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Événements Soirée Mali : Films & Foyers. Cycle musique et cinéma : Sex Pistols, Michael Jackson et Le Concert. Soirée contre la violence faite aux femmes, Soirée Barry Lyndon avec le CDN. Les Ecrans philosophiques. Rencontres Marcel Trillat, Bassirou Diarra, Gilles de Staal, Tangui Perron, Lech Kowalski, André S. Labarthe, Cyril Neyrat, Emmanuel Salinger, Stéphane Koechlin, Patric Jean, Kyoshi Kurosawa, Jean-Philippe Tessé, Bruno Dumont, Julie Sokolowski, Karl Savafidis, Yassine Salime, Radu Mihaileanu Programme du 25 novembre au 22 décembre 2009 - n° 49 le méliès Yuki et Nina de Hippolyte Girardot et Nobuhiro Suwa CINEMA MUNICIPAL GEORGES MÉLIÈS Centre commercial de la Croix-de-Chavaux 93100 Montreuil POUR CETTE FIN D’ANNÉE LE CINÉMA MUNICIPAL GEORGES MÉLIÈS VOUS PROPOSE LE MEILLEUR DU CINÉMA POPULAIRE AVATAR de James Cameron en sortie nationale le 16 décembre en version française MAX ET LES MAXIMONSTRES de Spike Jonze en sortie nationale le 16 décembre au choix en version française ou en version originale SOIREE MICHAEL JACKSON samedi 28 novembre MICHAEL JACKSON’S THIS IS IT (Ciné karaoké - Ciné déguisement - concours de Moonwalk - concours de sosie…) RENCONTRE AVEC LE CINÉASTE RADU MIHAILEANU jeudi 17 décembre LE CONCERT

programme melies

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de decembre 2009

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Page 1: programme melies

Événements Soirée Mali : Films & Foyers. Cycle musique et cinéma :Sex Pistols, Michael Jackson et Le Concert. Soiréecontre la violence faite aux femmes, Soirée Barry Lyndon avec le CDN. Les Ecrans philosophiques.

Rencontres Marcel Trillat, Bassirou Diarra, Gilles de Staal, Tangui Perron, Lech Kowalski,André S. Labarthe, Cyril Neyrat, Emmanuel Salinger, Stéphane Koechlin, Patric Jean, Kyoshi Kurosawa, Jean-Philippe Tessé, Bruno Dumont, Julie Sokolowski, Karl Savafidis, Yassine Salime, Radu Mihaileanu

Programme du 25 novembre au 22 décembre 2009 - n° 49

lemélièsYuki et Nina de Hippolyte Girardotet Nobuhiro Suwa

CINEMA MUNICIPAL GEORGES MÉLIÈSCentre commercial de la Croix-de-Chavaux93100 Montreuil

POUR CETTE FIN D’ANNÉE

LE CINÉMA MUNICIPAL GEORGES MÉLIÈSVOUS PROPOSE LE MEILLEUR DU CINÉMA POPULAIRE

AVATARde James Cameron

en sortie nationale le 16 décembreen version française

MAX ET LES MAXIMONSTRESde Spike Jonze

en sortie nationale le 16 décembre

au choix en version française ou en version originale

SOIREE MICHAEL JACKSONsamedi 28 novembre

MICHAEL JACKSON’S THIS IS IT(Ciné karaoké - Ciné déguisement -concours de Moonwalk - concours desosie…)

RENCONTRE AVEC LE CINÉASTE RADU MIHAILEANU

jeudi 17 décembre

LE CONCERT

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LES FILMS [du 25 novembre au 22 décembre 2009]

A l’origine

L’Année dernière à Marienbad

Avatar

Barry Lyndon

La Boutique des pandas

Breathless

Le Concert

Kaïro

D.O.A.

La Domination masculine

L’Enfance nue

La Famille Wolberg

La Grande Vie

Hadewijch

Huacho

In the Loop

Kerity, la maison des contes

Max et les maximonstres

Moomin et la folle aventure de l’été

Princes et princesses

Rapt

The Limits of Control

This it it

Tokyo Sonata

Le Vilain

Vincere

Voyage surprise

Yuki et Nina

Mardi 24 novembrePériphérie et le Mélièsprésentent une projection-débat avecMarcel Trillat sur le thème: «Films & Foyers» dans le cadre de la semaine culturelle malienne.

Mercredi 25 novembreCycle Musique et cinéma(sur Les Sex Pistols), enprésence de Lech Kowalskiet d’André S. Labartheavec D.O.A. et Rome isburning (Portrait de Shir-ley Clarke), en partenariat avec l’Acrif, animée par lecritique Cyril Neyrat.

Jeudi 26 novembre Rencontre avec EmmanuelSalinger pour son film La Grande Vie.

Vendredi 27 novembreSoirée Barry Lyndon, encollaboration avec le CDN.

Samedi 28 novembreCycle Musique et cinémaSoirée Michael Jacksonavec This is it.

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iès Lundi 30 novembre

Soirée-débat sur La Domination masculineavec son réalisateur Patric Jean et ErnestineRonai, directrice de l'Observatoire Départe-mental des violences envers les femmes.

Jeudi 3 décembreSoirée Kiyoshi Kurosawaen sa présence, avec Kaïroet Tokyo Sonata, animéepar le critique Jean-Philippe Tessé.

Samedi 5 décembre Rencontre avec Bruno Dumont et son équipepour son nouveau film Hadewijch.

Mercredi 9 décembre Les Ecrans philosophiquesprésentent L’Année dernière à Marienbadd’Alain Resnais.

Jeudi 17 décembre

Cycle musique et cinémaRencontre avec Radu Mihaileanu pour son nouveau film Le Concert.

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édit

oL’LES CINÉMAS MENACÉS?

L’exploitation cinématographique, en ces temps de crise, affiche son malaise et serévolte. Ainsi, l’opération Néons éteints organisée le 4 novembre par la FédérationNationale des Cinémas Français a été fortement médiatisée. Elle visait à dénoncerun sentiment d’abandon du secteur par les pouvoirs publics et le Centre National duCinéma et de l’Image Animée (le nouveau nom du CNC…), et ce, en dépit d’unestabilité des entrées par rapport à l’année précédente. Or 2008 avait étéconsidérée comme une année exceptionnelle, grâce au triomphe de Bienvenue chezles Ch’tis. Pourquoi cette grogne qui peut paraître paradoxale et quel typed’exploitation, au juste, se mobilise aujourd’hui ?

A l’origine de cette révolte, la baisse de fréquentation parfois violente de sallespetites et moyennes situées en province. Certaines, dit-on, auraient perdu le tiersde leurs entrées… Mais le contexte politique a aggravé laperception de cette défaillance. Le vote de la loi contre lepiratage dite Hadopi a révisé la chronologie des médias et aréduit de deux mois l’exclusivité des salles obscures.Désormais, 4 mois après leur sortie en salle, tous les filmspeuvent être distribués en DVD et disponibles en vidéo à lademande. Et cela, sans qu’aucune contrepartie n’ait étéaccordée aux salles ! Or leurs directeurs et financiers se posentactuellement la question des lourds investissements liés à deuximpératifs majeurs : garantir à l’horizon 2015 l’accessibilité,enfin prescrite par la loi, de tous les lieux publics à tous les handicapés ; fairebasculer, dès 2010-2011, le parc des salles françaises dans l’ère du numérique,basculement accéléré par le succès de quelques films récents présentés en relief(Voyage au centre de la Terre, Là-Haut et surtout L’Âge de glace 3).

Au congrès annuel des exploitants de Deauville, fin septembre, la Présidente duCentre National du Cinéma et de l’image animée, Véronique Cayla a annoncé desmesures aussi décisives qu’un peu tardives, pour accompagner, sur un modemutualiste, ces deux évolutions majeures. Mais les exploitants avaient déjàdécidé, en commissions, de signifier leur vif mécontentement en quittant la sallependant sa prise de parole… La grande exploitation, dominée par les circuits, s’estmême jointe au mouvement de défection « par solidarité pour les plus fragiles ».Sic ! Aussi Le Film français put-il écrire à propos de l’opération Néons éteints du 4novembre : « Pendant une heure, entre 18h et 19h, les 2100 cinémas français ontéteint leurs enseignes et démontré, une nouvelle fois, l’union sacrée de toute uneprofession (grande, moyenne et petite exploitation, circuits et indépendants,généralistes et art et essai) ». Amen !

Or, à notre connaissance – et après vérifications – très peu de directions de sallesart et essai ont suivi ce mouvement. En fait, le mouvement est apparu à tous,largement improvisé, pour ne pas dire suspect. Le communiqué de presse de laFédération Nationale des cinémas français et l’absence de vérification des sources

Nous ensommesconvaincus : On ne sauverapas les sallesde cinéma enaffaiblissant lesdistributeurs!

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par les journalistes auront suffi à créer la dimension nationale etunanime de la protestation. Une fois applaudi ce travail decommunication, peut-on dire pour autant que cette révolte pourpartie légitime a été mise en scène ou récupérée ? Et si oui, par qui,et à quelles fins ?

Que des exploitants indépendants soient au bord de la faillite etdécouragés est indéniable. Et les pouvoirs publics doivententendre leurs doléances et proposer des solutions pour que soitpréservé le parc de salles exceptionnel dont la France peuts’enorgueillir Mais la revendication supposée avoir fédéré tous lesexploitants de France nous laisse circonspect : la baisse derémunération des distributeurs et des ayants-droits, et lerenforcement du pourcentage touché par l’exploitant sur chacunedes entrées. Autrement dit, la solution proposée consiste à revoirle partage des recettes pour garder pour soi une part plusimportante du gâteau ! On comprend mieux que les grands circuitsaient rejoint promptement le mouvement... Car eux, bien souvent,obtiennent la réduction du taux de location du distributeur à 45 %(au lieu du partage 50/50 traditionnel) dès la deuxième semained’exploitation. Pourquoi ne pas profiter de la crise qui frappe lespetits exploitants pour garantir ce taux dès la première semaine ?Vues les entrées réalisées en sortie nationale par les mutiplexes,ce ne peut être que bon à prendre pour des circuits qui, déjà, fontpayer, en toute impunité, la diffusion des bandes-annonces surleurs écrans et la location des supports publicitaires dans tousleurs espaces, au mépris de la nécessaire solidarité de la filière.Or, nous en sommes convaincus : on ne sauvera pas les salles decinéma en affaiblissant les distributeurs. De même, lesdistributeurs indépendants, eux aussi fragilisés en ce moment, netrouveront pas d’issue à long terme dans le privilège qu’ils sontparfois tentés d’accorder aux circuits.

Cette logique corporatiste est aux antipodes de celle qui a guidé leClub des 13 fédéré autour de Pascale Ferran il y a deux ans. Laréalisatrice de Lady Chatterley avait, elle, créé un groupetransversal regroupant scénaristes, cinéastes, producteurs,distributeurs, exploitants et vendeur international, pour redéfinirles moyens nécessaires pour soutenir – au mieux – les meilleursfilms, ceux qui les font et ceux qui les accompagnent jusqu’auxspectateurs. Au centre des réflexions, l’exigence, la qualité desœuvres et l’intérêt général de la filière. Les producteursindépendants, qui avaient vraiment été unanimes pour soutenir letravail du Club des 13, ont aussi été les premiers à condamner lesrevendications corporatistes de la Fédération Nationale desCinémas français.

Mais la fragilisation des salles frappe aussi les salles associativeset municipales. Le climat n’est pas non plus favorable à laprogression ou au maintien de leurs subventions. Ledésengagement de l’Etat, les transferts de compétences en courset la perspective de disparition de la taxe professionnelle sontautant d’incitations pour les communes à revoir leursparticipations financières dans les établissements culturels.Autant dire qu’à l’heure du débat sur l’identité nationale, desinterrogations se font jour sur la défense d’une réelle politiqueculturelle ambitieuse, c’est-à-dire exigeante et ouverte à tous,par les collectivités territoriales.

C’est dans ce contexte très tendu qu’une ordonnance a étéprésentée au Conseil des ministres le 4 novembre et publiée le 6. A côté de mesures saines comme le rétablissement des contratsécrits et l’extension des pouvoirs dumédiateur du cinéma figure unenouveauté déconcertante, qui s’inscritdans la continuité du rapport Perrot-Leclerc sur « le cinéma et le droit de la concurrence » : « La préconisationmajeure retenue par l’ordonnanceconsiste à assortir les règles actuellesde partage de la recette d’une garantiede rémunération minimale desdistributeurs ». Le principe n’en est pas scandaleux, mais rien dansl’ordonnance ne vient en préciser lemontant. Reste donc à savoir si lesministres de l’économie et de la cultureen charge d’en déterminer la valeurcèderont ou non aux pressions des circuits, qui demandent depuisdes années que les tarifs des salles associatives et publiquessoient calqués sur ceux qu’ils pratiquent : autour de 10 euros letarif plein ! L’alignement progressif des tarifs, contraire à l’idéemême de démocratisation culturelle, permettrait alors auxcircuits de relever que « l’intérêt social » des salles associatives etmunicipales n’est plus établi. Et qu’ils peuvent bien, seuls,occuper le champ tout entier... Or, les villes comme Montreuil, quiont une vraie politique culturelle du cinéma, ne se satisfont pas dusimple divertissement proposé dans ces espaces (sans pour autantle mépriser), et œuvrent à multiplier les actions éducatives dedécouverte, de pratiques et de compréhension sensible du 7e art.

Stéphane Goudet

PS : Nous apprenons le décès de l’un de nos plus fidèles spectateurs, Jean-Louis Chichin.Nous pensons à lui et aux siens.

SUITE DE L’EDITO

Autant dire qu’àl’heure du débatsur l’identiténationale, desinterrogations se font jour sur la défense d’uneréelle politiqueculturelleambitieuse par lescollectivitésterritoriales.

Ouvriers noirs de Parisde Jacques Krier(1964 - 25 min)

Du Sénégal à Saint-Denis et Montreuil,itinéraire d’un travailleur africain, vu pour lapremière fois par les téléspectateurs français.

Est-ce ainsi que les hommes vivent ?de Claude Dityvon(1976 - 11 min)

Les conditions d’hébergement, de travail et deluttes des immigrés en Seine-Saint-Denisd’après les magnifiques photos de ClaudeDityvon prises en 1975 pour la Maison de laculture. La voix off est celle de Bassirou Diarra,à l’époque militant au foyer Salvador Allende deSaint-Denis.

Etranges Etrangersde Marcel Trillat et Frédéric Variot(1970 - 58 min)

Le 1er janvier 1970, cinq travailleurs noirsmeurent asphyxiés dans un foyer, rue desPostes à Aubervilliers. Ce drame, relativementbanal pour les populations prolétaires etimmigrées, va connaître un retentissementnational, à la fois politique et médiatique.Marcel Trillat et Frédéric Variot réalisent alorsEtranges étrangers, un documentaire qui montresans fard les bidonvilles et taudis.

Cyclemusique et

cinéma

D.O.A. : A Rightof Passagede Lech Kowalski(GB - 1980 - 1h30 - vo)

A l’hiver 1978, les Sex Pistols entreprennentleur première et unique tournée américaine. Aquelques jours du premier spectacle, sansautorisation, Kowalski décide de suivre legroupe. Autour des Sex Pistols, le film est unportrait et une mise en contexte de la scènepunk, entre captation de spectacles etentrevues.«Le vrai sujet de D.O.A. n’est pas tant latournée américaine des Sex Pistols que laconfrontation entre un groupe punk anglais etle Vieux Sud des Etats-Unis – clash politique,culturel, générationnel. Ce conflit se dédoubleà l’intérieur de chaque camp, en Angleterre etaux Etats-Unis entre pro et anti-Pistols. Parmiles grandes séquences du film, l’interview de SidVicious et Nancy Spungen au lit est exemplairedu cinéma de Kowalski. Exemplaire avant toutde son culot et de son flair, qui lui a toujourspermis de se trouver avec sa caméra là où tout« cinéaste du réel » rêverait d’être. Exemplairesurtout de sa rare capacité de filmer ensemblela surface et la profondeur des choses et dessituations. Sid est trop défoncé pour parler,Nancy n’a rien à dire, elle veut que Sid parle.Situation foireuse, interview ratée ? Kowalskin’a que faire de ce qu’ont à dire Sid et Nancy, iln’attend rien de leur parole. Là aussi, il filmedes confrontations : entre un Anglais enperdition et une Américaine paumée, entre Sidet le mythe de la star punk. La rencontre vire à

Mercredi 25 novembre à 20h30la comédie improvisée, à la fois bouffonne etmorbide. Cette capacité à associer dans lemême geste de cinéaste proximité et distance,à filmer ensemble l’endroit et l’envers, àpercevoir le fonds obscur d’une situation touten jouissant de son éclat superficiel font penserà Warhol, qu’il a croisé à New York et dont il està bien des égards un héritier.»

Cyril Neyrat et Eugenio Renzi

EN COLLABORATION AVEC L’ACRIFEt en première partie de programme :

Périphérie et Le Méliès présentent une projection-débat

MARDI 24 NOVEMBRE A 20H30

FILMS & FOYERSEN PRESENCE DE BASSIROU DIARRA(conseiller du président du Mali), MARCEL TRILLAT (journaliste et réalisateur) ET GILLES DE STAAL(Harpo, auteur de Mamadou m'a dit).

SOIREE PRESENTEE PAR TANGUI PERRON (chargé du patrimoine audiovisuel à Périphérie).

En clôture de la semaine culturelle malienne, et en partenariat avec ARCADI

CARTE BLANCHE À LECH KOWALSKI

Rome is burning (Portrait de Shirley Clarke)

de André S. Labarthe et Noël Burch(France - 1996 - 55mn)

Janvier 68 : dans un appartement new-yorkais, Shirley Clarke répond aux questionsde ses visiteurs, dont Jacques Rivette etJean-Jacques Lebel. La caméra circule, lecinéma et le monde vont changer.

Dans la collection Cinéastes de notre temps

RENCONTREAVEC LECH KOWALSKI ET ANDRÉ S. LABARTHE,ANIMÉE PAR CYRIL NEYRAT.

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LES FILMS

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LES FILMS

Vincerede Marco Bellochio(Italie - 2009 - 2h - vo)

avec Giovanna Mezzogiorno, Filippo Timi

du 25 novembre au 15 décembresortie nationale

Dans la vie de Mussolini, il y a un lourd secretque l'histoire officielle ne raconte pas : unefemme, Ida Dalser, et un enfant, Benito Albino- conçu, reconnu puis désavoué. Ida rencontreMussolini de manière fugace à Trente et en estéblouie. Elle le retrouve à Milan où il est unardent militant socialiste qui harangue lesfoules et dirige le quotidien l'Avanti. Ida croiten lui, en ses idées. Pour l'aider à financer le

Popolo d'Italia, point de départ du futur partifasciste, elle vend tous ses biens... Lorsque laguerre éclate, Benito Mussolini s'engage etdisparaît de la vie de la jeune maman, quidécouvrira avec stupeur qu'il est déjà mariéavec une autre femme. Ida n'aura dès lors decesse de revendiquer sa qualité d'épouselégitime et de mère du fils aîné de Mussolini,mais sera systématiquement éloignée de forceet son enfant mis dans un institut. Pourtant,elle ne se rendra jamais et ne cessera derevendiquer haut et fort sa vérité.«Sans cesse Bellocchio se réapproprie sonsujet, le reconnecte à une vision de cinéma quilui appartient en propre. Contaminant son récit,globalement plutôt réaliste et linéaire, avec desflamboyances d’opéra, des images d’archives,des séquences oniriques, Bellocchio attise lefeu et donne à son film une forme proliférante.D’abord incarné par un acteur, Mussolinin’apparaît plus, passée son accession aupouvoir, qu’à travers d’authentiques imagesd’archive. À travers ce types d’audacesformelles, Bellocchio crée des effets deperspective à l’intérieur même de son film, faitentrer en résonance le vrai et le faux, le passéet le présent, le fantasme et la réalitéhistorique. Il construit ainsi une structureextrêmement cohérente, mais qui nous capte enpremier lieu par les sensations et les émotionspour atteindre notre intelligence. Les imagesnous percutent dans une espèce de désordreapparent mais produisent, outre un véritableplaisir de cinéma, une traduction nette etglaçante de ce qu’est profondément le fascisme:une sorte de vaste délire baroque, à la foisfascinant et atroce. »

Nicolas Marcadé, Les Fiches du cinéma

EN COLLABORATION AVEC LE CDN

Barry Lyndonde Stanley Kubrick(GB - 1975 - 3h10 - vo)

avec Ryan O’Neil, Marisa Berenson

Au XVIIIe siècle en Irlande, à la mort de sonpère, le jeune Redmond Barry ambitionne demonter dans l'échelle sociale. Il élimine en duelson rival,un officier britannique amoureux desa cousine mais est ensuite contraint à l'exil. Ils'engage dans l'armée britannique et partcombattre sur le continent européen. Il désertebientôt et rejoint l'armée prussienne dessoldats de Frederic II afin d'échapper à la peinede mort. Envoyé en mission, il doit espionnerun noble joueur, mène un double-jeu et seretrouve sous la protection de ce dernier.Introduit dans la haute société européenne, ilparvient à devenir l'amant d'une riche etmagnifique jeune femme, Lady Lyndon. Prenantconnaissance de l'adultère, son vieil épouxsombre dans la dépression et meurt de dépit.Redmond Barry épouse Lady Lyndon et devientBarry Lyndon.«Porté par les musiques de Haendel et deSchubert, ce film en costumes signé par legénial Stanley Kubrick éblouit par sa splendeurvisuelle. »

20 mn

Le Vilainde Albert Dupontel(France - 2009 - 1h25)

avec Catherine Frot, Albert Dupontel

du 25 novembre au 15 décembresortie nationale

Un braqueur de banques, le Vilain, revientaprès 20 ans d'absence se cacher chez samère Maniette. Elle est naïve et bigote, c'estla planque parfaite. Mais celle-ci découvre àcette occasion la vraie nature de son fils etdécide de le remettre dans le «droit chemin».S'ensuit un duel aussi burlesque qu'impi-toyable entre mère et fils.

«Malgré la volonté d’élargir la cible, Le Vilainappartient de bout en bout à son auteur, neserait-ce que dans le plaisir du déguisementet de la farce. Catherine Frot, avec laquelle ila tourné Odette Toulemonde en tant quecomédien, a été vieillie pour l’occasion (uneperruque, des prothèses, des lunettes). Face àelle, Dupontel assure le show en modifiantson apparence physique aussi bien pour desnécessités comiques que dramatiques (sonpersonnage ne doit pas être reconnu).Relooké, il ressemble à Richard Gotainer,jusque dans l’intonation de sa voix. Commetoujours avec lui, les autres comédiens sontgratifiés de bonnes répliques, de son acteurfétiche Nicolas Marié – que l’on ne voit pasassez souvent – à Bouli Lanners dont lesapparitions désopilantes valent à elles seulesle déplacement. Pour ne pas tomber dansl’illustration (le principal défaut des comédiesfrançaises), Dupontel propose quelquestrouvailles visuelles comme le split-screendans la salle de bain. Au-delà de ces plaisirscoupables, les rebondissements du scénarios’enchaînent à une cadence hystérique si bienque l’on n’a jamais le temps de respirer nimême de remettre en cause la vraisemblancedes situations. Tout ceci démontre une grandeefficacité.»

Excessif

Moomin et la folleaventure de l’étéde Maria Lindberg(Finlande - 2009 - 1h14 - vf)

animation en volumes

à voir dès 5 ans

du 25 novembre au 1er décembreLa famille Moomin passe des jours heureuxdans leur paisible vallée. Lors d’un bel été, levolcan voisin entre en éruption et entraîne uneincroyable montée des eaux. La vallée inondée,la famille Moomin doit s’échapper de touteurgence. Trouvant refuge dans un théâtreflottant, ils font connaissance avec Emma,l’abracadabrantesque propriétaire des lieux.Alors que Papa Moomin décide de monter unspectacle, le théâtre flottant repart au gré ducourant. Les enfants Moomin, assoupis sur unebranche d’arbre, se retrouvent dès lors séparésde leurs parents! Commence alors leur folleaventure pour les retrouver!«Inventé par Tove Jansson, une dessinatricepour enfants de la fin des années 40 enFinlande, Moomin est un personnage ultra-célèbre dans son pays d’origine. Si l’ensembleaffiche des allures tendrement surannées quitranchent avec la production actuelle, celacache un univers plus iconoclaste qu’il n’yparaît. Face aux lois liberticides d’un jardinpublic ou devant une inondation qui leurdonne l’occasion de vivre dans un théâtreflottant, tout est prétexte pour la familleMoomin à rire, jouer, s’enthousiasmer… Etpartager le peu que l’on a avec les voisins oules rencontres de hasard. Clairement destiné àun public très jeune, Moomin… a plus d’untour dans son sac. »

Isabelle Danel, PremièreCOUP-DE-CŒUR DU MÉLIÈS

PRÉSENTATIONpar Hervé Loichemolle, metteur en scène de Candide auNouveau Théâtre de Montreuil.

VENDREDI 27 NOVEMBREA 20H

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LES FILMS

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LES FILMS

La Grande Viede Emmanuel Salinger(France - 2009 - 1h25)

avec Michel Boujenah, Laurent Capelutto

du 25 novembre au 1er décembreUn concours de circonstances met en présenceGrégoire, modeste professeur de philosophie, etPatrick, animateur vedette de télévision. Cetterencontre va changer le cours de leur vie. Atravers ce parcours, cette comédie explore lefantasme et le désir d'échapper à sa conditionpour entrer dans la "vraie vie", celle, à jamaisdifférée, qu'on voudrait vivre...«Emmanuel Salinger s'amuse ici avec tout cedont il dispose : les espaces, la lumière, lesdispositifs des plateaux de télévision où sejouent certaines scènes clé du film, et proposeavec eux toutes sortes de petites trouvailles decinéma.»

Isabelle Régnier, Le Monde

La Dominationmasculine de Patric Jean(France - 2009 - 1h45)

du 25 novembre au 8 décembresortie nationale

«Je veux que les spectateurs se disputent ensortant de la salle», c'est ce que disait PatricJean en tournant La Domination masculine.Peut-on croire qu'au XXIe siècle, des hommesexigent le retour aux valeurs ancestrales dupatriarcat : les femmes à la cuisine et leshommes au pouvoir ? Peut-on imaginer que

L’Enfance nue de Maurice Pialat(France - 1970 - 1h23)

avec Michel Tarrazon, Pierrette Deplanque,Raoul Billerey

à voir dès 13 ans

François a neuf ans, il appartient à ces «gossesdifficiles» de l'Assistance publique, abandon-nés, transbahutés de foyers en foyers, à larecherche d'hypothétiques parents adoptifs.C'est dans une famille du Nord qu'il a été placédepuis quelque temps. Mais M. et Mme Josselinne peuvent, malgré leur dévouement, remplacerses véritables parents. «Si le jeune Michel Tarrazon rappelle parmoments le héros des Quatre cents coups,l’impression reste superficielle. En fait, MauricePialat a évité au maximum de le faire «jouer»,comme s’il avait voulu préserver le secret dupersonnage. Nous ne sommes renseignés sur lanature profonde de François que par soncomportement. Muré dans ce qui est sans douteune affreuse panique intérieure, il reste pourceux qui l’entourent un bloc incompréhensiblede hargne, de cruauté et parfois de gentillessesmêlées, une petite forteresse sauvage dontaucun raisonnement ne saurait briser larésistance. Tout autant que le drame deL’Enfance nue, c’est le drame des adultesdémunis devant l’enfance que raconte le film deMaurice Pialat."

Jean de Baroncelli, Le Monde, 25 janvier 1969

RENCONTREAVEC EMMANUEL SALINGER

JEUDI 26 NOVEMBREA 20H45

RENCONTREAVEC LE RÉALISATEUR ET ERNESTINE RONAI, DIRECTRICE DE L'OBSERVATOIREDÉPARTEMENTAL DES VIOLENCESENVERS LES FEMMES

LUNDI 30 NOVEMBREA 20H15En présence de plusieurs élus,signataires du Manifeste des hommes.

MichaelJackson’sThis is itde Kenny Ortega(USA - 2009 - 1h50 - vo)

Un film constitué des images des coulisses desdernières répétitions de Michael Jackson.«La force de This is It, c'est de limiter lestraditionnels plans sulpiciens sur l'équipe enpâmoison et les témoignages parlés pour seconcentrer sur le performer au travail. »

Stéphanie Binet, Libération

Samedi 28 novembre14h15

SAMEDI 28 NOVEMBRE20h15

SOIRÉE MICHAEL JACKSON

EN CINÉ DÉGUISEMENT

ET CINÉ KARAOKÉ

AVEC CONCOURS DE SOSIE ETCONCOURS DE MOONWALK

RENCONTRE AVEC STÉPHANE KOECHLIN

AUTEUR DE LA CHUTE DE L’ANGE

AUX ÉDITIONS DE L’ARCHIPEL

des jeunes femmes instruites recherchent un« compagnon dominant » ? Que penserd'hommes qui subissent une opérationd'allongement du pénis, « comme on achèteune grosse voiture»?Si ces tendances peuvent de prime abordsembler marginales, le film nous démontreque nos attitudes collent rarement à nosdiscours.L'illusion de l'égalité cache un abîmed'injustice quotidiennes que nous ne voulonsplus voir. Et où vous jouez votre rôle.A travers des séquences drôles, ahurissanteset parfois dramatiques, le film nous oblige ànous positionner sur un terrain où chacunpense détenir une vérité.

La Famille Wolbergd’Axelle Ropert(France - 2009 - 1h20)

avec François Damiens, Valérie Benguigui

du 25 novembre au 1er décembresortie nationale

Il est capable de faire un discours étonnant surla soul américaine à des écoliers éberlués, de semêler de la vie privée de ses concitoyens, ouencore de faire jurer à sa fille de 18 ans quejamais, au grand jamais, elle ne quittera lamaison familiale. C'est Simon Wolberg, maired'une petite ville de province, amoureux fou desa femme, père envahissant et fils provocateur!C'est l'obsession de la famille qui porte cethomme. Qui le pousse à mettre à l'épreuve cesliens, à en vérifier la force et la fragilité.«On sent enfin qu’au moment de tournerchaque plan de la Famille Wolberg, AxelleRopert ne se pose plus la question de savoircomment Jacques Tourneur ou George Cukor, ouLuc Moullet auraient fait à sa place. Elle sedemande juste comment faire, là, à l’instant,pour raconter cette histoire au plus près de sonémotion, sans perdre le mystère entier de lamise en scène, en faisant jouer des comédiensqui sont souvent employés à contre-emploi (ona peine à le croire mais François Damiens vientde l’univers de la caméra cachée). Et tout en nefermant pas l’accès à un spectateur noncinéphile. Mélodrame, un beau mot inusité quiremonte à l’âge du cinéma classique, résonnaiten nous. Ou tout simplement parce qu’ilrappelle pourquoi on devient un jour cinéphile:par désir torve de vouloir exploser dans le noir,à l’abri de tous. »

Philippe Azoury, Libération

Cyclemusique et

cinéma

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LES FILMS

Hadewijch de Bruno Dumont(France - 2009 - 1h45)

avec Julie Sokolowski, David Dewaele

du 25 novembre au 8 décembresortie nationale

Choquée par la foi extatique et aveugled'Hadewijch, une novice, la mère supérieure lamet à la porte du couvent. Hadewijch redevientCéline, jeune parisienne et fille de diplomate.Sa passion amoureuse pour Dieu, sa rage et sarencontre avec Yassine et Nassir l'entraînent,entre grâce et folie, sur des chemins dangereux.«Le réalisateur français Bruno Dumont asecoué le festival de San-Sébastian avecHadewijch, un film dérangeant sur la foiaveugle d’une jeune parisienne, qui la pousse à

commettre l’irréparable, projeté en compétitionofficielle. Bruno Dumont, récompensé à deuxreprises au festival de Cannes par le Grand prixdu jury (pour L’Humanité en 1999 et Flandres en2006), a choisi comme à son habitude uneactrice débutante, Julie Sokolowski, pour jouerle rôle principal. Avec ce film, Dumontinterpelle et dérange une nouvelle fois. En 1999déjà, L’Humanité, avec des images choc sur lemeurtre d’une fillette, avait fait scandale sur laCroisette. «Ce qui est ambigu, c’est la beautéde l’amour qu’elle a pour Dieu, une merveille quiest capable de conduire au pire, comme lesjeunes gens qui posent des bombes au nom deDieu», a déclaré Bruno Dumont.»

Virginie Grognou, AFP

Le résultat est peut-être à ce jour le film le plusaudacieux de Bruno Dumont, que nous tenonsau Méliès, pour l’un des tout meilleurs metteursen scène français, et ce depuis La Vie de Jésus.Audaces de narration, car lier cette foibouleversante du début à l’aveuglement auquelelle peut conduire est suffisamment scandaleuxpour que certains grands festivals n’aient pasosé sélectionner le film, audaces formellesaussi, à l’image d’une fin proprement sublime.Résultat : le plus beau film sur le sacré depuisl’œuvre de Robert Bresson, portée par desinterprètes prodigieux, qui seront aux côtés duréalisateur le soir de la rencontre que nousorganisons.

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LES FILMS

Voyage surprisede Pierre PrévertScénario et dialogues de Jacques Prévert

(France - 1947 - 1h43)

avec Maurice Baquet, Jean Sinoël, Martine Carol

à voir dès 8 ans

du 25 novembre au 1er décembreUn vieux garagiste, le père Piuff, autrefoisdirecteur d’un service régional d’autocars, a étéruiné par un concurrent. Pour montrer à sonadversaire qu’il est encore capable d’entreprisesextraordinaires, il décide d’organiser un voyage

surprise. Rien, pas même l’itinéraire, n’estdévoilé aux passagers. Mais le père Piuff n’a, enfait, rien prévu du tout et se fie entièrement auhasard. A chaque carrefour, les voyageurs de cecar en folie devront faire preuve d’imagination :ils seront tour à tour comédiens devant unesalle en délire, révolutionnaires en Stromboli,pays imaginaire régi par une épouvantableduchesse… tout en étant certains que cesexercices font partie du programme !«Pierre Prévert aura vécu toute sa vie dansl'ombre gigantesque de son frère Jacques. Ilcommence par réaliser un court métrage à 22ans qui sera suivi par le célèbre L'affaire estdans le sac et ses combines à bérets en 1932,par Adieu Léonard en 1943 et enfin Voyagesurprise en 1947, adaptation du romanfantaisiste de Jean Nohain et Maurice Diamant-Berger. Jacques Prévert, avec son éternellegénérosité, donne un coup de main pour lescénario et les dialogues. Le résultat est un filmjoliment anarchiste, qui prône la confusion et lehasard comme vertus premières. Autant dechoses qui ne vieillissent jamais et donnent àVoyage surprise son charme entêtant.»

Louis Skorecki, Libération

«Une merveille d’humour. Les frères Prévert s’endonnent à cœur joie dans ce que l’on peutconsidérer comme leur meilleur film.»

Jean Tulard, Guide des films

A l’originede Xavier Giannoli(France - 2009 - 2h10)

avec François Cluzet, Emmanuelle Devos

du 25 novembre au 1er décembrePhilippe Miller est un escroc solitaire qui vitsur les routes. Un jour, il découvre par hasardun chantier d'autoroute abandonné, arrêtédepuis des années par des écologistes quivoulaient sauver une colonie de scarabées.L'arrêt des travaux avait été une catastropheéconomique pour les habitants de cetterégion. Philippe y voit la chance de réaliser saplus belle escroquerie. Mais son mensonge valui échapper.« Le réalisateur ne s'embarrasse pas defioritures, filmant au plus près des hommesmais n'oubliant jamais de faire baigner sesimages dans une atmosphère en lévitation.Avec sa musique synthétique, ses sonoritéscristallines et ses nappes feutrées, CliffMartinez participe grandement à ce sentimentet nous fait le même coup qu'avec sa sublimepartition pour le Solaris de Steven Soderbergh.Enveloppé par ce mensonge incroyable, parune galerie de personnages secondairescaractérisés avec soin (mention spéciale àGérard Depardieu et Soko), A l'origine envoûtepar sa sincérité et emballe par sa densitédramatique. A l'origine, il y a un fait divers. Aufinal, il reste un grand film. »

Excessif

RENCONTRE EXCEPTIONNELLE

AVEC BRUNO DUMONT, JULIESOKOLOWSKI, KARL SARAFIDISET YASSINE SALIME

SAMEDI 5 DÉCEMBREA 20H30

The Limits of Controlde Jim Jarmusch(USA - 2009 - 1h55 - vo)

avec Isaack de Bankolé, Bill Murray

du 2 au 15 décembresortie nationale

L'histoire d'un mystérieux homme solitaire,dont les activités restent en dehors de lalégalité. Il est sur le point d'achever unemission, dont l'objet n'est pas dévoilé. A lafois concentré et rêveur, notre hommeaccomplit un voyage à travers l'Espagne, maisaussi à l'intérieur de sa conscience...«The Limits of Control est un étrange objetcinématographique. Abstrait, envoûtant,presque agressif, le nouveau film de JimJarmusch (absent des écrans depuis presquecinq ans avec ses Broken Flowers) est plusproche de l'essai. Les têtes connues de soncinéma (Bill Murray, Isaach de Bankolé, TildaSwinton, Youki Kudoh, Alex Descas) secroisent sous le soleil de l'Espagne dans uneambiance de film d'espionnage qui évoqueaussi bien Rimbaud qu'Antonioni. Un voyagemystérieux et presque absurde qui mélange leslangages, les genres, les références et lesémotions.»

Excessif

COUP-DE-CŒUR DU MÉLIÈS

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LES FILMS

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Cinéma jeune publicdu 25 novembre au 1er décembreMoomin et la folle aventure de l’étéà voir dès 5 ans

Le 28 novembreL’Enfance nueà voir dès 13 ans

du 25 novembre au 1 décembreVoyage surpriseà voir dès 8 ans

du 2 au 15 décembreLa Boutique des Pandasà voir dès 3 ans

du 9 au 15 décembrePrinces et Princessesà voir dès 5 ans

du 16 au 29 décembreKérity, la maison des contesà voir dès 6 ans

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Nous vous rappelons quevous pouvez acheter vosplaces pour toute la semainedès le mercredi à 13h30.

La caisse du cinéma ouvre chaque jour 15 mn avant la première séance publique.

Pour consulter les horaires par téléphone, un seul numéro 01 48 58 90 13

sur le site de la villewww.montreuil.fr

Prochainement

Les Chats persans de Bahman Ghobadi

Plein sud de Sébastien Lifschitz

Une vie toute neuve de Ounie Lecomte

La Dame de trèfle de Jérôme Bonnell

Invictus de Clint Eastwood

A Serious Man des Frères Coen

Gainsbourg (viehéroïque) de Joann Sfar

Infos

Attention !

Par mesure de sécurité,

la réglementation des

salles de cinéma interdit

l’accès aux enfants de

moins de trois ans.

Merci de votre

compréhension.

La Boutique des pandasProgramme de courts métrages d’animation. (Chine - 40 mn)

à voir dès 3 ans

du 2 au 15 décembresortie nationale

L’écureuil coiffeurde Pu Jiaxiang (1985)Coiffeur peu conformiste, l’écureuil tentetoutes sortes de coiffure sur les autresanimaux. Mais vont-elles vraiment leur plaire ?

Le Hérisson et la pastèquede Wang Borong et Qian Jiaxin (1979)Maman hérisson explique à sa fillette commentramasser les fruits avec ses piquants. Mais lejour où elle trouve une énorme pastèque, ellene sait plus vraiment comment faire.

La Boutique des pandasde Shen Zuwei et Zhou Keqin (1979)Grand-père panda et son petit fils tiennent uneboutique bien achalandée. Ils ne ménagent pasleurs efforts pour satisfaire les désirs de leurclientèle particulièrement exigeante.

«Ces trois films, destinés aux tout-petits, pleinsd’invention et de drôlerie, mettent en scène desanimaux peu conformistes : le petit hérissonqui se moque éperdument des recommandationsde sa mère et qui n’en fait qu’à sa tête,l’écureuil fantaisiste qui essaye consciencieu-sement toutes sortes de coiffures sur sesclients, le petit panda astucieux et plein debonne volonté. Chaque film a son style, le plusremarquable étant L’Ecureuil coiffeur, dessinanimé de style moderne, dont les contours àl’encre sont joliment gouachés avec les couleursvives de la peinture chinoise traditionnelle. Leshistoires sont simples et au lieu de se confinerdans les bons sentiments, elles font preuve d’unsolide sens de l’humour. Par exemple, la mamanhérisson fait la leçon à son petit, mais elle doitfinalement reconnaître que faire rouler lapastèque pour la ramener à la maison est unesolution astucieuse qu’elle a omis de luiapprendre. L’écureuil coiffeur et le petit pandaboutiquier, gentils et attentionnés, sont àchaque instant confrontés aux exigences deleurs clients.»

www.cinemapublic.org

In the Loopde Armando Iannucci(GB - 2009 - 1h45 - vo)

avec James Gandolfini, Steve Coogan

du 2 au 8 décembreEntre Londres et Washington, les gouver-nements britannique et américain se livrent àde folles tractations dans la dernière lignedroite avant une possible invasion de l'Irak...Dans une interview, l'ambitieux mais maladroitSecrétaire d'Etat britannique au développe-ment international, Simon Foster, commet unegaffe qui va provoquer un vent de panique dansles arcanes du pouvoir et des médias, des deuxcôtés de l'Atlantique, à l'approche d'un votedécisif à l'ONU...«Comédie et politique ont souvent fait bonménage au cinéma… Si le genre est rare, lesinitiatives furent souvent concluantes,jonglant entre la pure satire, le constatalarmant et le bon mot bien placé. Tout estquestion d’équilibre. Et lorsqu’Anglais etAméricains sont à deux doigts d’envoyer destroupes au Moyen-Orient, l’équilibre devientcelui de la terreur. Alors autant en rire ! Cetteplongée vertigineuse et démentielle dansl’univers si privé des politiques britanniques etde leurs homologues américains est unecritique acerbe comme on en fait plus... Lesvannes fusent, le rythme est effréné, le bordelest de mise et le résultat, absolument jouissif.In the Loop frappe là où ça fait mal et le faitbien!»

DVDrama

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Kaïrode Kiyoshi Kurosawa(Japon - 1991 - 1h57 - vo)

avec Haruhito Kato, Kumiko Asointerdit aux moins de 12 ans

Taguchi, un jeune informaticien, est retrouvépendu dans son appartement. Sous le choc,ses collègues cherchent à en savoir plus sur cesuicide inexplicable. La victime a laissé unmystérieux message contenu dans une simpledisquette. De toute évidence, celle-ci recèleun virus qui contamine ses utilisateurs et a degraves répercussions sur leur comportement.«Cette fable fantastique d'une rare ambition,à la fois émouvante et métaphysique. KiyoshiKurosawa triture les sons et invente desimages sidérantes pour déstabiliser lespectateur, avant de chercher la sérénité »

Monsieur Cinéma

Tokyo Sonatade Kiyoshi Kurosawa(Japon - 2009 - 2h - vo)

avec Koji Yakusho, Turuyuki Kagawa

Tokyo Sonata dresse le portrait d'une famillejaponaise ordinaire. Le père, licencié sanspréavis, le cache à sa famille. Le fils aîné est deplus en plus absent. Le plus jeune prend desleçons de piano en secret. Et la mère,impuissante, ne peut que constater qu'unefaille invisible est en train de détruire safamille.«Tokyo Sonata éblouit parce que Kurosawa yatteint des sommets d'expressivité avec unesubtilité et une grâce qui n'ont pas d'équivalentdans son œuvre.»

Jean-Philippe Tessé, Les Cahiers du cinéma

Kiyoshi Kurosawa Cinéaste phare d'une nouvelle générationsuccédant à "la nouvelle vague japonaise", il afait ses débuts derrière la caméra en réalisantune dizaine de petits films en 8 mm, de 1974 à1983. Influencées à la fois par le cinémahollywoodien des années 70 et par sa vie detous les jours, ses premières mises en scèneexplorent les conflits professeurs-élèves ouparodient les films de gangsters en pleincampus universitaire. C'est grâce au triomphede son moyen-métrage Shigarami, récompenséen 1980 au PIA Film Festival, que le metteur enscène acquiert une réputation dans le milieu ducinéma : assistant des réalisateurs Shinji Somai

SOIRÉE KIYOSHI KUROSAWA, EN SA PRÉSENCE !!!JEUDI 3 DÉCEMBRE ANIMEE PAR LE CRITIQUE JEAN-PHILIPPE TESSÉ

en collaboration avec le Festival des 3 Continents de Nantes et la FEMIS.

18H + RENCONTRE

20H45 + RENCONTRE

Raptde Lucas Belvaux(France - 2009 - 2h05)

avec Yvan Attal, Anne Consigny

du 9 au 15 décembreHomme d'industrie et de pouvoir, StanislasGraff est enlevé un matin comme les autresdevant son immeuble par un commando detruands. Commence alors un calvaire qui dureraplusieurs semaines. Amputé, humilié, nié dansson humanité, il résiste en ne laissant aucuneprise à ses ravisseurs. Il accepte tout sansrévolte, sans cri, sans plainte, c'est par ladignité qu'il répond à la barbarie. Coupé dumonde, ne recevant que des bribesd'informations par ses geôliers, Graff necomprend pas que personne ne veuille payer lasomme qui le délivrerait. Au-dehors, son mondese fissure au fur et à mesure de la révélation desa personnalité. Tout ce qu'il avait réussi àgarder d'intimité, son jardin secret, est révélé àsa famille par l'enquête de police ou celle de lapresse. Chacun découvre un homme qui est loinde ressembler à celui qu'il imaginait. Quand ilretrouvera la liberté, ce sera pour s'apercevoirqu'il a tout perdu, l'amour des siens, l'estime deses collègues, son pouvoir, la confiance en sesproches. Sa libération se révélera plus difficileà vivre que sa captivité.«Quatre ans après La Raison du plus faible,Lucas Belvaux reprend la caméra pour adapterlibrement l'histoire du baron Empain, qui avaitété enlevé à la fin des années soixante-dix,pour en faire un récit contemporain sans pourautant renier la problématique originelle, cellede la responsabilité des actes de chacun, faceaux autres et à soi-même. Dans une mêmelignée réaliste et sociale que son précédent

film, le cinéaste s'attache cette fois-ci aumonde des grosses fortunes et du pouvoirqu'elles possèdent. Entre vie familiale, vieprofessionnelle, vie intime et représentationpublique, ce sont différentes sphères qui chezStanislas Graff ne se mélangent pas. Quatrecercles qui conduiront l'homme en enfer, lesravisseurs se fondant sur sa fortune supposée etrévélée par les médias pour établir leur rançon. Le film offre alors une véritable spiraleparanoïaque, vertigineuse à souhait : sipersonne ne paie la rançon, c'est que quelqu'untrouve intérêt à ne pas revoir Stanislass Graffvivant. Dans son calvaire, le puissant homme sevoit réduit à l'état d'animal avant d'entamer uneréflexion sur son existence et son entourage.Expérience limite et traumatisante qui risque delui interdire à jamais une socialisationéquilibrée. Lucas Belvaux n'insiste pasdavantage sur les conditions de séquestrationmais bien plutôt sur les ressorts complexes desnégociations. Jeu de poker grandeur nature oùla mise n'est rien de moins que la vie d'unhomme, les coups de bluff sont aussi risquésque le refus de payer. Le cinéaste n'oublie pasd'exposer les relations intimes entre les sphèresindustrielles et celles des forces de l'ordre et dupouvoir, les intérêts des uns ne venant pasforcément renforcer ceux des autres. Jeud'échecs ou bien encore de quilles, qui contrôlequoi et comment? Et la réponse est assezinquiétante…La mise en scène de Lucas Belvaux est précise,pour ne pas dire coupée au scalpel, pourfavoriser une neutralité chère au cinéaste : auspectateur de se faire sa propre opinion dupersonnage, magnifiquement interprété parYvan Attal. On n'oubliera pas de mentionner uncasting de seconds rôles largement à la hauteur,pour faire de ce film une réussite tant dans ladirection d'acteurs que dans la maîtrisenarrative et formelle. »

Dvdrama

Le Concert de Radu Mihaileanu (France - 2009 - 2h)

avec Sergei Guskov, Mélanie Laurent,

du 9 au 22 décembreA l'époque de Brejnev, Andrei Filipov était leplus grand chef d'orchestre d'Union soviétiqueet dirigeait le célèbre Orchestre du Bolchoï.Mais après avoir refusé de se séparer de sesmusiciens juifs, dont son meilleur ami Sacha, ila été licencié en pleine gloire. Trente ans plustard, il travaille toujours au Bolchoï maiscomme homme de ménage. Un soir, alorsqu'Andrei est resté très tard pour astiquer lebureau du maître des lieux, il tombe sur un faxadressé au directeur : il s'agit d'une invitationdu Théâtre du Châtelet conviant l'orchestre duBolchoï à venir jouer à Paris. Soudain, Andrei aune idée de folie : pourquoi ne pas réunir sesanciens copains musiciens, qui viventaujourd'hui de petits boulots, et les emmener àParis, en les faisant passer pour le Bolchoï?L'occasion tant attendue de prendre enfin leurrevanche.«Le cinéaste et ses acteurs possèdent tout letalent requis pour faire de ce "Concert" unspectacle de très bonne tenue, exemple rare denos jours de ce que peut être un cinémapopulaire de qualité.»

Pascal Mérigeau, Nouvel Observateur

RENCONTREAVEC RADU MIHAILEANU

JEUDI 17 DÉCEMBREA 20H30

Cyclemusique et

cinéma

et Kazuhiko Hasegawa, il apprend à leurscôtés pendant trois ans. Embauché juste aprèspar la major japonaise "Nikkatsu", Kurosawas'illustre dans des romans pornographiques ou"pinkyu-eiga" et tourne en 1983 son premierlong métrage, Kandagawa wars qui aura peude succès. Lorsque la major refuse de produireson film suivant Joshi Dasei : Hazukashiiseminar, qui correspond peu aux conventionsdu Pink Eiga, le réalisateur s'en remet à unesociété indépendante qui rachète ses droits etle distribue en 1985 sous le nom plus vendeurde The Excitement of the Do-Re-Mi-Fa Girl.Désormais sur la liste noire des producteurs, lacarrière de Kurosawa connaît un arrêt brutal.A trente ans, il revient sur les bancs del'université en tant qu'enseignant et mentorde futurs cinéastes japonais tels que TakashiShimizu, le futur réalisateur de The Grudge. En1989, le cinéaste décide de s'essayer authriller fantastique avec Sweet Home, qui poseles bases de son univers. Son retour dans lecircuit se fait doucement grâce à son ami JuzoItami, acteur dans The Excitement of the Do-Re-Mi-Fa Girl et auteur reconnu par la suiteavec Tampoco. Les années 90 marquent sesdébuts pour la Kansai TV et les téléfilmsd'horreur ou de fantômes. En 1992, le huisclos sanglant The Guard from the Underground,s'impose comme son film le plus abouti. En1997, Cure promeut son talent dans diversfestivals et lui ouvre les portes de l'Occidentdeux années plus tard. Suivront son premierfilm hors-genre, Licence to live en 1998 puisl'année suivante Vaine illusion et Charisma,conte philosophique et farce absurde sortis en1999. Kaïro en 2001, impose son sens ducadre et du rythme parmi les grands noms ducinéma de la peur. A l'honneur en 2003 àCannes, avec la sélection du drame Jellyfish encompétition, le cinéaste repart bredouille dela Croisette. Il reviendra par la suite aux filmsde fantômes et réalisera Séance en 2004 puisLoft en 2006, année où Kaïro fait l'objet d'unremake américain produit par Wes Craven(Pulse). Retribution marque la septièmecollaboration de Kurosawa avec l'acteur deBabel, Koji Yakusho, que le cinéaste retrouveencore dans Tokyo Sonata. Avec ce toutdernier opus, Prix Spécial du Jury, le travail deKurosawa est finalement couronné à Cannes.

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peu, ces deux paumés vont s’apprivoiser ets’évader ensemble d’un monde fait d’inhu-manité. Mais Sang-hoon peut-il pardonner? Etsurtout, peut-il être pardonné?«Breathless, comme son titre l’indique, est unfilm qui s’encaisse jusqu’à bout de souffle. Si lefilm de Jean-Luc Godard n’a rien à voir là-dedans, on peut tout de même noter une mêmeénergie qui ne faiblit jamais tout au long dumétrage et un montage constamment percutantsans jamais tomber dans le sur-découpage. Filmsavamment équilibré entre les tensions internesdes personnages et celles qui s’installent àtravers les éléments dramatiques, la nervositéet l’anxiété glissent peu à peu de l’image vers lespectateur. Le film contamine au sens propre,jusqu’au dernier plan, magistral de simplicité etde sens. Yang Ik-june, un cinéaste sur lequel ilva falloir compter à l’avenir.»

Excessif

Breathlessde Ik-June Yang(Corée - 2009 - 2h10 - vo)

avec Ike-June Yang

du 9 au 22 décembresortie nationale.Probable interdiction

Leader impitoyable d’une bande de voyous,Sang-hoon met toute sa rage dans son métierde recouvreur de dettes. Sa vie et son quotidiensont une histoire de violence, à tel point qu’ilsemble incapable d’exprimer son attachement.Mais le hasard met sur son chemin Yeon-hee,une jeune lycéenne, au passé étrangementsimilaire au sien et qui va lui tenir tête. Peu à

FILM DU MOIS

Princes etPrincessesde Michel Ocelot(France - 1998 - 1h10)

animationà voir dès 5 ans

du 9 au 15 décembre Suite de six contes en théâtre d'ombre. Deuxenfants curieux se retrouvent tous les soirsdans un cinéma désaffecté et, avec l'aide d'unvieux technicien, ils inventent et se déguisentpuis vivent des histoires dont ils sont les héros:la Princesse des diamants, le Garçon des figues,la Sorcière, le Manteau de la vieille dame; laReine cruelle; Princes et princesses.«Six contes éblouissants de délicatesse et depoésie. Des ciseaux virtuoses façonnent lestendres personnages et les décors en dentelled’un théâtre d’ombres chinoises. D’uneprincesse aux larmes de diamant aux artificesémouvants d’une fausse méchante sorcièreesseulée (qui annonce celle de Kirikou), desdoux baisers de deux amoureux frappés d’uncocasse sortilège à une vieille Asiatique rusée,Michel Ocelot et son équipe inventent uneétrange féérie mélancolique. Ce film de lumièreet de papier est plus qu’un spectacledoucement envoûtant qui joue de tous lesunivers graphiques, des estampes japonaisesaux hiéroglyphes égyptiens, c’est une sorted’hommage à la créativité, à l’univers del’enfance, un cercle enchanté où il suffitd’entrer pour devenir, à notre tour, “princes etprincesses”… »

Cécile Mury Télérama (26 Janvier 2000)

Yuki et Nina d’Hippolyte Girardot etNobuhiro Suwa(France - 2009 - 1h35)

du 16 au 22 décembresortie nationale

Quand Yuki, une petite franco-japonaise de 9 ans, apprend que ses parents se séparent, ellecomprend qu'elle devra suivre sa mère, auJapon.«Les parents cinématographiques de Yuki etNina, comme c’est bizarre, vont par deux : uncinéaste nippon qui ne parle (presque) pasfrançais et un acteur français invité à passerpour la première fois derrière la caméra et dont

on imagine le japonais rudimentaire. On devinequ’ils ne se sont pas beaucoup parlé pendant letournage, et la rumeur laisse entendre qu’ils nese parlent pour ainsi dire plus depuis. Peuimporte, leur film-enfant porte en lui lesmarques de la double culture, celle qui vients’imprégner dans les détails. Yuki, quand elledoute d’une chose (assez souvent ces dernierstemps), s’exprime en français (le français deson père, joué par Hyppolyte Girardot). Quandelle se laisse aller à rêver, c’est le japonaismaternel qui remonte. Yuki voudrait passer l’étéen Aveyron avec Nina, sa copine. Sa mère(magnifique Tsuyu Shimizu) lui demande deretourner avec elle au Japon. Pas pour l’été,pour y vivre : les parents de Yuki divorcent. Laséparation, motif récurrent des films de Suwa,est ici regardée depuis l’enfant. On est chezDoillon (qui n’a pas fait pour des nèfles l’acteurchez Suwa dans Un couple parfait), mais untemps seulement, car le film s’en va vite fuguerailleurs, dans une forêt troublante où lesdistances intercontinentales n’ont plus cours.Et où, progressivement, le monde stable de Yukis’efface. Ce film est le plus beau de son auteurdepuis l’incroyable M/Other, qui l’avait faitconnaître à la fin des années 90. Il est ledépassement par Suwa de son cinéma, secoupant de ses références pour s’aventurer unpeu plus dans l’inconnu, glisser dans une pochedu temps. Et surtout, quel réalisateur, jusqu’ici,a tenté de retranscrire le sentiment que l’avenir,pour une petite fille de 10 ans, ce n’est surtoutpas un horizon vers lequel on avance, mais unechose imposée par les grands où l’on voussomme d’abandonner lentement ceux qui vousprotègent ? Vraiment, vous ne vous souvenezpas? Et pourtant… »

Philippe Azoury, Libération

L’Année dernière à Marienbadde Alain Resnais(France - 1961 - 1h35)

avec Delphine Seyrig

Dans un grand hôtel fastueux, un homme tentede convaincre une femme qu'ils ont eu uneliaison l'année dernière à Marienbad.«Lorsque sort en salle, en 1961, L’Annéedernière à Marienbad d’Alain Resnais sur unscénario d’Alain Robbe-Grillet, le film fascine,sidère et irrite à la fois par sa radicalité. Il vientoccuper immédiatement une place de classiquede l’expérimentation, ce qui est une sorte deparadoxe. Sa puissance hypnotique n’a pasvieilli, offrant sans doute l’une des facettes del’art cinématographique de la manière la plusexplicite. Il n’est pas forcément pertinent d’enoffrir une interprétation. Il vaut mieux en fairel’expérience, en l’utilisant pour s’interroger surce qu’est une expérience de cinéma. Fonction-nant comme un dispositif de désorientationsystématique de la figuration et de la narration,et du statut même de l’objet-film, il se présentecomme un travail sur la forme, l’image, l’imago,c’est-à-dire la statue, et sur ce qui s’institueface à la stature de l’image, en deçà de toutrécit. Il nous apprend à toujours chercher l’Undans le multiple, du côté du multiple, oucomme le dit Carlyle, à comprendre que «labeauté est ce dans quoi le multiple, encoresaisi comme multiple, devient un» : c’est unpassage, un processus qui ne s’oublie jamaislui-même.»

Bertrand Ogilvie

LES ECRANS PHILOSOPHIQUES,EN COLLABORATION AVEC LA MAISON POPULAIRE ET LE COLLÈGE INTERNATIONALDE PHILOSOPHIE (CIPh) PRÉSENTENT :

MERCREDI 9 DÉCEMBREPRÉSENTÉ PAR BERTRAND OGILVIE,philosophe et psychanalyste, directeur deprogramme au CIPh.

LES MARDIS DU DOCUMENTAIRE À LA BIBLIOTHÈQUE ROBERT-DESNOS

Un rendez-vous mensuel : des projections, une rencontre

Bibliothèque Robert-Desnos 14, bd Rouget-de-Lisle 93100 Montreuil 01 48 70 69 04www.montreuil.fr/bibliotheque Métro L.9 Mairie de Montreuil

WALIDEN, L’ENFANT D’AUTRUI d’Awa Traoré

MARDI 15 DÉCEMBRE, À 19H

À LA BIBLIOTHÈQUE ROBERT-DESNOS

Ce premier documentaire de la réalisatricemalienne est consacré à l’adoption tradi-tionnelle des enfants, richesse qui consolidaitles valeurs familiales mais qui, aujourd‘hui,peut s’avérer être un cauchemar pour l’enfant.Awa Traoré soulève ici le tabou des maltrai-tances dont elle-même a été victime.

La projection sera suivie d’une rencontreavec la réalisatrice, venue spécialementdu Mali. Une occasion de revenir sur leprojet d’atelier vidéo « Echanges de let-tres filmées entre Montreuil et le Mali »avec la réalisatrice Laurence Petit-Jou-vet auquel participe aussi Awa Traoré.

Réalisées par des femmes d’origine maliennevivant ici et des jeunes filles qu’elles neconnaissent pas vivant au Mali, l’ensemblede ces échanges sous forme de court-mé-trages épistolaires constituera un film docu-mentaire que vous pourrez découvrir à labibliothèque dès qu’il sera achevé.

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Kérity, la maisondes contesde Dominique Monféry etRebecca Dautremer(France - 2009 - 1h20)

animation

à voir dès 6 ans

du 16 au 29 décembreNatanaël a bientôt 7 ans mais il ne saittoujours pas lire. Lorsque sa tante Eleonorelui lègue sa bibliothèque contenant descentaines de livres, Nathanaël est très déçu !Pourtant, chacun de ces contes va livrer unmerveilleux secret : à la nuit tombée, lespetits héros, la délicieuse Alice, la méchante

Max et lesmaximonstresde Spike Jonze(USA - 2009 - 1h40 - vo)

avec Max Records, Catherine Keener

du 16 au 22 décembre sortie nationale

Max, un garçon sensible et exubérant, sesentant incompris chez lui, s'évade. Il atterritsur une île où il rencontre de mystérieuses etétranges créatures, aux émotions sauvages etaux actions imprévisibles. Les Maximonstresattendent un leader pour les guider, et Maxrêve d'un royaume sur lequel régner...«Max et les Maximonstres, le livre, raconte lafuite imaginaire d'un gamin turbulent dans unpays peuplé de Maximonstres, dont il devientle roi; Spike Jonze et son scénariste ontrallongé la partie «réelle» : Max et sa mère,Max et son prof de SVT, dont le cours sur lamort du soleil installe le film dans unesaisissante mélancolie. Sur l'île où il accoste,Max tombe sur une organisation socialesingulière : êtres mystérieux doués de raison,mais animés par leurs sentiments les plusbruts, groupe dont on ne sait s'il est unefamille, une bande. Confronté à cette drôle desauvagerie, Max va vivre en raccourci l'en-semble des émotions de l'enfance, peur et joie,tristesse et exaltation. On reviendra évidem-ment sur cette réussite qui n'a rien d'un filmpour enfants traditionnel et peut séduire tousles âges. Qu'un film comme celui-ci rencontreun succès commercial infirme tout ce qu'onpeut penser et dire de la standardisation desconsommations culturelles. Bonne nouvelle!»

Aurélien Ferenczi, Télérama

Huachode Alejandro Fernandez(Chili - 2009 - 1h30 - vo)

avec Clemira Aquayo, Alejandra Yanez

du 9 au 22 décembresortie nationale

Une longue journée à la fin de l'été, quatremembres d'une famille paysanne du sud duChili ont du mal à s'adapter au monde toujourschangeant qui les entoure. Un monde où unjeu vidéo ou une nouvelle robe peuvent êtreaussi précieux qu'un litre de lait ou un verrede vin. Un monde nouveau, globalisé où lesfrontières entre tradition et modernités'effacent et où les valeurs se transformentrapidement.

« Avec ce premier film, Alejandro F. Almendras,réalisateur chilien, met en scène le quotidiend’une famille paysanne en filmant, de la belleaube au triste soir, une chaude journée de find’été. Famille unie où se côtoient, dans unechaleureuse tendresse, trois générations. Dèsle lever, le réel se rappelle au bon souvenir detous sous forme d’une coupure d’électricité.Sans être indigents, ils sont pauvres. Passé lepetit déjeuner, chacun s’éparpille, retrouve sesactivités : la grand-mère, la fabricationartisanale de fromages qu’elle vend au borddes routes (superbe scène), le grand-père, sonlabeur de journalier, leur fille, un harassanttravail en entreprise, son fils enfin, l’école, siprompt à mettre en évidence les disparitéssociales. Loin de révéler un fosségénérationnel, d’opérer la moindre différen-ciation entre tradition et modernité, universrural ou urbain, cette journée, véritablemesure étalon du film, démontre, hors detoute rhétorique, qu’ils appartiennent tous àun même monde, déjà globalisé, où cesrepères civilisationnels, démonétisés, n’ontplus cours. Sur leur territoire social respectif,chacun d’entre eux devra se frotter à l’âpretédes échanges, soumettre ses désirs, sesaspirations, à la tractation, à de vainspourparlers. Fort de son seul regard, sanshargne ni amertume, dans une atmosphère decontemplation alanguie, Alejandro FernandezAlmendras met au service d’un film politiqued’une rare pertinence des moyens formelsinédits dans ce registre. Et cette singularité-làest déjà très remarquable. »

Evene.fr

Avatarde James Cameron(USA - 2009 - 2h40 - vf)

avec Sigourney Weaver, Sam Worthington

du 16 au 22 décembresortie nationale

Sur la lointaine planète de Pandora, Jake Sully,un héros malgré lui, se lance dans une quête derédemption, de découverte, d'amour inattendu,dont l'issue sera un combat héroïque poursauver toute une civilisation.Le Méliès n’étant pas (encore) équipé, faut-ilvoir Avatar sans l’effet 3D? La réponse estévidemment oui, car James Cameron a autantde talent pour apprivoiser les effets spéciauxque pour porter des histoires qui touchent lesspectateurs. Il sait mieux que quiconque queles effets spéciaux, aussi grandioses soient-ils,ne suffisent pas à faire du cinéma. La narrationet la construction des personnages ont autantbesoin d’être travaillés que l’utilisation deplans numériques. Peut-on limiter Abyss à unfilm à effets spéciaux «maritimes»? Ou encoreTitanic à son iceberg? Les deux sont réussisaussi grâce à des histoires d’amour émouvanteset grâce à un discours politique sur les classessociales (Titanic). James Cameron n’est peut-être pas le plus politique des cinéastes, maiscertainement pas le moins ambitieuxformellement. Comme quoi, on peut vraimentconstruire une oeuvre d’auteur et proposer auxspectateurs le plus populaire des cinémas.

fée Carabosse, le terrible capitaine Crochetsortent des livres… Ils doivent prévenirNatanaël qu’ils courent un grand danger etrisquent de disparaître à jamais. Pour sauverses minuscules amis et leurs histoires,Natanaël, rétréci par la fée Carabosse, se lancedans l’aventure ! Il affrontera vaillamment letrès fourbe Pictou, les crabes géants, l’Ogreaffamé… Arrivera-t-il à temps à lire la formulemagique qui les sauvera tous ?«Ce n’est pas parce que c’est inventé que ça n’existe pas…» Sur le thème de latransmission et de l’apprentissage de lalecture, si important à un certain âge, lacélèbre illustratrice Rebecca Dautremer(Princesses, Elvis, Cyrano…) signe avecDominique Monféry un film d’animation à lahauteur de nos attentes. D’un univers visueloriginal et magique sortent des héros de livresà la fois familiers et audacieusement revisitéspour l’occasion. Les enfants s’identifieront aupetit Natanaël, qui s’est promis d’apprendre àlire, et à sa grande sœur Angélique, tour à tourtaquine et complice. Cette histoire belle ettouchante est en outre magnifiquement portéepar la voix de Jeanne Moreau, grand-mère etnarratrice idéale.

DISCUSSIONÀ L’ISSUE DE LA SÉANCE

LUNDI 21 DÉCEMBREA 20H

COUP-DE-CŒUR DU MÉLIÈS

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LES FILMS

PROGRAMMATION THÉÂTRE BERTHELOT NOVEMBRE-DÉCEMBRE

CRÉATIONMascarades d’Herman DelikayanCie Sevane Mise en scène : Herman Delikayan etEmannuelle RozèsAvec : Hélène Bayard, Jacques Buron,Herman Delikayan, Laure Majnoni,Salomé MandelliLumières : Luigi D’AriaMaquillages : Cindy Viala DesfossezPeinture : Dany Robert

Anthony, visité dans ses rêves par safemme qui a disparu, décide de retournerdans l’hôtel où ils se sont mariés troisans auparavant. Deux couples sont dansle même hôtel : l’un âgé et apparemmentuni ; l’autre, jeune et en crise profonde.

Ces cinq personnages de milieux sociauxdifférents se retrouvent confinés dansl’espace intime d’une chambre, cernéspar la violence d’événements extérieursinattendus qui leur interdit touteéchappatoire. Leur destin leur échappe,mais l’ont-ils jamais vraiment maîtrisé ?Comédie dramatique et humoursarcastique se mêlent étroitement, dansun jeu complexe d’aveux et de non-dits,de conflits et de recherche de la vérité.

Herman Delikayan est un jeune auteurmontreuillois, comédien et metteur enscène. Il anime également des cours dethéâtre. Du mercredi 25 au samedi 28novembre à 20h30 et le dimanche 29novembre à 16h

Durée : 1h30 Tarif plein 15€ réduit 8€

TOUT PUBLIC DÈS 11 ANSLe Dernier Jour d’uncondamné Cie le Centre nerveux Une fiction sonore d’après VictorHugoAdaptation et réalisation : Pascal BabinPrise de son et mixage : SébastienBatanisMusique originale : Claude ClinAvec : Frédéric Kneip, Jean Bédouret,Patrick Volto, Fred Guerbert, Jean-MarcNoirot-Cosson, Limengo Benano-Melly,Anthony Miossec, Loic Pottier, EricBougnon, Lila Batanis, Jean-ChristopheDulon, Lilian Mayé, Gregory Martin,Sébastien Batanis.Plongé dans l’obscurité, le spectateur seretrouve aux côtés du condamné à mort.A travers les sons, les voix, la musiquequi se diffusent tout autour de lui, il suitle récit d’un citoyen du XIXe sièclecondamné à l’échafaud, et partage sessouffrances, ses craintes, et sesangoisses face au juge, face à la foule,face à cette impossible idée.

Des images pointent : celles que lespectateur se crée intérieurement, sousl’influence de ces impressions sonores.Parce qu’il souhaitait cette pleineidentification, Hugo a choisi dedissimuler les éléments anecdotiques dupersonnage : son nom, son crime.Supprimer « l’image d’un condamné »pour ne donner à entendre qu’uneconscience meurtrie, mourante. Pourqu’une voix sans visage s’oppose aucorps sans tête. Comment supporter lescraquements des verrous, le tintamarred’une carriole ou la futilité d’uneconversation lorsque le temps vouspresse vers l’inimaginable ?Séance scolaires : Mardi 1er à 14h30 et 16h, Mercredi 2décembre à 14h30, 16h et 20h30Tout Public : à 20h30

Durée : 55 min Entrée libre sur réservation (placeslimitées)

LECTURE – MISE EN ESPACELes Amis de Kôbô AbeCie Le CartelDirection : Philippe Lanton-EvelynePelletierAvec : Marie José Bloncourt, JeanineBonnet , Dominique Boucherie, RachidBoukir, Jeanne Brou, Mireille Carton,Jean Michel Chérel, Cyril Cremona, EricDelahaye, Farid Hamaïli, ElodieLefloch, Marie José Legrand , PascaleLucenti, Muriel Marcillat, ValériePerrotet, Yah Salazar, Arthur Serres,Maude Soubeyrand, Marianne Tribel,Bahïa Yenbou, Nadia ZappenelliUn homme reçoit une surprenante visite: celle d’une famille qu’il ne connaît paset qui s’installe dans son appartementprétendant l’arracher à la solitude. S’agit-il d’un cauchemar ? A partir de cettesituation inédite, se développe unelogique implacable qui fera duprotagoniste un otage dérisoire : le riredevient alors grinçant. Cette fiction met en jeu le problème del’individu face aux autres. Cette piècecréée en 1967 a été un grand succès auJapon et dans divers pays étrangers,notamment aux Etats-Unis et en France (Théâtre Renaud-Barrault, 1981).Samedi 5 décembre à 20 h 30Durée : 1H20 Tarif : 5€

ARTHECIMUS - JEUNE PUBLIC Théâtre - Clown à partir de 6 ans

Emballages par le théâtre de Faune

Cie le théâtre du Faune Mise en scène : Fred Robbe

Assisté par : Jean Marc ColetLumière : Manu RobertCostumes et maquillages : CeciliaLucero, Evelyne Moisson-BonnevieConseiller scénographe : Jean MarieEichertConception graphique : Solenn MarelAvec : Stephane Fitoussi, Cyril Graux,Joey Kohnke, Cecilia Lucero, FredRobbe.

Monsieur Bertrand range des cartons. Etchaque carton a une place bien précisedans l’assemblage de sa pyramideintérieure. Or, depuis quelque temps, lesboîtes ne lui obéissent plus. Elless’agitent de façon anarchique et laissentéchapper des langues étranges. Des êtresimprobables vont émerger.

Monsieur Bertrand sortira-t-il indemnede toutes ces confrontations ?le 9 décembre : entrée libre surréservation dans la limite des placesdisponiblesJeudi 10 et vendredi 11 décembre à20h30 le samedi 12 décembre à 18hSéance scolaire : Jeudi 10 décembreà 14 h 30

Durée : 1h10 Tarif : 12€ et 8€

CRÉATIONCabaret d’Enfer Avec nombreux Saints d’ici etd’ailleurs par Les Echappées de la GirandoleCie la GirandoleNoël approche… dans une soirée placéesous le signe de l’harmonie et de labonté, les enfants de chœur de la rueÉdouard Vaillant accueillent le PèreFouettard et l’Enfant Jésus dans un jubiléde chants et de saynètes où les bonssentiments seront à l’honneur.Ames sensibles conviées. Encens,missels, cierges fournis à l’entrée.lundi 14 décembre à 20h30

Durée : 1h10 Tarif : 12€ et 8€

CENTENAIRE NAISSANCE

D’EUGÈNE IONESCOLes Chaises d’Eugène IonescoCie Muséâtre / théâtre du tropicMise en scène et Lumières : AlainBonnevalDécor et costumes : Héloïse HSéquences musicales : Isabelle GuiardBande son : BoonAvec Véronique Daniel et Jean-PaulSchintuUn couple de vieillards solitaires attendd’imaginaires invités auxquels il s’agit detransmettre un improbable message. Seul

le nombre de chaises va croître de plusen plus vite. Pour combler le vide angoissant qui nousentoure, il faut entasser jusqu’àl’épuisement et la chute.Humour, tendresse, regrets, angoisse dela mort, besoin d’être reconnu et delaisser une trace pour donner un sens àla vie.

« Le comique est tragique et la tragédiede l’homme, dérisoire. Mon théâtre esttrès simple, visuel, primitif, enfantin.Plus je m’explique, moins je mecomprends ». IonescoJeudi 17, vendredi 18, samedi 19décembre à 20h30 et le dimanche 20décembre à 16h

Durée : 1h Tarif : 12€ et 8€

JEUNE PUBLIC DÈS 8 ANSBazar de nuit de et avec Catherine ZarcatePromenade improvisée dans unrépertoire de contes traditionnels del’Orient à l’Asie, de l’Afrique àl’Amérique. Les personnages descontes, rendus vivants par la parole,habitent à l’intérieur de la conteuse.Ils s’y sont installés et l’onttransformé en un bazar, vastecomme le monde... En s’ypromenant, on surprend le murmureincessant des paroles-mémoires, quichuchotent en tous lieux…Sur la place de la fontaine, près ducœur, habite le noble vizir duLoukoum à la pistache ; dans lanuque, le Couseur de Sac ; et puis,bien sûr, les gitans sont au bord deseaux, le long des rigoles, là où çadanse…Mardi 29 et Mercredi 30 décembre à10 h et 14 h 30

Durée 1h15.

Tarifs : Montreuillois : Enfant 4,48 €,Adulte 7,16 €

Non-montreuillois : Enfant 6,40 €,Adulte 7,93 €

Réservations : service enfance

au 01 48 70 65 83

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Montreuil

• Hôtel-de-VillePlace Jean-Jaurès

• Services administratifs, Tour Rond-point 93, 65rue du Capitaine Dreyfus

• SDE - Atrium104/112 avenue de laRésistance

• PIMS24/26 place Le Morillon

• SMRVA - Maisons desassociations35/37 avenue de laRésistance

• SMJ 20, avenue du PrésidentWilson

• COS 1, boulevard HenriBarbusse

• Stade nautique M.Thorez21, rue Edouard Vaillant

• bureau informationjeunesserue de l’Eglise

• bourse du travail24, rue de Paris

• CGT263, rue de Paris

• Antennes municipales de secteur- République59 rue Barbès- Clos-Français51 rue des Clos Français- Gaston-Lauriau35 rue Gaston Lauriau- Allende110 avenue du PrésidentAllende- Lenain-de-Tillemont41 rue Lenain de Tillemont

• Maisons de quartier- Lounès-Matoub4-6 rue de la République- Annie-Fratellini2-3 place J-P Timbaud- Gérard-Rincon30 rue Ernest Savart

• Centres de quartier- Jean-Lurçat5 place du Marché- Marcel-Cachin2 rue Claude Bernard- Mendès-France59 rue de la Solidarité- Les Ramenas149 rue Saint-Denis- Georges-Mahé21-29 rue de la Mare àl'âne- Blancs-Vilains85, rue des Blancs-Vilains

• Centres municipaux de santé- Voltaire65 bis rue Voltaire- Bobillot11 rue de Sergent Bobillot- Savattero2 rue Girard- Léo Lagrange3 avenue Léo Lagrange- Daniel-Renoult31 Bd Théophile Sueur

• Centre hospitalierintercommunal André-Grégoire56 Bd de la Boissière

• Résidences- Les Blancs Vilains 85 rue Blancs Vilains- Les Ramenas149 rue Saint Denis- Marcel Cachin2 rue Claude Bernard

• Bibliothèques- Robert-Desnos14 Bd Rouget-de-Lisle- Daniel-Renoult22 place Le Morillon- Colonel Fabien118 a. du Colonel Fabien- Paul-Eluard10 rue Valette

• Supérettes –supermarchés - Franprix Franklin40, rue Franklin- Franprix Lenain deTillemontrue Lenain de Tillemont- Epicerie Clos-Français- Les Nouveaux RobinsonsPlace de la République

• Hôtels - Hôtel Franklin15-19, rue Franklin- Hôtel Etap2, av. professeur Lemierre

• Lieux culturels

- ENMD (Ecole Nationalede Musique et de Danse)13 avenue de laRésistance- Instrumentarium51 bis rue des ClosFrançais- Café La Pêche16 rue Pépin- Maison Populaire9 bis rue Dombasle- Instants chavirés7 rue Richard- Planète Andalucia56 rue Émile-Zola- Théâtre Berthelot6 rue Marcellin Berthelot- Maison du Théâtre LesRoches

10 rue des Roches- Théâtre de la Noue12 place Berthie-Albrecht- Musée de l'histoirevivante31 Bd Théophile-Sueur

• Office public del’habitat montreuillois17, rue Molière

• Office de tourisme1 rue Kléber

• Montreuil SportsLoisirs156 rue de la NouvelleFrance

• AFPA13 place Charles De Gaulle

• Maisons des Femmes28 rue de l'Église

• Presse – Librairies -Papeteries- Maison de la Presse

bd Henri Barbusse- rue Lenain de Tillemont- Librairie Folies d'Encre9 avenue de la Résistance- Librairie Robespierre171, rue de Paris- Papeterie Clos - Français

• Presse - internet- 4, bd Théophile Sueur

• Restaurants- Der des Ders 80 rue François Arago- Café du Marché9 place du Marché- La Prairierue du Capitaine Dreyfus- La Folle Blanche4 rue Galliéni- La grosse mignonne56, rue Carnot- Les Jardins de Montreuil1, rue du Sergent Godefroy- Cafétéria Monoprix19 avenue de laRésistance

• Studios Albatros- 52, rue du SergentBobillot

• Vidéo-Clubs- VHC173 rue de Paris- Video Saturne187 rue de Paris- Planet Video10 avenue Walwein

• Boulangeries- Dias Gil Antonio 5 rue Eugène Varlin - Duchet Christophe 95 bis av du PrésidentWilson - Jounaidi Mohamed 139 av du PrésidentWilson

- La Mie Pat 39 bd Paul VaillantCouturier - Lasri 29 rue Lenain de Tillemont - Le Moulin du Sud 67Bis rue de Paris - Le Palais d'Or 233 bd Aristide Briand - L'Epi d'Or

2 rue de la République - Nkazengani Léon-Charles199 bd de la Boissière - Belazi Bechir 202 bd Aristide Briand - Bellanger Hubert 151 bd de la Boissière - Bouchemoua Ahmed 127 rue de Paris- Boulangerie 2000 187 rue de Paris - Boulangerie PatisserieLarzg 56 rue Molière - Cherrier Gasnier 4 place Jean Jaurès - Da Silva Maria 192 bd Théophile Sueur - Daudigny Jean-René 67 rue Solidarité

mais aussi lesboulangeries situées :

- 166 rue de Paris- 2 rue de la Défense- 28 rue Madeleine- 101 rue Ernest Savart- 35 rue Désiré Préaux- 114 rue Marceau- 40 rue Jules Ferry- 41 rue Léon Loiseau- 35 rue du Clos Français- 7 Chemins - 9 av Paul Signac- 1 bd Aristide Briand- 125 bd de la Boissière- 199 bd de la Boissière- 2 bd Théophile Sueur - 12 bd Paul VaillantCouturier- 24 place Le Morillon

- L’Epi d’or15 rue du capitaineDreyfus

Les écoliers, collégiens et les lycéens trouveront aussi le programme dans leur établissement.

Vincennes• Médiathèque deVincennes• Librairie Mille Pages174 rue de Fontenay

Paris• Mairie du XXe

6 place Gambetta

TARIFS

Cinéma municipal Georges MélièsCentre commercial de la Croix-de-Chavaux,patio central

Accès direct du métro (ligne n°9)

Sortie Centre Commercial

Aucun problème de stationnement.

Bus : 102/115/122/127. Station Vélib.

Répondeur/horaires des films : 01 48 58 90 13

Cinéma municipal Georges Méliès

> Tarif plein : 5,50 €

> Tarif carte passion et - 25 ans :4,35 €(réservé aux Montreuillois, aux habitants du 20ème arrondissement, et aux adhérentsRenc’Art munis de leur carte, chômeurs)

> Carnet de 10 places : 39 €(non nominatif)

> Voyage dans la lune : 2,80 €(y compris pour l’adulte ou les deux adultesaccompagnant l’enfant de moins de 12 ans)

Equipe du cinéma municipal

> Direction et programmation :Stéphane Goudet> Directeur adjoint et co-programmation :Serge Fendrikoff

> Responsable administratif : Emmanuel Rigaud

> Comptabilité et régie : Maud Mandile

> Animatrice jeune public : Marie Boudon

> Régie salle : Philippe Patros

> Caisse : Dominique Lowy, Hichem Allaouchiche

> Projection : Thomas Korzeniewski et Kevin Roblot

> Accueil et contrôle : Franck Tampier, Martine Boisset. > Conception graphique : [La Galande noire]Frédérique André

> Administration du cinéma :Tour Rond Point 93 - 65 rue du CapitaineDreyfus 93100 Montreuil

01 48 70 69 13 (SG) ou 01 48 70 64 57 (MB)

Désormais, le cinéma municipalGeorges Méliès vous permet de payeren carte bleue, pour un montantminimal de 15€