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PRESENTATION DU RAPPORT ANNUEL DE MISE EN OEUVRE DU PROGRAMME D’ACTION D’ISTANBUL EN FAVEUR DES PAYS LES MOINS AVANCÉS BURKINA FASO Présenté par Monsieur MAMOUDOU SEBEGO Point Focal LDCs du Burkina Faso Genève, 22 juillet 2013

PRESENTATION DU RAPPORT ANNUEL DE MISE EN ŒUVRE DU PROGRAMME D’ACTION D’ISTANBUL ...unohrlls.org/custom-content/uploads/2013/11/Burkina-Faso.pdf · 2013. 11. 25. · PRESENTATION

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  • PRESENTATION DU RAPPORT ANNUEL DE MISE EN ŒUVRE DU PROGRAMME

    D’ACTION D’ISTANBUL EN FAVEUR DES PAYS LES MOINS AVANCÉS

    BURKINA FASO

    Présenté par

    Monsieur MAMOUDOUSEBEGO

    Point Focal LDCs du Burkina Faso

    Genève, 22 juillet 2013

  • PLAN DE PRESENTATION

    IntroductionI. État de mise en œuvre par domaines prioritairesII. Contraintes III. PerspectivesConclusion

  • INTRODUCTIONO le programme d’action d’Istanbul en faveur des

    PMA (PAI/PMA) vise pour l’essentiel les mêmes objectifs que ceux du millénaire pour le développement.

    O Huit (08) domaines prioritaires ont été identifiés en mai 2011 à Istanbul lors de la 4ième conférence des nations unies sur les PMA,

    O cohérence avec les politiques de développement du Burkina Faso notamment la Stratégie de Croissance Accélérée et Développement Durable (SCADD 2011-2015).

  • I. CAPACITÉ DE PRODUCTIONO les infrastructures routières : de 2000 à 2011, 1149 km de routes

    ont été butimées ;

    O le taux de croissance du PIB par personne occupée : de 6,1% en 1991 à 0,9% en 2010, avec un pic 8,0% en 1996 ;

    O les télécommunications : • le nombre de lignes de téléphone fixe pour 100 habitants est passé

    de 0,20 en 1990 à 0,87 en 2011• La télé densité mobile est passée de 22 téléphones mobiles pour 100

    habitants en 2000 à 47,28 téléphones mobiles au 31 décembre 2011. • Le nombre d’utilisateurs d’internet pour 100 habitants est passé de

    0,08 en 2000 à 1,7 en 2011.

    l’énergie : la quantité produite et importée par la SONABEL a connu une croissance régulière moyenne de 8,5% de 1990 à2011, atteignant 1 025 502 MWh en 2011,

  • III. Commerce

    Sur la période 2000-2010 la structure reste inchangée :

    En 2000, les produits pétroliers représentaient 21,3% contre 13,3% pour les produits alimentaires ; 11,6% pour les produits chimiques ; 8,9% pour les machines et appareils et 8,0% pour les matériels de transport

    En 2010, les produits pétroliers sont demeurés le principal produit d’importation avec 20,0 % des importations totales.

  • IV. Produits de base

    de 2000 à 2011, l’or, le coton et les produits d’élevage sont lesprincipaux groupes de produits d’exportations.

    les exportations de coton représentaient à 33,1% en 2008 et 22,8% en 2009, pour chuter à12,8% en 2011

    les exportations des produits d’élevage sont passé de 16% en 2008 à 6,9% en 2011

    la part des exportations de l’or est passée de 22,6% en 2008 à42,3% en 2009 pour ressortir à72,3% en 2011

    Graphique 1 : Evolution des principaux produits d’exportation en %

    de 2000 à 2011

  • IV. Produits de base(suite et fin)

    O Europe 67,3% en 2000 et 73% en 2010

    O Afrique 19,1% en 2000 et 24% en 2010

    O l’Asie 6,3% en 2000 et 6% en 2010

    Graphique 3 : Evolution des parts (%) des exportatio ns des principaux partenaires commerciaux de 2000 à 2010

    Le degré d’ouverture est passé de 32,8% en 2000 à 35,4% en 2006, puis à 49,8% en 2011

  • V. Développement social et humain

    EDUCATIONOle taux brut d'admission a atteint 88,3% en 2011, correspondant à une hausse de 64 points par rapport à 1990 ;

    Ol'indice de parité s'est situé à 0,99 en 2011 contre 0,65 en 1990 ;

    Ole taux brut de scolarisation était de 79,6% en 2011 contre 30% en 1990 ;

    Ole taux brut de scolarisation au secondaire est passé de 12% en 2000 à25,7 en 2011. Cet accroissement est plus prononcé au niveau des filles ;

    SANTEOun taux brut de mortalité élevé au sein de la population de l’ordre de 11,8‰ en 2006 ;

    Ole ratio de mortalité maternelle était de 341 pour 100 000 naissances vivantes en 2010 contre 566 pour 100 000 naissances vivantes en 1993;

    Ole taux de mortalité infantile était de 65 pour 1000 naissances vivantes en 2010 contre 107,6 pour 1000 naissances en 1993;²

    OL’espérance de vie à la naissance est passée de 36,7 ans en 1960, 50,4 ans en 2000 et à 57 ans en 2008, soit une augmentation de 20,3 ans ;

  • V. Développement social et humain

    Habitat Ole nombre total de parcelles dégagées sur le territoire national est de 870 571 en 2010 dont 56% pour la région du Centre.l’Eau et assainissement, Ole taux d’accès à l’eau potable est passé de 18,3% en 1993 à 80% en 2011 (milieu urbain)Ola production d'eau potable a connu une augmentation de 22% passant de 41 millions de m3 en 2005 à 50 millions de m3 à 2010. En ce qui concerne l’assainissement, on note la réalisation de 24 372 latrines entre 2008 et 2011,

  • VI. Crises multiples et nouveaux défisLa crise malienne O22 000 réfugiés Ole problème de la sécurité alimentaireOproduction céréalière prévisionnelle 2011-2012 déficitaire de 31 649 tonnes

    La crise alimentaireObaisse de la production céréalière définitive 2011/2012 de 16% par rapport à celle 2010-2011 OSelon l’enquête sur l’économie des ménages de 2012, plus de 2 500 000 personnes ainsi qu’une partie importante du cheptel seront dans une situation de précarité alimentaire et nutritionnelle Ol’élaboration et l’adoption d’un plan opérationnel d’intervention estimé à 70 milliards de F CFA pour faire face aux difficultés alimentaires en perspective et l’achat six (06) milliards de F CFA de céréales au profit des populations vulnérables.

    changements climatiques Ovariétés adaptées au stress hydrique et /ou à la chaleur ;Ométhodes de gestion de l’eau à des fins agricoles ; Ole développement de cultures irriguées et la diversification et intensification des cultures ; l’adoption de méthodes de gestion rationnelle de la fertilité des sols

  • VII. la Mobilisation de ressources financières pour le développement et le renforcement des capacités

    Les recettes propres : 793,58 milliards de FCFA en 2011 contre 681,28 milliards de FCFA en 2010, soit une hausse de 16,48%

    les recettes fiscales sont passées de 565,75 milliards de FCFA en 2010 à 695,60 milliards de FCFA en 2011, soit une augmentation de 129,85 milliards de FCFA ( progression de 23%).

    l’aide publique au développement s’est chiffré à 1144,18 millions dollars US en 2011 contre 1 057,26 millions dollars US en 2010, soit une hausse de 8,22%.

    Graphique 5 : Evolution de la dette extérieure de 2007 à 2011 (en milliards FCFA)

  • VIII. Bonne gouvernance En matière d’efficacité de l’aideOla proportion de l'aide utilisant les systèmes nationaux de finances publiques (PEFA D-3) a été portée à 63% pour une prévision de 65% ;

    Ola prévisibilité de l'appui budgétaire à moyen terme a été de 66,7%pour un objectif de 67% ;

    Ole nombre d'unités parallèles de gestion des projets s'élevait à 44, atteignant la cible visée de 44

    En matière budgétaire ,O la part du budget transférée aux collectivités territoriales a dépassé la prévision de 3,76% pour atteindre 3,92%.

    Dans le cadre du renforcement de la gouvernance adm inistrative , le Plan stratégique décennal de modernisation de l'administration (PSDMA) 2011-2020 et son plan d'actions triennal 2011-2013 ont étéadoptés le 20 juillet 2011

  • IX. ContraintesO les aléas climatiques et pesanteurs socioculturels

    ainsi que les capacités limitées. O Les pratiques culturales encore précaires ne

    favorisent pas la productivité dans le secteur de l’agriculture. O Les actions entreprises font face au faible niveau

    d’instruction et à la pauvreté ambiante de la population surtout en milieu rural. O la compétitivité des entreprises reste affectée par

    le coût élevé des facteurs de production.

  • X. Perspectives

    le Burkina Faso poursuivra la mise en œuvre de la SCADD (2011-2015), le cadre unique de référence de toutes les interventions en matière de développement et de mobilisation des ressources.

    Son objectif est de réaliser une croissance économique forte, soutenue et de qualité, génératrice d'effets multiplicateurs sur le niveau d'amélioration des revenus, la qualité de vie de la population et soucieuse du respect du principe de développement durable.

  • conclusion,l’état de la mise en œuvre du programme d’action d’Istanbul en faveur des PMA qui est une suite du programme d’action de Bruxelles révèle que le Burkina Faso a enregistré des bonds qualitatifs ces cinq dernières années.

    Ces efforts s’inscrivent dans la dynamique des progrès vers l’atteinte des objectifs de développement qu’a adopté le pays depuis 2000 avec notamment la mise en œuvre du CSLP (2000-2009) puis la SCADD (2011-2015) en cours de mise en oeuvre.

    Les efforts fournis ont produit des résultats tangibles dans tous les huit domaines prioritaires,

    Les enseignements et le partage d’expérience à tirer dans ce type de plateforme vont nous permettre d’améliorer nos performances dans ses domaines dits prioritaires et par ricochet le bien-être des population.

  • MERCI POUR VOTRE AIMABLE

    ATTENTION