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P RESSBOOK Presse récente

Presse récente...3) Se faire plaisir et… acquérir un nouveau statut Pour le simple amateur d’art ou le collec-tionneur confirmé, acquérir une œuvre qui lui plaît doit être

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    P RESSBOOK

    Pres s e r é c en t e

  • être des actifs de diversification patrimo-niaux très judicieux. Si le marché de l’arts’efforce d’être plus encadré et transpa-rent en 2012 qu’il ne l’était dans le passé,la dimension tangible du produit demeureune référence absolue pour l’investisseur. Au-delà de toute considération, l’œuvred’art est un actif concret dont le proprié-taire peut tirer une satisfaction immédiate.Ce dernier bénéficie de trois motivationspour investir dans l’art : plaisir, défiscali-sation et éventuelle plus-value (en cas derevente).

    2) Profiter d’une fiscalité très avantageuse Malgré les différents plans de rigueur bud-gétaire instaurés ces dernières années,l’investissement en art conserve une fisca-lité attractive.

    ✓ les œuvres d’art sont exclues de l’ISF

    Depuis sa création en 1982, les œuvresd’art, objets de collection et d’antiquitén’entrent pas dans le patrimoine taxable àl’ISF (Art 885 I du CGI).

    En effet, l’objectif est de soutenir le marchéde l’art et d’éviter la fuite de notre patri-moine artistique vers l’étranger. Ce dispo-sitif peut ainsi permettre à un foyer fiscalse situant à la frontière des 1, 3 M € de re-venus, d'échapper à l'ISF, en modifiant lacomposition de son patrimoine par l’achatd’une œuvre d’art. Investir dans l’art pourréduire, voire supprimer son impôt devientplus qu’opportun, permettant ainsi de nepas atteindre le seuil de déclenchement del’ISF.

    PAR lE CABINET FIN’ART CONSulTING / INvESTISSEMENT EN ART, GESTION DE PATRIMOINE ARTISTIquE.

    LE MARCHÉ DE L’ART EN 2012Après une année 2011 qui a tenu toutes sespromesses avec un produit mondial desventes (enchères) s’élevant à 11,5 milliardsde dollars soit une hausse de 21% par rap-port à l’année précédente, l’année 2012s’annonce elle aussi sous les meilleursauspices comme en témoigne le « cas » duCri de Munch, vendu pour 119,92 millionsde dollars (02/05/12 – Sotheby’s NYC). Ce nouveau résultat vient de pulvérisertous les records de prix pour une vente auxenchères publiques. Plus que jamais le marché de l’arts’affirme comme un marché dynamique,évolutif et en perpétuel mouvement quilaisse ainsi place à d’innombrables possi-bilités d’investissements pour qui saura ensaisir les opportunités…

    3 BONNES RAISONS D’INVESTIR DANS L’ART Du néophyte au collectionneur aguerri, enpassant par les entreprises en soif dediversification patrimoniale et/ou de re-connaissance sociale, l’œuvre d’art est unactif qui, s’il est bien utilisé se révèle êtreune alternative intéressante face aux in-vestissements classiques. Avec un ticketd’entrée accessible (env. 5 000 €), l’Art de-vient un moyen sûr de diversifier ses actifs,valoriser son patrimoine ou encore… dimi-nuer son ISF.

    1) Diversifier son patrimoine la gestion d'un patrimoine dans sa globa-lité, son rendement et sa résistance en casde crise, requière souvent une diversifica-tion de ses actifs. Certains placements dé-corrélés des marchés financiers, commel’investissement en art, se révèlent alors

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    (MARCHé DE l'ART ) ExPERTISE

    ✓ l’Art comme outil de défiscalisationpour les entreprises

    «l’entreprise peut, dans la limite de 0,5 %de son chiffre d’affaires, déduire le prixd’une œuvre acquise de ses bénéficesimposables par tranches annuelles égalespendant cinq ans. En contrepartie de cettedéduction fiscale, l’entreprise doit présen-ter l’œuvre acquise au public.» (CGI, art.238 bis AB). l’art devient un original outil de communi-cation interne et externe tout en permet-tant à l’entreprise de se constituer unpatrimoine artistique. Enfin, l’entreprise peut affiner son statutd’entreprise «  citoyenne  » en soutenantpar ces acquisitions la création contempo-raine.

    3) Se faire plaisir et… acquérir un nouveaustatutPour le simple amateur d’art ou le collec-tionneur confirmé, acquérir une œuvre quilui plaît doit être une règle d’or. Si le marché de l’art est, plus que jamais,un marché en pleine croissance, la notionde plaisir doit rester incontournable.

    Par ailleurs, l‘œuvre d’art permet aussià certains amateurs/collectionneurs endevenir d’intégrer une nouvelle catégoriesociale.

    Comment investir dans l’Art en toute sécurité ?

    6 • ART CROISSANCE / N°4 / juin - juillet - août 2012 ART CROISSANCE / N°4 / juin - juillet - août 2012 • 7

    Delphine BROCHANDFondatrice de Fin’Art ConsultingPassionnée depuis l’enfance, DelphineBrochand intervient sur le marché de l’artdepuis plus de 15 ans, période pendant laquelle elle a occupé différents postesauprès des principaux acteurs du marché :commissaires-priseurs, galeries, établis-sements publics.

    Régulièrement citée dans la presse pourson savoir-faire et son expérience dans ledomaine de l’Investissement en Art et laGestion de Patrimoine Artistique (GPA), elleintervient également en tant que chargée decours au sein d’écoles de commerce(Master Art et Gestion de Patrimoine à l’ESGet l’INSEEC, conférence Art et Finance àl’ESSEC) ou en tant que tuteur de mémoire(HEC).

    Après avoir été en charge pendant près de10 ans du département Art d’un importantétablissement financier, elle crée Fin’ArtConsulting en 2009. Cet établissementfinancier devient alors son premier clientet le reste à ce jour.

    à propos de :

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    ✓ Payer ses impôts en œuvre d’art

    la loi Malraux permet aux propriétairesd'œuvres d'art de « payer » certainsimpôts (droits de succession, droits dedonation-partage, ISF) en cédant une ouplusieurs œuvres d’art à l’état. Cettedisposition est particulièrement intéres-sante dans la mesure où la procédure estsuspensive du paiement des droits.

    ✓ Exonération totale ou partielle de la taxation sur la plus-value

    le particulier qui détient un objet d'artdepuis plus de douze ans, s’il en possèdela preuve, peut être exonéré de toute fisca-lité à la revente. Si le vendeur ne disposepas de preuve d’achat, ce dernier devraalors payer une taxe forfaitaire de 5 %.

    l’art devient un outil de reconnaissancesociale, notamment pour des fortunesrécentes qui cherchent à « s’acheter » uneculture ou un patrimoine.

    COMMENT SE CONSTITUER UN PATRIMOINE ARTISTIQUE EN 3 ÉTAPES

    1) Définir ses goûts et ses besoinsle point de départ de tout investissementen art passe par la définition de ses préfé-rences artistiques (artiste, période, mov-ment, sujet etc.). En cas de difficulté pour l’investisseurde cibler ses goûts, son conseilleren investissement saura l’accompagner,le former, afin de préciser son environ-ment artistique.

    Quentin SHIH (1975 - ), Stranger in the glass box No. 12, 2008 - Provenance : Artistevaleur : c. 10 000 € - Conseillé par Fin'Art Consulting

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    Auguste RENOIR (1841 - 1919), Portrait de Julie Manet, 1887Provenance : Collection de Madame Ernest Rouart

    fille de Julie Manet, petite fille de Berthe Morisot et d'Eugène Manet valeur : c. 50 000 €

    Conseillé par Fin’Art Consulting

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    Robert DOISNEAU (1912 -1994)Alberto Giacometti dans son atelierProvenance : Collection particulière

    valeur : < 5 000 €Conseillé par Fin’Art Consulting

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  • être des actifs de diversification patrimo-niaux très judicieux. Si le marché de l’arts’efforce d’être plus encadré et transpa-rent en 2012 qu’il ne l’était dans le passé,la dimension tangible du produit demeureune référence absolue pour l’investisseur. Au-delà de toute considération, l’œuvred’art est un actif concret dont le proprié-taire peut tirer une satisfaction immédiate.Ce dernier bénéficie de trois motivationspour investir dans l’art : plaisir, défiscali-sation et éventuelle plus-value (en cas derevente).

    2) Profiter d’une fiscalité très avantageuse Malgré les différents plans de rigueur bud-gétaire instaurés ces dernières années,l’investissement en art conserve une fisca-lité attractive.

    ✓ les œuvres d’art sont exclues de l’ISF

    Depuis sa création en 1982, les œuvresd’art, objets de collection et d’antiquitén’entrent pas dans le patrimoine taxable àl’ISF (Art 885 I du CGI).

    En effet, l’objectif est de soutenir le marchéde l’art et d’éviter la fuite de notre patri-moine artistique vers l’étranger. Ce dispo-sitif peut ainsi permettre à un foyer fiscalse situant à la frontière des 1, 3 M € de re-venus, d'échapper à l'ISF, en modifiant lacomposition de son patrimoine par l’achatd’une œuvre d’art. Investir dans l’art pourréduire, voire supprimer son impôt devientplus qu’opportun, permettant ainsi de nepas atteindre le seuil de déclenchement del’ISF.

    PAR lE CABINET FIN’ART CONSulTING / INvESTISSEMENT EN ART, GESTION DE PATRIMOINE ARTISTIquE.

    LE MARCHÉ DE L’ART EN 2012Après une année 2011 qui a tenu toutes sespromesses avec un produit mondial desventes (enchères) s’élevant à 11,5 milliardsde dollars soit une hausse de 21% par rap-port à l’année précédente, l’année 2012s’annonce elle aussi sous les meilleursauspices comme en témoigne le « cas » duCri de Munch, vendu pour 119,92 millionsde dollars (02/05/12 – Sotheby’s NYC). Ce nouveau résultat vient de pulvérisertous les records de prix pour une vente auxenchères publiques. Plus que jamais le marché de l’arts’affirme comme un marché dynamique,évolutif et en perpétuel mouvement quilaisse ainsi place à d’innombrables possi-bilités d’investissements pour qui saura ensaisir les opportunités…

    3 BONNES RAISONS D’INVESTIR DANS L’ART Du néophyte au collectionneur aguerri, enpassant par les entreprises en soif dediversification patrimoniale et/ou de re-connaissance sociale, l’œuvre d’art est unactif qui, s’il est bien utilisé se révèle êtreune alternative intéressante face aux in-vestissements classiques. Avec un ticketd’entrée accessible (env. 5 000 €), l’Art de-vient un moyen sûr de diversifier ses actifs,valoriser son patrimoine ou encore… dimi-nuer son ISF.

    1) Diversifier son patrimoine la gestion d'un patrimoine dans sa globa-lité, son rendement et sa résistance en casde crise, requière souvent une diversifica-tion de ses actifs. Certains placements dé-corrélés des marchés financiers, commel’investissement en art, se révèlent alors

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    (MARCHé DE l'ART ) ExPERTISE

    ✓ l’Art comme outil de défiscalisationpour les entreprises

    «l’entreprise peut, dans la limite de 0,5 %de son chiffre d’affaires, déduire le prixd’une œuvre acquise de ses bénéficesimposables par tranches annuelles égalespendant cinq ans. En contrepartie de cettedéduction fiscale, l’entreprise doit présen-ter l’œuvre acquise au public.» (CGI, art.238 bis AB). l’art devient un original outil de communi-cation interne et externe tout en permet-tant à l’entreprise de se constituer unpatrimoine artistique. Enfin, l’entreprise peut affiner son statutd’entreprise «  citoyenne  » en soutenantpar ces acquisitions la création contempo-raine.

    3) Se faire plaisir et… acquérir un nouveaustatutPour le simple amateur d’art ou le collec-tionneur confirmé, acquérir une œuvre quilui plaît doit être une règle d’or. Si le marché de l’art est, plus que jamais,un marché en pleine croissance, la notionde plaisir doit rester incontournable.

    Par ailleurs, l‘œuvre d’art permet aussià certains amateurs/collectionneurs endevenir d’intégrer une nouvelle catégoriesociale.

    Comment investir dans l’Art en toute sécurité ?

    6 • ART CROISSANCE / N°4 / juin - juillet - août 2012 ART CROISSANCE / N°4 / juin - juillet - août 2012 • 7

    Delphine BROCHANDFondatrice de Fin’Art ConsultingPassionnée depuis l’enfance, DelphineBrochand intervient sur le marché de l’artdepuis plus de 15 ans, période pendant laquelle elle a occupé différents postesauprès des principaux acteurs du marché :commissaires-priseurs, galeries, établis-sements publics.

    Régulièrement citée dans la presse pourson savoir-faire et son expérience dans ledomaine de l’Investissement en Art et laGestion de Patrimoine Artistique (GPA), elleintervient également en tant que chargée decours au sein d’écoles de commerce(Master Art et Gestion de Patrimoine à l’ESGet l’INSEEC, conférence Art et Finance àl’ESSEC) ou en tant que tuteur de mémoire(HEC).

    Après avoir été en charge pendant près de10 ans du département Art d’un importantétablissement financier, elle crée Fin’ArtConsulting en 2009. Cet établissementfinancier devient alors son premier clientet le reste à ce jour.

    à propos de :

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    ✓ Payer ses impôts en œuvre d’art

    la loi Malraux permet aux propriétairesd'œuvres d'art de « payer » certainsimpôts (droits de succession, droits dedonation-partage, ISF) en cédant une ouplusieurs œuvres d’art à l’état. Cettedisposition est particulièrement intéres-sante dans la mesure où la procédure estsuspensive du paiement des droits.

    ✓ Exonération totale ou partielle de la taxation sur la plus-value

    le particulier qui détient un objet d'artdepuis plus de douze ans, s’il en possèdela preuve, peut être exonéré de toute fisca-lité à la revente. Si le vendeur ne disposepas de preuve d’achat, ce dernier devraalors payer une taxe forfaitaire de 5 %.

    l’art devient un outil de reconnaissancesociale, notamment pour des fortunesrécentes qui cherchent à « s’acheter » uneculture ou un patrimoine.

    COMMENT SE CONSTITUER UN PATRIMOINE ARTISTIQUE EN 3 ÉTAPES

    1) Définir ses goûts et ses besoinsle point de départ de tout investissementen art passe par la définition de ses préfé-rences artistiques (artiste, période, mov-ment, sujet etc.). En cas de difficulté pour l’investisseurde cibler ses goûts, son conseilleren investissement saura l’accompagner,le former, afin de préciser son environ-ment artistique.

    Quentin SHIH (1975 - ), Stranger in the glass box No. 12, 2008 - Provenance : Artistevaleur : c. 10 000 € - Conseillé par Fin'Art Consulting

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    Auguste RENOIR (1841 - 1919), Portrait de Julie Manet, 1887Provenance : Collection de Madame Ernest Rouart

    fille de Julie Manet, petite fille de Berthe Morisot et d'Eugène Manet valeur : c. 50 000 €

    Conseillé par Fin’Art Consulting

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    Robert DOISNEAU (1912 -1994)Alberto Giacometti dans son atelierProvenance : Collection particulière

    valeur : < 5 000 €Conseillé par Fin’Art Consulting

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  • 2) Se renseigner sur les tendances dumomentune étude artistique et économique sur lescourants et les artistes sélectionnés parl’investisseur permettra d’optimiser lesaquisitions à venir. Est-ce le bon momentd’acheter cet artiste ? Comment ce courantartistique est-il positionné sur le marchéde l’art à ce jour et sur les 20 dernièresannées ? etc. l’investissement doit pouvoirêtre réalisé sur le long terme.

    3) Rechercher et sélectionner la/lesœuvres d’art la sélection de l’œuvre d’art s’opèreen tout indépendance auprès de collection-neurs ou acteurs du marché.

    Cette démarche doit répondre à troiscritères : la qualité de l’œuvre (positionnerl’œuvre au sein de la production globalede l’artiste, état de conservation), son au-thenticité (l’œuvre a-t-elle été authentifiéepar le spécialiste de l’artiste ?) et son prix(doit répondre à la « cote » du marché).

    BAROMÈTRE DES TENDANCES DE L’ARTEN 2012Tandis que les cotes se font et se défont,certains artistes et mouvements perdurentdurablement alors que d’autres font uneapparition remarquée chaque année.

    S’y retrouver n’est pas chose aisée etdépend en grande partie de la subjectivitéd’un plus grand nombre.

    Toutefois il est possible, à travers l’analysedes nouvelles inclinations du public, deschoix des institutions ou des partis pris descollectionneurs, de pressentir et de prédirecertaines des tendances qui feront l’année2012.

    DEUX APPROCHES :

    1) Miser sur des « valeurs sûres »Miser sur des artistes connus et reconnuspourrait, à priori, être un investissementplus sécurisant malgré un ticket d’entréesouvent plus élevé.Pour certains collectionneurs une bonneprovenance peut parfois jouer un rôle toutaussi important que l’œuvre en elle-même.

    (MARCHé DE l'ART ) ExPERTISE

    6 • ART CROISSANCE / N°4 / juin - juillet - août 2012 ART CROISSANCE / N°4 / juin - juillet - août 2012 • 7

    FIN’ART CONSULTING La Financière de l’Art

    le cabinet Fin’Art Consulting est unesociété de services spécialisée dansl’Investissement en Art et la Gestion dePatrimoine Artistique (GPA). Sa missionconsiste à sécuriser les transactions,proposer des solutions spécifiques liéesà la gestion, la valorisation, la défiscali-sation et l’arbitrage des œuvres d’art :achat-vente, recherches sur demande,conservation, assurance, inventaire,estimation etc.

    Son objectif est d’apporter un service glo-bal avant, pendant et après l’achat/vented’œuvres d’art. les clients de la sociétébénéficient ainsi d’un accompagnementsur le long terme. Des solutions leur sontapportées pendant toute la durée dedétention de leurs œuvres d’art.

    la finalité de ses interventions estd’optimiser la gestion du patrimoineartistique de ses clients, et donc sa va-leur. Trois valeurs fondamentales guidentla démarche du cabinet : l’Indépendance,la Transparence et la Confidentialité.

    www.finart-consulting.com

    à propos de :

    Edouard CORTES (1882 - 1969), la Porte Saint-Martin (le boulevard Bonne-Nouvelle)Provenance : Collection particulière - valeur : c. 20 000 €

    Conseillé par Fin’Art Consulting

    Jacques MAJORELLE (1886 - 1962)le souk des moutons

    Provenance : Collection particulière, ParisExposition / Rétrospective : Musée des Beaux-Arts

    de Nancy (1er déc. 99 - 6 juin 2000)Institut du Monde Arabe, Paris (23 fév. - 9 avril 2000)

    valeur : c. 400 000 €Conseillé par Fin’Art Consulting

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    la demande concernant les ventes consa-crées exclusivement à la photographie estgrandissante et l’on observe, depuis ces 10dernières années, des records de prix dansles salles de vente.

    Si la cote de la photographie a bien pro-gressé depuis 2001, celle-ci reste tout demême moins volatile que les secteurs plustraditionnels du marché et donc un secteurplus abordable que la peinture. Investir surde jeunes photographes en devenir ou des«  maîtres  » humanistes (R. Doisneau,E. Boubat etc.) s’avère être un excellentinvestissement sur le long terme et parti-culièrement attractif avec des prix à partirde 5 000 €… Parfait exemple de cette nouvelle généra-tion de photographes en vogues, quentinShih, jeune photographe chinois repré-senté dans des collections publiques etprivées aux Etats-unis et en Chine, a étéexposé, pour la première fois en France,dans le cadre de Paris Show Off, FIAC 2011où il rencontra un vif succès auprès dupublic. véritable réflexion sur la place del’individu dans la société asiatique, son tra-vail sensible et subtil, s’ancre dans sa cul-ture natale et se joue de ses incohérences.

    L’Art moderne & impressionnistela peinture moderne et impressionnistereste souvent l’adage des grandes colle-tions. Acquérir une œuvre de qualité del’art moderne est souvent le gage d’uninvestissement assuré. A noter que le marché de la peinture et/oude la sculpture moderne étant très volumi-neux, il est aisé de réaliser des études

    En effet une œuvre d’un collectionneurreconnu, et qui a donc un «  pédigrée  »,peut se révéler être une forte valeur ajou-tée pour son acquéreur.

    2) Parier sur l’avenirCertains artistes « en voie de légitimation »peuvent réserver de très bonnes surprises,dans ce cas, mieux vaux acheter lesmeilleures œuvres de ces artistes encorepeu connus mais qui ont déjà une œuvresolide derrière eux. Il serait alors conseilléde les conserver au moins plusieursannées. l’avantage de ce type d’investisse-ment, en plus de promouvoir la jeunescène artistique, donne lieu à un ticket plusaccessible.

    NOTRE SÉLECTION / NOS CONSEILS :

    La photographie  : un marché en pleinboom encore accessiblela photographie n’a jamais été aussi dyna-mique, variée, libre et signifiante qu’au-jourd’hui. Ses territoires se déplacent, sesoutils se multiplient, et le public - qui s’yintéresse ou qui la pratique - est exponen-tiel. la multiplication, depuis quelques an-nées, des évènements culturels (foires,expositions) et des ventes aux enchèresentièrement dédiées au genre photogra-phique confirme l’intérêt économiquecroissant pour ce marché. l’évolution de laphotographie sur le marché des enchèresest d’autant plus spectaculaire qu’elle estrapide.

    économiques afin d’optimiser l’investisse-ment. van Dongen, Picasso, Renoir, Clau-del etc. figurent sur la liste des noms lesplus célèbres. Il faudra au moins débour-ser 25 000 € à 30 000 € pour s’offrir untableau de qualité d’un artiste modernereconnu.

    La peinture ancienne«  les maîtres anciens sont la disciplineroyale. Ils sont le placement le plus sûrdu marché de l’art, l’investissement quirésiste le mieux à long terme pour les col-lectionneurs ». C’est ainsi que le marchandallemand Konrad O. Bernheimer, co-orga-nisateur de la foire Tefaf à Maastricht,définit le marché des maitres anciens en2012. Moins soumis aux effets de mode et auxélans spéculatifs que l’art contemporain,ce marché de qualité présente une stabiliténon négligeable en périodes d’incertitudes.les pièces de maîtres de qualité se négo-cient rarement en-dessous de 100 000 €.

    Les pays émergentsle « créneau » des pays émergents peuts'avérer porteur, l'Amérique latine parexemple, et plus particulièrement le Bré-sil, bénéficie non seulement d'une écono-mie forte mais aussi d'une demandeimportante de leurs artistes. Dans le classement Artprice des artistescontemporains d'Amérique latine les plusvendus en 2011, les quatre premiers sonten effet brésiliens. le Moyen-Orient se place lui aussi depuisquelques années, du fait de la multiplica-tion de ses projets muséaux, comme unnouveau secteur géographique producteurde jeunes talents. l’Inde, l’Afrique ou encore l’art Haïtienqui a fait une apparition remarqué àla dernière Biennale de venise (activementsoutenu par la Galerie Agnès B. ) sontautant d’exemples parlants du dynamismedes artistes de ces nations «  émer-gentes ». A suivre assurément…

    Delphine BROCHAND Avec la collaboration de

    Sophie de vEYRAC & Olivia MISSOFFE (équipe de Fin’Art Consulting)

    NOS CONSEILS :

    • Ne pas consacrer plus de 5 % de sonpatrimoine global à l’Art

    • Conserver son œuvre sur le longterme (minimum 10 ans)

    • Préférer une œuvre majeure d’unartiste moins connu qu’une œuvremoyenne d’un grand maître

    • Acheter ce que l’on aime

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    Richard GUINO (1890-1973)Baigneuse s'essuyant

    Provenance : Collection particulièrevaleur : < 5 000 € €

    Conseillé par Fin’Art Consulting

    Moïse KISLING (1891-1953)Nu s'essuyant

    Provenance : Collection particulièrevaleur : < 10 000 € €

    Conseillé par Fin’Art Consulting

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  • 2) Se renseigner sur les tendances dumomentune étude artistique et économique sur lescourants et les artistes sélectionnés parl’investisseur permettra d’optimiser lesaquisitions à venir. Est-ce le bon momentd’acheter cet artiste ? Comment ce courantartistique est-il positionné sur le marchéde l’art à ce jour et sur les 20 dernièresannées ? etc. l’investissement doit pouvoirêtre réalisé sur le long terme.

    3) Rechercher et sélectionner la/lesœuvres d’art la sélection de l’œuvre d’art s’opèreen tout indépendance auprès de collection-neurs ou acteurs du marché.

    Cette démarche doit répondre à troiscritères : la qualité de l’œuvre (positionnerl’œuvre au sein de la production globalede l’artiste, état de conservation), son au-thenticité (l’œuvre a-t-elle été authentifiéepar le spécialiste de l’artiste ?) et son prix(doit répondre à la « cote » du marché).

    BAROMÈTRE DES TENDANCES DE L’ARTEN 2012Tandis que les cotes se font et se défont,certains artistes et mouvements perdurentdurablement alors que d’autres font uneapparition remarquée chaque année.

    S’y retrouver n’est pas chose aisée etdépend en grande partie de la subjectivitéd’un plus grand nombre.

    Toutefois il est possible, à travers l’analysedes nouvelles inclinations du public, deschoix des institutions ou des partis pris descollectionneurs, de pressentir et de prédirecertaines des tendances qui feront l’année2012.

    DEUX APPROCHES :

    1) Miser sur des « valeurs sûres »Miser sur des artistes connus et reconnuspourrait, à priori, être un investissementplus sécurisant malgré un ticket d’entréesouvent plus élevé.Pour certains collectionneurs une bonneprovenance peut parfois jouer un rôle toutaussi important que l’œuvre en elle-même.

    (MARCHé DE l'ART ) ExPERTISE

    6 • ART CROISSANCE / N°4 / juin - juillet - août 2012 ART CROISSANCE / N°4 / juin - juillet - août 2012 • 7

    FIN’ART CONSULTING La Financière de l’Art

    le cabinet Fin’Art Consulting est unesociété de services spécialisée dansl’Investissement en Art et la Gestion dePatrimoine Artistique (GPA). Sa missionconsiste à sécuriser les transactions,proposer des solutions spécifiques liéesà la gestion, la valorisation, la défiscali-sation et l’arbitrage des œuvres d’art :achat-vente, recherches sur demande,conservation, assurance, inventaire,estimation etc.

    Son objectif est d’apporter un service glo-bal avant, pendant et après l’achat/vented’œuvres d’art. les clients de la sociétébénéficient ainsi d’un accompagnementsur le long terme. Des solutions leur sontapportées pendant toute la durée dedétention de leurs œuvres d’art.

    la finalité de ses interventions estd’optimiser la gestion du patrimoineartistique de ses clients, et donc sa va-leur. Trois valeurs fondamentales guidentla démarche du cabinet : l’Indépendance,la Transparence et la Confidentialité.

    www.finart-consulting.com

    à propos de :

    Edouard CORTES (1882 - 1969), la Porte Saint-Martin (le boulevard Bonne-Nouvelle)Provenance : Collection particulière - valeur : c. 20 000 €

    Conseillé par Fin’Art Consulting

    Jacques MAJORELLE (1886 - 1962)le souk des moutons

    Provenance : Collection particulière, ParisExposition / Rétrospective : Musée des Beaux-Arts

    de Nancy (1er déc. 99 - 6 juin 2000)Institut du Monde Arabe, Paris (23 fév. - 9 avril 2000)

    valeur : c. 400 000 €Conseillé par Fin’Art Consulting

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    la demande concernant les ventes consa-crées exclusivement à la photographie estgrandissante et l’on observe, depuis ces 10dernières années, des records de prix dansles salles de vente.

    Si la cote de la photographie a bien pro-gressé depuis 2001, celle-ci reste tout demême moins volatile que les secteurs plustraditionnels du marché et donc un secteurplus abordable que la peinture. Investir surde jeunes photographes en devenir ou des«  maîtres  » humanistes (R. Doisneau,E. Boubat etc.) s’avère être un excellentinvestissement sur le long terme et parti-culièrement attractif avec des prix à partirde 5 000 €… Parfait exemple de cette nouvelle généra-tion de photographes en vogues, quentinShih, jeune photographe chinois repré-senté dans des collections publiques etprivées aux Etats-unis et en Chine, a étéexposé, pour la première fois en France,dans le cadre de Paris Show Off, FIAC 2011où il rencontra un vif succès auprès dupublic. véritable réflexion sur la place del’individu dans la société asiatique, son tra-vail sensible et subtil, s’ancre dans sa cul-ture natale et se joue de ses incohérences.

    L’Art moderne & impressionnistela peinture moderne et impressionnistereste souvent l’adage des grandes colle-tions. Acquérir une œuvre de qualité del’art moderne est souvent le gage d’uninvestissement assuré. A noter que le marché de la peinture et/oude la sculpture moderne étant très volumi-neux, il est aisé de réaliser des études

    En effet une œuvre d’un collectionneurreconnu, et qui a donc un «  pédigrée  »,peut se révéler être une forte valeur ajou-tée pour son acquéreur.

    2) Parier sur l’avenirCertains artistes « en voie de légitimation »peuvent réserver de très bonnes surprises,dans ce cas, mieux vaux acheter lesmeilleures œuvres de ces artistes encorepeu connus mais qui ont déjà une œuvresolide derrière eux. Il serait alors conseilléde les conserver au moins plusieursannées. l’avantage de ce type d’investisse-ment, en plus de promouvoir la jeunescène artistique, donne lieu à un ticket plusaccessible.

    NOTRE SÉLECTION / NOS CONSEILS :

    La photographie  : un marché en pleinboom encore accessiblela photographie n’a jamais été aussi dyna-mique, variée, libre et signifiante qu’au-jourd’hui. Ses territoires se déplacent, sesoutils se multiplient, et le public - qui s’yintéresse ou qui la pratique - est exponen-tiel. la multiplication, depuis quelques an-nées, des évènements culturels (foires,expositions) et des ventes aux enchèresentièrement dédiées au genre photogra-phique confirme l’intérêt économiquecroissant pour ce marché. l’évolution de laphotographie sur le marché des enchèresest d’autant plus spectaculaire qu’elle estrapide.

    économiques afin d’optimiser l’investisse-ment. van Dongen, Picasso, Renoir, Clau-del etc. figurent sur la liste des noms lesplus célèbres. Il faudra au moins débour-ser 25 000 € à 30 000 € pour s’offrir untableau de qualité d’un artiste modernereconnu.

    La peinture ancienne«  les maîtres anciens sont la disciplineroyale. Ils sont le placement le plus sûrdu marché de l’art, l’investissement quirésiste le mieux à long terme pour les col-lectionneurs ». C’est ainsi que le marchandallemand Konrad O. Bernheimer, co-orga-nisateur de la foire Tefaf à Maastricht,définit le marché des maitres anciens en2012. Moins soumis aux effets de mode et auxélans spéculatifs que l’art contemporain,ce marché de qualité présente une stabiliténon négligeable en périodes d’incertitudes.les pièces de maîtres de qualité se négo-cient rarement en-dessous de 100 000 €.

    Les pays émergentsle « créneau » des pays émergents peuts'avérer porteur, l'Amérique latine parexemple, et plus particulièrement le Bré-sil, bénéficie non seulement d'une écono-mie forte mais aussi d'une demandeimportante de leurs artistes. Dans le classement Artprice des artistescontemporains d'Amérique latine les plusvendus en 2011, les quatre premiers sonten effet brésiliens. le Moyen-Orient se place lui aussi depuisquelques années, du fait de la multiplica-tion de ses projets muséaux, comme unnouveau secteur géographique producteurde jeunes talents. l’Inde, l’Afrique ou encore l’art Haïtienqui a fait une apparition remarqué àla dernière Biennale de venise (activementsoutenu par la Galerie Agnès B. ) sontautant d’exemples parlants du dynamismedes artistes de ces nations «  émer-gentes ». A suivre assurément…

    Delphine BROCHAND Avec la collaboration de

    Sophie de vEYRAC & Olivia MISSOFFE (équipe de Fin’Art Consulting)

    NOS CONSEILS :

    • Ne pas consacrer plus de 5 % de sonpatrimoine global à l’Art

    • Conserver son œuvre sur le longterme (minimum 10 ans)

    • Préférer une œuvre majeure d’unartiste moins connu qu’une œuvremoyenne d’un grand maître

    • Acheter ce que l’on aime

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    Richard GUINO (1890-1973)Baigneuse s'essuyant

    Provenance : Collection particulièrevaleur : < 5 000 € €

    Conseillé par Fin’Art Consulting

    Moïse KISLING (1891-1953)Nu s'essuyant

    Provenance : Collection particulièrevaleur : < 10 000 € €

    Conseillé par Fin’Art Consulting

    • AC mag_n°4_igk 04/06/12 17:36 Page4

  • VOS FINANCES VENDREDI 27 JANVIER 2012 - LA TRIBUNE PAGE 16

    En France, plus de la moitié des ventes aux enchères (1.142 millions d’euros en 2010) concer-ne des objets artistiques.

    Les conseillers peuvent se charger de la gestion, de l’optimi-sation de la détention et de la trans-mission du patrimoine artistique.

    règles pour se constituer un patrimoine artistique

    1 — Optimisez vos investissements en œuvres d’art COMME AVEC LES AUTRES ACTIFS pa-trimoniaux, la bonne gestion commence par un bon achat. Il faut donc rechercher l’œuvre, en fonction de ses préféren-ces artistiques, étudier les cotes des œuvres ré-cemment négociées et situer l’artiste dans le marché. Est-ce la bonne période pour acheter ?

    Mieux vaut en e@et ne pas se précipiter sur l’œuvre d’un artiste en vogue. Enfin, il vous faut obtenir confirma-tion de l’authenticité et de la qualité de l’œuvre concernée.

    Il faut aussi optimi-ser ses conditions de conservation. Choisir le lieu où l’œuvre sera gardée : un domicile ou un cof-fre, et négocier un contrat d’as-surance adapté. Quelle que soit la solution retenue, les experts recommandent d’estimer régu-

    lièrement les œuvres détenues, de remplacer éventuellement les encadrements ou supports afin de les valoriser et, le cas

    échéant, les présenter dans le cadre d’exposi-tions afin d’en améliorer la renommée.

    La vente peut, elle aussi, être optimisée. Après avoir analysé les dernières transactions, il faut définir le canal de revente et choisir entre ventes aux enchères ou gré à gré.

    L’identification des acheteurs potentiels et des grandes ventes sus-ceptibles de réunir les amateurs de l’artiste en question peut signifi-cativement impacter le

    prix de revente final. Enfin, il faut s’informer des opportunités fiscales qui peuvent permettre d’échapper à la taxation sur les plus-values. T. B.

    2 — Sollicitez un conseiller en investissement artistique DANS LE DOMAINE DE L’ART, avoir recours à un expert est une évi-dence pour éviter les nombreu-ses mauvaises surprises. Depuis quelques années, on peut aussi s’adresser à un conseiller en in-vestissement artistique.

    Il s’agit d’une profes-sion récente en France, apparue il y a à peine cinq ans. Ces profes-sionnels, qui sont moins d’une dizaine dans le pays, se positionnent comme des intermédiai-res « entre les désirs des clients et l’acte d’achat ». Leur activité est orien-tée vers la recherche des meilleures opportunités sur les marchés d’œu-vres d’art, de collections ou d’antiquités.

    Cette quête se fait avec l’aide de commissaires-priseurs et d’experts. Ils peuvent aussi se charger de la gestion, de l’optimisation de la

    détention et de la transmission du patrimoine artistique.

    Ils interviennent auprès de leur propre clientèle mais aussi pour le compte de la clientèle des conseillers en gestion de pa-

    trimoine indépendants (CGPI) et d’établisse-ments financiers com-me les banques privées.

    Ils font intervenir marchands et galeries, courtiers, collection-neurs, maisons de vente et artistes. L’émergence de cette profession coïn-cide avec le développe-ment du marché de l’art auquel elle apporte une approche globale de la question, donne accès à des segments de mar-ché généralement opa-ques aux néophytes, et apporte indépendance et transparence sur le-

    dit marché tout en sécurisant les transactions. T. B.

    Après avoir analysé les dernières transactions, il faut définir le canal de revente et choisir entre ventes aux enchères ou gré à gré.

    On le dit inaccessible au plus grand nombre. Pourtant, le marché de l’art se démocratise et o%re de belles perspectives.

    DOSSIER PRATIQUE

    Une touche de plaisir dans votre patrimoine

    PAR THIERRY BISAGA

    Actifs patrimoniaux à part entière, les œuvres d’art per-mettent de diver-sifier son patri-moine de manière

    plaisante. Mais comme tous les marchés, celui des œuvres d’art répond à des règles spécifiques. À l’occasion de la dernière uni-versité des CGPI, Delphine Brochand, fondatrice de Fin’Art Consulting l’a résumé ainsi de-vant un auditoire de conseillers en gestion de patrimoine, pas-sionnés par le sujet : « Ce mar-ché est composé de di@éren-tes spécialités. Une multitude de données, tant rationnelles qu’irrationnelles le régulent et la seule cote oZcielle le concer-nant est celle des enchères. »

    En 2011, il a totalisé pas moins de 20 milliards d’euros, soit l’équivalent de quatre jours d’échanges sur le CAC 40. La transaction moyenne s’est éta-blie à 15.000 euros et le dernier record en date a été réalisé avec une peinture de Picasso cédée pour 106 millions de dollars, soit environ 80 millions d’euros.

    En France, plus de la moitié des ventes aux enchères (1.142 mil-lions d’euros en 2010) concerne des objets artistiques, notam-ment du fait de la vente d’objets d’art contemporains qui a quasi-ment triplé entre 2009 et 2011. Notre pays se situe au quatrième rang mondial après la Chine, les États-Unis et le Royaume-Uni.

    MARCHÉ EN CROISSANCE¢

    Mais, aujourd’hui, pour-quoi investir dans une œuvre d’art ? « Il s’agit d’un marché en pleine croissance sur lequel la notion de plaisir est centrale. La protection de l’investisseur y est gé-néralement forte et les transactions sécurisées. La fiscalité y est attractive, par exemple pour les assujettis à l’im-pôt de solidarité sur la fortune, et plusieurs stratégies d’optimi-sation patrimoniale peuvent être mises en place », détaille Eric Bachmann, le dirigeant de Pa-trim’Art, un cabinet de conseil en investissement artistique et pa-trimonial. Il rappelle par ailleurs qu’il s’agit là d’un investissement procurant une satisfaction liée à

    sa possession. Son acquisition al-lie donc les avantages d’un inves-tissement patrimonial et le plai-sir de détenir un objet artistique. « Nos clients n’aZchent pas leur relevé d’assurance-vie, de compte titres ou leurs actes de propriété, mais ils présentent bien volon-

    tiers leurs œuvres d’art à leur entourage », note le conseiller.

    De son côté, Delphine Brochand indique qu’il ne faut pas consacrer plus de 5 % à 10 % de son patrimoine global à l’art et rappelle deux grands principes que tout investisseur se doit de respecter : « Préfé-rer une œuvre majeure à plusieurs œuvres de qualité moyenne et sé-lectionner le chef-d’œu-

    vre d’un artiste de second plan plutôt qu’une œuvre moyenne d’un grand maître. » Elle sug-gère aussi d’acquérir les artistes à contre-courant et d’éviter les artistes trop spéculatifs. « Les œuvres d’art ne sont pas des va-leurs refuges, elles doivent être considérées comme des investis-sements à part entière, qui peu-vent donner lieu à des avantages fiscaux », ajoute-t-elle.

    SophieTexte surligné

    SophieTexte surligné

    SophieTexte surligné

  • LesplacementsclassiquessontmalmenésY a t il desalternatives ?

    LESVIGNESL'horizon de placement est ici àlong terme. L'achaten direct n'estpas la solution la plus simple, àmoins d'être prêt à endosser leshabits du chef d'entreprise oudel'exploitant. En revanche, l'acquisition de façon indirecte estpossiblegrâce à une offreétofféede placements collectifs.Lemoisdernier, le groupe UFG-LFP alancé la première sicavvinicoledu marché.Baptisée«LFPGrandsVignobles de France », elles'adresse à des clients fortunés(auminimum250 000 Cde souscription). Plus anciens et plusaccessibles (moins de 5 000 Cle ticket d'entrée), les groupements fonciers viticolcs (GFV)constituentune autrepiste.Investis dans différents terroirs, ilsoffrent une liquidité et un rendement proche de 2 X par an.Cerisesurlegâteau:chaquesouscripteur de parts reçoit quelques

    Aveccesproduitsparticuliers,mieuxvauîêîreaidéparunspécialiste

    bouteilles au « tarif propriétaire».Dequoi«déguster » son placement ou leconserver précieusement.D'autantplusque «lavaleurde certains crus progressede 6 à 79opar an », affirme

    Xavier Richard,directeur del'ingénierie patrimoniale de

    HSBCPrivate BankFrance.

    LES FORETSD'une rentabilité faible, de 2 à4 9opar an, la forêt permet surtout de bénéficier d'avantagesfiscauxen matière d'ISF, et suc

    cessoraux.Pours'offrir entre75et 100 hectares de bois,il faut disposer d'un budget proche de 500 000 C.

    Selon la région, la superficieet la qualité de la parcelle, l'investissement peut s'élever jusqu'à 5,voire 15millions d'euros.L'acquisition indirecte (via desgroupements forestiers) permet,comme pour les vignobles, deréduire la mise.

    LESŒUVRES D'ARTL'acquisitiond'œuvres d'art n'estpas réservée aux riches.« Enfait,80 9odes œuvres vendues dansle monde se vendent en dessousde 5 000 C», indiqueMartin Bre-mond,au départementdes étudeséconomiques d'Artprice. Pourévitertout fauxpas,«mieux vautacheter le chef-d'œuvre d'uninconnu plutôt que lacroûte d'unmaître »,recommandeGuillaumeChampavere,fondateur d'Artfin-ding.com. Cette précaution permettra de détenir un bien qui nese dépréciera pas, ou peu.« Lespremiers budgets s'élèvent entre2 000 et 5 000 C.A ces niveauxde prix, on peut se faire plaisir »,assure Delphine Brochand, fondatrice de Fin'Art Consulting,

    AVIS D'EXPERT

    XavierRichard,directeurde

    l'ingénieriepatrimonialede

    HSBCPrivateBankFrance.

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    cte n'estcertespasdanslesmomentsdestressquel'on"décide de s'orienter versdesinvestissementsalternatifs.Mêmesi lavaleur d'une vigne,d'une forêt ou d'une oeuvred'art n'est pasliéeàl'évolutiondesmarchésfinanciers.Danslecontexteactuel,cesactifsconstituent unebonneprotectiond'unpatrimoine.Cependant,cesacquisitionsdoivents'envisageràtitredediversification,unefois quel'organisation patrimoniale etfinancièreaétéréalisée.Cesplacementsdoiventêtre choisisenfonction deleurliquidité,de leurrendement,de leurvolatilité etde leur potentiel de plus-value.Autresavantagesindéniables:ladétentiondecertainsdecesbienspermet deprofiter d'une fiscalitéattrayanteet dedisposerd'unbon outil pour la transmissiond'un patrimoine.»

    chargée de l'art chez UFG-LFP.Quelquesexemples accessibles :destirageslimitésduphotographePhilippe Bonan, des toiles deJonone, artiste réputé du streetart, ou encore des gouaches duplasticien Jean-Michel Otho-niel. Dans ces marchés très spécifiques où la demande, les tendances, et lesmodes, influent surles cotes, il est souvent préférable d'être épaulé par un professionnel. » L.B.

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    Date : 05/10/2011Pays : FRANCEPage(s) : 124Rubrique : ECONOMIE SPECIAL PLAC…Diffusion : (559892)

    SophieTexte surligné

    SophieTexte surligné

    SophieTexte surligné

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  • Elite Advisers, principalacteur sur cemarché desindépendants,meten avant desrecherchesdémontrant que «lesgrands vinsont dégagea long terme un rende-mentmoyendeij 0Zo».Elleproposeaussi un fonds qui investit sur lesmontres anciennes et de collection. «Ce n'est pas dénuéd'intérêtpour diversifier un patrimoine»,estime Olivier Collin, du cabinetPerspectives financières.Quant aux forêts,onles trouve

    également sous forme de partsde groupements (groupementsfonciers forestiers), mais lesconseillers en sont moins adeptes. «C'est un environnementpluscyclique,carilya trèspeuderevenuspendant vingt a trenteans.Legainn'apparaît qu'a lafin, lorsdescoupes.C'estplutôt destinéa valoriserunpatrimoineatrèslongtermedansunbutdetransmissionnotamment»,observe FabriceHaehl.

    L'art: réseaux particuliers.Autre bien réel que lacrise remetsur le devant delà scène :l'art. Lesconseillers en gestion de patrimoine indépendants, à l'exception de quelques amateurs éclai

    rés, ne sauront pas vous guiderpour investir dans des œuvres,mais ils ont noué despartenariatsavecdesspécialistes qui,eux,sontàmême de vous accompagner, ycompris pour des sommes relativement modérées.Delphine Brochand fait partie

    de ces spécialistes. Elle a fondéFin'Art Consulting et est chargéede l'activité art chezUFG-LFP.Sesclients sont avant tout des professionnels du métier du patrimoine. «Nous définissonsavec leclientsesgoûts et le type d'œuvresà acquérir. Puis nous lui présentonsle résultat de nos recherches»,explique-t-elle.Si lemontant desinvestissementspeutdépasserlemillion d'euros, avec un ticketd'entrée de 7 000 à 10 000e, elleest susceptible de répondre à denombreuses demandes, «mêmepour desgens quin'ont pas degrosmoyens,car onpeut miser3 000 esur dejeunesartistescontemporainsen devenir,par exempleunephotographieoriginale à tirage limité dePhilippeBonan,unegouachedeJean-Michel Othonielet bien d'autres».De quoi donner des couleurs àson patrimoine m

    Une clientèle diversifiéeRépartitiondelaclientèleen2010

    Salariés4994

    PMEetautre:-entrepiises796

    Chefsd'entrepris,artisans,commerçant' predia,teLivreblanc2011

    L'assurance-vie en prioritéRépartitiondesproduitsdistribuésen 2011

    Assurance-vieépargne4694

    Autres794-

    Epargneretraite8 94— '

    Prévoyance894

    SourceBaromètredumarchédes6H5'édition

    - Immobilier,foncier2094

    Valeursmobilières1194

    Etaussi...Desfonds à promesse plusattrayants. 87ode rendement paran pendant quatre ans à conditionque l'action Crédit agricole ou AirFrance ne baisse pas de plus de 500lo:voilà le type d'offre qui fait fureuractuellement chez les conseillersen patrimoine. Inutile de vous direque cegenre de produit ne figureau catalogue d'aucun grand réseaufinancier, car ce sont des fondstrès pointus, mais aussi très risquéssi le cours de l'entreprise décrochebrutalement, comme c'est le casactuellement sur les Bourses.«Lesfonds lancésactuellementdémarrentsur desvalorisationsfaibles etla probabilitéque lescoursaient baissédeplusde 500Zod'iciquatreans ouplus estminime»,vanteun de ses promoteurs. Minime maispas nul, car sinon de tels produitsn'existeraient pas.

    Avisé.PatrickGanansia,fondateurdelasociétéInitiativesfinancières.

    Détour par le Luxembourg.L'assurance-viereprésente un pilierdel'activité des conseillers en gestiondepatrimoine. Aussi,si vous êtes à larecherche d'un contrat original(pasforcément très bon marché), c'est chezeux que vous letrouverez. Ilsont plu

    sieurs dizainesde produits en référencequi sedémarquent par une offrefinancièreextra-largeet un serviceauxpetits oignons.Maisleurs possibilitésvontbien au-delà.C'est uniquementchez eux que l'on trouve lesnouveauxfonds en euros àgestion dite «coussin», à la foisgarantis et dynamiques(Europatrimoine d'AG2RLaMondiale,par exemple),ou desproduits quiorganisent leblocagetemporaire desbénéficespour éviter leur impositionàl'ISF.Etsi vousdésirez souscrire uneassurance-vieémisepar un assureurluxembourgeois - sans êtreclient d'unétablissement de gestionde fortune-, c'est encore chez un CGPIque voustrouverezvotre bonheur. «Cescontratspermettentd'intégrerdesactionsendirectetde choisirentredesgestionsfinancièresplusvariéesquecellesprésentesdanslescontratsdessociétésfrançaises»,expliquePatrickGanansia,d'Initiatives financières.Dequoi répondre à tous lesbesoins,sans exception !mE.L

    Tous droits de reproduction réservés

    Date : 29/09/2011Pays : FRANCEPage(s) : 194-196;198Rubrique : SPECIALPLACEMENTSDiffusion : (441213)

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  • 44 Gestion de Fortune n° 216 - Juin 2011

    Dossier réalisé par Karine Szczerbina

    Dresser une « météo des tendances » n’est ni une tentative aisée, ni une science exacte. Toutefois les nouvelles inclina-tions du public, des collection-neurs, et les choix des institutions muséales peuvent parfois se pressentir, se prédire, et donner lieu à un décryptage des grandes tendances de l’art d’aujourd’hui... et de demain.

    L’art haïtien, les artistes de demain ?A l’heure où les entreprises s’in-terrogent de plus en plus sur l’art comme enjeu sociétal, l’art haïtien

    avance doucement mais sûrement vers le devant de la scène artis-tique internationale. La célèbre Biennale d’art contemporain de Venise ne s’y est pas trompée en accueillant, pour la première fois, le Pavillon haïtien. Ce sera l’occa-sion de montrer au monde entier le meilleur de leur création artisti-que avec des œuvres, entre autres, de Sergine André, Frankétienne, Killy, Hervé Télémaque et… Jean-Michel Basquiat, dont on a trop souvent tendance à oublier ses origines haïtiennes. Cette programmation n’aurait pu voir le jour sans le soutien du fonds de dotation Agnès b, ac-compagné de l’excellent travail de son commissaire d’exposition, Giscard Bouchotte, et l’engage-ment de l’Institut Français qui n’a eu de cesse de démontrer son en-thousiasme et sa conviction pour ce projet. Peu présent sur le mar-ché, l’art haïtien pourra désormais s’inscrire dans une logique de dé-veloppement qui va leur permettre d’intégrer les plus grandes expo-sitions et biennales artistiques à venir. Il y a fort à penser qu’un nouveau marché est en train d’émerger … Pavillon haïtien - Biennale de Ve-nise du 4 juin au 11 novembre. 1 - Killy, sculpteur et peintre haïtien

    La photographie humaniste et contemporaine, un marché en plein boom encore accessible Le marché de la photographie évo-lue à double vitesse : d’un côté des records inattendus, de l’autre, des œuvres pourtant historiques en-core négociées en dessous de… 5 000 €. Par exemple, des tirages originaux de « monuments » de la photographie humaniste tels que Doisneau, Boubat ou Colomb peu-vent être proposés entre 3 000 € et 5 000 €. Au-delà des prix stratosphé-riques de certains photographes contemporains, les amateurs ont la possibilité d’acquérir des tirages originaux, de grand format, d’ar-tistes reconnus pour des montants toujours inférieurs à 5 000 €. Les œuvres de Philippe Bonan, pho-tographe reconnu pour ses célèbres portraits d’artiste (Jacques Villeglé, Robert Combas, Zao Wou Ki, etc.) se négocient à partir de 2 500 €.2 - Robert Combas par Philippe Bo-nan (tirage limité à 8 exemplaires)

    La peinture 1910 – 1940, des oeuvres en voie de réhabilitation… ?La peinture des années 1910-1940, qualifiée par son spécialiste Mi-chel Charzat, d’un « art de vivre à la française » pourrait se révéler une tendance à suivre de près… Ces artistes, qui tentaient de « fai-

    Le marché de l’art est un marché en perpétuel mouvement… Tandis que les tendances d’aujourd’hui laissent régulièrement place à celles de demain, des périodes en-tières de l’histoire de l’art peuvent trouver un regain d’intérêt après des décennies d’oubli. Chaque année marque aussi la consécration d’artistes avec leur révélation aux yeux du grand public, souvent à l’occasion de grandes rétrospectives.

    Les tendances de l’art 2011Par Delphine Brochand, fondatrice de Fin’Art Consulting*

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  • 45 Gestion de Fortune n° 216 - Juin 2011

    re de leur vie une œuvre d’art et de leur art une règle de vie… » (M. Charzat, La Jeune peinture françai-se, Ed. Hazan. 2010), ont produit une œuvre parfois complexe, diversi-fiée et surtout très riche et haute en couleurs. Outre ses qualités artisti-ques indéniables, cette période fait l’objet de prix très attractifs. A titre d’exemple, la peinture ci-contre de Jean-Louis Boussingault est proposée pour un montant infé-rieur à 5 000 €. Ces prix pourraient cependant être amenés à monter au regard d’autres marchés dont l’offre se raréfierait.3 - Jean-Louis Boussingault « La table est servie », 1941 (coll. particulière)

    Jean-Michel Othoniel, LA révéla-tion au grand public de ces dix dernières années C’est la première fois qu’une ins-titution comme le Centre Pompi-dou présente la rétrospective d’un jeune artiste (47 ans) qui est aussi considéré en milieu de carrière. Révélé au grand public en 2000 avec son habillage d’une station de métro parisienne Jean-Michel Othoniel a accompli depuis un parcours artistique considérable. Que ce soit son univers artistique (merveilleux, intense, solitaire et singulier), ses prouesses techni-ques (sans lesquelles des œuvres n’auraient pu voir le jour : colliers ou nœuds autoportés de plusieurs mètres de haut) ou encore ses in-novations technologiques, l'artiste

    ne cesse d’explorer… d’innover... Au-delà de ses pièces, parfois mo-numentales mais aussi à taille hu-maine, il vient de créer un logiciel permettant de faire apparaître en 3D le dessin d’une œuvre en pic-togramme. Jean-Michel Othoniel comptera indéniablement parmi les artistes français les plus im-portants du XXIe siècle. Les pre-miers prix ? A partir de 15 000 €. 4 - Détail d’une œuvre de Jean-Michel Othoniel - Centre Pompidou, 2011

    Anish Kapoor, un « monument » Comment évoquer les tendances artistiques en 2011 sans citer ce « monument » de l’art contempo-rain dont les œuvres peuplent déjà les plus grandes collections du monde entier ? Britannique d’origine indienne, aussi élégant que ses œuvres, Anish Kapoor est le quatrième artiste à s’être vu proposé d’investir l’immense nef du Grand Palais dans le cadre de l’exposition Monumenta. Pour l’artiste, une sculpture doit être en rapport constant avec le corps, avec la manière physique dont nous établissons un rapport à la masse, etc.. Les prix d’une œuvre à taille humaine ? Prévoir environ 500 000 €. L’exceptionnel n’a pas de prix. Le génie non plus. (Cf. Un artiste, une cote - Gestion de For-tune n°215 - Mai 2011.)5 - Cloud Gate. Chicago. 2004-2006

    * Le cabinet en gestion de patrimoine artistique Fin’Art Consulting a été l’un des mécènes de l’exposition « Le Réel Merveilleux » par Jean-Michel Otho-niel au Centre Pompidou (jusqu’au 22 août).

    Dossier Art

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  • 38 Gestion de Fortune n° 216 - Juin 2011

    Dossier réalisé par Karine Szczerbina

    L'investissement dans l'art ne constitue pas un in-vestissement comme les autres, au sens où les œu-vres d’art à la différence de l’inves-tissement immobilier, des valeurs mobilières ou encore de l’assuran-ce vie ne procurent pas de reve-nus. Cet investissement, « plaisir » pour certains, secteur refuge pour d’autres, est toutefois susceptible de prendre de la valeur. L’acquisi-tion d’une œuvre d’art peut ainsi se faire en espérant une plus-va-lue potentielle lors de la revente, qui apparaîtra dès lors comme le révélateur financier de l’œuvre conservée jusqu’alors par goût ou par plaisir car à la différence de l’ensemble des investissements dits classiques, exception faite de l’immobilier, le marché de l’art se révèle être peu liquide, une œuvre d’art ne se revend pas comme une action boursière. Les particularismes de cet actif doivent ainsi être pris en compte lors de l’achat des œuvres d’art qui constitueront de 5 à 10 % tout au plus du patrimoine. Pour les per-sonnes ayant une connaissance plus pointue du marché de l’art, le taux peut passer à 30 voire 40 %.

    Les raisons d’investir dans l’art…A l’heure actuelle, l’intérêt pour un particulier de posséder une œuvre d’art tient au fait de disposer d’un patrimoine dans un risque infla-tionniste tangible. Comme le sou-ligne Fabien Bouglé, consultant en gestion de patrimoine artisti-que chez Saint Eloy Consulting,

    « les œuvres d’art constituent un actif immobilisé qui lors de risques inflationnistes conservent une va-leur certaine ». En outre, « la dimension sociale et sociétale de l’art est de plus en plus marquée et il demeure l’outil de reconnaissance ultime », obser-ve Delphine Brochand, fondatrice du cabinet de conseil en gestion de patrimoine artistique, Fin’Art Consulting, et en charge de l’acti-vité Art de UFG-LFP France.

    « Choisir une œuvre qui vous plaît »Au-delà des intérêts fiscaux et pa-trimoniaux, le moteur d’un achat réussi doit être le plaisir car inutile de vouloir suivre la tendance au

    risque d’acheter…n’importe quoi…« La première chose à faire est de fuir les effets de mode qui peuvent avoir une influence sur le prix tout en essayant d’analyser les tendan-ces de demain, préconise Delphi-ne Brochand. Il faut acheter ce que l’on aime et si possible des œuvres différenciantes qui permettront à terme de valoriser la collection ». Devront ensuite être pris en comp-te les critères de connaissance du marché de l’art qui obéit à « des règles officielles mais aussi à des règles internes d’où l’importance, afin de sécuriser son investisse-ment, de se faire conseiller et ac-compagner », poursuit-elle. Un avis partagé par Fabien Bou-

    L’art représente une alternative intéressante aux placements plus classiques. Tour d’horizon de cette nouvelle tendance.

    Investir dans l’art

    L’art en garantie

    Les objets d’art peuvent servir de garantie lors de la contraction d’un emprunt. « Cette opération qui suppose une relation de confiance établie entre la banque et l’emprunteur présente l’avantage d’un coût modique par rapport à une hypothèque sur un bien immobilier », relève Fabien Vatinel, direc-teur adjoint du département ingénierie patrimoniale de la Banque Neuflize OBC. Un atout supplé-mentaire réside dans les modalités d’application de la garantie accordée qui peut prendre la forme

    d’une dépossession, l’objet d’art étant alors déposé dans les coffres de l’établissement bancaire, voire même d’une absence de dépossession. Dans ce second schéma envisageable, « le collectionneur emprunteur peut conserver la jouissance de son objet, ce qui suppose certaines pré-cautions de sécurisation, une notification et une délégation de la compa-gnie d’assurance destinée à garantir la banque à hauteur du rembourse-ment du prêt, en cas de sinistres par exemple », explique-t-il. n

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    glé, pour qui, « le conseil d’un ex-pert(1) délivre une connaissance des techniques du marché de l’art, l’accès à des bases de données de résultats de ventes aux enchères et la recherche d’œuvres d’art ce qui évite de surpayer une œuvre ».

    L’art comme outil de diversification patrimonialeSi l’on souhaite se situer dans une réelle logique de diversification, il importe, comme le souligne le directeur adjoint du département ingénierie patrimoniale de la Ban-que Neuflize OBC, Fabien Vatinel, « de révéler au-delà de la dimen-sion affective de l’œuvre sa dimen-sion patrimoniale souvent mécon-nue en sensibilisant les clients sur ce sujet afin de leur permettre d’utiliser la plénitude de la di-mension des œuvres artistiques ». C’est ainsi que Neuflize OBC Art, structure de la Banque Neuflize OBC, a fait le choix de conseiller ses clients dans la gestion de leur patrimoine artistique : « Nous nous attachons à concevoir des solu-tions uniques, adaptées au profil de chacun en proposant un ensem-ble complet de services allant de la valorisation de collections à la vente d’objets d’art, en passant par le conseil et la gestion matérielle de collections », détaille Alice Bourgoin, conseiller en gestion de patrimoine artistique au sein de l’établissement.

    L’émergence de la gestion de patrimoine artistiqueL’intégration de la notion d’art dans la gestion globale du patri-moine est un phénomène relative-ment récent souvent méconnu des clients et des conseillers en ges-tion de patrimoine eux-mêmes. « Jusqu’alors les métiers d’art étaient souvent réduits au fait d’acheter et vendre, or aujourd’hui on se rend compte de la néces-sité de gérer et de valoriser un patrimoine artistique via une dé-

    marche neutre et indépendante de conseil », observe Delphine Brochand dont la société Fin’Art Consulting propose une palette de services qui couvre l’ensemble des transactions en art : la gestion matérielle et technique de la col-lection au travers des questions de conservation, d’assurance, d’es-timation..., de l’art advising (du conseil en matière d’acquisition d’œuvres d’art, de constitution de collection ou encore de la défini-tion de la stratégie la plus adap-tée en cas de vente…) mais aussi de conseils en matière fiscale et juridique. « Nous ne sommes pas là pour vendre un produit aux gens, l’objectif est de les sensibiliser et de leur donner les clés pour accé-der au marché de l’art », conclut-elle.

    Comment dénicher la perle rare ?Outre le côté purement esthétique de l’œuvre qui demeure subjectif, le futur acquéreur doit s’attacher à certaines qualités intrinsèques de l’œuvre à savoir son authenti-cité, sa provenance ou encore la reconnaissance artistique de son auteur. Fabien Bouglé conseille également de « donner la prime à un objet qui n’a pas fait l’objet de restauration et de privilégier les œuvres d’appartements, de tailles intermédiaires. Des étu-des réalisées par le ministère de la Culture sur le prix des œuvres d’art ont en effet démontré que lorsqu’une œuvre dépasse 1,5 m2, les prix décroissent ». D’une façon générale, s’il n’existe pas de recettes miracles pour réa-liser un bon achat, il est toutefois possible d’exercer son œil par des visites dans les musées et les ga-leries ainsi que dans les foires et les ventes. Et il n’est nul besoin d’engager des sommes trop impor-tantes pour investir sur ce marché. « Avec un budget de 5 000 €, il est à l’heure actuelle tout à fait pos-sible d’acquérir par exemple des

    Dossier Art

    Amadeo Modigliani (1894-1920), Tête de femme, bronze, H50 cmestimation EUR 40 000 - 50 000Conseillée par UFG-LFP France

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  • 40 Gestion de Fortune n° 216 - Juin 2011

    Dossier réalisé par Karine Szczerbina

    photographies en éditions origina-les de Robert Doisneau ou encore des peintures des années 1910-1940 aujourd’hui un peu oubliée », constate Delphine Brochand.

    Des incitations fiscalesLe regain d’intérêt pour l’art s’ex-plique également par des mesures d’incitations fiscales, destinées à soutenir ce marché, qui jouent à deux niveaux. Lors de l’acquisition, le montant investi dans l’œuvre sort du patri-moine imposable au titre de l’ISF, ce qui constitue un avantage com-paratif certain de diversification. En matière de revente, deux régi-mes d’imposition coexistent. Si le propriétaire de l’objet d’art n’est pas en mesure de fournir la preu-ve de son acquisition, il sera tenu

    d’acquitter une imposition forfai-taire égale à 5 % du prix de reven-te du bien(2). Lorsque le vendeur a en sa possession la preuve d'ac-quisition, il conserve la possibilité d’être imposé à la taxe forfaitaire qui constitue le principe d’impo-sition ou peut choisir d’opter pour le régime général de taxation des plus-values sur biens meubles, sensiblement identique à celui des plus-values immobilières (19 % + 12,10 %) avec une décote de 10 % par an à partir de la troisième an-née ce qui fait qu’au-delà de douze années de détention, le collection-neur vendeur bénéficiera d’une exonération totale d’imposition. Dans le cas d’une succession, les objets d’art sont soumis à un systè-me particulier d’évaluation définie par l’article 764 du Code général

    des impôts qui opère une distinc-tion entre les meubles meublants et les objets d’art stricto sensu pour fixer la valeur des objets d’art re-çus en cas de transmission par succession. L'héritier peut intégrer ses oeuvres d'art dans le forfait de 5 % des meubles meublants. Il ne suffit donc plus seulement d’ache-ter une œuvre mais il faut s’inter-roger sur la manière de l’acheter afin d’optimiser sa fiscalité. « Le collectionneur a également la possibilité d’utiliser l’œuvre com-me levier de stratégie patrimonia-le et comme garantie de certaines opérations, avec, par exemple la possibilité d’adosser une œuvre d’art à un emprunt », note Fabien Vatinel (Cf. encadré p.38). Dans l’hypothèse d’une transmis-sion, la détention d’une œuvre d’art apparaît comme un instru-ment privilégié dans la mesure où elle peut permettre d’acquitter certains impôts (donation, succes-sion, droits de partage ISF…) via la dation en paiement. « Ce mécanisme consiste en la remise d’œuvres d’art en contre-partie du montant des droits dus, ce qui suppose que l’Etat soit in-téressé par l’œuvre, pour cela une commission qui réunit des fonc-tionnaires de Bercy et du ministère de la Culture va statuer en fonc-tion de la qualité de l’œuvre d’art, explique Fabien Vatinel. Cette modalité de règlement qui impli-que une dépossession permet dans le même temps d’éviter tout frotte-ment fiscal qui pourrait résulter de la vente de certains autres actifs ». n

    Notes(1) La commission attachée à ce service

    est de l’ordre de 10 à 12 % hors taxe (2) Un particulier qui vend un objet d’art

    à un musée se voit exonéré de cette taxe forfaitaire en raison de la qualité de l’acquéreur

    Dossier réalisé par Karine Szczerbina

    Robert Doisneau (1912-1994), Fernand Léger dans son atelier, tirage au gélatino-bromure d'argent, 24x30 cm, estimation EUR < 5 000Conseillée par Fin’Art Consulting

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    ART CROISSANCE PRESSBOOK FIN'ART. pdf1 Presse 1.pdf 2 LE REVENU- FA MARS 2012 3 LT - 27 janvier 2012 - Surligné4 L'Express_051011 5 Le Point_2909116 Gestion de Fortune - Tendances de l'art_06117 Gestion de Fortune - Investir dans l'art_06118. Presse 2