Présentation PP du CAccomp GT SDER/SDEL 26/04/2012

Centre de Recherche en sciences de la Ville, du Territoire et du Milieu rural

Contribution à la révision du SDER Comité d’accompagnement

Elaboration d’un SDEL

Arlon, le 26/04/2012

Face aux enjeux futurs, les responsables de la province de Luxembourg ont décidé de poursuivre la démarche Luxembourg 2010 pour les années à venir sous un autre nom :

Réseaulux. Valoriser les projets entrepris, encadrer et soutenir de nouvelles actions, tels sont les objectifs. Fédérer les énergies et stimuler les échanges pour dépasser les intérêts

particuliers, telle restera la méthode.


• Mise en contexte succincte. • Présentation de l'auteur de projet, de sa mission, avec les

étapes attendues et les délivrables prévus. • Enoncé et possibilités de prise en compte d'autres dynamiques

en cours sur le même sujet (Axe lotharingien,...) et état d'avancement.

• Etat d'avancement de la phase 1, précisions quant au produit attendu à la fin de la phase, et au délai de remise du délivrable, discussion.

• Préparation de la communication sur le délivrable de la phase, mobilisation des acteurs de développement tout au long de l'étude, esquisse de plan de communication, discussion.

• Détermination de la date de la réunion suivante du COMAC et du Groupe Moteur.

• Divers.

Ordre du jour


Mise en contexte

• Révision du SDER et consultation sur objectifs – enjeux en juin (?)

• SDER : traduction dans l’espace du « projet de développement de la Wallonie » - importance pour le territoire luxembourgeois (rôles d’articulation, cadrage, référence)

• Différentes contributions en préparation, outre Réseaulux : les régions voisines, Easi-wall, le CWEDD, la CRAT, les partenaires sociaux individuels et le CESW, le Conseil supérieur des villes, communes et provinces de la Région wallonne, l’UVCW, la Chambre des urbanistes, la Confédération construction wallonne, la fédération IEW, les syndicats agricoles, l’UWE, le Syndicat des propriétaires, Wallonie Développement et les intercommunales de développement économique, l’UPSI, l’administration de la Région wallonne, la CDT, le Conseil supérieur du Logement, l’AWEX et la plate-forme d’intelligence territoriale wallonne, la SOWAER, la SRWT, la SNCB


Mise en contexte

• Suite à la 1ère contribution, préparation 2ème contribution de Réseaulux, en partenariat RED – Maison de l’Urbanisme Lorraine-Ardenne

• Choix d’un auteur de projet, aide à la 2ème contribution et projet de SDEL (voir documents) = Lepur

• Accompagnement : Groupe Moteur Réseaulux + accompagnement technique (base volontariste, géographique, sectorielle)








• Divers.

Ordre du jour


Elaboration d’une stratégie de développement de l’espace

luxembourgeois (SDEL)

Réunion du comité d’accompagnement SDER/SDEL du 26 avril 2012

6 Lepur-ULg - ReseauLux - SDEL 26/04/12

Une démarche en 5 étapes I.  Production d’un diagnostic territorial prospectif

II.  Définition des grands enjeux et priorités III. Concertation

IV. Construction d’une stratégie de développement de l’espace luxembourgeois

V.  Traduction de la stratégie de développement et de ses options en un projet de structure spatiale

26/04/12 Lepur-ULg - ReseauLux - SDEL 7

Objectif de la démarche La mission confiée au Lepur (Université de Liège) consiste

–  à élaborer un « document définissant de manière transversale les principes d’organisation du territoire de la province du Luxembourg » et

–  à traduire celui-ci sous la forme d’un projet de structure spatiale

I.  Production d’un diagnostic territorial prospectif –  Objectif

•  l’objectif est de dresser un état des lieux permettant d’objectiver et de spatialiser les dynamiques socio-économiques à l’œuvre sur l’espace luxembourgeois

•  le diagnostic met également en évidence des grandes tendances d’évolution aux horizons 2020 et 2040

•  le diagnostic doit permettre de déboucher sur les grands enjeux du développement de l’espace luxembourgeois

•  l’objectif du diagnostic est donc de donner sens et cohérence à l’ensemble de la démarche et d’indiquer la direction à suivre

–  Méthode •  le travail se basera sur le diagnostic du SDER (CPDT) complété et remis à échelle •  le niveau communal paraît incontournable, afin de constituer une « couche

d’informations de base » ; cela implique, notamment, de retravailler le diagnostic CPDT, qui doit être adapté, ce qui constitue un travail non négligeable

•  d’autres ressources et références disponibles alimenteront également le diagnostic •  les réflexions et initiatives des régions voisines et celles menées au sein de l’espace

luxembourgeois seront intégrées la réflexion (cf. axe lotharingien, parcs naturels, GAL…)


Les étapes de la démarche

I.  Production d’un diagnostic territorial prospectif

–  Contenu •  le diagnostic comprendra une analyse sectorielle selon les 17 thématiques reprises

au cahier spécial des charges habitat et services ; commerce ; activités économiques et industrielles ; tourisme ; agriculture et pêche ; sylviculture ; exploitation du sous-sol ; transport des personnes et des marchandises ; production, stockage et transport de l’énergie ; technologies de l’information et de la communication ; déchets ; eau ; contraintes physiques et risques ; patrimoine bâti ; nature et biodiversité ; paysage ; social et culture.

•  une synthèse spatiale précisera le fonctionnement socio-économique territorialisé de l’espace luxembourgeois

•  le rendu se fera essentiellement sous forme de cartes, tableaux et fiches thématiques

•  un SIG sera mis en place (pour la fin de la mission)

–  Calendrier : avril – mai 2012



II.  Définition des grands enjeux et priorités –  Objectif

•  les opportunités et menaces qui s’appliquent au territoire seront mises en évidence, en prenant en compte le contexte extérieur à la province

•  l’élaboration d’une synthèse du diagnostic (sous la forme d’un tableau d’analyse AFOM) permettra une première vision transversale

•  sur base de cette vision, de grands enjeux seront énoncés –  ces grands enjeux sont ceux auxquels le territoire fait face –  ces grands enjeux sont autant de questions auxquelles la stratégie territoriale de

développement et le projet de structure spatiale devront apporter des réponses (qui sont les choix, les options qui seront prises)

–  autrement dit, les enjeux devront être autant d’argumentaires et de motivations du choix du projet de structure spatiale

•  l’identification des enjeux permettra de formuler les priorités (macro-objectifs) du projet d’organisation du territoire qui devront être validées collégialement

–  Contenu •  synthèse du diagnostic •  premier énoncé des grands enjeux et priorités

–  Calendrier : mai (– juin) 2012



III.  Concertation –  Objectif

•  cette phase a pour objectif de confronter les éléments du diagnostic à l’avis des acteurs locaux et de les affiner

•  elle vise également à faire partager les enjeux avec l’ensemble des partenaires afin de favoriser une appropriation collective de la démarche

•  l’objectif est aussi d’encourager l’appropriation de la démarche par les acteurs de terrain

•  à l’issue de la concertation, il s’agira d’arrêter les enjeux et grandes orientations de la stratégie de développement de l’espace luxembourgeois

–  Modalités du processus de concertation (à discuter – cf. point 5 de l’OJ) •  trois canaux spécifiques

1)  le comité d’accompagnement technique constitué d’experts et personnes ressources, actives en province de Luxembourg

2)  les Communes (Conférence des Bourgmestres) 3)  les acteurs de terrain (PN, GAL, ADL, Culture, Tourisme, Entreprises…)

–  Calendrier •  la concertation aura lieu durant le mois de juin (voire prolongée en juillet) •  les résultats seront intégrés dans le courant des mois de juillet et août



IV.  Construction d’une stratégie territoriale de développement de l’espace luxembourgeois

–  Objectif •  suite à la concertation, il s’agira dans un premier temps de préciser les grands

enjeux et priorités de la stratégie de développement territorial de l’espace luxembourgeois

•  cette phase consistera à définir les grandes orientations ou principes d’organisation du territoire de la province du Luxembourg et

•  à formuler des objectifs opérationnels en croisant les grands enjeux aux différentes thématiques afin de les préciser (voire de les quantifier pour certains)

•  à mesurer les conséquences concrètes de ceux-ci

–  Calendrier : août – septembre 2012



V.  Traduction de la stratégie de développement territorial et de ses options en un projet de structure spatiale

–  Objectif •  Traduire la stratégie territoriale sous la forme d’un projet de structure spatiale

•  Ce projet de structure spatiale est l’expression graphique des principes d’organisation du territoire définis à l’étape précédente

•  Le projet de structure spatiale identifie, entre autres, –  les principales polarités (aux différents niveaux hiérarchiques) –  les aires de polarisation et bassins qui peuvent s’appuyer sur des limites floues –  les axes de développement à privilégier (tant au niveau de l’espace

luxembourgeois qu’en interconnexion avec la Wallonie ou la Grande région)

–  Cette phase doit aboutir à la production d’un document de communication

–  Calendrier : octobre – novembre 2012






étapes attendues et les délivrables prévus. • Enoncé et possibilités de prise en compte d'autres

dynamiques en cours sur le même sujet (Axe lotharingien...) et état d'avancement.




• Divers.

Ordre du jour


Autres contributions

• Axe lotharingien (Province, IDELUX) • Plateforme d’intelligence territoriale wallonne (Réseaulux, RED) • Wallonie Développement (IDELUX) • IDELUX • IPIEQ/CSEF : via Réseaulux – instance de pilotage inter-

réseaux de l’enseignement qualifiant • lux@venir (?) • Culture (?)/Assises du développement culturel territorial





• Etat d'avancement de la phase 1: précisions quant au produit attendu à la fin de la phase, et au délai de remise du délivrable, discussion.



• Divers.

Ordre du jour

Pour rappel –  l’objectif de la phase I est de dresser un état des lieux et d’identifier les

grandes tendances d’évolution et les dynamiques territoriales –  Calendrier : avril – mai 2012 –  Délivrables :

•  une analyse sectorielle et une synthèse spatiale sous forme de cartes, tableaux et fiches thématiques

•  un support de communication pour la concertation (à déterminer – poster, diaporama cf. point 5 de l’ordre du jour)


Etat d’avancement de la phase I : diagnostic


•  Un territoire sous influences multiples –  Située à l'extrême sud de la Belgique, la province de Luxembourg se trouve

au cœur de la Grande région et constitue une porte d'entrée privilégiée pour la Wallonie et la Belgique vers ses voisins : le Grand-Duché de Luxembourg, l'Allemagne et la France.

–  120 km de frontière avec le Grand-Duché de Luxembourg

–  110 km avec la France

La Province de Luxembourg au sein de la Grande Région Source : Grande Région, 2010

Premiers éléments du diagnostic

Brève lecture du territoire

•  Un territoire polarisé –  La province est ainsi localisée au centre des principaux flux de

marchandises, bassins de consommation et bassins de production de l’Europe de l’ouest (REAL, 2011)

–  Elle est traversée par l’Eurocorridor Bruxelles-Luxembourg




•  Un territoire équipé –  La densité de ses réseaux de transport et leur taux de congestion relativement

faible lui garantissent une large accessibilité aux différents marchés, du moins par la route

–  Les voies de communication qui traversent le territoire provincial jouent un rôle de plus en plus important pour assumer les flux d'échanges nord-sud européens (REAL, 2011) :

•  autoroute A26-E25 (reliant Liège à Luxembourg),

•  autoroute E411 (reliant Bruxelles à Luxembourg via Namur), •  nationale N4 (reliant Namur à Arlon via Marche-en-Famenne et

Bastogne) et •  lignes de chemin de fer Bruxelles-Namur-Luxembourg, Athus-

Meuse, Liège-Luxembourg

•  La province de Luxembourg couvre une superficie d’environ 4.440 km2, soit 26,4 % du territoire wallon, ce qui en fait la plus vaste province wallonne





E411E25

N4N89

N4

N63

N30

N30

F R A N C EF R A N C E

G R A N D - D U C H EG R A N D - D U C H EL U X E M B O U R GL U X E M B O U R G

Libin

Léglise

Gouvy

Arlon

Durbuy

Bertrix

Chiny

Bouillon

Bastogne

Houffalize

Vielsalm

Virton

Habay

Manhay

Florenville

Paliseul

Etalle

Erezée

Attert

Nassogne

WellinTellin

Tintigny

Vaux-sur-Sûre

Bertogne

Neufchâteau

Tenneville

Saint-Hubert Sainte-Ode

Hotton

Fauvillers

Rendeux

Messancy

Herbeumont

Libramont-Chevigny

La Roche-en-

Ardenne

Marche-en-Famenne

Aubange

Daverdisse

Musson

Saint-Léger

Rouvroy

Meix-devant-Virton

Martelange

W a v r eW a v r eL i è g eL i è g e

RÉALISATION : Lepur-ULg, 2012SOURCES : IGN, 2010

Limites administratives

La province de Luxembourg: entités administrativeset axes de communication

chemin de ferautoroutesroutes nationales

Voies de communication

Entités administratives

limite provincialefrontière

Chef lieu d'arrondissement

limite communalelimite d'arrondissement

vers Maastricht, 75 kmLiège, 45 km

vers Bruxelles, 120 kmNamur, 60 km

vers Aachen, 65 kmvers Verviers, 35 km

Luxembourg

± 0 5 10 15 20 km

4.440 km2, soit 26,4 % du territoire wallon 5 arrondissements, 44 communes

•  Les terres agricoles et forestières sont des composantes majeures de l’occupation du sol en province de Luxembourg



Occupations du sol

–  Terres boisées : 231.650 ha soit 52,2% du territoire* ( = 41,8 % des 554.000 ha de la forêt wallonne)

–  Terres agricoles : 143.828 ha, soit 32,40 % du territoire**

•  Les prairies temporaires et permanentes occupent 81,2% de la SAU.

•  Les prairies et le maïs fourragers occupent 86,9% de la SAU.

*(IPRW, 2008) **(SPF Economie, Enquête agricole, 2011)

•  Les terres agricoles et forestières sont des composantes majeures de l’occupation du sol en province de Luxembourg

… auxquelles sont associés des enjeux spécifiques écologiques, paysagers, de production…

–  gestion, valorisation et connexion des valeurs écologiques, paysagères et culturelles

–  préservation de l’environnement et des fonctions écologiques (maintien de la biodiversité, zones Natura 2000)

–  diversification de l'économie rurale, modernisation de l’agriculture –  solidité de la fonction agricole (face à l’attractivité résidentielle et à la pression

foncière, à la production de biomasse) avec une réorientation/diversification engagée vers le bio, les circuits courts, le tourisme

–  potentiel de transformation des productions ligneuses sur place (filières) –  enjeux liés à la production de biomasse et énergie pour les superficies boisées –  rôle de loisirs et valorisation touristique –  fonction de puits de carbone (changement climatique)


*(IPRW, 2008) **(SPF Economie, Enquête agricole, 2011)


Occupations du sol

•  Les terrains bâtis –  Les terrains bâtis et connexes

utilisent 36.510 ha, soit 8,22% (contre 14,31% en RW)

–  Parmi ceux-ci, les terrains résidentiels occupent 9.676 ha, soit 2,18 % (contre 5,51 % en RW)



Occupations du sol

Libin

Léglise

Gouvy

Arlon

Durbuy

Bertrix

Chiny

Bouillon

Bastogne

Houffalize

Vielsalm

Virton

Habay

Manhay

Florenville

Paliseul

Etalle

Erezée

Attert

Nassogne

WellinTellin

Tintigny

Vaux-sur-Sûre

Bertogne

Neufchâteau

Tenneville


Hotton

Fauvillers

Rendeux

Messancy

Herbeumont

Libramont-Chevigny

La Roche-en-

Ardenne

Marche-en-Famenne

Aubange

Daverdisse

Musson

Saint-Léger

Rouvroy

Meix-devant-Virton

Martelange

±

Part de la superficiecommunale bâtieen 2011 (en %)

0 5 10 15 kmRÉALISATION : Lepur-ULg, 2012

SOURCES : SPF, Economie, PME, Classes moyennes et Energie, 2011

Limites administrativeslimite d'arrondissementlimite provincialefrontière

Occupation du sol

< 5,005,01 - 6,006,01 - 7,007,01 - 8,008,01 - 9,009,01 - 10,010,01 - 12,5012,51 - 24,13


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Libin

Léglise

Gouvy

Arlon

Durbuy

Bertrix

Chiny

Bouillon

Bastogne

Houffalize

Vielsalm

Virton

Habay

Manhay

Florenville

Paliseul

Etalle

Erezée

Attert

Nassogne

WellinTellin

Tintigny

Vaux-sur-Sûre

Bertogne

Neufchâteau

Tenneville


Hotton

Fauvillers

Rendeux

Messancy

Herbeumont

Libramont-Chevigny

La Roche-en-

Ardenne

Marche-en-Famenne

Aubange

Daverdisse

Musson

Saint-Léger

Rouvroy

Meix-devant-Virton

Martelange

±

Evolution de la superficie communaleconsacrée aux terrains résidentielsentre 2003 et 2011

0 5 10 15 km

RÉALISATION : Lepur-ULg, 2012SOURCES : SPF, Economie, PME, Classes moyennes et Energie, 2011


Occupation du sol

30,01 - 43,02


limite d'arrondissement

Evolution absolue (en ha)

Evolution relative (en %)< 10,0010,01 - 15,0015,01 - 20,0020,01 - 25,0025,01 - 30,00

(100

(50

(10

•  La province de Luxembourg accueille en 2011, quelque 270.000 habitants, soit 1/13ème de la population wallonne

•  Sept communes dépassent les 10.000 habitants (Arlon, Marche-en-Famenne, Aubange, Bastogne, Virton, Durbuy, Libramont-Chevigny), représentant plus de 40 % du poids démographique provincial


Population totale, superficie des entités administratives et densité de population au 1er janvier 2011, par arrondissement Source : SPF Economie - Direction générale Statistique et Information économique, 2011

Entité administrative Superficie (km2)

Population 2011 (hab.)

Densité de pop. (hah./km2)

Belgique 30.527,9 10.951.266 358,7 Région wallonne 16.844,3 3.525.540 209,3 Province de Luxembourg 4.439,7 271.352 61,1 Arrondissement d'Arlon 317,3 58.463 184,3 Arrondissement de Bastogne 1.043,0 45.453 43,6 Arrondissement de Marche-en-Famenne 953,7 54.797 57,5 Arrondissement de Neufchâteau 1.354,6 60.368 44,6 Arrondissement de Virton 771,2 52.271 67,8


Démographie


Libin

Léglise

Gouvy

Arlon

Durbuy

Bertrix

Chiny

Bouillon

Bastogne

Houffalize

Vielsalm

Virton

Habay

Manhay

Florenville

Paliseul

Etalle

Erezée

Attert

Nassogne

WellinTellin

Tintigny

Vaux-sur-Sûre

Bertogne

Neufchâteau

Tenneville


Hotton

Fauvillers

Rendeux

Messancy

Herbeumont

Libramont-Chevigny

La Roche-en-

Ardenne

Marche-en-Famenne

Aubange

Daverdisse

Musson

Saint-Léger

Rouvroy

Meix-devant-Virton

Martelange

±

Densité de population en 2011(en nombre d'habitantsau kilomètre carré)

0 5 10 15 km



Démographie

Plus de 300,0



24,8 - 40,040,1 - 60,060,1 - 80,080,1 - 120,0120,1 - 300,0

Moyenne provinciale = 61,1 hab./km2 soit moins du tiers de la moyenne wallonne (209,3 hab./ km2). De forts contrastes entre le sud et le centre:

–  347,3 hab./km2 à Aubange –  24,9 hab./km2 à Daverdisse

•  La province connaît une forte croissance démographique


Evolution historique à court terme de la population totale de la province de Luxembourg

Source : SPF Economie - Direction générale Statistique et Information économique, 2011, Traitements : Lepur-ULg, 2012

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Evolution indicée de la population (1978 = 100) de 1978 à 2011

–  23 % depuis la fusion des communes de 1978, soit 3 fois la moyenne wallonne (9,4 %),

–  cela correspond à un gain total de 50.675 habitants depuis 1978

–  avec un rythme d’accroissement annuel moyen égal à 0,7 %.

–  en Belgique, seul le Brabant wallon affiche un score supérieur.

Année Population provinciale 1978 220.759 habitants 1991 232.740 habitants 2001 248.750 habitants 2011 271.352 habitants


Démographie



Démographie •  La province connaît une forte croissance démographique

–  Entre 2001 et 2011, la province de Luxembourg a gagné 22.602 habitants, soit un taux d’accroissement de 9,1 % sur cette période, la Wallonie connaissant un taux de 5,4 % dans le même intervalle. ( voir carte) •  A l’échelle de la province, les plus fortes croissances s’observent le

long de la bordure sud du Centre Ardenne, toujours en lien avec la proximité du Grand-Duché de Luxembourg. Ainsi, les communes de Léglise, Attert, Vaux-sur-Sûre, et Fauvillers affichent toutes un taux de croissance démographique de plus de 20,0 % pour la période 2001-2011.

•  Par contre, le secteur sud-ouest du territoire ne bénéficie pas de cette dynamique. A l’écart des grands axes de communication et en l’absence de pôle de développement, y compris sur le versant français, il poursuit son déclin démographique observé depuis plusieurs décennies mais en tendant peu à peu vers l’équilibre (Bottieau et Eggericks, 2011).


Libin

Léglise

Gouvy

Arlon

Durbuy

Bertrix

Chiny

Bouillon

Bastogne

Houffalize

Vielsalm

Virton

Habay

Manhay

Florenville

Paliseul

Etalle

Erezée

Attert

Nassogne

WellinTellin

Tintigny

Vaux-sur-Sûre

Bertogne

Neufchâteau

Tenneville


Hotton

Fauvillers

Rendeux

Messancy

Herbeumont

Libramont-Chevigny

La Roche-en-

Ardenne

Marche-en-Famenne

Aubange

Daverdisse

Musson

Saint-Léger

Rouvroy

Meix-devant-Virton

Martelange

±

Evolution de la population entre2001 et 2011

0 5 10 15 km



Démographie

< 0



0,01 - 2,502,51- 5,005,01 - 10,0010,01 - 15,0015,01 - 27,50

(taux de croissance, en %)

22.602 habitants supplémentaires un taux d’accroissement de 9,1 % > moyenne régionale de 5,4 %


•  Les communes de la Province du Luxembourg sont parmi les plus jeunes du territoire wallon.

•  L’âge moyen de la population provinciale était de 39,09 ans au 1er janvier 2010 contre 40,37 ans pour la population wallonne

Distribution de des groupes d’âges de vie : comparaison entre la population de la province de Luxembourg et la population wallonne

Source des données : Institut National de Statistique et IWEPS, CYTISE Communes. Base de données en ligne

0

0,05

0,1

0,15

0,2

0,25

0 à 2 ans 3 à 5 ans 6 à 11 ans 12 à 17 ans 18 à 29 ans 30 à 44 ans 45 à 59 ans 60 à 74 ans 75 ans et plus

Distribution des groupes d'âges de la vie : sexes réunis

Province de Luxembourg au 01/01/2010 Région wallonne au 01/01/2010


Démographie – âge de la population



Démographie – âge de la population

Libin

Léglise

Gouvy

Arlon

Durbuy

Bertrix

Chiny

Bouillon

Bastogne

Houffalize

Vielsalm

Virton

Habay

Manhay

Florenville

Paliseul

Etalle

Erezée

Attert

Nassogne

WellinTellin

Tintigny

Vaux-sur-Sûre

Bertogne

Neufchâteau

Tenneville


Hotton

Fauvillers

Rendeux

Messancy

Herbeumont

Libramont-Chevigny

La Roche-en-

Ardenne

Marche-en-Famenne

Aubange

Daverdisse

Musson

Saint-Léger

Rouvroy

Meix-devant-Virton

Martelange

±

Part des plus de 65 ans(en % de la population totale)

10,01 - 12,5012,51 - 15,0115,01 - 17,5017,51 - 20,0020,01 - 22,50

0 5 10 15 km



Libin

Léglise

Gouvy

Arlon

Durbuy

Bertrix

Chiny

Bouillon

Bastogne

Houffalize

Vielsalm

Virton

Habay

Manhay

Florenville

Paliseul

Etalle

Erezée

Attert

Nassogne

WellinTellin

Tintigny

Vaux-sur-Sûre

Bertogne

Neufchteau

Tenneville


Hotton

Fauvillers

Rendeux

Messancy

Herbeumont

Libramont-Chevigny

La Roche-en-

Ardenne

Marche-en-Famenne

Aubange

Daverdisse

Musson

Saint-Léger

Rouvroy

Meix-devant-Virton

Martelange

±

Part des moins de 18 ans(en % de la population totale)

17,51 - 20,0020,01 - 22,5022,51 - 25,0025,01 - 27,5027,51 - 30,00

0 5 10 15 kmRÉALISATION : Lepur-ULg, 2012

SOURCES : SPF, Economie, PME, Classes moyennes et Energie, 2010


•  Hiérarchie urbaine –  L’analyse de la hiérarchie urbaine s’appuie sur une méthodologie

utilisée par le Pr. Van Hecke de la KULeuven dans son travail d’« actualisation de la hiérarchie urbaine en Belgique » (1998) et adaptée par les chercheurs de la CPDT (2011)

–  Elle s’appuie sur une approche multicritère qui intègre le poids relatif de différentes fonctions polarisatrices (soins de santé, scolaire, commerces, emplois, transports publics, tourisme…)

–  La méthode consiste alors à déterminer pour chaque fonction et chaque commune un score d’équipement rapporté à la taille de sa population pour déterminer son degré de rayonnement


Pour une approche détaillée et actualisée : Lambotte J.-M., Leclercq,A. et Bazet-Simoni C. (2011) Hiérarchie urbaine et aires d’influence, CPDT, NDR n°25.


Dynamiques territoriales

Bruno Bianchet Axe lotharingien p. 4

Source : Bulletin du Crédit Communal, n°205, 1998.

Source : Diagnostic territorial de la Wallonie (CPDT 2011)


La hiérarchie urbaine de 1998


Actualisation de la hiérarchie urbaine (CPDT, 2011) Classification synthétique des communes wallonnes Hiérarchie urbaine et aires d’influence, CPDT, NDR n°25

5 types de communes


• Absence de grande ville mais un maillage de petites villes

• Cinq communes rayonnent largement au-delà d’elles-mêmes -  Marche-en-Famenne, Bastogne,

Libramont, Arlon et Virton

•  Absence de polarité sur tout le flanc sud de l'Ardenne entre Libramont et Arlon, or c'est là qu'est là que se situent les pics de croissance démographique

•  Aubange qui était un pôle du SDER de 1999 a un faible score sur l’indice synthétique. C’est la dépendance au Grand-Duché qui explique cela. La commune ferait toutefois une meilleur score avec son voisin Messancy (pôle commercial)

(Autre absent: Durbuy)


Tableau: les 15 communes qui disposent du meilleur indice sur base de l’indicateur relatif à l’emploi (ratio emploi salarié / population)

La couleur fait référence au classement des communes en 5 classes de rayonnement /dépendance selon l’indice global synthétique

Lambotte J.-M., Leclercq,A. et Bazet-Simoni C. (2011) Hiérarchie urbaine et aires d’influence, CPDT, NDR n°25.

3 communes luxembourgeoises parmi les 10 premières


  Marche-en-Famenne et Libramont connaissent une croissance du ratio emploi salarié / population

  Forte croissance pour les communes de Paliseul, Bertrix et Saint-Hubert

  Le sud de la province connaît une stagnation voire une décroissance de cet indice, c’est le cas d’Arlon (forte croissance de la population et mais employée au Grand-Duché)

Classification synthétique des communes wallonnes et évolution de l’emploi Hiérarchie urbaine et aires d’influence, CPDT, NDR n°25

•  Le territoire wallon est soumis à l’influence particulièrement structurante de pôles urbains externes (Bruxelles et Luxembourg ville) dont il faudra tenir compte dans l’élaboration du projet de structure spatiale

•  Les flux sont à la fois centripètes et centrifuges –  la partie sud du territoire bénéficie d’une forte attractivité

résidentielle, avec comme conséquence directe un accroissement démographique et une demande en logements importante qui entraînent une pression sur les marchés foncier et immobilier

–  le territoire est également soumis à des flux des travailleurs transfrontaliers importants, avec un flux sortant en faveur du Grand-Duché de Luxembourg (qui traduit un transfert d’activité)

•  A cet égard, l’Europe (TA2020) promeut l'intégration territoriale transfrontalière et à l'intérieur des régions fonctionnelles transnationales (mais aussi transrégionales)



Influence des pôles externes

•  Bassins d’emploi



Influence des pôles externes


Evolution 2001-2008 de l’aire d’influence des pôles d’emplois sans tenir compte des flux transrégionaux/transfrontaliers (Traitements: IWEPS, 2010 – à paraître). Source: Enquête socio-économique) Source : Diagnostic territorial de la Wallonie (CPDT 2011)

•  Les aires d’influence des pôles urbains –  La méthode utilisée pour délimiter les zones d’influence des pôles

urbains suit la méthode MIRABEL de l’INSEE

–  Elle consiste à délimiter des aires d’influence des pôles urbains par agglomération des communes entre elles à l’aide d’une classification hiérarchique ascendante tenant compte de trois motifs de sortie du domicile :

•  le travail (ESE 2001) •  l’enseignement secondaire et supérieur (ESE 2001) •  les achats semi-courants - achats de vêtements

(enquête MOVE réalisée par le SEGEFA–ULg en 2011 pour le compte du Cabinet Marcourt)




Pour une approche détaillée : Lambotte J.-M., Leclercq,A. et Bazet-Simoni C. (2011) Hiérarchie urbaine et aires d’influence, CPDT, NDR n°25.


Découpage du territoire wallon en aires d’influence des pôles urbains (tenant compte des flux transfrontaliers/transrégionaux) Hiérarchie urbaine et aires d’influence, CPDT, NDR n°25

• Promouvoir un développement territorial polycentrique et équilibré suppose –  de réfléchir au positionnement et possibles succès des villes moyennes

et petites villes - succès conditionné par des choix clairs de développement (en articulation avec les territoires qu’elles polarisent et les plus grandes villes, têtes des réseaux internationaux)

–  d’intégrer à la réflexion la vie des bourgs et villages

–  de rechercher les spécificités de chaque commune que l’on visera •  à renforcer (lorsqu’elles sont basées sur des ressources propres qu’on

ne trouve pas ailleurs (vocation touristique), ou au contraire •  à structurer afin d’éviter le suréquipement de certaines communes

pour un très petit nombre de fonctions (en lien avec des enjeux d’équité et d’accessibilité aux services qui génère parfois de longs déplacements vers des lieux qui ne sont fréquentés que pour ces seuls motifs)

– de mettre à profit cette diversité de dynamiques et spécificités, en évitant les concurrences inutiles, mais en favorisant les complémentarités

– de valoriser le potentiel de chaque ville pour elle-même et par rapport au reste du territoire provincial, wallon, grand-régional…





Emissions de GES moyennes des déplacements domicile-travail en Belgique (2001)

Source; BREVERS F, DUJARDIN S. et TELLER J. (2011). Thème 2b. Structuration du territoire pour répondre aux objectifs de réduction des émissions de gaz a effet de serre. CPDT. Subvention 2010-2011, note de travail, mars 2011. Université de Liège, Lepur.

•  Grandes tendances d’évolution de la population et des ménages aux horizons 2020, 2040 et au-delà

–  accroissement de la population –  vieillissement de la population –  diminution de la taille des ménages –  augmentation du nombre de ménages d’une personne –  augmentation du nombre de ménages

Effets sur les besoins en logements –  localisation de l’habitat, densification des noyaux d’habitats en zone

rurale et des aménagements urbains, gestion parcimonieuse du sol –  disponibilité foncière et pression sur l’espace non bâti –  type de logement (appartements, logements collectifs, maisons uni-

familiales…) adapté aux types de ménages –  rénovation vs production (patrimoine bâti)

Adaptation des équipements et services, accessibilité aux services

47 Lepur-ULg - ReseauLux - SDEL 26/04/12

Premiers éléments du diagnostic Rôle déterminant des dynamiques démographiques


•  Un importante croissance démographique attendue –  d’ici 2040, le Bureau fédéral du Plan prévoit un gain de quelque

563.500 habitants en Wallonie (+ 16 %) dont environ 54.400 pour la province de Luxembourg (+ 20%).

–  alors qu’2011, la province représente 7,70 % de la population wallonne, elle devrait accueillir 9,66 % de la croissance démographique prévue entre 2011 et 2040.

Population (hab.) Gain de population (hab.) Croissance (%) 2011 2020 2040 2060 2020 2040 2060 2020 2040 2060

Belgique 10.927.990 11.686.905 12.693.317 13.515.028 758.915 1.765.327 2.587.038 6,94 16,15 23,67 Région wallonne 3.520.007 3.726.131 4.083.505 4.376.677 206.124 563.498 856.670 5,86 16,01 24,34 Province de Luxembourg 271.285 291.289 325.693 352.680 20.004 54.408 81.395 7,37 20,06 30,00

Perspectives d’évolution à long terme (2020, 2040, 2060) du nombre d’habitants, par arrondissement

Sources des données : 2011: observations, 2020, 2040 et 2060 : Perspectives de population 2010-2060 : Bureau fédéral du Plan et SPF Economie – DGSIE


Libin

Léglise

Gouvy

Arlon

Durbuy

Bertrix

Chiny

Bouillon

Bastogne

Houffalize

Vielsalm

Virton

Habay

Manhay

Florenville

Paliseul

Etalle

Ereze

Attert

Nassogne

WellinTellin

Tintigny

Vaux-sur-Sûre

Bertogne

Neufchteau

Tenneville


Hotton

Fauvillers

Rendeux

Messancy

Herbeumont

Libramont-Chevigny

La Roche-en-

Ardenne

Marche-en-Famenne

Aubange

Daverdisse

Musson

Saint-Léger

Rouvroy

Meix-devant-Virton

Martelange

±

Evolution prévuedu nombre d'habitantsentre 2011 et 2016Evolution absolue(en nombre d'habitants)

Limites administrativeslimites d'arrondissementlimite provincialefrontières

0 5 10 15 km

RÉALISATION : Lepur-ULg, 2012 SOURCES : Centre de recherche en démographie et sociétés, UCL - IWEPS,

Perspectives de population et des ménages au niveau communal, 2012

1.000500100

Evolution relative (en %)-1,30 - 0,000,01 - 2,502,51 - 6,006,01 - 7,507,51 - 10,0010,01 - 12,5012,51 - 15,87

Libin

Léglise

Gouvy

Arlon

Durbuy

Bertrix

Chiny

Bouillon

Bastogne

Houffalize

Vielsalm

Virton

Habay

Manhay

Florenville

Paliseul

Etalle

Ereze

Attert

Nassogne

WellinTellin

Tintigny

Vaux-sur-Sûre

Bertogne

Neufchteau

Tenneville


Hotton

Fauvillers

Rendeux

Messancy

Herbeumont

Libramont-Chevigny

La Roche-en-

Ardenne

Marche-en-Famenne

Aubange

Daverdisse

Musson

Saint-Léger

Rouvroy

Meix-devant-Virton

Martelange

±

Evolution prévuedu nombre d'habitantsentre 2011 et 2026Evolution absolue(en nombre d'habitants)

Limites administrativeslimites d'arrondissementlimite provincialefrontières

0 5 10 15 km

RÉALISATION : Lepur-ULg, 2012 SOURCES : Centre de recherche en démographie et sociétés, UCL - IWEPS,

Perspectives de population et des ménages au niveau communal, 2012

Evolution relative (en %)1,63 - 5,005,01 - 10,0010,01 - 15,0015,01 - 20,0020,01 - 25,0025,01 - 34,48

10.000

5.0002.5001.000100


Perspectives démographiques aux horizons 2016 et 2026

Une croissance attendue plus faible pour les communes rayonnantes (que sont Arlon, Libramont, Bastogne, Marche et Virton) que pour les communes (résidentielles) qui les entourent et qu’elles polarisent…

Rapport sur la situation économique et sociale de la Grande Région 1. Territoire et population

- 9 -

Projection de population en 2030Variation par rapport à 2007 en %

27,4

14,7

14,5

1,7

-2,8

-11,6

-6,5

Luxembourg

Wallonie

DG Belgien

GR. Region

Lorraine

Rheinland-Pfalz

Saarland

Le total peut différer en raison de l’arrondissement des valeurs Source (calculs IBA / OIE) :Saarland: Statistisches Amt; 11. koordinierte Bevölkerungsvorausberechnung (Variante W1). Lorraine: INSEE; Projections de population Omphale. Luxembourg: STATEC; Projections de population. Rheinland-Pfalz: Stat. Landesamt; 2. reg. Bevölkerungsvorausberechnung von 2007 (mittlere Variante) Wallonie / DG Belgien: INS, Ecodata; BFP-DGSIE, Perspectives de population 2007-2060

L’évolution démographique attendue montre des disparités sensibles entre les com-posantes régionales : bilan négatif pour la Sarre, la Rhénanie-Palatinat et même la Lorraine … Les projections démographiques retenues par les offices statistiques de la Grande Région annoncent des dynamiques d’évolution très différentes en fonction des régions. Selon leurs prévisions, le déclin démographique est notamment appelé à se poursuivre en Sarre : en 2016, la population sarroise devrait passer en dessous du million d’habitants et maintenir sa chute jusqu’en 2030 pour s’établir à environ 922 000 personnes. Elle enregistrera alors une diminution de 11,6 % par rapport à 2007. Une baisse sensible de la population est égale-ment annoncée en Rhénanie-Palatinat : en 2013, le nombre d’habitants passera selon toute probabilité en dessous de la barre des 4 millions pour s’établir, d’ici à 2030, à environ 3,79 millions de personnes (ce qui correspond à un déclin démographique de - 6,5 %). Le déclin démographique en Lorraine est attendu en revanche sous une forme atténuée. Un recul de la population y est prévu à partir de 2012, ce qui laisse supposer que la région fran-çaise comptera, d'ici à 2030, un nombre total d’environ 2,27 millions d’habitants (-2,8% par rapport à 2007).

… progressions sensibles dans la Communauté germanophone de Belgique, en Wal-lonie et surtout au Luxembourg La Wallonie, la Communauté germanophone de Belgique et surtout le Luxembourg peuvent tabler sur une tendance inverse qui se traduira par un maintien de leur croissance démogra-phique. Les études prévisionnelles font ressortir pour ces trois composantes régionales une croissance de la population sensiblement supérieure à la moyenne européenne jusqu’en 2030. Les récentes projections annoncent une croissance démographique continue pour la Wallonie qui comptera alors 3,94 millions de personnes en 2030 (+14,7 %). Selon toute pro-babilité, la Wallonie dépassera pour la première fois en 2026 le niveau de population de la

Variation par tranche d'âge (en 1000)

276

803

-650

-242

187Total

80+

60-79

20-59

< 20




Grandes tendances démographiques •  Vieillissement annoncé de la population

–  Pour la province, la part des plus de 65 ans devrait passer de 15,37 % en 2010 à 22,69 % en 2040 et 23,78 % en 2060, alors que pour la Wallonie, il passera sur les mêmes périodes de 16,38 % en 2010 à 23,49 % en 2040 et 24,49 % en 2060.

Sources des données : 2000-2009: observations, SPF Economie - Direction générale Statistique et Information économique ; 2010-2060 : Perspectives de population 2010-2060 : Bureau fédéral du Plan et SPF Economie – DGSIE

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*Taux de viellissement (en %) : part des plus de 65 ans sur la part des moins de 14 ans

•  Les coopérations supra-communales, prennent un place croissante dans la gestion territoriale –  l’enjeu sera de concilier les polarisations avec ces coopérations

locales –  le nouveau SDER devrait identifier des aires de coopération

(communauté de territoires ?) dont les contours institutionnels et les stratégies territoriales sont encore à déterminer mais qui pourraient se superposer, cohabiter, s’emboiter avec les dynamiques telles que celles des GAL et parcs naturels qui partagent peu ou prou les mêmes objectifs

•  Les coopérations sub-régionales et trans-régionales jouent également un rôle important, sans doute amené à se renforcer



Initiatives de coopérations



Éditeur responsable : FPNW • Réalisation et mise en page : © FPNW juin 2011• Imprimeur : G. Doneux et Fils Imprimé sur papier FSC avec des encres végétales

Quelques chiffres9 Parcs naturels !47 communes !200.000 habitants !18 % du territoire wallon !

Ses missionsAssurer la protection, la gestion et la !valorisation du patrimoine naturel et paysagerDéfinir et orienter les projets d’aménagement ! du territoire suivant les principes du développement durableAssurer le développement économique, social !et culturelExpérimenter de nouveaux modes de gestion !de l’espace rural Organiser l’accueil, l’éducation et ! l’information du public

Parc naturel ?C’est un territoire rural à forte identité qui recèle des paysages remarquables et abrite une flore et une faune encore nombreuses et diversifiées. Pour préserver ces richesses souvent très fragiles, menacées parfois par l’activité de l’homme, la Région wallonne s’est dotée en 1985 d’un outil : le Parc naturel. Son originalité est de fédérer au sein d’une ou plusieurs communes des valeurs identitaires et une vision partagée du devenir de son territoire, déterminées à porter ensemble un projet de développement permettant à ses habitants de continuer à y vivre, travailler et se ressourcer tout en préservant leur patrimoine naturel et leurs paysages.

France

Germany

SwitSS zerlandddd

NeNettetetethethetetheetNetetNeeetetheetheteeeNeeeNNeeNeNNeNNee erlaaaaandsndsndsdsdsdsdsndsndsdsndsdsndsndsndsndsdssndsdsdndsdsssndssssndssnndssd

UnitedKingdon

Concrètement !

Plantation de haies

Valorisation des produits du terroir

variétés anciennes

Animations scolaires

Visites guidées

Education au territoire

EcocitoyennetéConférencesConférences

tation de haies

Restauration et entretien de milieux naturels

Création de mares

Sentiers didactiques

Expérimentation de labiométhanisation

Observatoire du paysage

Remise d’avisPermis d’urbanisme

Charte paysagèreValorisati

patrimoines

NaturparkOur

NaturparkObersauer

LUXEMBOURG

FRANCE

FLANDRE

1

2

3

4

56

7

8

9

Eco-jardinns

Pays des CollinesPlaines de l’EscautHauts-PaysViroin-HermetonVallées de la Burdinale et de la MehaigneHautes Fagnes-EifelDeux OurthesHaute-Sûre Forêt d’AnlierVallée de l’Attert

123456789

Gestion durable des sols

abel de Laualitéq

Parc naturel régional Scarpe-Escaut

Regionaal Landschap Vlaamse Ardennen

Restauration duRestauration duréseau écologique

RouteRoutepaysagère

Fête du Parc

Naturpark Rheinland

Naturpark Hohes Venn-Eifel

ALLEMAGNE

Parc naturel régional de l’Avesnois

Bruxelles

Tournai

Mons CharleroiNamur

Liège Eupen

Marche-en- Famenne

Bastogne

Bouillon

Arlon

Chimay

Les Parcs naturels de Wallonie Mesuresagri-environnementales

Filière bois-énergie

Coopérations supra-communales : PN et GAL


Ordre du jour • Mise en contexte succincte. • Présentation de l'auteur de projet, de sa mission, avec les






• Divers.

Documents

Présentation PP du CAccomp GT SDER/SDEL 26/04/2012