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PV de CCE du 9 déc. 2015 approuvé le 24 mars 2016 1 /41 EXTRAIT DU PROCES VERBAL DE LA SEANCE ORDINAIRE DU COMITE CENTRAL D’ENTREPRISE AUCHAN DU 9 DECEMBRE 2015 ETAIENT PRESENTS : LA DIRECTION ....................................................................................................................... Christophe Carreyre (Président du CCE), Jean André Laffitte, Sofi Turgard, Christophe Basille, Aude Rabusseau. LES MEMBRES ....................................................................................................................... Titulaires Suppléants CFDT Nathalie Prieur Gwenaëlle Monnier Gilles Martin Guy Laplatine Laurent Foubert Frédérique Coiffard CFTC Excusé Bruno Delaye Franck Briatte Christine Courbot (secrétaire) Myriam Cherati Marie-Claude Lacotte Cosimo Palmitessa Eric Pourplanche Sandrine Wurm Philippe Rosinski Gaston Yapo Djamal Otmani Pascale Pastou Bruno Richard Peggy Trouiller Cédric Priarone CGT Ludovic Fasquelle Gérald Villeroy Murièle Cleonis Saïd Faydi Yacine Miloudi FO Excusé Christian Roy Aïcha Maçna Dadi Frédéric Montay Stéphane Castaldi Franck Dumoulin Francis Pérois Marié José Baudron Arnaud Dekmeer SEGA-CFE-CGC Excusé Hubert Rauwel Cécile Dugratoux Robert Lauer Véronique Gaucher Jean Pierre Sans Olivier Deblanc LES REPRESENTANTS SYNDICAUX ................................................................................. CFDT CFTC CGT FO SEGA-CFE-CGC Eric Dronsart Max Zimmermann Claudine Coutin Pascal Saevoyët Christophe Fagot LES INTERVENANTS ............................................................................................................. Bruno Wettstein, Laurence Fornari, René Georgeault, Franck Grulois, André Her.

PROCES VERBAL DE LA REUNION DU COMITE CENTRAL …€¦ · PV de CCE du 9 déc. 2015 approuvé le 24 mars 2016 4 /41 II. INFORMATION ET CONSULTATION SUR L’EXECUTION DU PLAN DE FORMATION

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PV de CCE du 9 déc. 2015 approuvé le 24 mars 2016 1 /41

EXTRAIT DU PROCES VERBAL DE LA SEANCE ORDINAIRE

DU COMITE CENTRAL D’ENTREPRISE AUCHAN

DU 9 DECEMBRE 2015

ETAIENT PRESENTS :

LA DIRECTION .......................................................................................................................

Christophe Carreyre (Président du CCE), Jean André Laffitte, Sofi Turgard, Christophe Basille, Aude

Rabusseau.

LES MEMBRES .......................................................................................................................

Titulaires Suppléants

CFDT

Nathalie Prieur

Gwenaëlle Monnier

Gilles Martin

Guy Laplatine

Laurent Foubert

Frédérique Coiffard

CFTC

Excusé

Bruno Delaye

Franck Briatte

Christine Courbot (secrétaire)

Myriam Cherati

Marie-Claude Lacotte

Cosimo Palmitessa

Eric Pourplanche

Sandrine Wurm

Philippe Rosinski

Gaston Yapo

Djamal Otmani

Pascale Pastou

Bruno Richard

Peggy Trouiller

Cédric Priarone

CGT

Ludovic Fasquelle

Gérald Villeroy

Murièle Cleonis

Saïd Faydi

Yacine Miloudi

FO

Excusé

Christian Roy

Aïcha Maçna Dadi

Frédéric Montay

Stéphane Castaldi

Franck Dumoulin

Francis Pérois

Marié José Baudron

Arnaud Dekmeer

SEGA-CFE-CGC

Excusé

Hubert Rauwel

Cécile Dugratoux

Robert Lauer

Véronique Gaucher

Jean Pierre Sans

Olivier Deblanc

LES REPRESENTANTS SYNDICAUX .................................................................................

CFDT

CFTC

CGT

FO

SEGA-CFE-CGC

Eric Dronsart

Max Zimmermann

Claudine Coutin

Pascal Saevoyët

Christophe Fagot

LES INTERVENANTS .............................................................................................................

Bruno Wettstein, Laurence Fornari, René Georgeault, Franck Grulois, André Her.

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CE PROCES-VERBAL EST DESTINE AUX :

Membres titulaires et suppléants du CCE

Représentants syndicaux au CCE

Directeurs opérationnels et services

Directeurs des Ressources Humaines opérationnels et services

Directeurs d’établissement

Responsables des Ressources Humaines

Secrétaires des CE pour information du CE

Christophe Carreyre ouvre la séance ordinaire du CCE à 8h35 et présente l’ordre du jour.

RAPPEL DE L’ORDRE DU JOUR __________________________________________________

Approbation du procès-verbal de la séance extraordinaire du 30 septembre 2015

Information et consultation sur l’exécution du plan de formation 2015

Information et consultation sur les orientations 2016 en matière de formation

Point sur l’activité et les résultats économiques au 31 octobre 2015

Point à date sur le suivi du Programme d’Adaptation des Compétences pour la

Transformation de l’Entreprise (PACTE)

Point sur le Fond Commun de Placement d’Entreprise (FCPE) Valauchan

Information et consultation sur le projet d’accord de Plan Epargne Entreprise à compter

du 1er

janvier 2016

Questions diverses

Max Zimmermann

CFTC : Nous excusons l’absence M. Cédric Priarone.

Gérald Villeroy

CGT : Nous excusons le retard de Mme Claudine Coutin, coincée dans les

bouchons.

Pascal Saeyvoët

FO : Nous excusons l’absence de M. Stéphane Castaldi.

Hubert Rauwel

SEGA-CFE-CGC : Nous excusons l’absence de M. Robert Lauer.

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I. APPROBATION DU PROCES-VERBAL DE LA SEANCE EXTRAORDINAIRE DU 30

SEPTEMBRE 2015.

Titre II – Projet d’évolution de la DSI, page 10, Bruno Richard (CFTC) précise,

concernant sa remarque sur l’installation du Wifi dans les magasins, que les techniciens

du SAV ont des délais d’installation de 2 ans et qu’au vu de l’évolution très rapide de la

technologie, ce délai est trop long : les technologies ont le temps de changer.

Titre II – Projet d’évolution de la DSI, page 10, Christian Roy (FO) souhaite repréciser

son intervention : « Docks de France avait un système informatique nettement plus

performant que celui d’Auchan à l’époque du rachat. Malheureusement, Auchan n’avait

pas la capacité financière à l’étendre sur tous les sites. 20 ans plus tard, c’est-à-dire

aujourd'hui, on arrive à ce qu’avaient Docks de France en son temps, donc en retard

avec les évolutions. Auchan a investi par tranche sur l’informatique et de fait, tout

devient vite obsolète. Si l’entreprise n’a pas les finances et doit faire avec les moyens du

bord, c’est cela qu’il faut appliquer. »

Titre III – Résultats économiques à fin août 2015, page 21, Nathalie Prieur (CFDT)

précise, concernant son intervention sur le chiffre d’affaires en soirée, qu’à partir de

21h15, il n’était plus possible d’entrer dans le magasin car les grilles étaient fermées et

que, de fait, ce n’était pas très commerçant.

Titre III – Résultats économiques à fin août 2015, page 25, Marie José Baudron (FO)

précise, concernant les fermetures à 21h30 que « le soir en caisse, à partir de 20H il n’y a

plus que 4 hôtesses. »

Titre IV – Questions diverses, page 36, Bruno Delaye (CFTC) précise son

intervention : « Sommes-nous couverts dans le cadre d’un accord d’entreprise si il est

prévu d’ouvrir plus de dimanches ? ».

Bruno Richard

CFTC : M. le Président, p 32, dans les résultats économiques, je vous avais

posé une question concernant les livraisons clients : avez-vous des

nouvelles à ce sujet ?

Christophe Carreyre : J’ai en effet creusé la question mais ce sujet n’entre pas dans

l’approbation du procès-verbal que nous faisons actuellement ; il

faudra le traiter ultérieurement.

Christophe Basille fait l’appel des titulaires :

- pour le SEGA-CFE-CGC, Robert Lauer est remplacé par Véronique Gaucher ;

- pour FO, Stéphane Castaldi est remplacé par Franck Dumoulin ;

Il procède ensuite au vote pour l’approbation du procès-verbal du 30 septembre 2015 : 20

voix pour.

Le procès-verbal du CCE ordinaire 30 septembre 2015 est donc approuvé à l’unanimité avec

les remarques faites précédemment.

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II. INFORMATION ET CONSULTATION SUR L’EXECUTION DU PLAN DE

FORMATION 2015

LES CONDITIONS D’ACCUEIL ET DE FORMATION DES JEUNES __________________________

Alternance : +25 % sur les contrats de professionnalisation et +64 % sur les contrats

d’apprentissage soit un taux d’alternance de 5,52 %.

Périodes de professionnalisation : 188 collaborateurs ont bénéficié d’une formation en

période de professionnalisation.

LE DEVELOPPEMENT DE L’EMPLOYABILITE _______________________________________

49 collaborateurs ont été accompagnés dans une démarche de VAE (travail important

de communication sur ce dispositif notamment au sein des services d’appui) et 77

collaborateurs ont réalisé un BOC.

Le compte personnel de formation : plusieurs communications ont été faites au

collaborateur via un triptyque en janvier, puis sur le compteur DIF en février. Un

module express a également été mis en place en mars et un guide a été communiqué à la

file RH en octobre.

Guy Laplatine

CFDT : Malgré une volonté de développer la VAE, nous constatons, au vu du

nombre de collaborateurs accompagnés que c’est un dispositif qui a

peu d’impact. Conformément à l’article 8.2 de l’accord, nous ré-

insistons sur l’importance de reconnaître et valoriser les collaborateurs

entrant dans cette démarche en étudiant des pistes d’évolution en

interne ou en externe. Est-ce que c’est fait aujourd'hui et quels sont les

moyens de valorisation mis en place ?

Laurence Fornari : Concernant la VAE, je ne peux pas vous dire le nombre de personnes

qui ont progressé ou qui ont été promues mais je suis d’accord avec

vous pour que ces collaborateurs soient mis en avant car cela peut être

une source de motivation. Dans la campagne de communication

qu’ont menée les services centraux sur le sujet, ils ont eu recours à des

intervenants externes et des témoignages de collaborateurs ayant pu

évoluer grâce à la VAE. La VAE n’est pas un dû mais une

reconnaissance d’une expérience professionnelle, une validation d’un

vécu : il y a une véritable marque d’engagement de la part des

collaborateurs qui entrent dans cette démarche.

Eric Dronsart

CFDT : Auchan est une école formatrice reconnue mais il est dommage de

former des collaborateurs qui partent finalement à la concurrence car

nous ne savons pas les garder. S’il n’y a pas de reconnaissance

financière derrière, en plus de la reconnaissance du diplôme, ce

constat restera le même. Nous aimerions que l’entreprise prenne

clairement position sur ce point.

Laurence Fornari : Ce qui est important, c’est l’individualisation. Nous avons eu le

témoignage d’un collaborateur qui a souhaité passer son BAC en

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VAE ; les objectifs des personnes entamant cette démarche sont

personnels : certains le font pour aspirer à faire autre chose et pour

évoluer.

Aujourd'hui, nous travaillons à l’accompagnement du collaborateur,

dans les meilleures conditions possibles, pour faciliter ses démarches

VAE et nous signons des partenariats avec des organismes pour

accompagner les collaborateurs sur tous les diplômes à partir du BAC.

Christine Courbot

CFTC : La commission formation a fortement insisté sur le fait que ces actions

devaient se concentrer sur les collaborateurs les moins diplômés et qui

ont le plus besoin de ce type d’accompagnement mais qui n’en ont pas

forcément conscience.

Laurence Fornari : Tout à fait, c’est ce que nous avons retranscrit dans le compte rendu

de la commission. Nous essayons vraiment d’être ambitieux sur les

niveaux de diplômes recherchés (pas que des CQP mais également des

BAC).

Christine Courbot

CFTC : Les CQP commencent à être un peu plus reconnus dans l’entreprise ;

il y a eu un vrai travail d’engrangé sur le sujet qu’il ne faut pas

minimiser. Les CQP ne sont pas des sous qualifications, c’est au

contraire une démarche valorisante qui permet une reconnaissance

professionnelle.

Laurence Fornari : Oui, tout à fait. Il y a eu un beau travail réalisé sur les CQP au niveau

de la FCD et d’Auchan qui permet d’avoir un diplôme reconnu.

Gilles Martin

CFDT : Les logistiques magasin sont les parents pauvres de la formation ; ils

sont complétement déconnectés. Aujourd'hui, les employés ont la tête

dans le guidon et il n’existe pas de réel relai sur les sites pour informer

des formations disponibles et Néo Connect ne va pas tout résoudre : il

faut donner plus de temps aux managers pour informer leurs

collaborateurs.

Laurence Fornari : Nous regardons très concrètement comment toucher chaque

collaborateur et être au plus près d’eux, pour être encore plus en

proximité. J’espère pouvoir vous apporter des propositions lors de la

prochaine commission formation.

LE BILAN DES ACTIONS DE FORMATION ___________________________________________

Bilan quantitatif : Une année très difficile au niveau des heures de formation malgré

les préconisations de la direction de maintenir les formations. 480 651 heures de

formations ont été dispensées entre le 01/01/2015 et le 31/08/2015 et dont ont bénéficié

92 358 participants, en baisse de 21,4 % par rapport à 2014. Aujourd'hui, il y a

beaucoup de formations de pair à pair mais cela pose une problématique de traçabilité

de ces formations.

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Bilan qualitatif :

• Services centraux : plusieurs campagnes de communication sur la formation ont été

mises en place, quelques formations ont été déployées et il y a eu un changement

d’organisation administrative sur les services d’appui.

• Appro / logistique : déploiement de formations en prévention, servant leader, vis

mon job, ressources formatrices.

• SAV : mise en place de stages d’intégration, d’actions en faveurs de la diversité, de

formations de professionnalisation des équipes, et d’amélioration des conditions de

travail en prévenant les risques liés à l’activité physique.

Présentation du bilan par marché (non comparable car nouvelle répartition).

Les faits marquants 2015 :

• Prise de fonction : Finalisation des formations Pépite dans tous les domaines Métier

/ Produits

• Professionnalisation :

- Artisans : mise en œuvre de nouvelles formations en métier / produits.

- Confection : déploiement de l’école des cultures mode.

- Vente : mise en œuvre d’ateliers entre pairs sur la convergence numérique ou

les objets connectés ; développement de nouveaux modules express pour

former rapidement sur les nouveautés produits.

- Négoce LS : accompagnement du plan de transformation de l’offre et mise en

place du cursus Home déco

- Suite du déploiement de la formation « incarner une posture de Servant

Leader » pour l’encadrement

- Caisses : année de refondation avec mise en avant des incontournables en

formation et des formations à la carte

- Drive : déploiement de la démarche Pep’S et de Cap Drive.

• Responsabilisation : l’offre Cartes en mains

• Evolution : les parcours de développement Passerelles, Talents et Déclic

• Le parcours de transition de l’encadrement

Marie Claude Lacotte

CFTC : Nous serions contents si cela se passait comme vous le décrivez mais

ça n’est pas le cas : l’accompagnement de la formation est difficile, le

suivi de l’apprentissage n’est pas pris au sérieux. Dans le cadre d’une

démarche de formation qualifiante, le collaborateur doit être

accompagné de A à Z.

Laurence Fornari : Je suis tout à fait d’accord avec vous : un des problèmes majeurs à la

formation, c’est la course au temps. Beaucoup de participants, du fait

du manque de temps et de personnes pour les remplacer, annulent leur

participation la veille ou encore, beaucoup de sessions sont annulées

faute de participants. Rappelons qu’avec PACTE il y a eu un certain

nombre de mouvements : les managers ne se sont pas forcément

concentrés sur la formation et les entretiens professionnels.

Marie Claude Lacotte

CFTC : Il faut avant tout donner l’envie au collaborateur de partir en

formation. Aujourd'hui, les collaborateurs ne sont pas remplacés et ce

sont leurs collègues qui doivent faire leur travail en leur absence.

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Bruno Richard

CFTC : Aujourd'hui, les collaborateurs manquent de temps pour aller en

formation et sur le terrain, on manque de bras car quand ils partent, ils

ne sont pas remplacés. Il aurait fallu anticiper cette situation au

moment de la mise en place de PACTE.

Christian Roy

FO : La formation passe toujours au second plan. Il y a des

dysfonctionnements dans les actes managériaux : les absences dues

aux formations inscrites au plan du collaborateur doivent être

anticipées pour prévoir un remplacement. Les besoins émanent des

plans de formation locaux mais il n’y a aucune consolidation.

Aujourd'hui, les plans de formation ne sont pas arrêtés car les

inscriptions ne sont pas faites ; alors, comment présenter un plan de

formation correct en CE ? Les entretiens professionnels devraient déjà

être terminés à cette date.

Nous ne remettons pas en cause votre travail au niveau national mais

il y a une déperdition entre le national et les RH et encore plus entre

les RH et les managers. Il faut mettre en place un véritable relai sur le

terrain pour animer la formation et communiquer sur le sujet.

Pascal Saeyvoët

FO : Il faut peut-être confier la remontée des entretiens aux chargés de

planification.

Laurence Fornari : On constate qu’historiquement, le travail de planification se fait mieux

en caisses qu’ailleurs. Il faut donc repenser la planification de la

formation telle qu’elle est faite en caisse mais en plus transversal pour

l’appliquer aux autres métiers pour anticiper les absences.

Christophe Fagot

SEGA-CFE-CGC : Il faudrait également recenser par secteur d’activité les besoins

prioritaires et les collaborateurs qui ne sont pas formés. Aujourd'hui,

certains collaborateurs font des tâches sans avoir eu de formation

préalable.

Nous sommes d’accord pour valoriser les collaborateurs en CQP ou

ayant obtenu un diplôme mais il faut faire attention à ne pas créer de

discrimination avec des collaborateurs ayant plus d’ancienneté et sans

diplôme.

Djamal Otmani

CFTC : Nous avons bien compris votre volonté au niveau national mais le

problème c’est que vous n’avez pas réussi à la transposer au local. Il y

a quelques années on nous a parlé de la création d’un institut de

formation : l’IFE mais, aujourd'hui, on n’en entend plus parler.

Laurence Fornari : Pourtant l’IFE existe toujours : c’est un organisme de formation avec

des centres relais dans toutes les régions pour limiter les déplacements

et les contraintes. L’IFE propose toujours des formations, une majorité

en région et beaucoup moins au niveau national.

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Aïcha Maçna Dadi

FO : Il manque un relai entre le manager commerce et ses collaborateurs

qui n’ont pas toujours l’information de la validation de leur inscription

aux formations ni de l’annulation de certaines sessions.

Comment se fait l’enregistrement des formations ? Avant, ils étaient

gérés par le bureau du personnel mais, apparemment aujourd'hui, ils

sont sous-traités ; du coup, les enregistrements ne sont pas toujours

faits en temps et en heure.

Laurence Fornari : C’est le centre administratif d’Auchan qui ouvre les sessions de

formation dans les 48h suivant la demande. Aujourd'hui, il n’y a pas

de sous-traitance : ce sont des collaborateurs Auchan qui travaillent au

centre administratif. Nous allons revoir l’inscription aux formations

afin de redonner complétement la main aux collaborateurs pour se

positionner sur les formations et accéder ainsi directement à toutes les

informations.

Aujourd'hui, toutes les sessions sont visibles dans le Self RH, outil

auquel le manager a accès ; il faut donc passer par son manager.

Aïcha Maçna Dadi

FO : Je souhaite saluer certains magasins qui ont organisé de superbes

salons de la formation.

Sur le SAV de l’IDF (Croissy), les collaborateurs ont appris, 2h après

être arrivés sur le site, l’annulation de leur formation. Ils sont donc

retournés travailler mais on leur a demandé de prendre leur journée.

Laurence Fornari : Il s’agit d’un cas particulier et vous savez que, dans ces cas-là, nous

sommes à votre disposition pour étudier ces situations.

Pascal Saeyvoët

FO : Malheureusement, ce n’est pas un cas isolé : nous rencontrons

régulièrement des difficultés à faire payer les heures de formation (que

3h).

Bruno Richard

CFTC : Il serait bon de rappeler aux RRH que les inscriptions aux formations

passent par NéoConnect et doivent se faire sur le temps de travail.

Christine Courbot

CFTC : Concernant la remarque de la commission formation sur l’implication

des managers sur la formation, si la politique n’est pas portée ou

comprise par le RRH, rien ne se fera. Je sais que vous avez fait une

intervention sur le sujet auprès de la file RH mais il n’y a pas eu

d’impact au local.

C’est dommage de constater les efforts faits au niveau national face au

peu de retours au local. Nous avons du mal à accepter

l’incompréhension de la file RH sur le sujet.

Eric Dronsart

CFDT : Concernant les formations Pépite, je reconnais le travail réalisé sur ce

cursus mais je vous alerte sur les dérives qui apparaissent sur cette

formation : par manque de temps, certaines formations ne sont pas

dispensées bien que l’on fasse signer une feuille de présence aux

participants. Sans généraliser, on constate de plus en plus de dérives

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PV de CCE du 9 déc. 2015 approuvé le 24 mars 2016 9 /41

par manque de temps. Il faut se pencher sérieusement sur l’accueil des

nouveaux embauchés.

Pourquoi attribuer des tuteurs qui ne sont pas présents sur le terrain,

uniquement pour le formalisme ? Un accompagnement sur le terrain

est plus pertinent avec un collaborateur du secteur.

Jean André Laffitte : Je vous remercie de bien vouloir me remonter le/les cas au(x)quel(s)

vous faites référence concernant PEPITE car c’est intolérable d’agir

ainsi.

Pascale Pastou

CFTC : Sur notre magasin, on constate également des dérives sur la

formation : on met en place du nouveau matériel, sans formation ni

accompagnement préalable.

AVIS DES MEMBRES TITULAIRES DU CCE SUR LE PLAN DE FORMATION 2015 _____________

Gérald Villeroy

CGT : 2015 est l’année de toutes les préoccupations au nom d’un commerce

en difficulté : les stratégies de l’entreprise sont mal connues ou

incomprises. Pour autant, pour préparer demain, il est important

d’investir dans la formation : avoir des collaborateurs bien formés est

essentiel pour réussir une telle transformation de l’entreprise. Et cela

nécessite une stratégie claire de l’entreprise y compris en matière de

formation. Celle-ci doit être une obligation, le reflet d’une dynamique

du commerce. Elle est aujourd'hui, bien trop peu considérée comme

une priorité professionnelle et passe toujours après le commerce. Le

dispositif d’alternance n’est pas assez défendu dans les sites malgré la

volonté exprimée au national ; l’observatoire des métiers avec une

synchronisation entre les modalités de la GPEC et la formation n’est

pas mise en œuvre. Le nombre d’heures de formation est en baisse

pour la 2e année consécutive. Aujourd'hui, la formation est boudée

faute d’envie, de temps et d’un catalogue obsolète. Il faut privilégier

le quantitatif : la formation doit être la priorité 2016 pour qu’Auchan

soit l’enseigne préférée.

Sur site, les salles de formation ne sont pas toutes aussi bien équipées

et accessibles.

L’ensemble des dispositifs proposés est mal connu de la hiérarchie

alors que le RRH doit en être l’interlocuteur privilégié.

Pour ces raisons, les élus titulaires CGT du CCE donnent un avis

défavorable au plan de formation 2015.

Jean André Laffitte : Je tiens à préciser qu’il y a eu un énorme travail de réalisé depuis 2

ans sur l’alternance.

Gérald Villeroy

CGT : Sur mon magasin, nous sommes capables de prendre 30 à 40 contrats

de professionnalisation mais nous ne sommes pas capables d’en

garder un seul : c’est de la main d’œuvre pas chère. Alors, même si le

taux d’alternance a progressé, comment a-t-il réellement été atteint ?

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PV de CCE du 9 déc. 2015 approuvé le 24 mars 2016 10 /41

Jean André Laffitte : Soulignons qu’avec PACTE, il y a eu de vraies transformations de

contrat d’alternance ; mais je reste d’accord avec vous sur le fait de

rester vigilant sur le sujet.

Max Zimmermann

CFTC : Une fois de plus, c'est raté! Malgré une équipe visionnaire et très

investie dans la réussite de la politique formation de l'entreprise, nous

faisons le constat que la déclinaison des ambitions nationales sur les

sites n'a pas fonctionné. Il y a peu de chances que la médiocrité de ce

bilan partiel pour l'année 2015 s'efface en fin d'année. La pression

économique et organisationnelle s'est encore une fois imposée, comme

si la formation constituait un luxe que l'on ne peut s'autoriser que

quand tout va bien, un peu comme une démarche culturelle. Mais cette

culture de la formation, nous l'appelons de nos vœux avec force. Sans

elle, les meilleures intentions ne peuvent que venir se briser contre

l'inertie rétrograde de ceux qui n'ont toujours pas compris qu'une

entreprise qui ne forme pas son personnel est destinée à disparaître à

plus ou moins brève échéance. Il serait dommage que ceux qui croient

encore à ce rôle essentiel de la formation professionnelle, tant parmi

les employés que l'encadrement, ne finissent par rejoindre la cohorte

de ceux qui ont baissé les bras, et que les efforts consentis et les

perspectives dégagées par les axes innovants et les actions fortes

proposées et réalisées soient torpillés par un désengagement et un

désintérêt qui gagnent du terrain.

Nous ne pouvons que regretter d'avoir à faire encore une fois ce

constat. Les élus CFTC donnent un avis défavorable à ce bilan partiel

2015.

Hubert Rauwel

SEGA-CFE-CGC : Merci Mme Fornari, et bravo pour votre manière de conduire le sujet.

Nous reconnaissons les travaux importants réalisés au national sur

l’offre de formation, les efforts de communication auprès des salariés

en présentant cette offre, sous différents axes, pour une meilleure

compréhension des contenus et appropriation par chacun, mais la

phase d’exécution n’est pas à la hauteur des enjeux.

Le déploiement au local souffre toujours des mêmes maux, ils ont été

relatés en commission et en séance, et ce n’est pas l’ajustement du

temps passé en pair à pair qui pourra résorber ce qui au bout du bout

est un déficit d’investissement en temps consacré à la formation.

La formation, parce qu’elle est inscrite dans les grandes orientations

de l’Entreprise, ne peut souffrir de sobriété dans la réalisation des

plans annuels, nous donnons un avis défavorable.

Franck Dumoulin

FO : Je constate une baisse importante des heures de formation et de

participants sur l’année 2015 dans les magasins et les drives.

Je regrette, qu’avec un nouveau concept et une entreprise en pleine

transformation, l’accompagnement n’ait pas été au rendez-vous, les

relais des comités de marchés n’ont pas eu la formation suffisante

pour remplir au mieux leurs nouvelles fonctions.

Vous avez de belles offres sur le papier, mais quel que soit le marché

qu’en est-il réellement ?

Suite à des remontées diverses, les formations ne sont pas le reflet des

attentes des salariés.

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PV de CCE du 9 déc. 2015 approuvé le 24 mars 2016 11 /41

Concernant les apprentis et les contrats de professionnalisation, nous

constatons que ceux-ci ne sont pas reconnus à leur juste valeur et qu’à

la fin de leur formation ils quittent malheureusement notre entreprise,

leurs compétences, pour certains d’entre eux, n’étant pas prises en

compte.

J’ai la triste sensation que les remarques que nous avions émises sur le

plan 2014 n’ont pas été entendues ou ont été négligées. Je donne un

avis défavorable sur le plan de formation 2015.

Aïcha Maçna Dadi

FO : On constate une offre formation qui n’est pas adaptée au terrain et aux

changements : un changement de nomenclature et une organisation en

marchés qui n’ont pas été accompagnés par de la formation, un

compteur d’heures de formation et un nombre de participants trop

faibles par rapport aux années précédentes.

Par ailleurs, l’apprentissage manque réellement d’accompagnement.

Quant à la VAE, ce ne sera un dispositif opportun que si le RRH est

impliqué.

Le catalogue des offres formation semble inapproprié aux

changements de structures de l’entreprise.

Pour ces raisons, je donne un avis défavorable au plan de formation

2015.

Christian Roy

FO : Il est inutile de reprendre tous les arguments énoncés lors de la

commission formation et autres réunions où le point a été évoqué : ils

n’étaient bien souvent que reproches.

Aussi, pour conclure les débats, je donne un avis défavorable quant à

l’exécution du plan de formation 2015.

Frédéric Montay

FO : J'émets un avis défavorable sur la présentation d'aujourd'hui, tant sur

le quantitatif que sur le qualitatif. Sans reprendre les arguments

développés par mes collègues, je voudrais juste faire un

rapprochement entre la formation et le commerce: je pense que vous

ne parviendrez pas à votre objectif de conquête des clients sans des

équipes motivées, impliquées et surtout formées. Les orientations

stratégiques de l'entreprise qui nous seront présentées en début d'année

n'auront d'écho auprès des salariés que si le projet humain est

fédérateur et formateur.

Gilles Martin

CFDT : Nous notons une amélioration sensible sur les alternances et contrats

de professionnalisation mais le taux de transformation reste encore

insuffisant. Les moyens de fonctionnement mis en place ne sont pas à

la hauteur des attentes et des objectifs à atteindre. Il y a une véritable

carence de ressources formatrices sur tous les sites et surtout sur

l’encadrement. Nous constatons une baisse des heures de formation

pour la 3e année consécutive.

Avec la réduction des équipes de l’encadrement qui a découlé de

PACTE, nous constatons, de plus en plus, un manque de relai entre le

collaborateur et l’entreprise

Tout cela amène une dégradation de l’esprit de la formation.

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PV de CCE du 9 déc. 2015 approuvé le 24 mars 2016 12 /41

Il faut donner du temps au temps : pour que les managers soient au

rendez-vous de la formation, il faut pouvoir leur donner les moyens et

le temps nécessaires.

Pour ces raisons, les élus titulaires CFDT du CCE donnent un avis

défavorable au plan de formation 2015.

*****

Christophe Carreyre déclare une suspension de séance de 10h15 à 10h45.

*****

III. INFORMATION ET CONSULTATION SUR LES ORIENTATIONS 2016 EN MATIERE

DE FORMATION

OBJECTIF CHIFFRE ___________________________________________________________

L’objectif chiffré 2016 est identique à celui précédemment fixé pour 2015.

Guy Laplatine

CFDT : Il est dommage que nous n’ayons pas pu avoir ce tableau en amont

pour motiver notre avis. C’est ce genre de document qu’il faudrait

retrouver dans la BDES, normalement accessible au 1er

janvier 2016.

D’ailleurs en tant que proto, je n’arrive pas à y accéder de chez moi.

Christian Roy

FO : La logistique St Pierre est parmi les sites pilotes sur la BDES. Mais

pour l’instant, la base n’est pas alimentée, il n’y a rien de disponible.

Dans le procès-verbal du 30 septembre dernier, que nous venons

d’approuver ce matin, vous avez dit : « vous aurez tous accès à la

BDES courant du mois octobre ». Vous pouvez donc enlever la

logistique St Pierre pour éviter de me faire perdre mon temps.

Sofi Turgard : Nous sommes en train de faire des vérifications informatiques. Pour

l’instant, l’alimentation de la BDES se fait manuellement. Il nous faut

encore du temps pour que ça se fasse automatiquement ; c’est

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PV de CCE du 9 déc. 2015 approuvé le 24 mars 2016 13 /41

pourquoi l’application de la BDES ne se fera qu’en juin mais nous

sommes encore dans les temps.

Christophe Basille : Nous avons encore cette année pour transformer la BDES et aller vers

de l’automatisation : nous sommes aujourd'hui à 7 indicateurs

disponibles. Nous enverrons le lien d’accès au CCE dès que possible.

LES AXES DE LA FORMATION 2016 _______________________________________________

Axe 1 : avoir des commerçants audacieux et heureux pour être la marque que l’on

aime

• Maîtriser son métier et ses produits

• Etre l’allié de chaque client

• Développer l’innovation

• Assurer un commerce rentable

Axe 2 : accompagner l’appropriation de la posture de Servant Leader

• S’approprier la posture de Servant Leader

• Développer son autonomie et sa prise d’initiative

• Développer ses compétences transverses

Axe 3 : agir en tant qu’entreprise loyale et responsable.

• Développer son employabilité

• Entre l’employeur préféré

• Développer la promotion interne

• Etre acteur durable de son environnement.

Marie José Baudron

FO : Le film avec Jean André Laffitte présentant les axes de la formation

n’a pas été présenté en commission formation.

Laurence Fornari : Il a été présenté aux RRH et doit être présenté aux managers

prochainement. Il aurait également dû être présenté aux commissions

formation mais vous pouvez le télécharger sur NéoConnect.

AU SEIN DU SERVICE FORMATION _______________________________________________

Le collaborateur acteur de son inscription en formation :

• Décloisonnement de l’offre : l’offre sera ouverte à tous sur la base du statut, quel

que soit le métier.

• Pré-inscription sur une session possible par le collaborateur lui-même puis

validation managériale

La communication pour tous avec l’espace formation pour tous et les applications

accessibles via NéoConnect pour accéder à l’information sur la formation. Chacun

peut contribuer à des échanges sur des sujets propres à la formation. La bibliothèque

apporte des éléments complémentaires (exemples : CPF, entretien professionnel…).

Le digital learning pour permettre à chacun de se former à sa façon grâce à la mise en

place d’un nouveau site de la formation pour :

• Tout savoir sur les formations disponibles,

• Suivre un module en ligne (module express, conférence vidéos, web séries, tutoriel,

quiz formatif…),

• Échanger sur une formation avec des pairs,

• Partager une expérience apprenante…

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PV de CCE du 9 déc. 2015 approuvé le 24 mars 2016 14 /41

Les 30 ans de l’IFE au travers de RDV de novembre 2015 à juin 2016. L’objectif étant

de célébrer les 30 années passées en formation et tout ce qu’elles ont permis de mettre

en œuvre mais aussi d’apporter un nouveau souffle à la formation Auchan par une

écoute des collaborateurs accentuées, par la modernisation des approches en

formation…

Gilles Martin

CFDT : Pourquoi ne pas profiter de l’entretien individuel avec le manager

pour échanger sur le nouvel outil et les formations disponibles ? Mais,

pour cela, il faut donner le temps nécessaire.

Hubert Rauwel

SEGA-CFE-CGC : Il ne faut pas dédouaner tout le monde sur la formation et l’avenir des

collaborateurs. Ce n’est pas au manager de porter toute la

responsabilité de la formation de ses collaborateurs. L’entretien

professionnel doit permettre d’impliquer tout le monde et le

collaborateur a également un travail préalable à l’entretien à réaliser.

D’accord sur le constat que le manager a de moins en moins de temps

pour faire les entretiens mais soulignons qu’il se retrouve aussi

souvent face à un collaborateur qui n’a pas forcément préparé son

entretien parce qu’il n’en a pas compris l’enjeu et qui vient ensuite se

plaindre parce que ça a été trop rapide et qu’il a l’impression qu’on lui

impose des formations lorsque le manager lui fait des propositions. Il

faut que chacun accepte sa part de responsabilité.

Gilles Martin

CFDT : Il faut au minimum que le système soit présenté et expliqué au

collaborateur.

Laurence Fornari : Oui. Nous souhaitons relancer l’organisation des salons de la

formation l’année prochaine avec des témoignages afin que le

collaborateur ait un lieu pour retrouver tous les dispositifs de

formation mis à sa disposition, les appréhender et prendre ainsi en

main sa formation.

Peggy Trouiller

CFTC : Il faut également être plus explicite sur les titres de certaines

formations. Aujourd'hui, quand on va sur l’outil, c’est difficile de s’y

retrouver parmi les intitulés et les descriptions.

Laurence Fornari : Tout à fait. Aujourd'hui, il existe un catalogue de formations qui est

trop administratif et pas accessible à tous. Nous allons mettre à

disposition du collaborateur un seul site regroupant toutes les

formations.

Franck Briatte

CFTC : A partir de quand ce site sera-t-il disponible ?

Laurence Fornari : Il devrait être disponible à la fin du 2nd

semestre 2016. Nous

travaillons actuellement avec les équipes SI pour créer les liens entre

les différents sites et outils actuels. Puis nous allons tester ce site sur

différentes populations (générations X et Y) afin de recueillir leurs

avis afin d’avoir au final un site le plus intuitif possible.

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PV de CCE du 9 déc. 2015 approuvé le 24 mars 2016 15 /41

Peggy Trouiller

CFTC : Nous constatons que Mme Fornari et ses équipes font le maximum

pour dépoussiérer la formation. Dans une intervention d’Emmanuelle

DUEZ sur l’importance de l’humain dans l’entreprise, elle fait

référence aux jeunes générations (Y et Z) qui arrivent dans l’entreprise

et explique que demain un jeune aura 13 métiers différents.

Aujourd'hui, on constate déjà des difficultés pour faire de la formation

et notamment la formation de pair à pair. Demain, cela risque d’être

d’autant plus difficile. Comment allez-vous communiquer demain au

local sur l’importance de la formation ?

Jean André Laffitte : La souffrance que j’ai aujourd'hui sur la formation est liée à la

situation économique dans laquelle nous sommes aujourd'hui car elle

est devenue, hélas, une variable de réduction de coûts économiques.

Concernant les prochaines générations, je tiens à souligner que la

formation « Servant leader » n’a pas été mise en place par hasard mais

bien pour préparer l’arrivée de ces nouvelles générations. Et si nous ne

leur proposons rien, ils se formeront tout seul (cf. : MOOC) et cela

risquerait de nous échapper. Cette génération palie nos carences : on

ne peut pas garder nos modes de fonctionnement actuels pour demain.

En tant que dirigeant, il faut garder l’idée que tout le monde doit se

développer et accompagner les plus réticents.

En termes de politique, il est majeur de s’assurer du développement

des hommes et de se concentrer sur le lien humain (formation de pair

à pair).

Peggy Trouiller

CFTC : Avant, la formation était une valeur très présente. Aujourd'hui, ce

n’est plus une priorité pour les managers. Dans votre discours, vous en

parlez au passé et c’est vrai, ce n’est plus comme avant.

Jean André Laffitte : C’est là toute l’importante du message que j’ai passé au travers de

cette vidéo. Avec Laurence, nous avons réussi à réécrire une véritable

stratégie formation et ce que nous voulons arriver à faire, c’est donner

envie aux collaborateurs et aux managers d’y aller naturellement. Une

fois que c’est ancré, c’est gagné.

Peggy Trouiller

CFTC : Qu’allez-vous mettre en œuvre pour y arriver ?

Jean André Laffitte : Nous voulons que la formation soit, pour la Direction Générale, un

axe stratégique et qu’on la prenne en compte dans le pilotage des

heures (contrôle de gestion). Concernant la professionnalisation, notre

mécanique est au top et prête mais le problème récurrent, c’est le

manque de temps. Or, dans la planification, il faut anticiper les

formations. C’est inscrit dans l’écriture des objectifs cette année.

Guy Laplatine

CFDT : Je tiens à souligner que votre présentation est incomplète :

normalement les éléments devraient être les mêmes entre le plan et les

orientations. Ce qui ressort de la formation et des perspectives 2016,

c’est qu’elles sont très orientées sur les nouveaux outils mais tout le

monde n’est pas féru de nouvelles technologies : il sera important

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PV de CCE du 9 déc. 2015 approuvé le 24 mars 2016 16 /41

qu’il y ait un accompagnement personnel des collaborateurs par leur

manager en prenant le temps de s’investir dans les meilleures

conditions.

AVIS DES MEMBRES TITULAIRES DU CCE SUR LES ORIENTATIONS FORMATION 2016 _______

Gérald Villeroy

CGT : Pour devenir demain des commerçants audacieux et des servants

leaders pour une enseigne reconnue, il faut en effet mettre des moyens

et des leviers d’actions et de performances.

C’est pour cette raison qu’il est nécessaire de responsabiliser les

directions d’établissements sur l’utilité de la formation.

Nous pensons qu’il est utile de prévoir un dispositif avec une pénalité

financière aux établissements qui ne rempliraient pas ses obligations

en matière de formation. La maîtrise du métier, le maintien et le

développement de ses compétences, la relation client, l’autonomie

dans le commerce sont autant d’items qui conduisent à garantir une

offre de formation riche et variée.

Les forces de l’entreprise sont dans les populations de ses salariés, la

clé de la réussite est le capital humain.

La vision 2016 doit être la consolidation des savoirs faire des

nombreux talents qui existent au sein de nos hypermarchés,

communiquer sur nos forces.

La Direction Générale semble sensibilisée sur la valeur ajoutée de la

formation et de la pérennité de l’entreprise au travers de ses femmes et

ses hommes qui en font la richesse.

Les ambitions 2016 nous paraissent responsables, volontaires et

engagées.

Nous souhaitons vous alerter sur la nécessité de ré-interpeller les

dirigeants de magasins à faire vivre la formation et de la nécessité

d’appliquer une pénalité financière en cas de non application des

directives nationales.

Vous vous voulez être rassurants et engagés sur le volet formation de

2016, c’est dans cet esprit que les élus CGT au CCE émettent au titre

d’un crédit sur les ambitions 2016 un avis favorable.

Max Zimmermann

CFTC : Nous devons marcher sur nos deux jambes: il n'y a pas la formation

des employés et celle de l'encadrement mais la Formation tout court et

pour tous.

La formation est stratégique, elle est là pour accompagner le

développement de l'entreprise et de ses salariés, mais pas que... Elle

doit assurer la continuité des droits des salariés en toutes situations. A

ce titre, les trois axes présentés nous semblent insuffisants.

Il faut, à travers le plan et la formation professionnelle continue,

permettre à tous d'acquérir les compétences professionnelles adaptées

aux besoins de l'entreprise, mais aussi au marché de l'emploi, de les

entretenir et les valider.

L'entreprise et le salarié doivent se saisir des opportunités offertes par

le CPF. C'est aussi être acteur de sa formation. Il faut donner les

moyens humains aux magasins de mettre en place la politique

formation nationale et imaginer le moyen de faire le retour sur les

actions réellement engagées au local.

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PV de CCE du 9 déc. 2015 approuvé le 24 mars 2016 17 /41

Nous comptons aussi beaucoup sur la négociation d'un nouvel accord

formation courant 2016 tenant compte des évolutions de la loi et de

ses impacts.

Pour cela et pour le travail fourni et en signe d'encouragement pour

l'équipe formation nationale renforcée, nous vous donnons un avis

favorable, dans l'espérance d'un bon bilan qualitatif pour 2016.

Frédéric Montay

FO : Je note une ambition marquée sur le projet formation 2016. Elle

s'annonce par le décloisonnement de la formation métier et la création

d'une dynamique d'évolution de carrière par le biais de la formation.

C'est une concrétisation du mouvement de la pyramide inversée

impulsé par la Direction des Ressources Humaines si

l'accompagnement est à la hauteur de ce projet.

J'émets un avis favorable.

Christian Roy

FO : La formation est essentielle et fortement liée à la réussite de la GPEC

en cours et celle à venir. Et ça, j’espère que vous l’avez aussi compris

lors de l’écriture des axes 2016.

La formation innove et se renouvelle, encore faut-il trouver les bons

relais sur le terrain pour qu’elle vive. Ça, j’ai un peu de mal à y croire.

Malgré tout et dans le but de souligner les améliorations à venir et le

travail réalisé au national, j’émets un avis favorable aux orientations

formation pour 2016.

Aïcha Maçna Dadi

FO : Les orientations 2016 en matière de formation paraissent être le reflet

de la nouvelle organisation des marchés. Les VAE et CQP sont une

aubaine et même si l’organisation d’un salon de la formation est un

investissement en temps pour file RH, il reste nécessaire pour les

collaborateurs afin de préparer leur plan de formation.

J’émets un avis favorable aux orientations formation pour 2016.

Franck Dumoulin

FO : Malgré un déroulement un peu confus et un manque d’explication sur

les formations proposées, vous nous présentez un Plan de Formation

2016 qui donne envie, avec de belles illustrations et une belle

présentation.

Toutefois, les propositions aux salariés seront-elles à la hauteur de

leur attente et dans un esprit de formation constructive avec attribution

du temps nécessaire pour les réaliser.

Ne pas oublier les priorités de chacun et chacune, le besoin optimum

de bon nombre de salariés : « savoir être un bon commerçant »

et « faire du commerce »,

J’émets un avis favorable sur les orientations du Plan de Formation

2016 avec cependant des réserves en attendant de voir si en local la

formation sera à la hauteur de la présentation faite au national.

Hubert Rauwel

SEGA-CFE-CGC : Les orientations 2016 héritent de ce qui a été lancé en 2015, et

bénéficieront, c’est le souhait, d’une accélération avec un événement

anniversaire : « 30 ans de l’IFE ».

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PV de CCE du 9 déc. 2015 approuvé le 24 mars 2016 18 /41

Mais au-delà de cet effet booster, nous notons quelques corrections

qui vont dans le bons sens comme le calendrier des entretiens

professionnels, l’autonomie laissée à chacun pour ses pré-inscriptions,

l’espace internet formation, qui reste à perfectionner comme l’a

signalé la commission, pour que chaque salarié sache construire et

engager son propre parcours de développement.

La forte volonté affichée, les axes mis en exergue et l’objectif

quantitatif remis en séance sont cohérents avec le besoin des sites, et

emportent notre avis favorable.

Gwenaëlle Monnier

CFDT : Malgré une belle présentation, nous déplorons le manque d’éléments

chiffrés uniquement remis ce jour et ne nous permettant pas de

motiver notre avis.

Les élus CFDT du CCE sont donc dans l’incapacité de rendre un avis

motivé ce jour.

IV. POINT SUR L'ACTIVITE ET LES RESULTATS ECONOMIQUES DE L'ENTREPRISE

A FIN OCTOBRE 2015 (CUMUL 10 MOIS)

René Georgeault présente un point sur l’activité et les résultats économiques d’Auchan

France à fin octobre 2015 :

Un chiffre d'affaires de 12 464 M€, en régression à -3 % par rapport à 2014, et en écart

au plan de -374,8 M€ principalement sur le périmètre hors essence (-317 M€)

Concernant les différentes activités :

- L’essence régresse à -9,9 % malgré un volume en progression

- Les drives progressent à +10,8 % (ouverture de Vélizy, Meaux et fermeture Pau,

Villeparisis)

- En comparable, hors drive, hors essence, le chiffre d'affaires est en régression à

-2,4% dont 22 % de cette baisse est liée au décalage des fermetures à 21h (-5 M€ /

mois) mais compensée par les ouvertures du dimanche matin (+35 M€).

- L’activité SAV progresse de +12 % grâce aux câblages, installations de climatisations

et partenariats qui compensent la perte subie sur l’activité réparation.

- La baisse de 40 M€ de chiffre d'affaires sur les services centraux est due pour moitié

par l’activité Petrovex et pour l’autre moitié par la cession d’Auchan Voyages

Une formule de vente en difficulté sur tous les items - Le non alimentaire représente 70 % de la baisse du chiffre d'affaires

- Le panier moyen est en baisse principalement du fait de la baisse du prix de vente

moyen (cf. : non alimentaire)

Par rapport à nos concurrents et au marché, nous sommes toujours en retard face à un

marché qui continue de progresser, principalement sur la fréquentation client et le caddie

moyen.

Bruno Delaye

CFTC : Concernant la fermeture de drives, nous avons suivi la fermeture de

Pau dans le cadre la GPEC, mais comment s’est passée la fermeture

de Villeparisis (impact sociaux) ?

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PV de CCE du 9 déc. 2015 approuvé le 24 mars 2016 19 /41

René Georgeault : Le drive de Villeparisis est un drive associé à Marne la Vallée sur la

zone d’Arcimbo. Les collaborateurs ont été reclassés sur le magasin

ou sur la zone commerciale.

Bruno Richard

CFTC : Avez-vous une estimation des pertes subie par l’impact des

évènements du 13 novembre ?

René Georgeault : Nous avons estimé, sur novembre, une perte de 10 M€ concentrés

principalement sur les magasins urbains (IDF : la Défense) et sur les

magasins frontaliers avec la Belgique (en régression de plus de

10 %).

Eric Dronsart

CFDT : Est-ce que la perte de chiffre d'affaires ne serait pas due à notre

format. La concurrence exploite plus de formats différents que nous et

nous avons l’impression que le modèle « hyper » s’essouffle.

René Georgeault : En effet, nous constatons qu’aujourd'hui, les seuls formats d’hypers

rentables sont les petits de moins de 75 M€. Nous sommes attaqués

sur les plus grands formats, les clients recherchant plus de proximité.

Bruno Richard

CFTC : La perte de chiffre d'affaires s’explique également par les problèmes

de gestion de stocks : les clients qui ne trouvent plus ce qu’ils

cherchent dans nos surfaces et partent à la concurrence.

Christian Roy

FO : Pourtant, les sites sont livrés tous les jours.

Guy Laplatine

CFDT : Est-ce qu’avec le cross canal ce n’est pas se tirer une balle dans le

pied ? La valeur ajoutée de l’hyper risque de s’effacer au profit de la

marque. Vous allez nous consulter sur le PEE mais vu les résultats et

le retard accumulé par rapport à la concurrence, cela ne donne pas

envie d’investir dans ValFrance.

René Georgeault : Le cross canal permet avant tout de soutenir l’activité de l’hyper.

Regardez, le retrait 1h est en progression et a un effet bénéfique sur la

fréquentation client. De même que le retrait colis doit permettre de

faire venir plus de clients sur nos surfaces.

Franck Briatte

CFTC : Justement, sur notre magasin, le « Cookeo » était disponible retrait

1h ; nous avions 2 pièces disponibles dont 1 commande la veille d’un

démarrage de tract. Du coup, au démarrage du tract, il n’y avait déjà

plus de produit. Il est difficile de faire du chiffre si l’on n’a pas de

produit.

Gérald Villeroy

CGT : Nous vous avons déjà interpellé sur le fait que de faire le commerce

comme il était fait aujourd'hui, ce n’était plus possible. Il y a de moins

en moins de produits tracts disponibles le mercredi. Il faut que vous

soyez vigilant dans votre politique commerciale et le réappro. On

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PV de CCE du 9 déc. 2015 approuvé le 24 mars 2016 20 /41

gagne peut-être des jours de stock mais au détriment du commerce

(ruptures, plus de produits en stock).

René Georgeault : La responsabilité de la commande et de l’engagement dépend aussi du

magasin, pas que de la Centrale d’Achats.

Gérald Villeroy

CGT : Non, en poissonnerie, on commande toutes les semaines du saumon en

produits pouce mais nous n’avons jamais de stock : il y a un véritable

problème sur le réappro des produits pouce. On conditionne nos

clients sur certains produits mais derrière, on n’est plus capable de

suivre.

Gilles Martin

CFDT : On en est à se demander si tout ceci n’est pas voulu. Vous cherchez à

faire des économies sur la masse salariale mais il faudrait peut-être

plus se concentrer sur le commerce.

Djamal Otmani

CFTC : On perd des ventes et des clients tous les jours : ce n’est pas normal

que les produits phares soient en rupture (cf. : Cookeo, ipad).

Eric Pourplanche

CFTC : Le constat est là : comment sont analysées la perte de clients et les

remarques faites en séance ? Les relais marché n’ont plus assez de

temps pour remplir leur mission correctement. Quelles sont les

remontées, pourquoi ?

Pascal Saeyvoët

FO : Lors du CCE de septembre, j’ai fait une déclaration et j’ai posé des

questions précises pour lesquelles j’espère avoir des réponses. Nous

pourrions éventuellement demander un droit d’alerte par manque de

vision.

Jean André Laffitte : Le changement de gouvernance qui vient de s’opérer devrait aider à la

simplification de l’entreprise. Mais la situation est complexe car il y a

une conjonction de facteurs qui s’entrechoquent : le contexte

économique, les gens qui l’anime, et les gens qui la vivent.

Cependant, il est vrai que les ruptures sont inadmissibles.

La direction est consciente des difficultés de l’entreprise mais dans

tous les cas, il est inimaginable de penser à une réduction des frais en

oubliant le commerce.

Marie Claude Lacotte

CFTC : Nous comprenons les difficultés du quotidien et du commerce mais

cela fait plusieurs mois que nous vous alertons sur ces problèmes et

qu’il n’y a toujours pas de solution. Les salariés n’ont plus le temps de

faire leur basique métier, ils sont pris pour des bouches trou : on

entend parler que de frais de personnel à longueur de journée :

l’absentéisme est en progression.

Jean André Laffitte : Nous remontons vos remarques.

Je souhaite faire un bref rappel de l’histoire : la mise en place

d’efficacité opérationnelle a été un tollé général et pourtant, c’est le

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PV de CCE du 9 déc. 2015 approuvé le 24 mars 2016 21 /41

moment où nous avons été le plus en phase avec le remplissage

magasin. Puis, on a levé le pied car il y avait un côté trop mécanique ;

nous avons fait confiance aux équipes pour être plus polyvalentes et

aujourd'hui, nous arrivons à ça, jusqu’au redonner la main.

L’organisation est à caler magasin par magasin, équipe par équipe.

Plus c’est organisé, meilleurs sont les magasins.

C’est une machine très lourde à mettre en mouvement. Ce n’est pas

nécessaire de faire un droit d’alerte sur les politiques car elles sont

bonnes. Le problème aujourd'hui c’est que l’on n’arrive pas à mettre

en place ces politiques car il y a des maillons qui ne se raccordent pas.

La situation n’a jamais été aussi grave qu’aujourd'hui : le nombre

d’articles est en baisse et les heures travaillées ont progressé.

Claudine Coutin

CGT : Sur Dunkerque, il y avait une promotion sur le Ricard, en quantité

limitée sur la France. A 9h, le matin du démarrage du tract, il n’y avait

déjà plus de Ricard ; les agents de sécurité devaient faire la police et

après ces images circulent sur les réseaux sociaux. Sachez que je

mettrai ce point à l’ordre du jour du prochain CE.

Gérald Villeroy

CGT : Ce sont des situations difficiles à gérer pour les agents de sécurité qui

sont tiraillés entre leur carte professionnelle, le code de déontologie et

leur propre sécurité (cf. un agent a dû empoigner des clients pour

éviter une bagarre). Il faudrait écrire un process avec la file sécurité

pour les promotions en quantités limitées.

Christine Courbot

CFTC : Nous vous posons régulièrement des questions ou des interpellations.

Il y a un maillon interpellant qui sont les conditions de travail, et il est

identifiable en magasin via le BOI. Il a été difficile d’en avoir une

présentation au sein des instances mais il est parlant : pourquoi ne pas

copier sur les magasins où ça fonctionne bien et qui donnent les

moyens nécessaires pour garder ses collaborateurs motivés ? Faut-il

passer par une expertise sur les conditions de travail sur le terrain ?

Faut-il revenir sur la mise en place d’un CHSCT national ?

Jean André Laffitte : Le dernier BOI a été fait à un moment de bouleversement de

l’entreprise, en plein changement pour l’encadrement. Ce BOI a

marqué le point 0. Nous n’avions jamais vu autant de disparités.

Ce qui est rassurant, c’est que les valeurs et sujets de fonds sont

toujours aussi présents : les salariés sont toujours attachés à

l’entreprise. Le BOI doit avoir un effet miroir.

Les disparités entre les magasins viennent généralement des

différences entre les sites où les collaborateurs ont été associés au

projet magasin et les sites où le projet magasin a été imposé, sans sens

donné. Ce sont les collaborateurs qui font le futur et là où ça se passe

bien c’est là où les politiques sont partagées au local. C’est pourquoi il

est impératif que le projet magasin soit co-construit avec les

collaborateurs. Quand on fait le futur, on y adhère plus facilement.

A la mise en place de CAP 2020, un magasin sur deux ne connaissait

pas le projet. Or, quand on ne connaît pas CAP 2020, c’est qu’il n’y a

pas de projet magasin.

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PV de CCE du 9 déc. 2015 approuvé le 24 mars 2016 22 /41

Christine Courbot

CFTC : Il faut donc faire l’analyse de conditions de travail site par site et si

c’est nécessaire, nous demanderons des expertises.

Sandrine Wurm

CFTC : Lors du passage de Vianney Mulliez sur notre magasin, il a dit : « je

sais que vous manquez de bras mais il est midi et il y a déjà des

ruptures » ; nous avons bien compris qu’il manquait des bras mais

qu’il allait encore falloir faire des efforts sur les frais de personnel

pour 2016.

Jean André Laffitte : Comme je vous l’ai dit, il y a plus d’heures travaillées mais moins

d’articles vendus. Je n’ai jamais dit que ça fonctionnait bien partout :

il y a des dysfonctionnements sur certains sites. Des réflexions sont

lancées sur le travail en journée et l’après-midi. Il ne faut pas

forcément remettre ou supprimer des heures mais avoir une

organisation plus intelligente.

La mise en place d’une équipe polyvalente peut être très riche ; c’est

une question de philosophie et de management. L’idée de l’équipe

transverse est très saine et si c’est bien fait, ça fonctionne très bien. Il

faut aller voir les magasins où ces équipes tournent bien et copier. On

peut reprendre la main et être créatif uniquement quand les basiques

sont assurés.

Marie Claude Lacotte

CFTC : Les collaborateurs aimeraient faire leurs basiques correctement mais

ils n’en ont ni les moyens ni le temps.

Franck Briatte

CFTC : Il y a eu un mouvement de grève sur St Quentin le 23 octobre dernier.

Aujourd'hui, ce n’est plus possible : les horaires et conditions de

travail ne sont plus respectés. En effet, il y 70 % de ruptures mais il

n’y a pas non plus de bras pour mettre en rayon.

Sur notre site, il y a eu 23 arrêts de travail en une journée et 30 en une

semaine. Les collaborateurs pleurent en magasin.

Au départ, le projet fonctionnait bien mais aujourd'hui, depuis le

« redonner la main », les collaborateurs ne sont plus remplacés.

Guy Laplatine

CFDT : Il n’y a plus assez de bras et d’heures (cf. : bilan social) et pourtant

une intensification du travail et plus de pressions. Si c’est pour

décliner ce modèle sur tous les magasins, ça ne marchera pas.

Jean André Laffitte : Nous avons les mêmes organisations « employés » et le même nombre

d’heures travaillées. Le problème c’est qu’avant les cadres

remplissaient également : ils étaient payés 2,5 fois un employé.

Aujourd'hui, on ne peut plus se le permettre.

Marie Claude Lacotte

CFTC : Redonner la main ne se fait pas du jour au lendemain. Ça peut prendre

plus de temps pour certains collaborateurs qui ont besoin des cadres.

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PV de CCE du 9 déc. 2015 approuvé le 24 mars 2016 23 /41

Jean André Laffitte : La mise en place du « redonner la main » s’est faite entre 2014 et

2015. Il est possible que certains employés aient encore besoin d’un

encadrant aujourd'hui mais demain, ce ne sera plus le cas.

Guy Laplatine

CFDT : On se rend compte que les 30% de temps consacré au remplissage par

les cadres manquent aujourd'hui. Les embauches suite à PACTE n’ont

pas suivi.

Christophe Fagot

SEGA-CFE-CGC : Il faut sortir de cet état d’esprit comptable qui cible les frais de

personnel. Aujourd'hui, on ne se retrouve plus du tout dans ces projets.

Cela fait 5 ans que René Georgeault nous parle de frilosité du

commerce et quand on parle des années fastes, on se demande

aujourd'hui, où sont passés nos produits phares : il faut redevenir de

vrais commerçants avec une appartenance à un projet commun et

prendre des engagements.

Peggy Trouiller

CFTC : Concernant les problèmes de réappro, que fait la Centrale d’achats

pour être servant leader auprès de nos équipes en magasin ?

Jean André Laffitte : Il y a, pour les collaborateurs en Centrale, exactement le même

parcours d’accompagnement et de formation qu’en magasin mais dans

un état d’esprit différent qu’en magasin. N’oublions pas que les

acheteurs ont eux aussi subi une perturbation avec la réorganisation de

la Centrale entre l’offre et l’achat.

Gérald Villeroy

CGT : Je ne sais pas si vous percevez l’état dramatique de nos

interpellations ? Peut-être qu’avant les cadres palliaient le manque de

bras en remplissant eux-mêmes mais aujourd'hui, ils voient leur

périmètre s’agrandir et on arrive aux mêmes dérives qu’avant, c’est à

dire qu’ils n’ont plus le temps de s’occuper de leurs équipes. Nous ne

sommes plus à la préconisation initiale de 10 personnes nécessaires

mais plutôt 30. Les collaborateurs se sentent abandonnés.

Est-ce que la Direction Générale prend la mesure du mal-être qui se

propage dans l’entreprise ?

Sandrine Wurm

CFTC : Suite à une commande de jeux où il manquait des pièces, l’acheteur

m’a répondu qu’il y avait une rupture sur le produit alors que ce

n’était pas vrai (vérification auprès de l’usine) : c’est dommage d’en

arriver à mentir.

Gérald Villeroy

CGT : Lors d’une promotion sur le chapon, par manque de pièces, nous

avons dû nous engager sur des chapons de catégorie supérieure.

Bruno Richard

CFTC : Et si on n’a pas les produits, on passe par le grossiste pour acheter en

direct.

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PV de CCE du 9 déc. 2015 approuvé le 24 mars 2016 24 /41

Djamal Otmani

CFTC : Concernant la vente d'équipements, c’est aujourd'hui, qu’il faut se

réveiller au risque de disparaître du marché demain. Sur le terrain, on

se bat tous les jours pour maintenir la vente d'équipements à flots mais

les achats ne suivent pas.

Guy Laplatine

CFDT : Vous savez que l’on a un droit d’alerte économique. Alors nous vous

avertissons qu’il se peut qu’on l’utilise.

Jean André Laffitte : Concernant la vente d’équipements, un test est en cours sur Petite

Forêt, il faut encore voir ce que cela donne.

Bruno Delaye

CFTC : Au vu du nombre de remarques, je ne pense pas que René Georgeault

pourra aller jusqu’à la fin de sa présentation. Vous comprenez bien

qu’avec le changement de gouvernance, nous sommes déçus de ne pas

avoir encore connaissance des orientations stratégiques ; aujourd'hui,

nous sommes inquiets quant à l’organisation future de l’entreprise.

La Centrale d’achats vient tout juste de se réorganiser : des choses ont

bougé mais il y a quand même eu beaucoup d’échecs. Nous sommes

inquiets sur l’avenir de l’entreprise et sa capacité à rebondir. Vers quoi

allons-nous ? Qu’en est-il du cross canal ? Englos doit faire un

investissement important de 45 M€ mais pour faire quoi ?

Aujourd'hui, les investissements ne produisent plus. Il devient urgent

de nous donner de la visibilité et de regarder périmètre par périmètre,

les enjeux de l’entreprise. Comment seront organisés les métiers

demain ?

Il est trop tard pour avoir recours au droit d’alerte économique : nous

sommes déjà dans le mur. Nous attendons donc un calendrier.

Pascal Saeyvoët

FO : On s’arrête toujours sur le chiffre d'affaires qui est le nerf de la guerre.

Je suis convaincu que l’on a les compétences nécessaires en interne

pour faire le commerce mais nous sommes à un moment crucial pour

l’entreprise qui nécessite de faire des choix et de simplifier certaines

procédures.

René Georgeault distribue le compte d’exploitation à fin novembre

- Sur novembre, le chiffre d'affaires reste difficile avec un décalage calendaire

défavorable malgré un chiffre promo en progression sur novembre de + 5,6 %

- Au cumulé novembre, le chiffre d'affaires est à -3,2 % (-2,2 % hors essence)

- La marge est à -1 %. Grâce aux gains de négociation captés, nous sommes au même

niveau que l’année dernière.

- Sur les frais influençable à -3,10 % ; retraité des frais PACTE (50 M€), nous sommes

quasiment à 0.

- La marge-frais

Marie Claude Lacotte

CFTC : Vous dites que les frais de personnel ont progressé mais il ne faut pas

oublier que les magasins ont été impactés par les départs de

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PV de CCE du 9 déc. 2015 approuvé le 24 mars 2016 25 /41

l’encadrement : ça a joué sur les frais de personnel des magasins et de

l’entreprise. Il faudrait enlever le coût de PACTE pour être à niveau.

René Georgeault : Nous avons évalué le coût des départs à 32 M€ en 2015 mais en face,

il doit y avoir un captage d’économies faites sur ces personnes qui ne

sont plus dans les effectifs.

A fin octobre 2015, nous sommes à 1,470 milliards d’euros de frais de

personnel, dont 8 M€ de frais PACTE. En octobre 2014, il y avait

3 M€ de coût additionnel dus à PACTE et sans PACTE, nous étions à

1,460 milliards d’euros de frais de personnel : nous sommes donc au

même niveau que 2014.

Les 1 195 cadres de moins ont permis une économie d’un million

d’heures mais, en contrepartie, ce sont 850 000 heures qui ont été

remises sur le terrain, soit + 500 ETP employés (hors ouvertures de

drives et Meaux). Aujourd'hui, les frais sont tenus, la problématique

vient du redémarrage du chiffre.

Marie Claude Lacotte

CFTC : Il est difficile de faire du chiffre avec des rayons vides, nous n’avons

plus de produits à proposer.

Gilles Martin

CFDT : Il faut arrêter les remodeling : ça ne sert à rien et les clients ne s’y

retrouvent plus.

Pascal Saeyvoët

FO : Comment retraitez-vous les remontées des services RIM (cf. :

problème de cagnotage remonté 5 jours avant le tract qui n’a pas été

traité dans les temps) ? Au final, on finit par donner de l’argent au

client.

René Georgeault : Il s’agit d’un loupé comme cela peut arriver tous les jours. Il s’agit

d’une personne qui n’a pas fait son travail et qui a coûté 100 000 € de

surcoût de distribution de cagnotte.

Bruno Richard

CFTC : Sur la côte d’amour du prix pour le client, nous sommes 7e et devant

nous il y a des super et des discounters : on perd des clients.

René Georgeault : Il est difficile de comparer avec ces enseignes car les modèles

économiques ne sont pas les mêmes.

*****

Christophe Carreyre déclare une suspension de séance de 13h10 à 14h30.

*****

Pascal Saeyvoët

FO : Lors de la suspension de séance, nous avons procédé à la désignation

d’un membre du comité européen pour intégrer son bureau : c’est

Christian Roy qui a été désigné pour intégrer le bureau du CEEA.

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PV de CCE du 9 déc. 2015 approuvé le 24 mars 2016 26 /41

V. POINT A DATE SUR LE SUIVI DU PROGRAMME D’ADAPTATION DES

COMPETENCES POUR LA TRANSFORMATION DE L’ENTREPRISE (PACTE)

BILAN QUALITATIF DE PACTE DEPUIS 2014 ______________________________________

La mise en œuvre du Programme d’Adaptation des Compétences à la Transformation de

l’Entreprise initiée en juin 2014 a fortement marqué l’année 2015. Des avancées concrètes

qui montrent l’évolution de notre modèle managérial au service de l’ambition CAP 2020 ont

été réalisées dans le cadre de cette démarche :

- 195 (150+45 en formation) promotions de managers commerce Niv.6 (employés et AM)

- 95 collaborateurs inscrits dans Passerelles pour évoluer vers le métier de MC

- 526 nominations d’employés commerciaux dont 70% de promotions d’employés niv.2

- 547 mouvements internes intégrant des changements de sites ou de métiers

- 1200 collaborateurs affectés dans des équipes transverses permettant de mieux adapter

les ressources aux besoins, offrir un meilleur service en réduisant la main d’œuvre

externe

- 2700 apprentis : +28% dont 45 ont été embauchés comme manager commerce

- 3368 ressources formatrices identifiées avec la mise en place de la professionnalisation

- 50 magasins et 9 directions de services ont lancé, en co-construction, un projet magasin

en lien avec le projet commercial

- Sur le périmètre hyper, en comparable : +550 ETP et, sur le périmètre commerce

uniquement : + 460 ETP.

Plusieurs parcours de formation adaptés ont été mis en place pour accompagner l’évolution

des métiers et de la posture :

- Parcours Cartes en main : A date, 12 modules et 1 module Servant Leader pour les

employés. 6 autres modules à venir sur 2016

- 90% des membres des CODIR auront vécu le parcours Servant Leader à fin 2015 : 298

Directeurs de magasin et de Service, 923 membres de CODIR

- 90% des 2 300 Managers et Responsables Commerce ont effectué le parcours de

transition Nouveaux Métiers

SUIVI DE L’ACCORD PACTE ___________________________________________________

Reste 35 personnes à capter en responsable commerce. Ces personnes ont rejoint les

équipes de la professionnalisation et sont actuellement en mission sur cette activité.

Compte tenu qu’elles ont conservé leur intitulé de fonction de responsable ou manager

commerce, elles apparaissent toujours comme des postes à capter par rapport à la

population de départ même si ce n’est en réalité pas le cas.

Mobilité interne : 547 mobilités internes dont 97 seconds AM promus manager

commerce

PRT : Sur 438 collaborateurs éligibles à la PRT, 202 départs (pour 190 départs

prévus). Coût des départs en PRT : 38,2 M€ pour une provision de 35,9 M€.

Mobilités externes. 990 départs (pour 460 départs initialement prévus) Pour rappel, les

mesures de mobilité externe étaient applicables jusqu’au 30 septembre 2015 : 130

départs auront eu lieu entre le 30 septembre et le 31 décembre 2015. Coût : 20,3 M€

pour une provision initiale de 10,5 M€.

Coût global de PACTE (au 31 décembre 2015) : 58,5 M€ pour une provision 45 M€

(dépassement de 12 M€).

Economies réalisées :

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PV de CCE du 9 déc. 2015 approuvé le 24 mars 2016 27 /41

- Les économies réalisées dans le cadre du dispositif PRT représenteront un

montant de 45 M€ lorsque le dispositif aura pris fin et que toutes les

liquidations des retraites seront effectives.

- Sur le périmètre Hypers, les charges PACTE totales (mobilité externe et PRT)

représentent 12 947 M€ alors que l’économie de frais de personnel engendrée

par les départs en mobilité externe uniquement représente : 19,6 M€

Taux d’encadrement : 9,5 % (pour 12 % en 2013 et 11 % en 2014)

Il restera 80 postes à pourvoir en externe sur le poste de manager commerce, la

majorité des postes seront pourvus par la promotion interne et la transformation de

contrats d’apprentissage.

Guy Laplatine

CFDT : Concernant l’économie de frais de personnel de 19 M€, il s’agit bien

de l’économie des forfaits sur 2015 ? En année pleine cela

représenterait environ 38 M€.

Franck Grulois : Oui, il s’agit de l’économie réalisée sur les forfaits en 2015. Il est

difficile de faire une estimation depuis juin 2014. En année pleine par

rapport à juin 2014, nous devrions être à un peu plus de 38 M€ car sur

le périmètre commerce uniquement cela représente environ 44 M€.

Bruno Delaye

CFTC : On ne peut pas se satisfaire de ces résultats car vous n’avez pas chiffré

la perte de savoir-faire. Une des causes de la situation économique

actuelle est justement cette perte de savoir-faire, nous n’avons pas su

anticiper ces départs.

Jean André Laffitte : Suite à une remarque de Gérard Mulliez sur le fait que c’était les

directeurs qui faisaient les résultats du magasin, j’ai donc fait une

étude sur les résultats et l’ancienneté des directeurs ; la seule

corrélation avec les résultats qui en est ressortie, c’était le

professionnalisme des employés. Ce ne sont pas les encadrants qui ont

formé les employés mais l’inverse : la richesse de l’entreprise, ce sont

les employés. Avec les départs de cadres, ce sont des heures de

remplissage que l’on a perdu, pas du savoir-faire. Malheureusement

quand on remplit, on n’a pas le temps de faire grandir ses équipes. Il

faut faire attention aux messages passés car ils peuvent faire mal à

l’entreprise mais il faut prendre nos responsabilités devant le constat

que dans la situation actuelle, nous n’avions pas d’autre choix.

Nous n’avons aucun contentieux sur le sujet car la mise en place de

PACTE s’est faite dans le respect des hommes et de l’entreprise. Il ne

faut pas pleurer les gens partis car ces départs étaient volontaires et au

final, nous avons fait ensemble quelque chose de top. La situation

actuelle n’est pas due à PACTE mais maintenant, il faut rebondir.

Christine Courbot

CFTC : Il faut en effet faire attention aux messages que l’on véhicule. Mais là

où nous voulions vous alerter c’est que dans entreprise, les départs se

sont faits sans que les managers aient eu le temps d’organiser la

transition pour assurer la continuité du service.

Jean André Laffitte : Quand on voit qu’il y a 84 personnes à recruter en externe sur 1 200

départs, cela ne représente même pas 2%. Ce qui nous a un peu

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PV de CCE du 9 déc. 2015 approuvé le 24 mars 2016 28 /41

déstabilisés, c’est ce qui s’est passé sur les 2 derniers mois avec des

départs qui n’étaient pas prévus initialement.

PACTE a permis de développer la transformation des alternants,

notamment en IDF. Même si tout n’est pas parfait mais sur ce dossier,

il y a quand même du positif.

Peggy Trouiller

CFTC : C’est dommage que vous n’ayez pas fait de vidéos pour recruter en

interne et promouvoir des employés.

Il y a 1 200 collaborateurs dans les équipes transverses mais beaucoup

trop de disparités entre les sites concernant ces équipes. C’est

dommage de ne pas appliquer les modèles qui fonctionnent dans les

sites où c’est plus difficile.

Jean André Laffitte : La mise en place des équipes transverses a débuté sur Tours Nord

avec, comme idée de départ, de développer la polyvalence sur les

caisses pour faire bouger les hôtesses et limiter les TMS. Certains ont

été convaincus par cette idée et sont entrés dans la démarche et

d’autres non et c’est souvent là où ça ne fonctionne pas. Aujourd'hui,

il y a surtout un malaise sur la région parisienne où il y a peu

d’équipes transverses car le turnover est plus important et c’est la

région qui a été la plus impactée par PACTE. La mise en place de ces

équipes doit se faire doucement et correctement. Et là où ça coince,

vous avez aussi peut être un rôle à jouer, en tant que représentant du

personnel, pour convaincre.

Peggy Trouiller

CFTC : Certains magasins ne veulent pas entrer dans la démarche des équipes

transverses. Du coup, ce sont les salariés qui subissent.

Franck Grulois : Les équipes transverses, c’est une philosophie. Si on est bien en phase

avec la valeur ajoutée pour le magasin et pour les salariés, alors ça se

passe bien.

Aïcha Maçna Dadi : En IDF, le turnover au sein des équipes transverses est important car

les collaborateurs sont fatigués d’être pris pour des « bouche trou ».

Jean André Laffitte : Il y a des magasins dans lesquels les équipes transverses sont stables

et lorsque l’on met en place ces équipes, il faut prendre le temps

nécessaire pour accompagner les personnes et leur donner envie de

rester.

Peggy Trouiller

CFTC : Nous vous alertons sur la création de l’employé commercial qui est en

train d’être transposé sur la vente d'équipements. Attention à la

population des vendeurs en vente d’équipements car on pourrait

encore perdre du savoir-faire. Nous sommes soucieux des stratégies à

venir.

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PV de CCE du 9 déc. 2015 approuvé le 24 mars 2016 29 /41

VI. POINT SUR LE FOND COMMUN DE PLACEMENT D’ENTREPRISE (FCPE)

VALAUCHAN

André Her présente un point sur le FCPE Valauchan, dont le fonds principal Valauchan

détient 1 341 529 014 € et recueille 99% des placements des collaborateurs :

• La valeur de part a été multipliée par 1,6 en 10 ans

• Aujourd'hui, 69% des avoirs du FCP Valauchan sont disponibles.

• La source principale d’alimentation demeure le placement de la participation : pour

60% en moyenne

• Le remboursement pour accession à la propriété reste un motif majeur sur les cas de

déblocage des salariés présents

EMPLOYES :

• Un patrimoine moyen de 15 641€ (pour un patrimoine médian à 5 123€).

• Près de 56% des collaborateurs ont plus de 12 ans d’ancienneté : leur patrimoine

moyen est de 24 864€

• 20,2% des employés ont plus d’un an de salaire en patrimoine

AGENTS DE MAITRISE • Un patrimoine moyen de 31 567€ (pour un patrimoine médian à 12 020€).

• 73% des collaborateurs ont plus de 12 ans d’ancienneté : leur patrimoine moyen est

de 40 623€

• 26% des Agents de Maîtrise ont plus d’un an de salaire en patrimoine

CADRES

• Un patrimoine moyen de 87 098€ (pour un patrimoine médian à 28 727€).

• Plus de 70 % des collaborateurs ont plus de 12 ans d’ancienneté : leur patrimoine

moyen est de 114 978€

• 38 % des cadres ont plus d’un an de salaire en patrimoine

Guy Laplatine

CFDT : Comparé à 2013, on constate une baisse importante du patrimoine des

employés qui n’est pas due qu’à la valeur de part négative et à la

baisse de participation : il y a un appauvrissement de la population.

André Her : Le patrimoine moyen n’est pas le plus représentatif. Cette baisse peut

s’expliquer par le départ d’anciens ayant des patrimoines importants.

Il faut plutôt se concentrer sur les patrimoines médians car c’est là-

dessus que la baisse de la participation, les remboursements et les

départs jouent un rôle.

Franck Briatte

CFTC : Au vu du nombre de départs (cf. PACTE), il pourrait y a avoir une

accélération du nombre de déblocages.

André Her : On ne constate pas plus de déblocages qu’au préalable mais plus de

transferts volontaires vers Arcancia et ce, avant l’annonce de la valeur

de part, en janvier.

Eric Dronsart

CFDT : S’il devait y avoir une 2e annonce de part négative consécutive, y a-t-il

quelque chose de prévu par la caisse de rachat au cas où tout le monde

débloquerait ?

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PV de CCE du 9 déc. 2015 approuvé le 24 mars 2016 30 /41

André Her : Le Conseil de surveillance a prévu en premier lieu une garantie de

liquidité avec la banque qui prendrait le relai (facturé par la banque à

33 %) mais également, en cas d’écart fort de ventes ou de rachats

(10 % des ventes), un blocage des ventes afin de revoir une cotation.

VII. INFORMATION ET CONSULTATION SUR LE PROJET D’ACCORD DE PLAN

EPARGNE ENTREPRISE A COMPTER DU 1ER JANVIER 2016

Christian Roy

FO : En fait, le CCE est consulté sur quoi exactement ? Sur l’ordre du jour,

il est spécifié que le CCE est consulté sur le projet d’accord de PEE

mais en fait, le rôle du CCE est de se positionner sur la composition

du CCE et non sur le projet d’accord. En effet, l’accord n’est pas

encore signé, les négociations sont donc encore ouvertes : l’accord

pourrait encore être modifié d’ici sa signature.

André Her : Le précédent accord était conclu avec le CCE. Ainsi, le CCE étant

signataire, la consultation sur le projet d’accord avait lieu de fait.

Désormais, nous proposons cet accord à la négociation avec les

organisations syndicales. C’était d’ailleurs un de vos souhaits pour

harmoniser le cadre des négociations. En conséquence, le CCE doit

être consulté sur les propositions faites lors des négociations (soit, sur

le projet d’accord).

Sofi Turgard : En fait, nous vous demandons votre avis sur un projet d’accord

construit sur les propositions faites lors de la négociation.

André Her rappelle que ce projet d’accord fait suite à la réunion paritaire de négociation du

27 novembre 2015.

POUR RAPPEL :

Le PEE est un système d'épargne collectif, proposé par une entreprise permettant à ses

salariés de se constituer une épargne investie en valeurs mobilières, dans un cadre fiscal

favorable. Il s’agit d’un dispositif facultatif. Il peut être octroyé ou négocié.

L’épargne qui y est investie reste bloquée 5 ans. Un PEE peut contenir plusieurs Fonds

Commun de Placement

CHEZ AUCHAN :

Le PEE est un élément majeur de la politique partage d’Auchan, permettant aux

collaborateurs de se constituer une épargne dans un cadre fiscal et social favorable tout en

donnant accès à l’actionnariat salarié.

Il a été mis en place par accord d’entreprise, avec le CCE et a été renouvelé sans

discontinuité par période de 5 ans depuis sa création en 1977.

C’est un dispositif qui comporte 4 FCP principaux : Valauchan, Valprime, Arcancia

prudence (352-302), Arcancia obligataire et solidaire.

L’accord actuel se termine le 31 décembre 2015 et doit être reconduit pour le 1er

janvier 2016

LES ENJEUX :

L’entreprise souhaite renouveler l’accord de Plan d’Epargne Entreprise pour l’année 2016

pour continuer de permettre aux collaborateurs de se constituer une épargne dans un cadre

favorable et donner accès à l’actionnariat salarié tout en :

- recherchant l’équité entre tous les pays et les entreprises

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PV de CCE du 9 déc. 2015 approuvé le 24 mars 2016 31 /41

- favorisant l’engagement des équipes au plus près du terrain en rapprochant les

politiques de partage du terrain de jeu : impact de l’action de chacun dans la

valorisation plus visible

- Reflétant la nouvelle organisation dans l’actionnariat salarié

LES PROPOSITIONS DE RENOUVELLEMENT DE L’ACCORD :

Continuer de permettre aux collaborateurs de se constituer une épargne dans un cadre

favorable et donner accès à l’actionnariat salarié.

Intégrer un nouveau FCP d’Actionnariat salarié à la composition « panachée » à

hauteur de 50% en titres local (Pays Retail et Immobilier pays) et 50% en titres Auchan

Holding.

Les métiers Retail et Immobilier d’un pays accèdent au même actionnariat.

Ce nouveau fonds d’actionnariat, nommé ValFrance (en cours d’agrément) sera

accessible à la souscription dès mars 2016

Un abondement du nouveau FCP Valfrance pour les nouveaux embauchés

L’ancien FCP d’actionnariat salarié Valauchan est fermé aux souscriptions des

Sociétés du périmètre du PEE.

Les autres FCP du PEE, Valprime, Arcancia, etc. demeurent inchangés.

Sur un périmètre recentré autour des sociétés: Auchan France, Immochan France,

Auchan Carburant, Sodec et Citania SAS.

Les autres modalités du PEE restent inchangées.

Bruno Delaye

CFTC : Qu’en est-il des sociétés qui n’étaient pas dans le périmètre ? Vont-

elles constituer leur propre PEE ?

Il serait bien que les autres sociétés puissent mettre un pied dans les

politiques de partage, d’autant plus que désormais ces sociétés vont

contribuer aux résultats d’Auchan Retail France et que certains

collaborateurs de ces sociétés viennent initialement d’Auchan France.

André Her : Les sociétés sortant du périmètre de l’accord ont matière à proposer

un accord PEE qui leur sera propre.

Notre priorité est de renouveler l’accord pour Auchan France pour

couvrir le terme de l’accord. Les autres sociétés d’Auchan Retail

France auront vocation en temps utile à négocier leur propre accord

PEE.

Jean André Laffitte : Quant aux collaborateurs ayant quitté Auchan pour ces sociétés (e-

commerce…), ils ont perçus, en leur temps, une compensation

salariale.

Guy Laplatine

CFDT : Il y aura donc des collaborateurs de l’enseigne U dans notre

actionnariat ?

Sofi Turgard : Non, ATAC ne prend que l’enseigne U : ses collaborateurs restent

toujours affiliés à la société ATAC.

André Her : Désormais il y aura une valorisation plus proche des actions des

collaborateurs appartenant au périmètre et représentant la nouvelle

entreprise Retail France.

Bruno Delaye

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CFTC : Les seules sociétés qui ne sont pas dans le périmètre, ce sont Banque

Accord et Alinéa qui ont leurs propres fonds.

Aujourd'hui, la valorisation de Valauchan se fait en fonction des

résultats de l’activité du Groupe, tous métiers confondus, donc y

compris Banque Accord.

Qui va désormais apprécier Auchan Retail France et avec quelle

méthode ? Il risque donc d’y avoir une moyennisation entre

Valauchan et ValFrance en fonction des résultats d’Auchan Retail

France et Groupe Auchan (holding).

ValFrance est un nouveau pari.

André Her : Jusque-là, le FCPE auquel les collaborateurs d’Auchan France avaient

accès était Valauchan. Ce FCPE est composé majoritairement de titres

Groupe Auchan. Ainsi, Groupe Auchan étant la Holding de tête, la

valorisation de ses titres reprenait bien toutes ses filiales.

Les autres sociétés comme Alinéa ou Banque Accord, avaient leurs

propres FCPE d’actionnariat salarié, composés pour partie de titres

Groupe Auchan mais également pour partie de titres de leur propre

entreprise. Cette situation demeure.

Les experts vont continuer d’évaluer Auchan Holding sur le même

périmètre qu’aujourd'hui et avec la même méthode.

En ce qui concerne ValFrance, qui comportera des titres Auchan

Holding et Auchan Retail France, les experts utiliseront les mêmes

méthodes d’évaluation pour chaque titre.

Valauchan ne sera pas complètement fermé car certaines équipes

d’Auchan Retail International pourront encore y investir (celles qui

travaillent pour plusieurs pays). La composition de ValFrance (50%

titre Auchan Holding et 50% Retail Pays) sera déclinée de la même

manière dans chaque pays.

Christian Roy

FO : Pourquoi les collaborateurs d’Auchan Retail International pourront

continuer d’investir dans Valauchan alors qu’au final tout le monde

contribue aux résultats d’Auchan Holding. C’est discriminant. On

pensait justement enfin pouvoir bénéficier d’un retour des

investissements faits par la France à l’étranger.

André Her : Nous continuerons pour 50 % à être actionnaires d’Auchan Holding,

donc de bénéficier pour partie des « retours » des performances

futures de l’étranger. Pour ce qui a déjà été investi par le passé par les

collaborateurs, rien ne change. Valauchan continue d’être valorisé.

Jean André Laffitte : Vous nous avez déjà posé la question lors de la réunion paritaire et

nous vous confirmons que Valauchan ne bougera pas.

Christian Roy

FO : Vous nous avez en effet dit que le fonds Valauchan serait fermé mais

finalement vous le laissez ouvert pour certains.

Jean André Laffitte : Nous ne vous l’avons peut-être pas suffisamment expliqué en réunion,

et, peut-être que cela a été certainement mal compris. Par ailleurs, cet

accès à Valauchan ne concerne que très peu de personnes (environ

300), uniquement les collaborateurs de la holding.

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PV de CCE du 9 déc. 2015 approuvé le 24 mars 2016 33 /41

Bruno Delaye

CFTC : S’il y aura un seul conseil de surveillance, les RPP auront donc un

regard sur les 2 fonds. Dans ces conditions, ces RPP risquent sûrement

de devoir faire le grand écart entre les différents fonds.

André Her : Les RPP constituent la structure d’animation de l’actionnariat. Ils sont

incontournables. Leur mission continuera d’exister mais plus

particulièrement sur Valfrance, même s’ils donneront toujours des

informations sur Valauchan. Ils continueront d’être eux-mêmes

animés par les membres du Conseil de Surveillance ; structure légale

représentant les porteurs de parts des FCPE d’actionnariat. Le Conseil

de Surveillance a également la mission de gérer la caisse de rachat. Sa

composition sera d’ailleurs renouvelée en mai ou juin 2016 avec des

représentants du FCPE Auchan et ses deux compartiments.

La nouvelle répartition de Valfrance va leur permettre de donner des

informations plus proches et plus en lien des actions des

collaborateurs, notamment sur les performances du Retail Pays (pour

50%) et sur les performances de l’ensemble des entreprises du Groupe

(Auchan Holding).

Jean André Laffitte : Cette répartition doit assurer une cohérence entre la valeur liée aux

résultats du pays et la valeur de la part.

Gérald Villeroy

CGT : Dans un esprit de solidarité, vous avez demandé aux salariés de se

serrer les coudes pour qu’Auchan France puisse investir pour le

développement à l’étranger. Et aujourd'hui, vous demandez aux

collaborateurs de renoncer aux pays pour gagner en efficacité et

productivité.

Nous vous avons déjà alerté en commission économique sur l’attente

du retour de nos investissements à l’étranger et vous avez toujours su

nous répondre (situation géopolitique…) mais maintenant, les salariés

ne vont pas comprendre.

Jean André Laffitte : La répartition 50/50 semble le meilleur compromis. C’est un vrai

changement mais philosophiquement ça a du sens. La valeur de

l’entreprise est liée aux résultats, aux perspectives, à l’endettement...

Pour la valeur de part, le fait d’avoir investi, et les résultats qui en

découlent permettent la rétribution de la valeur des 50 % du Groupe.

Le problème potentiel est que ça tombe pendant une période où les

résultats sont difficiles. C’est aussi une opportunité compte tenu du

redressement futur des résultats.

André Her : Ne nous trompons pas, il ne s’agit pas aujourd’hui de supprimer la

possibilité donnée aux collaborateurs d’Auchan de devenir

actionnaires et de bénéficier en retour du partage des performances de

leur entreprise et de la création de valeur à laquelle ils ont contribué.

Nous parlons toujours d’ouvrir l’actionnariat aux collaborateurs, mais

de partager la création de valeur d’une nouvelle entreprise, Retail

France, que nous avons à construire et à développer. Par ailleurs, il y

aura toujours le retour des performances de toutes les entreprises qui

composent le groupe mais pour 50%.

Enfin, nous ne touchons pas au passé. Valauchan continuera d’être

valorisé et ceux qui ont participé par le passé à la création de Groupe

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PV de CCE du 9 déc. 2015 approuvé le 24 mars 2016 34 /41

Auchan continueront de bénéficier des performances sur le patrimoine

qu’ils détiennent. Pour demain, dès 2016, nous avons à construire

ensemble, une nouvelle entreprise regroupant les Hypers, les supers, la

proximité et le e-commerce : le Retail France. C’est une véritable

opportunité, un renouveau pour l’actionnariat et la nouvelle

communauté d’actionnaires. Je vous rappelle également que nos

discussions d’aujourd’hui portent aussi sur le fait de maintenir à

travers la mise en œuvre d’un PEE, un système d’épargne à nos

collaborateurs : il n’y a aucune obligation d’investir. Le choix est

laissé libre, surtout celui de devenir actionnaire. Devenir actionnaire

est un choix, car il implique des droits mais aussi des devoirs. La

posture est différente de celle d’un simple épargnant.

Christian Roy

FO : Vous touchez au cœur du PEE mais en y regardant de plus près, vous

ne proposez rien de nouveau en termes de FCPE.

André Her : Aujourd'hui, l’entreprise propose de nombreuses solutions en matière

de placement : Arcancia Prudence, Obligataire, Valprime, et même un

PERCO. On pourra toujours regarder plus tard à la création de

nouveaux fonds. Aujourd'hui, ce qui est proposé aux collaborateurs,

c’est un dispositif d’épargne salariale avec plusieurs choix de

placements possibles et surtout un accès à l’actionnariat salarié sans

aucune obligation d’y adhérer.

Bruno Delaye

CFTC : Le problème c’est qu’aujourd'hui on ne connaît pas les performances

de Retail France ni les résultats d’ATAC et qu’il faut se positionner

sur le PEE avant la fin de l’année. Les performances de ce nouveau

fonds seront liées aux orientations stratégiques d’Auchan France et

des autres sociétés, orientations non communiquées à ce jour.

André Her : Nous avons encore un peu de temps d’ici la souscription des

collaborateurs en mars prochain : ce n’est pas parce que l’on ne

connaît pas les performances qu’il faut s’interdire de créer un fonds.

Chacun devra se positionner en mars 2016, et il connaîtra alors les

orientations stratégiques de la nouvelle gouvernance. Le collaborateur

fera alors son choix de placement au regard de ces informations

stratégiques et économiques qui lui seront communiquées.

Ce que l’on remarque souvent, c’est que les choix se font sur les

rendements passés, alors que ce sont les perspectives à venir qu’il

convient de regarder.

On le voit encore cette année. L’impact des valeurs négatives s’est

ressenti dans le volume des versements (en baisse). Notons que

contrairement à certaines entreprises, nous ne sommes pas dans un

PEE avec un seul fonds proposé, celui d’un actionnariat salarié. Le

collaborateur peut investir dans d’autres FCPE diversifiés.

Je ne comprendrai pas que vous ne soyez pas d’accord avec la mise en

place d’un PEE qui induit le maintien de l’actionnariat salarié dont le

choix d’y adhérer reste personnel. Vous pouvez avoir un avis sur

chacun des thèmes, sans tout remettre en cause : la mise en place d’un

PEE et le maintien de l’actionnariat salarié (au choix des

collaborateurs) est un vrai atout qui marque encore la différence

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PV de CCE du 9 déc. 2015 approuvé le 24 mars 2016 35 /41

d’Auchan par rapport à d’autres entreprises qui, notamment, ne

souhaitent pas que leurs collaborateurs puissent devenir actionnaires et

partager les performances qu’ils ont contribué à créer.

Bruno Delaye

CFTC : Vous auriez pu ajouter un abondement exceptionnel pour l’ouverture

du fonds ValFrance et, ainsi, encourager les collaborateurs à investir

(cf. abondement exceptionnel dans le cadre des 50 ans).

André Her : L’abondement anniversaire avait un autre sens. Nous souhaitons

garder, pour l’instant, une certaine neutralité en gardant les modalités

d’abondement actuel, notamment pour les nouveaux embauchés.

Bruno Delaye

CFTC : Est-ce que les actionnaires familiaux ont une idée du poids que

représenterait l’actionnariat salarié ? La part de l’actionnariat salarié a

diminué depuis sa mise en place et elle risque d’être encore plus

diluée.

André Her : Je ne peux pas me prononcer pour l’actionnaire familial. Ce qui est

sûr, c’est qu’ils sont favorables à un actionnariat salarié et au maintien

d’une véritable politique de partage. Le poids que représentent les

collaborateurs actionnaires dans le capital de l’entreprise n’est qu’une

conséquence. Ce qui nous semble important, ce n’est pas tant le

montant des versements mais surtout le nombre d’adhésions à

l’actionnariat.

Bruno Delaye

CFTC : Connaissez-vous la valeur d’Auchan Retail France ?

Jean André Laffitte : Non, il faut attendre avant de connaître sa valeur, il est encore trop tôt.

Guy Laplatine

CFDT : Ce n’est pas demain que l’on pourra espérer avoir une partie

importante. Il nous est difficile, au vu des résultats, d’être optimistes.

D’autant plus que malgré les investissements de la France pour le

Groupe, il n’y a aucun retour. Qu’a-t-on à y gagner ?

Jean André Laffitte : Nous devrions atteindre 80 M€ de résultats et environ 500 M€ de CFB

quand, il y a 3 ans, nous dégagions 700 M€ de CFB. Il est possible de

faire 50 M€ de résultats supplémentaires dans les 2 ans, ce qui

représente environ 10 % de progression. Les experts évaluent

l’entreprise sur la progression des résultats et l’écart au plan : rien

n’est donc impossible et cela peut amener un vrai plus dans le temps.

AVIS DES MEMBRES TITULAIRES DU CCE SUR LE PROJET D’ACCORD DE PLAN EPARGNE

ENTREPRISE ________________________________________________________________

Guy Laplatine

CFDT : Nous ne sommes pas l’ennemi de l’actionnaire salarié ni du PEE.

Cependant, nous nous insurgeons contre le nouveau découpage

imposé du PEE dont Valauchan. Le Groupe Auchan, soit la fortune de

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PV de CCE du 9 déc. 2015 approuvé le 24 mars 2016 36 /41

l’actionnaire familial, a été constitué essentiellement par le travail des

salariés d’Auchan Retail France et notamment ceux des

hypermarchés.

Découper notre périmètre PEE Valauchan comme l’entreprise

l’impose soit, non plus sur le groupe complet, mais sur 50 % en

France et 50 % Groupe, est ressenti comme une véritable punition par

des salariés toujours plus sous pression et qui subissent déjà une forte

perte de revenu depuis plusieurs années.

Il ne faut pas être expert pour savoir que cette nouvelle répartition sera

forcément moins rémunératrice. Si l’entreprise affirme le contraire,

elle doit nous donner un signe de confiance en revoyant le découpage

et en abondant fortement tous les premiers versements qui seront

effectués la première année.

En l’état, les élus CFDT au CCE donne un avis défavorable sur le

projet de nouveau PEE.

Gérald Villeroy

CGT : Nous sommes aujourd’hui consultés sur un projet d’accord qui tend à

modifier l’épargne d’entreprise.

En notre qualité d’élu au CCE, vous nous demandez l’accord pour

modifier le périmètre d’une variable de rémunération qui garantissait

un capital aux salariés.

Après avoir impacté les mécaniques de la prime de progrès qui ne

produisent plus que des valeurs dérisoires, après avoir engagé

plusieurs moutures de la GDI, levier managérial pas toujours très

éthique et égalitaire, c’est au tour du périmètre de la participation,

fleuron emblématique du patrimoine des salariés d’Auchan France.

Nous aimerions rappeler en substance que les salariés d’Auchan

France ont généré pendant plusieurs années de nombreux dividendes,

qui ont permis l’essor et l’expansion de notre entreprise. La valeur

ajoutée des investissements fournis devait permettre une entreprise

étendue avec un retour une fois la maturité des affaires. C’est à coups

successifs de rabotage que petit à petit des entreprises rentables et

développant du cash sont sorties du périmètre. Pire encore, en janvier

2015, il nous est annoncé un périmètre de participation aux bénéfices

assis sur les seuls résultats français. De déconvenue en déconvenue, le

constat affligeant est de constater une politique salariale rétributive

qui s’amenuise de plus en plus.

Tous les effets boosters qui permettaient de dégager davantage de

profits sont sortis du périmètre de participation. Nous sommes

aujourd’hui bien loin de l’image angélique des 16 mois de salaires.

Accompagner un accord d’entreprise qui distribue moins, c’est

contraire au mandat que nous ont confié les salariés.

Le réchauffement climatique touche aussi nos rémunérations qui

fondent comme neige au soleil.

Nous ne pouvons cautionner une redistribution injuste et donnons un

avis défavorable au projet d’accord de Plan d’Epargne Entreprise

Jean André Laffitte : Attention à ne pas faire d’amalgame : l’actionnariat n’est pas un

élément de rémunération.

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PV de CCE du 9 déc. 2015 approuvé le 24 mars 2016 37 /41

Max Zimmermann

CFTC : L'analyse du projet qui nous a été transmis et les réponses faites en

séance font apparaître deux éléments majeurs dans l'évolution du plan

d'épargne d'entreprise :

- le fonds historique VALAUCHAN n'est plus accessible à la

souscription pour les salariés d'Auchan France.

- un fonds VALFRANCE est créé qui accueillera les versements des

employés de l'entreprise Retail dans les conditions habituelles de

souscription que nous connaissons depuis des années.

A l'instant où nous ne connaissons pas les orientations stratégiques de

l'entreprise, ni ne pouvons apprécier la feuille de route définie par la

nouvelle équipe de direction d'Auchan France, des réserves sont alors

nécessaires. Par ailleurs, l'appréciation de la valeur de la part

VALFRANCE n'est pas connue, pas plus que celle de

VALAUCHAN.

Cependant, il nous paraît impossible d'envisager l'absence d'un accord

de Plan d'Épargne d'entreprise à 3 semaines de l'échéance du

précédent, privant l'ensemble du personnel d'Auchan France de

dispositions analogues à celles qu'il connaît depuis des années. La

durée de vie d'une seule année de ce projet d'accord pourrait plaider en

sa faveur, un peu pour voir venir, mais il nous est impossible

d'exprimer ici et maintenant un avis favorable, qui ne présume

pourtant pas de la position de notre organisation quant à la négociation

engagée.

Hubert Rauwel :

SEGA-CFE-CGC Premièrement, nous relevons le fait qu’il n’est pas confortable de

traiter en moins d’un mois le dossier de renouvellement d’un accord

quinquennal et d’être ainsi placé en situation d’urgence.

Deuxièmement, si nous passons au-dessus de cette mauvaise

impression d’être contraint par le temps, vous nous consultez sur le

fait de devoir placer sa nouvelle épargne non plus dans un fond de

placement concret rodé et connu Valauchan mais de l’orienter vers un

fond jumeau Valfrance sur lequel nous avons eu très peu

d’informations, pas même celle de son agrément.

Troisièmement, au moment de la consultation, il n’y a pas eu de

signaux qui puissent rassurer le futur porteur de part Valfrance sur la

stabilité, voire progression de son placement.

Pour autant, nous soutenons sans écart ce qui est à nos yeux un

avantage indéniable pour les salariés à savoir l’accès volontaire à

l’actionnariat salarial, et insistons aujourd’hui sur l’importance de

savoir conserver la valeur « Partage avec les salariés » quand elle est

associée à celle de « Considération du salarié ».

Nous ne bloquerons pas un projet profitable au personnel, lui laissant

une possibilité d’investir ou désinvestir à sa guise dans son Entreprise

en 2016, mais demandons pour l’étape suivante de signature, que les

discussions du prochain renouvellement soient engagées au moins 3

mois avant l’échéance. Nous donnons ce jour un avis défavorable sur

le projet d’accord PEE.

Christian Roy

FO : Si le PEE apporte du sang neuf et une orientation nouvelle quant à la

valorisation des placements de tout un chacun, nous pensons qu’il

aurait été bon de travailler sur un toilettage plus complet afin d’offrir

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PV de CCE du 9 déc. 2015 approuvé le 24 mars 2016 38 /41

de véritables choix de placement et de rémunération à tous. Là,

l’accord est uniquement concentré sur ValFrance.

Les élus titulaires FO, même s’ils sont d’accord pour conserver un

PEE, émettent un avis défavorable sur le projet présenté en l’état car

ils doutent de voir une réflexion globale sur le sujet lors des

négociations à venir ou dans le futur.

Arnaud Dekmeer

FO : Je souhaite intervenir au nom de M. Pascal Saeyvoët qui a dû partir

plus tôt :

« Vous demandez l’avis du CCE sur un accord non communiqué aux

DSC, normalement seuls signataires. Comment pourrions-nous

donner un avis favorable, alors que, depuis des années, vous ne faites

pas d’avancée sur l’abondement pour tous et que vous n’êtes pas

ouverts à un toilettage vers des fonds plus attractifs.

FO est pour la mise en place d’un PEE mais la négociation doit être

ouverte et loyale. Nous vous demandons donc une véritable réunion

de négociation qui ne doit pas être imposée ».

En conclusion de ce point, André Her précise que, compte tenu des délais et de la fin d’année,

il sera demandé aux organisations syndicales de prendre rapidement position pour une

éventuelle conclusion de l’accord le 15 décembre prochain.

VIII. QUESTIONS DIVERSES

1. SAV _________________________________________________________________

Depuis plus de deux ans, la Direction SAV a pris conscience et reconnu que l'outil de gestion

Esis est très pénalisant pour notre activité par sa lenteur et sa complication. La difficulté à le

faire fonctionner avec l'outil de géo-optimisation des dépannages IFS 360, présenté en

commission Grands Projets en septembre 2013 et en test depuis cette date sur 2 centres de

réparations, n'en est qu'une illustration parmi d'autres. Les vœux conjoints d'Anne-Marie

Vallespi et de Vincent Mignot au personnel SAV en janvier 2014 évoquaient clairement son

remplacement à court terme. Où en êtes-vous dans votre réflexion et avez-vous des éléments

concrets à nous communiquer aujourd'hui ?

Le changement d'Esis a bien été demandé en 2015. Le remplacement n'a pas pu être acté en

raison des arbitrages budgétaires nécessaires (importance des dossiers Cross canal et

caisses). Nous réitérerons notre demande de budget pour envisager le changement de cet

outil dans les années à venir mais nous devons être conscients que les priorités seront sur les

développements inhérents au cross canal.

Guy Laplatine

CFDT : Il y a un véritable problème en SAV sur les contrats de travail des

réparateurs qui se retrouvent comme installateur de cheminée. Nous

avons interpellé l’inspecteur du travail à ce sujet et qui nous donne

raison mais quelles sont les suites ? Nous ne sommes pas contre une

modification du métier et nous en avions d’ailleurs échangé en

commission classifications. Vous aviez parlé d’accord mais à ce jour,

rien n’était entériné. Il y a une méthodologie à suivre : prévenir le

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PV de CCE du 9 déc. 2015 approuvé le 24 mars 2016 39 /41

salarié par courrier, lui laisser un délai de réflexion avant de changer

ou non son statut.

Sofi Turgard : Il n’y a pas d’avenant au contrat de travail. Sur un site une note

d’information faisant suite à un entretien a été donnée 3h avant que le

collaborateur parte en vacances. Mais en aucun cas il ne s’agit d’un

avenant au contrat de travail. Depuis la personne a été revue.

Aïcha Maçna Dadi

FO : Sur le SAV IDF, suite à l’annulation de dernière minute de la

formation, un des salariés en arrêt reçoit sa fiche de paie et se rend

compte qu’il a changé de métier et est passé poseur installateur (en

attente de rectification de sa fiche de paie).

Sofi Turgard : Vous parlez tous de la même personne. Sachez que nous suivons ce

dossier.

Max Zimmermann

CFTC : Nous attendons toujours une réponse de la direction du SAV suite à un

courrier que nous avons adressé sur le changement de métier.

Par ailleurs, l’outil SAV actuel est très pénalisant pour l’activité. Il

faut vraiment faire quelque chose pour le remplacer au plus vite.

Christian Roy

FO : Je suis également toujours en attente de la pesée de poste demandée à

Guillaume Coince.

2. CONGE DE FORMATION ECONOMIQUE SOCIALE ET SYNDICALE __________________

Modalités précises de prise en charge des formations CFESS au niveau de l’entreprise (perte

de salaire, conventions).

Le congé de formation économique sociale et syndicale est désormais régi de manière claire

l’article L3142-8 du Code du travail.

Le principe est que l’employeur n’est plus dans l’obligation de rémunérer le salarié qui part

dans le cadre de ce congé.

En effet, le salarié bénéficiant du congé de formation économique, sociale et syndicale a droit

au maintien total ou partiel par l'employeur de sa rémunération, sur demande d'une

organisation syndicale satisfaisant aux critères de respect des valeurs républicaines et

d'indépendance, légalement constituée depuis au moins deux ans et dont le champ

professionnel et géographique couvre celui de l'entreprise ou de l'établissement.

La demande de l'organisation syndicale doit être expresse et écrite.

Elle précise le niveau demandé du maintien de rémunération. L'accord écrit du salarié pour

bénéficier du maintien de son salaire dans les conditions prévues au présent article lui est

annexé.

Une convention conclue entre l'organisation syndicale et l'employeur fixe le montant que

l'organisation syndicale rembourse à l'employeur et le délai dans lequel ce remboursement

est effectué. A défaut de convention, la demande de l'organisation syndicale l'engage à

rembourser la totalité du montant maintenu au titre de sa demande, y compris le montant des

cotisations et contributions sociales afférentes à la rémunération, dans un délai défini par

décret à paraître.

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PV de CCE du 9 déc. 2015 approuvé le 24 mars 2016 40 /41

En cas de non-remboursement, l'employeur peut procéder à une retenue sur le salaire du

bénéficiaire, dans les conditions et limites prévues par décret à paraître.

Eric Dronsart

CFDT : Pouvez-vous nous garantir que ça se passera comme ça à chaque

demande ? Nous sommes plutôt ouverts à la signature d’une

convention. Comment se sera écrit sur la fiche de paie ?

Christian Roy

FO : S’il n’y a pas de remboursement de l’organisation syndicale, les frais

seront prélevés sur le collaborateur ?

Christophe Basille : Je vous garantis que l’ensemble des RRH a été mis à niveau sur la loi

Rebsamen et sur ce point.

S’il y a une demande de maintien de salaire, il ne doit pas y avoir de

changement sur la fiche de paie : c’est un accord entre l’entreprise et

l’organisation syndicale qui remboursera le montant à l’entreprise

directement.

Il est important de préciser au collaborateur ce cas de retenue sur

salaire. Par ailleurs, nous allons travailler sur la mise en place d’un kit

pour les RRH dans lequel nous le mentionnerons clairement car si

l’organisation syndicale est défaillante, l’entreprise se retournera vers

le collaborateur.

Guy Laplatine

CFDT : Est-ce que l’on ne pourrait pas définir par avenant à l’accord dialogue

social les modalités ?

Christophe Basille : Nous y avons pensé mais ce sont les organisations syndicales qui sont

directement concernées, pas vous, en qualité de délégué syndical.

Les conventions se feront donc site par site.

Gérald Villeroy

CGT : Il faudrait peut-être présenter ce sujet aux CE pour les informer.

3. BARS A SUSHI _________________________________________________________

Les bars à Sushi de nos magasins sont-ils soumis à la même législation du travail ? Pourriez-

vous vous assurer que le prestataire respecte bien cette législation (horaires, durée,

amplitude) ?

Les salariés de l’entreprise « Sushi Gourmet » sont régis par la Convention Collective

Nationale de la Charcuterie de détail n°3133 du 1er

décembre 1977, réécrite par avenant

n°113 du 4 avril 2007.

Les salariés disposent d’un contrat de 40 heures hebdomadaires comprenant 5 heures

supplémentaires par semaine.

La durée maximale de travail hebdomadaire en période de fêtes ou activités saisonnière est

de 48 heures par semaine.

Le repos hebdomadaire est d’une durée de 24 heures et peut être porté à 1.5 jours en cas de

travail le dimanche.

Le contingent d’heures supplémentaires est de 220 heures.

Page 41: PROCES VERBAL DE LA REUNION DU COMITE CENTRAL …€¦ · PV de CCE du 9 déc. 2015 approuvé le 24 mars 2016 4 /41 II. INFORMATION ET CONSULTATION SUR L’EXECUTION DU PLAN DE FORMATION

PV de CCE du 9 déc. 2015 approuvé le 24 mars 2016 41 /41

Nous avons rencontré la Direction de Sushi Gourmet : un système de feuille d’émargement

pour pointage est mis en place au sein du stand. Un chef de secteur de l’entreprise passe au

moins une fois par semaine pour effectuer des contrôles.

Est à l’étude la mise en place d’un système de badgeage par puces RFID.

La Direction de l’entreprise est plutôt à « se plaindre » d’un nombre important d’heures

écrêtées. Les salariés partant une fois la production terminée.

Sofi Turgard précise qu’il s’agit d’une start-up qui fonctionne très bien, ramène du résultat. Il

y a derrière cette activité, un véritable savoir-faire. Les dirigeants sont très réactifs en cas de

problématique que pourrait leur être remontée et sont très sérieux : pour faire venir des

collaborateurs en pleine campagne, la société les loge gratuitement pendant 6 mois et leur

paye des cours de français.

Elle souhaite qu’au local, ces personnes ne souffrent pas de racisme et ces personnes

apportent un véritable savoir-faire que nous ne possédons pas dans l’entreprise.

Eric Dronsart

CFDT : C’est peut-être une entreprise réceptive mais sur certains sites, les

amplitudes horaires ne sont pas respectées : certains salariés sont

présents de l’ouverture jusqu’à la fermeture.

Sous quelle convention collective sont-ils ? Ils sont sur notre surface,

nous avons le droit d’intervenir (cf. art. L1250-7 du code du travail) :

nous allons vérifier certaines choses.

Sofi Turgard : Ils sont sous la convention collective de la charcuterie.

Concernant les amplitudes horaires, ce n’est pas les échos que j’en ai

(sauf en cas d’installation d’un nouveau bar à sushi) : généralement, il

n’y a plus personne à 19h car ils ont fait leur production.

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Cosimo Palmitessa

CFTC : Concernant la présentation du BOI en instance (sans les verbatims),

on nous a dit qu’il n’y avait pas eu de verbatim cette année.

Jean André Laffitte Si, il y a bien des verbatims (environ 42 000) : je les ai tous par thème.

Les verbatims sont intéressants surtout pour le manager.

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L'ordre du jour étant épuisé, Christophe Carreyre remercie les participants

et clôt la séance de ce CCE ordinaire le mercredi 9 décembre 2015 à 17h15.

La Secrétaire du CCE Le Président du CCE

Christine Courbot Christophe Carreyre