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1
Mars 2017
Toute représentation ou reproduction, intégrale ou partielle, est interdite sans le consentement d’Interfimo (loi du 11 mars 1957)
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2
Les prix des officines sont remarquablement stables, tant en pourcentage de leur chiffre
d’affaires qu’en multiple de leur rentabilité et sont, pour la plupart, à un niveau
raisonnable du point de vue financier.
L’économie de la pharmacie s’est améliorée, même si les fortes disparités d’une
entreprise à l’autre sont devenues la règle depuis plusieurs années.
Pourquoi le nombre des transactions a-t-il donc si faiblement progressé en 2016, alors
que l’effectif des titulaires en âge de prendre leur retraite n’a jamais été aussi important
et qu’il n’y a rien à attendre des prochains mois lorsque l’on est potentiellement
vendeur ? Car la fiscalité des cessions risque fort de s’alourdir et une remontée des taux
d’intérêt, plausible, pèserait sur les valeurs vénales.
… / …
Editorial
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3
Il en est de même pour les acquéreurs, primo installés ou en réinstallation, qui peuvent
en outre, profiter d’ores et déjà de la baisse du taux de l’impôt société des SEL.
Vendez, achetez, associez-vous, regroupez-vous… nous avons confiance dans le
modèle libéral et nous ne demandons qu’à vous financer !
INTERFIMO
Remerciements
Interfimo remercie les instances professionnelles et les conseils spécialisés qui lui ont communiqué les données nécessaires à la réalisation de cette
étude, notamment : l’Ordre National des Pharmaciens, la Caisse d’Assurance Vieillesse des Pharmaciens, la société EMC, les cabinets Aubert, Codex,
C2C Pharma, Différence Santé, Fiduciaire Richard & Associés, Fiducial, Fiteco, Flandre Comptabilité Conseil, FLG Caducial, GVGM, Hygie Conseils,
JTM Expert, KPMG, Lecoeur-Leduc & Associés, Le Roux, Normeco, Quercy, Révigestion, Sapec, SEC Burette.
Editorial (suite)
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4
1. Environnement
2. Animation du marché
3. Prix de cession
4. Une fiscalité contrastée
PRIX ET VALEURS DES PHARMACIES
Mars 2017
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5
1. Environnement
2. Animation du marché
3. Prix de cession
4. Une fiscalité contrastée
PRIX ET VALEURS DES PHARMACIES
Mars 2017
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6
Mobilité médiocre alors que : – Les prix de cession sont raisonnables
– L’économie s’est un peu redressée
– Les taux restent très bas.
Perspectives électorales ?
Il n’y a pourtant rien de positif à attendre de l’évolution des taux ou de la fiscalité.
Evolution du cadre d’exercice : – Décret du 22/03/2017 sur la participation des adjoints, le délai de radiation des SPFPL et des
précisions sur les règles de majorité SPFPL / SEL.
– En attente de l’ordonnance sur les regroupements et transferts.
Environnement
reproduction interdite
7
0
1 000
2 000
3 000
4 000
5 000
6 000
7 000
8 000
9 000
10 000
SELARL SELURL SELAS +SELCA
Bientôt + de 50% des pharmacies en SEL
Estimation au 01/01/2017
Nombre
0
300
600
900
1200
1500
0 140
479
860
1300SPFPL
Source Ordreenviron
Au 1er janvier 2017, environ 43%des pharmacies sont en SEL.
La progression du nombre deSPFPL confirme l’opportunitédes holdings.
reproduction interdite
8
Répartition des SELEstimation du pourcentage de pharmacies en SEL au 01/01/2017
Moyenne France entière : 43%
(Rappel 01/01/2016 : 40%)
moins de 40%
de 40% à 46%
plus de 46%
49 (45)
35 (32)
42 (39)
49 (47)
45 (42)
57 (54)
36 (32) 46 (43)41 (38)
39 (35)38 (35)
36 (32) 52 (49)
43 (39)
Les SEL se développent partout en France, avec encore des disparités selon les régions.
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9
quotité acquise ?
exigibilité du passif ?
sort des comptes courants, réserves et bénéfices intercalaires ?
garanties actif / passif /engagements antérieurs du vendeur ?
plus ou moins values latentes ?
cash out et réductions de capital ?
fiscalité du vendeur et de l’acquéreur ?
ACTIF NET
100 % des parts
• Dettes bancaires
• Dettes fournisseurs
• Autres dettes
• Fonds
• Stocks
• Créances Clients
• Autres créances
• Trésorerie
ACTIF PASSIF
Achats de parts vs achats de fondsdes questions nouvelles apparaissent
reproduction interdite
10
Evolution du Chiffre d'Affaires H.T.
%
-1
0
1
2
3
4
5
Après 4 années de stabilité ou de régression, le chiffre d’affaires progresse légèrement en 2016 (+0,5%).
reproduction interdite
11
Evolution du taux de Marge Brute globale
%
(prestations de services comprises)
26
27
28
29
30
31
32
En 2016, le taux de marge brute globale s’améliore grâce aux dispositifs médicaux et à la parapharmacie, plusrémunérateurs, et à l’augmentation des honoraires de dispensation.
reproduction interdite
12
Evolution du taux d'Excédent Brut d'Exploitation
10
11
12
13
%
En 2016, le taux d’excédent brut d’exploitation (après cotisations sociales des titulaires et leur rémunération encas de SEL) baisse légèrement en raison de l’augmentation des frais de personnel.
reproduction interdite
13
Evolution comparée en valeurChiffre d'Affaires H.T. / Marge Brute globale / Excédent brut d'Exploitation
95
100
105
110
115
120
125
130
Base 100 en 2005
MB g lobale
EBE
CA HT
In f l a t ion
Sur la période 2005 – 2016, le pouvoir d’achat du pharmacien est resté à peu près constant, mais avec une fortepériode de dépression jusqu’en 2011.
reproduction interdite
14
Evolution de la cotation Banque de France des pharmacies
Dégradation des notes situées entre 5+ et P qui passent de 41% en 2006 à 45% en 2016.
Réduction des cotes excellentes (0 à 3) : 28% en 2006 contre 20% en 2016.
Forte augmentation des cotations « acceptables » (4) : 16% en 2006 à 26% en 2016.
Cote de crédit d'environ 13 000 pharmacies >750 K€
aucune excellente très forte assez acceptable assez faible très au moins capacité capacité procédure
info défav. forte forte faible faible 1 incident menacée compromise collective
0
10
20
30
40
50
60
70
80
90
100
2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016
%
0 3+++ P3+ 3 4+ 4 5+ 5 6 7 8 9
Source Banque de France
reproduction interdite
15
Cotation BDF 2016 des pharmacies par niveau de chiffre d’affaires
50% de mauvaises notes pourles plus petites pharmaciescontre 41 à 43% pour les autrescatégories d’officines.
Source Banque de France
Cote de crédit d'environ 13 000 pharmacies
aucune excellente très forte assez acceptable assez faible très au moins capacité capacité procédure
info défav. forte forte faible faible 1 incident menacée compromise collective
0 3+++ P3+ 3 4+ 4 5+ 5 6 7 8 9
0
10
20
30
40
50
60
70
80
90
100
750 K€ à 1,3 M€ 1,3 M€ à 2 M€ 2 M€ à 3,5 M€ > à 3,5 M€
%
reproduction interdite
16
Cotations régionales BDF de 5+ à P
France entière 2016 : 45%
(Rappel 2015 : 45%)
moins de 42%
de 42% à 48%
49% et plus
32%
42%
42%
38%
41%
43% 40%37%
41%44%
40% 55%
60%
45%
Source Banque de France
Plus de la moitié des pharmacies sont mal notées en IDF et en PACA.
reproduction interdite
17
Ouvertures de procédures collectives
Taux de défaillance des pharmacies : 7/1000 vs 14/1000 pour l’ensemble des entreprises françaises
0
10
20
30
40
50
60
70
80
2012 2013 2014 2015 2016
30
22
2927 29
65 64
7670
53
6367 66
62
72
Sauvegardes Redressements Liquidations
nombre
reproduction interdite
18
Ouvertures de procédures collectives par région
Les régions les plus chères en multiple
d’EBE en 2011…
DOM
154 procédures collectives soit 6,9 / 1000 officines en 2016
(Rappel 2015 : 159 procédures soit 7,1 pour 1000 officines)
de 2 à 5 procédures / 1000 officines
de 6 à 8 procédures / 1000 officines
plus de 8 procédures / 1000 officines
Les régions qui se distinguent par un taux de plus de 8 procédures / 1000 officines sont à rapprocher des régions oùles pharmacies se vendaient le plus cher en multiple de l’EBE en 2011.
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19
1. Environnement
2. Animation du marché
3. Prix de cession
4. Une fiscalité contrastée
PRIX ET VALEURS DES PHARMACIES
Mars 2017
reproduction interdite
20
Nombre de mutations
800
900
1000
1100
1200
1300
1400
1500
1600
2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016
Nombre de cessions de fonds ou apports en société
Après 4 années de chutes ou de stabilité du nombre de cessions de fonds, le marché progresse de 7% en 2016.
reproduction interdite
21
Nombre de mutations
0
400
800
1200
1600
2011 2012 2013 2014 2015 2016
Parts
Fonds
1 420
+ 2%
Nombre de mutations : fonds et parts
Après ajout des ventes de parts – en régression en 2016 – 1420 mutations ont été enregistrées (soit + 2%).
reproduction interdite
22
Mobilité des pharmaciens
51 (66)
73 (72)
69 (62)
57 (62)
55 (48)
62 (68) 69 (55)43 (65)
65 (61)69 (68)
77 (64)60 (64)
72 (67)Moyenne France 2016 :
65 mutations (fonds + parts) / 1 000 officines
(Rappel 2015 : 63 mutations / 1 000 officines)
moins de 60 mutations / 1000 officines
de 60 à 70 mutations / 1000 officines
plus de 70 mutations / 1000 officines
La majorité des régions connaissent une progression de la mobilité (8 sur 13).
reproduction interdite
23
Vieillissement des pharmaciens titulaires :une vague de cessions inéluctables à court terme
0
2 000
4 000
6 000
8 000
< 36 ans 36-40ans
41-45ans
46-50ans
51-55ans
56-60ans
61-65ans
> 65 ans
01/01/2006 01/01/2016
Source Ordre
En 10 ans, les effectifs des titulaires de 56 à 65 ans ont augmenté de 60%.
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24
Départs en retraite (titulaires et anciens titulaires) et décès de titulaires
0
200
400
600
800
1 000
1 200
1 400
1 600
Départs en retraite Décès de titulaires
Source CAVP + 25%
Après les effets temporaires de la réforme des retraites entre 2013 et 2015, les départs en retraite progressentde 25% en 2016 et sont donc la principale cause de transmission.
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25
1. Environnement
2. Animation du marché
3. Prix de cession
4. Une fiscalité contrastée
PRIX ET VALEURS DES PHARMACIES
Mars 2017
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26
Evolution du prix de cession moyen en multiple de l’EBE « reconstitué »(avant rémunérations et cotisations sociales des titulaires cédants)
8,0
8,2
8,7
8,3
8,1
7,57,4
6,9
6,5
6,2 6,2
6
7
8
9
2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016
x EBE
PV / EBE
Après 7 années consécutives de baisse, le prix de cession moyen en multiple de l’EBE se stabilise à 6,2 x l’EBE en 2016.
reproduction interdite
27
Rémunérations des titulaires en SEL (hors charges TNS)
Analyse de 500 dossiers 2015 / 2016
0%
4%
8%
12%
16%
20%
24%
Pourcentage
de titulaires
Rémunération
Rémunération nette moyenne : 69 K€
60% des rémunérations sont
comprises entre 36 K€ et 91 K€
Pour mémoire
Coef. 800 ≈ 49 K€ net
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28
L’EBE « reconstitué »… désormais
+
• Honoraires
• ROSP
• Mises à jour VITALE / Locations
• Prestations laboratoires
• Dispensations
• Ordonnances complexes
• Gardes et astreintes
• Génériques
• Accompagnement
• Dématérialisation
=
EBEreconstitué
CA Global
Marge Brute
frais de personnel – CICE en SEL
E B E
+ rémunérations et CS des dirigeants en SEL
CICE – IR (hors SEL)
voire CICE – IS (en SEL)
CA « ventes »
MDL + remises
CA « prestations »
Autres affectations
comptables / ROSP• Subventions d’exploit.
• Autres produits
• Transferts de charges
• Produits exceptionnels
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29
Afin de publier un ratio simple et transposable dans le temps, à partir de plus de900 transactions de pharmacies aux profils disparates (IR / IS, un ou plusieurstitulaires, parfois à temps partiel, un ou plusieurs repreneurs…), INTERFIMO« reconstitue » un EBE standard :– avant rémunérations et charges sociales des titulaires,
– incluant certaines recettes (ROSP, frais de garde …) qui sont parfois affectées en « subventions d’exploitation » ou en « autres produits ».
Mais cette approche statistique ne peut évidemment remplacer l’analyse financièrequi validera, cas par cas, le « juste prix » de chaque pharmacie, en introduisant parexemple des rémunérations normatives pour les dirigeants.
L’EBE « reconstitué »… désormaisMéthodologie
reproduction interdite
30
Carte de France des prix de cession en multiple de l’EBE reconstitué (avant rémunérat ions et cot isat ions sociales des t i tu laires)
6,9 (6,8)
6,3 (ns)
6,1 (5,7)
6,5 (5,8)
5,9 (5,7)
7,0 (6,5)
6,0 (5,9) 5,1 (6,2)5,5 (5,8)
6,2 (6,1)6,2 (6,2)
6,2 (6,2)6,3 (6,7)
6,4 (6,3)
Moyenne France : 6,2 x l’EBE
( Rappel 2015 : 6,2 x l’EBE)
moins de 6,0
de 6,0 à 6,4
6,5 ou plus
ns = non significatif
La stabilité du prix de cession moyen masque des évolutions régionales contrastées ; seules 2 régions sont stables.Paris, le Grand Est et la Normandie sont les régions les plus chères en multiple de l’EBE.
reproduction interdite
31
Dispersion des prix en multiple de l’EBE reconstitué
0
50
100
150
200
- de3,5
3,5 à4,5
4,5 à5,5
5,5 à6,5
6,5 à7,5
7,5 à8,5
8,5 à9,5
9,5 à10,5
10,5 à11,5
11,5 à12,5
12,5 à13,5
+ de13,5
Nombre de cessions
La dispersion des prix en multiple de l’EBE s’atténue en 2016 mais les cessions valorisées à 7,5 x l’EBEreprésentent encore 20% du marché.
reproduction interdite
32
Prix en multiple de l’EBE par taille d’officine
5,0
5,5
6,0
6,5
7,0
moins de 1200 K€
de 1200 à 1600 K€
de 1600 à 2000 K€
plus de 2000 K€
PV / EBE
La taille de l’officine est un critère de valorisation très déterminant : le prix de cession moyen des pharmacies demoins de 1200 K€ s’établit à 5,6 x l’EBE contre 6,8 x l’EBE pour les officines de plus de 2000 K€.
reproduction interdite
33
Evolution du prix de cession moyen
France entière en valeur
90
100
110
120
130
140
150
160
170
180
Base 100 en 1995
Pr ix de cess ion moyen
EBE
In f l a t ion
Entre 2002 et 2008, on constatait une déconnexion de plus en plus significative entre rentabilité et prix decession. Puis à partir de 2009 la tendance s’est inversée. 2016 marque l’arrêt de la chute des prix en valeur avecun EBE en très légère régression.
reproduction interdite
34
Amélioration du ratio prix et rentabilité
PV/CA HT
PV/EBE
PV/CA HT
PV/EBE
0
2
4
6
8
10
12
14
16
40 50 60 70 80 90 100 110 120 130
2016
0
2
4
6
8
10
12
14
16
40 50 60 70 80 90 100 110 120 130
2008
En 2016, la dispersion du nuage de points (représentatifs d’autant de cessions) est nettement moins importantequ’en 2008 où le marché était très hétérogène.
reproduction interdite
35
Evolution du prix de cession par niveau de chiffre d'affaires
en % du CA HT
9495 95
92
89
87
8483
80
76 76
65
70
75
80
85
90
95
100
2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016
plus de 1500 K€ de CA
moins de 1500 K€ de CA
En 2016, le prix de cession moyen se stabilise à 76% du CA HT, avec toujours un écart de prix important (maisconstant) entre les officines de moins de 1500 K€ et celles de plus de 1500 K€.
reproduction interdite
36
Carte de France des Prix de Cessionen pourcentage du CA HT
Moyenne France entière : 76% du CA HT
( Rappel 2015 : 76% du CA HT)
moins de 73%
de 73% à 79%
80% ou plus
ns = non significatif
69 (72)
79 (ns)
85 (86)
83 (81)
75 (78)
81 (77)
80 (74) 68 (73)73 (75)
75 (79)82 (80)
78 (78) 77 (80)
68 (65)
En 2016, les régions les plus chères se situent sur la façade atlantique, en Normandie et dans le Grand Est. Pariset l’IDF restent les régions les moins valorisées avec le Centre-Val de Loire.
reproduction interdite
37
Dispersion des prix en pourcentage du CA HT
0
20
40
60
80
100
120
140
Nombre de cessions
En 2016, 60% des officines sont valorisées entre 64% et 88% du CA HT, c’est-à-dire entre -12 et +12 points autour duprix moyen. A noter le marché spécifique des cessions des petites pharmacies valorisées à moins de 50% du CA.
reproduction interdite
38
Prix de cession par niveau de chiffre d'affaires HT
60
65
70
75
80
85
moins de 1200 K€
de 1200 à 1600 K€
de 1600 à 2000 K€
plus de 2000 K€
2015
2016
PV / CA HT en %
En 2016, on observe un léger recul des prix pour les catégories de pharmacies de – de 2000 K€ tandis que lesofficines de + de 2000 K€ progressent faiblement.
reproduction interdite
39
Prix de cession par type d’officine
65
70
75
80
85
Pharmacies deQuartier
Pharmacies deCentre Ville
PharmaciesRurales
Pharmacies deCentre
Commercial
2015
2016
PV / CA HT en %
Les pharmacies des centres commerciaux, en légère hausse de prix, restent les mieux valorisées.
reproduction interdite
40
1. Environnement
2. Animation du marché
3. Prix de cession
4. Une fiscalité contrastée
PRIX ET VALEURS DES PHARMACIES
Mars 2017
reproduction interdite
41
Une fiscalité contrastée pour les vendeurs/acheteurs
2017 : l’année de l’I.S.
2017 : le CICE amélioré
2017 /2018 : quelle fiscalité pour les cessions futures ?
L’apport-cession est-il sécurisé ?
Quid de la SPFPL qui ne détient plus de participations ?
PRIX ET VALEURS DES PHARMACIES
Mars 2017
reproduction interdite
42
2017 : l’année de l’IS
Economies 2017 grâce à la baisse du taux de l’IS :
– PME ayant un CA de 3 M€ et un bénéfice de 250 000 € économie d’environ 2 000 €
– PME ayant un CA > 8 M€ et un bénéfice de 700 000 € économie d’environ 4 000 €
Taux de l’impôt sur les bénéfices des sociétés
PME
CA < 7,63 M€
PME
7,63 M€ < CA < 50 M€
Autres
CA > 50 M€
15% → 38 120 €
28% de 38 120 € →75 000 €
33,1/3 % au-delà 75 000 €
28% → 75 000 €
33,1/3 % au-delà33,1/3 %
reproduction interdite
43
2017 : le CICE amélioré
Crédit d’impôt compétitivité emploi (CICE) :
– Bénéficie aux entreprises imposées selon un régime réel d’imposition dans la catégorie
des BNC, BIC, BA…
– Assis sur le montant brut des rémunérations qui n’excèdent pas 2,5 fois le SMIC
(inférieur à 44 408 € pour 2017)
– Attention, les rémunérations supérieures au seuil n’ouvrent pas droit au CICE même
pour la fraction inférieure au seuil
– Taux du crédit d’impôt a été porté à 7% (6% en 2016)
– Impact estimé à 1 200 € par an pour une pharmacie moyenne
reproduction interdite
44
2017 / 2018 : quelle fiscalité pour les cessions futures ?
Fonds et parts de SNC à l’I.R. resteront-ils imposés à 16% + 15,5% ?
Parts de SEL à l’I.S. (y.c. vendues à SEL / réduction de capital) :
- barème progressif de l’IR après abattements
- prélèvements sociaux à 15,5% avant abattements (+CEHR)
Durée dedétention
Abattement de droit commun
Abattement incitatif
≥ 1 an et < 2 ans 0 % 50 %
≥ 2 ans et < 4 ans 50 % 50 %
≥ 4 ans et < 8 ans 50 % 65 %
≥ 8 ans 65 % 85 %
L’abattement dit « incitatif » s’applique pour :
la cession de titres acquis au cours des 10 premières années d’existence d’une SEL et de la pharmacie qu’elle détient -SPFPL passives exclues,
la cession de titres dans un même groupe familial,
la cession par un dirigeant qui part en retraite s’il détient >25% des titres ; dans ce cas, un abattement fixe complémentaire de 500K€ est appliqué avant l’abattement incitatif …jusqu’au 31/12/2017
Abattements :
remplacé par Flat tax ?
reproduction interdite
45
SEL n°1 + values latentes
importantes
SPFPL
Titulaire A – A fait apport de ses parts de SEL à la SPFPL (moins 1 part)
– A reçoit des titres de la SPFPL et éventuellement des liquidités (appelées « soulte » < 10% de la valeur nominale des titres reçus)
– Au terme de l’opération A détient les titres de la SPFPL, et la SPFPL détient entièrement la SEL (moins 1 part)
au regard de l’IR et des PS,
A bénéficie d’un report d’imposition
L’apport-cession est-il sécurisé ?
phase 1
reproduction interdite
46
SPFPLSELn°2
délai < 24 moisréinvestissement > 50%
SELn°1
Titulaire B Titulaire A
vente
L’apport-cession est-il sécurisé ?
phase 2 : La SPFPL vend ses titres de la SEL n°1 à un autre titulaire B (pas ou peu de +values)
phase 3 : La SPFPL acquiert les titres d’une SEL n°2 dont le titulaire sera A
le report d’imposition de A est maintenu
la SPFPL finance l’acquisition de la SEL n°2 sous le régime mère-fille ou intégration fiscale
! étroitement
surveillé par le
Fisc
phases 2 et 3
reproduction interdite
47
Quid de la SPFPL qui ne détient plus de participations ?
SPFPL
Acquisitions successives de pharmacies en SEL via la même SPFPL par le même titulaire
Imposition réduite des plus-values sur titres de participation (33,33% /12% = 4%)
Mais quid : de la radiation / dissolution entre 2 participations ?
du sort de la SPFPL au terme d’une carrière ?
titulaire
SELn°2
SELn°3
absorption par la dernière SEL,
transformation en une holding
patrimoniale,
conservation d’1 part de SEL…
délai < 1 an délai < 1 an au terme ?
SELn°1
reproduction interdite
48
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