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Principes de mesures de niveau
Les technologies les plus usitées pour la mesure du niveau de liquides et les opérations
de contrôle sont les sondes capacitives, les sondes de conductivité, les sondes
hydrostatiques pour jaugeages de réservoirs, les radars et les sondes ultrasoniques.
Au cours des dernières années, les technologies s’appuyant sur le développement des
microprocesseurs sont sorties du lot. Par exemple, la technique de mesure de la pression d’un
liquide a repris vigueur grâce à l’utilisation de transmetteurs intelligents de pression différentielle
(DP).
De nos jours, les instruments de mesure de niveau locaux, peuvent inclure des diagnostics ainsi
que des données de configuration et de traitement qui sont ensuite transmises via un réseau vers
des unités de surveillance et de contrôle à distance.
Les méthodes de mesure de niveau de liquides les plus courantes sont :
sonde capacitive
sonde de conductivité
sonde de pression hydrostatique (jaugeage de réservoir)
radar
sonde ultrasonique
Le réseau installé à Bruxelles utilise ces trois dernières technologies.
Pression hydrostatique
Une des plus anciennes et des plus habituelles méthodes de mesure du niveau d’un liquide consiste
en la mesure de la pression exercée par une colonne du liquide dans un récipient ou un cours
d’eau. Les rapports de base sont :
P = mHd, ou H = P/md (3)
soit :
P = pression, m = une constante, H = colonne d’eau, d = densité
P est généralement exprimé en Kg/cm² ou en livres par pouce carré ; H, en mètres ou en pieds ; et
d, en Kg/dm³ ou en livres par pied cube ; toute combinaison des unités est possible, tant que le
facteur m est correctement adapté.
La densité d’un liquide varie avec la température. Afin d’obtenir une grande précision en mesure de
niveau, la densité doit être compensée ou être exprimée en relation avec la température actuelle
du liquide mesuré. C’est le cas pour le jaugeage hydrostatique de réservoirs (HTG) ou le jaugeage
hydrostatique d’eau de surface (HWG) décrits ci-dessous :
Auparavant, des instruments de mesure de pression différentielle (DP) furent utilisés, longtemps
avant l’apparition des cellules DP. Des rhéomètres d’orifice, utilisés à l’origine pour la mesure de la
pression différentielle en travers d’un pipeline, furent facilement adaptés à la mesure du niveau. De
nos jours, des transmetteurs DP intelligents, se chargent des mesures de niveau en utilisant le
même principe de base que leurs précurseurs.
En réservoirs ou canaux ouverts (ni sous pression ni sous vide d’air) un tuyau près du sol ou sur le
sol du réservoir est connecté uniquement avec le côté haute pression du senseur et le côté basse
pression est à l’air libre.
Si le réservoir est sous pression ou sous vide d’air, le bas de l’instrument a une connexion par
tuyau au sommet du réservoir, de sorte qu’il ne réagit qu’aux changements de la colonne de
liquide.
Les transmetteurs DP sont actuellement utilisés intensivement dans l’industrie du traitement. En
fait, les nouveaux transmetteurs intelligents et les signaux conventionnels 4 – 20mA pour
communication à distance avec des DCS, PLC ou d’autre systèmes, rendent une nouvelle vie à
cette technologie. Les problèmes d’eaux chargées et les coûts de canalisations dans de nouvelles
installations, ont toutefois ouvert la porte à des méthodes alternatives nouvelles.
Technologie de mesure de niveau par ultrasons
Ultrasonique et sonique
Les instruments de mesure de niveau ultrasoniques et soniques fonctionnent tous deux en utilisant
le principe de base des ondes sonores pour déterminer le niveau du fluide. L’étendue de fréquence
de la méthode ultrasonique est de ~20 – 200 kHz, tandis que la méthode sonique utilise une
fréquence de < 10 kHz. Un transducteur monté dans le haut du réservoir ou au plafond du
collecteur envoie des ondes verticales par paquets vers la surface de la matière dont on souhaite
mesurer le niveau. Les échos de ces ondes retournent au transducteur, qui effectue le calcul de
conversion de la distance parcourue par les ondes en une mesure de niveau. Un cristal
piézoélectrique situé dans le transducteur convertit les pulsions électriques en énergie sonore
circulant sous la forme d’ondes à la fréquence choisie et ce à une vitesse constante dans un milieu
donné. Le milieu est généralement de l’air au-dessus de la matière à mesurer mais il pourrait s’agir
d’une couche d’un autre gaz. Les ondes sonores émises par paquets, retournent au transducteur
sous forme d’échos. L’instrument mesure le temps nécessaire au paquet pour atteindre la surface,
être réfléchie et revenir. Ce temps est proportionnel à la distance entre le transducteur et la
surface et peut être utilisé pour déterminer le niveau du fluide dans le réservoir.
Cette méthode requiert la prise en considération de certains facteurs.
Quelques uns sont :
• La vitesse du son au travers du milieu (généralement de l’air) varie en fonction de la température
du milieu. Le transducteur peut contenir une sonde de température pour compenser les fluctuations
de température au cours de la mesure qui altèrent la vitesse du son et le calcul de la distance
déterminant une mesure précise.
• La présence d’une quantité conséquente de mousse sur la surface de la matière absorbe les sons.
Dans certains cas, cette absorption est suffisante pour empêcher l’utilisation de la technique
ultrasonique.
• Une turbulence extrême du liquide peut causer des fluctuations de lecture. L’utilisation d’un
réglage amorti dans l’instrument ou une réponse différée peut solutionner ce problème.
Pour améliorer les performances là où la mousse ou d’autres facteurs affectent le mouvement du
son vers la surface du liquide et son retour, certains modèles sont fournis avec un pavillon pour
guider les faisceaux.
Avantages de la technique de mesure de niveau par ultrasons :
Pas de contact, donc pas d’usure ni de dégât
Pas de pièces mobile
Pas d’influence de la densité, de la conductivité, du pH, de la constante diélectrique du
liquide
Calibration aisée
Convient pour produits agressifs
Précis et fiable
Pas de maintenance
Fourni en exécution intrinsèque (ATEX)
Désavantages de la technique de mesure de niveau par ultrasons :
Influencé par des poudres, des vapeurs importantes, la turbulence en surface et la mousse
Ne peut opérer sous vide ou sous haute pression
Nécessite une bonne réflexion en surface
Plus sensible au positionnement que d’autres technologies
Etendues de température et de pression limitées
L’ultrasons s’est installé au cours des années comme le premier choix en de nombreuses
applications de mesure sans contact du niveau de liquides et solides.
La qualité et les capacités du transmetteur de niveau ultrasonique sont reconnues mondialement.
Niveau par radar
Radar ou micro-ondes
Les méthodes de mesure de niveau par radar sont souvent comparées à celles de micro-ondes.
Elles utilisent toutes deux des ondes électromagnétiques, plus particulièrement dans le micro-onde
à étendue X-band (10 GHz). Cette technologie a été adaptée et affinée pour des mesures de
niveau. Le plupart des applications concernent une mesure de niveau en continu.
Au départ, tous les types travaillent sur base du principe de micro-ondes rayonnant vers le bas
depuis une sonde située au dessus du réservoir ou de l’écoulement d’eau. Le senseur reçoit en
retour une partie de l’énergie reflétée par la surface du fluide. Le temps nécessaire au signal pour
accomplir la distance (appelé « time of flight », temps de vol ou plus correctement temps de
transit) est utilisé pour déterminer le niveau. Pour des mesures de niveau en continu, il y a deux
systèmes principaux non-intrusifs, ainsi qu’un type intrusif utilisant un cable ou corde comme guide
d’onde et se prolonge pratiquement jusqu’au fond du réservoir.
Un des types non-intrusif utilise une technologie appelée onde continue à fréquence-modulée
(frequency-modulated continuous wave – FMCW). Depuis le module électronique au-dessus du
réservoir, un senseur oscillateur transmet verticalement un balayage de fréquence linéaire, à une
largeur de bande et un temps de balayage fixes. Le signal radar reflété est différé
proportionnellement à la distance avec la surface. Sa fréquence est différente de celle du signal
émis, et les deux signaux se confondent en une nouvelle fréquence proportionnelle à la distance.
Cette nouvelle fréquence est convertie en une mesure très précise du niveau du fluide.
Le senseur émet un signal en fréquence modulée variant de 0 à ~200 Hz avec une étendue de
distances de 0 à 60 m (200 ft). L’avantage de cette technique c’est que les signaux de mesure de
niveau sont FM plutôt qu’AM, accordant les mêmes avantages que des ondes radio. Le niveau
sonore de la plupart des réservoirs se situe dans la bande AM et n’influe pas sur le signal FM.
La seconde technologie non-intrusive, radar pulsé ou temps de transit pulsé, opère sur un principe
très similaire à celui de la méthode ultrasonique pulsée. L’impulsion du radar est pointée sur la
surface du liquide et le temps de transit de l’impulsion en retour sert au calcul du niveau. Vu que
l’impulsion du radar est un courant plus faible que FMCW, ses performances peuvent être affectées
par des obstacles dans le réservoir ou par des mousses ou des éléments légèrement diélectriques
(K < 2).
Les antennes pour les méthodes non-intrusives se présentent sous deux formes : coupole
parabolique et cône. La parabole tend à diffuser le signal sur une surface plus large, tandis que le
cône confine le signal en un sillon vertical concentré. Le choix de l’un ou l’autre, et sa taille
(diamètre), dépend de facteurs tels qu’obstacles dans le réservoir ou la conduite qui pourraient
refléter, la présence de mousse, et la turbulence du liquide à mesurer.
Le radar à onde guidée (GWR) est une méthode intrusive utilisant un câble ou une corde pour
guider l’onde qui passe du senseur dans la matière et qui est mesurée tout au long du chemin
jusqu’au fond du réservoir. Le guide-ondes permet d’obtenir un sillon si efficace pour le trajet de
l’impulsion que la dégradation du signal est minimisée. Donc, des matières diélectriquement très
faible (K <1.7 vs. K = 80 pour l’eau) peuvent effectivement être mesurée. De plus, puisque le signal
pulsé est canalisé par le guide, les turbulences, la mousse ou des obstacles n’affectent pas la
mesure. Cette méthode GWR peut traiter des gravités spécifiques variables et des médias
composés ou en couches. C’est une méthode intrusive, et la sonde ou le guide peuvent être
endommagés par une ailette d’agitateur ou la causticité de la matière à mesurer. Le GWR ne
convient pas pour des applications en canal ouvert.
De plus en plus d’utilisateurs se tournent vers des méthodes réflectives sans contact pour les
mesures de niveau, tant pour les processus de fabrication et de stockage et de gestion
d’inventaires que pour des mesures de débit et de niveau en canal ouvert.
Des transmetteurs travaillant par radar sont en fonction depuis de nombreuses années pour des
mesures de niveau soit pour des taxations ou des mesures plus spécialisées.
Le développement de la technologie du radar pulsé a donné naissance à des sondes qui
conviennent avantageusement pour un grand nombre d’applications industrielles et de traitement,
surmontant la plupart des problèmes qui excluent l’utilisation de sondes ultrasoniques.
Avantages de la technique de mesure de niveau par radar :
Pas de contact, donc pas d’usure ni de dégât
Pas de pièces mobile
Pas d’influence de la densité, de la conductivité, du pH, de la constante diélectrique du
liquide
Calibration aisée
Convient pour produits agressifs
Précis et fiable
Pas de maintenance
Fourni en exécution intrinsèque (ATEX)
Pas d’influence de vapeurs
Pas d’influence de la température de l’air, et de changement de l’humidité et de la pression
atmosphérique
Désavantages de la technique de mesure de niveau par radar :
· assez coûteux
· nécessite une surface réflective avec une constante diélectrique appropriée
· sensible au positionnement
Théorie
Tout ceci est basé sur diverses théories développées durant les siècles derniers par des
scientifiques tells que Jean Daniel Colladon, Lord Rayleigh, Pierre Curie et d’autres. Vous trouverez
ci-dessous une courte biographie de ces trois célèbres hommes de sciences.
Jean-Daniel Colladon 1802-1893
Jean-Daniel Colladon était Docteur en Droit et ingénieur, il provenait d’une famille réfugiée à
Genève en 1550 pour avoir adhéré à la Réforme.
Grâce à sa « Dissertation sur la compression des liquides et la vitesse du son dans l’eau », il reçut
de la Prix de l’Académie des Sciences de Paris alors qu’il avait vingt-cinq ans. De 1829 à 1839 il
occupa la Chaire de Mécanique à l’Ecole Centrale des Arts et Manufactures de Paris. Il fut rappelé à
Genève où une Chaire de Mécanique avait été créée pour lui à l’Académie.
En 1843 il mit au point l’éclairage de ville au gaz. Il inventa aussi le photomètre et le dynamomètre
et eut l’idée d’utiliser l’air comprimé pour le creusement de tunnels.
Il publia de nombreux ouvrages scientifiques en tant que membre correspondant de l’Institut de
France.
Gravure montrant Colladon pendant son expérience sur la vitesse du son dans l’eau sur le Lac de
Genève.
Lord Rayleigh
Les premières recherches de Lord Rayleigh étaient principalement mathématiques, et concernaient
des systèmes optiques et de vibrations, mais ensuite ses ouvrages concernèrent quasi tous les
domaines de la physique, depuis le son, la théorie de l’onde, la vison de la couleur,
l’électrodynamique, l’électromagnétisme, la dispersion de la lumière, le débit des liquides,
l’hydrodynamique, la densité des gaz, la viscosité, la capillarité, l’élasticité et la photographie. Ses
expériences patientes et délicates conduisirent à l’établissement de standards en résistance, en
courant et en force électromotrice ; et ses travaux ultérieurs furent concentrés sur les problèmes
électriques et magnétiques. Lord Rayleigh était un excellent pédagogue et sous sa supervision
active un système d’instruction pratique en expérimentation physique fut dispensé à Cambridge,
développé pour une classe de cinq à six étudiants et étendu à une école de septante physiciens
expérimentaux. Sa Theory of Sound (Théorie du Son) fut publiée en deux volumes pendant les
années 1877-1878. Le Volume 1 couvre les systèmes de vibrations harmoniques avec un degré de
liberté, les systèmes de vibrations en général, les vibrations transversales de cordes, les vibrations
longitudinales et torsionnelles de barres, les vibrations de membranes et plaques, d’écailles
courbes et plates et les vibrations électriques. Le Volume 2 couvre les vibrations aériennes, les
vibrations en tubes, la réflexion et la réfraction d’ondes planes, les équations générales, la théorie
de résonance, les fonctions et acoustiques de Laplace, feuillets d’air sphériques, la vibration de
corps solides, et des faits et théories auditives. Ses autres études approfondies sont reprises dans
son Journal Scientifique – six volumes édités entre 1889 et1920. Il a également contribué à
l’Encyclopaedia Britannica.
Pierre Curie 1859 - 1906
Pierre Curie est né à Paris le 15 mai 1859. Eduqué par son père, docteur, Curie a développé à 14
ans une passion pour les mathématiques et fit preuve d’aptitudes particulières pour la géométrie
spatiale, ce qui l’aida plus tard dans ses travaux de cristallographie. Inscrit à l’âge de 16 ans, il
obtint sa licence en sciences à 18 ans, il fut engagé en 1878 comme assistant de laboratoire à la
Sorbonne. Il accéda au Diplôme en Physiques en 1878 et poursuivit comme démonstrateur au
laboratoire de physique jusqu’en 1882. En 1895 il fut nommé Docteur es Sciences et engagé
comme Professeur de Physique. Il accéda au titre de Professeur à la Faculté des Sciences en 1900.
Ses premières études concernèrent la cristallographie. Le problème de distribution de matière
cristalline suivant les lois de la symétrie devint une de ses préoccupations majeures. Ensemble
avec son frère aîné Jacques, ils observèrent que l’on obtient un potentiel électrique en exerçant une
pression mécanique sur un cristal de quartz tel que le sel de Rochelle (sodium potassium tartrate
tetrahydrate, KNaC4H4O6 4H2O). Alors que les Curie avaient prédit qu’un voltage différent pouvait
être produit depuis une tension appliquée sur des matières piézoélectriques, ils n’avaient pas prédit
le comportement réciproque de ces matières. Le comportement réciproque est juste une tension
mécanique à une différence de voltage. Cette propriété de réciprocité fut produite
mathématiquement depuis des principes thermodynamiques, par un physicien Nobel, Gabriel
Lippman en 1881. Peu après, les frères Curie vérifièrent la réciprocité. Ils nommèrent le phénomène
piézoélectricité. Plus tard Pierre fut capable de formuler le principe de symétrie, qui stipule
l’impossibilité de réaliser une réaction physique dans un environnement dénué d’un certain
minimum de caractéristiques dissymétriques de la réaction. De plus, cette dissymétrie ne peut se
trouver dans les résultats si elle ne préexiste pas dans les causes. Il poursuivit en définissant la
symétrie de divers phénomènes physiques.
Plus tard, il reporta toute son attention sur le magnétisme. Il entreprit d’écrire une thèse de
doctorat dans le but de découvrir l’existence de transition entre les trois types de magnétisme :
ferromagnétisme, paramagnétisme et diamagnétisme. Afin de mesurer les coefficients
magnétiques, il construisit une balance de torsion pesant au 0.01 mg, qui dans une version
simplifiée est utilisée et appelée la balance de Curie et Chèneveau. Il découvrit que les coefficients
magnétiques d’attraction de corps paramagnétiques varient inversément proportionnellement à la
température absolue – c’est la Loi de Curie. Il établit ensuite une analogie entre les corps
paramagnétiques et les gaz parfaits et par suite de ceci, entre les corps ferromagnétiques et les
fluides condensés.
Les études de Curie à propos des substances radioactives furent menées ensemble avec sa femme,
qu’il épousa en 1895. Elles furent achevées au prix de beaucoup de privations avec peu de moyens
adéquats au laboratoire et sous la pression de devoir beaucoup enseigner pour assurer leur moyen
de subsistance. Ils annoncèrent la découverte du plutonium et du radium par fractionnement de la
pechblende en 1898 et ensuite ils s’attelèrent à élucider les propriétés du radium et de ses dérivés.
Leurs travaux dans ce domaine furent à la base de la recherche ultérieure en physique nucléaire et
en chimie. Ensemble il reçurent la moitié du Prix Nobel de Physique en 1903 suite à leur étude de la
radiation spontanée découverte par Becquerel, qui reçut l’autre moitié du même Prix.
En 1903, Pierre Curie reçut également la Médaille Davy de la Société Royale de Londres (Royal
Society of London), en 1904 il fut nommé professeur de physique à l’Université de Paris, et en
France encore en 1905 il fut élu à l’Académie des Sciences. De telles nominations n’étaient pas
attribuées habituellement aux femmes et Marie n’eut pas la même reconnaissance. Pierre décéda
le 19 avril 1906 renversé par une voiture tirée par un cheval. Sa femme reprit ses classes et
poursuivit ses propres recherches. En 1911, elle reçut un second Prix Nobel sans précédent, cette
fois en chimie, pour ses travaux sur le radium et ses composés. Elle prit la direction de l’Institut du
Radium à Paris en 1914 et aida à fonder l’Institut Curie. La maladie qui emporta Marie Curie fut
diagnostiquée comme anémie pernicieuse. Elle mourut en Haute Savoie le 4 juillet 1934 à l’âge de
66 ans.
Le travail de Pierre Curie se retrouve dans de nombreuses publications dans les Comptes Rendus
de l’Académie des Sciences, le Journal de Physique et les Annales de Physique et Chimie.
Pierre et Marie Curie