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FICHE DE PRESENTATION DU PRODUCTEUR Fiche élaborée le 13/06/14 par Entre eux et nous à l’issue de la visite à l’exploitation de Sébastien LES JARDINS DE MESPLES Production : Légumes Nom du producteur : Sébastien LASPORTES Localisation : Lieu-dit Mesplès à Castéra-Verduzan, 32 Description de l’exploitation agricole : Année de l’installation : 2000 Superficie des terrains : 7 ha dont 1 ha de serres froides (5 ha en 2000) Nombre de variétés produites : 40 variétés Label : Bio Nombre de salariés : 1, Sylvie et parfois, des saisonniers 1. Présentation de l’exploitation : Situation géographique : Les terrains sont situés en pleine campagne, isolés de tout axe routier majeur. Les terrains alentours sont également convertis au bio. Sauf au-dessus de l’exploitation, où un céréalier (blé et tournesol) cultive en raisonné et tient compte des contraintes de ses voisins cultivant en bio. Pour isoler les terres, Sébastien maintient une bande enherbée de 10m de large entre les terres céréalières et les champs de légumes. Risque de contamination par les terrains agricoles avoisinants : nul Photo 2 : Environnement de l'exploitation de Mesplès Photo 1 : Sylvie et Sébastien

Présentation de la ferme maraîchère de Mesplès

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Page 1: Présentation de la ferme maraîchère de Mesplès

FICHE DE PRESENTATION DU PRODUCTEUR

Fiche élaborée le 13/06/14 par Entre eux et nous à l’issue de la visite à l’exploitation de Sébastien

LES JARDINS DE MESPLES

Production : Légumes

Nom du producteur : Sébastien LASPORTES

Localisation : Lieu-dit Mesplès à Castéra-Verduzan, 32

Description de l’exploitation agricole :

Année de l’installation : 2000 Superficie des terrains : 7 ha dont 1 ha de serres froides (5 ha en 2000) Nombre de variétés produites : 40 variétés Label : Bio Nombre de salariés : 1, Sylvie et parfois, des saisonniers

1. Présentation de l’exploitation :

Situation géographique :

Les terrains sont situés en pleine campagne, isolés de tout axe routier majeur. Les terrains alentours sont également convertis au bio. Sauf au-dessus de l’exploitation, où un céréalier (blé et tournesol) cultive en raisonné et tient compte des contraintes de ses voisins cultivant en bio. Pour isoler les terres, Sébastien maintient une bande enherbée de 10m de large entre les terres céréalières et les champs de légumes. Risque de contamination par les terrains agricoles avoisinants : nul

Photo 2 : Environnement de l'exploitation de Mesplès

Photo 1 : Sylvie et Sébastien

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Fiche élaborée le 13/06/14 par Entre eux et nous à l’issue de la visite à l’exploitation de Sébastien

Mode de culture : Plein champ et serres froides c'est-à-dire serres non chauffées

Travail du sol :

En fin de production, le sol est travaillé à l’aide d’un roto-bêche pour enfouir la culture puis, avec un cultilabour pour affiner la terre. Le nettoyage des allées des serres est réalisé avec une moto-bineuse. Entre les légumes, le désherbage est manuel ou bien effectué à l’aide d’une bineuse « fait maison ».

Photo 4 : Roto-bêche Photo 5 : Cultilabour Photo 6 : Bineuse "maison"

Fertilisation du sol :

Sébastien apporte chaque année des éléments minéraux (cuivre, zinc, potassium, bore, nitrates). Ils sont essentiels dans la physiologie des cultures maraîchères. Et également, du compost végétal. Cela permet de rendre la terre plus fertile mais aussi de l'affiner. Tous les 5 ans, il complète les apports via des engrais organiques (fumier de cheval mélangé à des algues, fientes d’oiseaux sous forme de granulés). Au cours de l’année, les sols ne sont jamais maintenus nus. Une fois que les cultures ont terminée de produire, soit leur font suite les cultures d’hiver, soit des plantes ayant un intérêt particulier. Par exemple, le sorgho fourrager ; il revêt un rôle d’insecticide. Pour cela, il est cultivé, coupé puis enfouit dans le sol. La moutarde présente elle un rôle d’amendement organique. Elle fait suite aux cultures de tomates avant de leur laisser place au printemps suivant. Enfin, le seigle fourrager est aussi exploité pour son effet mécanique : il structure le sol grâce à son système racinaire. Par ailleurs, un système de rotation est mis en place chaque année pour d’une part, s’assurer que le sol ne s’épuise et d’autre part, réduire les risques de développement de maladies ou parasites. Chaque champ hors serre est séparé par une bande enherbée, zone d’accueil pour la biodiversité et zone barrage pour la prolifération de maladies ou parasites. Résultat, le pH du sol évolue au cours de l’année entre 7.6 et 8.1 (pH neutre à basique), signe d’un sol équilibré. Le sol à l’origine… En 1998, lors de l’achat du terrain, la terre se résumait à 5 hectares de ronces ! Elle n'avait pas été traitée depuis très longtemps et de ce fait a pu être certifiée bio immédiatement. Très calcaire et ferrique, il aura fallu 10 ans de travail du sol avec des pratiques agricoles adaptées pour drainer l’excès d’ions calcium et de fer et pour obtenir une terre plus souple.

Photo 2 : Champ d’oignons jaunes Photo 3 : Serre froide de tomates

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Fiche élaborée le 13/06/14 par Entre eux et nous à l’issue de la visite à l’exploitation de Sébastien

Irrigation : Pour l'irrigation, l’exploitation dispose d'un branchement puisant l'eau de la Baïse, un cours d’eau passant à proximité. La pompe est partagée par 3 agriculteurs. 3000m de tuyaux ont été enterrés ; un gros travail de plusieurs années ! Afin d’économiser l’eau, l'essentiel des cultures d'été est arrosé par goutte à goutte. Le reste, par aspersion ; méthode sous pression également économe en eau.

Origine des semences et des plants :

Les semences sont toutes d’origine bio tout comme le terreau utilisé lors de l’empotage. Sylvie et Sébastien réalisent eux-mêmes leurs semis à l’exception des tubercules de pommes de terre et de poireau. Ces derniers proviennent évidemment de semenciers labellisés bio.

Photo 7 : Plants de salade, poivrons et concombre (respectivement)

Lutte contre les maladies, les parasites et les mauvaises herbes:

Grâce aux bonnes pratiques culturales appliquées par Sébastien et Sylvie (rotation, bandes enherbées, cultures de transition à caractère insecticide, maintien de la biodiversité végétale), des traitements naturels suffisent à préserver les cultures : bouillie bordelaise (sulfate de cuivre + chaux) en tant que fongicide, souffre lors d’attaque (rare). Rappelons que le cahier des charges du bio n’autorisent pas l’utilisation de pesticides chimiques de synthèse. De plus, il encadre les molécules autorisées à l’usage. En vue d’anticiper les pertes et afin de garantir les quantités produites, Sébastien plante 20% de plants supplémentaires. La maîtrise des mauvaises herbes (aussi appelées les adventices), se fait a mano ou mécaniquement (motobineuse, bineuse « maison »).

Photo 8 : Bande enherbée Photo 9 : Biodiversité végétale dans une serre froide de courgettes

Maintien de la biodiversité :

Très bonne. Lorsque vous vous baladez au sein des serres ou bien des champs, vous avez le plaisir de découvrir des larves de coccinelles sur les feuilles d’aubergine, des chrysomélides sur le fenouil, et même une couleuvre qui s’échappe d’un champ !

Photo 10 : Larve de coccinelle (gauche) et chrysomélides (droite)

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Ramassage des légumes : a mano !

Légumes produits :

Aubergine (2 variétés : blanche et noire), betterave, blettes, chou camus, chou frisé, chou rave, concombre (long), courge (4 variétés : butternut, potimarron, musquée, longue de nice), courgette (longue), épinard, fenouil, fèves, haricots verts, mâche, navet violet, piment d’eau (corne de taureau), poivrons (2 variétés : vert et jaune), radis ronds, radis noirs ronds, salade et mesclun, tomates (ronde, ovale, andine cornue, zébrée, ananas). Selon les années : chou rouge, chou-fleur, carottes.

Plantes à bulbe : ail, échalotes, oignons jaunes, pommes de terre (costar)

Plantes aromatiques : basilic, laurier, persil (frisé et plat), thym. 2. Voies de commercialisation :

En AMAP : AMAP de Fontenilles et St Lys (AMAP les 3 arches), livraisons le jeudi soir de 18h à 19h30 ; site internet : http://amapdes3arches.jimdo.com/

Aux Biocoop, à 1 Intermarché local

A un restaurant

A la cantine scolaire du collège de Condom

Photos de l’exploitation maraichère :