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Prier seul ou en famille

avec l’Evangile de la 4ème semaine du Temps Pascal – Année A

La porte des brebis, d’après Pieter Bruegel le vieux, vers 1565

Sommaire

Sommaire ______________________________________________________________________ 1

1) Entrons dans la prière en chantant ! ______________________________________________ 2

2) Lisons attentivement l’Evangile de ce jour (Jn 10, 1-10) ______________________________ 3

3) Etudier le texte (pour tous, possible avec les enfants) _________________________________ 3

(Faire) résumer l’histoire ______________________________________________________________ 3

Quelques questions ___________________________________________________________________ 3

4) Approfondir, bible en main _____________________________________________________ 4

5) Faire son miel ! _______________________________________________________________ 7

Annexe 1 : Jeux et Dessins à colorier _______________________________________________ 9

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1) Entrons dans la prière en chantant !

On peut prendre par exemple Je bénis le Seigneur, mon berger :

https://www.youtube.com/watch?v=JSAcKmE8d7A

JE BÉNIS LE SEIGNEUR, MON BERGER

Paroles et musique : Communauté de l´Emmanuel (A. Fleury)

D´après le Ps 23 (22)

N° 17-26

1. Je bénis le Seigneur, mon berger,

Près de lui, rien ne peut me manquer,

Et sur des près d´herbes fraîches,

Il me fait reposer !

Bénissez le Seigneur en tous temps,

Il connaît les désirs de nos cœurs,

Demeurez toujours en lui.

Car si le Seigneur est avec nous,

Qui sera contre nous ?

R. Rendez grâce au Seigneur,

Éternel est son amour.

Que la joie du Seigneur

Comble vos vies chaque jour !

2. Avec lui, je ne crains aucun mal,

En passant les ravins de la mort,

Car son bâton me rassure,

Il est auprès de moi.

Dans la nuit, tournez les yeux vers lui,

Laissez-vous guider par son Esprit.

Avancez, n´ayez pas peur.

Car si le Seigneur est avec nous,

Qui sera contre nous ?

3. Devant moi, tu prépares un festin,

À la face de mes ennemis.

D´une onction tu me parfumes.

Je déborde de joie.

Au désert, demeurez dans la foi.

Le Seigneur a vaincu le péché.

Rien ne pourra vous troubler.

Car si le Seigneur est avec nous, qui sera contre nous?

© 2007, Éditions de l´Emmanuel, 89, boulevard Blanqui - 75013 PARIS

https://www.youtube.com/watch?v=JSAcKmE8d7A

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2) Lisons attentivement l’Evangile de ce jour (Jn 10, 1-10)

En ce temps-là, Jésus déclara : 1 « Amen, amen, je vous le dis : celui qui entre dans l’enclos

des brebis sans passer par la porte, mais qui escalade par un autre endroit, celui-là est un

voleur et un bandit. 2 Celui qui entre par la porte, c’est le pasteur, le berger des brebis. 3 Le

portier lui ouvre, et les brebis écoutent sa voix. Ses brebis à lui, il les appelle chacune par son

nom, et il les fait sortir. 4 Quand il a poussé dehors toutes les siennes, il marche à leur tête, et

les brebis le suivent, car elles connaissent sa voix. 5 Jamais elles ne suivront un étranger, mais

elles s’enfuiront loin de lui, car elles ne connaissent pas la voix des étrangers. »

6 Jésus employa cette image pour s’adresser aux pharisiens, mais eux ne comprirent pas de

quoi il leur parlait. 7 C’est pourquoi Jésus reprit la parole : « Amen, amen, je vous le dis : Moi,

je suis la porte des brebis. 8 Tous ceux qui sont venus avant moi sont des voleurs et des

bandits ; mais les brebis ne les ont pas écoutés. 9 Moi, je suis la porte. Si quelqu’un entre en

passant par moi, il sera sauvé ; il pourra entrer ; il pourra sortir et trouver un pâturage. 10 Le

voleur ne vient que pour voler, égorger, faire périr. Moi, je suis venu pour que les brebis aient

la vie, la vie en abondance.

ou dans votre Bible,

ou en ligne sur : https://levangileauquotidien.org/FR/gospel

ou : https://www.aelf.org/

3) Etudier le texte (pour tous, possible avec les enfants)

(Faire) résumer l’histoire

Jésus est notre berger : celui qui nous conduit vers le Ciel. Jésus se définit aussi comme la porte du

Ciel. Nous, nous sommes ses brebis qu’Il garde et défend contre le démon, ce voleur, ce bandit, qui

cherche à nous arracher à Jésus et veut tuer notre âme.

Jésus est notre unique berger, il est le seul à pouvoir nous protéger vraiment de tous les dangers et

de toutes les tentations qui nous empêchent d’avancer sur notre route vers le Ciel. Nous devons

donc Le suivre en toute confiance : Lui obéir et passer par les chemins où Il nous conduit.

Quelques questions

Avec les enfants, on peut regarder avant :

https://www.theobule.org/video/le-seigneur-est-mon-berger-psaume-22/679

https://www.theobule.org/video/marie-et-le-berger/680

https://www.theobule.org/video/est-ce-que-prier-c-est-seulement-demander/678

1) Pourquoi Jésus se compare-t-il à un berger ? (cf Jn 10,11)

2) Qui est le mystérieux portier qui ouvre la porte au berger ?

3) Comment les brebis reconnaissent-elles leur berger ? (cf Jn 20,16)

4) Pourquoi les pharisiens ne comprennent-ils pas l’image employée par Jésus ?

5) A quoi sert une porte ?

https://levangileauquotidien.org/FR/gospelhttps://www.aelf.org/https://www.theobule.org/video/le-seigneur-est-mon-berger-psaume-22/679https://www.theobule.org/video/marie-et-le-berger/680https://www.theobule.org/video/est-ce-que-prier-c-est-seulement-demander/678

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4) Approfondir, bible en main

Eléments de réflexion pour répondre aux questions :

Contexte de notre évangile :

Le discours de Jésus s’inscrit dans un contexte de controverse avec les pharisiens (que nous lisons la 5ème

semaine du carême – Jn 8). Conflit qui débute au chapitre 8 de l’évangile de Saint Jean avec l’épisode de la

femme adultère. Jean nous dit que Jésus, 2 dès l’aurore [nous sommes un shabbat], retourna au Temple. Comme

tout le peuple venait à lui, il s’assit et se mit à enseigner. 3 Les scribes et les pharisiens lui amènent une femme

qu’on avait surprise en situation d’adultère. Ils la mettent au milieu du groupe (Jn 8, 2-3). Or nous savons que

rien d’impur ne peut pénétrer dans le Temple. Un adultère contracte une impureté rituelle maximale. Nous

pouvons donc affirmer que Jésus se tenait certainement à l’une des portes du Temple et non au cœur du Temple.

Il ne faut pas imaginer cette porte comme les portes de nos maisons mais plutôt comme une porte de ville

antique, porte large creusée dans la muraille dans laquelle une véritable vie sociale avait lieu. A l’époque, dans

ces portes on commerçait, on rendait la justice, on écoutait l’enseignement de maîtres, on débattait… [Les

« portes » de Paris, dont on conserve les noms, ont longtemps joué ces rôles]. L’épisode de la femme adultère

se déroule dans une porte, lieu de transition, de seuil où l’on se situe à la fois hors et dans le Temple. A la fin

de l’épisode de la femme adultère les Juifs ennemis de Jésus ramassèrent des pierres pour les lui jeter. Mais

Jésus, en se cachant, sortit du Temple (Jn 8, 59). Plus précisément, Jésus quitte la porte du Temple. Tout de

suite après, en passant, Jésus vit un homme aveugle de naissance (Jn 9, 1). Cet aveugle (impur lui aussi à cause

de sa cécité) devait se tenir également dans la porte du Temple pour mendier. Jésus le guérit et cette guérison

le jour du shabbat prolonge la querelle entre Jésus et des pharisiens ses adversaires. En effet, guéri, l’aveugle

est conduit chez les Pharisiens (Jn 9, 13). Ceux-ci l’ayant entendu professer l’origine divine du miracle que

Jésus avait fait pour lui le jetèrent dehors (Jn 9, 34). Jn 9, 35 : Jésus apprit qu’ils l’avaient jeté dehors. Il le

retrouva. L’ancien aveugle n’était pas seul, il était accompagné de Pharisiens auxquels s’adresse notre

évangile.

Nous comprenons par ce bref résumé des chapitres 8 et 9 de l’évangile de Saint Jean, que Jésus se positionne

comme celui qui a le pouvoir de faire pénétrer dans le Temple des personnes rituellement impures en leur

pardonnant leur péché (la femme adultère) ou en les guérissant (l’aveugle de naissance). Jésus s’adresse à ceux

qui revendiquent un tel pouvoir et à travers eux à tous ceux qui ont pour mission de tenir les portes de toutes

institutions (religieuse, familiale, professionnelle…).

Verset 1 : « celui qui entre dans l’enclos des brebis sans passer par la porte,

mais qui escalade par un autre endroit, celui-là est un voleur et un bandit.

✓ Benoît XVI commente ce verset en s’adressant à ceux qu’il allait ordonner prêtres (Basilique

Vaticane, le 7 mai 2006, 4ème dimanche de Pâques) : celui qui fait l’escalade par une autre voie est un brigand. Ce mot fait l’escalade – αναβαινων en grec – évoque l’image de quelqu’un qui grimpe sur la clôture

pour parvenir, en la franchissant, là où il ne pourrait pas légitimement arriver. Faire l’escalade, on

peut également voir ici l’image du carriérisme, de la tentative d’arriver "en-haut", de se procurer une

position grâce à l’Eglise : de se servir, et non de servir. C’est l’image de l’homme qui, à travers le

sacerdoce, veut devenir important, devenir quelqu’un; l’image de celui qui a pour objectif sa propre

ascension et non l’humble service de Jésus Christ. Mais l’unique ascension légitime vers le ministère

de pasteur est la croix. Telle est la véritable ascension, la porte véritable. Ne pas désirer devenir

personnellement quelqu’un, mais être en revanche présent pour l’autre, pour le Christ, et ainsi, à travers

Lui et avec Lui, être présent pour les hommes qu’Il cherche, qu’Il veut conduire sur la voie de la vie.

Verset 2 : 2 Celui qui entre par la porte, c’est le pasteur, le berger des brebis.

✓ Cf le verset qui suit directement notre évangile: Moi, je suis le bon pasteur, le vrai berger, qui

donne sa vie pour ses brebis (Jn 10, 11).

✓ Dans la suite de ce que l’on appelle le discours sur le Bon Pasteur (Jn 10, 1-21). Jésus énumère

les trois caractéristiques du véritable pasteur :

1. il donne sa vie pour ses brebis ; 2. il les connaît et elles le connaissent ; 3. il est au service de l’unité.

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✓ Dans l’Orient antique, les rois avaient l’habitude de se désigner eux-mêmes comme les

pasteurs de leur peuple. Dans l’Ancien Testament, Moïse et David, avant d’être appelés à devenir les chefs et les

pasteurs du Peuple de Dieu, ont été pasteurs de troupeaux.

Pendant la période de l’exil, face à l’échec des pasteurs d’Israël (les guides politiques et

religieux), Dieu par la bouche d’Ezéchiel s’écrie : Ez 34, 12 : Comme un berger veille sur les

brebis de son troupeau quand elles sont dispersées, ainsi je veillerai sur mes brebis, et j’irai

les délivrer dans tous les endroits où elles ont été dispersées un jour de nuages et de sombres

nuées. Aujourd’hui, Jésus annonce l’accomplissement de cette parole prophétique : il est lui-même

le Bon Pasteur en qui Dieu prend soin de sa créature, l’homme, en rassemblant les êtres

humains et en les conduisant vers le véritable pâturage. ✓ Saint Pierre, à qui Jésus donne la tâche de paître ses brebis, de devenir pasteur avec Lui et

pour Lui, qualifie Jésus de chef des pasteurs (1 P 5, 4). Ceux à qui cette mission est confiée

(prêtre, parents, chef scout…) ne peuvent être pasteurs du troupeau de Jésus Christ que grâce

à Lui et dans la communion la plus profonde avec Lui.

Versets 3a : 3 Le portier lui ouvre,

✓ L’identité de ce portier est l’objet d’un débat entre les Pères de l’Eglise :

Saint Jean Chrysostome : « Rien ne s’oppose à ce que ce portier soit Moïse, car c’est à lui qu’a été

confié le dépôt des oracles de Dieu. »

Saint Augustin : « Ou bien encore ce portier, c’est le Seigneur lui-même ; dans les choses humaines,

en effet, il y a une bien plus grande différence entre le pasteur et la porte qu’entre le portier et la porte,

et cependant le Sauveur se donne à la fois comme le pasteur et comme la porte. Pourquoi donc ne pas

voir aussi en lui le portier ? Ne s’ouvre-t-il pas lui-même lorsqu’il s’explique lui-même ? Si cependant

vous voulez qu’un autre soit le portier, vous pouvez donner cette dénomination à l’Esprit saint, dont

le Seigneur a dit : Il vous enseignera lui-même toute vérité. (Jn 16) La porte, c’est Jésus-Christ qui

est la vérité. Qui ouvre la porte, si ce n’est celui qui enseigne la vérité ? Prenons garde cependant de

regarder ici le portier comme supérieur à la porte, parce que dans les maisons des hommes, le portier

est plus que la porte, et non la porte plus que le portier.

Versets 3b-5 : et les brebis écoutent sa voix. Ses brebis à lui, il les appelle chacune par son nom, et

il les fait sortir. 4 Quand il a poussé dehors toutes les siennes, il marche à leur tête,

et les brebis le suivent, car elles connaissent sa voix. 5 Jamais elles ne suivront un

étranger, mais elles s’enfuiront loin de lui, car elles ne connaissent pas la voix des

étrangers. »

✓ Méditer sur la voix est très enrichissant : je vous invite en ce temps pascal à relire l’apparition

de Jésus à Sainte Marie Madeleine, celle-ci reconnaît son Rabbouni, lorsque celui prononce

son nom… On peut dire que la voix est le mariage du corps et de l’âme et dans l’intonation

se révèle non seulement l’âme mais ce qui l’inspire… Travailler sa voix doit se faire en

présence des anges !

Verset 6 : 6 Jésus employa cette image pour s’adresser aux pharisiens,

mais eux ne comprirent pas de quoi il leur parlait.

✓ Jésus ici s’adresse aux pharisiens qui se prennent pour les bergers, les portiers et la porte !

C’est pourquoi ils ne peuvent absolument pas comprendre Jésus…

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Versets 7 et 9 : 7 Amen, amen, je vous le dis : Moi, je suis la porte des brebis. (…) 9 Moi, je suis la porte. Si quelqu’un entre en passant par moi, il sera sauvé ;

il pourra entrer ; il pourra sortir et trouver un pâturage.

✓ A quoi sert une porte ? voici quelques pistes de méditation

1. Une porte marque la séparation et la communication entre deux endroits. Deux fonctions que l’on retrouve en Jésus-Christ.

i. Il est l’intermédiaire entre le ciel et la terre, il est le seul, l’unique médiateur entre Dieu et les hommes (1 Tm 2, 5). Par Lui nous pouvons communiquer en

vérité avec Notre Père.

ii. De même qu’une porte sépare l’intérieur de l’extérieur, Jésus, par sa Parole énergique et plus coupante qu’une épée à deux tranchants divise l’humanité

en deux clans, les sauvés d’un côté et les perdus de l’autre. (He 4, 12 et

2 Co 2, 14-17)

2. Une porte peut avoir une fonction de révélation tout simplement en s’ouvrant. 3. Une porte peut avoir une fonction de protection.

✓ Benoît XVI commente ce verset en s’adressant à ceux qu’il allait ordonner prêtres (Basilique

Vaticane, le 7 mai 2006, 4ème dimanche de Pâques) [SUITE] On entre dans le sacerdoce à travers le

Sacrement - et cela signifie précisément: à travers le don de soi-même au Christ, afin qu’Il

dispose de moi; afin que je Le serve et suive son appel, même si cela devait être en opposition

avec mes désirs de réalisation personnelle et d’amour propre. Entrer par la porte, qui est le

Christ, veut dire le connaître et l’aimer toujours plus, pour que notre volonté s’unisse à la

sienne et que notre action devienne une seule chose avec son action.

✓ Un grand spirituel devant l’éternel, Raymond Devos peut nous aider à méditer sur la porte,

thème d’un de ses sketch joué en 1984 à l’Olympia, le ressort comique de ce spectacle donne

à réfléchir, et si nous aussi nous devions porter notre porte, ou mieux nous laisser porter par

elle - https://www.youtube.com/watch?v=InhPwZtt4I8

Versets 8 et 10 : 8 Tous ceux qui sont venus avant moi sont des voleurs et des bandits ;

mais les brebis ne les ont pas écoutés. (…) 10 Le voleur ne vient que pour voler, égorger, faire périr. Moi, je suis venu

pour que les brebis aient la vie, la vie en abondance.

✓ Le seul objectif de la venue de Jésus est d’arracher ses brebis au voleur qu’est Satan par qui

la mort est entrée dans le monde (Sg 1, 13-15 ; 2, 23-24) (on peut dire que Satan est la porte de

la mort…) et de les faire marcher à sa suite pour qu’elles obtiennent la vie pour toujours !

Attention : la brebis ne connaît pas le chemin qui la mène vers de vert pâturage, elle doit se

laisser guider et ne pas se laisser séduire par de faux pasteur !

https://www.youtube.com/watch?v=InhPwZtt4I8

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5) Faire son miel !

A chacun maintenant de relire le texte et de se laisser toucher par un ou deux points qui

l’aident à aimer davantage Jésus et le prochain !

✓ Ai-je laissé Jésus à la porte de ma vie ?

✓ Est-ce que je prends le temps de venir sur le seuil de l’Eglise (autrement appelé

confessionnal qui est le cœur transpercé d’amour de Jésus) ?

✓ Est-ce que je fais attention à tout ce qui entre en moi ? images, idées, doctrine…

✓ Est-ce que je prends le temps de demeurer sur le seuil de la maison de Jésus pour écouter sa

Voix (autrement dit est-ce que je me forme, est-ce que je creuse ma foi avec l’aide de

l’enseignement de l’Eglise ?

On peut surtout se laisser guider et éclairer par l’Esprit Saint !

Et bien sûr, terminer en priant : Notre Père et Je vous salue Marie, Merci, Pardon (avec un

bel examen de conscience de la journée), S’il Te plaît…

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Notre Archevêque nous demande aussi dans notre contexte actuel de réciter chaque jour la

prière à Sainte Geneviève (et à jeûner aussi le mercredi) : la voici.

Sainte Geneviève, écoute favorablement nos prières.

En nous tournant vers toi, nous nous souvenons

de tous les bienfaits que depuis seize siècles, tu n’as cessé

d’obtenir de Dieu en faveur de ceux qui t’implorent.

Aujourd’hui, de nouveau,

nous en appelons à ta puissante intercession.

Veille sur notre Ville Capitale, et tous ses habitants.

Conduis à Dieu tous ceux qui Le cherchent sans le savoir.

Soutiens les hommes et les femmes qui ont

la belle mission de gérer les affaires publiques.

Transmets leur la Lumière pour éclairer leur conscience,

qu’ils soient de dignes serviteurs du bien commun.

Penche-toi sur les hommes et les femmes

désabusés par la vie, les malades et les mourants,

qu’ils trouvent sur leur chemin aide et secours.

Donne-nous ton regard généreux pour nourrir

les affamés, protéger les faibles et secourir les exilés.

Toi, la femme énergique qui n’a pas eu peur de t’engager,

soutiens les nombreux jeunes et étudiants

qui cherchent à bâtir leur vie durablement.

Fais grandir en nous l’Amour de l’Église dans laquelle

tu as consacré ta vie et que tu ne cessas de servir.

Que cette année anniversaire dans notre diocèse

fasse rayonner dans Paris, la joie de l’Évangile.

Sainte Geneviève, nous t’en supplions,

Prie Dieu pour nous,

par Jésus le Christ, dans l’Esprit :

Amen !

P. Vincent Van Rie

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Annexe 1 : Jeux et Dessins à colorier

Source : http://cathoutils.be/jeux-en-lien-ale-du-dimanche/

1. Offre d’emploi Pourrais-tu aider à rédiger cette offre d’emploi ? Attention, tu dois utiliser les mots du texte !

2. Regarde le texte et remets de l’ordre dans tout ce bruit

les brebis connaissent la voix du berger

les brebis écoutent la voix du berger

le berger les appelle chacune par son nom

Quand tu as fini de remettre de l’ordre, réponds à cette question →

3. Un communiqué de la police judiciaire entendu à la TV

Chers téléspectateurs, voici un communiqué de la police judiciaire :

Nous recherchons un voleur. Son signalement est le suivant : l’individu entre sans ……….

Malheureusement le son de la tv a été coupé ! Pourrais-tu terminer la phrase en t’aidant du texte de l’évangile d’aujourd’hui ?

4. Mots croisés [1ère partie du texte]

1

2

3

4

5

Nous recherchons un BERGER

Son travail consistera à :

• - - - - - - par la p - - - -

• - - - - - - - les brebis par leur n - -

• faire s - - - - - les brebis.

Il sera aidé par un p - - - - - - qui o - - - - - - la porte.

COMMENT LES BREBIS ONT-ELLES APPRIS A CONNAITRE LA VOIX DU BERGER ?

Horizontalement, trouve ces mots du texte : 1. On le fait pour un pont, un examen, le

permis de conduire, une épreuve… 2. Ce que font les brebis quand le berger les

a appelées chacune par son nom 3. Ce n’est pas le berger qui le fait 4. Pour sortir de quelque part, il faut

d’abord… 5. C’est plus facile d’…… quelqu’un quand

on connaît son nom Verticalement : elle permet le passage

http://cathoutils.be/jeux-en-lien-ale-du-dimanche/

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[ 2ème partie du texte]

1

2

3

4

5

6

5. Qui suis-je ? → retrouve les personnages de l’évangile J’entre par la porte, mais ce n’est pas moi qui l’ouvre. Je suis :......... J’entends, je porte un nom. Je suis :......... Quand je suis entré, je conduis dehors. Je suis :......... J’entre sans passer par la porte. Je suis :......... J’ouvre la porte. Je suis :......... Je permets de sauver, d’aller, de venir, de se nourrir. Je suis :.........

Horizontalement, trouve ces mots du texte : 1. Il nous dit qu’il est la porte 2. On peut … et venir 3. Si je me noie et qu’on me jette une bouée, je suis… 4. Là où on trouve à manger (si on est une vache ou un

mouton) 5. On peut aller et … 6. Quand une porte est ouverte, on peut …. Verticalement, trouve un nom de Dieu, celui que le Seigneur dit à Moïse quand il le rencontre dans la flamme au milieu du buisson (Exode 3)

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J-F KIEFFER, 1000 images d’évangile, Les Presses d’Ile de France