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1 Exposition Premiers photographes au Maroc 1870-1939 du 18 septembre au 29 novembre 2009 Photographies de la collection Guy Joubert Accueil des groupes scolaires : La Maison de la photographie propose sur réservation aux groupes scolaires des parcours pédagogiques de ses expositions (approche thématique et initiation à l’analyse d’image) du lundi au vendredi de 9h à 17h. L’exposition est ouverte au public mercredi et vendredi de 12h à 19h, samedi et dimanche de 14h à 19h jusqu’au 29 novembre 2009. Contact et réservation: Mathilde Kiener 01 55 01 04 84, [email protected] Maison de la Photographie Robert Doisneau 1 avenue de la Division du Général Leclerc 94250 Gentilly http://www.maisondelaphotographie-robertdoisneau.fr/ A. Cavilla Enfant devant des ruines romaines, vers 1880. Tirage albuminé © Collection Guy Joubert

Premiers photographes au Maroc 1870-1939

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Premiers photographes au Maroc 1870-1939

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Exposition

Premiers photographes au Maroc 1870-1939

du 18 septembre au 29 novembre 2009

Photographies de la collection Guy Joubert

Accueil des groupes scolaires : La Maison de la photographie propose sur réservatio n aux groupes scolaires des parcours pédagogiques de ses expositions (appro che thématique et initiation à l’analyse d’image) du lundi au vendred i de 9h à 17h. L’exposition est ouverte au public mercredi et vendredi de 12h à 19h, samedi et dimanche de 14h à 19h jusqu’au 29 novembre 2009. Contact et réservation: Mathilde Kiener 01 55 01 04 84, [email protected] Maison de la Photographie Robert Doisneau 1 avenue de la Division du Général Leclerc 94250 Gentilly http://www.maisondelaphotographie-robertdoisneau.fr/

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Premiers photographes au Maroc

1870-1939

A. Cavilla Vue de Rabat, vers 1880. Tirage albuminé © Collection Guy Joubert

A. Cavilla Enfant devant des ruines romaines, vers 1880. Tirage albuminé © Collection Guy Joubert

Lévy & Fils Mosquée des Aissaouas, Tanger, vers 1889. Tirage albuminé © Collection Guy Joubert

A. Cavilla Ruelle à Tanger, vers 1880. Tirage albuminé © Collection Guy Joubert

Léon Davin Lavoir devant la Koutoubia, Marrakech, vers 1882. Tirage albuminé © Collection Guy Joubert

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Premiers photographes au Maroc

1870-1939

Marcelin Flandrin Ecole de broderie, vers 1930. Tirage au gélatino-bromure d’argent © Collection Guy Joubert

Lévy & Fils Marchands de pains, Tanger, vers 1889. Tirage albuminé © Collection Guy Joubert

A. Cavilla Marocaine et son enfant, vers 1880. Tirage albuminé © Collection Guy Joubert

James Valentine Jeune Marocain, Mogador (Essaouira), vers 1880. Tirage albuminé © Collection Guy Joubert

Cavilla & Molinari Couple de Marocains, vers 1870. Tirage albuminé © Collection Guy Joubert

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Premiers photographes au Maroc 1870-1939

Une exposition née d’une collection privée est à la fois enthousiasmante et précieuse car elle porte en

elle l’intérêt passionné du collectionneur et toutes les qualités propres à captiver le public. Ces

photographies, souvent rares, recherchées longuement parfois, choisies et rassemblées, commencent

une nouvelle vie en se trouvant ainsi réunies à d’autres. Sorties de l’oubli et associées entre elles,

elles s’ouvrent à de nouvelles lectures, révèlent fréquemment des perspectives moins

conventionnelles, voire inexplorées, de l’histoire de la photographie. Ainsi grâce à cette série

exceptionnelle, on découvre d’emblée que les premiers photographes au Maroc ont été très peu

nombreux et sont arrivés tardivement. Dès 1839, les photographes avaient pour principales

destinations dans le bassin méditerranéen l’Italie, la Grèce, la Turquie, l’Egypte, la Palestine et

l’Algérie, ceux-ci suivant généralement les campagnes militaires et les pénétrations coloniales, les

missions archéologiques, diplomatiques ou religieuses, et s’installant au rythme de l’implantation

européenne dans ces régions. Hormis Tanger, ville internationale et commerciale, le Maroc

demeurera plus longtemps inexploré par les étrangers et ne se verra imposer un double protectorat,

espagnol et français, qu’en 1912. Cette histoire différente infléchira sensiblement la pratique des

photographes. C’est ainsi que, contrairement aux vues récurrentes des sites archéologiques et des

portraits figés de « types humains » qui dominaient ailleurs, beaucoup des premières photographies

du Maroc échappent étonnamment aux stéréotypes de l’époque. Les photographes ne sont souvent

que de passage et peu d’ateliers s’établissent, car il y a aussi peu de touristes, et des enjeux moins

pressants semblent leur avoir donné une plus grande liberté. Et l’on peut admirer ainsi dans cette

série de très belles scènes de rues et de marchés, sans artifices, où les flous et les personnages

saisis partiellement dans le cadre, témoignent de l’activité habituelle des lieux. Certes les portraits

codifiés sur fond peint ou décor arrangé existent également, car telle était la méthode de l’époque.

Mais bien d’autres, réalisés avec plus de naturel, semblant improvisés dans la rue ou dans un jardin,

dénotent plus de spontanéité. De même, de simples paysages ou de charmantes scènes de la vie

quotidienne nous offrent une vision plus réaliste d’un pays et de son peuple, tout à fait étonnante pour

cette période de la photographie.

Annie-Laure Wanaverbecq

Tous nos remerciements à Monsieur Guy Joubert

qui a permis la réalisation de cette exposition créée intégralement à partir de sa collection.

Photographes présentés dans l’exposition

Jean BESANCENOT

Léon DAVIN

A. CAVILLA

FELIX

Victor HELL

Marcelin FLANDRIN

LEVY & Fils

James VALENTINE

Lucien VOGEL et Jean RHONÉ

George Washington WILSON

et anonymes.

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Thèmes pouvant être abordés en classe, ou lors de l a visite de

l’exposition, avec la médiatrice ou en autonomie :

Autour de la photographie, des sciences et des arts plastiques:

- Photographie, lumière et physique-chimie :

Faire une photographie, c’est d’abord laisser entrer de la lumière dans un appareil.

A l’aide des phénomènes de la vie quotidienne tels que l’ombre et le reflet, et grâce à l’observation

des images qui se forment sur le dépoli d’une chambre grand format, on abordera les principes

généraux de la lumière, et les lois de l’optique qui interviennent lors de la prise de vue.

La création d’une image pérenne sur une surface sensible permet également d’évoquer une

application d’un principe d’oxydoréduction.

- La pratique photographique, points communs et dif férences entre le XIXe siècle et aujourd’hui:

En comparant trois systèmes optiques : l’œil, un appareil photographique contemporain, et un

appareil au mécanisme proche de ceux du XIXe siècle, on introduit le mécanisme global de la

photographie.

A travers la visite de l’exposition et des exemples proposés par la classe, on interroge les postures

de prise de vue, et la question du point de vue, de la composition et du cadrage.

A travers soixante-dix ans de pratique photographique, on présente l’influence des différents

paramètres de la prise de vue sur l’image : temps de pose, profondeur de champ, mise au point :

quels choix par le photographe, pour quels effets ?

- Caractérisation des genres pour les arts plastiqu es et plus particulièrement en photographie :

Distinction entre portrait, paysage, et nature morte.

La photographie, témoin de l’histoire du monde cont emporain :

- Pourquoi la photographie est différente du dessin ? Utilisations et contextes.

La question permet d’introduire la spécificité de la photographie face au dessin dans son rapport au

réel et ses qualités documentaires.

Photographies de famille, photographies de « types humains », photographies d’illustration,

photographies militaires, photographies publicitaires, photojournalisme…A partir d’exemples donnés

par la classe et à travers la visite de l’exposition, on apprend à distinguer le contexte et les buts

poursuivis par les images.

- Photographie et histoire au Maroc entre 1870 et 1 939 :

Les empires coloniaux et le colonialisme à la fin du XIXe et au début du XXe siècle.

Les bouleversements politiques au Maroc avant et après 1912, date du double protectorat imposé

par la France et l’Espagne.

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La Maison de la Photographie Robert Doisneau :

En avril 1992, pour ses 80 ans, Robert Doisneau donnait son nom à la future Maison de la

Photographie de Gentilly, sa ville natale. Cinq ans plus tard, la Maison de la photographie Robert

Doisneau ouvrait ses portes avec l’exposition manifeste « Est-ce ainsi que les hommes vivent… ».

Celle-ci présentait 80 photographes, originaires de 17 pays différents, et une période allant de 1905

à nos jours. La Maison de la Photographie Robert Doisneau se consacre depuis à une

photographie d’inspiration humaniste, en explorant largement cette notion au-delà des frontières,

des époques et des notoriétés. Elle bouleverse ainsi radicalement la définition qui en est donnée

traditionnellement en France. Depuis plus de dix ans, elle a réalisé ainsi de nombreuses expositions

inédites d’auteurs du monde entier sur des thématiques très variées.

Parmi les grandes expositions organisées par la Maison Doisneau, on peut citer celles qui ont été

dédiées soit à des figures éminentes de la photographie : David Seymour - "Chim" [ Première

rétrospective européenne dans le cadre du Mois de la Photo de Paris en 1998 ]; George Rodger [

Rétrospective en 2000 ], Gotthard Schuh [ Instants volés, instants donnés en 2004 ], Hervé

Gloaguen [ Rétrospective en 2006 ]; soit à des thèmes historiques permettant la présentation au

public d’œuvres exceptionnelles et rares : Photomontages des années vingt à aujourd’hui en

2000, La photographie hongroise de l’entre-deux-guerres d ans les collections privées et la

rétrospective Lajos Lengyel en 2001, La magie du train de René Groebli en 2003, soit à la

découverte de grands photographes étrangers : Willem Diepraam (Pays Bas) en 1998, Pierrot

Men (Madagascar) en 1999, Ad van Denderen (Pays Bas) en 2002, Serge Clément (Canada) en

2003, Jane Evelyn Atwood (Etats-Unis) en 2008 ; soit à la réalisation de la première grande

exposition de jeunes photographes largement reconnus aujourd’hui : Thomas Dworzak en 1999

(Prix Kodak et entré à l’agence Magnum en 2000 ), Gilles Coulon en 1999 (Tendance Floue). La

Maison de la Photographie Robert Doisneau a également reçu de grandes expositions étrangères

telles que la rétrospective Andreas Feininger en 2000.

La Maison de la Photographie Robert Doisneau se veut aussi un lieu d’apprentissage et d’initiative

en direction des enfants et des jeunes et a entamé, depuis huit ans, un travail exceptionnel dans le

cadre du projet «la Photographie à l’école », qui se conclut, à chaque printemps, par la

présentation des réalisations des enfants lors d’expositions de qualité.

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La Maison de la Photographie Robert Doisneau vous p ropose :

Pour les classes et les groupes scolaires :

- des visites commentées gratuites des expositions de la Maison de la Photographie Robert

Doisneau .

Ces visites sont organisées et présentées par la médiatrice culturelle, spécialiste en histoire de la

photographie (sur rendez-vous pris par téléphone ou mail).

Pour les groupes scolaires, des axes de visites précis (thèmes, analyse d’image) peuvent être définis au

moment de la réservation.

- des visites gratuites en autonomie des expositions (réservation obligatoire).

- l’accueil des classes sur des thématiques photographiques précises à définir auparavant avec

l’accompagnateur.

Pour les enseignants :

- l’accueil des enseignants en vue d’une visite autonome des expositions de la Maison de la Photographie

Robert Doisneau avec leurs classes.

- Des rencontres pédagogiques, en partenariat avec l’Académie et le Rectorat .

La programmation 2009-2010 : - du 18 septembre au 29 novembre 2009 Premiers photographes au Maroc 1870-1939 vernissage mardi 22 septembre - du 10 décembre 2009 au 11 avril 2010 : Nikos Economopoulos, Photographe rétrospective réalisée par le musée Benaki d'Athènes - du 15 avril au 30 mai 2010 : Traces 9ème édition du projet La Photographie à l'Ecole - du 10 juin au 3 octobre 2010 : Wendy Watriss & Frederick C. Baldwin Looking at the U.S. 1957-1986 Les dossiers pédagogiques sont disponibles uniqueme nt par courriel. Si votre établissement, son CDI ou vos collègues souhaitent les recevoir, merci de nous écrire avec la mention « pour envoi de dossier pédagogique » à l’adresse suivante : [email protected] en précisant les coordonnées du destinataire ainsi que celles de l’é tablissement.

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Annie-Laure Wanaverbecq, directrice artistique tél : 01 55 01 04 86 fax : 01 47 40 82 06

e-mail : [email protected]

Informations pratiques :

Maison de la Photographie Robert Doisneau , 1 rue de la Division du Général Leclerc , 94250 Gentilly tél : 01 55 01 04 86 – www.maisondelaphotographie-robertdoisneau.fr

Ouverture :

mercredi et vendredi de 12h à 19h samedi et dimanche de 14h à 19h fermée les jours fériés groupes et visites scolaires, sur rendez-vous

Tarifs : plein tarif : 2 € demi tarif : 1 € pour les étudiants, chômeurs, retraités gratuit pour les moins de 18 ans groupe à partir de 10 personnes : 1 € / pers. groupe avec visite guidée : 2 € / pers. gratuit le 1er dimanche de chaque mois

Accès : RER B, station Gentilly. Bus : n° 57 , (Porte de Bagnolet - Arcueil/Laplace), arrêt Division Leclerc. n° 125, (Porte d’Orléans - Maisons-Alfort), arrêt Mairie de Gentilly. n° 184, (Porte d’Italie - Fresnes), arrêt Mairie de Gentilly. Bus Valouette , réseau de transports gratuits entre les communes de l’agglomération de Val de Bièvre. ●Stations Vélib’ , à proximité. Périphérique , sortie Porte de Gentilly.

Contact Presse : Robert Pareja, relations publiques tél : 01 55 01 04 85 fax : 01 47 40 82 06

e-mail : [email protected]

Contact visites de gr oupes : Mathilde Kiener, médiation culturelle tél : 01 55 01 04 84 fax : 01 47 40 82 06

e-mail : [email protected]

Vernissage mardi 22 septembre à partir de 19h