PRECISION :

REJETER LES ERREURS DU PASSE FASCISME, MILITARISME, INTEGRISMES, SEXISMES, NATIONALISMES.

COMBATTRE LA HONTE DU PRESENT, EXPLOITATION, RACISME, INEGALITES, POLLUTIONS, PILLAGE DU TIERS MONDE, GUERRES ...

CONSTRUIRE UN AUTRE FUTUR. w,

JUSTICE SOCIALE, SOLlDARlTE INTERNATIONALE, AUTOGESTION, EGALITE, z PARTAGE D U TRAVAIL ET DES RICHESSES ENTRE TOUS. c -

Confederat~on Nationale du Travail, section de I'

Association ~nternationafe des Travailleurs

CKTIAIT l l N l O N REGIONALE NC)Rhl.tNnlF.

LES CAHIERS DE L'ANARCHOSYNDICALISME SONT EDITES DANS UN BUT DE DEBAT ET D'INFORMATION ET NE CONSTITUENT PAS DES POSITIONS CONFEDERALES.

LA COMMISSION CHARGEE DES CAHIERS DE

L'ANARCHOSYNDICALISME.

- - - . - . . - . - . SF 2010 14019 CAES CEDES.

C o o f 6 d e r a t i o n Nat iona le du T r a v a i l

Associat ion I n t e r n a t i o n a l e d e s

T r a v a i l l e u r s

TRAVAILLONS MOINS !!!

TRAVAILLONS TOUS ET VIVONS MIEUX !!!

La recente victoire obtenue avec le retrait du CLP ne doit pas nous faire oublier que celul-ct n'etait qu'une etape parmi d'autres dans la politique de diriglementation du travail. Des TUC , aux CES , au RMI , a la flexibilite ( annualisation du temps de travail ) et aux rnesures sur I'apprentissage, la logique reste la m h e :celle de I'exploitabon du plus pand nombre aux profits de quelques nantis. Diplames ou non, nous devenons de plus en plus des produits qui doivent se plier aux lois du marchi. 11s instaurent la prkarite, le chbmage, I'exclusion pow mieux faire passer la pilule Les restructurations et les plans wciau. qui les accompagnent se s u d d e n t , tout en tentant de faire croire au consensus social sous pretexte d'une " lutte contre le chamage " . Pourtant, les moyens des patrons demewent toujours les memes : baisser les salaires et rendre plus docile, encore plus flexible la main-d'muvre. A gauche canme a h i t e , les dponses ont toujours e t i les m h e s . Nous n'avons rieo a attendre des ROCARD, BALLADUR, KOUCHNER ou T A P E . fls sont les bineficiaires de cctte soci* fondk sur les inkgnhtls et la hilrarchie. Coatre la pdamitd et I'exclusion, nous devons rksister et poursuivre la lutte en ne wmptant que sur nous a k m e et rn sur l a marchands de &a ou autres magouilleurs professiounels. SakirieS, ptcaircs, c b e u n . hdiam c'est par notre lutte que nous ferm plier 1'Ecat ei les patrvns. Combattons les autres projets de ~ e m e n t a t i m du bawd contenus drms la loi quinquennale sur I'ernploi. Engums le m u miaimurn @al au SMlC pour tout demandcur d'emploi ainsi qltc le droit a une vie k t q le droit au logement pour tolls. Battons now pour le partage conjoint du travail ci dcs richesses ,pour une production bade sur des besoins d e m e n t utiles. Rkbmoas guc soit & b i t I t budget de I'Armk et mobilisoas nous pour une soci* plus 6 g a b m et plus t o ~ e .

Union Locllle CNTIAIT : BP 2010 14 019 CAEN CEDEX

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JJJOU 'a!'d~an? aJ)ou snos![!)n s!eu ]us.\ e su!lnolu sap s~luos Jallnl e a18laua s~i<)u snld suosuad?p s~ .?1?!3os ul ap t,/c sap aJ!slnqeso.j np e~l!eieds!p !s-!nl 22 apuom a1 )no) nod snld e ua L,u 1! I!eaeJ) a1 : s3ej ua asuap!,\?,l suople8aa

.al?!lJeq el ap :71~3 allne,l ap luel?,nbs!nd a8elu~qs np alual?jj!p an,\ aun lualuanb!lelu?js.is IUO

ill s:~!J~L?s luelg . slnawoqs xnv slual?qu! salu?lqo~d sal lualpnosal t. 1uall1e.te~1 111b xnas led lalnd!uelu lass!el snou uou la uiew ua satualqold sou slpuald suol ~eqnos snoN (~e~olsal? no j!le!sosse '[es!puis 'xneulno! ap uo!le?ls : al!e)?uolu s5ailsllq) .aZernoq~ np Jno)ne ssansnq alqe)!J?.r nn,p oo!)e?JJ el ~ed sapax3

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DROIT AlJ LAOCEMENT POUR TOUS. REFLEXIONS SUR 1,E CHOMAGE

l.'attrlbution d'un logernent n'cst acceshrble aujourd 'hu~ qu'avez dcs garantles tinanc~aires Etre S d e nos jours est devenu banal et presque normal pour nos chers oryanlsrnes concernes ( OPAC. H 1 etc ) Quelle pol~tique des plus douteuses avons nous sous les yeuu I ' I

Pourquoi privilegier systematiquement les ressources et les revenus lorsque I'on sait pertlneniment Ic nornbre de gens touches par la p r 6 t C et le ch6rnage ( qui se chiffre aujourd'llui par millions ) D C toute e ~ i d e n c e , I'eupulsion d'un logernent peuf toucher quasinlent n'lmporte qui et rl ne faut pas s') resigner II faut se solidariser contre ces aberrations pour le droit a une vie d k e n t e et a un toit pour tous car en quoi est responsable une personne touchee subitement par le chdmage et qui se retrouve du jour au lendemain demunie? Pourtant si elle ne peut payer ses loyers et autres charges, la procedure d'expulsion sera executee par I'administration cornpetente Volontairen~ent aveugle, elle la jettera a la rue Pourquoi, en quoi est-elle fautive?

Est-ce acceptable d e pousser des indicidus au desespoir alors qu'ils ne sont en fait que les victirnes du jeu du capitalisme et du patronat. Certes, on peut pretendre encore aujourd'hui conserver quelques "mienes " mais a quel prix? Celui d ' h r e considere cornme un cvlgaire pion, un objet de rentabilite, une valeur marchande exploit&, man ipu lk au gr& des privilegies e t d e leur nouvelle politique, la flexibilite Voila a quoi nous sommes reduits, nous la classe o p p r i m k Est-ce la le sens des valeurs hurnaines, I'objectif d e la vie dans ce systeme humiliant ?

Aujourd'hui et plus que jarnais, tout se base et se negocie sur le h c aux dkpends des plus elementaires droits humains. L'accepterons nous encore longtemps ? No% salaries, charneurs, p rka i r e s doivent s'unir et non se marquer d'indifference e t se diviser comme le souhaite le pouvoir sirnplement a 6 p d e mieux p q k t u e r sa politique d'asservissernent et d'exclusion. L ' u n i o ~ en effet, est le seul moyen d e dire non e t d'enrayer tout cela mais avant tout d 'empkher aujourd'hui que I'on puisse jeter des individus ou des familla entieres a la rue. E t lorsque le probitme s e pose a une personne i s o l k et qui plus est, i g o r a n t e d e ses droits, il est evident que seule, elle ne pourra que subir et sans nu1 doute restera impuissante face a ces injustices

Voila pourquoi il faut s'organiser massivement contre toute procaure d'expulsion car aujourd'hui c'est un voisin mais demain ce sera peutstre vous que I'on jettera dehors et cela sans aucune Egitimith

LES PUISSANTS NE NOUS PARAISSENT IMPRESSIONNANTS QUE PARCE QUE NOUS SOMMES A GENOUX DEVANT Em !!!

Lisez le "Comba t Syndicaliste", j ou rna l d e la C N T . 6 no par an. 1 an = 1 0 0 F, S o u t i e n = 1 5 0 F .Cheques a I 'ordre de I'union L o c a l e CNT de C a e n .

I.P.N.S. Ne p a s j e t e r s u r la v o i e pub l ique

La &vision du travail ct dcs richcsscs offrirait I'avantngc de risoudrc he problcmc du chdrnqc sans Inflation LC capitalisme de marchc choisit d'cmploycr ccrtains er de kw prcndrc unc parrle dc lcur t ra~al l pour d~strtbucr dcs mettcs auu euclus dc I'emploi

1.a fonction structurrlle de chBrnape : Au falt quc le chdmagc' c r k un riscnoir dc rna~nd'ocu\rc destini a f a~ rc balsscr Ics cxlgcnms dcs salan-c

a assurcr Ics requalificatiorls profcssionncllcs ctc s'ajouknt d'autres contrad~ct~ons con,oncturcllcs . saturaiion dc ccrrarns marches. conipCtltl\rtL:, rrrondtalisatlon dc I'cconornic sous 1-cgdc du capltalrsnw tnomphant LC mondc cst son march6 ( h i l , ~ potlr I'humnnismc) Tcllm sont les wntradictions auc nous ~ i v o n s ! Dc olus les entrLarl.;c\

- , - - - et ILY &tats cap i t a l i s t~~ dornlnants sont colncds par I'arrivk dcs pays erl voiz dc d&vcloppcmcnt ou rczcnimcnt d&\eloppcs . concurrcncc pour certaincs producttons, ad\crsa l rs pour conquenr lcs marchis c t en rnZmc tcrnp,. all12s a anus car la croissancc dcs uns assurcnt dcs dibouchis aux autrcs

La niondialisation pose dcs problcrncs sincuu. . Lcs caprhlistes ont e s s n i dc ICS rdsoudrc de plus~curs nlnntcrcs guerrcs. absorbhon-firslons d'cntreprises (conccntratioo capihliste). protcctlon dcs m r c h k lntdrlzur~ (protcctiomismc). crcat~on dc grands nlarctus (C E.E , A L.E . C E I ). soutien financier (BERD, Fhll). accords IntcrnatlomLLu (Bretton-Wood. Uruyuay. G A T T . Maastricht. etc ) ne sont que des an~enagemcnts pour lim~tzr Ics dcg5ts du principc capihlrstc . "croitre ou pcrir", ce qui condult sour.eot lc cagitdisme a ncgllgcr lc. socral ct Ics crises qul en decoulent

L'obscnat~on cst rap~dc 1 D'ulr wti. Izs capinlistcs puissants grandcs multmat1ona1c.s. szcteurs lics all commcrce intcrnat~onal, ou cn rnonopolc. ou blcn cn situation dc conquite des marchis internationauu, soutcnus pol~tlqucmcr.t ctc

En gcneral. 11s sont I~brc-echar~lstcs. anti-nationalistcs cn poslt~on dornlmnte, lcurs mdustrics ne pcuxent prospcrcr et se maintenir qu'au n i k w mondal

Les autrcs. depasses, dc trop pct~tc taillc. non-competitifs. ou 116 a des marches r@,ionaus ou natlomuu. ou au productions obsoletes, sont mcapablss de res~stcr auu prcmicrcs. Ils sont cn ginkral protcctlonnistss, anti- ~nternationallstes, cherchant a l'abri dcs f roc r e s douanjbres, a prbcrver leurs entrcprises, ou a gagncr le temps niccssa~re pour Ies rendre competitives Nous voyons poindre a I'aube du 2 1 h e s~ecle, la d h r c a t ~ o n q u ~ depasse les clibages politiques a sociaux, les protectimistes wntre les libres echangistes, et I'on voit les Pasqua. Seguin (R.P.R.). Chevcnement (P.S ). ou le P C. et le F.N. mvcrge r contrc Maastricht, tandis que les autres. de droite a gauche sont "hlaastrichiens", idem pour le G A.T.T . Nos paysans qui bavaient sur I'Europe, mars pas sur ses subventions (les MCA). cn appcllent 6 "I'Europe des paysans" contrc ceux des Etllts-Unis. cnwre que Ics secteurs agricolcs ct agro-alimentaires qui vendeot leurs produits en partic auu USA ne sont pas tris -protectionnjstcs"

Les patrons se sont d~vlsQ sur ccs qucst~ons aussi, tout cela n'est que '.tambouille" de bourgco~s, Ic seul principe qui lcur convient est d ' a ~ o i r des riglementations a g b m h n z vanable, de celles que I'on prend unjour et que 1,011 rejette le lendemain en fonction des intirits et des bhefices eswmptes Les uns triomphenf les autres meurent, mais curieusement, en defendant le &me principe sadomasochiste de I ' h n c m i e de marchi ct des contradictions suikantes.

La croissance, c'est vendre sur Ics marches . quand ccuu-ci sont sa turb ou occupes, 11 faut alors balsser Ics prix pour pouvoir Ics wnquenr ou les wnserver . .

Pour cela, on restructure : achats de machines performantcs, liccncicments, gains dc prcductjv~te m a s c h h a g e et baisse des salaires, donc baissc dc la consommatios dc la solvabilite du marche, chute dc la cro~ssance et du marche, restmcturation et p repart ! Telle est I'absur&te du capitalisme. Seule une croissancz forte, tres forte permettrait de dipasser le probleme et d'opirer des mutations em douceur. N'y pensons pas " '

La croissance c'est aussi d'autres contradictions : * La premiere. c'est qu'il faut produirc plus, donc nCcessiti de main-d'oeub~e balssc du temps dc. trava~!.

pulsqu'il faut des bras * Une autrc - lc capihlismc c'est produire. wnsommatfon 9 outrancc: ct on pille, on giche les mtlt'rcs

premicrcs, on pollue a tout va (air, eau. florc) Excmple . le petrole, 136 milliards T.E P.* de reserves mondlalm zt consommation de 3 144 millions T E P. annuel, c'est 43 anntes de wnsommation le standard de bic occ~denhlc cst a la mode I ! ! Et bien si l'milllards acckkient au standard dcs ~ t a t s - ~ n i s , il n'y aurait plus que 21,5 anndzs dc r~~.sen.m. La voiture elcctrique. la guerre du Golfe, on comprcnd mieux L 'h~mne a h croissance, h>pocnsie pour Ics UIIS. fetlchisme pour les alrtrcs, ne rtsoudra pas Ics contradictions economiques et sociales et scrt i lkitcr di. poser la bn ie question le but du travail.