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Progrès 25.04.2013

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Page 1: Progrès 25.04.2013

 

LA LOIRE ET SA REGION Politique EconomieRédaction : 6 Esplanade de France, CS16438, 42964 Saint-Etienne Cedex 9 - 04 77 91 47 47 - Fax : 04 77 91 48 99 - [email protected]

14 ! LE PROGRES - JEUDI 25 AVRIL 2013 LOI

Le député UMP de la Loire, PaulSalen, s’est dit « de plus en plusinquiet pour l’avenir des territoiresruraux », suite à l’adoption duprojet de loi relatif à l’élection desconseillers municipaux, des con-seillers communautaires et desconseillers départementaux. L’élus’arrête sur les futures électionsdépartementales (2015), estimantque « le gouvernement, jamais àcourt d’idées politiques originales,a prévu que, désormais, chaquecanton élirait un binôme composé

d’un homme et d’une femmeconseillers départementaux,respectant ainsi la parité maisrendant à peu près illisible, pourles citoyens, le processus dedécision politique ». Quant aufutur acte 3 de la décentralisation,Paul Salen espère « qu’il ne consti-tuera pas le préambule à la dispa-rition progressive des communesrurales, véritable atout de déve-loppement territorial, qui semblentêtre considérées par le gouverne-ment comme des ennemies ».

DÉCENTRALISATION

Le député UMP Paul Salen « inquietpour l’avenir des territoires ruraux »François Rochebloine et Bernard Fournier

membres du cercle d’amitiédu Haut KarabaghDes élus de toutes tendances politiques viennent de créer le cercled’amitié de la république du Haut Karabagh. On y trouve deux parle-mentaires de la Loire : le député UDI, François Rochebloine, et lesénateur UMP, Bernard Fournier. Les membres de ce cercle soutien-nent « le droit à l’autodétermination de tous les peuples dont celui duHaut Karabagh ». Ils œuvrent aussi pour « la réalisation d’une paixdéfinitive et l’établissement d’un espace de dialogue entre le HautKarabagh et les peuples de la région du Caucase du Sud ». Rappelonsque la république du Haut Karabagh, peuplée majoritairementd’Arméniens, était rattachée dans l’ancienne URSS à l’Azerbaïdjan.Après une guerre, elle a déclaré son indépendance le 2 septembre1991, mais n’est pas reconnue par la communauté internationale.

On vous dit tout

Mercredi marquaitle lancement du Saloneuropéen du dépannageau Parc des expositionsde Saint-Étienne. Queviennent chercher lesprofessionnels ligériens ?Comme tous leurs confrères,ils viennent au Salon pourtravailler avec les sociétésd’assistance. Aujourd’hui,lorsque vous souscrivez àune assurance, il y a obliga-toirement une assistance quiest comprise et ces sociétéstravaillent avec des parte-naires choisis. Les dépan-neurs qui sont sans partena-riat avec une de ces sociétés

ont peu de travail. Pourtantnous sommes une nic hedans les métiers de l’auto-mobile.

Comment se portela profession dansle département ?Nous sommes beaucoupm o i n s n o m b r e u x , p l u squ’une trentaine au total,car autrefois les donneursd’ordre restaient les servicesde police mais aujourd’hui,c ’est pr incipalement lessociétés d’assistance, quireprésentent près de 80 %des appels que nous rece-vons. Depuis environ un an,on assiste à des dépôts deb i l a n d a n s l a L o i r e . C en’était jamais arrivé.

Les sociétés d’assistanceexistent depuis plusd’un an, il y a donc d’autrescauses. Quelles sont-elles ?Il y a eu une baisse des sinis-tres grâce à la qualité desroutes, la fiabilité des véhi-cules. C’est pourquoi les per-sonnes qui ont la chance,comme moi, de travailleravec les assistances détien-nent le marché. En 1991, jefaisais 1 500 interventions àl ’année, en 2012 je suispassé à près de 1 600. Maisc’est au détriment d’autres.

Et qu’en est-il des 20 %d’appels qui ne sont pasliés aux assistances ?Les ass isteur s n’ont pasencore le marché de l’auto-route. Là, ce sont les forces

de police qui le gèrent. Il y aun tour de garde entre lesdépanneurs ayant l’agré-ment de la Préfecture. Ledépartement est divisé encinq secteurs comprenantchacun cinq dépanneurs.Mais ces dépannages restentmarginaux, car peut repré-senter jusqu’à une dizaine

d ’ i n te r ve n t i o n s d a n s l asemaine.

Quel impact ont lesinnovations technologiquessur le métier ?Avec les nouvelles voitures,électriques ou hybrides, lespetites structures sont misesà mal car les sociétés d’assis-

tance demandent un per-sonnel formé et du matérielspécifique. Heureusement,nous avons un peu de répit àce niveau dans la Loire carces modèles y sont particu-lièrement peu nombreux.Mais ça ne restera pas mar-ginal longtemps. !

Caroline Chatelard

«Depuis environunan, on assisteà des dépôts debilandans la Loire»Automobile. À l’occasion du Salon européendudépannage, Thierry Bruneton, président du comitédes dépanneurs-remorqueurs de la Loire, fait le pointsur une profession à l’avenir trouble.

! Le salon présente les dernières nouveautés en matière de dépannage. Photo Remy Perrin

Pour la 6e année consécuti-ve, les dépanneurs euro-péens garent leurs remor-queuses à Saint-Étienne.Ce 17e salon, organisé parl’Association des dépanneursde France (Adaf), présentenotamment les dernièresinnovations des construc-teurs et autres fournisseurs.Au programme : des dépan-neuses éléphantesquescapables de redresser etremorquer les poids lourdsrenversés sur l’autoroute,des 4x4 américains tout

équipés, ou encore des brasarticulés pivotant à 90°.Toutes ces nouveautésdédiées aux professionnelsprésentent un atout majeur :en effet, elles permettent deréduire le temps d’interven-tion et dégager plus rapide-ment les véhicules acciden-tés ou en panne quibloquent la circulation.En tout, ce sont 67 expo-sants qui se sont rassem-blés. Un succès croissantmalgré la conjoncture défa-vorable qu’Yvon Pettini, vice

président de l’Adaf, expliquesimplement : « C’est la crise,donc les gens réagissent, ilsont besoin de se montrer ».Les organisateurs du salonespèrent voir la reconnais-sance prochaine de la pro-fession de dépanneur, à cejour rattachée à la répara-tion et sans statut à partentière.Salon européen du dépannageParc des expositions de Saint-ÉtienneHalls A et BJusqu’au 26 avril, de 9 heures à18 heures

Le dépannage de l’avenirs’expose à Saint-Étienne

Photo C.C.

« Une plate-formeligérienne »Thierry Bruneton« Aujourd’hui, nous faisonsdes doublons avec les socié-tés d’assistance. C’est pour-quoi elles veulent mettre enplace avec nous une plate-forme d’assistance téléphoni-que dédiée à la Loire ».

RHÔNE-ALPESLe réseau régionaldes grandes écoless’agranditL’École nationale supérieurede chimie de Clermont-Ferrand(ENSCCF) et l’Institut françaisde mécanique avancée (IFMA)viennent de rejoindre l’Agera(Alliance des grandes écolesRhône-Alpes). Ce rapproche-ment territorial porte à 37 lenombre d’adhérents partageantdes valeurs communes et propo-sant des actions mutualiséesau sein de l’Agera (partenariatsavec les milieux économiques,projets d’étudiantsen commun…).