PROGRAMME D’APPUI A LA GESTION CONCERTÉE DES AIRES

Rapport de la mission de suivi des activités du 15 au 28 Octobre 2020 Page 1

PROGRAMME D’APPUI A LA GESTION CONCERTÉE DES AIRES PROTÉGÉES ET ÉCOSYSTÈMES FRAGILES DU TCHAD

RAPORT DE MISSION DE SUIVI DES ACTIVITÉS DANS

L’ENNEDI OUEST ET LE BORKOU Coordination nationale APEF Novembre 2020


I. INTRODUCTION

Dans le cadre de la mission assignée à la Coordination nationale du Programme APEF, une mission de suivi des activités dans les provinces de l’Ennedi Ouest et du Borkou a été effectuée du 15 au 28 Octobre 2020. La mission était composée de :

1. AHMAT BRAHIM SIAM, Coordonnateur du Programme APEF, Chef de mission ;

2. ANDREA GHIURGHI, Assistant Technique du Programme APEF ;

3. MAHAMAT AHMAT ABAKAR, Assistant Technique du Programme APEF ;

4. REGIS CADET BIENGAR, Chargé de Suivi-évaluation du Programme APEF ;

5. DJADOU MOKSIA, Point Focal du Ministère de l’Environnement et de la Pêche auprès du Programme APEF ;

6. AL MAHADY OUMAR AKACHA, Responsable Administratif et Financier du Programme APEF.

Ils sont accompagnés par quatre (4) chauffeurs et deux agents d’escorte.

NB : L’équipe de la mission a été accompagnée sur le terrain par les représentants des partenaires.

L’itinéraire de la mission est représenté par la couleur rouge sur la carte ci-dessous.

Les étapes sont : Mongo (1 nuit), Base Oryx (2 nuits), RNCE (Fada et Archeï, 3 nuits), Ounianga Kébir et Ounianga Saker (3 nuits), Faya (3 nuits), Moussoro (1 nuit).

II. OBJECTIFS ET RESULTATS ATTENDUS DE LA MISSION

a. Objectif général

Suivre, analyser et évaluer qualitativement la mise en œuvre des activités et réalisations des opérateurs sur le terrain afin d’apporter ou de proposer des mesures correctives pour l’atteinte des résultats escomptés des projets.


b. Objectifs spécifiques

Spécifiquement, il a été question de :

Visiter et évaluer les activités et réalisations des opérateurs ;

Échanger avec les autorités administratives et traditionnelles, les bénéficiaires et les partenaires de mise en œuvre sur la marche et les premiers résultats du projet depuis son démarrage ;

Prendre contact avec les correspondants provinciaux du Programme APEF ; Équiper en matériels et moyens roulants les correspondants provinciaux du Programme APEF ; Évaluer les besoins des correspondants provinciaux du Programme APEF ; Capitaliser les leçons apprises.

c. Résultats attendus Les activités et réalisations des opérateurs sont visitées et évaluées ; Les échanges ont lieu avec les autorités locales, les partenaires et les bénéficiaires ; La prise de contact avec les correspondants provinciaux du Programme APEF a été effective ; Les correspondants provinciaux sont équipés en matériels et moyens roulants ; Les besoins des correspondants provinciaux sont évalués ; Les opérateurs de mises en œuvre capitalisent les recommandations/réorientations ; Un rapport de mission est produit.

III. DÉROULEMENT DE LA MISSION 1. Activités menées dans la province de Guéra et Wadi-Fira

La mission a quitté N’Djamena le 15 octobre 2020 pour arriver à Mongo dans la soirée. Elle a échangé avec le Chargé de provincial de suivi-coordination du Programme APEF avant de continuer sur la Réserve de Faune de Ouadi Rimé Ouadi Achim (RFOROA) le lendemain matin.

La RFOROA, il faut le rappeler est située dans la partie Centre-Nord du Tchad et a été créée par le décret N°135/PR/EFP/PNR du 10 mai 1969 pour la protection des antilopes sahélo-sahariens, du Guépard et de l’Autruche. Elle couvre une superficie de 7 975 000 ha et est à cheval sur cinq provinces à savoir le Batha, le Borkou, le Barh-Elgazel, le Wadi-Fira et l’Ennedi-Ouest. Cette réserve héberge le site de réintroduction des oryx et addax, géré par Sahara Conservation Fund (SCF).

Grace à l’accord signé entre le Ministère en charge de l’Environnement et l’Agence pour l’Environnement d’Abu Dhabi, la réintroduction de ces Oryx et Addax a été effective dans cette réserve.

Au lendemain de l’arrivée de la mission, une rencontre de travail eu lieu avec le Chef de Projet Oryx et le Responsable de suivi écologique. Ces échanges ont permis de comprendre le travail que fait actuellement l’équipe sur le terrain. L’objectif visé par ce projet est de réintroduire 500 Oryx dans la réserve et aussi d’autres espèces disparues dont l’addax. Il faut noter qu’à ce jour 17 octobre 2020, l’inventaire du suivi écologique relève depuis 2016 (date du début de la réintroduction) les données suivantes (tableau ci-dessous) :

Fondateur d'Abu Dhabi

Vie sauvage

Mâle

Femelle

Mise bas

Mortalité parmi la mise bas

Mortalité fondateur

Total

Oryx 225 333 54 93 186 33 78 300


Addax

40 43 12 25 6 2 3 41

Total 265 376 66 118 192 35 81 341 Ensuite, la mission est allée sur le terrain observer les Oryx, Addax en vie sauvage puis les Gazelles Dama Autriches dans leurs enclos. Dans l’après-midi, une partie de l’équipe s’est rendue sur les lieux des incendies pour lutter contre les feux de brousse qui ravagèrent des centaines d’hectares de la réserve depuis trois jours en appui à l’équipe de la RFOROA.

Le 18 octobre 2020, la mission a quitté la réserve pour la RNCE avec une escale à Arada pour échanger avec le Directeur adjoint du Projet d’appui à l’aménagement de la Réserve de Faune de Ouadi Rimé Ouadi Achim (POROA).

2. Activités menées dans la RNCE

Arrivée dans l’après-midi, l’équipe de la mission a échangé avec celle de la RNCE sur les objectifs de la mission et le briefing sur les activités à mener , les sites à visiter et les autorités à rencontrer.

Les visites des sites et activités ont été guidées par l’équipe de la RCNE. C’est ainsi que les équipes se sont rendues sur les sites et installations suivants :

Le jardin communal prévu pour la réalisation des activités maraichères avec les groupements féminins de la ville de Fada ;

Les ateliers (mécanique, menuiserie et soudure) qui permettront la construction de la nouvelle base de la RNCE (environ 300 m ²) et d’autres infrastructures prévues dans le cadre du projet. ;

La piste d’atterrissage et le hangar pour les avions ; Le centre de formations ; La ferme des Autruches qui a été rétrocédée par l’ex ministre Adoum Younousmi à la RNCE

avec quelques autruches et qui permet de garder pendant environ quatre mois les autruchons ramenés de Zakouma avant de les relocaliser une partie à Aloba, site retenu pour le relâcher des autruches ;

Quelques sites archéologiques avec des desseins rupestres et le Guelta d’Archei qui abrite les crocodiles ;

La ferme agrosylvopastorale de l’ONG APIDEL qui servira de terrain d’expérimentation du système d’irrigation goûte à goûte prévue par SOSSIF.


La mission a échangé avec :

Les autorités locales (le Gouverneur, le Préfet, le maire de la ville de Fada et quelques délégués des différents services déconcentrés de l’Etat) sur le Programme APEF, les objectifs de la mission, l’implication des autorités locales, la fluidité de la communication et surtout la collaboration de toutes les parties prenantes. Les inquiétudes des uns et autres sont prises en compte lors de ces différentes rencontres et chaque partie concernée s’engage à s’améliorer en terme d’ouverture et de dialogue, dans le seul souci d’atteindre les résultats du projet dans la sérénité et l’harmonie.

L’équipe de la mission a tenu une réunion de débriefing avec le staff de la RNCE. Lors de cette rencontre, des échanges ont eu lieu également sur les incohérences/insuffisances constatées dans la formulation de certains indicateurs. Ce travail se fera ensemble à distance et les propositions seront faites avant la fin de l’année en cours.

Enfin, la mission a participé au lancement de la formation basique des écogardes (BFR en anglais) d’un effectif de 40 jeunes (37 hommes et 3 femmes) qui se déroulera pendant deux mois. Ces jeunes sélectionnés pour la formation, sont issus de deux (2) provinces de l’Ennedi.

La mission a quitté Fada le 21 octobre 2020 pour les lacs Ounianga.

3. Activités menées dans les lacs Ounianga

Dans le site des lacs Ounianga, classé patrimoine mondial de l’humanité en 2012, la mission a visité les installations des palissades (750 unités de palissades pour 15 000 mètres linaires furent installées dans les deux sites) à base de feuilles des palmiers dattiers morts pour permettre de retenir le sable soulevé par des vents violents dans le but de protéger les lacs et de récupérer les terres pour développer des cultures. En marge de cette réalisation, six (6) puits (répartis équitablement entre Ounianga Kebir et Saker) dont certains sont déjà construits et seront équipés des pompes alimentées par des panneaux solaires. Ces puits permettront de développer les activités maraichères aux abords des lacs. Cette technique vise à lutter contre l’ensablement des lacs et préparer la relève de la lutte biologique durable.


Des rencontres ont été organisées avec les autorités locales et le Comité de Gestion du Site des lacs Ounianga :

• Avec le Préfet du Département de Ounianga, la mission a expliqué l’objectif de la mission tout en présentant brièvement le Programme APEF et demander l’implication du CDA dans le processus de la mise en œuvre des activités. Pour le Préfet, le site des lacs Ounianga, au-delà de l’intérêt départemental doit être valorisé car c’est un patrimoine mondial et son institution est disposée à soutenir et collaborer avec des projets qui œuvrent dans ce sens.

• Trois rencontres différentes ont été organisées avec les chefs de cantons (deux à Ounianga Kebir et un à Ounianga Saker). Tous les trois chefs de cantons sont satisfaits de leur implication dans toutes les activités menées par APIDEL, codemandeur de SOSSIF dans la localité. Mais tous déplorent le fait que depuis 2012 où les lacs sont classés patrimoine mondial de l’UNESCO, aucune réalisation concrète n’a été faite à part la nomination du Comité Local de Gestion du site, la nomination du Gestionnaire du site par l’État qui n’est pas aussi malheureusement présent sur place et la mise en place du comité scientifique interministériel. Ils plaident pour que des mesures adéquates d’accompagnement soient prises afin de protéger les lacs contre l’ensablement et la pollution.

• La mission a ensuite rencontré le Comité Local de Gestion du site. Ce Comité est institué par un arrêté ministériel (ministère en charge de la culture) et est composé de 23 membres dont 7 femmes (12 pour Ounianga Kebir et les 11 autres pour Ounianga Saker). Après la présentation des objectifs de la mission par le Coordonnateur du Programme APEF, les échanges ont porté plus sur les difficultés de ce comité à exercer car depuis 2014, la subvention versée par le Ministère en charge de la culture a été suspendue. En plus, le comité manque d’un bon bureau, des équipements et matériels de bureau et de moyens roulants pour le transport des déchets autour des lacs. La mission a encouragé le Comité de Gestion dans son ensemble à continuer par s’impliquer davantage dans la protection de ce site sans se lasser car les lacs sont avant tout leur propre richesse.

• Enfin, la mission a échangé avec les partenaires de mise en œuvre des activités du projet (SOSSIF, APIDEL et SOSSIT) en présence de l’expert chargé de la révision du plan de gestion du site des lacs Ounianga sur l’état d’avancement et les difficultés rencontrées. Il ressort de ces échanges que : i) la zone du projet est très éloignée du grand centre (Abéché) où se passent les opérations bancaires, ii) le coût de l’installation des palissades est sous-estimé selon la réalité du terrain, iii) la réalisation d’une étude géophysique ou son insertion dans le plan de gestion à réviser, iv) la question de la gouvernance surtout le rôle du Comité scientifique qui est institué dans le plan de gestion comme un organe de gestion et de décision et non de consultation.


La mission a quitté dans la matinée du 24 octobre 2020 Ounianga pour Faya.

4. Activités menées dans la province du Borkou

Arrivée dans la soirée du 24 octobre 2020, la mission a briefé l’équipe de mise en œuvre (SOSSIF, APIL et SOSSIT) et le Délégué Provincial du Ministère de l’Environnement et de la Pêche du Borkou, par ailleurs correspondant du Programme APEF dans les provinces de Borkou et Tibesti sur les objectifs de la mission. Au lendemain, la mission a entamé les consultations avec les autorités administratives (le SG de la Province du Borkou et Madame le Préfet du Département du Borkou). Les échanges ont permis de comprendre que la ville de Faya est menacée par le déplacement des dunes de sable qui engloutissent au passage des habitations et des plantations. Aussi, la nappe phréatique qui était, il y a quelques années à environ 1 à 3 mètres est de nos jours à 20 voire 25 mètres. Les deux administrateurs ont réitéré leur engagement à soutenir les actions du Programme APEF et à collaborer avec les partenaires de mise en œuvre.

La mission a aussi rencontré trois des chefs de cantons (chef de canton Donza, le représentant du chef de canton Kamaya et le représentant du chef de canton Anakaza) de Faya. Selon ces autorités traditionnelles, les partenaires de mise en œuvre des activités du projet, en l’occurrence APIL et SOSSIT les impliquent et collaborent bien avec eux. En plus, tous les trois chefs ont apprécié la réalisation des canaux d’irrigation car ces canaux ont résolu non seulement le problème de production des palmiers et le développement du maraichage mais aussi les conflits communautaires autour de l’eau selon leurs propres propos. Néanmoins, les chefs de cantons demandent au projet de soutenir la communauté dans la mesure du possible avec les intrants pour la production maraichère. Ils ont exprimé leur volonté à soutenir les activités du projet.

D’autres

rencontres ont eu

lieu cette fois-ci avec les bénéficiaires en particulier un Comité


de Gestion des palmeraies et la coopérative féminine Kozalagua à Tchangsous. Les échanges ont tourné autour de futurs appuis car actuellement, selon le comité, la longueur des canaux d’irrigation prévue par le projet est insuffisante et en plus certains puits (sources) se sont détériorés nécessitant des aménagements. Pour les femmes membres de la coopérative, l’appui du projet sera la bienvenue au vue des difficultés que rencontrent les femmes et jeunes de la ville de Faya. En développant les AGR, nous pourront envoyer nos enfants à l’école et même les soigner en cas de maladie selon la présidente.

L’équipe de la mission s’est rendue dans les palmeraies de Faya. Dans ces palmeraies, l’ONG APIL (partenaire de SOSSIF) a réalisé la construction et la réhabilitation de 4000 mètres de canaux d’irrigation. Ces canaux ont permis de ressusciter la production maraichère abandonnée pour cause de manque d’eau. Cette visite guidée a permis de voir et écouter l’émotion et la satisfaction de certains bénéficiaires rencontrés sur place.

A la date du 26 octobre 2020, s’est tenue au sein des bureaux du Gouverneur de la province du Borkou, la cérémonie de remise des équipements, matériels de bureau et moyen roulant au correspondant provincial de APEF du Borkou et du Tibesti (cf. Procès-verbal de réception).

Enfin un débriefing a été fait avec les partenaires de mise en œuvre du projet dans la province. Il ressort que i) la considération de la longueur des canaux d’irrigation n’est pas pertinente, penser plutôt aux périmètres irrigués ou quantité (kilogramme) de production des produits maraichers obtenus ii) l’anticipation sur les activités avant la réalisation de certaines études iii) l’invitation de la Coordination du Programme APEF à participer à la restitution des études et diagnostic iv) l’apport des bons arguments pour expliquer le choix de Fada pour l’installation du système solaire d’irrigation de goutte à goutte pour les expérimentations variétales.

IV. DIFFICULTES CONSTATEES

Les feux de brousse récurrents dans la RFOROA ;

Non tenue des réunions du CPA dans la province de l’Ennedi ouest depuis plusieurs mois ;

Retard dans la mise en œuvre de certaines activités à cause de la pandémie de Covid-19 ;

Manque d’appui de part du Ministère en charge de la Culture au Comité de Gestion des Lacs Ounianga ;

Blocage du 3ème paiement de la subvention de la RNCE au niveau du service FED ;

Retard dans le démarrage de la révision du plan de gestion du site des lacs Ounianga, dû en grande partie au retard de la signature de la convention SOSSIF-UICN.


V. RECOMMANDATIONS Inviter le Ministère de l’Environnement et de la Pêche à renforcer les équipes en tracteurs qui

s’avèrent efficaces comme moyens de lutte contre les feux de brousse dans la Réserve et les autorités locales à mobiliser les communautés populations riveraines et qui sont dans la réserve à éteindre les feux en cas d’incendies mais aussi les sensibiliser sur le danger de ces feux de brousse ;

Continuer à impliquer les autorités locales, les CDA, CPA, CLA et les bénéficiaires dans toutes les activités des projets ;

Faire activer le CPA de l’Ennedi ouest ; Revoir certains indicateurs pour l’atteinte des résultats (CL APN) ; Maintenir/augmenter le taux de réalisation des activités afin de respecter la durée prévue des

projets (fonds de développement et plan de gestion à Faya); Revoir la structure de gouvernance du site des lacs Ounianga ; Veiller à ce que le Plan de Gestion révisé des lacs Ounianga soit intégré dans la planification du

Ministère en charge de la Culture; Inviter le Ministère en charge de la Culture à réorganiser les différents organes mis en place afin

de les rendre opérationnels pour la gestion du site des lacs Ounianga et à allouer des fonds indispensables à la mise en œuvre du plan de gestion ;

A SOSSIF de faire un effort pour démarrer les activités dans le Tibesti.

VI. CONCLUSIONS

L’équipe APEF a pu connaitre et apprécier la zone d’intervention nord du Programme, ce qui facilitera pour la suite le dialogue et le travail avec les opérateurs et les autorités provinciales. Malgré les difficultés constatées et vécues sur le terrain, la mission est satisfaite qualitativement et quantitativement des réalisations des opérateurs.

La population locale a montré une bonne appréciation des interventions du programme APEF. Une bonne collaboration existe entre les ONG locales (APIDEL et APIL), les autorités locales, les partenaires, les CPA, CDA et les bénéficiaires ; ce qui facilite la mise en œuvre des activités et pose des bonnes bases pour leur durabilité.

Il est nécessaire de clarifier le cadre de l’activité d’ « Installation du système solaire d’irrigation de goutte à goutte pour les expérimentations variétales à Fada », qui n’est pas dans la zone d’intervention du projet.

Certains aspects d’ordre technique/opérationnel feront l’objet des séances de travail en bilatéral avec chaque opérateur et des mesures correctives seront proposées.

VII. ANNEXE ♣ Ordre de mission

♣ Procès-verbal de réception des matériels

♣ Photos de la mission

Documents

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