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rastignac2007
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Sandra Schoettel, chargée de mission Strasbourg 5, 2008
Fiche périodique de mise en oeuvre du PPRE
Période ............ - ................
Nom de l'élève : ................................
Classe : ...................................
Projet : participer à un concours d'écriture (printemps de l'écriture par exemple : écrire une phrase pour chaque page de l'album sans texte ou journal de l'école ou exposition par exemple : écrire une phrase de légende pour chaque photo)
Rappel de l'objectif général : PPRE : Être capable de formuler, de comprendre et d'écrire une phrase en respectant les normes de la langue écrite.
Séquence 1(4 séances)
Séquence 1'(4 séances)
Séquence 2(3 séances)
Séquence 2'(3 séances)
Séquence 3(4 séances)
Séquence 4(2 séances)
Séquence 4'(4 séances)
Être capable de formuler ou reformuler une phrase correctement structurée à l'oral (Restitution orale d'une phrase pour rendre compte de ce qu'on a compris)
Être capable de formuler une phrase correctement structurée à l'oral(Élaboration orale d'une phrase pour rendre compte de ce qu'on a compris)
Être capable de développer des stratégies de compréhension de la phrase lue (Compréhension : anticiper la reconnaissance de mots pour dégager du sens )
Être capable de développer des stratégies de compréhension de la phrase lue seul(Compréhension écrite d'une phrase : utiliser les indices syntaxiques comme l'anaphore et les connecteurs)
Être capable de développer des stratégies de compréhension.(Compréhension d'une phrase en prenant appui sur les marques grammaticales)
Être capable d'écrire une phrase proposée à l'oral et en respectant les normes de la langue écrite.(Répondre par une phrase écrite en s'appuyant sur une question de littérature)
Être capable d'écrire une phrase proposée à l'oral et en respectant les normes de la langue écrite.(Production écrite en autonomie dans un projet d'écriture)
Sandra Schoettel, chargée de mission Strasbourg 5, 2008
Compétences à
travailler
Actions menées en classe (avec aide du Maître E ou aide-éducatrice) Évaluations (formatives et sommative)
Séquence 1
( 4 séances) :
Être capable de
formuler ou
reformuler une
phrase
correctement
structurée à l'oral
(Restitution d'une
phrase pour
rendre compte de
ce qu'on a
compris)
Séance 1 : apprentissage :
-Motivation : Participer au projet d'écriture de la classe. Quand on écrit un
texte, qu'est-ce qui est difficile ?
-Résurgence des représentations : Ce qui est difficile c'est de faire des
phrases, de les écrire « correctement » et de mettre les points.
- Situation-problème : Pour écrire une phrase avec une syntaxe correcte,
on peut déjà travailler la phrase à l'oral : je vous propose de restituer une
phrase correcte à l'oral dans un petit jeu :
Jeu du « téléphone arabe ». Le M annonce qu'il va dire une phrase à 1E et
qu'on fera fonctionner le téléphone arabe pour que le dernier formule la
même phrase. Les E sont en file indienne devant le M. Ensuite le dernier
viendra devant. Comment faire pour réussir ?
- Émergence des hypothèses :
Il faut écouter, comprendre, garder en mémoire et bien articuler.
- Recherche :(phase de jeu)
Le M énonce des phrases de plus en plus complexes. (Il aura pris soin
d'écrire chaque phrase sur une bande de papier pour avoir un « témoin »).
- Mise en commun :
A-t-on réussi ? Pourquoi non ? Critique et justification.
Se rendre compte que au fur et à mesure les phrases perdent leur structure
et sont plus difficiles à comprendre.
- Métacognition : Il faudrait apprendre à construire ses phrases avec une
bonne syntaxe sinon pb de compréhension.
- Structuration :
Séances 2-4 : entraînement (sur textes littéraires et
documentaires d'une complexité croissante)
- Lecture-reformulation au fur et à mesure de l'avancée dans le
texte : Le M fait une lecture magistrale. Il demande aux E de se
faire des images mentales de ce qui est raconté (comme un
film). Il s'arrête régulièrement pour demander à 1E de raconter.
Autres situations pour reformuler des phrases :
Jeu de la phrase mystère : des illustrations au tableau. Le M
énonce 1 phrase. L'E désigne l'illustration correspondante et
reformule la phrase.
Jeu du mémo-mime : Les cartes consignes sont présentées
aux E et décryptées (pictogrammes) ex « Monte sur ta
chaise sans faire de bruit». « Mets les mains sur ta
tête pour imiter un chapeau». « Sourit au copain qui est
placé à ta droite » etc. Le premier E tire une carte au hasard
et répète la 1ère consigne en l'exécutant, le deuxième tire
une autre carte et formule en exécutant 2ème consigne +
1ère ; le 3ème ,3ème et 2ème et 1ère etc
Jeu du compteur de phrases : le M tire une carte et lit. Les E
écoutent attentivement et marquent sur leur ardoise le
nombre de phrase entendue. Pour valider, ils essaient de
répéter chaque phrase en les isolant.
Jeu du « portrait » : un jeu de cartes avec 1 côté phrase et1
côté image ou photo. Jeu étalé côté image : dire la phrase
Sandra Schoettel, chargée de mission Strasbourg 5, 2008
Présenter des phrases découpées en pictogrammes : une carte
personnage – une carte « action » - une carte décor .
Dire une phrase et demander aux E de désigner la bonne suite de
pictogrammes.
Leur demander de reformuler eux-mêmes les phrases à l'aide des
pictogrammes.
Le M mélange les pictogrammes : remettre dans l'ordre initial pour
reformuler.
Changer la place d'un pictogramme ou permuter des pictogrammes
: effet ? Formuler la nouvelle phrase. Est-ce toujours possible ?
À l'aide de pictogramme dans le désordre, l'E va inventer et
formuler une phrase correcte.
qui est écrite sous l'image pour remporter la carte. Validation
par la lecture.
Jeu des pictogrammes : le M énonce une phrase – l'E choisit
les pictogrammes : reproduire la même phrase et la répéter.
Séquence 1'
( 4 séances) :
Être capable de
formuler une
phrase
correctement
structurée à
l'oral
(Élaboration
d'une phrase
pour rendre
compte de ce
qu'on a compris)
Séance 1 : apprentissage
Motivation : Rappel du projet d'écriture + qu'est-ce qu'on a appris la dernière
fois. Pourquoi ?
Résurgence des représentations :
On a appris à structurer nos phrases pour être compris : en général un
personnage – une action – un décor (on peut dessiner la phrase)
Situation-problème:
Travail comme en langue vivante : une structure langagière et du lexique offerts
ex la peur . Discussion. Qu'est-ce qui peut faire peur ? Des cartes où sont illustrées
les peurs (ex le loup qui .../le fantôme.../la fessée...)
Structure : J'ai peur de /que . Je n'ai pas peur de/que. As-tu peur de/que ?
(Mémoriser les structures décidées ensemble par un jeu de Kim rapide)
Mise en oreille par une saynète jouée par le M à deux casquettes plusieurs fois si
nécessaire.
Séances 2-4 : Entraînement
Différentes situations de jeu pour formuler une phrase à l'oral :
Travail avec les pictogrammes de plus en plus tourné vers
analyse (comme pour E dysphasiques) : ces outils vont l'aider
à structurer sa phrase et méthode des jetons aussi. Repérer :
un jeton jaune pour action. Une flèche pour signifier le passé
et le futur . (ex invente la phrase la plus longue possible
avec ces pictogrammes ou répond à la question suivante avec
ces pictogrammes)
Enrichir une phrase à l'oral (avec ou sans les pictogrammes) :
ex le cheval galope. Le cheval à la crinière blanche galope. Le
cheval.... galope à l'orée du bois. Etc etc
Jeu : remettre les mots d'une phrase dans l'ordre à l'oral.
Jeu : le M dit une phrase avec un mot tordu ou une
Sandra Schoettel, chargée de mission Strasbourg 5, 2008
Le M : - De quoi as-tu peur ?
L'autre : - Je n'ai pas peur !
Le M : - Mais si ! Je vois bien que tu as peur. As-tu peur du grand méchant loup ?
As-tu peur qu'il te croque ?
L'autre : - Non, je n'ai pas peur que le grand méchant loup me croque. J'ai peur que
le fantôme me fasse des grimaces épouvantables !
Comment peut-on mémoriser une structure de phrase ?
Émergence des hypothèses : on écoute, on l'utilise dans une nouvelle
phrase
Mise en oreille : qu'avez-vous compris ? Qu'avez-vous retenu ?
Mise en bouche : les E sont invités à rejouer la saynète à l'identique avec le M mais
on peut varier l'objet de la peur. Joue un rôle ou l'autre.
Recherche
Jouer la saynète entre eux – Faire varier le dialogue en fonction des cartes « peur »
tirées.
Mise en commun :
Jouer la saynète devant les autres en étant compréhensible.
Métacognition
Il faut s'appliquer à respecter la structure des phrases si on veut être compris. Il faut
changer de structure de phrase : si on dit oui ou non ou si on pose la question
(forme affirmative ou négative, type interrogatif)
Structuration :Chacun a une carte cachée : 3 chances pour deviner « As-tu
peur de/que... ? » S'asseoir à sa place. OU 1 E sort, un seul E a la carte de
« se perdre dans la forêt ». Deux chances pour trouver cet E.
incohérence : répéter en corrigeant
Le M fait un énoncé sarcastique : « La petite fille qui me tire la
langue est vraiment mignonne ! »
Le M parle sans conjuguer son verbe : « moi avoir vraiment
beaucoup faim ! »
Jeu du voleur de mots : Le M a enlevé les déterminants :
« voisin qui rentre travail range voiture dans garage soir ».
Jeu du coupeur de phrases : La M dit un début de phrase, à
l'E de poursuivre.
Jeu de kim : phrase illustrée au verso – on les lit - une carte
est retournée : dire la phrase qui correspond. Valider en
retournant la carte.
Séquence 2 :
(3 séances)
Être capable de
Séance 1 : apprentissage
- Motivation : Rappel du projet. On souhaite écrire des phrases dans ... On
a appris à formuler une phrase correcte à l'oral. On veut être lu et compris
Séances 2-3 : entraînement :
Proposer des phrases avec des mots peu fréquents qui
nécessitent un déchiffrement : suivre lecture du M en
Sandra Schoettel, chargée de mission Strasbourg 5, 2008
développer des
stratégies de
compréhension
de la phrase lue
(Compréhension :
anticiper la
reconnaissance
de mots pour
dégager du
sens )
puisque destiné à un public. Qu'est-ce qui est difficile quand on lit une
phrase ?
-Résurgence des représentations : Parfois ce qui est difficile, ce sont les
mots nouveaux. Parfois la phrase est trop longue et on ne sait pas où
couper pour comprendre...
- Situation-problème :
Des phrases écrites au tableau avec 1 mot caché mais laissant apparaître
des indices (Test de closure indicé pour apprendre à anticiper). Comment
trouver le mot caché ?
- Émergence des hypothèses :
On doit lire et on peut faire des hypothèses sur le mot « caché » grâce au
sens de la phrase.
- Recherche :
Chaque binôme fait une proposition argumentée pour le mot caché.
- Mise en commun :
Chaque binôme présente son mot (écrit sur des cartons avec l'aide du M
pendant la recherche) et dit pourquoi il fait cette proposition. On valide par
le sens et par les premières lettres puis le mot entier découvert.
- Métacognition : Attention ! Lire, ce n'est pas deviner ! C'est anticiper en
construisant du sens et vérifier en reconnaissant les mots. On peut
anticiper le sens d'un mot grâce au contexte phrase donc quand on lit, on a
toujours une posture de chercheur de sens.
- Structuration :
Phrases à trous à compléter. (avec illustrations ou sans)
pointant les mots du doigt et indiquer où le M s'est arrêté.
Proposer Jeu de la phrase mystère : des illustrations au
tableau. Le M lit 1 phrase. L'E désigne l'illustration
correspondante et relit la phrase.
Jeu de cartes sur la table
1- côté « écriture » : l'E lit la phrase, retourne la carte, valide
par l'image et remporte la carte.
2- côté « illustration » : Anticiper : il pourrait y avoir écrit.... -
Lire.
Lecture par groupe de mots : calcul syntaxique qui vise à
regrouper les syntagmes. Lire c'est « lier » les mots (lecture
magistrale pour placer /.../ puis lire) + entraînement de
lecture à voix haute : chaque ligne = un groupe de sens puis
groupes de sens séparés par des // puis groupes de mots
séparés par des espaces puis groupes de mots séparés par
des espaces au début du texte puis plus.
Idem pour placer virgule (annoncer nombre de virgule et lire à
voix haute, l'E place les virgules et s'entraîne à relire avec
intonation)
Retrouver les n phrases dans un court texte (voir ponctuation
comme aide à la compréhension)
Segmenter les n mots d'une phrase.
Compléter la phrase avec le bon mot (parmi deux propositions
visuellement proches)
Remettre les déterminants dans la phrase lue.
Proposer une image et trois phrases de sens différent mais
utilisant des mots orthographiquement proches : choisir la
bonne phrase et dire pourquoi (auto-correction au dos de la
Sandra Schoettel, chargée de mission Strasbourg 5, 2008
fiche)
Séquence 2' :
( 3 séances )
Être capable de
développer des
stratégies de
compréhension
de la phrase lue
seul
(Compréhension :
utiliser les indices
syntaxiques
comme
l'anaphore et
connecteurs)
Séance 1 d'apprentissage :
Motivation : Rappel projet et ce qu'on a appris : importance de la
structure de la phrase = une unité de sens avec [personnage – action
– décor] très souvent et stratégies pour trouver les groupes de sens
en lecture. Il faut toujours avoir une posture de chercheur de sens.
Comment faire ?
Résurgence des représentations : On lit, on écoute la phrase, on
peut trouver des indices
Situation-problème : Proposer une phrase « mystère » et trouver
l'image à laquelle associer la phrase ex « Elle lui brosse les
cheveux ». Comment faire ?
Emergence des hypothèses : on lit, on prend des indices comme les
mots. Ex le verbe « brosse » pour l'action illustrée, puis « Elle » pour
identifier = une fille ; « lui » = la poupée.
Recherche : Trouver les indices et associer chaque phrase à la
bonne image en utilisant les indices
ex Elle se brosse les cheveux/ Il lui brosse les cheveux. Il la regarde/
Elle le regarde/ Elles la regardent/ Elle l'a mise sur une chaise. Elle
l'a mis sur une chaise/ Il les a mises sur la chaise...
Mise en commun : chaque E présente son travail et explicite sa
démarche aux autres (gommefix ou aimant pour mettre sa phrase au
tableau sous la bonne image) Les autres valident ou non. Débat si 2
E ont choisi la même image (traitement de l'erreur)
Séance 3 d'entraînement :
Gamme d'exercices d'entraînement :
Exercice avec plusieurs images et choisir la bonne pour « La
petite fille est tombée »en justifiant / « La petite fille n'est pas
tombée » ou «La petite fille est-elle tombée ? »
« Jean et Marie sont amis ; ils aiment le sport. Il pratique le
ski et elle, la natation. »Qui est « il » ? J ou M ?
« Marie et moi sommes en vacances. Nous faisons de la
balançoire dans mon jardin. Invitons Nadine à jouer avec
nous ! » Qui est « nous » ?
Phrases d'histoires connues + nom d'un personnage : colorie
le mot qui remplace ce personnage dans la phrase.
Travail sur phrases. Quel personnage le mot en gras
remplace-t-il ?
Travail sur des dialogues : Qui parle ? De qui ? A qui ?
Comment le sais-tu ?
4 images de Virginie – Elsa – Maman et Jean et une histoire
en 4 paragraphes avec des personnages qui apparaissent et
disparaissent. Pour chaque paragraphe, qui est le « ils » ?
Mélanger deux histoires avec il/elle (Seguin et sa chèvre par
ex) et elle/ils (la chèvre et ses 7 biquets) : démêler les deux
histoires
Texte à trous avec 2 filles et 1 garçon ( faire sortir et entrer
les personnages à tour de rôle) : complète par le bon pronom
(travailler sur une fiche sous plastique au feutre velleda pour
Sandra Schoettel, chargée de mission Strasbourg 5, 2008
Métacognition : pour comprendre une phrase, il y a souvent des
indices qui nous aident. Quand on lit, on peut trouver des marques
de genre ou de pluriel qui nous renseignent (comme à l'oral)
Structuration : Idem sur un court texte à lire : C'est bizarre, cela
commence par « Il ... » On veut comprendre de qui parle cette
histoire (Ex l'intrus de Boujon)
Émergence des hypothèses : On ne peut pas savoir qui est ce
« il ». Il manque le début. On sait juste que c'est il donc 'est
masculin. Il faut lire la suite pour prendre des indices.
Recherche : Distribuer le « vrai » texte avec enjeu : identifier le
personnage qui se cache derrière le « il ». Demander de relever
toutes les désignations du personnage : tous les noms et les
pronoms qui remplacent le personnage. (2 colonnes sur une affiche)
Mise en commun : Chaque binôme présente son tableau sur une
grande affiche et compare avec son voisin. On valide si on peut
remplacer par le nom du personnage.
Métacognition : Pour comprendre de qui on parle, il faut faire
attention à présenter son personnage. Une fois qu'il est présenté, on
peut éviter la répétition par deux moyens : le pronom ou le substitut
(synonyme ou périphrase ou nom propre)
Structuration : Deux groupes pour transformer un court texte : le
personnage devient plusieurs (à l'oral puis à l'écrit) et le personnage
devient féminin. (à l'oral puis à l'écrit)
NB on peut le travailler sur les formes verbales aussi : Le monsieur part au
volant de sa voiture/ Le monsieur va partir.../le monsieur est parti.../ Le
monsieur doit partir....
avoir droit à l'erreur)
Travailler sur les connecteurs temporels , spatiaux et de cause à
effet
Choisir le bon connecteur :
« Il est malade grâce à /à cause de la pluie. »
« il va à l'école bien que/parce que c'est l'heure ».
Justifier son choix.
Retrouver l'ordre des actions :
« Jean lit un livre avant de prendre sa douche ». Aucun mot difficile,
alors pourquoi est-ce difficile à comprendre ? (temporalité) Qu'est-ce
qu'il fait en premier ? (On peut s'appuyer sur des images
séquentielles pour retrouver l'ordre des actions)
Sandra Schoettel, chargée de mission Strasbourg 5, 2008
Séquence 3 : (4 séances)Être capable de
développer des
stratégies de
compréhension.
(Compréhension
d'une phrase en
prenant appui sur
les marques
grammaticales)
Séance 1 d'apprentissage :
Rappel : les stratégies de compréhension de la phrase déjà vues
Situation-problème :
Proposer un texte « résistant » en lecture silencieuse. Qu'avez-vous compris ? Les
E reconnaissent ne pas avoir compris le sens général du texte. (Leur poser des
questions pour qu'ils s'en rendent compte) A votre avis, pourquoi ?
Émergence des hypothèses :
Pas de mot difficile pourtant, mais des phrases longues. On ne sait pas comment
lire le texte, même si on sait reconnaître ou déchiffrer tous les mots.
Recherche :
Le M propose d'en faire une lecture à voix haute et demande aux E de faire des
traits verticaux pour séparer les groupes de mots qui vont ensemble.
3 activités à ne faire qu'une seule fois pour une prise de conscience :
Lire le texte platement comme une machine à lire, sans tenir compte de la
ponctuation On ne comprend pas mieux même si lecture fluide. Le M ne
respecte pas la ponctuation.
Rétablir une segmentation prosodique par une oralisation absurde (sur des
groupes de mots incongrus). On ne comprend pas mieux, voire encore
moins bien. Les E « tiquent » : cela ne veut rien dire si on « coupe » à cet
endroit-là.
Rétablir la segmentation prosodique en augmentant un peu les silences entre
les groupes de mots qui font sens (A chaque E de synchroniser le doigt, le
regard, l'écoute pour séparer les groupes de sens) On comprend mieux le
texte !
Séance 2 de structuration :
A l'ordinateur : donner un texte de quelques phrases dont le sens est
déjà connu des E. Les E vont faire un retour à la ligne pour que 1
ligne = 1 groupe de sens (comme sur les prompteurs des
journalistes). Le faire par binôme permet une interaction entre les 2 E
et qu'ils se mettent d'accord. Les E s'entraînent à la lecture à voix
haute et le lisent au reste de la classe qui suit sur un texte présenté
de manière standard. (A faire jusqu'à ce que les E du groupe de
besoin sachent lire le même texte avec la bonne prosodie sur un
texte présenté de manière standard).
Séance 3 d'apprentissage :
Situation-problème :
Lire une phrase que les E ne voient pas : « Julie va au restaurant
avec ses deux amies. »
Qu'est-ce qu'on dessinerait ?
Écrire la phrase devant eux et proposer deux illustrations.
Repérer la marque « e » et choisir la bonne illustration.
Quelle phrase écrire sous l'autre image ?
Idem sur « Pour le dessert, elles mangent une pomme. »
Remarquer le -s et le -ent.
Comment transformer la phrase pour qu'elle corresponde à Julie
seule qui croque sa pomme ?
Sandra Schoettel, chargée de mission Strasbourg 5, 2008
Mise en commun :
Pour chaque phrase écrite au tableau, un autre E montre où il a « coupé » la
phrase et les autres valident.
Préparer une lecture à voix haute d'un texte en faisant ressortir, par exemple
par des traits verticaux, les groupes de mots qui seront dits « ensemble »
Métacognition :
A l'oral ,on ne sépare pas les mots mais les groupes de mots oui. Lire, c'est
« lier » les mots entre eux. Si on ne le fait pas, même en lecture silencieuse, on a
du mal à comprendre ce qu'on lit.
Situation-problème : comprendre la phrase oralement : C'est le
chien des voisins qui hurle. C'est le chien des voisins qui hurlent.
Qu'as-tu imaginé ? Qui hurle pour toi ? Par écrit : Quelle différence ?
Emerrgence des représentations :
Il faut lier les mots qui vont ensemble pour planifier la construction du
sens dans la phrase. La ponctuation nous aide et les marques
grammaticales aussi.
Recherche :
Proposer un texte dont le sens est déjà connu. Demander de couper
le texte en groupes de sens et de mettre des traits obliques entre les
groupes pour aider à la lecture compréhension. Faire 1ère phrase
ensemble, séparer les groupes de sens et repérer les marques
grammaticales qu'on n'entend pas.
Continuer en binômes.
Mise en commun :
Présenter son paragraphe aux autres. Dire ce qu'on comprend grâce
aux marques grammaticales.
Métacognition :
Saisir que les marques jouent un rôle décisif sur le sens.
Structuration :
Demander aux E de transformer une phrase au féminin. Quels
changements à l'oral ? Écrire la phrase : quels changements à l'écrit ?
Marques qui ne s'entendent pas ?
Idem : transformation au pluriel ou au singulier.
Sandra Schoettel, chargée de mission Strasbourg 5, 2008
Séquence 4 : (2 séances)Être capable
d'écrire une
phrase
proposée à
l'oral et en
respectant les
normes de la
langue écrite.
(Répondre par
une phrase écrite
en s'appuyant sur
une question de
littérature)
Séance 1 d'apprentissage :
Situation-problème :
- Je vais vous lire une histoire et vous poser des questions pour vous aider à
comprendre le texte. Voilà les questions. Lisez-les silencieusement. (Prévoir des
questions ouvertes qui amènent l'E à répondre par une phrase. Rester à un niveau
assez explicite). Comment allez-vous faire ?
Émergence des hypothèses :
Écouter. Mémoriser. Chercher des indices. Comprendre. Retourner au texte
pour répondre.
Recherche :
- Lecture offerte (en réseau avec lectures du moment) et les E suivent du doigt.
Consigne : Répondre à chaque question par une phrase en utilisant au
maximum les mots de la question et les mots du texte.
Faire un exemple ensemble : trouver le début de la réponse sans avoir lu le
texte : ex « Pourquoi l'ogre ne dévore-t-il pas Zéralda ? » « L'ogre ne dévore
pas Zéralda car/parce que ... » « Où se déroule l'action ? « « L'action se
déroule... »
Entraînement oral collectif.
Chaque binôme prépare ses réponses. (2 questions par binômes avec
discussion et accord)
Mise en commun :
Chaque binôme présente sa réponse écrite aux autres. Elle est validée par le
groupe si on comprend, si la syntaxe est correcte, si l'orthographe est correcte.
Métacognition :
Séance 2 d'entraînement :
Structuration :
Associer une question à une réponse (relier)
Retrouver la bonne question à partir de la réponse (plusieurs
choix)
Rédiger la question à partir de la réponse :
Selon le renseignement en gras dans la phrase : ex L'ogre
distribuait généreusement sucettes et bonbons à la
population du village. Que distribuait.... ? OU ex L'ogre
distribuait généreusement sucettes et bonbons à la population
du village. Qui distribuait ... ?
Questionner un texte pour faire comprendre le texte au reste
de la classe.
Sandra Schoettel, chargée de mission Strasbourg 5, 2008
Pour construire une phrase-réponse, on peut utiliser les mots de la question et
parfois ceux du texte.
Séquence 4' : (4 séances)Être capable
d'écrire une
phrase
proposée à
l'oral et en
respectant les
normes de la
langue écrite.
(Production écrite
en autonomie
dans un projet
d'écriture)
Séance 1 d'apprentissage :
Projet : Selon projet de classe du moment : albums à partir d'illustrations,
lettre, journal, revue de presse pour la classe ... il faut qu'on apprenne à
écrire une phrase. Comment faire ? Qu'est-ce qui est difficile ?
Résurgence des représentations : On pense à ce qu'on veut dire.
On le formule pour que la phrase soit correcte et que le lecteur
comprenne (ex pas mettre il pour elle...) Ensuite on peut réfléchir à
comment on écrit.
Situation-problème :
Définir : qu'est-ce qu'une phrase ?
Émergence des représentations :
La Ce sont les mots, ils sont liés entre eux pour dire qq chose. Il y a des
groupes de sens. On comprend de qui on parle, ce qu'il fait et où cela se
passe. On peut « imaginer » la phrase. Remarque sur la lecture en groupe
de mots : « Un grand cheval blanc galopait le long de la rivière ».
Dessiner ? Par quoi on commence : un cheval ? Comment ? Un
grand cheval blanc donc 1ère unité sémantique (on peut imaginer cette
unité) puis 2ème unité sémantique : imaginer l'image animée (on imagine
le mouvement) . Les derniers mots sont la 3ème unité de sens : ils
permettent de planter le décor. Donc le personnage/ son mouvement/ le
décor.
Séances 2-3 d'entraînement : Chaque E a un baladeur et
écoute son histoire au « coin-écoute ". Il essaie de compter les
phrases (entre 6 et 8). Le M l'encourage à se faire un film dans
sa tête, se raconter l'histoire en quelques phrases. Il encourage
l'E à utiliser les mots ou les structures de phrases qu'il a
entendus.
Garder une image de l'histoire : écrire la phrase qui légende cette
image.
Atelier d'écriture avec un support:
une image pour une phrase.
Remettre les mots dans l'ordre
Trouver le mot qui manque
Transformer une phrase
Substituer un personnage à un autre
Aider la formulation à l'oral : de quoi cela parle ? Qui , quand ,
où , comment ? Pourquoi?
Des écrits courts :
Potion de la sorcière
Menu de l'ogre
Annonce pour vendre le carrosse de Cendrillon
Sandra Schoettel, chargée de mission Strasbourg 5, 2008
Recherche :
4 images et 4 phrases : la M lit les 4 phrases sans les montrer. Les E
écoutent et désignent l'image qui correspond et écrivent leur phrase (choisir
même personnage ou même action ou même décor). Mettre des outils à
disposition pour les pbs d'orthographe lexicale.
Mise en commun :
Comment avez-vous fait ? Chaque E explique sa démarche et les autres
valident. On peut discuter de l'orthographe : tu as raisons, on entend ça
mais ... On parle de graphie régulière et on utilise les groupes de sens pour
justifier les accords.
Métacognition :
Pour écrire une phrase, il faut lier les mots entre eux pour faire du sens et
« imaginer » la phrase - l'organiser en unités de sens. Ne pas écrire
comme on parle !! Orthographe lexicale : outils à disposition – entraide –
encourager le doute orthographique et les analogies le [o] de vélo ou de
bureau ? Surtout pour les accords, on cherche les mots qui vont ensemble
dans le même groupe (doivent être accordés comme des instruments de
musique pour bien « sonner » ensemble)
Structuration :
Cadavre exquis de phrase en dessin : un personnage/ un mouvement/ un
décor (Le cheval / galope/ près de la rivière) On tire au sort et on formule un
début de phrase, l'autre E enchaîne... On essaie d'écrire et on respecte les
accords.
Fiche documentaire d'un animal chimérique
(atelier à reprendre plusieurs fois)
Concours de la phrase la plus drôle : (sur 4 phrases au départ)
L'autre jour/ à Sarcelles/, j'ai vu/ un camion/ qui/ faisait une
grosse fumée noire.
Dimanche/, à la mer, / j'ai vu / une dame/ qui / faisait du ski
nautique. (Le « j'ai vu » et « qui » écrits à la craie au tableau, les
autres groupes de mots sont écrits sur des cartons de couleurs
différentes ; les indications de temps dans la même couleur,
ceux de lieu de la même couleur aussi etc)
Lecture silencieuse – puis à voix haute – pourquoi même
couleur ? - rassembler les étiquettes où? Quand? Etc
Inventer des phrases avec la même structure !
Écrire le plus possible de phrases différentes.
Objectif général atteint Poursuite du PPRE (nouvelle fiche à établir)