M i e u x g é r e r s e s é m o t i o n s

5 é t a p e s p o u r s e l i b é r e r d e s e sé m o t i o n s e t v i v r e p l u s s e r e i n e m e n t

T I F F A N Y B U T O N

D U B O N H E U R E T D E S L I V R E S

Ceci est un extrait de l'ebook« Mieux gérer ses émotions »

Attention : Dans cet extrait, ce ne sont pas les premières pagesde l'ebook à la suite. En effet, j’ai pris des thématiques qui meplaisent tout particulièrement, et qui te permettront d’avoir unebonne vue d’ensemble. Bien sûr, tout ceci pourra manquer delogique et c’est tout à fait normal. Tout prendra son senslorsque tu liras l’ebook en entier.

Pour cela, j'ai ouvert des centaines delivres de développement personnel, depsychologie et de spiritualité. J'aiappliqué les conseils un à un.

Et, tandis que j'apprenais à êtreheureuse, j'ai eu envie de partager mesdécouvertes avec tous, ainsi, j'ai créé leblog Du bonheur et des livres en juin2017.

Apprendre, partager sont vite devenusles mots-clés de ma vie. En effet, c'est cequi me donne, depuis 2017, envie de melever chaque matin et ce qui me rendheureuse le soir quand je vais mecoucher.

J'aime apprendre à être heureuse etj'aime aider les gens à être heureux.C'est pourquoi, bien vite, je me suis miseà écrire des ebooks plus complets, ainsique des formations en ligne pour aiderencore davantage.

En 2019, c'est plus d'un million depersonnes qui sont venues visiter le blog.De plus, j'ai aidé plusieurs centainesd'entre elles à travers mes formations enligne.

C'est donc le coeur débordant de joie etde gratitude que je t'écris ces quelquesmots.

J'ai à coeur de te mettre ma photo. Oui,c'est bien moi qui fais la grimace, car jene sais pas garder mon sérieux devantun appareil. (rires).

J'ai 33 ans et je vis en France, à LaRochelle, avec mon mari.

Je voudrais te raconter mon parcours enquelques mots.

Tout a commencé, quand à mes 29 ans,je me suis rendue compte que je n'étaistoujours pas heureuse et que j'en avaismarre.

Marre de courir après le bonheur, marrede tout quitter...

En fait, je me suis rendue compte quemon bonheur ne dépendait pas de montravail, de mon compagnon ou encorede la ville dans laquelle je vivais.

Alors, j'ai décidé d'apprendre à heureusepar moi-même et durablement.

Enchantée, moic'est Tiffany !

© Du bonheur et des livres 2020Tous droits réservés

CONTENU

L ’ I M P O R T A N C E D E M I E U X G É R E RS E S É M O T I O N S

00

I D E N T I F I E R S E S É M O T I O N S

01

É C O U T E R S E S É M O T I O N S

02

D É C O D E R S E S É M O T I O N S

03

CONTENU

C O N V E R S A T I O N S A V E C S E SÉ M O T I O N S

Bonus 1

V I V R E E N H A R M O N I E A V E C S E SÉ M O T I O N S

05

L I S T E P O U R A M É L I O R E R S O NV O C A B U L A I R E É M O T I O N N E L

Bonus 2

E X P R I M E R S E S É M O T I O N S

04

CONTENU

L E S M E I L L E U R S C O N S E I L S D EL E C T U R E P O U R V I V R E P L U S

S E R E I N E M E N T

Bibliographie

L E P R O G R A M M E " 3 0 J O U R SP O U R R E T R O U V E R S A J O I E D E

V I V R E "

Bonus 3

"Tu n’as aucun besoin decontrôler tes émotions. Tesémotions sont naturelles,elles passent comme lamétéo qui change. Parfoisc’est de la peur, parfois dela tristesse ou encore de lacolère. Les émotions nesont pas un problème. Laclé est de transformerl’énergie de l’émotion enaction constructive."

L’IMPORTANCE DE MIEUX GÉRERSES ÉMOTIONS

Je t’écris cet ebook, car dans la quêtedu bonheur, il me semble primordial demieux gérer nos émotions.

En effet, aujourd’hui, nous avons plutôttendance à refouler nos émotions plutôtqu’à les écouter. En fait, nos émotionsnous donnent le tournis et parfois, ellesnous font même peur.

La colère est synonyme de violence, latristesse de dépression. La peur nousparalyse, car elle nous amène àanticiper toutes sortes de dangers etsouffrances.

Il est clair que nous avons connuquelques manquements dans notreéducation émotionnelle.

Oui, car nous apprenons à gérer nosémotions dès notre plus jeune âge. Or,nous avons le plus souvent appris auprèsde personnes qui elles-mêmes avaientquelques difficultés à vivre leursémotions.

Voici un exemple frappant. Cetexemple est donné par Isabelle Filliozatdans son livre « L’intelligence du coeur ».

Une petite fille et sa grand-mèremarchent dans la rue et croisent lechemin d’Isabelle Filliozat. La petite filles’exclame : « Mamie, il gratte le pull. »Sa mamie lui répond : « Mais non, il nete gratte pas. » « Mais si mamie, ilgratte ! » « Je te dis que non. Le pull nete gratte pas. Mamie sait ce qu’elle dit,en plus elle est douillette. »

Cet exemple illustre bien que tout petitnous avons appris à ne pas « croire » ceque nous ressentions. En fait, quand lagrand-mère dit à la petite que non sonpull ne la gratte pas, la petite filleréfléchit ainsi : C’est ma mamie qui meparle. Elle est grande. Elle a raison.Autrement dit, elle finit par comprendreque ce que son corps lui dit est faux.Isabelle Filliozat dit qu’elle « ressent faux».

De nos jours, pour la plupart d’entrenous, nous sommes déconnectés de nosressentis, et nous vivons parmi despersonnes qui comme nous sontdéconnectées de leur ressenti. Nous nefaisons pas confiance à notre corps etnous n’écoutons même plus ce qui sepasse en nous.

# Que se passe-t-il quand nousn’écoutons pas nos émotions ?

Déconnectés de notre corps, nos nepouvons pas écouter nos émotions.Alors, elles frappent à notre porte deplus en plus fort.

L’un des effets les plus visibles de cette« non-écoute » de nos émotions est lamaladie.

Par exemple, une colère non-écoutée etdonc non apaisée peut nous amenerdes problèmes cardiaques ou detension. Une tristesse non apaisée peutse transformer en dépression et doncfragilise notre santé physique etmentale.

Mieux gérer ses émotions, c’est avanttout prendre soin de soi.

De plus, quand nous n’écoutons pas nosémotions, nous n’avons plus d’énergie.En effet, notre corps est totalementsubmergé par toutes sortes d’émotionsqui frappent encore et encore.

Sans énergie, nous n’avons plus aucunemotivation, pire même, nous n’avonsmême plus la force, l’intuition et mêmel’envie de prendre des décisions. Nousnous sentons bloqués et nous ne savonspas quelle direction prendre pour noussentir bien.

Mieux gérer ses émotions, c’est retrouverl’énergie nécessaire pour à nouveauavancer dans notre vie.

« J’ai décidé d’être heureux,car c’est bon pour la santé. »

Voltaire

« Les émotions sontindispensables à la pensée,

tant pour prendre desdécisions sages, que tout

simplement pour réfléchir defaçon plus claire. »

Daniel Goleman

Il se passe encore autre chose quandnous n’écoutons pas nos émotions. Eneffet, à être déconnectés de nosressentis, nous sommes incapables decomprendre les autres et leurs ressentis.En fait, nous manquons cruellementd’empathie, qui est pourtant le cimentde toute relation.

Oui, pour qu’une relation puisses’épanouir, nous avons besoin decomprendre l’autre et que l’autre nouscomprenne. Comment cela est-ilpossible quand aucun ne se comprendlui-même ? Nous ne pouvons pas donneraux autres ce que nous ne possédonspas.

Mieux gérer ses émotions, c’est mieux secomprendre et donc mieux comprendreles autres. Autrement dit, cela nous aideà vivre des relations plus apaisées avecles autres.

Voilà pourquoi je t’écris cet ebook. Jedésire qu’à la fin de ta lecture, tu soiscapable d’accepter tes émotions, de lesidentifier et de les écouter, pour que tupuisses prendre bien soin de toi,avancer dans ta vie plus sereinement etvivre des relations plus apaisées avecton entourage.

Pour mieux gérer ses émotions, je tepropose de suivre ces 5 étapes.

La première étape consiste à identifierton émotion. Cela veut dire que tu vasapprendre à te connecter à ton corps ettes ressentis. De plus, en fonction de ceque tu ressens, tu vas pouvoir mettre desmots sur ton émotion. Autrement dit, tuvas apprendre à faire ton bilanémotionnel et tu vas améliorer tonvocabulaire émotionnel.

La seconde étape t’accompagne dansl’écoute de ton émotion. Ton objectifsera de « converser » avec ton émotionet plus précisément de l’accepter tellequ’elle est.

La troisième étape a pour but de t’aiderà décoder ton émotion. Tu vasapprendre que toute émotion est unemessagère et qu’il te revient decomprendre ce message.

Ce « décodage » d’émotion tepermettra de vivre une vie qui teressemble de plus en plus et danslaquelle tu te sens de mieux en mieux.

La quatrième étape consiste àapprendre plusieurs façons d’exprimerton émotion ou de t’en délester. Uneémotion est temporaire, elle est vouée àdisparaitre, mais elle a besoin qu’onl’aide à trouver le chemin.

La cinquième et dernière étape estl’étape où tu vas apprendre à vivre plusen harmonie avec tes émotions. Lesémotions quoi que l’on fasse seronttoujours là, en nous. Elles nous sontindispensables, mais elles peuvent aussicauser beaucoup de souffrances. C’estpourquoi nous allons apprendre àdiminuer leur intensité et à les gérer demieux en mieux pour vivre plussereinement en leur compagnie.

ÉTAPE 1 - IDENTIFIER SESÉMOTIONS

Identifier ses émotions est la premièreétape et elle est vraiment indispensable.

Pourquoi ? Parce que comme je te ledisais un peu plus haut, nous ne pouvonspas gérer quelque chose que nousignorons. Or, aujourd’hui, nous ne savonspas vraiment gérer nos émotions,d’ailleurs savons-nous ce qu’est uneémotion ? À quoi sert-elle ? D’où vient-elle ? Que devons-nous faire avec elle ?

Cette première étape va nouspermettre de poser de bonnes basespour une meilleure compréhension dece qu’est une émotion et commentl’identifier.

On ne peut écouter, exprimer et vivreplus sereinement une émotion si on nesait pas qui elle est.

Sais-tu ce qu’est une émotion ? Aussiloin que mes souvenirs d’enfance vont,je ne me souviens pas d’avoir jamaisentendu un professeur ou un de mesparents m’expliquer ce qu’était uneémotion. Pourtant, cette compréhensionest essentielle pour mieux gérer nosémotions.

Une émotion, qu’est-ce que c’est ? Uneémotion est une réaction d’adaptation àl’environnement et elle estaccompagnée de modificationsphysiologiques, qu’on appelle aussiressentis.

Qu’est-ce qu’uneémotion ?

Qu’est-ce que ça veut direconcrètement ?

Une émotion est notre réponse interne àce qui se passe à l’extérieur de nous.Nous faisons face à un évènement etnotre corps y réagit plus ou moinsfortement.

Par exemple, un camion arrive à toutevitesse, tandis que nous traversons laroute. L’émotion qu’on appelle la peursurvient en nous pour nous avertir dudanger. Nos yeux ont vu le camion.L’amygdale (aussi appelé notre instantde survie) signale un danger et envoiedes directives à notre corps : le rythmecardiaque et la tension artérielleaugmentent pour oxygéner tous nosmuscles. Nous sommes prêts à bondir.Notre champ de vision s’agrandit (nospupilles se dilatent) pour mieux analyserle terrain et trouver ainsi un moyen desurvivre.

La peur est donc bien une réactiond’adaptation à l’environnement,accompagnée de modificationsphysiologiques.

L’émotion a un but : celui de nous aiderà mieux vivre. Comment ? En nousinvitant à répondre à nos besoins.

On pourrait croire que nous sommes lesjouets de nos émotions, ce qui est à lafois vrai et faux.

En effet, les émotions sont des réactionsd’adaptation à l’environnement. Elless’expriment notamment à travers notrecorps par des ressentis, sans que nousayons aucun contrôle dessus. Mais,autant nous n’avons pas de contrôle surce qui se passe dans notre corps, autantnous avons le « choix » dans le typed’émotions que nous vivons.

Voici un exemple éclairant. Imaginonsqu’un enfant fasse une bêtise devantnous. Nous pouvons réagir soit par lacolère, la peur, la surprise et même parla joie en riant de la situation.

Que veut-dire cet exemple ? Il veut direque notre émotion n’est pas universelle.En effet, nous ne réagissons pas tout letemps de la même façon à la mêmesituation. Autrement dit, avant deressentir une émotion, nous interprétonsl’évènement en question.

Cette interprétation que l’on fait d’unévènement nous appartiententièrement, et elle dépend de notrecaractère et de notre humeur dumoment.

« Nos émotions sont lesboussoles de notre vie »

Yves-Alexandre Thalmann

Dans l’exemple du camion qui arrive àtoute vitesse, tandis que nous traversonsla route, la peur indique que notrebesoin de sécurité est en péril, et ellenous aide à le satisfaire, au plus vite.

Autrement dit, quand nous sentons unchangement dans notre corps, il y a degrandes chances pour que nous soyonsen train de ressentir une émotion.

Une émotion qui veut nous aider àmieux vivre. Alors, apprenons à bienrester à l’écoute de notre corps.

Une émotion nousappartient

En effet, si nous sommes d’humeurjoyeuse, nous serons plus enclins à rirede la bêtise de l’enfant. Par contre, sinous avons vécu une journée difficile autravail, nous serons peut-être plusenclins à nous mettre en colère face aumême évènement.

C’est une heureuse nouvelle, car celaveut dire que nous pouvons avoir unimpact sur nos émotions. En effet, nouspouvons, en changeant notreperception des choses, vivre de plus enplus d’émotions positives et de moins enmoins d’émotions négatives.

Nous verrons dans la cinquième étapecomment changer notre perception quiprécède notre émotion.

De plus, comprendre qu’une émotionnous appartient va nous aider à apaisernos relations avec notre entourage.Nous prendrons conscience quenotamment l’autre ne peut êtreresponsable de notre colère. Nous enparlerons aussi plus tard.

Quand j’écris que c’est une bonnenouvelle de savoir qu’une émotion nousappartient, c’est que nous pouvonscomprendre que nous sommes «responsables » de notre émotion.Autrement dit, nous ne sommes plusvictimes de nos expériences ou desautres. Cette responsabilité nous faitretrouver notre liberté d’action. Enn’étant plus victimes, nous pouvonscontinuer à avancer dans notre vie.

Continuons à approfondir notrecompréhension de ce qu’est uneémotion, car il se passe beaucoup dechoses en nous : des sensations, desressentis, des émotions, des sentiments…Et, pour vivre plus sereinement et pourmieux gérer nos émotions, nous avonsbesoin de faire la différence entretoutes ces choses.

Quelle est la différence entre unsentiment et une émotion ? Une émotionest passagère (elle ne dure en généralque quelques minutes) alors que lesentiment peut persister pendant dessemaines, voire même pendant touteune vie.

De plus, une émotion s’accompagnetoujours de modificationsphysiologiques, car c’est une « réaction». Alors que le sentiment qui, lui, est créépar le mental (nos pensées) nes’accompagne pas toujours demodifications physiologiques.

Le sentiment peut avoir pour origine desémotions qui n’ont pas été expriméespleinement. Nous verrons dans la 2e et3e étape, comment éviter cela.

Car, autant une émotion est là pournotre bien, même les émotions fortescomme la colère, la peur et la tristesse,autant quand elles sont vécues sous laforme de sentiments, nous souffrons.

Le sentiment n’a pas besoin dedéclencheur extérieur pour semanifester. Nous pouvons nous mettreen colère ou nous sentir tristes par unesimple pensée.

« La paix intérieurecommence dès l’instant oùnous choisissons de ne pas

laisser les autres ou lesévènements contrôler nos

émotions. »

La différence entreune sensation, une

émotion et unsentiment

Quand nous parlons de modificationsphysiologiques, en fait nous parlons deressenti.

Ce ressenti : un coeur qui bat plus vite,des épaules qui se voûtent, des jouesqui se colorent de rouge, estindépendant de notre volonté. La seulechose que nous pouvons faire est d’encalmer l’intensité, en respirantcalmement, par exemple.

Quelle est la différence entre unesensation et une émotion ? Unesensation nous indique qu’un de nosbesoins physiologiques (la faim, la soif,le froid…) n’est pas satisfait. Uneémotion, elle, nous indique qu’un de nosbesoins psychiques n’est pas satisfait :besoin d’estime, d’appartenance, derespect…

Pour mieux gérer nos émotions, dans unpremier temps, nous avons avant toutbesoin de rester à l’écoute de notreressenti, à ce qui se passe dans notrecorps, car c’est le signe que nous avonsun besoin qui n’est pas satisfait

Nous pouvons trier les émotions enémotions fondamentales et les autres.

Qu’est-ce qu’on entend par émotionfondamentale ?

Paul Ekman, psychologue américain,pionnier dans l’étude des émotions, estallé faire des recherches en Papouasie-Nouvelle-Guinée. En fait, il a montré desphotographies de personnes en train devivre des émotions à d’autres personnesissues de sociétés dites primitives. carcoupées de tout contact du monde «moderne ».

Ces personnes ont réussi à déchiffrer 6émotions sur les photographies : latristesse, la colère, la joie, la peur, ledégoût et la surprise.

C’est pourquoi Paul Ekman en a déduitque ces 6 émotions sont universelles àtous les Hommes. Nous les comprenonstous de la même façon lorsqu’elless’expriment à travers nous, et notrevisage notamment.

Cette théorie des 6 émotionsfondamentales explique aussi commentl’Homme des cavernes a pu survivre àune époque dangereuse et lors delaquelle notre langage n’était pas aussiperfectionné qu’aujourd’hui.

Il semblerait que lorsque nous étions enprésence d’un prédateur, nos « copains» des cavernes n’avaient qu’à nousregarder pour eux aussi ressentir la peuret donc profiter des modificationsphysiologiques de la peur : oxygénationdes muscles pour « bondir ».

Le dégoût nous aurait aussi aidés dansle choix des plantes comestibles ou non.Notre corps réagissant à certainesodeurs, nous évitant ainsi de manger dupoison.

Les émotionsfondamentales

Maintenant que nous avons fait le tridans ce qui se passe en nous,intéressons-nous de plus près auxémotions.

Nous savons donc que ce sont desréactions d’adaptation àl’environnement, qui s’expriment par desressentis dans notre corps et qui ontpour but de nous aider à mieux vivre ennous indiquant la satisfaction ou la non-satisfaction de nos besoins.

La tristesse, la surprise et la joie nous ontpermis de vivre en groupe, car cesémotions nous invitent à nous soutenirles uns les autres.

Aujourd’hui, nous ne vivons plus dans descavernes, les prédateurs ne rôdent pluset nous n’avons plus autant besoin de laprotection d’un groupe d’individus poursurvivre. C’est pourquoi nos émotions aulieu de nous servir aujourd’hui, nousdesservent de plus en plus.

Oui, au travail, il n’est pas de bon tond’avoir peur ou de sauter de joie. Lemaitre mot est de rester calme etstoïque. État très difficile à tenir quandon comprend que nous n’avons pas decontrôle sur l’apparition de nosémotions.

Comprendre qu’il existe des émotionsfondamentales nous aide à prendreconscience que nous sommes des êtreshumains et qu’il est tout à fait normal deressentir des émotions. Aujourd’hui, onnous ferait presque croire que noussommes des machines à force de nouscomporter comme si nous l’étions.

Nos émotions sont des cadeaux de laVie, car elles font de nous des êtreshumains. Apprendre à les écouter, c’estapprendre à nous connaitre, àreconnaitre nos besoins et donc à mieuxvivre.

Dans cet ebook, nous allons surtout nousintéresser à 4 des 6 émotionsfondamentales, à savoir : la peur, lacolère, la joie et la tristesse. Quepouvons-nous en dire plus précisément?

# La joie

La joie déclenche en nous un geyser devitalité. Notre corps a envie de sauterpartout et nous sommes enclins àpousser des cris de joie. La joie estexubérante, car elle se partage avec lesautres. Elle est contagieuse.

Des études ont démontré qu’au footballlorsqu’un joueur marque un but et laisseéclater sa joie, il amène ses coéquipiersà ressentir également la joie et à lalaisser éclater. Ils s’avère que lorsque dela joie est ressentie et exprimée, l’équipea plus de chances de marquer ànouveau, que si le joueur n’avait pasfêté le but. Autrement dit, la joie nourritles muscles et améliore notreconcentration.

Elle se déclenche quand nous avons lesentiment d’avoir réussi quelque choseou quand nous nous sentons à notreplace. C’est aussi le signe de notreappartenance à un groupe.« Nous ne sommes pas des

machines. Nous avons besoinde respirer, de bouger et de

ressentir nos émotions. C’est notre droit d’être

humain. »

« La joie surgit au contact desoi-même »

Isabelle Filliozat

Que dire de la joie,de la tristesse, de la

colère et de la

# La tristesse

La tristesse est à l’inverse de la joie unrepli sur soi. Notre rythme cardiaque etnotre tension artérielle ralentissent,notre corps est au ralenti. Nos épauless’affaissent, notre visage aussi.

La tristesse se déclenche lorsque nousvenons de perdre quelque chose ouquelqu’un. Ce repli sur soi physique etpsychologique nous invite à prendreconscience du manque qui nous habiteet à prendre du recul pour nousréorganiser autour de ce manque.

La tristesse se partage tout comme lajoie. En effet, l’affaissement de notrecorps et les éventuelles larmes sont dessignaux que nous envoyons aux autrespour appeler leur soutien et leursympathie.

# La colère

La colère est comme la joie un geyserde vitalité. Notre corps est commepoussé en avant. Il se tend, nos poingsse referment. Notre visage devientrouge et nos sourcils se froncent. Lacolère est l’émotion la plus redoutée,car elle est synonyme de violence. Or, iln’en est rien.

La colère est déclenchée lorsque nousavons le sentiment de ne pas êtrerespectés, que nos limites ont étéatteintes. Ainsi, la colère et la vitalité quil’accompagne nous invitent à nousaffirmer et à faire respecter nos limites.

Nous verrons plus loin que nous n’avonspas le choix de ressentir ou non de lacolère. L’émotion se déclenche et c’estainsi. Cependant, nous pouvons avoir lecontrôle sur nos réactions face à cettecolère.

Autrement dit, nous n’avons pas le choixd’avoir le visage rouge de colère, parcontre nous avons le choix de ne pasinsulter l’automobiliste qui vient de nouscouper la route.

# La peur

La peur nous protège des dangers. Dansun premier temps, notre corps setétanise et ensuite, tout s’accélère : lerythme cardiaque et la tension artérielleaugmentent pour oxygéner le corps.

La peur est déclenchée lorsque nousfaisons face à une situation pourlaquelle nous doutons de disposer desmoyens nécessaires pour y faire face. Lapeur est saine et utile. Mais,malheureusement, elle peut êtredéclenchée à cause de penséesnégatives. Nous le verrons un peu plustard.

La peur nous invite à nous montrervigilants et si besoin à revoir notre pland’action.

Ces 4 émotions font partie de notrequotidien. Elles ont aidé nos ancêtres àsurvivre et aujourd’hui, elles peuventnous aider à mieux vivre.

ÉTAPE 2 - ÉCOUTER SES ÉMOTIONS

Maintenant que nous avons comprisl’importance d’être à l’écoute de notrecorps et de mettre des mots surl’émotion qui s’exprime à travers lui, nousavons besoin d’écouter l’émotion.

Oui, nous pensons à tort que nousn’avons pas le droit de ressentir desémotions, que c’est mal.

Nous nous disons que nous n’avons pasle droit d’être en colère, triste, ou d’avoirpeur. Depuis tout petit, on nous répèted’être courageux, que nous avons lachance d’avoir un toit au-dessus denotre tête et que nous n’avons pas ledroit d’être tristes et de nous plaindre.

Oublions tous ces messages qui étaientmaladroits.

Se donner le droitde ressentir ses

émotions

Aujourd’hui, ce qui nous bloque pourressentir nos émotions, c’est toutd’abord un manque de compréhensionde leur rôle, ensuite un manque detemps qui caractérise notre quotidienpour les écouter, et pour finir, unsentiment de honte.

« Pour se sentir bien, il fautaccepter de se sentir mal. »

Lise Bourbeau

Ressentir de la peur, de la tristesse oude la colère n’est pas un« caprice » ouune chose que nous pouvons éviter. Lesémotions sont là et seront toujours là.

Il s’avère que par définition une émotionest saine et utile et qu’en plus, elle estvouée à disparaitre au bout dequelques minutes.

Alors, pourquoi résistons-nous tant à lesécouter ?

ÉTAPE 3 - DÉCODER SES ÉMOTIONS

Qu’est-ce qui m’a mis en colère,rendu triste, ou qu’est-ce qui m’afait peur ?À quel moment j’ai ressenti cela ?Et s’il n’y a pas d’évènementparticulier, quels sont les gestesroutiniers qui peuvent être à l’originede mon émotion ?À quoi mon émotion fait-elle écho ?Qu’ai-je perçu et qui m’a faitressentir cette émotion ?

Ensuite, pour en savoir plus, nous allonsnous demander : « Pourquoi ? » Oui,pourquoi est-ce que cet évènement,cette situation a déclenché cetteémotion ? Que se passe-t-il en nous ?

Revenir surl’évènementdéclencheur

Maintenant que nous sommes assis avecnotre émotion, que nous l’avons saluéeet nommée, nous allons pouvoir laquestionner.

Pour cela, il est important de revenir surl’évènement qui a déclenché cetteémotion en nous.

Toujours assis calmement, les yeux closet la respiration calme, nous allons nousposer ces questions :

En fait, la question le plus importantequi découle de tout ceci est : quel estmon besoin ? De quoi ai-je besoinmaintenant pour me sentir mieux ?Qu’est-ce qui s’est passé auparavantqui ne répond pas à mes besoins etqu’est-ce que je peux faire maintenantpour mieux vivre selon mes besoins ?

Afin de t’aider dans le « décodage » deton émotion, nous allons nous intéresseraux différents messages que peuventt’apporter la peur, la colère et latristesse.

ÉTAPE 4 - EXPRIMER OU SEDÉLESTER DE SES ÉMOTIONS

L’émotion est identifiée, nous l’avonsécoutée calmement et nous avons peut-être entendu son message : ce besoinque nous avons à satisfaire. Maintenant,il s’agit d’exprimer notre émotion ou des’en délester.

En effet, une émotion pour disparaitre abesoin d’être écoutée, puis d’êtreexprimée ou du moins délestée.

En fait, une émotion se vit, mais pasn’importe comment. Oui, nous nesommes pas les jouets de nos émotions,ce n’est pas parce que nous sommes encolère que nous devons nous mettre àhurler de rage et à taper du pied. Mais,il ne s’agit pas non plus de ne rien faire,de nous dire : ok, je suis en colère et depasser à autre chose.

Nous devons trouver le juste milieu entrevivre notre émotion et la refouler. Et,cela nous demande de passer par unephase d’écoute dans un premier tempset ensuite par une phase dans laquellenous exprimons ou nous nous délestonsde notre émotion.

ÉTAPE 5 - VIVRE EN HARMONIEAVEC SES ÉMOTIONS

Nous sommes à la dernière étape quiest tout aussi importante. En effet, nousremarquerons, à force d’écouter nosémotions, que ce sont pratiquementtoujours les mêmes qui reviennent. Et,nous nous rendrons compte qu’il esttemps de nous en séparerdéfinitivement et pour cela, nous avonsbesoin de changer notre perception denotre vie, des autres et de nous-mêmes.

Il nous faut comprendre que vivre desémotions est tout à fait naturel, maisque les émotions fortes comme lacolère, la peur, la tristesse, la jalousie etl’envie nous épuisent. Oui, elles dévorentnotre énergie que l’on pourrait utiliserautrement et pour notre bien-être.

Les émotions fortes sont le signal quenotre perception des choses n’est pas «adaptée » à nos besoins et à notre butqui est d’être heureux.

C’est pourquoi il me tient à coeur de teproposer des idées et des exercicespour t’aider à vivre plus en harmonieavec tes émotions. En fait, notre objectifdans cette dernière étape est de vivrede plus en plus d’émotions positives etde moins en moins d’émotionsnégatives.

Avant toute chose, pour vivre enharmonie avec nos émotions, il faut leurdonner la bonne place.

Aussi, rappelons-nous qu’une émotionest naturelle et qu’elle a pour but denous signaler qu’un de nos besoins n’estpas satisfait. Autrement dit, c’est unemessagère ni plus ni moins. Elles nousdisent si nous nous sentons bien, trèsbien ou pas bien.

Comprenons qu’elle ne nous indique pasla manière dont nous devons agir. C’està nous, et nous seuls, de le décider.

Et heureusement, car la colère parexemple est une bonne messagère,mais une bien mauvaise conseillère.

C’est pourquoi lorsque nous ressentonsune émotion, apprenons à l’identifier, àl’écouter et à nous en délester, maisrestons totalement libres de la manièredont nous voulons agir dans notre vie.

Il est important de ne pas nous résignerà notre émotion et au message qu’elleapporte avec elle. Il est nécessaire pourvivre une vie heureuse et sereine detoujours agir selon nos valeurs et nosobjectifs que plutôt sous l’impulsiond’une émotion.

Ne pas se résigner Si je ne suis pas d’humeur àaller travailler aujourd’hui, je

peux me l’avouer, fairepleinement l’expérience de ceque je ressens, l’accepter… etaller travailler. Je n’en aurai

que l’esprit plus clair entravaillant : je n’aurais pas

commencé ma journée en mementant à moi-même.

Souvent, c’est quand on vit etqu’on accepte pleinement ses

sentiments négatifs qu’onréussit à s’en libérer ; ils ont

eu leur mot à dire, maisn’occupent pas le devant de la

scène pour autant. » Tal Ben-Shahar

Ne soyons pas sceptiques par rapport àcela, car oui nous pouvons agir aveccourage même si nous avons peur, nouspouvons faire preuve de bienveillancemême lorsque nous sommes en colère,et nous pouvons rire même lorsque noussommes tristes.

Comprenons bien que l’émotion n’a paspour but de diriger notre vie. Mais il peutarriver qu’elle nous le fasse croire. C’estpourquoi ne lui en donnons jamais lepouvoir, ne laissons jamais une émotionqui est vouée à disparaitre nous dire denous mettre sur le bas coté de notre vie,car nous avons peur ou que noussommes tristes.

« Être disposé à vivre et àaccepter les émotions

n’implique pas que celles-cidoivent avoir le dernier mot.

Toutes ces souffrances sont le reflet denotre tendance à ne rien lâcher, àvouloir tout contrôler et à croire quenous en sommes parfaitementcapables.

En fait, il y a beaucoup d’ironienotamment dans le fait que nous soyonsconvaincus que nous ne pouvons pasnous changer nous-mêmes, mais quepar contre, nous pouvons changer lesévènements de notre vie et même lesgens autour de nous.

C’est l’inverse qui est vrai. C’estcomprendre que nous pouvons nouschanger, mais que nous ne pouvons paschanger les évènements de notre vie niles gens qui en font partie, qui va nousaider à vivre plus sereinement. En effet,nous cesserons ainsi de créer desémotions dévastatrices comme lacolère, la frustration, la peur, la rage,l’insatisfaction, la haine…

Lâcher prise, c’est comprendre que toutce qui vient de l’extérieur n’est que lemiroir de ce qui se passe en nous, etque si nous n’apprenons pas à lâchercertaines choses, nous nouscondamnons nous-mêmes à vivre dansla souffrance.

On parle beaucoup de lâcher prise,mais qu’est-ce que c’est concrètement? Le lâcher prise est une des clés pourêtre heureux, peut-être la principaled’ailleurs.

Lâcher prise semble simple : lâcher toutce qui nous fait souffrir, mais dans lapratique ce n’est pas évident. Pourquoi? Notre égo, toujours.

Aujourd’hui, beaucoup de chosescausent de la souffrance en nous : leschangements pas prévus, du plusanodin au plus terrible : cela va de lamétéo, de la pluie non prévue, au décèsd’un être cher. Nous souffrons aussi dansnotre travail, car nous nous mettonsbeaucoup de stress et nous attendonsbeaucoup de lui. De plus, nos relationsavec nos proches peuvent être la sourcede souffrances.

« Il n’y a rien à changer àl’extérieur, tout est l’intérieur

de nous. »

Lâcher prise

Lâchons prise dans nos relations :lâchons l’idée que nous avons de notreimportance personnelle, car noussommes tous égaux et personne n’estnotre ennemi. Lâchons prise au travail :lâchons l’idée que nous jouons notre vieet qu’il est important d’amasser del’argent.

Lâchons prise dans la vie : lâchons l’idéeque nous pouvons tout contrôler, car lesévènements vont et viennent et la seulechose que nous puissions faire, c’estd’éviter de souffrir pour être heureux.

Vivre en harmonie avec nos émotions,c’est apprendre à lâcher, apprendre àne pas s’accrocher à des choses, deshabitudes, des idées qui nous fontsouffrir.

Quand tu vois que tu tournes en rondavec ta colère ou ta frustration, lâche,car ton temps est trop précieux pour legâcher ! Quand tu remarques que tu tedisputes pour savoir qui a raison ou tort,lâche, car ta relation vaut mieux que tonégo.

Lâcher prise est la meilleure décisionque l’on puisse prendre et c’est engrande partie cette action qui nouspermettra de vivre de moins en moinsd’émotions négatives.

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