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bordeaux.fr M Programme culturel « Nos ancêtres les Gaulois », voici ce qui a nourri notre scolarité pendant des décennies, clichés convenus communs à beaucoup de Français d’ici et d’ailleurs. Astérix et Obélix sont nos références imagées et comiques les plus récentes. La réalité est tout autre. L’exposition « Au temps des Gaulois. L’Aquitaine avant César » va permettre de faire tomber bien des idées reçues sur les Gaulois. Peuples à la civilisation ranée, guerriers redoutés et valeureux mais également commerçants avisés. La diversité des origines des objets présentés montre l’importance qu’occupe l’Aquitaine dans les réseaux d’échanges économiques entre Atlantique et Méditerranée. Cette ouverture à l’autre, on la retrouve tout au long de l’histoire de Bordeaux et le musée d’Aquitaine est attaché à rendre compte de cette diversité culturelle et de ces échanges. Après les mondes méditerranéens, il invite le public à découvrir tout au long de l’année 2012/2013 les peuples et civilisations de l’océan Atlantique avec des temps forts autour du Portugal en octobre et de Cuba en mai 2013. Gageons que cette année encore le musée d’Aquitaine vous fera rééchir, découvrir, voyager et pourquoi pas rêver… Alain Juppé Maire de Bordeaux Premier vice-président de la Communauté Urbaine de Bordeaux SEPTEMBRE / DÉCEMBRE 2012 EXPOSITIONS VISITES COMMENTÉES CONFÉRENCES RENCONTRES CONCERTS PROJECTIONS SPECTACLES COLLOQUE JOURNÉES D’ÉTUDES Spirale, décors de jambière ou pectoral. Les Grillards, tumulus Biganos. Musée océanographique d’Arcachon. Dans le cadre de l’exposition « Au temps des Gaulois. L’Aquitaine avant César ».

Programme culturel septembre - décembre 2012

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Les activitées, conférences, expositions, colloques du musée d'Aquitaine

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Page 1: Programme culturel septembre - décembre 2012

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Programme culturel

« Nos ancêtres les Gaulois », voici ce qui a nourri notre scolarité pendant des décennies, clichés convenus communs à beaucoup de Français d’ici et d’ailleurs. Astérix et Obélix sont nos références imagées et comiques les plus récentes. La réalité est tout autre. L’exposition « Au temps des Gaulois. L’Aquitaine avant César » va permettre de faire tomber bien des idées reçues sur les Gaulois. Peuples à la civilisation ra!née, guerriers redoutés et valeureux mais également commerçants avisés. La diversité des origines des objets présentés montre l’importance qu’occupe l’Aquitaine dans les réseaux d’échanges économiques entre Atlantique et Méditerranée.

Cette ouverture à l’autre, on la retrouve tout au long de l’histoire de Bordeaux et le musée d’Aquitaine est attaché à rendre compte de cette diversité culturelle et de ces échanges. Après les mondes méditerranéens, il invite le public à découvrir tout au long de l’année 2012/2013 les peuples et civilisations de l’océan Atlantique avec des temps forts autour du Portugal en octobre et de Cuba en mai 2013.Gageons que cette année encore le musée d’Aquitaine vous fera ré"échir, découvrir, voyager et pourquoi pas rêver…

Alain JuppéMaire de BordeauxPremier vice-président de la Communauté Urbaine de Bordeaux

SEPTEMBRE / DÉCEMBRE 2012

EXPOSITIONS

VISITES COMMENTÉES

CONFÉRENCES

RENCONTRES

CONCERTS

PROJECTIONS

SPECTACLES

COLLOQUE

JOURNÉES D’ÉTUDES

Spirale, décors de jambière ou pectoral. Les Grillards, tumulus Biganos.Musée océanographique d’Arcachon.Dans le cadre de l’exposition « Au temps des Gaulois. L’Aquitaine avant César ».

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Exposition« Au temps des Gaulois. L’Aquitaine avant César » du 15 septembre 2012 au 17 mars 2013

Entrez dans un village gaulois !

À travers les reconstitutions grandeur nature d’une habitation, d’un atelier de potier, de celui d’un forgeron et à partir de nombreux objets archéologiques, les visiteurs partent à la rencontre des Pétrocores, des Nitiobroges ou des Cocosates !

L’exposition « Au temps des Gaulois. L’Aquitaine avant César » permet de découvrir la vie quotidienne des peuples qui habitaient l’Aquitaine avant la conquête romaine et de connaître un peu mieux les habitants de cette région entre 800 avant notre ère et le début de l’époque gallo-romaine.La plupart des objets présentés sont inconnus du public car ils proviennent de fouilles récentes qui ont permis de faire tomber bien des idées reçues sur les Gaulois. En particulier, de nombreux objets prestigieux témoignent du niveau de ra!nement de cette civilisation et des savoir-faire de ses artisans.Amphores, monnaies d’or et d’argent, vaisselle importée montrent l’importance qu’occupe l’Aquitaine dans les réseaux d’échanges entre Aquitaine et Méditerranée.Si les peuples gaulois ont une réputation de grands guerriers, leur valeur est amplement liée à leur armement et leur connaissance du métal. Guerriers farouches et belliqueux, les Aquitains seront les derniers à s’opposer à César lors de la bataille d’Uxellodunum, l’ultime épisode de la Guerre des Gaules.L’exposition s’achève avec la #n de l’indépendance gauloise et la romanisation.

AUTOUR DE L’EXPOSITION

Visites commentées Tous les dimanches à partir du 23 septembre15 heuresPour les groupes et associations, visite sur rendez-vousau : 05 56 01 51 00

ConférencesJeudi 4 octobre 18 heures« Les druides et la religion gauloise »par Jean-Louis Brunaux, directeur de recherche au CNRS (Laboratoire d’Archéologie de l’ENS de Paris). Les druides sont des personnages antiques énigmatiques qui sont encore l’objet de bien des phantasmes. Pourtant l’on dispose de textes antiques assez abondants qui permettent de mieux les connaître et de comprendre leur rôle éminent dans la civilisation gauloise. Les récentes découvertes archéologiques de sanctuaires gaulois con#rment pleinement la description qu’ont faite les auteurs grecs de ces hommes et de la civilisation gauloise.

Jeudi 18 octobre18 heures« Les Gaulois, mythes et réalités »par Gérard Coulon, conservateur en chef honoraire du Patrimoine et fondateur du musée d’Argentomagus à Saint-Marcel (Indre).Ils sont blonds, moustachus et chevelus. Colériques, bagarreurs, ils vivent dans des huttes au milieu des forêts, se repaissent de sanglier et de cervoise. Telle est l’image que nous avons encore des Gaulois. Pourtant, la plupart de ces a!rmations (et bien d’autres !) sont totalement fausses…

Jeudi 15 novembre18 heures« Alésia et la Guerre des Gaules »par Jean-Louis Voisin, agrégé d’histoire, ancien membre de l’Ecole française de Rome, a enseigné aux Universités de Caen, de Bourgogne et de Paris XII. Si la bataille d’Alésia entre Vercingétorix et César ne clôt pas la guerre des Gaules (58-51 av. J-C.), elle en forme l’épisode le plus important. Pourquoi Alésia ? Quels en sont les acteurs et les péripéties ? Que penser du débat autour de sa localisation ? Tels seront les principaux thèmes abordés.

Jeudi 29 novembre18 heures« Voyage en Gaule »par Jean-Louis Brunaux, directeur de recherche au CNRS (Laboratoire d’Archéologie de l’ENS de Paris). Les documents historiques sur la Gaule les plus riches proviennent de l’œuvre de Poséidonios d’Apamée qui a voyagé dans ce pays dans les années 100 avant notre ère. La description qu’il en a faite est, à la fois, d’ordre géographique, historique mais aussi ethnologique. C’est pourquoi il paraissait intéressant de confronter ces informations très circonstanciées à celles que livre depuis une cinquantaine d’année la recherche archéologique.

Jeudi 13 décembre18 heures« Du bûcher à la tombe : approche comparative des pratiques funéraires au premier âge du fer dans le sud de la France »par Marie Bilbao, archéologue protohistorienne, spécialiste des pratiques funéraires au premier âge du fer dans le sud-ouest de la France.Dans la moitié sud de la France, les défunts sont généralement incinérés. Autour de ce rite, di$érents types de tombes se développent, caractéristiques d’une période chronologique, d’une zone géographique et peut-être d’un rang social. Quels sont les points communs et les di$érences qui peuvent être mises en évidence par l’étude comparative des sépultures ?Quelles conclusions peut-on en tirer ?

Week-end Gaulois,Fête de la Science13 et 14 octobre

Samedi 13 octobre de 10 heures à 18 heures, entrée libreJournée d’étudesavec des archéologues travaillant sur l’âge du fer.

de 14 heures à 18 heures, entrée librePréparation du banquet gauloisPréparation en public d’un repas gaulois en conditions « archéo-compatible ». Utilisation de copies d’ustensiles et outils gaulois. Recréation d’une ambiance de cuisine en vue de préparer un festin gaulois cuit au feu de bois et au chaudron. Les ingrédients utilisés sont les résultats des fouilles du site Corent, validés par Matthieu Poux, archéologue et professeur d’université.Animation en direct dans la cour carrée du musée d’Aquitaine, organisée par l’Agence In Situ, culture et tourisme.

Tête de cheval, Eysses, Musée des Beaux-Arts d’Agen

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20 heures« Banquet dégustation »dans le hall du musée Plats préparés suivant les recettes gauloises connues grâce aux textes antiques.Sur réservation du 17 septembre au 5 octobre auprès du : 05 56 01 69 45 (réservations dé#nitives après réception du règlement).Tarif : 41 % / personneLimité à 100 personnes.

Projections 4 #lms de David Geo$roy, Court-Jus Productionen partenariat avec le Festival du #lm archéologique Icronos.

Dimanche 14 octobre 14 heures« Corent, sanctuaire et oppidum » (2007, 52mn)Depuis 2001, les recherches entreprises par Matthieu Poux et son équipe sur l’oppidum de Corent en Auvergne, ont fortement fait progresser nos connaissances sur les Gaulois du second âge du fer. Direction scienti#que : Matthieu Poux, archéologue, professeur d’archéologie, Université Lumière, Lyon 2.

15 heures« Les Festins de Luern » (2007, 52mn)Au 1er siècle avant J.-C., un savant grec du nom de Poseidonios rapporte un témoignage sur le roi arverne « Luern » et les gigantesques festins qu’il organisait.En juillet 2001, Matthieu Poux, archéologue, auteur d’une thèse sur les festins gaulois, entreprend des fouilles sur le site du plateau de Corent en Auvergne. Les recherches se concentrent sur un enclos quadrangulaire d’environ 60 m de côté, situé au centre d’un vaste oppidum de 70 hectares.Les découvertes y sont spectaculaires : éléments de parures et d’armement, empreintes « fantômes » de bâtiments massifs en bois et surtout des milliers de restes d’animaux et d’amphores à vin : les restes de gigantesques festins…

16 heures« De gallorum religione » (2006, 7mn)Une vision de la religion des gaulois, mêlant le point de vue de deux romains, Cicéron, son frère Quintus et les découvertes archéologiques récentes.

16 h 15« Des gaulois dans la plaine » (26mn)Le chantier de construction d’un lycée sur la commune de Riom dans le Puy-de-Dôme est l’occasion pour les archéologues de fouiller les vestiges d’une « ferme indigène » datant du IIe siècle avant notre ère. Cet établissement agricole gaulois rappelle celui du « Pâtural », découvert à quelques kilomètres de distance dans les années 1980. Ces sites contemporains de la première « capitale » du peuple Arverne (agglomération gauloise d’Aulnat-Gandaillat), témoignent d’une organisation du territoire commune à toute la Gaule.Peu à peu, c’est toute l’organisation de l’occupation gauloise de la plaine de la Limagne d’Auvergne qui se dévoile… Conseillers scienti#ques : Audrey Pranyies (Archéodunum France), Yann Deberge (Inrap-ARAFA).

Les mondes atlantiquesLe musée d’Aquitaine continue cette année d’aller au-delà de nos rivages et propose de traverser la Manche et la mer du Nord et de franchir l’Océan pour explorer les pays et les civilisations de cet « outre Atlantique » à travers un nouveau cycle de conférences intitulé « Mondes atlantiques ».À travers ce cycle, seront évoqués ce trimestre, les peuples de la façade occidentale, et à partir de janvier, les civilisations bouleversées par les grandes découvertes et la colonisation.Le musée d’Aquitaine se consacrera à l’aspect historique et la Faculté de Droit, Bordeaux 4, invitera le public bordelais dans ses locaux de la place Pey Berland, à un cycle de ré"exions sur l’histoire et l’économie contemporaine et ses implications dans les relations avec « l’ancien monde ».

Conférences Mardi 9 octobre18 heures« Les Orients d’Occitanie »Conférence organisée dans le cadre du Festival occitan de Bordeauxpar Alem Surre-Garcia. À la fois philosophe, écrivain, conférencier, il fut chargé de mission pour la langue et la culture occitanes au Conseil régional de Midi-Pyrénées de 1990 à 2006.Cette conférence destinée à faire la transition entre le cycle du 1er semestre consacré à la méditerranée et le nouveau cycle sur les mondes atlantiques, présente l’histoire des mouvements, des confrontations, des échanges, entre l’Occitanie médiévale et ses deux orients : l’orient arabo-musulman d’Al-Andalous et le Moyen-Orient de Tripoli et de Jérusalem. Le public est irrésistiblement entraîné dans ce voyage à travers les lieux et les temps par la verve de l’auteur soutenue par les images, les vidéos et les cartes numérisées. Une découverte alliant savoirs et plaisirs.

Mardi 16 octobre18 heures« Les Gaulois de l’Océan »par Jean-Pierre Bost, professeur des Universités, Ausonius – Maison de l’Archéologie, Université Bordeaux 3.Le long et en arrière du vaste domaine côtier qui s’étend de l’Armorique au fond du golfe de Gascogne vivaient, au cours du second âge du fer, des populations celtiques ou plus ou moins celtisées. En les tirant de l’anonymat, César et quelques autres sources gréco-latines, les ont faites entrer dans l’histoire du monde méditerranéen. Aujourd’hui, grâce aux archéologues qui font revivre leurs établissements et leurs modes de vie, grâce aussi aux numismates et aux spécialistes des amphores, qui restituent leurs horizons politiques et économiques, il devient possible d’explorer la propre histoire de ces peuples.

Mardi 23 octobre18 heures« Les Ibères »par Alexis Gorgues, maître de conférences, Ausonius, Université Bordeaux 3.Entre le VIe et le 1er siècle av. J.-C., les régions méditerranéennes de l’Espagne et une partie du sud de la France sont occupées par des populations comptant parmi les plus originales de l’Europe de l’âge du fer. Elles pratiquaient une forme d’écriture servant à marquer une langue à ce jour intraduisible, avaient développé un artisanat extrêmement complexe, combattaient armées d’une épée courbe sans véritable parallèle pour ces époques. On désigne sous le nom d’Ibères les individus appartenant à ces sociétés, à la suite des auteurs antiques. Et bien qu’ils étaient très méditerranéens, on verra que leurs réseaux relationnels pouvaient porter jusqu’en Aquitaine.

Mardi 13 novembre18 heures« Les Vascons, de la légende à l’histoire »par Jacques de Cauna, président d’honneur du Conservatoire du Patrimoine de Gascogne, président de la Fédération des Académies de Gascogne, professeur d’histoire, Université de Pau Adour.Les Vascons sont les grands oubliés de l’histoire des origines aquitaines. On n’a voulu voir en ce peuple pyrénéen que des envahisseurs ou des pillards parmi d’autres, Goths, Vikings, Sarrasins, s’inscrivant dans la longue dégénérescence de la présence civilisatrice gallo-romaine en même temps que dans une résistance malvenue à l’avancée franque fondatrice de l’histoire nationale. Or, tout montre qu’ils sont au contraire les principaux moteurs de ce qui #t longtemps la spéci#cité gasconne, basque et béarnaise en Aquitaine. Faut-il penser que ce sujet reste encore aujourd’hui plus polémique qu’historique des deux côtés des Pyrénées ?

Mardi 20 novembre18 heures« Les cultures celtiques : Bretagne, Irlande et Grande-Bretagne »par Patrick Galliou, professeur émérite, Université de Bretagne Occidentale. Archéologue de terrain, il a participé à de nombreuses fouilles et publié une trentaine d’ouvrages.L’Atlantique et ses mers annexes (Manche et mer d’Irlande) ont, depuis la préhistoire, servi de lien entre les communautés de la façade atlantique de l’Europe. Iles et péninsules océaniques (Irlande, ouest de la Grande-Bretagne, Bretagne) présentent ainsi des cultures remarquables qui amènent à s’interroger sur le sens et la nature de la « celtisation » de ces régions.

Mardi 27 novembre18 heures« L’expansion des Vikings et leurs incursions dans la France de l’Ouest (VIIIe-Xe siècle) »par Frédéric Boutoulle, maître de conférences en histoire médiévale, Université Michel de Montaigne, Bordeaux 3.Replacée à l’échelle européenne, l’expansion des Vikings est un phénomène remarquable qui a bouleversé l’organisation politique et sociale de l’Europe occidentale des années 840-930.Bordeaux, comme toutes les cités portuaires, a été prise et détruite à plusieurs reprises, ce qui a occasionné une vacance durable du pouvoir franc. Mais derrière la silhouette du barbare sanguinaire, les installations plus durables, comme celles qui ont réussi dans l’Atlantique nord (Islande) ou, de manière exceptionnelle, sur le continent (Normandie), révèlent une société originale, largement ouverte aux in"uences extérieures, et dont l’héritage a durablement marqué de larges parties de l’Europe.

Jeudi 6 décembre14 h 30« Les esthétiques du monde celte »par Régine Bigorne, responsable des collections du musée Goupil.Mal connu jusqu’au XXe siècle, l’art celtique étonne par sa richesse et sa diversité. Cette conférence, grâce à une abondante iconographie, illustrera l’importante production artistique d’une société brillante et opulente.Trésor de Barcus.

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Conférences à l’Université Montesquieu, Bordeaux 4Pôle juridique et judiciaire35, place Pey-Berland, 33000 Bordeaux

à 18 h 30, entrée libre

Jeudi 11 octobre « Crise de l’euro : les États Unis d’Europe ou rien ? »par André Grjebine, directeur de recherche au CNRS, Science Po Paris et Pascal Kau$mann, professeur de sciences économiques, Université Montesquieu Bordeaux IV

Jeudi 25 octobre« La circulation des musiques africaines à travers l’Atlantique »par Denis Constant Martin, directeur de recherche, Fondation Nationale des sciences politiques, Sciences Po Bordeaux

Jeudi 8 novembre« L’OTAN a-t-elle un avenir »par Thomas Lindeman, professeur de sciences politiques à l’Université d’Artois Paris

Jeudi 29 novembre« L’Artique : enjeux juridico-stratégiques lié au changement climatique »par Nathalie Ros, professeur de droit international publique, vice-présidente du Conseil scienti#que de l’Institut du Droit économique de la Mer de la Principauté de Monaco (INDEMER) et Jean-Sylvain Ponroy, consultant Société Geomod

Jeudi 6 décembre« Le Royaume Uni depuis 1945 : Européen ou Américain ? »par François-Charles Mougel, professeur d’histoire contemporaine, Sciences Po Bordeaux

Journées européennes du patrimoineSamedi 15 et dimanche 16 septembreVisites pour les adultes

Organisées dans les réserves des collections : Antiquité, Moyen Âge, musée Goupil, Bibliothèque (documentation et iconographie).3 visites par jour : à 11 h 30, 14 h 30 et 16 h 30Sur réservation au 05 56 01 51 18Visite limitée à 15 personnes par groupe

Visites pour les enfantsInsertion dans le parcours permanent d’objets insolites liés à l’enfance, accompagnées d’un jeu de devinettes. Sur réservation au 05 56 01 51 04

Exposition« France 3 Aquitaine a 50 ans »du 26 septembre au 10 novembre, entrée libreEn 2012, France 3 Aquitaine fête ses 50 ans. Le Musée d’Aquitaine s’associe à cet événement en présentant en images l’aventure de l’information régionale télévisée depuis 1962.

Bons baisers du Portugal19, 20 et 21 octobre, entrée libreAprès la Turquie en 2009, l’Afrique en 2010, le musée d’Aquitaine et l’association Alifs célèbrent le Portugal. Cet événement a pour cadre l’anniversaire des 50 ans de l’immigration portugaise en France et plus particulièrement en Aquitaine. Ces trois jours sont l’occasion de rencontrer des artistes, auteurs, conteurs, poètes, illustrateurs, musiciens, responsables associatifs locaux…

Programmation culturelle réalisée en partenariat avec Centre Social et Culturel La Colline, O2Radio, Promofemmes, Maison des Femmes de Bordeaux, MC2a, O Sol de Portugal, Comité Artistique de Sousa Mendès, Alegria Portuguese da Gironde, Camoes, Franco Portuguesa de Léognan, Os Lusitanos

Exposition« Pour une vie meilleure »du 19 octobre au 11 novembre, entrée librePhotographies de Gérald Bloncourt, photographe de l’âme portugaise. Réalisée par le musée des Migrations portugaises de la ville de Fafe.

Ces photographies racontent la vie de ces milliers de portugais qui ont quitté leur pays entre 1960 et 1974, pour chercher la liberté, du travail et une vie meilleure.À cette époque, la France a reçu près de 65% des émigrés portugais qui ont fui leur pays. La Région Aquitaine a été, des années 1960 à 1990, une terre d’accueil et de passage pour près d’un millier et demi de migrants portugais partis pour la France et d’autres pays européens. Les photographies en noir et blanc de Gérald Bloncourt, poignantes et réalistes, représentent des scènes de la vie quotidienne de cette grande communauté présente en Aquitaine.L’exposition, consacrée au 50ème anniversaire de l’immigration portugaise en France est un véritable témoignage de reconnaissance pour ces milliers d’hommes, de femmes et d’enfants qui ont contribué à construire la France et à créer des liens d’amitié entre l’Aquitaine et le Portugal.

Vendredi 19 octobre18 heuresVernissage de l’exposition « Pour une vie meilleure »

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La corvée d’eau, Camp de l’Abbé Pierre, Noisy Le Grand, 1954.

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AUTOUR DE L’EXPOSITION

ConcertVendredi 19 octobre19 h 30« Musiques et chants portugais traditionnels »par O Sol de Portugal

« Fado »Concert d’Arlindo de Carvalho

Concert suivi de dégustation de pâtisseries portugaises

ProjectionsSamedi 20 octobre15 heuresCourts-métrages sur les rituels authentiques et rares dans le nord du Portugal réalisés par le cinéaste Raymond Arnaud, suivis d’une discussion avec le public par Maria Luiza Arnaud.

« Le bois des âmes » (1989, 30mn)La veille du 1er novembre, dans le village de Babe, Tras-os-Montes, proche de Bragança, se déroule un rituel très ancien lié au culte des morts. Un tracteur parcourt les rues du village pour récolter du bois auprès de chaque habitant. À la tombée de la nuit, ce bois est vendu aux enchères sur la place du village. L’argent ainsi récolté s’appelle « le bois des âmes ». La nuit, toute la population se retrouve dans le cimetière du village, complètement décoré, pour invoquer les morts de chaque famille.

« Desfolhada » (1985, 13mn)Dans les environs de Barcelos, Portugal a lieu, une, sinon la dernière grande « desfolhada » (épluchage du maïs) du Minho en octobre 1985. Plus de 100 personnes se retrouvent pour éplucher le maïs. Les travaux sont émaillés de rituels traditionnels et à la #n une danse réunit tout le monde autour du vira.

« Des bœufs et des !lets sur la plage » (1988, 15mn)Sur la plage de Vagueira, au sud d’Aveiro, des « companhas », groupes de pêcheurs, font la pêche traditionnelle « de arrasto », avec des bateaux très anciens et des bœufs qui traînent le matériel vers et en dehors de la mer. Cette pêche traditionnelle n’existe plus.

Soirée 20 heuresSpectacle d’ouverture Lectures musicales en portugais et français autour de l’auteur Fernando Pessoa et son œuvre « Opium à Bord » par Bevinda accompagnée de 2 musiciens.

de 21 heures à 23 heuresPerformances artistiques à découvrir le temps d’une déambulation libre, tout au long des salles du 1er étage du musée et dans le hall d’accueil.Le comédien François Mauget, accompagné de musiciens, nous fera découvrir au travers de lectures théâtralisées le poète Fernando Pessoa et son texte « Ode maritime ».Rencontre auteur et lecture, avec Alice Machado et Manuel do Nascimento.Lectures plurilingues par les adultes en alphabétisation du Centre Social et Culturel La Colline de Cenon.Lectures théâtralisées, résultat d’un travail e$ectué en amont auprès des femmes de l’association Promo femmes de Saint Michel.Espace de détente musicale autour des musiques portugaises de Patrick Labesse, responsable du centre de documentation au Rocher de Palmer.

Démonstration de Capoeira du groupe Arte negra de l’association Aruanda avec Cacique.Ateliers d’azulejos.Conférence musicale « L’histoire du fado », par Manuel Dias et Arlindo de Carvalho.Espace cinéma d’animation portugais avec Anilupa de l’association de Porto.

23 heuresSpectacle de clôtureConcert de Bevinda « Fleur de Fado » (sortie du nouvel album en octobre/novembre 2012)

Projection/débatDimanche 21 octobre14 h 30« Capitaines d’Avril », #lm de Maria de Medeiros, 2001, 2 h 04, France, Portugalproposé par le RAHMI, en partenariat avec l’institut Camoes.Au Portugal, dans la nuit du 24 au 25 avril 1974, de jeunes militaires de moins de 30 ans, les « capitaines d’avril », révoltés par les atrocités de la guerre coloniale, renversent la dictature fasciste au pouvoir depuis 48 ans, en ouvrant la voie à la démocratie au Portugal. Capitaines d’avril évoque l’histoire de la « révolution des Œillets », au travers de trois personnages, Maïa et Manuel, o!ciers du MFA (Mouvement des Forces Armées), et d’une jeune journaliste, Antonia. Si chacun sait que cette nuit-là le « sou&e de l’histoire » l’a traversé, les protagonistes savent aussi que leur destin personnel s’en trouvera bouleversé.Débat et discussions en présence de l’association O Sol de Portugal et du comité Sousa Mendès, Anne-Marie Torres, Valdemar Félix et quelques témoins de la Révolution des Œillets de 1974. Manuel Dias interviendra sur l’impact de la révolution portugaise en France.

ColloqueVendredi 9 et samedi 10 novembre« 27ème Rencontres de l’AFAV » (Association Française pour l’Archéologie du Verre)en partenariat avec Ausonius et la DRAC Aquitaine (SRA)Sur inscriptionRenseignements auprès de l’[email protected]

de 11 heures à 18 heures, entrée libreDémonstration de maître-verrier proposée dans la cour carrée du musée.

Mémoires en images« Spécial Portugal »Histoire et immigration en Aquitaine,en partenariat avec le RAHMI (Réseau Aquitain Histoire et Mémoire de l’Immigration), France 3.

ProjectionsVendredi 12 octobre18 heures, entrée libre« Les gens des baraques », Film documentaire de Robert Bozzi (1995, 1h32)Que sont devenus les habitants des bidonvilles aux portes de Paris ?Il y a 25 ans, Robert Bozzi #lmait les bidonvilles aux portes de Paris. Les taudis envahissaient des terrains vagues – sans confort ni hygiène – au fur et à mesure que les immigrés, pour la plupart portugais, a&uaient vers la capitale. Décidé à retrouver quelques gens des baraques et à retracer leur parcours, Robert Bozzi se lance dans une émouvante quête du passé.

Vendredi 9 novembre18 heures, entrée libre« Natureza Morta : visages d’une dictature », Film documentaire de Susana De Sousa Dias (2005, 72 mn, 2011, France, Portugal)Film uniquement composé d’archives #lmées pendant la dictature de 1926 à 1974 au Portugal : actualités, reportages de guerre et documentaires de propagande.

Vendredi 7 décembre18 heures, entrée libre« O Salto » (Le saut), comédie dramatique de Christian de Chalonge (1966, 88mn, 2011)Antonio rêve de faire le saut, de quitter le Portugal pour échapper à la guerre colonialiste et trouver du travail en France. Le mot « salto » signi#e le passage clandestin qu’ont emprunté des milliers de portugais qui ont fui leur pays a#n de tenter leur chance ailleurs. Dans ce documentaire (qui a obtenu le prix Jean Vigo en 1968), un peu romancé, basé sur des faits authentiques recueillis après une année d’enquête et sur les témoignages des propres #gurants du #lm, on découvre la condition des travailleurs portugais immigrés en France dans les années 60.

En transit à Hendaye, pour Paris. Mars 1965.

Page 6: Programme culturel septembre - décembre 2012

Exposition« Goya, chroniqueur de toutes les guerres. Les Désastres et la photographie de guerre »Au centre Jean Moulindu 9 novembre 2012 au 21 février 2013, entrée libre Exposition réalisée en partenariat avec le Centre Jean Moulin, le musée d’Aquitaine, la chalcographie nationale de Madrid et l’institut Cervantès.Les Désastres de la Guerre illustrent la cruauté et la brutalité de la guerre d’Indépendance qui se déroula en Espagne de 1808 à 1814. Goya en est le brillant chroniqueur et apparaît ici comme le précurseur du photo-journalisme.

AUTOUR DE L’EXPOSITION

Journée d’études au musée d’AquitaineJeudi 8 novembrede 9 h 30 à 17 heures, entrée libreConsacrée aux « Elites hispaniques à Bordeaux au XIXe siècle »Organisée par Alexandre Fernandez et l’institut Cervantès, en partenariat avec le CEMMC (Centre d’Etudes des Mondes Moderne et Contemporain) et le musée d’Aquitaine.En présence de Françoise Garcia, conservateur au musée des Beaux-arts de Bordeaux, Delphine Diaz, doctorante, Vincent Garmendia, historien, David Aller, historien. Modérateur : Alexandre Fernandez, professeur au CEMMC.Bordeaux a été depuis des siècles un havre pour les persécutés politiques, économiques et religieux espagnols. Au XIXe siècle, de nombreux opposants au roi d’Espagne trouvèrent à Bordeaux une ville accueillante et relativement proche de leur pays pour s’y installer.

Journée commémorative au musée d’AquitaineMercredi 28 novembrede 14 heures à 17 heures, entrée libreRéalisée en partenariat avec les associations Dante Alighieri, Notre Italie et le vice-consulat

« Sant’Anna di Stazzema »Un village toscan martyr des nazis. Après la chute de Rome en juin 1944, a#n de stopper l’avancée des alliés en Italie, les Allemands mettent en place une ligne de forti#cation, la Ligne Gothique. Elle allait de la Versilia, au nord de Pise, en Toscane, jusqu’à Pesaro sur la mer Adriatique, en passant par les Apennins. À l’époque,

Sant’Anna, un lieu-dit de la commune de Stazzema situé près de cette ligne de forti#cation, avait été classé « zone blanche », c’est-à-dire autorisée à accueillir des réfugiés et épargnée des combats. Les gens y vivaient paisiblement, mais le matin du 12 août 1944, la folie nazie s’abattit sur eux : 560 personnes, en particulier des femmes, des vieillards et des enfants furent massacrés et brûlés sans aucune pitié. Après de longues années de silence, l’ouverture d’un procès à La Spezia a permis la condamnation à la réclusion à perpétuité de dix anciens SS qui avaient participé aux événements.

Conférence14 heures, entrée libre« Sant’Anna di Stazzema, un village toscan martyr des nazis »par Michele Silicani, maire de Stazzema et président du comité Martyrs de Sant’Anna.Traduction simultanée en italien.

Projection15 h 15, entrée libre« E poi venne il silenzio » (Et puis le silence vint), 55mnDocumentaire en italien sous-titréÀ l’aube du 12 août 1944, la fureur nazie frappe le petit village sans défense de Sant’Anna di Stazzema en Toscane. Sans raison, des centaines de vies perdues en quelques heures : des femmes, des enfants et des personnes âgées. L’histoire de cette triste page de l’histoire italienne, racontée à travers les souvenirs palpitants des survivants.

Débat et témoignages16 h 30, entrée libreTémoignages de Michele Silicani, maire de Stazzema et président du comité des Martyrs de Sant’Anna, Michele Morabito, responsable à la culture, mairie de Stazzema, Simone Tonini, musée de Sant’Anna di Stazzema, Claudia Buratti, association des Martyrs de Sant’Anna, Graziano Lazzeri, secrétaire de l’association des Martyrs de Sant’Anna, Mario Marsili, témoin, médaillé au mérite civil pour sa mère Jenny Bibolotti Marsili.

RENSEIGNEMENTS PRATIQUES

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Centre Jean Moulin Place Jean Moulin - 33000 BordeauxTél : 05 56 10 19 90 - Fax : 05 56 79 66 [email protected] / www.bordeaux.frOuvert du mardi au dimanche, de 14 h à 18 hFermé lundis et jours fériés - Entrée libreTramway : ligne B, arrêt Hôtel de ville

Un site internet pour le musée d’AquitaineRendez-vous à l’automne sur www.musee-aquitaine.fr

Francisco Goya, Contra el bien general, les désastres de la guerre.