commandées et signaler les écarts au département des achats ��Pouvoir travailler avec un PC et un logiciel

��Enregistrer les marchandises reçues

V E ? ��Connaître les systèmes d’enregistrement (manuels ou informatisés) ��Pouvoir travailler avec un PC et un logiciel

��Déplacer les marchandises dans la zone d’attente (en cas de non-automatisation (1)

S E = ��Connaître les moyens de transport nécessaires ��Pouvoir conduire et commander les moyens de transport

�� Transmettre les documents requis à l’administration

S E = �� Connaître les systèmes de communication interne

Standard = S, Variable = V. Tendance : ? = importance croissante, ? = importance décroissante, ? = statu quo, n.a. = non applicable. Degré de difficulté = E ou D. (1) Il faut disposer à cette fin des certificats nécessaires

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4.2.3 Préparation des marchandises pour le stockage


DD T


�� Déballer les marchandises entrantes

S E = �� Pouvoir utiliser les différents outils (p. ex. pince coupante, couteau…) ��Pouvoir assurer le traitement des matériaux d’emballage

�� Effectuer un contrôle visuel de la qualité des marchandises

S E ? �� Pouvoir contrôler la qualité à l’aide de la liste de colisage

��Rechercher l’emplacement des marchandises

S E = ��Pouvoir consulter des fiches pour trouver un emplacement libre (en cas de non-informatisation) ��Pouvoir travailler avec un logiciel approprié


S E = ��Connaître les méthodes de tri ��Pouvoir séparer les marchandises à livrer directement aux clients ��Pouvoir contrôler si les accessoires d’empilage (p. ex. palettes) ont la bonne hauteur

��Emballer des marchandises pour usage interne

S E = ��Connaître les instructions d’emballage spécifiques à l’entreprisse pour certaines marchandises

��Appliquer les codifications et les étiquettes voulues

S E = ��Avoir des notions des méthodes de codage (p. ex. codes à barres) ��Savoir ce qui doit figurer sur l’étiquette ��Pouvoir coller des étiquettes à la main ou à la machine


49

4.2.4 Stockage des marchandises


DD T


�� Placer les marchandises à l’emplacement prévu à cet effet

S E = ��Connaître les méthodes de stockage (poids, hauteur, largeur, profondeur…) ��Connaître les accessoires d’empilage (p. ex. palette, carton, caisse à claire-voie…) ��Connaître les moyens de stockage (p. ex. différents types de rayonnages) et les moyens de transport ��Pouvoir lire et interpréter le codage des emplacements �� Pouvoir rouler prudemment avec le chariot élévateur et les autres moyens de transport

��Effectuer l’enregistrement correspondant

S E ? ��Connaître les systèmes d’enregistrement (le degré d’automatisation dépend de l’entreprise) ��Pouvoir travailler avec un PC et un logiciel


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DD T


�� Recevoir un ordre de travail S E = ��Connaître des termes en langues étrangères sur les bons de commande ou les confirmations de commande ��Pouvoir travailler avec la poste, le fax, le téléphone, l’ordinateur, l’EDI et l’internet ��Être au courant des systèmes de l’administration interne

��Préparer les commandes (en cas de non-automatisation)

S E = ��Connaître les outils appropriés (automatisés) (systèmes de transport, chariots, rayonnages…) ��Pouvoir limiter au maximum les distances de marche et de conduite ��Pouvoir travailler avec un PC et un logiciel ��Pouvoir interpréter une pick list ou liste à servir ��Pouvoir indiquer sur la liste les éléments déjà prélevés

��Remplir les documents nécessaires pour les marchandises

V E = ��Connaître la gestion du stock �� Pouvoir introduire correctement les modifications ��Pouvoir travailler avec un PC et un logiciel

��Transporter des marchandises vers la zone de distribution (en cas de non-automatisation)

S E = ��Pouvoir commander les moyens de transport et les systèmes de manutention


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4.2.6 Transport interne (1)


DD T


�� Approvisionner les lignes de production

S E = �� Pouvoir réaliser l’approvisionnement d’une machine ou d’un poste de travail

�� Déplacer des stocks S E = �� Pouvoir travailler ou rouler avec les moyens de transport internes spécifiques à l’entreprise (chariot élévateur, chariot à fourche rétractable, pont roulant…)

Standard = s, Variable = V. Tendance : ? = importance croissante, ? = importance décroissante, ? = statu quo, n.a. = non applicable. Degré de difficulté = E ou D. (1) Uniquement d’application dans les secteurs de Fabrimetal. 4.2.7 Expédition


DD T


��Trier les marchandises S E = ��Connaître les méthodes de tri (automatisées) ��Pouvoir séparer les marchandises à livrer directement ou d’urgence aux clients

��Contrôler les marchandises S E = ��Pouvoir contrôler la qualité et le poids des marchandises ��Pouvoir rectifier les erreurs et détecter leur cause en vue d’optimiser le fonctionnement du magasin

��Emballer des marchandises au besoin

S D = ��Connaître les matériaux d’emballage existants ��Connaître les techniques d’emballage (en tenant compte des marchandises en question et de leur destination) ��Pouvoir réaliser des emballages appropriés (p. ex. caisses) ��Pouvoir inscrire clairement des références

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DD T


��Appliquer des étiquettes d’expédition

S E = ��Savoir ce qui doit figurer sur l’étiquette ��Pouvoir coller des étiquettes à la main et à la machine

��Transporter les marchandises vers la zone de chargement (en cas de non-automatisation)

S E = ��Pouvoir commander les systèmes de transport ��Pouvoir amener les marchandises vers la bonne zone de chargement (à l’aide de l’étiquette) ��Lors du dépôt des marchandises dans la zone de chargement, tenir compte des marchandises qui doivent être livrées les premières

�� Charger les marchandises S E = ��Connaître les instructions de sécurité à appliquer en fonction de la situation ��Connaître les différentes techniques de chargement ��Pouvoir utiliser les accessoires de chargement (bande transporteuse, aspirateurs, grappins, outils de levage et de hissage) ��Connaître les dangers d’une surcharge ��Pouvoir arrimer correctement la cargaison ��Signaler les problèmes au dispatcher ou au responsable


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4.2.8 Inventaire


DD T



S E = �� Pouvoir compter et noter les marchandises comme demandé ��Pouvoir appliquer un marquage sur les marchandises déjà comptées ��Pouvoir signaler les écarts importants

Standard = S, Variable = V. Tendance : ? = importance croissante, ? = importance décroissante, ? = statu quo, n.a. = non applicable. Degré de difficulté = E ou D. 4.2.9 Présentation et formation


DD T


�� Assurer le parrainage S E = �� Standard = S, Variable = V. Tendance : ? = importance croissante, ? = importance décroissante, ? = statu quo, n.a. = non applicable. Degré de difficulté = E ou D 4.2.10 Communication interne


DD T


�� Participer aux concertations S D ? �� Pouvoir retenir ou noter les informations pertinentes


S E ? ��Avoir l’esprit de synthèse


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DD T


��Faire recharger la batterie du chariot élévateur

S E =

�� Garder son poste de travail propre

S E = �� Pouvoir le faire sans y être invité expressément

Standard = S, Variable = V. Tendance : ? = importance croissante, ? = importance décroissante, ? = statu quo, n.a. = non applicable. Degré de difficulté = E ou D 4.3.2 Gestion qualité


DD T


�� Analyser son travail et l’évaluer

S D ? �� Pouvoir évaluer son travail en termes de qualité et de quantité

�� Évaluer la qualité de son travail et de celui de l’entreprise dans son ensemble

S D ? ��Tenir compte au maximum des exigences du client �� Pouvoir tenir compte du travail de ses collègues ��Pouvoir constater les lacunes techniques, organisationnelles et relationnelles, et pouvoir proposer des solutions éventuelles


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DD T






DD T


�� Respecter les mesures de sécurité à prendre dans le magasin

S D ? ��Connaître la signalisation de sécurité en vigueur selon le RGPT et la directive CE 97 ��Connaître l’étiquetage des produits ��Connaître les moyens de protection personnelle ��Connaître la bonne attitude ergonomique à adopter pour manipuler des marchandises ��Respecter l’ordre et la propreté dans le magasin


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5 CONNAISSANCES ET COMPÉTENCES PROFESSIONNELLES 5.1 Connaissances Nous entendons par là les contenus cognitifs qui supportent réellement le travail et sont indispensables pour acquérir les compétences requises. Nous reprendrons ici toutes les connaissances qui figurent dans les tableaux précédents en regard de chacune des tâches. Connaissances spécifiques Chef-

magasinier Magasinier Aide-

magasinier Connaissance de l’organisation du travail 3 2 n.a. Connaissance du flux général au magasin 3 2 1 Connaissance de l’outillage : nous entendons par là la connaissance de la manière sûre de commander les moyens de transport nécessaires, les systèmes de commande manuelle, les différents types de moyens de stockage (p. ex. rayonnages) et les accessoires d’empilage (p. ex. palettes), et d’effectuer leur petit entretien

2 2 3

Connaissance des matériaux : connaître le produit fabriqué, façonné ou négocié et ses dimensions commerciales, être au courant des symboles utilisés pour certaines marchandises

2 2 2

Traitement de l’information 3 2 1 Connaissance de la gestion du stock 3 2 n.a. Connaissance du budget du magasin 3 2 n.a. Connaissance des activités d’inventaire 2 2 1 Connaissance des procédures de réception des marchandises et des techniques

3 3 3

Connaissance des procédures et des techniques d’assemblage des commandes, de planification de l’itinéraire interne dans le magasin, des systèmes existants de préparation des commandes (p. ex. pick to light)

3 3 3

Connaissance des procédures et des techniques de chargement des marchandises en tenant compte du planning de l’itinéraire du chauffeur

2 3 3

Informatisation et automatisation: connaissance du travail sur PC, connaissance des logiciels d’entrepôt

3 2 1

Connaissance de la gestion qualité 3 2 2 Connaissance de la protection de l’environnement 2 2 2 Connaissance des principes de sécurité 3 3 3 3= connaissance approfondie; 2= connaissance élémentaire; 1= notions; n.a.= non applicable 5.2 Compétences Nous entendons par là les compétences spécifiques requises dont l’absence peut mettre en péril le déroulement technique du processus de travail. La différence entre compétences (surtout les compétences sociales) et attitudes professionnelles n’est pas toujours très claire.

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Nous interpréterons donc les compétences comme des techniques que l’on peut apprendre, mais que l’on appliquera avec succès ou non en raison de sa personnalité. ��Chef-magasinier ?? Pouvoir déléguer des tâches et des responsabilités ?? Pouvoir établir un planning de travail ?? Avoir des aptitudes à la communication, pouvoir bien s’exprimer oralement et être en mesure de rédiger un rapport ?? Comprendre tout le processus de la manutention de marchandises ?? Pouvoir réagir immédiatement à des circonstances imprévues ?? Pouvoir motiver les gens ��Magasinier ?? Pouvoir reprendre une partie des tâches du chef-magasinier à des moments de surcharge ?? Pouvoir surveiller la bonne exécution des tâches ?? Avoir des aptitudes à la communication, pouvoir bien s’exprimer oralement ��Aide-magasinier ?? Pouvoir exécuter ses tâches correctement ?? Pouvoir, sans danger, conduire un chariot élévateur ou commander d’autres systèmes de transport et de manutention ?? Pouvoir manipuler adroitement des produits petits et grands, du matériel d’emballage ?? Pouvoir travailler sous supervision

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6 ATTITUTDES PROFESSIONNELLES Par attitudes professionnelles, nous entendons les propriétés, attitudes, caractéristiques personnelles et comportementales plus générales, moins liées à une fonction spécifique, qui sont fonctionnelles dans le processus de travail. Il s’agit de l’ensemble des composantes cognitives, affectives et actives qui sont essentielles pour l’exercice d’une profession. Attitude professionnelle

Description Chef-magasinier Magasinier Aide-magasinier

�� Minutie Chercher à accomplir une tâche avec précision dans le délai imparti dans des conditions normales

3 3 3

��Assertivité Oser exprimer son avis et ses sentiments

3 2 2

��Capacité de prendre des décisions

Oser adopter un point de vue ou négocier et en prendre la responsabilité

3 2 1

��Sens du contact Être disposé à établir un contact et éventuellement l’entretenir, y compris dans des situations difficiles

3 3 1

��Persévérance Être déterminé à atteindre un objectif en dépit des difficultés

3 2 2

�� Flexibilité Être disposé à s’adapter à des conditions changeantes, entre autres au niveau des moyens, des objectifs, des hommes et des procédures

3 2 2

��Esprit critique Être disposé à mettre en question son environnement et soi-même, de vérifier la valeur d’une allégation ou d’un fait, la faisabilité d’un objectif fixé avant de prendre position

3 2 1

��Sens de l’économie

Agir en veillant à réduire les coûts au maximum et à obtenir les rendements maximum pour l’organisation

3 2 2

��Envie d’apprendre Rechercher activement les situations susceptibles de permettre le développement de ses compétences

3 2 2

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Attitude professionnelle

Description Chef-magasinier Magasinier Aide-magasinier

�� Loyauté Être fortement concerné par son organisation ainsi que par les règles et les conventions qui y sont en vigueur, et appliquer à cette fin la discipline nécessaire

3 3 3

��Direction Chercher à obtenir le meilleur travail de ses collaborateurs à court et à long terme

3 2 n.a.

�� Supporter le stress

Rechercher une pression de travail acceptable

2 2 2

�� Sens de l’organisation

Viser à planifier, coordonner et déléguer les tâches de telle manière que l’objectif visé puisse être atteint de manière efficace

3 3 1

�� Être soucieux de la sécurité et de l’environnement

Être axé activement et pro-activement sur la sécurité et sur la prévention des situations susceptibles de causer des dommages aux personnes et à l’environnement

3 3 3

��Avoir une méthode de travail

Agir par étapes de manière efficace et rentable

3 2 2

�� Autonomie Pouvoir travailler de manière autonome, sans aide ni surveillance pendant une durée prolongée

3 2 1

�� Sens de l’initiative Aborder les problèmes et les tâches, dans son domaine de travail, sans y être invité et sans y être contraint par les circonstances

3 2 2

��Sens de la collaboration

Être disposé à travailler en groupe à une même tâche

2 2 2

3= indispensable, 2= important, 1= souhaitable, n.a.= non applicable

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7 DOMAINES DE RESPONSABILITÉ 7.1 Autonomie En matière d’exécution, l’autonomie est importante dans l’ensemble de tâches de chacun. Chef-magasinier Magasinier Aide-magasinier Le processus de manutention de marchandises est, dans son ensemble, soumis à la politique logistique de l’entreprise. En fonction de cette dernière, l’autonomie du chef-magasinier sera plus large ou plus restreinte. Mais comme le chef-magasinier exécute des tâches qui ne sont pas purement opérationnelles et davantage axées sur la planification, il peut jouir d’une plus grande autonomie dans l’exécution de ses tâches.

L’autonomie dans l’exécution de ses tâches est plus limitée étant donné la nature opérationnelle de son ensemble de tâches.

L’autonomie dans l’exécution est encore plus limitée. Ici encore, cette limitation est surtout liée au caractère opérationnel de ses activités

Dans la prise de décisions, par contre, l’autonomie de l’aide-magasinier est plus limitée que celle du magasinier et encore plus que celle du chef-magasinier. Chef-magasinier Magasinier Aide-magasinier Il prend beaucoup de décisions de manière autonome en ce qui concerne l’optimisation du flux de marchandises dans le magasin. Les grandes décisions relatives, p. ex., à l’acquisition de nouveaux systèmes de transport et de manutention se prennent toujours en concertation avec les supérieurs hiérarchiques.

Les décisions sont toujours prises en concertation avec le chef-magasinier. Il prend indépendamment les décisions dont l’impact est réduit pour l’entreprise.

Il ne prend jamais de décisions qui ont des conséquences importantes pour la politique logistique de l’entreprise. Les décisions prises de manière autonome concernent le bon déroulement de son ensemble de tâches et profitent, de la sorte, à l’entreprise dans son ensemble.

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7.2 Importance de la routine Chef-magasinier Magasinier Aide-magasinier Il peut se reposer, pour une bonne part, sur son expérience pour résoudre les problèmes. Mais il y aura toujours de nouveaux problèmes à résoudre. La mise en œuvre de l’informatisation exigera de sa part un effort d’adaptation.

Ses activités consistent plutôt en opérations routinières. Mais il y aura également, dans une moindre mesure, de nouveaux problèmes à résoudre.

La majeure partie de ses activités consistent en travail routinier. Le contenu des tâches change peu. Mais on attend une plus grande polyvalence de la part des collaborateurs. Ils devront assumer davantage d’activités mais, en fin de compte, la routine s’installera ici aussi.

7.3 Influence sur la répartition du travail et la coordination Chef-magasinier Magasinier Aide-magasinier Il est responsable du planning des activités. Il doit posséder des capacités de commandement et endosse la responsabilité finale.

La répartition du travail est déterminée par le chef-magasinier. Le magasinier répartit et coordonne le travail des aide-magasiniers.

L’aide-magasinier organise son propre travail dans le cadre de la répartition globale du travail.

7.4 Contacts personnels Chef-magasinier et magasinier Aide-magasinier Ils entretiennent chaque jour des contacts internes et externes en fonction de l’ensemble du processus de manutention des marchandises. Ils ont souvent à faire avec des tiers (p. ex. les sociétés de transport, les sous-traitants et les clients). De bonnes aptitudes à la communication sont donc requises dans le cadre du fonctionnement optimal du magasin.

Il entretient des contacts tant internes qu’externes, mais ce sont plutôt des contacts humains en fonction de la bonne exécution des tâches qui relèvent de sa compétence.

7.5 Connaissance des langues Chef-magasinier Magasinier Aide-magasinier Une maîtrise totale de la langue véhiculaire est requise. Selon l’entreprise où il travaille, une connaissance élémentaire d’une 2ème ou d’une 3ème langues est requise.

Maîtrise totale de la langue véhiculaire et connaissance élémentaire des concepts qui reviennent fréquemment.

Bonne maîtrise de la langue véhiculaire. Des notions des concepts en langue étrangère utilisés dans la manutention de marchandises constituent un atout.

62

63

8 CONDITIONS PARTICULIÈRES DE TRAVAIL Par conditions particulières de travail, nous entendons les conditions de travail typiques du groupe de métiers manutention de marchandises. Dans la métallurgie et les secteurs annexes, une série de conditions de travail spécifiques à chaque secteur, voire à chaque entreprise, imprimeront leur marque au processus de manutention de marchandises, en fonction du produit fabriqué, façonné ou négocié. Nous pensons, à cet égard, au bruit dans l’industrie métallurgique, au travail physique lourd, éventuellement à la poussière de métal, aux vapeurs et aux gaz… Mais ces conditions particulières sont trop vastes et ne rentrent donc pas dans le cadre du cahier des charges du présent profil. Il y a pourtant plusieurs aspects qui sont valables pour la manutention de marchandises dans tous les secteurs. Ils doivent être considérés dans l’ensemble plus vaste d’une politique générale de sécurité au sein des entreprises. Cette politique a des effets tant sur les moyens (p. ex. moyens de transport ergonomiques) que sur l’organisation (p. ex. étude approfondie de la disposition du magasin) et que sur le personnel (p. ex. sensibilisation). Nous citerons deux de ces aspects à titre d’exemple : �� Les travailleurs qui sont chargés de la manutention de marchandises sont confrontés à beaucoup de contraintes physiques qui peuvent donner lieu à différentes plaintes. Même si l’évolution indique qu’un processus encore plus poussé d’informatisation et d’automatisation est en cours, il est toujours important d’adopter la bonne attitude ergonomique pour effectuer ses tâches en vue de réduire la contrainte physique. Par ailleurs, comme les magasiniers travaillent souvent dans les courants d’air, des vêtements appropriés sont indispensables. �� Les manutentionnaires peuvent également devoir faire face à une série de situations dangereuses: empilages instables, vitesses de circulation inadaptées et imprudence dans la conduite et la commande des moyens de transport (chariot élévateur, pont roulant…), matériaux traînant sur le sol qui peuvent provoquer des blessures graves (bandes de cerclage métalliques, clous…), etc. Lorsqu’on respecte les instructions d’ordre, de rangement et de propreté, il est possible d’éviter beaucoup de situations dangereuses. Au niveau individuel, cela revient à respecter ses propres mesures de sécurité, comme le port des moyens de protection individuelle, mais aussi de garantir la sécurité des autres (par exemple en ne bloquant pas les issues de secours).

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9 ORGANISATION DU TRAVAIL L’organisation du travail est déterminée, en premier lieu, par l’importance de l’automatisation. Dans les entreprises des secteurs métallurgiques et annexes, le processus de manutention des marchandises peut varier très fort. Les différences se manifesteront surtout dans le domaine de l’organisation du travail. Celle-ci peut aller d’un système tayloriste à un travail d’équipe plus polyvalent. Il convient toutefois de remarquer que la tendance à davantage de polyvalence semble se dessiner également dans la manutention de marchandises. La structure organisationnelle en vigueur sera déterminée en partie par la taille de l’entreprise, les produits fabriqués, façonnés ou négociés, les matières premières et les options stratégiques (l’entreprise travaille selon le principe du just-in-time, elle est dépendante de sous-traitants…). Il en résulte une multiplicité de fonctions dont le contenu différera selon l’entreprise. Suivant l’organisation du travail en vigueur, le profil décrit ici se restreindra ou s’élargira et présentera éventuellement des chevauchements avec d’autres fonctions existantes. Nous postulons donc, au niveau de l’organisation du travail également, un plus grand commun dénominateur. Nous pouvons constater avec certitude qu’il est toujours question d’un lien hiérarchique entre les fonctions. Selon la taille de l’entreprise, plusieurs niveaux disparaîtront ou non.

Niveau de la décision politique

Niveau de la coordination

Niveau intermédiaire des surveillants

Niveau opérationnel

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La manière dont les membres du personnel seront engagés dans le processus de la manutention de marchandises mais aussi leur nombre dépendra fortement de l’ampleur et de la structure de l’entreprise. Le fait que l’entreprise travaille ou non avec différentes équipes ou applique un système continu total peut également jouer un rôle ici. Dans beaucoup d’entreprises, il y a deux équipes en alternance et une équipe de nuit pour la manutention de marchandises. Dans certaines entreprises, il arrive aussi souvent que certaines équipes assument une seule grande activité, par exemple: l’équipe de nuit s’occupe uniquement de chargement. Dans les petites entreprises, les tâches des magasiniers constitueront donc les tâches journalières normales d’une ou deux personnes. La manutention de marchandises dans les secteurs concernés semble donc constituer un domaine très morcelé en ce qui concerne l’organisation du travail, tant au niveau du nombre de fonctions que du contenu de celles-ci. 10 PROBLÈMES SPÉCIFIQUES DE QUALIFICATION Nous constatons que les secteurs concernés rencontrent des problèmes de recrutement pour les différents niveaux du magasin. Comme il n’existe aucune formation scolaire d’aide-magasinier, non seulement les nouveaux engagés n’ont pas d’expérience, mais ils manquent aussi d’une certaine familiarité avec le fonctionnement général d’un magasin. A cela s’ajoute que, dans certains secteurs, le travail comporte des exigences supplémentaires pour celui qui l’exerce. Par exemple, dans le commerce des métaux, un aide-magasinier doit pouvoir travailler avec un pont roulant parce qu’il faut déplacer des matériaux lourds et volumineux. Dans certains magasins, les aide-magasiniers doivent aussi pouvoir rouler en camion et donc posséder le permis de conduire correspondant. La possession d’un certificat de chauffeur de chariot élévateur agréé est souhaitée. On attend aussi des manutentionnaires une polyvalence de plus en plus grande. Dans certaines entreprises, on attend de la polyvalence dans deux sens : un chef-magasinier doit pouvoir exercer les tâches d’un aide-magasinier, et inversement, fût-ce dans une mesure limitée. Or, ce n’est pas évident pour les nouveaux engagés, qui doivent apprendre en un laps de temps très court un grand nombre d’aspects de la commande des flux de marchandises, alors qu’ils ne sont pas encore familiarisés avec le processus.

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En pratique, le nouveau collaborateur suit presque toujours une formation au travail, une sorte de programme de mise au courant à la mesure de l’entreprise. Cette période de mise au courant se passe généralement sous la supervision du chef-magasinier ou d’une personne qui exerce une fonction équivalente. En ce qui concerne les exigences spécifiques, comme la conduite d’un camion ou d’un chariot élévateur, les entreprises font assez souvent appel à des tiers. Le VDAB propose également un cours plus général d’aide-magasinier. En ce qui concerne les niveaux plus élevés au sein du groupe de métiers manutention de marchandises, les professions de magasinier et certainement de chef-magasinier sont des professions auxquelles on accède en acquérant une connaissance et une expérience approfondies du magasin. C’est précisément là que le VDAB constate, dans son analyse annuelle des emplois vacants pour 1997, un goulot d’étranglement. Ces offres d’emploi problématiques de responsable de magasin ont, selon le VDAB, une cause qualitative. Cela peut vouloir dire qu’il y a suffisamment de demandeurs d’emploi mais qu’il manque des personnes possédant les capacités professionnelles, ou qu’il manque des personnes possédant l’expérience ou les connaissances spécifiques complémentaires (p. ex. de certaines techniques ou de certaines machines) ou certaines qualités (pouvoir commander, pouvoir travailler de manière autonome…). 11 TENDANCES ACTUELLES DANS LES SECTEURS CONCERNÉS La logistique connaît une évolution importante dans le sens d’une logistique intégrale. On entend par là la maîtrise intégrale des flux de marchandises et d’informations du premier fournisseur au dernier client. Auparavant, la réduction des coûts constituait la principale réaction à la pression de la concurrence. Maintenant ce sont des aspects tels que la qualité, le service à la clientèle, l’agrandissement de l’échelle de produits, la livraison ponctuelle, etc. qui sont déterminants. Les entreprises offrent des services à valeur ajoutée (p. ex. des promotions spéciales Noël, des emballages en fonction du marché…). Dans les périodes de surcharge, les collaborateurs devront faire preuve d’une grande polyvalence. Les choses évoluent rapidement aussi dans le domaine de l’informatique. A l’avenir, l’aide-magasinier devra certainement savoir se servir d’un clavier. Le magasinier et encore plus le chef-magasinier devront aussi maîtriser le logiciel du magasin. Des systèmes tels que le scanning des marchandises, la préparation des commandes sans papier (pick to light)… existent déjà depuis plusieurs années. A côté des systèmes de gestion d’entrepôt, il y a aussi déjà des entreprises qui gèrent leur stock en ligne.

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L’automatisation de fait du magasin diffère fortement entre les secteurs de l’électricité, de l’automobile, les secteurs annexes et le secteur de la construction, d’une part, et le secteur de la métallurgie d’autre part. Dans les premiers secteurs, il est peu question d’automatisation et les métiers changeront donc peu au niveau de la manutention des marchandises par rapport à la description qui en est donnée dans le présent document. Dans le secteur de la métallurgie, il y a davantage d’automatisation mais il subsiste aussi de grandes différences entre les différentes entreprises. L’automatisation des magasins concerne surtout la commande informatique du magasin. Les nouveautés se situent, par ailleurs, dans le domaine de l’ergonomie des systèmes de manutention. Par exemple, le pistolet de scannage devient plus léger, le siège des empileuses à fourche bascule pour les grandes hauteurs afin d’éviter les maux dans la nuque. Dans la manutention de marchandises, les systèmes de gestion prennent aussi de l’importance. La gestion intégrale de l’entreprise (qualité, environnement, énergie, sécurité…) et l’obtention d’une certification acquièrent davantage d’importance dans la plupart des entreprises.

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LISTE DES ORGANISATIONS ET DES ENTREPRISES QUI FONT PARTIE DES CONFÉRENCES “MANUTENTION DE MARCHANDISES” ABVV-METAAL Monsieur M. VAN CAUWENBERGH

Monsieur M. LENDERS

ACLVB Monsieur Y. VERGEYLEN ACV-METAAL Madame I. DIELEN

Monsieur L. VERMEULEN APPLIED LOGISTICS Monsieur H. VAN DESSEL ARGO Monsieur R. VANDEVOORDE EDUCAM Madame N. LENAERTS

Madame E. DE PRETER FABRIMETAL Monsieur A. DEFOORT FFC Monsieur J. GIJBELS INOM Madame L. JOOS VLOR Monsieur W. VERMORGEN VORMELEK Madame Ch. BORGENON VVKSO Monsieur F. VERSCHAREN

Monsieur J. TIESTERS

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SOURCES - BIBLIOGRAPHIE Interviews : M. Aalter, Manager Relations sociales, Spicer Clarck Hurth. M. De Jaegher, Department Manager Honda Logistics Center, Belgium Human Resources, Honda Europe. M. Deweerdt, Contre-maître magasin, Spicer Clarck Hurth. M. Goeminne, Human Ressources Org. Ass. Development, Honda Europe. M. Hofman, Directeur adjoint Administration et Affaires générales, Lommaert. M. Motmans, LOGIS, centre de formation pour fonctions de magasin. M. Proot, Director, Business Logistics. M. Rousseau, Autodistribution Herent. M. Seerden, responsable du personnel Metalim. M. Van Laer, instructeur formation aide-magasinier, VDAB. Documents : CEVORA, Onderzoek naar een toekomstgerichte, Beroepen- en kwalificatiestructuur in de Belgische Groothandel, 1996. Malfait, D., Sels, L., Het opstellen van een beroepsprofiel, het proces van A tot Z, Leuven, HIVA, 1996. Morin, Michel, Les magasins de stockage, Laboureur et Cie, 1987. OVD research & Development bv., Beroepsactiviteitenmatrix logistieke beroepen, 1995.