PRINCIPES DE LOGIQUE - Accueil - Faculté de · PDF file · 2013-11-014 Principes de logique — cheminement semaine par semaine Section III — La deuxième opération de l'intelligence

PRINCIPES DE LOGIQUE version à distance

Cheminement semaine par semaine

Faculté de philosophie Université Laval

août 2006 © Victor Thibaudeau

2 Principes de logique — cheminement semaine par semaine

Cheminement semaine par semaine : vue d’ensemble

calendrier pédagogique : vue d’ensemble Semaine Lectures et exercices à

faire dans le manuel Résumé

Section I : Introduction

Semaine 1

Introduction

(un premier tour de piste)

Chapitre 1

(sections 1.1 - 1.2.5) La logique : « un savoir-savoir ». La notion de cohérence tout-partie, fin-moyens. La logique : l’étude d’un type particulier de cohérence, soit la cohérence qui se trouve dans le langage lorsqu’on s’exprime pour dire ce qu’on connaît.

Semaine 2

Les trois sujets de la logique ; les trois touts

Chapitre 1

(sections 1.2.6 - 1.2.7)

Chapitre 2

Trois sujets qui intéressent particulièrement la logique : les mots, les phrases et les paragraphes.

Trois types de touts : le tout intégral, le tout universel et le tout virtuel.

Section II — La première opération de l'intelligence la saisie et la définition des choses

Semaine 3

Les choses, les mots, les objets de pensée

Chapitre 3

examen maison n°1

La saisie de l’universel. Nommer ce qui est universel ou ce qui est singulier: le nom commun et le nom propre. L'équivocité, l'univocité, la dénomination par le dehors.

Semaine 4

Les cinq prédicables

Chapitre 4

(sections 4.1 - 4.3)

Le nécessaire et le contingent, l'essentiel et l'accidentel. Le genre, l’espèce, le propre, l’accident commun. La différence spécifique.

Semaine 5

Les cinq prédicables (suite)

Chapitre 4

(sections 4.4 - 4.8)

Le genre suprême, le genre intermédiaire, l’espèce spécialissime. Le genre logique et le genre sujet. Le caractère relatif des prédicables. La position de la théorie des prédicables dans l’étude de la première opération de l’intelligence

Semaine 6

La théorie des quatre causes

Chapitre 5

examen maison n°2

Quatre explications possibles de ce qu’est une chose. Les propriétés des choses vues comme effets particuliers de l’une ou l’autre de ces causes. L’utilité de la théorie des quatre causes : un prélude à l’étude de la définition.

Semaine 7

La définition

Chapitre 6

Pourquoi et comment définir. Les divers types de définitions. Les défauts possibles d’une définition.

La définition : une synthèse de la section II.


Section III — La deuxième opération de l'intelligence : l’énonciation des connaissances

Semaine 8

La phrase énonciative

Chapitre 7 & 8 Les diverses espèces de phrases. Analyse de la phrase énonciative, la seule qui permet d'exprimer nos connaissances. Les 4 types d’énonciations simples. Structure logique et styles littéraires d’une énonciation.

Semaine 9

La phrase énonciative (suite)

Chapitre 9 & 10

examen maison n°3

Les énonciations composées et modales. L'opposition et la conversion logique des énonciations simples : un phénomène de cohérence intellectuelle.

Section IV — La troisième opération de l'intelligence : le raisonnement

Semaine 10

Le raisonnement

Chapitre 11 Les énoncés démontrés et les énoncés reçus comme immédiats. Le mouvement de la raison. Première analyse d’un raisonnement déductif. Les prémisses implicites. Le rôle des conjonctions.

Semaine 11

Analyse du raisonnement déductif

Chapitre 12

(sections 12.1- 12.1.5)

Structure générale du raisonnement déductif. Les figures du raisonnement déductif. Les formes et les modes valides du syllogisme. Les huit lois du syllogisme.

Semaine 12

Les raisonnements inductif et analogique

Chapitre 12

(sections 12.1.2 – 12.4) Deux autres formes de raisonnement fréquemment utilisées. Leur structure. Leurs limites.

Semaine 13

La structure d'une argumentation complexe

Chapitre 13

Les arguments qui collaborent à une position principale; les arguments qui s’opposent. La structure d’un texte argumentatif élaboré.

Semaine 14 Révision

examen final Exercices synthèse ; révision

SEMAINE 1

introduction (un premier tour de piste)

OBJECTIFS

Au terme de la première semaine, l’étudiant ou l’étudiante pourra :

ob.1-1 Préciser l’utilité d’un cours de logique (et ce qu’on ne peut en attendre).

ob.1-2 Manipuler avec pertinence divers concepts utiles pour analyser la logique d’une chose quelconque (entre autres les notions de tout, de partie, de cohérence, de moyens et de fin, de matière et de forme).

ob.1-3 Formuler précisément le sujet d’étude de la logique comme discipline.

LECTURES ET EXERCICES

N.B. Rappelons qu’à l’exception des questions préliminaires et des questions d’auto-évaluation (qui se trouvent dans le présent guide) tous les textes à lire et exercices à faire se trouvent dans le manuel Principes de logique : Définition, énonciation, raisonnement (PUL, 2006).

CHAPITRE 1 Un premier tour de piste

1.1 Définition et utilité de la logique 1.2 Le sujet de la logique : la cohérence dans la pensée et dans le langage

1.2.1 L’idée de cohérence 1.2.2 L’histoire du mot « logique » 1.2.3 Une cohérence entre la matière et la forme d’une chose 1.2.4 L’ordre de l’intention et l’ordre de la réalisation ; l’analyse et la synthèse 1.2.5 En somme

EXERCICE α-1 : Les réalités physiques, émotionnelles et cognitives EXERCICE α-2 : La cohérence tout-parties, moyens-fin, matière-forme


QUESTIONS PRÉLIMINAIRES1

Q.1-1 Vous est-il déjà arrivé de bien connaître un sujet tout en étant incapable d’entre-prendre ou de terminer la rédaction d’un texte visant à faire état de ce que vous en connaissez? Si oui, qu’est-ce qui vous empêchait de bien procéder? (Identifiez par le fait même divers facteurs pouvant éventuellement nuire au travail intellectuel.)

Q.1-2 Est-ce que la manière de procéder pour connaître un sujet en physique nucléaire est foncièrement différente de celle qui est en jeu en médecine, ou en histoire de l’art, ou en sociologie, etc.? Et de même, est-ce que la manière de rendre compte de ce que l’on connaît dans l’une ou l’autre de ces disciplines est foncièrement différente de celle qui est en jeu dans tout autre domaine? Identifiez quelques points communs entre toutes les disciplines.

Q.1-3 D’après vous, est-ce qu’une personne qui a une bonne formation en logique est capable de bien définir tout type de réalité?

Est-elle capable, en outre, de bâtir une argumentation rigoureuse se rapportant à tout type de problématique?

Q.1-4 Est-ce que la notion de logique s’applique seulement aux réalités d’ordre rationnel? Est-ce qu’une réalité d’ordre émotionnel peut être dite logique? Est-ce qu’une chose matérielle (comme une molécule d’eau ou un rocher) peut être dite logique? Est-ce qu’un être vivant (comme une chauve-souris ou une bactérie) peut être dite logique?

1 Précisons que ces questions préliminaires servent essentiellement à attirer l’attention sur certains

problèmes qui sont abordés dans le module. C’est pourquoi les réponses à ces questions ne sont pas fournies directement. Par contre, la lecture des textes qui suivent permet de les découvrir. En outre, la plupart de ces questions sont reprises dans les exercices d’auto-évaluation (intitulés « Évaluez votre compréhension ») qui, eux, comportent un corrigé explicite.

Semaine 1 : introduction, première partie 7

Q.1-5 Peut-on dire que tout a une logique, que chaque chose comporte une logique? Que signifie, en gros, l’idée de « logique »?

Q.1-6 Est-ce qu’une même chose peut être dite à la fois logique et illogique? Expliquez (en donnant entre autres quelques exemples).

Q.1-7 Quel rapport pouvons-nous établir entre les notions de tout, de partie et de logique?

Q.1-8 Qu’est-ce qu’un tout? Qu’est-ce qu’une partie?


1.1 Définition et utilité de la logique

Évaluez votre compréhension2

ev.1-1 Identifiez diverses causes pouvant nuire au travail intellectuel.

ev.1-2 Identifiez quelques activités intellectuelles (ou cognitives) qui sont communes à tous les champs d’études (les sciences humaines, les sciences pures et appliquées, les sciences de la santé, les lettres, l’histoire) et qui requièrent un apprentissage particulier puisqu’elles sont relativement complexes et que, par conséquent, chaque personne n’effectue pas spontanément sans difficulté ni erreur.

ev.1-3 D’après vous, est-ce qu’une personne qui a une bonne formation en logique est capable de bien définir tout type de réalité? Est-elle capable en outre d’argumenter sur n’importe quel sujet? (a) Si oui, pourquoi? (b) Sinon, pourquoi?

ev.1-4 Une bonne formation en logique permet d’améliorer au moins trois aspects de la vie intellectuelle. Quels sont-ils?

2 Rappelons que nous suggérons de répondre à ces questions après avoir lu la théorie et avoir fait les

exercices (s’il y a lieu)Le corrigé de ces exercices d’auto-évaluation se trouve dans la deuxième partie de ce document, dans la section RÉPONSES AUX QUESTIONS « ÉVALUEZ VOTRE COMPRÉHENSION » (V. p.81 et suivantes).

Semaine 1 : introduction, première partie 9

1.2 Le sujet général de la logique : la cohérence dans la pensée et dans le langage

Évaluez votre compréhension

ev.1-5 Quel est le meilleur synonyme possible de l’adjectif « logique »?

ev.1-6 Reliez de façon systématique les notions de fin, cohérence, partie, matière, moyen, tout, forme, logique. Faites un schéma d’ensemble.

ev.1-7 Quelle est la condition minimum pour qu’on puisse s’interroger sur la logique ou l’illogisme d’une chose?

ev.1-8 Quelles sont les deux grandes catégories de choses extra-mentales qui ont été distinguées dans le texte qui précède? Quelles sont les deux grandes catégories de choses intra-mentales qui ont été faites?

ev.1-9 Est-ce qu’une même chose peut être dite à la fois logique et illogique? Expliquez (en vous référant entre autres à quelques exemples).

ev.1-10 Donnez trois définitions de la notion de tout et trois définitions de la notion de partie.

ev.1-11 Quel est le moyen principal par lequel on peut accéder aux pensées qui se trouvent dans l’esprit d’une personne?

ev.1-12 Pourquoi ne peut-on pas dire le français et parler des phrases?


ev.1-13 Le langage est d’une façon générale le sujet d’étude des quatre sciences suivantes : la grammaire, la poétique, la rhétorique et la logique. Ces sciences portent donc globalement sur le même sujet, mais elles sont pourtant distinctes. — Montrez, en vous référant au tableau des lieux de la cohérence, que ces sciences se distinguent en ceci que l’une (laquelle?) étudie le langage en tant qu’il est un moyen en vue d’une certaine fin (laquelle?), et que d’autres (lesquelles?) l’étudient selon l’une ou l’autre des fins qu’il nous permet d’atteindre (lesquelles?)

SEMAINE 2

les trois sujets de la logique ; les trois touts

OBJECTIFS

Au terme de cette semaine, l’étudiant ou l’étudiante pourra :

ob.2-1 Identifier les principales articulations du cours, expliquer sommairement les liens qui les unissent et l’ordre dans lequel les différents sujets seront abordés.

ob.2-2 Distinguer un tout intégral d’un tout universel et d’un tout virtuel et distinguer leurs parties correspondantes. Expliquer par le fait même qu’il y a trois manières foncièrement différentes de diviser ou d’analyser un tout.


CHAPITRE 1 1.2.6 Les divers types de choses cohérentes et le sujet de la logique 1.2.7 Les trois sujets spécifiques de la logique : le mot, la phrase et le paragraphe

CHAPITRE 2 Les touts universel, intégral et virtuel et les trois types d’analyses possibles

2.1 Le tout universel et le tout intégral 2.2 Le tout virtuel 2.3 Trois types d’analyses

EXERCICE α-3 : Les trois touts et leurs parties


QUESTIONS PRÉLIMINAIRES

Q.2-1 Peut-on dire de n’importe quelle phrase qu’elle est vraie ou fausse? Et qu’en est-il du paragraphe? Et du mot?

Q.2-2 On peut diviser un être vivant en plusieurs parties : ses organes, ses cellules, etc. D’un autre côté, l’animal et le végétal sont les deux parties principales en lesquelles on peut diviser le vivant. À votre avis, la notion de partie appliquée aux organes ou aux cellules dans la première phrase est-elle la même que la notion de partie appliquée à l’animal et au végétal? Autrement dit, la cellule est-elle une partie du vivant de la même manière que l’animal en est une? Ou, dit autrement encore, la division (ou l’analyse) du vivant en organes, cellules, etc. est-elle semblable à la division (ou l’analyse) du vivant en animal et en végétal?

Semaine 2 : introduction, deuxième partie 13

1.2.7 Les trois sujets spécifiques de la logique : le mot, la phrase et le paragraphe


ev.2-1 Faites ressortir en termes de parties/tout les liens qui existent entre les trois touts que sont le mot, la phrase énonciative et le paragraphe argumentatif.

ev.2-2 En quoi le type de connaissance contenu dans un mot pris séparément se distingue-t-il du type de connaissance contenu dans une phrase énonciative ou dans un paragraphe argumentatif?

ev.2-3 En quoi à son tour le type de connaissance contenu dans un paragraphe argumentatif se distingue-t-il radicalement du type de connaissance contenu dans une phrase énonciative?

ev.2-4 Pouvons-nous identifier dans le langage des unités de discours plus petites que le mot et plus grandes que le paragraphe? Si oui, lesquelles? Pourquoi ne les avons-nous pas inscrites dans les sujets étudiés par la logique, en tant que constituant un quatrième et un cinquième sujets d’étude?

ev.2-5 Est-ce que, pour être logique, il faut prendre soin de définir parfaitement les objets de pensée que l’on veut faire intervenir dans une phrase énonciative, avant de formuler cette phrase et avant de faire le moindre raisonnement s’y rapportant? Autrement dit, y a-t-il dans la vie intellectuelle un ordre rigoureux d’opération entre la première, la deuxième et la troisième opération de l’intelligence (que sont la définition, l’énonciation et le raisonnement)?


Chapitre 2 Les touts universel, intégral et virtuel et les trois types possibles d’analyses


ev.2-6 Quelle définition générale du tout et de la partie était donnée dans le chapitre 1.2 de l’ouvrage "Principes de logique" ? Est-ce que cette définition générale s’applique aux trois types de touts et de parties considérées dans le présent chapitre?

ev.2-7 Quel type de tout se caractérise par le fait qu’il peut se dire de sa partie? Que signifie l’expression « se dire de sa partie »? Donnez un exemple.

ev.2-8 Qu’est-ce qu’une partie intégrale par accident? Qu’est-ce qu’une partie intégrale en tant que telle? Donnez un exemple de chacune.

ev.2-9 Est-ce qu’une partie intégrale peut d’un autre point de vue être considérée comme un tout intégral? Si oui, donnez un exemple? Et si oui, est-ce que cela va à l’infini, toute partie intégrale pouvant toujours être redivisée et par le fait même être considérée comme un tout intégral?

ev.2-10 Est-ce qu’une partie subjective peut d’un autre point de vue être considérée comme un tout universel? Si oui, donnez un exemple? Et si oui, est-ce que cela va à l’infini, toute partie subjective pouvant toujours être redivisée et par le fait même être considérée comme un tout universel?

SEMAINE 3

les choses, les mots, les objets de pensée

OBJECTIFS


ob.3-1 Nommer précisément le sujet d’étude de la première opération de l’intelligence.

ob.3-2 Expliciter la propriété principale des choses en tant que connues par l’intelligence.

ob.3-3 Utiliser avec discernement un nom commun et un nom propre pour nommer une chose.

ob.3-4 Identifier dans son environnement et dans son domaine d’études certaines choses univoques, certaines choses équivoques et certaines choses dénommées par le dehors.

ob.3-5 Distinguer les choses équivoques par hasard et les choses équivoques par choix.


Début de l’étude de la première opération de l’intelligence

CHAPITRE 3 Les choses, les mots, les objets de pensée Introduction

3.1 Le singulier et l’universel 3.2 Le nom commun et le nom propre

EXERCICE I-1 : Les noms communs et les noms propres 3.3 Être dénommé par le dedans ou par le dehors

3.3.1 Être un sujet ou être dans un sujet


3.3.2 Le verbe, le substantif concret et le substantif abstrait : trois manières de représenter une même réalité 3.3.3 La dénomination par le dehors : la source de quelques difficultés

EXERCICE I-2 : La dénomination par le dehors 3.4 L’équivocité et l’univocité

EXERCICE I-3 : L’univocité et l’équivocité 3.5 L’équivocité par choix (analogie) ou par hasard (équivocité pure)

EXERCICE I-4 : Équivocité par choix ou par hasard EXERCICE I-5 : L’analogie EXERCICE I-6 : L’équivocité dans un texte

Semaine 4 : les cinq prédicables (1ère partie) 17


Q.3-1 Peut-on nommer une chose qu’on ne connaît pas?

Q.3-2 Est-ce que les mots nomment les choses ou les connaissances que nous avons de ces choses (nomment-ils les choses ou les concepts)?

Q.3-3 Est-ce qu’un même mot peut nommer des choses que l’on connaît comme étant essentiellement différentes?

Q.3-4 Serait-il possible ou souhaitable de constituer un langage dans lequel chaque mot n’aurait qu’un seul sens?

Q.3-5 À quoi réfère dans la réalité le mot « danseur »? Et à quoi réfère dans la réalité le mot « danse »? Est-ce que ce sont des choses différentes ou non?

Q.3-6 Est-ce qu’on peut connaître intellectuellement une chose singulière dans toute sa singularité?


3 Les choses, les mots et les objets de pensée

3.1 Le singulier et l’universel


ev.3-1 Qu’est-ce qu’une chose universelle?

ev.3-2 Quelle est la propriété première d’une chose universelle en tant qu’universelle?

ev.3-3 Que signifie le mot « abstraire » ou l’expression « faire abstraction de »?

ev.3-4 Expliquez en vos propres mots ce que sont l’extension et la compréhension d’une chose universelle.

ev.3-5 Expliquez en vos propres mots les deux types principaux d’abstraction que l’on distingue en logique.

3.2 Le nom commun et le nom propre


ev.3-6 Comment distinguer un nom commun d’un nom propre?

ev.3-7 Que nomme un nom propre? Que nomme un nom commun?


3.3 Être dénommé par le dedans ou par le dehors


ev.3-8 À quoi réfère dans la réalité le mot « danseur »? Et à quoi réfère dans la réalité le mot « danse »? Est-ce que ce sont des choses différentes ou non?

3.4 L’équivocité et l’univocité


ev.3-9 Décrivez en vos propres mots ce que sont l’univocité et l’équivocité en logique.

ev.3-10 Serait-il possible ou souhaitable de constituer un langage dans lequel chaque mot ne signifierait qu’une seule chose (où les mots n’auraient chacun qu’un seul sens)?

ev.3-11 Décrivez en vos propres mots en quoi consiste en logique l’équivocité pure et en quoi consiste l’équivocité par choix (l’analogie).

ev.3-12 Énumérez deux moyens permettant de voir pratiquement que deux choses sont des équivoques purs, plutôt que des analogues. Est-ce que ces méthodes vous paraissent infaillibles?

Rappel : n’oubliez pas qu’à la fin de cette semaine vous devrez remettre votre examen maison n°1.


SEMAINE 4

les cinq prédicables (première partie)

OBJECTIFS


ob.4-1 Expliquer ce qui se passe dans l’intelligence lorsque, dans une phrase, une chose universelle est dite d’un sujet.

ob.4-2 Manier les concepts de « nécessaire », « accidentel », « essentiel » et « contingent » de façon à distinguer diverses manières selon lesquelles un universel est prédicable d’un sujet.

ob.4-3 Déterminer, plus particulièrement, si un universel joue, par rapport à un autre universel, le rôle de genre, d’espèce, de propre ou d’accident commun.

ob.4-4 Déterminer, dans le cas d’un propre, s’il s’agit d’un propre au sens strict ou au sens large.

ob.4-5 Déterminer, dans le cas d’un accident commun, s’il s’agit d’un accident séparable ou non séparable d’un sujet singulier.

ob.4-6 Faire la différence entre une espèce spécialissime et un regroupement accidentel (par exemple une race).


CHAPITRE 4 Les cinq prédicables

4.1 Notions préalables : l’essentiel et l’accidentel, le nécessaire et le contingent 4.2 Le genre, l’espèce, le propre et l’accident commun

4.2.1 Le propre 4.2.2 L’accident commun


EXERCICE I-7 : Le nécessaire et le contingent, l’essentiel et l’accidentel 4.2.3 Le genre et l’espèce

EXERCICE I-8 : Les genres et les espèces 4.2.4 Les races et les espèces spécialissimes

EXERCICE I-9 : La division d’un universel 4.3 La différence spécifique

EXERCICE I-10 : Des différences plus essentielles ou plus accidentelles



Q.4-1 On a dit au module précédent que la propriété première de la chose universelle, c’est le fait de pouvoir être dite de plusieurs choses. Qu’est-ce que cela signifie exactement et comment cela se concrétise-t-il dans le langage? Comment, en d’autres termes, fait-on pour dire une chose d’une autre?

Q.4-2 Le fait, pour un triangle, d’être une figure plane « à trois côtés » (objet de pensée 1) permet de distinguer le triangle de toute autre figure plane. Mais le fait d’« avoir trois angles dont la somme est égale à 180° » (objet de pensée 2) permet aussi de le distinguer. De ce point de vue, peut-on dire que ces deux objets de pensée sont équivalents? Jouent-ils exactement le même rôle dans la connaissance scientifique du triangle? Sinon, quelle serait la différence entre ces deux objets de pensée?

Q.4-3 Est-ce que tout objet de pensée (universel) peut se diviser en plusieurs parties subordonnées (comme « substance » par exemple, qu’on peut diviser en « vivant » et « minéral », puis, reprenant « vivant », qu’on peut encore se diviser en « animal » et « végétal », etc. ?

Q.4-4 Est-ce que, à l’inverse, tout universel peut être rangé sous un universel supérieur (qui l’englobe)?


4 Introduction : la notion de « prédicable »


ev.4-1 Que veut dire « être prédicable »? Quel genre de chose possède fondamentalement cette propriété?

4.1 Notions préalables : l’essentiel et l’accidentel; le nécessaire et le contingent

ev.4-5 Expliquez aussi complètement que possible ce qu’est un prédicable essentiel? Donnez quelques exemples.

ev.4-6 Expliquez aussi complètement que possible ce qu’est un prédicable accidentel? Donnez quelques exemples.

ev.4-7 Marie a essayé tous les régimes, mais elle est absolument incapable de perdre les 10 kg qu’elle a en trop. Est-ce donc dire que par rapport à elle « avoir 10 kg en trop » est un prédicable nécessaire?

ev.4-2 Qu’est-ce qu’un prédicable nécessaire? Donnez quelques exemples.

ev.4-3 Qu’est-ce qu’un prédicable contingent? Donnez quelques exemples. ev.4-4 Supposons le cas où tout le monde penserait que les États-Unis d'Amérique ont un très grand pays, qu'il serait vrai de dire, de l'avis de tous, que "les États-Unis d'Amérique sont un très grand pays ". Dans ce contexte, est-ce que l'universel " très grand pays " serait un prédicable nécessaire par rapport au sujet " les États-Unis d'Amérique " ?


4.2 Le genre, l’espèce, le propre et l’accident commun

4.2.1 Le propre

4.2.2 L’accident commun

ev.4-8 Pourquoi le propre au sens strict est-il dit de tous les individus de l’espèce concernée?

ev.4-9 Expliquez pourquoi le propre au sens large est ainsi nommé.

ev.4-10 Qu’est-ce qu’un accident commun séparable?

ev.4-11 Un accident commun non séparable est-il par le fait même un accident nécessaire?

4.2.3 Le genre et l’espèce


ev.4-12 Expliquez ce qu’est un genre et ce qu’est une espèce.


ev.4-13 Expliquez pourquoi une visualisation adéquate du prédicable genre implique tous les éléments présents dans la visualisation suivante :

ev.4-14 La notion de « grève » est-elle un genre par rapport aux deux choses suivantes : « l’arrêt volontaire de travail effectué par les chargés de cours de l’Université Laval en février 2004, dans le but d’obtenir de meilleurs conditions » et « le bord du fleuve St-Laurent, à la hauteur de Baie-St-Paul »? (Notez que le mot grève se dit de l’une et l’autre choses.)

ev.4-15 La notion de « plante » doit-elle en elle-même être considérée comme un genre ou comme une espèce?

4.2.4 Les races et les espèces spécialissimes


ev.4-16 Qu’est-ce qu’un genre suprême?

ev.4-17 Qu’est-ce qu’une espèce spécialissime?

ev.4-18 Pourquoi doit-on admettre l’existence d’espèces spécialissimes?

x x x x

genre

espèce B espèce A


ev.4-19 Quelle différence y a-t-il entre une espèce spécialissime et une race?

ev.4-20 Selon vous, est-ce que « petit rongeur » est le genre de souris ? Si ce n’est pas le cas, expliquez pourquoi et dites plutôt ce que c’est.

4.3 La différence spécifique


ev.4-21 Qu’est-ce qu’une différence spécifique? Quel est son rôle logique? Que nous fait-elle connaître de ce dont elle est prédiquée?

ev.4-22 Qu’ont en commun le propre (au sens strict) et la différence spécifique? Qu’est-ce qui les différencie?

ev.4-23 Qu’est-ce qui différencie le rôle joué par la différence spécifique par rapport au genre et celui qu’elle joue par rapport à l’espèce?

ev.4-24 L’être humain est-il toujours capable de connaître, et avec la même facilité, la différence spécifique des choses qui l’intéressent et qu’il étudie?


SEMAINE 5

les cinq prédicables (deuxième partie)

OBJECTIFS


ob.5-1 Faire la différence entre un genre suprême et un genre intermédiaire.

ob.5-2 Faire la différence entre un genre logique et un genre sujet.

ob.5-3 Saisir le caractère relatif des prédicables

ob.5-4 Saisir le rôle de la théorie des prédicables dans l’étude de la première opération de l’intelligence

LECTURES ET EXERCICES CHAPITRE 4

4.4 Les genres suprêmes (les catégories) EXERCICE I-11 : Subordination et catégorisation

4.5 Le genre sujet EXERCICE I-12 : Le genre logique et le genre sujet

4.6 Résumé et précisions supplémentaires 4.7 Le caractère relatif des prédicables 4.8 Position de la théorie des prédicables dans l’étude de la première opération de l’intelligence

EXERCICE I-13 : Les rapports de prédicabilité EXERCICE I-14 : Les prédicables et la division



Voir semaine précédente

Semaine 5 : les cinq prédicables (2e partie) 31

4.4 Les genres suprêmes (les catégories)

4.5 Le genre sujet

4.6 Résumé

4.7 Le caractère relatif des prédicables

4.8 Position de la théorie des prédicables dans l’étude de la première opération de l’intelligence


ev.5-1 Comme son nom l’indique, on a longtemps considéré le fait d’« être causé par un air vicié » comme étant la différence spécifique, ou du moins un propre de la malaria (le mot vient de l’Italien mal aria : littéralement « mauvais air »). Or, ceci est faux : cette maladie n’a rien à voir avec les impuretés de l’air (elle est causée par l’Hématozoaire de Laveran). Cela veut-il dire que les notions de différence spécifique et de propre sont à rejeter, qu’elles n’ont plus aucune utilité dans la science contemporaine?

ev.5-2 Identifiez une espèce de chose inhérente à votre domaine d’étude et déterminez 1) une chose singulière se rangeant sous cette espèce; 2) le genre immédiat de cette espèce; 3) une autre espèce subordonnée à ce même genre; 4) un genre plus élevé que son genre prochain; 5) deux de ses propriétés (accidents propres), dont une au moins est un propre au sens strict; 6) quelques accidents communs; 7) (si possible) la différence spécifique.


SEMAINE 6

la théorie des quatre causes

OBJECTIFS

Au terme de la semaine 6, l’étudiant ou l’étudiante pourra :

ob.6-1 Distinguer quatre types de causes pouvant affecter une chose quelconque : les causes efficiente, finale, formelle et matérielle.

ob.6-2 Définir chacun de ces types de causes par le biais des questions qui sont sous-jacentes à chacune.

ob.6-3 Distinguer pour chaque type de causalité les causes singulières et les causes universelles spécifiques ou génériques et, pour la causalité efficiente, les causes principales et les causes instrumentales.

ob.6-4 Expliquer les propriétés particulières d’une chose en tant qu’effet de l’une ou de l’autre de ces causes.

ob.6-5 Déterminer, dans une recherche particulière, s’il convient de chercher une cause singulière ou une cause universelle.

LECTURES ET EXERCICES CHAPITRE 5 La théorie des quatre causes

5.1 Quatre causes EXERCICE I-15 : Les quatre types de causes

5.2 Les propriétés des choses en tant qu’effets de l’une ou l’autre des quatre causes 5.3 Un outil pour organiser nos connaissances et pour en acquérir de nouvelles

EXERCICE I-16 : Causalité, universalité et prédicabilité


Semaine 6 : la théorie des quatre causes 35


Q.6-1 Qu’est-ce qu’une cause? Comment définir la notion de cause?

Q.6-2 Y a-t-il différents types de cause?

Q.6-3 Quels prédicables s’expliquaient en partie en référence aux notions de cause et d’effet?


5.1 La théorie des quatre causes


ev.6-1 Qu’est-ce qu’une cause?

ev.6-2 Énumérez les quatre types de causes qui ont été distinguées plus haut. Expliquez brièvement en quoi consiste chacune de ces causes en énonçant, entre autres choses, la question à laquelle chacune répond.

ev.6-3 Expliquez la différence qu’il y a entre une cause universelle et une cause singulière. Donnez quelques exemples nouveaux de chacune.

ev.6-4 Expliquez la différence qu’il y a entre une cause intrinsèque et une cause extrinsèque. Donnez quelques exemples nouveaux de chacune.

ev.6-5 « Sans diplôme, on ne peut pas aller loin dans la vie. » Selon cet énoncé, le diplôme est, au moins en partie, responsable du fait qu’on aille loin dans la vie. De quelle sorte de cause s’agit-il?

5.2 Les propriétés des choses en tant qu’effets de l’une ou l’autre des quatre causes


ev.6-6 Quand on parle de la relativité des causes, que veut-on dire? Veut-on dire que chacun a son opinion sur le sujet et qu’il est impossible de s’entendre sur ce qui est responsable des choses qui se produisent?

Semaine 6 : la théorie des quatre causes 37

ev.6-7 À l’aide d’un exemple nouveau, montrez que le degré d’universalité ou de particularité d’une cause doit souvent être pris en considération dans la recherche d’une cause.

5.3 Un outil pour organiser nos connaissances ou pour en acquérir de nouvelles


ev.6-8 En vous servant des distinctions étudiées dans les pages qui précèdent, expliquez pourquoi la causalité matérielle, qu’elle soit générique, spécifique ou singulière, n’est pas très utile pour définir ce qu’est une sculpture.

ev.6-9 La différence spécifique se tire de laquelle des quatre causes? En outre, cette cause doit-elle être spécifique ou générique?


SEMAINE 7

la définition

OBJECTIFS

Au terme de la semaine 7, l’étudiant ou l’étudiante pourra :

ob.7-1 Expliquer ce qu’est une définition et expliquer pourquoi il importe de définir les choses.

ob.7-2 Distinguer diverses manières de définir une chose.

ob.7-3 Énoncer les principales règles à respecter lorsqu’on définit une chose.

ob.7-4 Identifier et analyser (tant sur le plan de leur contenu logique que sur le plan de leur valeur) les définitions qui sont insérées dans un texte.

LECTURES ET EXERCICES CHAPITRE 6 La définition : aboutissement de la première opération

6.1 Définition de la définition 6.2 Une diversité de moyens pour définir une chose 6.3 Analyse de quelques types de définitions fréquemment utilisées

6.3.1 Les définitions regardant principalement les mots 6.3.2 Les définitions regardant les choses elles-mêmes 6.3.3 Résumé schématique

EXERCICE I-17 : Diverses manières de définir 6.4 Les lois de la définition

6.4.1 La définition doit se faire par des prédicables essentiels à l’espèce définie 6.4.2 La définition doit être claire 6.4.3 La définition doit avoir la même extension que la chose définie, être « convertible » avec le défini

Semaine 7 : la définition 39

6.4.4 La définition doit se faire à l’aide de termes antérieurs en eux-mêmes et plus connaissables que le défini 6.4.5 La définition ne peut se faire par des termes négatifs 6.4.6 La définition doit se faire par le genre prochain et la différence spécifique 6.4.7 Résumé

6.5 Définition et communication EXERCICE I-18 : Les défauts d’une définition EXERCICE I-19 (exercice synthèse) : Le syndicalisme EXERCICE I-20 (exercice synthèse) : La chauve-souris EXERCICE I-21 (exercice synthèse) : La voix



Q.7-1 Donnez trois raisons expliquant pourquoi il importe de définir les choses.

Q.7-2 Pourquoi peut-il y avoir différentes manières acceptables de définir une même chose?

Q.7-3 Y a-t-il des choses qui sont impossibles à définir?


Il n’y a pas de questions d’auto-évaluation cette semaine. Les exercices synthèses pourraient en tenir lieu.

N.B. Ces exercices synthèses peuvent constituer une bonne préparation pour une partie de l’examen maison qui suit.

Semaine 7 : la définition 41

SEMAINE 8

la deuxième opération de l’intelligence (première partie)

la phrase énonciative

OBJECTIFS


ob.8-1 Identifier et définir le deuxième sujet d’étude de la logique par opposition à celui du premier.

ob.8-2 Décrire la propriété principale de ce sujet.

ob.8-3 Formuler une phrase énonciative exprimant exactement la même pensée qu’une certaine phrase interrogative, impérative, exclamative ou optative.

ob.8-4 Décrire la portée logique des principaux signes de ponctuation.

ob.8-5 Analyser une phrase énonciative en ses deux parties intégrales.

ob.8-6 Énoncer et illustrer les quatre types possibles de rapports logiques entre un sujet et un prédicat.

ob.8-7 Standardiser une phrase énonciative simple quelconque (c'est-à-dire la ramener à sa structure logique élémentaire).

ob.8-8 Interpréter correctement une phrase dont l’extension du sujet est indéterminée.

LECTURES ET EXERCICES CHAPITRE 7 Notions préalables

7.1 Les mots et les phrases EXERCICE II-1 : Ce qui est une phrase et ce qui n’en est pas une EXERCICE II-2 : Une même idée livrée dans une phrase ou non

7.2 L’énonciation et les autres espèces de phrases EXERCICE II-3 : Les divers types de phrases

Semaine 8 : la deuxième opération de l’intelligence (première partie) 43

7.3 L’intonation : le facteur déterminant 7.4 La ponctuation en regard de l’intonation

CHAPITRE 8 La phrase énonciative

8.1 Dire le vrai ou le faux 8.2 Le sujet et le prédicat

EXERCICE II-4 : Distinction du sujet et du prédicat 8.3 La copule

EXERCICE II-5 : L’extraction de la copule 8.4 Les énonciations universelles, particulières et singulières, et affirmatives ou négatives 8.5 La standardisation des énonciations

8.5.1 Plusieurs manières de parler pour dire la même chose 8.5.2 Le cas des amphibologies 8.5.3 L’ambiguïté des articles définis et indéfinis en tant que quantificateurs 8.5.4 Le choix entre l’article défini ou indéfini : une question de degré de connaissance 8.5.5 La standardisation : résumé

EXERCICE II-6 : La standardisation



Q.8-1 Est-ce que la pensée exprimée par le groupe de mots « le petit chien noir » peut être dite vraie ou fausse? Et qu’en est-il de la pensée exprimée par cet autre groupe de mots : « le petit chien est noir »?

Y a-t-il une différence sur le plan matériel (sur le plan des idées en présence) entre ces deux groupes de mots?

Q.8-2 Pouvons-nous exprimer une chose que l’on sait vraie sans faire une phrase? Si oui, donnez-en un exemple.

Q.8-3 Quand convient-il de mettre une virgule (ou quelque autre signe de ponctuation que ce soit) dans une phrase?

Q.8-4 Quel est le sujet grammatical de la phrase « il y a des enfants malheureux »? Et quel est son sujet logique (que l’on définit comme étant « la chose à propos de laquelle quelque chose est dit »)?

Q.8-5 Quelle différence y a-t-il, sur le plan logique, entre les deux phrases suivantes?

i- La personne frappe à la porte. ii- Une personne frappe à la porte.

Q.8-6 Parmi les trois choix offerts, quelle serait la meilleure interprétation possible de la phrase « un zigouli est un rackatérien »? Pourquoi?

i- Ce zigouli est un rackatérien.

ii- Certains zigoulis sont des rackatériens.

iii- Tous les zigoulis sont des rackatériens.

Q.8-7 Est-ce que le fait de dire « certains chiens sont méchants » implique logiquement que « certains chiens ne sont pas méchants »?


7 Notions préliminaire

7.1 Les mots et les phrases

7.2 L’énonciation et les autres espèces de phrases

7.3 L’intonation : le facteur déterminant

7.4 La ponctuation en regard de l’intonation


ev.8-1 En reprenant les éléments de la question préliminaire 1 (« le petit chien noir » et « le petit chien est noir »), expliquez le lien qui existe entre le produit de la première opération de l’intelligence et celui de la deuxième. Expliquez ce lien en termes de tout/parties, de matière/forme, d’avant/après.

ev.8-2 Quel type de phrase permet de dire purement et simplement ce qu’on connaît des choses? Est-ce la phrase impérative? L’interrogative? L’énonciative? L’exclamative? L’optative?

ev.8-3 Formulez une phrase énonciative qui exprime exactement la même pensée que la phrase interrogative « Qu’avez-vous mangé pour dîner? »

ev.8-4 Est-il vrai qu’une virgule est logiquement le signe d’une courte pause dans le discours oral, qu’un point-virgule marque une pause plus longue et qu’un point exprime une pause plus longue encore?


8 La phrase énonciative

8.1 Dire le vrai ou le faux

8.2 Le sujet et le prédicat

8.3 La copule


ev.8-5 Donnez la définition d'une énonciation et la définition de l'une et l'autre de ses parties intégrales. Précisez s’il s’agit de parties intégrales par soi ou par accident (cf. manuel Principes de logique, chap. 2).

ev.8-6 Expliquez pourquoi il n’est pas correct de dire que les deux parties intégrales essentielles d’une phrase énonciative sont « le sujet » et « le verbe ».

ev.8-7 Est-ce que le sujet d’une phrase énonciative peut contenir un verbe? Est-ce que le sujet d’une phrase énonciative doit contenir un verbe?

ev.8-8 Est-ce que le prédicat d’une phrase énonciative peut contenir un verbe? Est-ce que prédicat d’une phrase énonciative doit contenir un verbe?

ev.8-9 Est-ce que le verbe « être », lorsqu’il est utilisé comme copule, est porteur d’une signification lexicale?

ev.8-10 Est-ce que le verbe « avoir » peut être une copule?


8.4 Les énonciations universelles, particulières et singulières, et affirmatives ou négatives


ev.8-11 Est-ce que le fait de dire « certains chiens sont méchants » implique logiquement que « certains chiens ne sont pas méchants »?

ev.8-12 Quelle est l’extension en jeu du prédicat d’une phrase de type A? De type E? De type I? De type O?

Quelle est la règle générale permettant de répondre à ces questions?

ev.8-13 Faut-il assimiler une phrase dont le sujet est un singulier (ex. Pavarotti est un chanteur) à une phrase universelle (de type A) ou à une phrase particulière (de type I)?

8.5 La standardisation des énonciations


ev.8-14 Qu’est-ce que standardiser une phrase?


ev.8-15 Quelle est l’utilité de cette opération logique? (Encercler la ou les bonnes réponses et expliquez.)

a- Cela permet de formuler une phrase qui soit véritablement logique.

b- Cela permet d’étudier une phrase sur le plan logique.

c- Cela permet de distinguer clairement les deux objets de pensée qu’elle met en jeu.

d- Cela permet de faire une phrase qui soit plus simple et plus élégante.

ev.8-16 Quel est le sujet grammatical de la phrase : « Il y a des enfants malheureux » ?

Quel est son sujet logique?

ev.8-17 Quelle différence y a-t-il, sur le plan logique, entre les deux phrases suivantes?

i- La personne frappe à la porte. ii- Une personne frappe à la porte.

ev.8-18 Quelle serait, sans autre contexte, la seule interprétation acceptable du quantificateur de la phrase « un zigouli est un rackatérien »? Pourquoi?

ev.8-19 Quelle serait, sans autre contexte, la seule interprétation acceptable du quantificateur de la phrase « la matière obéit aux lois de la physique »? Pourquoi?

ev.8-20 Est-ce que la phrase soulignée, dans l’extrait suivant, est une A, une E, une I ou une O? Pourquoi?

« La musique est le langage des passions. Mais toutes les passions ne gagnent pas à être mises en musique. » (C. M. Wieland, De l’opéra allemand)

Reformulez cette phrase selon la structure « quantificateur - sujet - copule - prédicat ».

ev.8-21 Est-ce que le prédicat de la phrase soulignée dans le passage précédent doit être pris de façon universelle ou particulière? Justifiez brièvement votre réponse.


SEMAINE 9

la deuxième opération de l’intelligence (deuxième partie)

énonciations composées et modales ; carré d’opposition et conversion

OBJECTIFS


ob.9-1 Distinguer une énonciation simple d’une énonciation composée.

ob.9-2 Standardiser une énonciation simple exprimée dans une phrase complexe.

ob.9-3 Distinguer une énonciation simplement attributive d’une énonciation modale.

ob.9-4 Mettre en évidence l’énonciation simple contenue dans une énonciation modale.

ob.9-5 Juger de la vérité ou de la fausseté d’une énonciation simple qui est en opposition avec une autre.

ob.9-6 Convertir une énonciation simple.

LECTURES ET EXERCICES CHAPITRE 9 Les énonciations composées et modales

9.1 Les énonciations simples et composées 9.1.1 Quelques considérations grammaticales

EXERCICE II-7 : Les phrases simples et les phrases complexes 9.1.2 Le point de vue logique

EXERCICE II-8 : Les énonciations simples et les énonciations composées 9.1.3 Le cas des subordonnées relatives déterminatives ou explicatives

EXERCICE II-9 : Les propositions relatives528 9.2 Les énonciations modales

Semaine 9 : la deuxième opération de l’intelligence (deuxième partie) 51

9.2.1 Les énonciations simplement attributives et les énonciations modales 9.2.2 Une première manière de formuler une énonciation modale : en deux propositions 9.2.3 Une deuxième manière d’énoncer une modalité : par un adverbe modal 9.2.4 Une troisième manière d’énoncer une modalité : par un complément de phrase 9.2.5 Le choix d’exprimer ou non une modalité 9.2.6 Quelques problèmes d’interprétation et de standardisation

EXERCICE II-10 : Les énonciations simplement attributives et modales EXERCICE II-11 : Deux autres formulations d’une énonciation modale

9.3 La structure détaillée des divers types d’énonciations composées 9.3.1 L’énonciation conjonctive 9.3.2 L’énonciation disjonctive 9.3.3 L’énonciation causale 9.3.4 L’énonciation conditionnelle 9.3.5 L’énonciation composée dont l’une des parties atténue la portée de l’autre

EXERCICE II-12 : Divers types d’énonciations composées 9.4 Énonciations composées, mots-liens et ponctuation

9.4.1 Pour exprimer une union ou une alternative 9.4.2 Pour exprimer une restriction 9.4.3 Pour exprimer une conséquence 9.4.4 Pour exprimer une cause, une raison 9.4.5 Pour exprimer une simple transition 9.4.6 Pour exprimer une explication, une précision 9.4.7 Des éléments de même nature ou de même fonction

EXERCICE II-13 : Identification des mots-liens Conclusion : un point de vue logique fort utile EXERCICE II-14 : Exercice synthèse 1 CHAPITRE 10 L’opposition et la conversion des énonciations simples

10.1 L’opposition des énonciations simples 10.1.1 Les énonciations contraires 10.1.2 Les énonciations sous-contraires


10.1.3 Les énonciations contradictoires 10.1.4 Les énonciations subalternes 10.1.5 Résumé 10.1.6 Remarque 10.1.7 L’utilité de l’étude du carré des oppositions

EXERCICE II-15 : Les inférences par le carré des oppositions 10.2 La conversion logique des énonciations simples

10.2.1 Analyse de l’exemple 10.2.2 Règles générales pour la conversion d’une énonciation simple 10.2.3 La conversion des énonciations fausses 10.2.4 Utilité de la conversion logique des énonciations simples

EXERCICE II-16 : La standardisation et la conversion d’un énoncé EXERCICE II-17 : Inférences logiques ou non EXERCICE II-18 : Exercice synthèse 2



Q.9-1 Pourquoi n’est-il pas possible de ramener toute phrase énonciative à la structure simple « quantificateur - sujet - copule - prédicat »?

Q.9-2 Est-ce qu’une phrase énonciative peut exprimer de façon implicite une relation précise de composition ou de division entre l’extension de deux objets de pensée? Si oui, donnez-en un exemple.

Q.9-3 Soit la phrase : « il est nécessaire qu’un poisson ait des branchies ». Cette phrase exprime une information quant à la connaissance d’une relation de composition entre l’extension des deux objets de pensée « poisson » et « avoir des branchies ». Mais quel autre information est exprimée en même temps dans cette phrase? Est-ce une information du même ordre que la précédente?

Q.9-4 Est-ce que deux énonciations qui ont le même sujet et le même prédicat mais qui diffèrent quant à leur quantité (universelle ou particulière) ou à leur qualité (affirmative ou négative) peuvent être vraies en même temps? Peuvent-elles être fausses en même temps? Pensez à quelques exemples.

Q.9-5 Est-ce qu’une composition ou une division donnée entre l’extension de deux objets de pensée peut être exprimée dans deux phrases logiquement distinctes? Si oui, donnez-en un exemple et expliquez en quoi ces deux phrases sont logiquement distinctes.


9.1 Les énonciations simples et les énonciations composées

Remarque

L’objectif de cette partie du cours est d’amener l’étudiant ou l’étudiante à prendre conscience du fait que certaines phrases expriment deux ou même trois relations sujet-prédicat, à la différence des phrases étudiées dans le module de la semaine précédente, qui n’exprimaient toujours qu’une seule relation sujet-prédicat. Ces énonciations, qui sont étudiées principalement dans ce cours, se nomment des énonciations simples; les énonciations qui expriment plusieurs relations sujet-prédicat se nomment pour leur part des énonciations composées. Il convient par ailleurs de ne pas établir une équivalence directe et immédiate entre la structure grammaticalement simple ou complexe d’une phrase et le caractère simple ou composé de l’énonciation en cause. En effet, comme cela est expliqué dans les pages indiquées plus haut, certaines phrases grammaticalement simples sont implicitement des énonciations composées, des énonciations qui expriment plus d’une relation sujet-prédicat. À l’inverse, certaines phrases grammaticalement complexes expriment au fond une seule relation sujet-prédicat. Il importe d’apprendre à saisir ce qui est dit dans une phrase. Cela dit, cette étude ne vise pas à rendre l’étudiant ou l’étudiante capable de standardiser précisément les énonciations composées ni de connaître en détail les divers types d’énonciations composées qui existent (conjonctive, disjonctive, conditionnelle, causale, etc.). L’objectif visé est plus modeste : il consiste simplement à faire prendre conscience de l’existence de telles phrases composées. Cette étude vise cependant à habiliter une personne à standardiser une phrase grammaticalement complexe équivalant à une énonciation simple. En effet, les phrases que l’on rencontre dans un ouvrage savant sont rarement aussi banales que celles étudiées dans le module précédent. Or, il importe d’être capable d’en saisir la structure logique.



ev.9-1 Pourquoi n’est-il pas possible de ramener toute phrase énonciative à la structure simple « quantificateur - sujet - copule - prédicat »?

ev.9-2 Expliquez la distinction qu’il convient de faire entre une phrase que l’on qualifie de grammaticalement complexe et une phrase que l’on qualifie de logiquement composée.

ev.9-3 Donnez l’exemple d’une phrase grammaticalement simple qui exprime de façon implicite une relation précise de composition ou de division entre l’extension de deux objets de pensée.

9.2 Les énonciations modales

Remarque

Pour comprendre très précisément ce qui est dit dans une phrase, il faut être capable de dégager les deux objets de pensée qui y sont mis en relation. Mais pour cela, il est important d’avoir conscience du fait que certaines phrases expriment deux types d’information, de natures très différentes : 1˚ une relation sujet-prédicat; 2˚ une qualification du lien sujet-prédicat qui est exprimé. Ce deuxième type d’information est évidemment important. Cependant, quand il est question de standardiser une phrase, il faut être capable avant tout de mettre clairement en évidence les deux objets de pensée qui sont mis en relation, et de considérer sur un autre pied le deuxième type d’informations éventuellement exprimé dans la phrase. Cette habileté deviendra particulièrement utile lorsqu’on abordera l’étude du raisonnement (dans les modules 10 à 13).


Toutefois, pour atteindre les objectifs de cette partie du cours, il n’est pas nécessaire de connaître la structure précise des divers types d’énonciations modales, ni d’être capable de les analyser en détail.


ev.9-4 Expliquez à l’aide d’un exemple les deux types d’informations logiquement distinctes que l’on peut trouver dans une phrase énonciative.

ev.9-5 Pourriez-vous expliquer en termes de matière et de forme la distinction qu’il faut faire entre les deux types d’informations dont il est fait mention à la question précédente?

9.3 La structure détaillée des divers types d’énonciations composées

9.4 Énonciations composées, mots-liens et ponctuation

Remarque

Même si les sections 9.3 et 9.4 développent certaines considérations relatives aux énonciations composées avec beaucoup plus de raffinement que ce qui est nécessaire pour atteindre les objectifs du cours, il convient quand même de lire ces sections puisque certaines explications qui s’y trouvent seront très utiles pour l’analyse de raisonnements. Cela dit, il n’est pas nécessaire d’en faire une lecture très soutenue, il suffit de comprendre globalement de quoi il est question.


10.1 L'opposition des énonciations simples


ev.9-6 Est-ce sur le plan de la quantité et/ou de la qualité que s'opposent les énonciations contraires, sous-contraires, contradictoires, subalternes?

ev.9-7 Est-ce dans la vérité et/ou dans la fausseté que s'opposent les énonciations contraires, sous-contraires, contradictoires?

ev.9-8 Soient les deux phrases suivantes : « tous les parents sont responsables de leurs enfants » — « certains criminels ne sont pas responsables de leurs actes ». Sont-elles des contradictoires? Pourquoi?

10.2 La conversion logique des énonciations simples


ev.9-9 Quel est le résultat de la conversion d'une A, d'une E, d'une I, d'une O ?

ev.9-10 Peut-on convertir une énonciation fausse?

ev.9-11 Montrez en quoi l'énonciation « certains cours de logique sont aimés par des étudiants de l’Université Laval » (phrase 1) n'est pas la converse de l’énonciation « certains étudiants de l’Université Laval aiment les cours de logique » (phrase 2). Qu'avons-nous au juste de l’une à l’autre phrases?


SEMAINE 10

la troisième opération de l’intelligence (introduction)

OBJECTIFS


ob.10-1 Identifier les énoncés qu’il ou qu’elle admet comme vrais sans en avoir personnellement l'évidence.

ob.10-2 Identifier les énoncés qui lui sont présentés comme évidents par suite d’un raisonnement et identifier les énoncés sur lesquels il est basé (c'est-à-dire les prémisses de ce raisonnement).

ob.10-3 Recomposer, le cas échéant, la prémisse implicite d’un raisonnement simple.

ob.10-4 Manipuler de façon appropriée les mots-liens qui sont la charnière d’un raisonnement.

LECTURES ET EXERCICES Début de l’étude de la troisième opération de l'intelligence : Le raisonnement

CHAPITRE 11 Le raisonnement : première analyse

11.1 De la foi au raisonnement 11.1.1 Des jugements fondés sur la foi 11.1.2 Des jugements fondés sur une évidence personnelle

EXERCICE III-1 : Le fondement d’un énoncé 11.2 Le raisonnement : un tout et des parties 11.3 Reconnaître la présence d’un raisonnement 11.4 Les mots-liens 11.5 Quelques autres signes de la présence d’un raisonnement

EXERCICE III-2 : Les mots-liens dans un raisonnement

Semaine 10 : la troisième opération de l’intelligence (introduction) 59

EXERCICE III-3 : Identification de raisonnements 11.6 La standardisation d’un raisonnement : structure logique et forme littéraire

EXERCICE III-4 : Analyse et standardisation de raisonnements dont une prémisse est implicite



Q.10-1 Sur quoi est basée en général l’opinion qu’on peut avoir au sujet de la vérité ou de la fausseté d’un énoncé? En général, en a-t-on une évidence personnelle? Sinon, sur quoi base-t-on son opinion?

Q.10-2 Donnez l’exemple d’un énoncé que l’on pourrait qualifier d’évident. Qu’est-ce qu’une évidence?

Q.10-3 À votre avis, quelle proportion des énoncés qu’une personne normalement cultivée considère vrais sont basés sur une évidence?

Q.10-4 Qu’est-ce qui peut pousser une personne à admettre comme vrai un énoncé dont elle n’a pas une évidence personnelle?


Le raisonnement : première analyse

11.1 De la foi au raisonnement


ev.10-1 Peut-on dire que la différence entre une personne cultivée et une personne qui ne l’est pas, c’est que la première n’admet pour vrais que les énoncés pour lesquelles elle a une évidence personnelle, alors que la seconde admet un tas d’énoncés pour lesquels elle n’a pas une évidence personnelle?

ev.10-2 Distinguez les deux types d’évidence que l’on peut avoir de la vérité d’un énoncé. Donnez quelques exemples de chacun.

ev.10-3 Tout animal est vivant, donc certains vivants sont des animaux. Ce texte nous place-t-il ou non en face d'un raisonnement? Motivez votre opinion en précisant ce qu'est un raisonnement et en montrant que ce texte comporte, ou ne comporte pas, certaines des caractéristiques propres au raisonnement.

ev.10-4 Est-ce que tout raisonnement est une inférence? Est-ce que toute inférence est un raisonnement? Si vous répondez « non » à l’une ou l’autre de ces questions, expliquez.

11.2 Le raisonnement : un tout et des parties

11.3 Reconnaître la présence d’un raisonnement

11.4 Les mots-liens

11.5 Quelques autres signes de la présence d’un raisonnement



ev.10-5 En quoi se divise immédiatement un raisonnement?

ev.10-6 Est-ce que toute prémisse est un énoncé? Est-ce que tout énoncé est une prémisse?

ev.10-7 Qu'est-ce qu'un terme?

ev.10-8 Énumérez au moins dix signes grammaticaux (conjonctions ou locutions conjonctives) qui peuvent être utilisés dans l'expression d'un raisonnement. Quels types de lien expriment-ils entre les phrases qu'ils relient?

ev.10-9 Est-ce qu’un même raisonnement peut s’exprimer de plusieurs façons? Si non, expliquez? Si oui, expliquez et donnez quelques exemples?

ev.10-10 Pourquoi un énoncé peut-il demeurer implicite dans un raisonnement? Est-ce que le fait qu’un énoncé soit implicite rend un raisonnement illogique ou non valide?


SEMAINE 11

le raisonnement déductif

OBJECTIFS


ob.11-1 Mettre clairement en évidence la structure d’un raisonnement déductif.

ob.11-2 Identifier et nommer chacune des parties (intégrales) constituant un raisonnement déductif.

ob.11-3 Évaluer la rigueur d’un raisonnement déductif.


Analyse plus détaillée du raisonnement déductif

CHAPITRE 12 Les raisonnements déductifs, inductifs et analogiques : leur nature, leur utilité, leurs difficultés

12.1 Le raisonnement déductif : un mouvement de haut en bas 12.1.1 Le principe dictum de omni / dictum de nullo 12.1.2 Les trois figures du raisonnement déductif 12.1.3 Les modes valides et non valides 12.1.4 Les lois du syllogisme

EXERCICE III-5 : Les lois du syllogisme EXERCICE III-6 : La validité d’un syllogisme

12.1.5 La matière d’un raisonnement déductif : une autre limite à sa rigueur EXERCICE III-7 : Des raisonnements forts ou faibles ?

Semaine 11 : le raisonnement déductif 65


Q.11-1 Est-ce qu’un raisonnement dont la forme littéraire est très éloignée de sa structure logique et la rend un peu confuse est un raisonnement non valide?

Q.11-2 Quelles conditions un raisonnement déductif doit-il respecter pour être valide?


12.1 Le raisonnement déductif : un mouvement de haut en bas


ev.11-1 Quels sont les trois termes d'un raisonnement déductif? Lesquels sont obligatoirement contenus dans la conclusion?

ev.11-2 Donnez le nom des prémisses et leur composition.

ev.11-3 Est-ce que, dans l'énoncé d'un raisonnement déductif, la prémisse majeure occupe nécessairement la première position? Si oui, pourquoi? Si non, d'où tire-t-elle son nom de majeure?

Une méthode pour analyser un raisonnement

Il est facile de comprendre comment il convient de procéder pour analyser un raisonnement si l’on réfléchit un peu à ce qui est suggéré par le quatrième objectif du cours Principes de logique, tel qu’il est présenté dans le guide d’étude : « au terme de ce cours, l'étudiant ou l'étudiante pourra identifier et analyser les arguments contenus dans un texte ».

L’identification, puis l’analyse

Ce quatrième objectif énonçait deux habiletés complémentaires : d’abord savoir identifier la présence d’un raisonnement; ensuite, être capable de l’analyser. Il y a de fait un ordre à respecter dans l’atteinte de ces deux sous-objectifs. Pour analyser un raisonnement, il faut tout d'abord apprendre à distinguer les passages qui en contiennent. Il ne faut pas en effet croire que tout ce qui est dit dans un texte ou dans un exposé oral est soutenu par un raisonnement. Il ne faut pas voir des raisonnements partout. Mais quand un raisonnement est présent dans un texte ou dans un exposé, il faut savoir le voir. Pour cela, il faut devenir attentif à la présence de conjonctions et de divers autres mots-liens qui indiquent une


relation antécédent-conséquent, dans un sens ou dans l’autre (il faut se rappeler que le conséquent est parfois présenté en premier3). Il faut ensuite savoir identifier dans un tel passage l’énoncé qui est présenté à titre de conclusions et être capable, au mois en gros, de voir sur quoi s’appuie cette conclusion. Ici encore, il s’agit de prendre conscience de ce qu’exprime le mot-lien qui indique la présence de raisonnement. Annonce-t-il une preuve, une raison, une justification? Si oui, l’énoncé qui suit est une prémisse. Annonce-t-il au contraire une conséquence? Alors l’antécédent se trouve dans ce qui précède. Cela fait, il peut être utile de formuler à part, et dans l’ordre logique, cet antécédent et ce conséquent.

Antécédent : (...) Conséquent : (...)

Une analyse par approximations successives

La distinction de l’antécédent et du conséquent peut cependant dans un premier temps être relativement sommaire : on se contente de voir « en gros » ce qui arrive dans un passage d’un texte, sans essayer de formuler de façon standardisée la conclusion et chacun des deux énoncés qui la soutiennent. La première analyse que l’on fait d’un raisonnement a même dans plusieurs cas intérêt à ne pas être trop précise. Il est en effet difficile de tout saisir d’un seul coup d’oeil. C’est comme si l’on voulait gravir une montagne en un seul pas ou sans faire aucune halte, ou faire un dessin parfait sans tracer d’abord une esquisse. Cela est presque impossible : des novices qui s’imaginerait pouvoir en faire autant d’un seul coup auraient tôt fait de se décourager. Alors, autant y aller par étapes. Quoique grossière, cette première analyse peut servir de tremplin à une analyse plus précise. On peut à partir de ce premier jet prendre le temps de saisir précisément ce qui est prouvé en standardisant l’énoncé en question. De même, on peut tenter d’expliciter

3 Il faut savoir aussi que la ponctuation ou l’usage de certains temps et modes d’un verbe peut également

indiquer un tel lien logique.


complètement l’antécédent et formuler clairement et distinctement chacun des énoncés qu’il contient. Mais encore une fois, la recomposition du raisonnement dans sa forme standardisée peut se faire par approximations successives : on formule, dans leur ordre naturel, les prémisses et la conclusion sans peut-être les standardiser complètement. Ensuite, on prend soin de bien dégager le sujet et le prédicat de chaque énoncé en se servant de la copule; dans un deuxième temps, on s’efforce de préciser le quantificateur de chacun des sujets. On prend soin aussi de mettre en évidence le moyen terme du raisonnement, puisqu’il en est la charnière, puisque c’est par lui et autour de lui que se fait tout le raisonnement : il faut bien le dégager. Il est à noter que cette opération peut exiger que l’on prenne certaines distances par rapport aux formulations originales du raisonnement. Toutefois, il faut prendre soin de conserver l’esprit du texte. Pour s’en assurer, il convient toujours, après une longue analyse d’un raisonnement, de retourner lire le passage analysé pour voir si ce qu’on lui fait dire est conforme à ce qui était dit. Il est étonnant de constater parfois la distance que l’on peut prendre par rapport au texte de départ. À force d’essayer telle et telle formulations, telle et telle interprétations, on finit par formuler un raisonnement qui ne correspond plus du tout au raisonnement qui se trouve effectivement dans le texte. Un seul choix s’impose quand on arrive à cette constatation : recommencer! Mais pour ce faire, il convient de mettre à profit la méthode développée par les artistes visuels. Quand, dans une esquisse, il leur arrive de faire un mauvais trait, ils ne s’empressent pas de l’effacer. Au contraire, ils le conservent pour s’en servir comme guide, pour se situer par rapport à lui, pour ne pas refaire la même erreur. De même, dans l’analyse d’un raisonnement, il convient de mettre à profit ses erreurs et pour cela il ne faut pas les effacer : elles peuvent aider à trouver la formule juste.


L’évaluation d’un raisonnement

L’effort que l’on consacre à mettre en évidence la structure détaillée d’un raisonnement est un préalable nécessaire à l’étape suivante, qui consiste à évaluer le raisonnement en cause. Il serait en effet hasardeux de se lancer dans la critique d'un argument avant d'avoir compris très exactement en quoi il consiste du point de vue de son auteur. Il faut donc analyser ce raisonnement sans jugement préconçu, en se souciant uniquement de mettre en évidence les prémisses que présentent son auteur et la conclusion qu’il en tire. Par contre, une fois ce travail fait, il convient de questionner le fondement et la valeur de l'inférence. Peut-on réellement s’appuyer sur de telles prémisses? Sont-elles crédibles? Et si oui, peut-on réellement conclure ce qui est conclu à partir de ce qui est posé? La vérification de ce dernier point constitue l’objet du développement qui suit.

12.1.3 Les modes valides et non valides

N.B. il n’est pas nécessaire d’étudier en détail chacun des modes valides exposés ni, surtout, d’apprendre par coeur le nom et la structure précise de chacun; il est important cependant, dans le cadre du cours, de pouvoir identifier la figure d’un raisonnement.

12.1.4 Les lois du syllogisme

N.B. Ici encore, l’explication et la justification de chacune des lois du syllogisme n’a pas à être retenue en détail; vous devez simplement comprendre chacune de ces lois et, surtout, apprendre à les appliquer.


ev.11-4 Quelles positions le moyen terme peut-il occuper dans un raisonnement déductif? Comment se nomment chacune de ces possibilités?


ev.11-5 Quelle est la position que le terme majeur ne peut jamais occuper dans les visualisations des raisonnements déductifs présentés dans le cours? Quelle est celle que le terme mineur ne peut jamais occuper? Pourquoi?

ev.11-6 Comment reconnaître la validité d'un raisonnement déductif?

ev.11-7 Peut-il arriver qu'une conclusion fausse découle d'un raisonnement logiquement valide? Si oui, dites comment et donnez-en un exemple.

ev.11-8 En vous référant aux lois du syllogisme, expliquez pourquoi on ne peut avoir de conclusion affirmative en deuxième figure?

ev.11-9 En vous référant aux lois du syllogisme, expliquez pourquoi on ne peut avoir de conclusion universelle en troisième figure?

ev.11-10 En vous référant aux lois du syllogisme, expliquez pourquoi on ne peut conclure une « A » qu'en première figure?


SEMAINE 12

l’induction et le raisonnement analogique

OBJECTIFS


ob.12-1 Identifier dans un texte les raisonnements inductifs et analogiques qui y sont présentés.

ob.12-2 Identifier clairement l’antécédent et le conséquent des raisonnements inductifs ou analogiques présents dans un texte.

ob.12-3 Formuler la conclusion de ces raisonnements de façon standardisée.

ob.12-4 Évaluer sommairement la force de ces raisonnements.


Les raisonnements inductifs et analogiques : deux autres formes de raisonnement CHAPITRE 12

12.2 Le raisonnement inductif : un mouvement de bas en haut 12.2.1 Standardisation de l’induction 12.2.2 Une conclusion qui dépasse nécessairement ce qui est posé dans l’antécédent 12.2.3 Les inductions parfaites et les inductions imparfaites 12.2.4 L’induction : un raisonnement plus facile, mais moins satisfaisant intellectuellement que le raisonnement déductif 12.2.5 Énumération et induction

12.3 Le raisonnement analogique : un mouvement latéral 12.3.1 D’une ressemblance à l’autre 12.3.2 Un raisonnement plus superficiel, mais très efficace 12.3.3 Les analogies et les raisonnements analogiques

Semaine 12 : l’induction et le raisonnement analogique 73

12.4 Quelques éléments à retenir à propos des trois types de raisonnements exercice III-8 : Les raisonnements déductifs, inductifs et analogiques



Q.12-1 Est-il possible de soutenir un énoncé sans recourir à un moyen terme permettant de justifier le lien entre un sujet et un prédicat? Si oui, expliquez et donnez un exemple.

Q.12-2 Comment en sommes-nous venus à penser, de façon universelle, que le chien est un animal qui a du poil? Avons-nous découvert cela par déduction? Ou le savons-nous parce que, tout simplement, nous avons vu tous les chiens et que tous en avaient? Qu'en est-il, donc?

Q.12-3 Les fédéralistes disent que l'indépendance du Québec va occasionner des troubles sociaux importants, puisque c'est ce qui s'est produit quand les parties de l'ex-Yougoslavie ont voulu former des pays distincts. S’agit-il là d’une déduction? Pouvez-vous la standardiser selon l’un ou l’autre des modèles de déduction étudiés dans le module précédent?

Q.12-4 Les souverainistes, quant à eux, disent que l'indépendance du Québec ne va pas occasionner de troubles sociaux importants parce que ce n'est pas arrivé quand la République tchèque et la Slovaquie sont devenues indépendantes. Comment se fait-il qu'on puisse ainsi raisonner à partir de prémisses vraies pour tirer des conclusions contradictoires (voir la question 11-3)? De toute façon, sont-ce vraiment des raisonnements?

Q.12-5 Peut-on penser, en voyant un groupe de trois ou quatre Beaucerons conduire saoul, que tous les Beaucerons font de même? Sans doute que non. Pourtant, ne pensons-nous pas, après en avoir vu fonctionner un ou deux, que tous les ordinateurs ont besoin d'électricité pour accomplir leurs tâches? Sans doute que oui. Quelle différence y a-t-il donc entre les deux situations?

Q.12-6 « L'agent d'immeuble m'annonce que notre futur voisin est avocat. J’en tire la conclusion que ce sera un type colérique. En effet, j'ai lu dans le journal, hier, que Lucien Bouchard était avocat. Or, tout le monde connaît son côté colérique. »


Est-ce que ceci est un raisonnement? Si oui, est-ce que ceci est un bon raisonnement? Sinon, qu'est-ce qui ne va pas, précisément?

Q.12-7 Pensez-vous que toutes les façons de raisonner se valent, peu importe de quoi et à qui on parle?


12.2 L’induction

N.B. Il n’est pas nécessaire dans le cadre du cours de savoir analyser parfaitement un raisonnement inductif. Il suffit d’être capable de le reconnaître de savoir identifier son antécédent et son conséquent et d’être capable de formuler sa conclusion de façon standardisée.


ev.12-1 Est-ce qu’un raisonnement inductif est parfois, sur le plan de la forme, un raisonnement valide?

ev.12-2 Est-ce qu’un raisonnement inductif est parfois un raisonnement dont la conclusion est très certaine? Si oui, qu’est-ce qui l’explique?

ev.12-3 Il a été vu, dans le module précédent, que certains raisonnements déductifs avaient une conclusion universelle alors que d’autres avaient une conclusion particulière. Il a été vu de même que certaines conclusions étaient affirmatives alors que d’autres étaient négatives. En va-t-il de même d’un raisonnement inductif? A-t-on parfois des conclusions affirmatives, parfois négatives, parfois universelles, parfois particulières?

ev.12-4 Quelles conditions un raisonnement inductif doit-il respecter pour qu’il soit acceptable?

12.3 Le raisonnement analogique


N.B. Il n’est pas nécessaire dans le cadre du cours de savoir analyser parfaitement un raisonnement analogique. Il suffit de savoir identifier son antécédent et son conséquent et d’être capable de formuler sa conclusion de façon standardisée.


ev.12-5 Est-ce qu’un raisonnement analogique est parfois, sur le plan de la forme, un raisonnement valide?

ev.12-6 Est-ce qu’un raisonnement analogique est parfois un raisonnement dont la conclusion est très certaine? Si oui, qu’est-ce qui l’explique?

ev.12-7 Est-ce que tous les raisonnements analogiques ont une conclusion particulière? Peut-on soutenir un énoncé universel au moyen d’un raisonnement analogique?

ev.12-8 Quelles conditions un raisonnement analogique doit-il respecter pour qu’il soit acceptable?

12.4 Quelques éléments à retenir à propos des trois types de raisonnements

SEMAINE 13

la structure d'une argumentation complexe

OBJECTIFS


ob.13-1 Expliciter les deux manières selon lesquelles deux raisonnements dans un texte peuvent collaborer à une même position.

ob.13-2 Expliciter les deux manières selon lesquelles deux raisonnements dans un texte peuvent s’opposer.

ob.13-3 Analyser un texte argumentatif relativement complexe.


La structure d'une argumentation complexe

CHAPITRE 13 Argument et argumentation

13.1 Des raisonnements qui en appuient d’autres 13.1.1 Plusieurs raisonnements qui mènent à une même conclusion 13.1.2 Un raisonnement qui appuie une prémisse d’un autre raisonnement 13.1.3 Les deux types d’appui utilisés dans un même texte

13.2 Un raisonnement qui s’oppose à un autre : l’objection et la réfutation 13.2.1 L’objection 13.2.2 La réfutation

13.3 Une combinaison d’arguments qui collaborent et d’arguments qui s’opposent 13.4 En guise de conclusion

EXERCICE III-9 : Des arguments qui sont reliés les uns aux autres EXERCICE III-10 : Analyse d’un texte EXERCICE III-11 : Des renseignements opposés



Q.13-1 Nous avons distingué au début du cours trois touts dans le langage qui sont des sujets d’étude en logique : le mot, la phrase énonciative et le paragraphe argumentatif. Or, à votre avis, peut-on identifier dans le langage un tout plus grand que le paragraphe argumentatif? Et si oui, peut-on croire qu’il s’y passe sur le plan logique quelque chose de différent que ce qui a été découvert dans le mot, la phrase énonciative et le paragraphe argumentatif? Ou, dit autrement, est-ce que ce tout pourrait représenter quelque chose de nouveau sur le plan logique et devrait-il constituer un quatrième sujet d’étude pour la logique?

Q.13-2 Comme on peut facilement l’imaginer, un texte peut comporter plusieurs raisonnements (il est à noter que dans les modules précédents, on s’en est tenu à chaque fois à l’étude d’un raisonnement isolé). Or, à votre avis, est-ce que ces divers raisonnements dans un texte sont simplement empilés, simplement ajoutés les uns aux autres sans ordre logique particulier? Par ailleurs, s’ils sont reliés, peuvent-ils être reliés d’une multitude de façons? Ou, au contraire, peut-on distinguer quelques manières typiques, facilement définissables, de relier divers raisonnements dans un texte cohérent? Si oui, quelles pourraient être ces manières?

Argument et argumentation

13.1 Des raisonnements qui en appuient d’autres


ev.13-1 Précisez les deux manières typiques selon lesquelles deux raisonnements peuvent être reliés dans un texte?

ev.13-2 Deux raisonnements qui sont reliés (de l’une ou l’autre des deux manières dont il est question au numéro précédent) doivent-ils être de même nature (c'est-à-dire deux raisonnements déductifs, ou deux raisonnements inductifs, ou deux raisonnements analogiques)?

ev.13-3 Est-ce que les deux types de liens dont il est question au numéro 12-1 peuvent être combinés et se retrouver dans un même texte?

13.2 Plusieurs arguments qui s’opposent


ev.13.-4 Précisez les deux manières typiques selon lesquelles deux raisonnements peuvent être en opposition dans un texte?

ev.13-5 Deux raisonnements qui sont en opposition (de l’une ou l’autre des deux manières dont il est question au numéro précédent) doivent-ils être de même nature (c'est-à-dire deux raisonnements déductifs, ou deux raisonnements inductifs, ou deux raisonnements analogiques)?


ev.13-6 Est-ce que les deux types d’opposition dont il est question au numéro 12-4 peuvent être combinés et se retrouver dans un même texte?

13.3 Une combinaison d’arguments qui collaborent et d’arguments qui s’opposent


ev.13-7 Est-ce qu’un texte peut contenir à la fois des raisonnements qui s’appuient mutuellement et des raisonnements qui sont en opposition?

13.4 En guise de conclusion


SEMAINE 14

Préparation à l’examen final

OBJECTIFS


ob.14-1 avoir une perspective d’ensemble sur la matière du cours

ob.14-2 être prêt pour l’examen final

LECTURES ET EXERCICES CHAPITRE 13 EXERCICE III-12 : Exercice synthèse 1 EXERCICE III-13 : Exercice synthèse 2 Dans le Cheminement semaine par semaine (p. 84 à 86) : Guide de préparation à l’examen final Révision des chapitres 3 à 13 du manuel Principes de logique (un retour sur les examens maison peut-être utile à cette fin)

Guide de préparation à l’examen final L’examen final ressemble beaucoup aux examens maison. Il s’agira de questions posées à la suite d’un texte et chacun des problèmes exige pour y répondre adéquatement de se référer aux notions que vous avez apprises en étudiant la matière du cours. Il faut noter que l’examen final comporte toutefois quelques particularités qu’il faut considérer pour bien s’y préparer. Premièrement, contrairement aux examens maison, l’examen à venir porte sur l’ensemble de la matière du cours, à l’exception des chapitres 1 & 2 du manuel. Plus précisément, 25% de l’examen portera sur la matière des chapitres 3 à 7, et le reste (les autres 75% de l’examen) sur les chapitres 8 à 13. Il est donc important de réviser la matière dont la première opération de l’intelligence fait l’objet (chapitres 3-7), mais il ne faut pas que cette révision nuise à l’étude de tout le reste. Cette matière ne vaut en effet que le quart de l’examen et c’est sans compter que vous avez déjà beaucoup travaillé sur ces notions. Normalement, une révision assez brève devrait suffire! Autre différence, vous n’aurez droit pour compléter l’examen ni à vos manuels, ni à vos notes, ni, en fait, à aucun ouvrage de référence (dictionnaire, grammaire, etc.…). Cela implique donc que vous connaissiez bien la matière et le vocabulaire qui lui sont associés, mais il ne faut pas envisager l’examen comme un test de « mémorisation ». Il n’y aura pas de question dont le but serait seulement de vérifier si vous avez appris certains détails par cœur. À noter, on vous remettra en même temps que l’examen la liste des lois du syllogisme… vous n’avez donc pas à mémoriser ces dernières, il vous suffit de vous assurer de bien les comprendre. Finalement, il faut vous rappeler que vous n’avez que trois heures pour compléter l’examen. Pour arriver à terminer l’examen en respectant les délais prescrits, il est important de formuler des réponses brèves qui vont directement à l‘essentiel. Pour vous aider à voir comment formuler de telles réponses, vous pouvez faire un retour sur les examens maison en examinant les suggestions de réponses qui se trouvent dans les corrigés. Pour vous aider à apercevoir d’un seul coup d’œil l’ensemble de la matière du cours, voici, à grands traits, ses principales articulations :


Première opération de l’intelligence

L’univocité/l’équivocité et la dénomination par le dehors Les prédicables : le genre (dit ce qu’est une chose de façon partielle) Espèce (dit ce qu’est une chose de façon de façon plus complète que le genre)

D. S. (dit l’essence d’une chose dans ce qui la caractérise par rapport aux espèces voisines)

Propre (dit comment est une chose nécessairement) Accident commun (dit comment est une chose de façon contingente) Les 4 causes : Matérielle dit de quoi une chose est faite) Formelle (dit comment une chose est faite) Efficiente (dit par qui ou par quoi une chose est faite) Finale (en vue de quoi une chose est faite)

Les définitions : Types de définitions Défauts des définitions

Deuxième opération de l’intelligence

La standardisation (énonciation ramenée sous la forme quantificateur-sujet-copule-prédicat) La conversion des énoncés Le carré des oppositions

Troisième opération de l’intelligence

Raisonnement déductif (le syllogisme) N.B. vous devez être capable d’identifier de tels raisonnements dans un texte, être en mesure de les standardiser et d’évaluer leur rigueur en fonction des 8 lois du syllogisme. Raisonnement inductif N.B. Vous devez être en mesure de repérer de tels raisonnements dans un texte et, sans en faire une analyse détaillée, être au moins capable d’identifier l’antécédent et le conséquent et de formuler ce dernier de façon standardisée. Raisonnement analogique N.B. Vous devez être en mesure de repérer de tels raisonnements dans un texte et, sans en faire une analyse détaillée, être au moins capable d’identifier l’antécédent et le conséquent et de formuler ce dernier de façon standardisée. La structure d’une argumentation complexe Il faut savoir reconnaître les deux manières par lesquelles deux raisonnements peuvent collaborer ensemble : soit les deux raisonnements soutiennent la même conclusion, soit l’un des raisonnements appuie une prémisse de l’autre. Il faut aussi être capable de voir les deux manières par lesquelles deux raisonnements peuvent s’opposer l’un à l’autre : soit un raisonnement contredit l’autre dans sa conclusion (on a alors une réfutation), ou alors il le contredit dans une prémisse (on a alors une objection).

Évidemment ce résumé schématique est très incomplet. Il ne doit servir qu’à vous fournir quelques repères pour vous orienter dans la matière à étudier. Rappel : l’examen final compte seulement pour 40% de la session mais il est nécessaire pour passer le cours d’obtenir au moins une note de 5o% à cet examen.

Bonne étude et bonne chance!

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PRINCIPES DE LOGIQUE - Accueil - Faculté de · PDF file · 2013-11-014 Principes de logique — cheminement semaine par semaine Section III — La deuxième opération de l'intelligence