2
Photo : Pierre Perrault, BAnQ 2 Vive le progrès ! ...mais quel progrès ? Rencontres Gérald-Godin – du 21 au 24 mars 2016 Rencontres Gérald-Godin – du 21 au 24 mars 2016 Vive le progrès ! ...mais quel progrès ? 3 Lundi 21 mars 9 h à 10 h 30 Salle Pauline-Julien 9 h à 11 h Local 269 Progrès technologique et communication publique : dérapages éthiques en vue ! Atelier sur la pensée design et le progrès Sophie Boulay, enseignante universitaire et consultante en communication stratégique Aux yeux de plusieurs, le progrès est aujourd’hui incarné par les technologies de l’information et de la communication. Or, celles-ci induisent plusieurs changements dans nos habitudes, comportements et réflexes, tant personnels que professionnels. Mme Boulay nous parle de l’astroturfing, aussi appelé « similitantisme ». Il s’agit de stratégies de désinformation populaire planifiée par des acteurs qui gagnent à propager des messages en se prétendant citoyens… alors que leur intérêt est tout autre ! Curieux d’en savoir plus ? Écoutez la capsule audio préparée par Les #Numéricains et Mme Boulay http://www.radio-canada.ca/ widgets/mediaconsole/medianet/7342581/ André Fortin, conseiller en animation créative et innovation sociale. Chargé de cours à l’UQAM au département de communication sociale et publique La pensée design (design thinking) est une façon créative de résoudre des défis en ayant recours à la pensée visuelle et à l’empathie afin de bien comprendre les besoins des utilisateurs. C’est également une approche qui utilise la cocréation et l’expérimentation pour faire évoluer la réflexion et l’action. Dans le cadre de cet atelier, vous vivrez le processus en accéléré de la pensée design et serez amenés à construire en équipe un prototype. Votre résultat sera en lien avec comment vous envisagez le progrès au Québec en fonction d’un des trois défis proposés. Venez mettre en œuvre vos idées ! 11 h à 12 h 30 Salle Pauline-Julien Réflexions sur le progrès dans un monde en mutation Lise Bissonnette, présidente du C.A. de l’UQAM et ex-PDG de la Grande Bibliothèque du Québec et Réjean Bergeron, enseignant en philosophie Non pas une conférence, ni une table ronde, mais une discussion entre Lise Bissonnette et Réjean Bergeron sur des sujets comme le journalisme à l’ère d’Internet, la mission du système d’éducation, le statut de l’enseignant et de l’étudiant face à la réforme de l’éducation et l’importance de la culture générale et fondamentale dans un monde qui n’en a que pour les compétences et la spécialisation. Venez alimenter notre réflexion en nous posant les bonnes questions ! 11 h à 12 h 30 Local 239 Une courte histoire de la folie Isabelle Hayeur, réalisatrice et Jean Lepage, adjoint au président-directeur général et relations médias du Centre intégré universitaire de santé et de services sociaux de l’Est-de-l’Île-de-Montréal Isabelle Hayeur : « Les tableaux de mon film Une courte histoire de la folie nous emmènent à travers l’histoire des traitements de la maladie mentale au Québec de la fin du 19 e siècle à aujourd’hui, par la danse contemporaine. Pour écrire et réaliser ce film, j’ai passé plusieurs années à faire de la recherche. J’ai voulu comprendre où on loge les malades mentaux, et à quelle distance de nous. J’ai observé que plus on recule dans l’histoire, plus on a cherché à les éloigner, et à entraver leur corps. Tandis que plus on avance dans l’histoire, plus ils sont proches de nous, et un peu plus libres. La danse m’est apparue le meilleur moyen de le montrer. J’ai eu la chance de travailler avec la chorégraphe Virginie Brunelle et ses extraordinaires danseurs. » Commentaire et discussion avec Jean Lepage : « En 1873, l’Institut universitaire en santé mentale de Montréal, autrefois connu sous le nom d’Hôpital Louis-H. Lafontaine jusqu’en 2013 et d’Hospice Saint- Jean-De-Dieu jusqu’en 1975, ouvrait ses portes. La congrégation des Sœurs de la Providence s’engageait à cette époque à loger et à recevoir les personnes dites aliénées. Au fil des ans, cet établissement aura été à la fois reflet de son époque, témoin et acteur de l’évolution de la psychiatrie au Québec. » 13 h à 14h30 Salle Pauline-Julien 13 h à 14h30 Local 430 L’importance du pilier collectif dans une société équilibrée Être progressiste, ne serait-il pas aller à contrecourant ? Exemple de l’organisme Exeko Jean-Martin Aussant, Directeur général du Chantier de l’économie sociale Aujourd’hui, on reconnaît de plus en plus qu’une société équilibrée nécessite trois piliers fondamentaux qui doivent être, chacun dans leur secteur, sains et fonctionnels: le privé, le gouvernemental et le collectif. L’économie sociale (aussi appelée entrepreneuriat collectif) est présente dans tous les secteurs d’activités et représente une part substantielle de notre économie, ce qui fait du Québec un leader mondial dans le domaine. Nadia Duguay, Cofondatrice et codirectrice générale d’Exeko Exeko vous invite à découvrir la médiation intellectuelle initiée par Nadia Duguay depuis 2006. Constatant les impacts tangibles de ses actions auprès de personnes en situation d’exclusion ou à risque de l’être, l’organisme s’est engagé à développer à l’échelle canadienne cette pratique innovante, se basant sur sa vision qu’une société progressiste est une société plus créative, plus réfléchie et plus inclusive. Issue d’un alliage entre médiation culturelle, nouvelles pratiques philosophiques, art relationnel et art performatif, la médiation intellectuelle relie réflexion et création dans un objectif d’inclusion sociale et d’émancipation intellectuelle. Elle agit comme moteur de transformation sociale et vecteur de participation citoyenne et culturelle, comme prévention de l’exclusion, inter- reconnaissance, renforcement identitaire, employabilité et réussite éducative.

programme 21 mars - Collège Gérald-Godin€¦ · Rencontres Gérald-Godin – du 21 au 24 mars 2016 Rencontres Gérald-Godin – du 21 au 24 mars 2016 Vive le progrès ! ...mais

  • Upload
    others

  • View
    4

  • Download
    0

Embed Size (px)

Citation preview

Page 1: programme 21 mars - Collège Gérald-Godin€¦ · Rencontres Gérald-Godin – du 21 au 24 mars 2016 Rencontres Gérald-Godin – du 21 au 24 mars 2016 Vive le progrès ! ...mais

Ph

oto

: P

ierr

e P

err

au

lt,

BA

nQ

2 Vive le progrès ! ...mais quel progrès ? Rencontres Gérald-Godin – du 21 au 24 mars 2016 Rencontres Gérald-Godin – du 21 au 24 mars 2016 Vive le progrès ! ...mais quel progrès ? 3

Lundi 21 mars9 h à 10 h 30 Salle Pauline-Julien 9 h à 11 h Local 269

Progrès technologique et communication publique : dérapages éthiques en vue !

Atelier sur la pensée design et le progrès

Sophie Boulay, enseignante universitaire et consultante en communication stratégique

Aux yeux de plusieurs, le progrès est aujourd’hui incarné par les technologies de l’information et de la communication. Or, celles-ci induisent plusieurs changements dans nos habitudes, comportements et réflexes, tant personnels que professionnels. Mme Boulay nous parle de l’astroturfing, aussi appelé « similitantisme ». Il s’agit de stratégies de désinformation populaire planifiée par des acteurs qui gagnent à propager des messages en se prétendant citoyens… alors que leur intérêt est tout autre !

Curieux d’en savoir plus ? Écoutez la capsule audio préparée par Les #Numéricains et Mme Boulay http://www.radio-canada.ca/widgets/mediaconsole/medianet/7342581/

André Fortin, conseiller en animation créative et innovation sociale. Chargé de cours à l’UQAM au département de communication sociale et publique

La pensée design (design thinking) est une façon créative de résoudre des défis en ayant recours à la pensée visuelle et à l’empathie afin de bien comprendre les besoins des utilisateurs. C’est également une approche qui utilise la cocréation et l’expérimentation pour faire évoluer la réflexion et l’action. Dans le cadre de cet atelier, vous vivrez le processus en accéléré de la pensée design et serez amenés à construire en équipe un prototype. Votre résultat sera en lien avec comment vous envisagez le progrès au Québec en fonction d’un des trois défis proposés. Venez mettre en œuvre vos idées !

11 h à 12 h 30 Salle Pauline-Julien

Réflexions sur le progrès dans un monde en mutation

Lise Bissonnette, présidente du C.A. de l’UQAM et ex-PDG de la Grande Bibliothèque du Québec et Réjean Bergeron, enseignant en philosophie

Non pas une conférence, ni une table ronde, mais une discussion entre Lise Bissonnette et Réjean Bergeron sur des sujets comme le journalisme à l’ère d’Internet, la mission du système d’éducation, le statut de l’enseignant et de l’étudiant face à la réforme de l’éducation et l’importance de la culture générale et fondamentale dans un monde qui n’en a que pour les compétences et la spécialisation.

Venez alimenter notre réflexion en nous posant les bonnes questions !

11 h à 12 h 30 Local 239

Une courte histoire de la folie

Isabelle Hayeur, réalisatrice et Jean Lepage, adjoint au président-directeur général et relations médias du Centre intégré universitaire de santé et de services sociaux de l’Est-de-l’Île-de-Montréal

Isabelle Hayeur : « Les tableaux de mon film Une courte histoire de la folie nous emmènent à travers l’histoire des traitements de la maladie mentale au Québec de la fin du 19e siècle à aujourd’hui, par la danse contemporaine. Pour écrire et réaliser ce film, j’ai passé plusieurs années à faire de la recherche. J’ai voulu comprendre où on loge les malades mentaux, et à quelle distance de nous. J’ai observé que plus on recule dans l’histoire, plus on a cherché à les éloigner, et à entraver leur corps. Tandis que plus on avance dans l’histoire, plus ils sont proches de nous, et un peu plus libres. La danse m’est apparue le meilleur moyen de le montrer. J’ai eu la chance de travailler avec la chorégraphe Virginie Brunelle et ses extraordinaires danseurs. »

Commentaire et discussion avec Jean Lepage : « En 1873, l’Institut universitaire en santé mentale de Montréal, autrefois connu sous le nom d’Hôpital Louis-H. Lafontaine jusqu’en 2013 et d’Hospice Saint-Jean-De-Dieu jusqu’en 1975, ouvrait ses portes. La congrégation des Sœurs de la Providence s’engageait à cette époque à loger et à recevoir les personnes dites aliénées. Au fil des ans, cet établissement aura été à la fois reflet de son époque, témoin et acteur de l’évolution de la psychiatrie au Québec. »

13 h à 14h30 Salle Pauline-Julien 13 h à 14h30 Local 430

L’importance du pilier collectif dans une société équilibrée

Être progressiste, ne serait-il pas aller à contrecourant ? Exemple de l’organisme Exeko

Jean-Martin Aussant, Directeur général du Chantier de l’économie sociale

Aujourd’hui, on reconnaît de plus en plus qu’une société équilibrée nécessite trois piliers fondamentaux qui doivent être, chacun dans leur secteur, sains et fonctionnels: le privé, le gouvernemental et le collectif. L’économie sociale (aussi appelée entrepreneuriat collectif) est présente dans tous les secteurs d’activités et représente une part substantielle de notre économie, ce qui fait du Québec un leader mondial dans le domaine.

Nadia Duguay, Cofondatrice et codirectrice générale d’Exeko

Exeko vous invite à découvrir la médiation intellectuelle initiée par Nadia Duguay depuis 2006.

Constatant les impacts tangibles de ses actions auprès de personnes en situation d’exclusion ou à risque de l’être, l’organisme s’est engagé à développer à l’échelle canadienne cette pratique innovante, se basant sur sa vision qu’une société progressiste est une société plus créative, plus réfléchie et plus inclusive. Issue d’un alliage entre médiation culturelle, nouvelles pratiques philosophiques, art relationnel et art performatif, la médiation intellectuelle relie réflexion et création dans un objectif d’inclusion sociale et d’émancipation intellectuelle. Elle agit comme moteur de transformation sociale et vecteur de participation citoyenne et culturelle, comme prévention de l’exclusion, inter-reconnaissance, renforcement identitaire, employabilité et réussite éducative.

Page 2: programme 21 mars - Collège Gérald-Godin€¦ · Rencontres Gérald-Godin – du 21 au 24 mars 2016 Rencontres Gérald-Godin – du 21 au 24 mars 2016 Vive le progrès ! ...mais

Ph

oto

: L

. G

ueri

n

Ph

oto

: M

ath

ieu

Riv

ard

4 Vive le progrès ! ...mais quel progrès ? Rencontres Gérald-Godin – du 21 au 24 mars 2016 Rencontres Gérald-Godin – du 21 au 24 mars 2016 Vive le progrès ! ...mais quel progrès ? 5

Mardi 22 mars9 h à 10 h 30 Salle Pauline-Julien

Table-ronde : Les réseaux antisociaux

Stéphane Berthomet, codirecteur et cofondateur de l’observatoire sur la radicalisation et l’extrémisme violent (OSR) et Stéphane Leman-Langlois, professeur à l’École de service social et de la Chaire de recherche du Canada en surveillance et construction sociale du risque

L’existence d’internet et l’intrusion des médias sociaux dans nos vies quotidiennes sont des facteurs qui ont contribué à déplacer une partie du discours haineux, de l’endoctrinement et du recrutement terroriste sur de nouvelles plateformes ou proximité rime souvent avec absence de régulation. Entre la responsabilité des fournisseurs d’accès et des autorités et la liberté d’expression ou les limites des moyens policiers, pouvons-nous estimer l’ampleur du phénomène et envisager des pistes de solutions ?

9 h à 10 h 30 Local 343 9 h à 10 h 30 Local 430

L’« effet Flynn » ou l’intelligence humaine en progrès

Apiculture urbaine: potentiel, défis et perspectives

Serge Larrivée, Professeur, École de psychoéducation, Université de Montréal

L’effet Flynn (EF), du nom de son découvreur, constitue probablement la découverte la plus intrigante des recherches en psychologie de l’intelligence. À la suite d’une analyse de 73 études américaines publiées entre 1932 et 1978, Flynn (1984) note une augmentation de 3 à 5 points de QI par décennie aux tests d’intelligence les plus utilisés, progression confirmée par la suite dans 27 pays. Pour expliquer l’EF, je présenterai d’abord sept hypothèses environnementales, dont certaines s’inscrivent dans une perspective épigénétique. Par la suite, j’évoquerai cinq paradoxes. Enfin je soulèverai deux questions : à qui profite l’EF, et l’EF a-t-il atteint sa limite ?

Alexandre Beaudoin, biologiste, apiculteur et formateur au sein de la coopérative d’apiculture urbaine, Miel Montréal

Depuis environ 2010, la pratique de l’apiculture en milieu urbain est l’objet d’un engouement indéniable. Montréal n’échappe pas à cette tendance et fait même figure de leader à bien des égards. Mais l’apiculture urbaine remplit-elle réellement les promesses qu’elle fait miroiter : rapprocher les populations urbaines de la nature et de leur alimentation, améliorer la pollinisation des plantes urbaines, augmenter la biodiversité du cadre urbain, aider à contrer le déclin des populations d‘abeilles, etc. ? Le développement de cette pratique peut-elle avoir des effets pervers ou inattendus au niveau social ou environnemental ? Le partage des risques et bénéfices découlant de cette pratique se fait-il de manière juste et équitable ? Bref, quels sont les critères de développement d’une « apiculture urbaine » qui serait bénéfique pour la ville de demain ? Venez en discuter avec Alexandre Beaudoin, apiculteur et formateur à Miel Montréal.

15 h à 16h30 Local 269

Entre militantisme et journalisme: promesses et défis des médias indépendants

Claudine Simon, coordonnatrice et fondatrice des Alter Citoyens. Criminologue (défense de droits des victimes de violence conjugale et familiale)

Les Alter Citoyens, média indépendant propose un discours à contre-courant des discours dominants provenant des grands groupes de presse. Dans cet atelier, il sera question de critique des médias de masse et de la réponse de citoyens et citoyennes qui ont pour désir de participer au changement social en diffusant une pensée alternative. À l’ère du numérique et de la multiplication des sources d’information, nous réfléchirons ensemble sur la définition d’un média indépendant, sur ses forces et limites et sur son pouvoir réel de changement social et politique.

L’atelier de 90 minutes est participatif. Il y aura une projection de reportages vidéo.

16 h à 18h Salle Pauline-Julien

Ciné-club : Guibord s’en va-t-en guerre

En présence du réalisateur Philippe Falardeau

Guibord est le député fédéral indépendant d’un comté du nord du Québec. Sous les yeux du pays, il se retrouve à détenir au Parlement le vote décisif qui déterminera si le Canada ira en guerre. Accompagné de Souverain, un stagiaire haïtien idéaliste, Guibord parcourt sa circonscription pour consulter ses électeurs. « Falardeau s’amène sur un terrain qu’a déjà souvent arpenté Nanni Moretti. Le cinéaste lui emprunte le ton satirique, de même que cette façon de traiter un sujet lourdement chargé politiquement (le système démocratique) avec humour et légèreté. » (Marc-André Lussier, La Presse) Du réalisateur de Congorama et de Monsieur Lazhar.