PROGRAMME COMMUNAL DE DEVELOPPEMENT RURAL / …€¦ · L’histoire médiévale s’affiche encore aujourd’hui par la présence de nombreux bâtiments et sites historiques : les

Programme Communal de Développement Rural / Agenda 21 Local Commune de Braine-le-Château

Partie III – Avril 2010

Commune de Braine-le-Château

PROGRAMME COMMUNAL DE DEVELOPPEMENT RURAL / AGENDA 21

LOCAL

PARTIE III : Stratégie de développement


Partie III – Avril 2010


Partie III – Avril 2010 page 130

Table des matières

1. SITUATION EXISTANTE DES FORCES ET FAIBLESSES DE L’ENTITÉ – SOUHAITS ÉMIS PAR LES CITOYENS ......................................................................... 131

1.1. Forces et faiblesses issues du diagnostic .......................................................................................................... 131 1.1.1. Histoire ........................................................................................................................................................ 131 1.1.2. Géographie et Environnement ..................................................................................................................... 131 1.1.3. Patrimoine ................................................................................................................................................... 131 1.1.4. Démographie et population ......................................................................................................................... 132 1.1.5. Vie économique........................................................................................................................................... 132 1.1.6. Agriculture................................................................................................................................................... 132 1.1.7. Tourisme...................................................................................................................................................... 133 1.1.8. Vie socioculturelle et enseignement ............................................................................................................ 133 1.1.9. Logement..................................................................................................................................................... 133 1.1.10. Mobilité ....................................................................................................................................................... 134 1.1.11. Gestion communale et service publics ........................................................................................................ 134

1.2. Forces et faiblesses suites aux consultations villageoises................................................................................ 136

2. OBJECTIFS DE DÉVELOPPEMENT, JUSTIFICATIONS ET EFFETS MULTIPLICATEURS ATTENDUS................................................................................... 146

2.1. Formulation du défi, des axes et des objectifs ................................................................................................. 146

2.2. La stratégie de développement ......................................................................................................................... 147

2.3. Relation avec les principes du développement durable.................................................................................. 154

3. DÉFINITION DES PROJETS ET PRIORISATION EN LOTS................................. 155

3.1. Synthèse et regroupements des projets............................................................................................................ 155

3.2. Priorisation en lots............................................................................................................................................. 157



11.. SSIITTUUAATTIIOONN EEXXIISSTTAANNTTEE DDEESS FFOORRCCEESS EETT FFAAIIBBLLEESSSSEESS DDEE LL’’EENNTTIITTÉÉ –– SSOOUUHHAAIITTSS ÉÉMMIISS PPAARR LLEESS CCIITTOOYYEENNSS

1.1. FORCES ET FAIBLESSES ISSUES DU DIAGNOSTIC

1.1.1. Histoire

La Commune possède une histoire très particulière. D’un côté Braine-le-Château, géré par des Seigneurs et jouant un rôle défensif aux confins du Comté de Hainaut et de l’autre Wauthier-Braine, géré par des moines actifs dans la méditation et la production agricole. Le destin de ces deux entités ne devenant commun qu’à partir du 18

e siècle avec un développement industriel le long du Hain.

L’histoire médiévale s’affiche encore aujourd’hui par la présence de nombreux bâtiments et sites historiques : les Monts, le Château, le moulin banal, le donjon Deschamps, les bornes géographiques, l’abbaye de Nizelles, etc. L’histoire industrielle est par contre moins présente car bon nombre de bâtiments ont été démolis.

1.1.2. Géographie et Environnement

La qualité du patrimoine naturel est soulignée au point « Patrimoine » mais il est évident que le nombre et l’importance des massifs boisés apportent un plus à l’environnement de la commune. Cet environnement est également marqué par l’importance du nombre de ruisseaux (15), conséquence du relief vallonné.

Ce relief vallonné confère un caractère rural fort à la commune, également marquée par l’importance des surfaces affectées aux prairies permanentes ainsi que par le cadre bâti très cohérent sur l’ensemble du territoire. Néanmoins, ce paysage est légèrement déstructuré par quelques lotissements de type pavillonnaire ainsi que par la coupure due au Ring et par l’implantation du zoning.

L’environnement de la commune est également marqué par un niveau d’épuration quasi nul et par un nombre importants de Points Noirs relevés sur l’ensemble des cours d’eau. Le risque d’inondation est quant à lui faible et surtout concentré en fond de vallée le long du Hain.

En ce qui concerne les déchets, on constate d’un côté une nette augmentation de leur tri mais, d’un autre côté, une augmentation des quantités totales produites.

Signalons également la problématique des anciennes décharges et les risques de pollution du sous-sol et des eaux souterraines qui en découlent.

1.1.3. Patrimoine

La Commune possède un important patrimoine tant naturel que bâti.

On trouve ainsi pas moins de 6 sites Natura 2000 (Bois de Hal, Bois du Haumont, Bois Séroux et du Bailli, Bois d’Apechau et du Chapitre, La Housta, Bois de Samme), une réserve naturelle (La Housta), deux Sites de Grand Intérêt Biologique (l’Ermitage et la Bruyère Mathias) et 37 arbres et haies remarquables. Néanmoins, on peut regretter qu’aucunes signalisations/communications ne soient faites autour de ces sites. Ce qui laisse penser que peu de riverains en ont connaissance et que, dans les faits, la protection des sites est précaire.

Le patrimoine bâti est quant à lui mieux protégé et mis en avant (pictogramme, feuillet explicatif, ballade, visite, etc.). Il est également très riche (13 sites classés et 7 sites inventoriés) et bien conservé. Ce patrimoine est essentiellement d’origine moyenâgeuse et médiévale. Par contre, il ne subsiste pratiquement plus de patrimoine de l’époque industrielle.

Au vu de sa qualité, et de son caractère relativement unique et cohérent par rapport aux communes limitrophes, il mériterait d’être encore davantage mis en valeur (rénovation, panneaux d’information, etc.).

N’oublions pas non plus tout le petit patrimoine populaire qui semble encore très présent dans la commune (chapelles, bornes, etc.).

Enfin, une particularité importante de la commune est l’existence d’une Zone d’Initiative Privilégiée (ZIP) sur tout le territoire communal qui permet à tous les bâtiments remplissant les conditions, d’accéder aux primes à l’embellissement.



1.1.4. Démographie et population

Comme les autres communes de la microrégion, la population de Braine-le-Château est en croissance constante depuis 1997. Cependant, bien que la commune soit parmi les plus faiblement peuplées (7

ème sur 8

avant Ittre), elle est tout de même assez densément peuplée (4ème

sur 8 devant Nivelles).

L’origine de cette croissance est principalement migratoire (arrivée de nouveaux habitants), les naissances permettant tout juste de combler les décès.

Ces nouveaux habitants ont privilégié les quartiers en périphérie (Le Haumont, bois du Foyau, Les Cullus, etc.), d’une part, parce que les terrains disponibles se trouvaient là, et, d’autre part, parce que ces terrains permettaient de répondre plus facilement aux critères recherchés pour les habitations : maisons 4 façades, jardins, tranquillité.

Certains quartiers connaissent par contre une faible diminution du nombre de leurs habitants : route de Nivelles, La Cantine, Bois Séroux, Boukendael. Probablement à cause de l’éloignement des grands axes de circulation, d’un cadre de vie moins attrayant ou par l’absence de terrains disponibles (la diminution s’explique alors par la réduction de la taille des ménages).

Un quartier a fortement perdu des habitants (Parc Industriel) pour des raisons évidentes de qualité de vie.

En ce qui concerne les classes d’âge, comme partout ailleurs en Wallonie, se posent toutes les questions liées au vieillissement de la population.

En ce qui concerne la taille des ménages, celle-ci se réduit comme en Région wallonne, ce qui a une incidence sur le type de demande en logement. Particularités cependant à Braine-le-Château, les ménages de 2 personnes sont ceux qui augmentent le plus (jeunes couples dynamiques) et les ménages de 5 personnes et + sont en augmentation.

Les étrangers représentent 6% de la population brainoise et sont majoritairement européens.

1.1.5. Vie économique

Le revenu moyen des contribuables de Braine-le-Château est beaucoup plus élevé que la moyenne régionale. Par rapport aux communes limitrophes, la situation de Braine est intermédiaire entre les communes de l’Est (Waterloo, Braine-l’Alleud et Ittre) et celles de l’Ouest (Tubize, Rebecq, Nivelles et Braine-le-Comte). Il en est de même pour la disparité des revenus mais, dans ce cas, Braine est davantage proche des communes de l’Ouest que celles de l’Est.

En ce qui concerne le nombre de bénéficiaires de revenu d’intégration, il est faible à Braine. Le taux de chômage également puisqu’il représente la moitié de celui de l’ensemble de la Région wallonne. Par contre, on observe les mêmes tendances, à savoir un nombre élevé de jeunes chômeurs et une augmentation importante des chômeurs de plus de 50 ans.

En termes d’emploi, 3 domaines d’activités fournissent la majorité de ceux-ci : le commerce de gros et de détail, l’administration et l’industrie manufacturière. Trois secteurs sont en augmentation constante : l’administration, la santé et l’action sociale ainsi que l’immobilier et le service aux entreprises.

La vitalité économique est bonne à Braine puisque le nombre d’entreprises est en augmentation constante comme pour l’ensemble du Brabant wallon, mais contrairement à la Région Wallonne qui a connu un creux important en 2002. Cette situation s’explique probablement par le rayonnement du pôle économique qu’est Bruxelles et par la qualité du cadre de vie que peut offrir la province pour les travailleurs.

En ce qui concerne les commerces, les proportions de ceux-ci par rapport aux autres affectations est faible et largement en deçà de la moyenne régionale. Seule Ittre possède un taux encore plus faible.

1.1.6. Agriculture

L’agriculture brainoise a suivi, depuis 1981, les mêmes évolutions que partout ailleurs en Wallonie, à savoir :

- diminution du nombre d’exploitation (de 35 à 18) ;

- diminution de la Surface Agricole Utile (de 718 à 626ha) ;

- augmentation de la superficie cultivée par exploitation ;

- intensification de l’élevage ;

- part importante de surfaces sans repreneur (97ha).



Par rapport au référentiel que constitue la région sablo-limoneuse, Braine-le-Château présente certaines particularités qui s’expliquent en partie par le caractère plus vallonné de la commune :

- une grande part de surfaces de prairies (36% contre 26%) ;

- peu de surfaces destinées aux vergers (0,01% contre 3%) ;

- un plus grand nombre de bovins par exploitation (73 contre 64) ;

- une absence d’élevages intensifs de volailles.

Autre particularité : une seule exploitation élève des porcs.

En termes économique, le secteur agricole ne procure plus que 23 emplois permanents et la majorité des terres (507ha) sont louées par les exploitants.

1.1.7. Tourisme

L’essentiel du potentiel touristique de Braine-le-Château vient de son patrimoine bâti médiéval. Or, il existe également un riche patrimoine naturel très peu connu et valorisé (6 sites Natura 2000, 3 réserves naturelles et 37 arbres et haies remarquables) ainsi qu’une riche histoire religieuse dont certains éléments patrimoniaux existent toujours (abbaye de Nizelles) et sont peu exploités.

L’existence d’un syndicat d’initiative sur la commune est un atout incontestable pour la mise en valeur de ce patrimoine et pour l’organisation d’un nombre important d’activités (expo, visites, randonnées, concerts, …). A ce titre, les ballades balisées pédestres et VTT rencontrent un grand succès puisqu’elles sont parmi les activités les plus sollicitées auprès du syndicat.

En termes d’hébergement, l’offre est faible et majoritairement le fait du gîte d’hébergement groupé de Colipain.

En ce qui concerne la saison touristique, elle a principalement lieu entre avril et octobre. La fréquentation est cependant fortement dépendante d’événements ponctuels qui peuvent attirer en quelques jours les touristes de toute une saison (comme par exemple l’ouverture du château en 2003). Les touristes sont essentiellement d’origine locale (40% de Brainois).

Une vingtaine de fêtes et d’événements ont lieu chaque année mais ont un retentissement principalement local. On peut se réjouir à ce titre, de la reprise programmée en 2010 des Fêtes médiévales.

1.1.8. Vie socioculturelle et enseignement

Les services proposés par le CPAS et l’ALE semblent adaptés à la taille de la commune.

En termes de soins de santé, l’offre paraît nettement suffisante avec une bonne diversité et une particularité dans l’existence d’un service de soins à domicile. Il n’y a par contre qu’une seule structure destinée aux personnes âgées.

L’offre en matière scolaire est bonne et diversifiée mais limitée aux enfants de gardienne et de primaire. Une particularité est la présence de l’IPPJ sur le territoire communal.

L’offre à la petite enfance, malgré les projets nouveaux et futurs, reste toujours limitée.

6 lieux de rencontre sont mis à disposition des habitants mais certains souffrent d’un manque d’équipements et de vétusté. Il y a par contre un réel manque d’informations et de communication à propos de ces lieux. Etant donné que la salle St-Rémy est actuellement indisponible, il n’y a plus de salles de grande capacité sur la commune.

Les infrastructures sportives sont essentiellement localisées à Braine-le-Château et axées sur le football. On trouve cependant 2 zones omnisport au Bois d’Haumont (+ du tennis) et au Bois du Foyau.

Il existe 80 associations toutes thématiques confondues (sport, loisir, culture, environnement, 3ème

âge, etc.), ce qui témoigne d’un certain dynamisme et engagement de la part des citoyens.

1.1.9. Logement

Comparée aux communes limitrophes et à la Région wallonne, Braine-le-Château a connu une des augmentations les plus fortes en nombre de logements sur ces 15 dernières années. Cette augmentation est liée à plusieurs facteurs : très bonne accessibilité voiture, cadre de vie attrayant, grande proximité de



Bruxelles, augmentation vertigineuse des prix à Waterloo et Braine-l’Alleud qui reporte les candidats acheteurs sur la commune, etc.

Les logements sont majoritairement des maisons. La proportion d’appartements est faible par rapport à la moyenne régionale et pourrait bien mieux répondre à la demande.

Les commerces sont également sous-représentés, ce qui a pour conséquence qu’une partie des habitants va faire ses achats ailleurs.

On trouve également une plus grande proportion de bâtiments industriels et d’ateliers ainsi que de bâtiments publics.

En termes de prix, ceux-ci sont en très forte augmentation depuis 10 ans, largement supérieurs à la moyenne régionale et davantage comparables à ceux de Waterloo et Braine-l’Alleud qu’à ceux des autres communes de la microrégion. La question de l’accès au logement, qui était déjà source d’inquiétudes en 1994 (inscription de tout le territoire en ZIP 1) est encore plus problématique actuellement.

En ce qui concerne les logements sociaux, il apparaît un réel manque sur la commune étant donné l’offre faible (39 unités) et la demande très forte (226 demandeurs). Le nouveau plan d’ancrage (120 logements en 6 ans) a débuté en 2007 et constitue donc une excellente nouvelle.

1.1.10. Mobilité

La commune de Braine-le-Château bénéficie d'une excellente position par rapport aux axes routiers importants ; ce qui facilite les trajets vers Bruxelles et vers les autres entités urbaines proches : Tubize, Waterloo et Nivelles. De plus, la présence du ring amplifie ces facilités tout en préservant les routes communales du gros transit. Néanmoins, ce réseau routier exceptionnel, couplé à un réseau de bus concentré sur les grands axes, induit une utilisation importante de la voiture. En effet, bon nombre de quartiers ne sont pas desservis par les bus. Or ces bus permettent d’accéder rapidement à 4 gares (Tubize, Halle, Nivelles et Braine-l’Alleud) qui sont en liaison directe avec Bruxelles, Anvers, Charleroi, Namur et Mons et l’aéroport de Zaventem.

L’offre en stationnement semble suffisante au vu de la capacité des différents parkings.

Le peu d'infrastructures destinées aux usagers doux et l’état de celles-ci sont des facteurs d'insécurité pour ces derniers. De plus, la vitesse excessive des véhicules renforce le danger.

L’ancienne ligne de train représente cependant un potentiel énorme pour les liaisons douces entre les deux centres de la commune (Braine et Wauthier) mais également pour rejoindre Tubize et Braine-l’Alleud.

Le nombre d'accidents de la route est important sur la commune mais principalement à cause de la présence du Ring. A ce titre, le centre de Braine-le-Château est bien équipé en dispositifs de ralentissement et la vitesse des véhicules y est bien contrôlée.

Information précieuse : un PCM est en voie de finalisation.

1.1.11. Gestion communale et service publics

L’existence d’une Zone Protégée en matière d’urbanisme est un plus pour la protection et la mise en valeur du centre de Braine-le-Château.

Depuis le lancement de la commune dans l’élaboration du PCDR, une dynamique s’est installée et a débouché sur des mesures de dynamisation et de programmation à long terme via l’engagement d’un conseiller en environnement, l’élaboration d’un PCM, d’un SCC, d’un RCU, d’un Plan de cohésion sociale et d’un agenda 21 Local couplé au PCDR.

En termes de personnel, au vu des différents plans et programmes en cours (PCDR) ou à venir (PCM et SSC), il semble y avoir un manque de personnes ressources qui pourraient faire face à cette nouvelle charge de travail. L’engagement d’un conseiller en environnement en janvier 2009 a déjà permis de répondre à cette nouvelle charge de travail.



Atouts Faiblesses

Histoire - Origine distincte (médiévale et religieuse) - Peu connue

Géographie - Sites de vallées (cadre de vie) – Cadre rural

- Cadre bâti cohérent

- Développement habitat pavillonnaire

Environnement - Massifs boisés nombreux (8) et bien répartis

- 15 ruisseaux

- � du tri des déchets

- 26 Points Noirs pour les cours d’eau

- Epuration (collective et autonome)

- décharges (anciennes et actuelles)

- � des quantités totales de déchets

Patrimoine - Patrimoine médiéval (un des atouts majeurs)

- 6 sites Natura 2000, 1 réserve, 2 SGIB et 37 arbres et haies remarquables

- Wauthier-Braine <=> Braine-le-Château

Population - Solde migratoire

- Population totale faible

- Vieillissement

- Taille des ménages en � et quartiers qui se vident

Economie - Revenu élevé

- Chômage faible

- Augmentation emploi salarié et entreprises

- Chômage des + de 50 ans et des jeunes

- Proportion faible de commerces

Agriculture - Beaucoup de prés et peu d’élevages intensifs

- Garant du maintien du paysage rural

- Diminution continue des exploitations et des surfaces

- Poids économique de l’agriculture très faible

Tourisme - Syndicat d’initiatives (patrimoine bâti, randonnées)

- Fréquentation en évolution

- reprise des Fêtes médiévales en 2010

- Pas d’info sur patrimoine naturel

- Accessibilité du Château

Socioculturel - 80 associations

- Soins de santé et services au 3ème

âge

- Accueil de la petite enfance

- Lieux de rencontres (vétusté + manque d’infos)

Logement - Plan Logement - Très forte augmentation des prix

- Offre faible en logements sociaux

Mobilité - Excellente accessibilité routière

- Proximité de 4 gares

- Ancienne ligne ferrée 115 pour modes doux

- PCM en voie d’approbation

- Couverture bus le long des grands axes + bus le WE

- réseau modes doux

- Saturation des grands axes

- Parking de la gare

Gestion de la commune - Réserve foncière dans les ZACC

- Elaboration d’un PCM, SSC + RCU, Plan cohésion sociale, PCDR-AL21.

- Charge de travail en plus pour le personnel communal ?



1.2. FORCES ET FAIBLESSES SUITES AUX CONSULTATIONS VILLAGEOISES

Ces tableaux reprennent les éléments uniquement issus des séances de consultation de la population (12 quartiers + publics jeunes, associations, agriculteurs).

COHESION SOCIALE ATOUTS FAIBLESSES OPPORTUNITES MENACES

Vie associative et culturelle

Le nombre et la diversité des associations socioculturelles par rapport à la taille de la commune

Précision : plus de 60 A.S.B.L. identifiées

- Absence d’un encadrement culturel professionnel : Maison de jeunes, centre culturel, bibliothèque reconnue et en réseau, accueil professionnalisé dans les musées locaux, etc.

- Absence d’une véritable politique culturelle

- Méconnaissance d’un grand nombre d’acteurs parce que non structurés en ASBL

Chute du bénévolat

Points forts en matière d’activités :

- publics-cibles des « 6-12ans » et personnes âgées

- le secteur sportif

- Manques d’activités culturelles notables pour les adolescents et jeunes adultes (16 – 35 ans ?)

Précisions : déficit d’activités, problèmes structurels d’accueil et d’encadrement, communication inadaptée, etc.

- Décalage entre l’offre d’activités culturelles et les attentes des habitants

- Peu d’activités intergénérationnelles

- Peu d’activités de quartiers

Début de collaborations entre les acteurs du monde socioculturel :

- entre associations d’un même secteur

- entre associations de secteurs différents lors d’un projet local mobilisateur

- avec des structures extérieures

- Absence de projets culturels fédérateurs

- Manque de transcommunalité avec les communes voisines

- Absences de projets d’échanges/collaborations avec les communes voisines flamandes

- Manque de jumelages



Ancrages culturels : atouts historiques médiévaux + folklore et processions

- Focalisation des attentions sur la thématique médiévale au vu de sa richesse historique et patrimoniale : freine d’autres réflexions innovatrices et contemporaines

- Perte d’un projet fédérateur « phare » : les Fêtes médiévales

Communication

- Révision importante (fond, forme, rédaction) en cours du journal local « A s’crienn’ » - Existence d’un espace multimédia

- Méconnaissance des activités et associations car communication faible et/ou inadaptée

- Peu d’accueil des nouveaux habitants

Lieux de rencontre

- Manque d’espaces de rencontre

- Caractère inadapté des lieux existants pour certaines activités : manque d’équipements, configuration, règlement d’utilisation,…

- Manque de communication concernant les salles existantes

- sous-utilisation des infrastructures existantes

Enseignement

Absence d’enseignement secondaire

Effet indirect : public adolescent prend ses repères culturels et associatifs dans les villes avoisinantes qu’il fréquente

Population – services à la population

Sentiment d’appartenance, esprit de village très fort

Esprit de clocher / dualité : BLC / WB

Renouvellement de la population (nouveaux habitants)

Manque de dialogue avec les nouveaux habitants (dans les deux sens) : manque d’intégration, manque de participation à la vie communale, etc.

- Evolution possible vers une « cité dortoir » - Vieillissement de la population - Désertion de certains quartiers



- Disponibilité et accessibilité des services communaux dans leur globalité. Qualité du service aux personnes âgées soulignée - Bonne organisation des services médicaux

- Manque de places d’accueil de la petite enfance - Une seule seniorerie sur la Commune. Au vu du vieillissement de la population, certains habitants seront donc dans l’obligation de quitter la commune à un moment donné

Logement

Mise en place d’un Plan Logement - manque de logements supervisés avec espaces individuels et collectifs

- Manque d’appartements moyens pour sexagénaires valides

- Nombre important de logements vides

Evolution du prix des logements défavorable pour les jeunes



TOURISME ATOUTS FAIBLESSES OPPORTUNITES MENACES

Ressources touristiques primaires : atouts historiques médiévaux

- Organisation de l’accessibilité / accueil touristique / mise en valeur liés au patrimoine médiéval

- Focalisation des attentions sur la thématique médiévale au vu de sa richesse historique et patrimoniale : freine d’autres démarches innovatrices et contemporaines

- Perte d’un projet fédérateur « phare » : les Fêtes médiévales

Développement du tourisme vert

Ressources touristiques secondaires :

- sentiers de promenade balisés

- Richesse du petit patrimoine

- Atout du patrimoine naturel non exploité

- Manque d’hébergements touristiques.

Structuration touristique :

- dynamisme et qualité de travail du S.I. local

- complémentarité S.I. – association culturelle ABC

Manque de marketing touristique, d’une image professionnelle



ECONOMIE ATOUTS FAIBLESSES OPPORTUNITES MENACES

Présence d’une Z.A.E. et d’un nombre important d’entreprises :

- apports financiers pour la Commune

- concentration des entreprises

- Valorisation de l’emploi local dans la Z.A.E - Problème de cohabitation avec riverains proches

Diversité des commerces locaux - Manque de coordination entre les commerces ; manque de dynamisme de l’association des commerçants - Inadéquation des heures d’ouverture

Manque de prise en compte de la culture comme levier de dynamisation économique

Population :

- Revenu moyen élevé

- Faible taux de chômage



AGRICULTURE ATOUTS FAIBLESSES OPPORTUNITES MENACES

Attachement de la population au sol, à une certaine mentalité de village

Déclin de la fonction agricole

- diminution du nombre d’exploitants

- diminution des superficies exploitées

- diminution du poids économique

Pression urbanistique, extension de l’agglomération morphologique de Bruxelles

Bon mélange entre agriculteurs et habitants (les fermes sont bien réparties sur le territoire ?)

Manque d’ouverture de l’agriculture aux habitants :

- non participation des agriculteurs aux festivités locales

- pas de circuits courts

- la population accepte les avantages de l’agriculture (le maintien d’un paysage « carte postale ») mais pas les nuisances

Les Grandes zones agricoles :

- maintiennent un cadre rural par le maintien d’activités traditionnelles

- limitent l’urbanisation des terres

- permettent aux exploitants restants de continuer à être rentables

- sont maintenues par des manèges

- Tendance à l’industrialisation de l’agriculture et, de là, perte du caractère traditionnel

- Disparition des terres au profit du résidentiel

- Enclavement de certaines parcelles

Pression économique de l’industrie agro-alimentaire

Manque de diversifications vers :

- agriculture bio

- biocarburants

- fermes pédagogiques (les écoliers vont dans d’autres communes)

- tourisme à la ferme

Demande insuffisante en produits de diversification. La vente directe se heurte à la production industrielle

Manque d’une structure pour :

- aider au maintien de l’agriculture

- encadrer les jeunes agriculteurs qui débutent

Pression administrative



CADRE DE VIE ATOUTS FAIBLESSES OPPORTUNITES MENACES

Cadre agréable pour ses habitants :

- verdoyant

- tranquille hors des centres

- contexte de vallée

Présence du zoning industriel :

- manque d’intégration paysagère

- nuisances sonores + rejets particules ? Manque d’intégration d’entreprises en milieu résidentiel

le prolongement du R0 nuirait aux paysages et amènerait une série de nuisances : sonores, impact sur les paysages, etc.

Zone verte entre les deux villages :

- zone de respiration urbanistique

- prairies humides du Hain

Manque d’un responsable environnement et d’une cellule environnement à la Commune, car :

- manque d’entretien des espaces verts et de propreté

- pas de contrôle des travaux réglementés

- manque d’incitants au respect de l’environnement

- manque d’entretien ou perte de sentiers de promenade par négligence

- absence de système d’épuration du Hain pollué

Incivisme des gens :

- rejet de déchets

- vandalisme

- nuisances sonores

Mise en place d’un SSC Aménagement du territoire non organisé :

- manque d’un responsable communal AT, d’une cellule AT

- urbanisation en masse, anarchique, manque d’une planification, d’un SSC, lotissements peu intégrés

- manque de poids de la CCATM



ASBL de protection de l’environnement :

- Pro-Braine (exclusivement brainoise)

- ADESA (Bassin de la Seine)

Manque d’aménagement de la place de Wauthier-Braine

Nuisances sonores du Ring et des grands axes

Présence d’un CET :

- nuisances olfactives

- risques sur la santé publique non vérifiés

- incertitude sur la prolongation de l’exploitation

Homogénéité du bâti, pas de diversité choquante Manque d’une unité architecturale dans le centre



MOBILITE ATOUTS FAIBLESSES OPPORTUNITES MENACES

Réseau routier provincial saturé (deux grands axes qui se croisent)

Omniprésence et surabondance d’une circulation de transit de véhicules mais aussi de gros charroi dans les centres villageois

Très bonne situation de la commune par rapport au réseau routier et autoroutier régional

Prolongement du Ring ?

Situation qui se complexifie suite à l’urbanisation de la commune et de la région.

Deux lignes de bus convenables Manque de liaisons en transport en commun vers Nivelles, Waterloo, Halle et manque de mobilité en générale en soirée et le WE

Pas de liaisons secondaires des quartiers pour rejoindre la rue de Tubize où passent les bus

Proximité de trois gares ferroviaires

Présence de sentiers piétonniers permettant une mobilité douce dans les centres

Deux villages reliés que par une nationale

Sous-exploitation de la ligne 115A

Manque d’aménagements pour piétons et cyclistes

Pas de mobilité alternative pour les écoliers

Existence d’initiatives de covoiturage localisées par quartier

Manque de réglementation en matière de :

- circulation en forêt et accès des véhicules motorisés aux sentiers

- entrées des agglomérations

- sécurisation des abords des écoles

- suivi et répression des infractions



Manque de respect de la réglementation :

- excès de vitesse sur les grands axes et dans les axes d’itinéraires bis (pour éviter les bouchons)

- parking sauvage

Carrefour de la bretelle de l’autoroute problématique :

- tournant mal profilé

- carrefour dangereux

- route dégradée

Grande offre en parking sur la commune et sans limitation de temps de stationnement

Parkings concentrés en quelques endroits dont certains sont mal aménagés et mal indiqués

Manque de parking près des commerces



22.. OOBBJJEECCTTIIFFSS DDEE DDÉÉVVEELLOOPPPPEEMMEENNTT,, JJUUSSTTIIFFIICCAATTIIOONNSS EETT EEFFFFEETTSS MMUULLTTIIPPLLIICCAATTEEUURRSS AATTTTEENNDDUUSS

2.1. FORMULATION DU DÉFI, DES AXES ET DES OBJECTIFS

Les réunions de travail thématique de la CLDR ont débouché sur une esquisse de stratégie de développement. Cette esquisse comportait 5 défis, 77 objectifs et 65 projets.

Constituée à partir des différentes réunions thématiques, plusieurs objectifs similaires se retrouvaient dans la stratégie. Un travail de synthèse a donc dû être réalisé dans le but de :

- faire ressortir les éléments marquants évoqués par la CLDR ;

- viser une lisibilité simple et accessible par tous de la stratégie de développement.

Ce travail s’est réalisé en cinq étapes :

1) Regroupement des objectifs : un regroupement des objectifs ayant les mêmes finalités a été opéré. Cette opération a permis de déterminer 7 axes majeurs de développement : environnement, communication, Wauthier-Braine, mobilité, productions locales et dynamique villageoise ;

2) Simplification des objectifs : certains objectifs étaient très similaires, d’autres avaient la même fin mais n’utilisaient pas les mêmes moyens, d’autres encore étaient peu précis. Cette simplification a permis de passer de 77 à 27 objectifs ;

3) Simplification des défis : 5 défis ont été formulés par les GT de la CLDR pour chacune des thématiques ayant servi de constitution aux différents groupes. Une synthèse unique de ces 5 défis n’était pas possible. Il a donc été proposé de formuler un seul défi qui devait répondre aux caractéristiques suivantes : court, porteur, lisible et reflétant les souhaits et ambitions de la CLDR. Le corps des 5 défis formulés par la CLDR a du coup été repris pour formuler et préciser les axes de développement ;

4) Confrontation du projet de stratégie aux regards des projets, et ce, afin de s’assurer que les objectifs de développement étaient bien traduits dans les faits et que tous les axes et objectifs étaient équitablement traduits en projets ;

5) Validation du projet de stratégie par la CLDR et le Collège et qui a eu pour résultat d’affiner la formulation des objectifs et des axes.

Certains objectifs formulés en GT ne trouvaient pas écho dans des projets. Une analyse itérative de la pertinence des objectifs au regard des projets a donc été menée et a eu pour résultat de, soit supprimer des objectifs, soit de les garder en invitant la CLDR à formuler de nouveaux projets. Le choix qui a conduit à garder ou supprimer des objectifs s’est fait au regard de la faiblesse (ou au contraire de l’abondance) en projets dans certaines thématiques du PCDR d’une part, et au regard des critères du développement durable d’autre part.



2.2. LA STRATÉGIE DE DÉVELOPPEMENT



Le territoire communal possède un patrimoine naturel assez exceptionnel par rapport aux communes voisines avec une surface très importante réservée aux forêts et un nombre très important de sites protégés (Natura 2000 et réserves naturelles).

La commune est également marquée par un paysage vallonné constitué d’une série de micro-vallées, toutes orientées vers la vallée du Hain qui structure le centre de l’entité. Les sommets de ces micro-vallées offrent plusieurs points de vue paysagers intéressants.

L’axe vise non seulement à valoriser le patrimoine naturel et l’environnement existant mais également à le préserver. La CLDR a donc voulu aussi définir des objectifs de réduction de l’impact des activités humaines sur l’environnement en prenant en compte les cours d’eau, la production des déchets, la production d’énergie, l’utilisation de produits phytosanitaires et le paysage.

Objectifs :

A.1) Mettre en place une politique coordonnée de gestion des espaces verts, forestiers et naturels ;

A.2) Favoriser la valorisation des déchets organiques ;

A.3) Soutenir les économies d’énergie ;

A.4) Valoriser les cours d’eau ;

A.5) Valoriser le patrimoine naturel ;

A.6) Limiter l’utilisation de produits phytosanitaires ;

A.7) Valoriser et préserver les paysages et les points de vue remarquables.

Indicateurs liés à l’axe : « Préserver et valoriser l’environnement, la biodiversité et la patrimoine naturel »

- Nombre de sites et/ou d’éléments patrimoniaux valorisés ;

- Nombre d’actions et de mesures réalisées pour la valorisation de la biodiversité ;

- Nombre de mesures réalisées pour la protection de l’environnement.

Indicateurs liés aux objectifs :

A.1) Mettre en place une politique coordonnée de gestion des espaces verts, forestiers et naturels

o Nombre d’actions programmées et réalisées annuellement ;

A.2) Favoriser la valorisation des déchets organiques

o Evolution du tonnage total de déchets par habitant ;

o Evolution du tonnage de déchets verts par habitant ;

o Nombre de mesures prises pour valoriser les déchets organiques ;

A.3) Soutenir les économies d’énergie

o Nombre de mesures et d’actions en faveur des économies d’énergie mises en place pour le public ;

o Nombre d’aménagements d’économie d’énergie réalisés dans les bâtiments communaux ;

A.4) Valoriser les cours d’eau

o Evolution du nombre de points noirs des cours d’eau ;

o Evolution du nombre d’Equivalents Habitants réellement épurés ;

o Nombre d’aménagements de valorisation des cours d’eau (actions du contrat rivière comprises) ;

A.5) Valoriser le patrimoine naturel

o Nombre d’actions et de mesures de valorisation du patrimoine naturel réalisées ;

Axe A : Préserver et valoriser l’environnement, la biodiversité et le patrimoine naturel



o Evolution de la surface des réserves et sites naturels protégés ;

A.6) Limiter l’utilisation de produits phytosanitaires ;

o Nombre d’actions et de mesures de sensibilisation à l’utilisation de produits phytosanitaires réalisées ;

o Evolution des quantités de produits phytosanitaires utilisées par les services communaux ;

A.7) Valoriser et préserver les paysages et les points de vue remarquables

o Nombre d’actions et d’aménagements de valorisation des paysages effectués.

Le besoin en communication a été soulevé dans tous les groupes de travail de la CLDR. Cette thématique est vraiment apparue comme transversale lors de toutes les discussions. Il s’agit de communiquer, c’est-à-dire d’utiliser de manière judicieuse et diversifiée tous les canaux de communication possibles, qu’ils soient déjà ou pas encore utilisés par l’administration communale (journal, site internet, e-mails, radio, télé, événements, …). Il s’agit également d’informer, c’est-à-dire d’apporter une information complète, précise et coordonnée sur les outils (salles, matériels, expertises, collaborations, …), les moyens (bourses, formations, primes, …) et les activités (fêtes, animations, conférences, …) disponibles et destinées aux citoyens, qu’ils soient d’origine communale, provinciale ou régionale. Il s’agit enfin de sensibiliser, c’est-à-dire de faire connaître de manière ludique et lisible les règlements sur toutes les thématiques qui touchent la vie des citoyens (police, environnement, urbanisme, taxe, …).

De nombreux outils de communication sont déjà opérationnels (et certains ont déjà été améliorés, notamment dans le cadre de l’ODR) au sein de l’administration communale (journal A’S’crienn, site internet, ABC, Syndicat d’Initiative, réseau d’associations, …). Le besoin concerne donc davantage la coordination et l’absence de communication sur certains sujets que le manque d’outils de communication.

Objectifs :

B.1) Développer la communication vers l’extérieur ;

B.2) Faire de l’éducation aux bonnes pratiques, aux normes et aux règlementations ;

B.3) Elargir le champ d’action de l’A’s’crienn et du site internet ;

B.4) Communiquer via des événements ;

B.5) Développer la communication ciblée pour les touristes.

Indicateurs liés à l’axe : « Mettre en place une politique communale coordonnée de communication, d’information et de sensibilisation »

- Nombre de réunions annuelles de coordination organisées ;

- Evolution du nombre d’outils de communication utilisés ;

- Evolution du nombre de thématiques différentes communiquées.


B.1) Développer la communication vers l’extérieur

o Nombre annuel de publications, d’articles et d’événements réalisés à destination du public non brainois ;

B.2) Faire de l’éducation aux bonnes pratiques, aux normes et aux règlementations

o Nombre annuel d’actions et de mesures de sensibilisation aux règlementations ;

Axe B : Mettre en place une politique communale coordonnée de communication, d’information et de sensibilisation



B.3) Elargir le champ d’action de l’A’s’crienn et du site internet

o Evolution du nombre de rubriques de l’A’scrienn et du site internet ;

B.4) Communiquer via des événements

o Nombre annuel d’événements organisés ;

B.5) Développer la communication ciblée pour les touristes

o Nombre de publications, d’articles et d’événements réalisés à destination des touristes.

La commune de Braine-le-Château est née de la fusion de deux anciennes communes : Braine-le-Château et Wauthier-Braine. On trouve cependant un déséquilibre entre les deux anciens centres puisque Braine-le-Château est devenu le centre administratif, culturel et commercial de l’entité.

Une volonté marquée et témoignée de nombreuses fois par la CLDR est de rééquilibrer les deux centres de l’entité en redynamisant le centre de Wauthier-Braine. Il s’agit d’agir à la fois sur le cadre physique (rénovation de la place, rénovation de l’ancienne cure) et sur la dynamique socio-collective (aménagement d’une maison rurale, installation d’un atelier rural, aménagement d’une maison multiservice).

Objectifs :

C.1) Restaurer le patrimoine bâti ;

C.2) Réaménager les places en espaces de rencontre ;

C.3) Implanter de nouvelles affectations.

Indicateurs liés à l’axe : « Rééquilibrer les deux centres de l’entité et recréer un pôle à Wauthier-Braine

- Nombre de services et commerces disponibles à Wauthier-Braine ;

- Evolution du nombre d’activités organisées dans le centre de Wauthier-Braine.


C.1) Restaurer le patrimoine bâti

o Nombre d’opérations de restauration réalisées ;

C.2) Réaménager les places en espaces de rencontre

o Nombre d’espaces de rencontre réalisés par centre ;

C.3) Implanter de nouvelles affectations ;

o Nombre de nouvelles affectations réalisées par centre.

Axe C : Rééquilibrer les deux centres de l’entité et recréer un pôle à Wauthier-Braine



La commune de Braine-le-Château est située dans l’hinterland économique de la région bruxelloise et entre deux villes importantes du Brabant wallon : Tubize et Braine-l-‘Alleud. Un important trafic de transit circule donc chaque jour sur les deux axes qui structurent l’entièreté de la circulation de la commune : la N270 et la N28. La circulation sur ces deux axes est donc constituée d’un trafic à destination de Bruxelles, de Tubize et Braine-l’Alleud mais également d’un trafic qui traverse l’entité pour rejoindre l’autoroute aux sorties de Wauthier-Braine et de Haut-Ittre. A cela s’ajoute également le trafic à destination du Parc d’activités du Hain situé à cheval sur les communes de Braine-le-Château et de Braine-l’Alleud.

Les circulations automobiles internes à l’entité sont donc rendues difficiles par cet important trafic de transit.

A côté du souhait de voir diminuer le trafic de transit dans la commune (dont les actions à entreprendre dépassent le cade communal), La CLDR souhaite activement agir à son niveau pour limiter l’impact de ce transit et favoriser les autres modes de déplacement que la voiture individuelle. A ce titre, l’ancienne ligne de chemin de fer 115 qui traverse la commune de part en part, qui relie les deux centres villageois et qui dessert la majorité des services et équipements communaux, est amenée à jouer un rôle important.

Objectifs :

D.1) Favoriser les modes de transport alternatifs à la voiture individuelle et aux trafics de transit des camions ;

D.2) Réaménager l’ancienne ligne 115 dans une optique de mobilité durable ;

D.3) Mettre en œuvre le PCM.

Indicateurs liés à l’axe : « Viser la mobilité durable des habitants notamment via un réaménagement de l’ancienne ligne 115 »

- Evolution du nombre de cyclistes sur le réseau cyclable ;

- Nombre d’actions entreprises pour le réaménagement de la L115.


D.1) Favoriser les modes de transports alternatifs à la voiture individuelle et aux trafics de transit des camions

o Nombre d’aménagements réalisés pour les modes doux ;

o Nombre de mesures et actions organisées pour promouvoir les transports alternatifs à la voiture individuelle ;

o Evolution du trafic voiture et poids lourds sur les axes principaux ;

D.2) Réaménager l’ancienne ligne 115 dans une optique de mobilité durable

o Nombre d’actions entreprises pour le réaménagement de la L115 ;

D.3) Mettre en œuvre le PCM

o Nombre de mesures du PCM mises en œuvre.

Axe D : Viser la mobilité durable des habitants notamment via un réaménagement de l’ancienne ligne 115



L’activité économique est bien implantée dans la commune étant donné l’existence du Parc du Hain. Néanmoins, il y a une réelle volonté de développer et promouvoir une activité économique basée sur les productions locales dont notamment l’agriculture. Comme dans beaucoup d’autres communes wallonnes, le poids économique en termes de nombre d’emplois brainois dans l’agriculture se réduit chaque année et peu de liens commerciaux directs existent entre les agriculteurs et les habitants.

Atout de la commune, son patrimoine bâti et culturel à caractère « médiéval » fait déjà l’objet de nombreux événements et activités. Son patrimoine naturel, par contre, est peu mis en valeur. Le souhait est donc de diversifier les attraits touristiques et de développer l’offre en produits du terroir.

Le réaménagement de l’ancienne ligne 115 en RAVeL pourrait également jouer un rôle dans ce sens.

Objectifs :

E.1) Valoriser les produits du terroir ;

E.2) Soutenir l’activité touristique et de loisir ;

E.3) Soutenir l’activité économique locale ;

E.4) Soutenir l’activité agricole.

Indicateurs liés à l’axe : « Développer l’activité économique par une valorisation des productions locales »

- Evolution de l’offre en produits du terroir ;

- Evolution du nombre d’entreprises.


E1) Valoriser les produits du terroir

o Evolution de l’offre en produits du terroir ;

o Nombre d’actions annuelles de valorisation des produits du terroir entreprises ;

E.2) Soutenir l’activité touristique et de loisir

o Nombre de mesures et d’actions organisées pour la promotion du tourisme et des loisirs ;

o Evolution des entrées au Syndicat d’Initiative ;

E.3) Soutenir l’activité économique locale

o Evolution du nombre d’entreprises ;

o Evolution du nombre de commerces ;

E.4) Soutenir l’activité agricole

o Nombre de mesures prises pour soutenir l’activité agricole ;

o Evolution du nombre d’exploitations agricoles.

Axe E : Développer l’activité économique par une valorisation des productions locales



Le nombre d’acteurs associatifs et culturels est très important à Braine-le-Château. Ceux-ci sont par ailleurs dynamiques. Une difficulté a cependant émaillé de nombreuses fois les débats de la CLDR : l’implication des nouveaux habitants dans la vie associative et leur participation aux activités villageoises. Située en périphérie bruxelloise, la commune voit en effet bon nombre de travailleurs bruxellois venir s’installer dans la commune mais peu d’entre eux s’y impliquent.

D’autres problématiques à laquelle la commune est confrontée sont : l’évolution des prix du logement qui limitent l’installation dans la commune des jeunes Brainois, le manque de logements adaptés aux personnes âgées qui implique souvent leur déménagement hors des limites communales, ainsi qu’une augmentation de la demande en places d’accueil pour la petite enfance.

Il y a donc une volonté de vouloir intégrer les nouveaux habitants et de diversifier le type d’offre en logements.

Objectifs :

F.1) Diversifier le type d’offre en logements et promouvoir la mixité des occupants ;

F.2) Veiller à l’accueil de la petite enfance ;

F.3) Soutenir les associations locales et l’activité socioculturelle ;

F.4) Développer l’implication des habitants dans les activités socioculturelles.

Indicateurs liés à l’axe : « Favoriser l’implication de tous les acteurs dans la dynamique sociale villageoise »

- Evolution du nombre d’activités organisées par groupe d’âges (jeunes, adultes, 3ème

âge) ;

- Nombre d’associations citoyennes par thématique.


F.1) Diversifier le type d’offre en logements et promouvoir la mixité des occupants

o Evolution du nombre de logements différenciés (groupés, partagés ou kangourou) ;

F.2) Veiller à l’accueil de la petite enfance

o Evolution du nombre de places offertes en crèches ;

F.3) Soutenir les associations locales et l’activité socioculturelle

o Evolution du nombre d’activités socioculturelles organisées ;

o Nombre de mesures prises pour soutenir les associations locales ;

F.4) Développer l’implication des habitants dans les activités socioculturelles

o Evolution du nombre de Brainois impliqués.

Axe F : Favoriser l’implication de tous les acteurs dans la dynamique sociale villageoise



2.3. RELATION AVEC LES PRINCIPES DU DÉVELOPPEMENT DURABLE

Afin d’examiner la prise en considération des principes du développement durable lors de l’élaboration de la stratégie de développement, une grille de lecture synthétisant ces principes a été constituée et a permis de mettre en évidences les objectifs peu, pas ou surreprésentés.

Sur base de ce constat, certains objectifs ont été abandonnés (car accentuant encore certaines thématiques déjà fort représentées) et d’autres sont apparus. C’est notamment le cas de la thématique « relations Nord-Sud » qui n’était pas ressortie lors de la consultation de la population.

Pilier du développement durable

Thématiques du développement durable

Objectifs de la stratégie de développement

Développement de l’entreprise B5, C3, E1, E3

Emploi A2, A3, B5, E1, E2, E3

Thématiques à dominante économique

Agriculture A2, A7, E1, E4

Mobilité D1, D2, D3

Consommation (écologiques, FSC, bio, équitable, …)

A2, A6, B2, E1

Eau A1, A4, A6

Energie A2, A3, D1, D2

Déchets A1, A2, B2

Espaces verts et naturels A1, A5, A6, A7

Thématiques à dominante environnementale

Aménagement du territoire A7, C1, C2, D2

Logement F1

Education A6, B2, B3, F2

Sport D1, D2, E2

Culture C1, C3, E2, F3

Lutte contre l’exclusion B4, C2, C3, F1, F3, F4

Relations Nord-Sud F3, F4

Santé A6, D1, D2, E2

Sécurité B2, D3

Thématique à dominante sociale

Bonne gouvernance (information et participation)

A1, B1, B2, B3, B4, D3, F4

Ce travail de mise en relation de la stratégie de développement avec les principes du développement durable a été opéré une nouvelle fois lors de la sélection des projets (de manière à ce que toutes les thématiques soient rencontrées par au moins 1 projet) et lors du travail de priorisation en lots (de manière à assurer un certain équilibre de chaque thématique dans tous les lots.



33.. DDÉÉFFIINNIITTIIOONN DDEESS PPRROOJJEETTSS EETT PPRRIIOORRIISSAATTIIOONN EENN LLOOTTSS

65 projets ont été formulés dans les différents groupes de travail de la CLDR. Certains projets étaient redondants par rapport à d’autres et d’autres étaient peu précis. Un travail de synthèse a donc dû être opéré. Ce travail s’est déroulé en plusieurs étapes :

1) Synthèse et regroupement des projets ;

2) Priorisation en lots.

3.1. SYNTHÈSE ET REGROUPEMENTS DES PROJETS

Sur base de leur similitude et/ou de leur objectif commun, des projets ont pu être regroupés sans pour autant dénaturer leur finalité première. D’autres projets ont été reformulés afin de préciser davantage leur finalité. D’autres encore ont été mis sur une liste de projets non retenus par manque de précisions, de pertinence ou parce que s’inscrivant dans une problématique échappant aux moyens d’actions communaux.



Ce premier travail a également permis de relever les projets et groupes de projets transversaux par rapport aux thématiques utilisées pour constituer les groupes de travail.

Une seconde étape a consisté à faire valider par la CLDR ce travail de regroupement et de retrait de certains projets. Pour faciliter cette validation, chaque projet a été mis en évidence selon :

- qu’il avait été ou pas sollicité par la CLDR, le Collège ou les services communaux ;

- qu’il était ou pas le seul projet à répondre à un objectif de la stratégie de développement ;

- qu’il était ou pas le seul projet à répondre à une des thématiques répondant aux objectifs d’un Agenda 21 Local.

Coups de

cœur

Seul projet pour 1

Objectif

critère AL21 peu

représenté

1) Espaces verts – milieux naturels

1.1) Réalisation d’un PCDN A.6 eau

1.2) Réalisation d’un plan d’entretien des Espaces verts + mise en place d’une brigade professionnelle de nettoyage

1.3) Installation de panneaux de sensibilisation en bord de route

1.4) Réalisation d’un plan de gestion des zones d’intérêt biologique

1.5) Réalisation d’un plan de gestion/création/entretien d’espaces verts CLDR

1.6) Réalisation d’un plan de gestion des eaux de surface + engagement de deux cantonniers

eau

1.7) Création d’un Parc Naturel de la Haute Senne A.6 eau

1.8) Etablissement d’un cadastre des points sensibles et d’intérêt

1.9) Valorisation des abords des sentiers pour usagers faibles

2) Filière énergétique

2.1) Installation d’une chaudière à pellets dans un bâtiment communal + revalorisation de la culture de taillis

2.2) Plantation de cultures de Miscanthus pour alimenter des chaudières communales

CLDR

… …

Ainsi, certains projets, peu sollicités à la base, ont été conservés car nécessaires pour répondre à la stratégie de développement et aux objectifs d’un AL21.

Ce travail a permis de passer de 65 à 31 projets.



3.2. PRIORISATION EN LOTS

A partir du moment où une première synthèse des projets a été effectuée et validée par la CLDR, une première priorisation en 3 lots a pu être établie. Pour faciliter cette priorisation par la CLDR, des critères objectifs ont été associés à chaque projet dans le but d’établir une priorisation équilibrée entre les projets. Ces critères étaient :



- le taux d’adhésion de la CLDR, du Collège et des services communaux afin de vérifier que les projets du lot 1 aient un soutien important ;

- le coût des projets pour éviter que les projets les plus chers ne se retrouvent dans un même lot ;

- les axes de développement concernés par le projet pour viser un certain équilibrage des axes au sein de chaque lot.

Une attention a également été apportée à l’opérateur chargé de la mise en œuvre du projet pour éviter qu’un seul opérateur (ou service communal) ne soit sollicité par trop de projets en même temps.

Durant cette étape, le travail de regroupement par synthèse et de retrait de projets a encore pu être affiné. L’annexe 2.11b exprime ce travail.

A la fin de l’étape, une comparaison avec les thématiques de l’AL21 a encore été opérée afin de s’assurer que toutes ces thématiques aient été rencontrées.

Documents

PROGRAMME COMMUNAL DE DEVELOPPEMENT RURAL / …€¦ · L’histoire médiévale s’affiche encore aujourd’hui par la présence de nombreux bâtiments et sites historiques : les